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lobby - Page 970

  • Les gilets jaunes devraient exiger la fin du mondialisme économique et migratoire

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    La crise des gilets jaunes devait se produire tôt ou tard. Elle est le fruit attendu de l’attitude de nos dirigeants qui, décennie après décennie, ont imposé aux Français une politique de rigueur et de sacrifice contraire à leurs aspirations car exclusivement conçue pour être conforme à la pensée unique. Et maintenant que cette révolte se concrétise, il paraît essentiel que chacun en comprenne clairement la portée réelle et ne se trompe ni sur sa nature ni sur ses causes profondes.

    La France fragmentée

    S’agissant de l’origine des manifestants, les médias les rattachent à une France périphérique qui serait oubliée des pouvoirs publics. Cette analyse, au demeurant exacte est cependant largement incomplète car elle n’appréhende pas et de loin la totalité de la situation dans laquelle se trouve les Français d’aujourd’hui. Notre pays est en réalité fragmenté en trois entités : celle des métropoles, celle des banlieues et celle de la périphérie.

    Les minorités dominantes : l’oligarchie et les immigrés

    La France des métropoles est celle de l’oligarchie et de ses affidés. Il s’agit des membres du Système et des bobos qui partagent son idéologie politiquement correcte. Ceux-là ne sont pas pénalisés par le libre-échangisme ni par l’immigration et tous communient dans le projet mondialiste cher au cartel de Davos. Tournés vers l’étranger, axés sur le sauvetage de la planète, ils ne se préoccupent plus vraiment de la France si ce n’est pour l’adapter à la mondialisation et au changement climatique.

    À l’autre bout de l’échelle sociale, dans les banlieues, on trouve les immigrés ou les personnes originaires de l’immigration. Ils ne sont pas affectés non plus par la mondialisation puisqu’elle leur a permis de venir en France où ils vivent beaucoup mieux que dans leur pays d’origine. Et cela d’autant plus qu’ils sont soutenus par l’oligarchie qui leur donne la priorité sur les Français de souche aussi bien à travers son discours sur le vivre ensemble que par les aides financières massives qu’elle leur apporte. Désireuses de vivre chez nous comme elles vivent chez elles, ces populations n’éprouvent que peu d’intérêt pour la France.

    La majorité marginalisée : les Français des classes moyennes et populaires

    Enfin, dans la périphérie des métropoles, dans les villes moyennes et dans les zones rurales vivent les Français des classes moyennes et populaires. Ils sont oubliés du Système, ignorés de l’oligarchie, et, bien que majoritaires, marginalisés dans leur propre pays. Eux subissent de plein fouet les effets destructeurs de la mondialisation aussi bien à travers l’immigration avec laquelle ils sont en contact qu’en raison du libre-échangisme sauvage qui provoque un chômage massif dont ils sont les premières victimes. Pis, ce sont eux qui assurent par leur nombre l’essentiel des rentrées fiscales et sociales alors que beaucoup d’entre eux n’ont pas accès aux aides publiques, celles-ci étant pratiquement toutes attribuées sous condition de ressources. Ajoutons qu’ils sont, quant à eux, très attachés à la France et qu’ils constituent la réalité du peuple français.

    Les gilets jaunes : le peuple français en colère

    On comprend dès lors pourquoi la France est oubliée : les seuls qui s’y intéressent encore, les Français des classes moyennes et populaires, sont étouffés et occultés. Avec les gilets jaunes, clairement issus de cette France périphérique, ce sont donc les Français qui se réveillent. C’est le peuple français en colère qui reproche à la classe dirigeante de l’ignorer et de le pénaliser au profit des minorités que sont les immigrés et, dans un autre registre, les membres de l’oligarchie.

    L’oligarchie impose le choix idéologique du mondialisme

    S’agissant par ailleurs des causes de la révolte, il y a là encore un manque flagrant de discernement. On nous explique en effet que le problème viendrait d’une insuffisance de pouvoir d’achat résultant d’une mauvaise gestion de l’économie. Ce n’est malheureusement pas la réalité. Si la situation ne cesse de se dégrader, ce n’est pas en raison des erreurs de gestion de nos dirigeants mais à cause de leurs choix idéologiques, des choix qui les conduisent contre toute raison à soumettre notre économie au mondialisme et notre société à l’immigration. C’est pourquoi les Français ne connaissent pas un simple problème de pouvoir d’achat mais un processus majeur d’appauvrissement. Le libre-échangisme sauvage que nous subissons depuis des décennies par la faute de nos dirigeants a en effet provoqué un transfert continu de richesse de la France vers les pays émergents. La concurrence sauvage et déloyale imposée à nos entreprises a engendré avec la désindustrialisation et le chômage de masse un appauvrissement général du pays. Un appauvrissement encore accentué par la charge financière considérable de l’immigration.

    Le Système organise l’appauvrissement du pays

    Pour traiter ce processus sans renoncer au mondialisme, la classe politique a d’abord cherché à le compenser par le recours à l’emprunt. Mais la dette se creusant, la Commission de Bruxelles se faisant plus pressante, cette politique de court terme n’était plus réellement possible.

    Dès lors, deux solutions se présentaient à nos dirigeants. Renoncer au mondialisme, stopper l’immigration, établir des écluses douanières aux frontières de l’Europe et réindustrialiser notre pays pour créer à nouveau de la richesse sur notre sol tout en allégeant le poids de l’immigration. Mais pour nos gouvernants totalement inféodés à la pensée unique, une telle option est évidemment idéologiquement impensable. Aussi ne leur reste-t-il que la seconde option qui consiste à accepter l’appauvrissement du pays et même à l’organiser. C’est ce choix purement idéologique que les dirigeants du Système ont fait au mépris des Français et c’est ce choix que Monsieur Macron et ses soutiens ont entrepris de mettre en œuvre. Dès lors tout s’enchaîne car, pour organiser l’appauvrissement, il faut en effet augmenter les prélèvements et diminuer les prestations ainsi que les services publics et donc réduire le niveau de vie des Français

    Les gilets jaunes : en finir avec le mondialisme

    Face à cette situation absurde qui voit le pouvoir œuvrer contre le peuple, il était logique que ce dernier se réveille et manifeste sa colère. Tel est le sens du mouvement des gilets jaunes : ils sont le peuple français victime du mondialisme économique et migratoire voulu par la classe politique. Aussi la réponse à leur colère réside-t-elle dans le rétablissement des frontières afin de stopper l’immigration et de mettre un terme à la concurrence sauvage qui appauvrissent notre pays. Bref, pour répondre aux gilets jaunes, il faut sortir de la pensée unique.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 46. La mafia au pouvoir va y passer.

  • Revendications des Gilets jaunes : les impôts et l’immigration

    Revendications des Gilets jaunes : les impôts et l’immigration

    Selon L’Opinion :

    Si le mouvement est né du ras-le-bol fiscal et de la crise démocratique, un arrière-fond identitaire transparaît de plus en plus sur les réseaux sociaux. Il se fixe désormais sur le « pacte de Marrakech » relatif aux migrations, qu’Emmanuel Macron doit valider lundi prochain

    A une journaliste qui interrogeait les Gilets jaunes sur les Champs-Elysées samedi dernier, l’un disait : “Vous aussi vous ne voulez plus payer pour SOS Racisme ?”

    Dans les médias, les débats tournent souvent autour du dilemme : si vous voulez moins de taxes, vous aurez moins de service public. Mais si l’Etat commençait par cesser le financement de l’immigration ? Le budget 2019 consacré à l’immigration est en hausse avec un total de 4,5 milliards d’euros. Et  cette étude d’André Posokhow de 2013 estimait le coût à 84 milliards.

    Voilà une belle piste d’économies.

    https://www.lesalonbeige.fr/revendications-des-gilets-jaunes-les-impots-et-limmigration/

  • Crise au sommet des institutions

    6a00d8341c715453ef022ad37f4b6a200c-320wi.jpgJugé spectaculaire par l'éditorialiste du Monde Gérard Courtois, le rejet de Macron traduit, d’une manière plus logique qu’un tel commentaire le suggère, l’échec patent d’un dirigeant politique hors sol et tard venu.

    Dans la Rome républicaine, régnait le principe du cursus honorum. On franchissait l'une après l'autre les étapes d'une carrière au gré des magistratures successives. Dans l'Ancien régime français, le pouvoir royal recevait certes la légitimité du sacre, mais il était détenu dans une famille qui régna 800 ans. Et même dans nos républiques, fâcheusement hachées dans la durée par les révolutions, filles successives de la première dont elles étaient issues, sanctionnées par les massacres, les guerres, etc. les rares périodes de stabilité ont également connu un cursus : conseiller municipal puis maire, puis parlementaire, puis ministre, etc. Il s'en est dégagé une qualité au moins aussi importante que le quotient intellectuel ou les diplômes universitaires : l'expérience.

    Elle se combine avec "cette toute petite chose à la surface de nous-mêmes"[1] que nous appelons l'intelligence.

    Autres dimensions indispensables, pour une personnalité politique : le contact avec les gens. Il ne suffit pas au cours d'une campagne au bonneteau, largement faussée, de leur dire qu'on les aime.

    Rien de tout cela chez un Macron sinon la qualité d'ancien élève d'une école fondée en 1945 pour fusionner les hiérarchies administratives[2]. Il ne donna à la fonction publique que 6 années sur les 10 prévues. Il fut certes recruté quelque temps par une maison de banque prestigieuse. On s'étonne que cette référence professionnelle unique n'ait pas encore été retournée contre lui, mais on le lui reprochera bientôt. Il n'y fit pas de vieux os.

    Ne nous étonnons donc pas du désamour grandissant qui le frappe. Il peut surprendre, et il détachera de plus en plus, ceux qui attendaient de lui des réformes toujours très vaguement définies.

    Faute de gouvernance, certes, que de faire les choses à moitié, de reculer devant des mesures nécessaires, et peut-être plus encore de prétendre "mettre à plat" les questions. On utilise cette dernière expression comme pour signifier que son application demeurera dans le domaine du rêve. Une révision générale baptisée de la sorte, en 60 ans de passion pour la vie publique, l'auteur de ces lignes témoigne ne l'avoir jamais observée, sur aucun dossier géré, toujours dans l'urgence et l'improvisation, par nos gouvernants. L'aplatissement évoqué ou promis ne vient jamais.

    Macron devrait logiquement, si les Français faisaient preuve d'un peu de bon sens, se trouver contraint soit de démissionner, solution dangereuse et radicale, soit de dissoudre l'Assemblée. Cette voie raisonnable, conforme à la Constitution n'est entravée que par le fait d'être réclamée par des gens dont les Français ne veulent pas comme gouvernants, mais seulement comme opposants institutionnels.

    Dans ce cas, son parti, formé de bric et de broc, perdrait sans doute tout espoir de rester majoritaire dans la législature suivante. Ceci cantonnerait dès lors son rôle dans une présidence largement honorifique de roi d'Angleterre sans couronne.

    Les Français raisonnables, ça existe, comprendraient certainement mieux dès lors l'avantage d'une famille royale digne de ce nom.

    Mais un tel scénario, comme tous les scénarii du souhaitable, relève sans doute de l'utopie dans la simple mesure où il ne se passe jamais ce que prévoient les scénaristes. Ayant eu le plaisir de lire ce matin ma prose dans la livraison n° 15 de la belle revue L'Incorrect, je crains fort que ne réapparaisse dans ce malheureux pays, ce que j'essaye de cerner dans cet article : son "Goût certain pour la Tyrannie"[3].

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] définition de Maurice Barrès. 
    [2] Toujours attribuée à Michel Debré, dont le nom n'apparaît pas, elle doit sa création à une ordonnance 45-2283, signée le 9 octobre et publiée au JO le 10 octobre 1945. Le nom de Maurice Thorez, revenu d’URSS en 1944 où il avait passé la guerre, alors ministre de la Fonction publique ne figure pas au nombre des 19 ministres signataires. Qu'on se rassure les autres ministres PCF, Billoux, Tillon, etc. ont signé. L'historique de cette fondation est caractéristique de celui du modèle social français produit du "roman national". J'avoue quant à moi que ce roman national me semble ... un roman. À part Dostoïevski (et encore, Les Démons et Les Frères Karamazov) et certains bons romans policiers (que je n'ai plus le temps de lire j'ai beaucoup de mal avec les romans. 
    [3] cf. L'Incorrect n°15 décembre 2018

    https://www.insolent.fr/

  • Nous disons avec Mathieu Bock-Côté: « Non au pacte mondial sur les migrations »

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    « La crise migratoire frappe toutes les sociétés occidentales et même la propagande la plus sophistiquée ne convaincra pas les peuples qu'elle porte en elle un avenir radieux ». C'est ce qu'écrit ici Mathieu Bock-Côté [Le Figaro, 30.11] au moment où Emmanuel Macron s'apprête à signer à Marrakech le pacte mondial sur les migrations de l'ONU. Quand la contestation et la colère grondent en France et que Paris vit une forme d'insurrection permanente contre sa politique, ce n'est sûrement pas ainsi que le président de la République se conciliera l'estime du peuple français.  LFAR

    Il aura fallu un certain temps avant que le pacte mondial sur les migrations de l'ONU, qui doit être adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre, trouve sa place dans le débat public.

    Sans trop de surprise, pourrait-on dire. Le droit international s'élabore rarement, pour ne pas dire jamais, dans les paramètres de la souveraineté populaire et nationale, mais il s'impose ensuite aux peuples, qu'on morigène sans gêne lorsqu'ils rechignent à se soumettre aux « engagements internationaux » pris en leur nom. On leur explique qu'ils ne sauraient s'y soustraire, d'autant que les grandes migrations seraient fondamentalement positives et contribueraient à l'enrichissement matériel et moral de l'humanité, ce qu'affirme aussi sans rire le pacte. Il ne serait plus possible, aujourd'hui, de stopper les grandes migrations, ni même de les contenir : on pourrait au mieux les encadrer. C'est dans cet univers mental qu'il faudrait impérativement évoluer.

    Concrètement, avec ce pacte, il s'agit de jeter les bases normatives d'un futur droit à la migration. Il s'agit aussi, et cela n'est pas un détail, d'encadrer le plus possible les termes du débat public en le soumettant à une pédagogie diversitaire de plus en plus contraignante. Le pacte sur les migrations invite ainsi les gouvernements à cesser d'« allouer des fonds publics ou d'apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l'intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse ». Quand on sait que, du point de vue des théoriciens du multiculturalisme, il suffit souvent de critiquer leur doctrine pour se rendre coupable de racisme ou de xénophobie, il y a de quoi s'inquiéter. L'ONU plaide ici pour un langage médiatique formaté par l'idéologie diversitaire - par exemple en remplaçant la figure de l'immigrant illégal par celle du migrant irrégulier.

    Pourtant, le parti immigrationniste avance sans assumer son projet, en prétendant que ce texte est strictement symbolique et n'a aucune portée pratique. Pris de panique devant les critiques qui se multiplient contre le pacte, ses défenseurs nous expliquent que chacun pourra l'interpréter à sa guise dans le plein respect de sa souveraineté. C'est ce que faisait la Canadienne Louise Arbour jeudi dans les pages du Figaro. D'ailleurs, certains exégètes autoproclamés du vrai et du faux présentent l'éventualité d'une perte de souveraineté comme une rumeur relevant des fausses nouvelles. C'est à se demander pourquoi la nomenklatura diversitaire se mobilise autant pour un texte aussi désincarné. Dans les faits, elle travaille sans l'avouer à vider de sa substance la souveraineté nationale, pour ensuite placer les peuples devant le fait accompli.

    Mieux vaudrait parler un langage de vérité. La crise migratoire frappe toutes les sociétés occidentales et même la propagande la plus sophistiquée ne convaincra pas les peuples qu'elle porte en elle un avenir radieux. La caravane de migrants qui s'est levée au Honduras, a traversé le Mexique et campe actuellement à la frontière américaine donne un exemple convaincant des effets anxiogènes d'une immigration de masse non désirée. Il suffirait que l'Amérique consente à l'ouverture même partielle de ses frontières dans les circonstances présentes pour provoquer un appel d'air qui deviendra vite incontrôlable, d'autant que nous sommes témoins d'un détournement à grande échelle du droit d'asile, qui n'a pas été pensé pour réguler de tels flux migratoires. Dans les faits, le droit d'asile a surtout pour fonction de disqualifier moralement le concept de frontière, comme si celui-ci avait seulement vocation à s'effacer - il serait même inhumain de penser le contraire. À terme, il faudrait vider de tout contenu la différence entre le citoyen et celui qui ne l'est pas pour que naisse une humanité nouvelle.

    Les migrations de masse sont en train d'atteindre des proportions telles qu'elles relèveront de la submersion démographique, quoi qu'en disent certains statisticiens militants qui jouent avec les mots et les chiffres pour nous convaincre que cette grande révolution qui se déroule sous nos yeux n'a pas lieu. C'est un thème récurrent de la pensée progressiste du dernier siècle: le réel serait une machination réactionnaire. Mais les États sont en droit de vouloir reprendre un contrôle politique sur le fait migratoire. De ce point de vue, on ne peut qu'applaudir les gouvernements occidentaux qui, depuis quelques semaines, annoncent qu'ils ne signeront pas ce traité. Ils montrent ainsi que le « sens de l'histoire » n'est qu'une illusion idéologique dont peuvent se déprendre ceux qui désirent orienter autrement leur destin. Et, pour le dire franchement, Emmanuel Macron ne devrait pas être un des rares à se sentir obligé de signer ce pacte. C'est en se délivrant des filets d'un « droit international » instrumentalisé idéologiquement que les nations retrouvent la substance de la démocratie.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Et si on revenait au problème de départ : la pollution des voitures diesel ?

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    Je ne suis pas ingénieur en la matière, ce qui ne m’empêche pas de me tenir le raisonnement suivant :

    – Les voitures diesel rejettent moins de CO2 (gaz carbonique) que les voitures essence.
    – Les nouvelles voitures diesel qui sortent toutes, maintenant, des chaînes de production équipées de filtres à particules ne rejettent plus, à 99 %, ces fameuses particules fines tant redoutées. Que par suite à cet égard, ces voitures diesel récentes sont devenues moins polluantes que les voitures essence.
    – Les voitures diesel consomment moins de carburant que les voitures essence, et font donc moins de rejets.

    Ces constats étant faits, on doit reconnaître que le gouvernement se dit prêt à donner une aide de 4.000 euros aux propriétaires de vieilles voitures diesel, non équipées de ce salutaire filtre à particules, pour leur permettre d’acheter une voiture moins polluante. À cela, ces personnes répondent qu’aujourd’hui, elles sont déjà souvent à découvert en fin de mois et qu’avec ou sans aide, il leur est absolument impossible de faire cette acquisition d’une nouvelle voiture.

    Serait-on dans l’impasse ?

    Peut-être que non, car je pose la question : puisque les constructeurs savent équiper de filtres à particules les voitures diesel neuves qu’ils produisent actuellement sur leurs chaînes, ne sauraient-ils pas équiper de ces filtres les vieilles voitures diesel qui n’en ont pas ? Si, techniquement, ils étaient capables de le faire, cette aide que le gouvernement propose ne pourrait-elle pas servir, justement, à payer intégralement le coût de cet équipement sur toutes les voitures diesel anciennes, ce qui les rendrait moins polluantes que les voitures essence sans que leurs propriétaires aient eu à débourser un seul centime.

    En outre, on redonnerait à ces voitures diesel anciennes une certaine valeur marchande qu’elles n’ont plus du tout actuellement, ce qui aiderait d’autant leurs propriétaires à en changer le jour où ils voudraient le faire.

    Et, enfin, l’État n’aurait plus aucune justification pour maintenir un prix élevé au gazole et, bien au contraire, devrait le diminuer au niveau qu’il était autrefois, c’est-à-dire à un niveau inférieur à celui de l’essence, puisqu’il serait le carburant des voitures devenues les moins polluantes du parc automobile.

    Il me semble que tout le monde y trouverait ainsi son compte.

    http://www.bvoltaire.fr/et-si-on-revenait-au-probleme-de-depart-la-pollution-des-voitures-diesel/

  • Le piège mortel du Pacte mondial pour les migrations de l’ONU

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    Arnaud Raffard de Brienne

    En avant-première, l'article qui paraitre dans le prochain numéro (n°50) de la revue Synthèse nationale.

    Le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », conçu par l’Organisation des Nations Unies ne vise, ni plus ni moins, qu’à déréglementer l’immigration et à en faire disparaitre la notion même. Ce sera la fin de l’immigration, des politiques migratoires et des quotas pour la consécration du droit humain universel de s’établir où et quand bon lui semble.

    Les 10 et 11 décembre prochain, la quasi-totalité des 192 États-membres des Nations Unies devraient signer, dans le cadre d’une cérémonie officielle qui se tiendra au Maroc, à Marrakech précisément, un accord de l’ONU, le « Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulée ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a exprimé son espoir de bâtir avec les 193 États-membres « un cadre mondial pour une immigration sans entrave ». Ce pacte représentera l’ultime étape d’un processus entamé il y a dix-huit mois, avec la signature de la Déclaration de New-York pour les réfugiés et les migrants, adoptée à l’unanimité lors de l’assemblée générale des Nations unies, en septembre 2016.

    Ledit accord, visant officiellement à améliorer leur gestion administrative de l’immigration déboucha sur un Pacte mondial sur les réfugiés, d’une part, et sur le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, d’autre part. Ce dernier, imaginé et conçu pour imposer aux États signataires des directives en matière de gestion et d’accueil de l’immigration, consacre, ni plus ni moins que la disparition même de la notion d’immigration pour imposer un droit perpétuel et universel de tout homme à migrer où bon lui semble. Il constituera le premier document international sur la gestion des migrations et la tentative la plus intrusive, à ce jour, de gouvernance internationale.

    Ce pacte entérinera la fin des politiques migratoires nationales et européenne, ce qu’ont bien compris les Etats-Unis en se désolidarisant dès le mois de décembre 2017 de la démarche. Ils furent suivis dans leur retrait par Israël, la Hongrie, l’Autriche, l’Australie, la Bulgarie, la République tchèque et la Pologne dont le Premier ministre, Mateusz Morawiecki rappelait récemment la priorité absolue de protéger les frontières et contrôler les migrations. Pour l’Autriche, le vice-chancelier du FPÖ, Heinz-Christian Strache, rappela que « l’immigration n’est pas et ne peut pas être un droit humain », ajoutant que le pacte représente une menace pour la souveraineté nationale. Un bon sens aux antipodes des prises de position du président français Emmanuel Macron affirmant, sans surprise, depuis une conférence de presse tenue à Bruxelles le 19 novembre dernier, l’entier soutien de la France au « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ».

    Un pacte qui imposera aux nations le brassage des populations

    À l’étude de ce pacte concocté dans la plus grande discrétion, comme c’est le cas chaque fois qu’il s’agit de ne pas inquiéter le bon peuple avant de lui asséner un mauvais coup, on commence à mesurer l’origine, les raisons et les conséquences de l’apparition relativement subite du terme « migrant », curieusement et rapidement imposé par l’ensemble de la classe médiatique et politique dès les débuts de la déferlante migratoire et de la réalisation des prémices du « Camp des saints ». Exit l’émigré et l’immigré légal ou non, clandestin, climatique ou bénéficiaire de l’asile qui se métamorphosa ainsi en quelques semaines en migrant, citoyen du monde, libre de s’établir où et quand bon lui semble sans limitation aucune.

    La signature de ce pacte consacrera non seulement la fin des politiques migratoires et des quotas mais aussi jusqu’aux notions même d’immigration et d’étranger : il prépare et organise la submersion du monde occidental, augurée froidement depuis des décennies par la science démographique, principal alibi de la folie migratoire de l’ONU.

    Minimiser l’impact de ce texte en affirmant, par exemple, comme certains, que ce pacte serait inapplicable et que, même signé, il demeurerait par conséquent inopérant, l’ONU ne possédant pas les moyens de le faire appliquer, relève de la plus stupéfiante des inconséquences alors qu’il ôterait à l’évidence aux signataires toute possibilité de maintenir le moindre traitement différencié qui soit en faveur des nationaux dont l’appellation perdra de fait toute signification. Il n’est quand même pas bien difficile d’anticiper qu’aux préconisations et contorsions pédagogiques des débuts succédera immanquablement, à plus ou moins bref délai, la coercition.

    Il semble même évident que ce pacte s’imposera rapidement aux nations au titre du droit international et sonnera, de ce fait, le glas de toute politique nationale en matière d’immigration. Certains commencent à comprendre, mais un peu tard, que l’affaire vient de loin et que l’opprobre jetée depuis plusieurs décennies sur les défenseurs et le concept de préférence nationale contribuait à désarmer moralement et intellectuellement des populations dont les mondialistes s’étaient jurés la disparition ou tout au moins la fin de leur homogénéité ethnique. Face à des populations anesthésiées par le plus épais des matérialismes et une perte de repères en grande partie causée par la baisse du niveau d’enseignement et l’abrutissement généralisé lié à la baisse du niveau de l’enseignement, au foisonnement et à la lobotomisation numériques, ces derniers ne dissimulent d’ailleurs plus leur projet de domination mondiale et il semble déjà loin le temps où seuls quelques auteurs non conformistes alertaient sur le complot mondialiste ourdi par différents cénacles plus ou moins occultes tels que Bilderberg, la Trilatérale, le Concil of Foreign Relations, la Franc-maçonnerie, le sionisme international dont les desseins convergent malgré les inévitables oppositions et rivalités. Quelques courageux précurseurs ont alerté à temps et à contretemps dont Henry Coston, Jacques Ploncard d’Assac, Jacques Bordiot, Léon de Poncins, Yann Moncomble, Pierre Virion et un certain nombre d’autres chercheurs catalogués conspirationnistes pour n’avoir fait qu’alerter sur ce que chacun peut aujourd’hui constater. Complotistes hier, visionnaires aujourd’hui pour avoir dénoncé et analysé, il y a plusieurs décennies déjà, l’engrenage mondialiste. Plus besoin donc de se cacher et même les journaux à fort tirage évoquent aujourd’hui banalement des notions naguères férocement taboues telles que mondialisme, gouvernance mondiale, abolition des frontières, monnaie unique…

    L’acharnement de l’ONU contre les souverainetés nationales

    La résolution 71/80 adoptée le 6 avril 2017 par l’assemblée générale des Nations unies ne fait d’ailleurs aucun mystère des ambitions du texte, lorsqu’elle affirme « Rappelant également que le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières constituerait un ensemble de principes, d’engagements et d’accords entre les États Membres concernant les migrations internationales sous tous leurs aspects, qu’il serait une contribution importante à la gouvernance mondiale et renforcerait la coordination s’agissant des migrations internationales, qu’il proposerait un cadre pour une coopération internationale globale en matière de migrations et de mobilité humaine (…) ». Le complot d’hier se répand aujourd’hui, dans sa phase ouverte, comme une évidence incontournable et dans une indifférence quasi généralisée.

    Jamais consulté au sujet d’une immigration qu’ils subissent de plus en plus péniblement, les peuples continuent d’ignorer ce qui se prépare, se limitant le plus souvent à subir, avec une passivité surprenante, les effets tangibles et quotidiens d’une immigration folle. Combien savent, par exemple, que le texte évoqué stipule que les « réfugiés et migrants bénéficient des mêmes droits de l’homme universels et des mêmes libertés fondamentales (que les nationaux), droits qui doivent être respectés, protégés et déployés à tout moment. » (Préambule, section 4). Des mêmes droits, donc, de tous les droits dont ils disposent, que ces immigrés soient légaux ou illégaux, prétendument clandestins ou non, en matière de vote, de protection sociale, de logement, d’éducation, de santé… Le texte abolit en effet, de fait, toute différenciation entre immigration légale et illégale, de travail ou au titre de l’asile.

    Devant cette course folle au chaos, la mission américaine auprès de l’ONU a informé par la voix de son ambassadrice, Nikki Haley, son secrétaire général que les États-Unis mettaient fin à leur participation au Pacte mondial sur la migration, conformément à la décision prise dès le mois de décembre 2017 par Donald Trump. Elle précisa que « l’approche mondiale de la Déclaration de New-York est juste incompatible avec la souveraineté américaine ». Est-il nécessaire de préciser que Barak Obama était un partisan acharné dudit pacte ?

    L’Arlésienne des bienfaits de l’immigration

    Face à des réticences légitimes, la représentante spéciale du Secrétaire Général pour les migrations internationales, Louise Arbour, après avoir rappelé que « l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en décembre à Marrakech sera “un moment décisif” pour l’élaboration des politiques mondiales en matière de migration » a admis du bout des lèvres qu’il y a “des cas où la migration internationale peut avoir des effets négatifs, par exemple lorsque d’importants flux de migrants ont des effets déstabilisateurs à court terme sur les marchés du travail locaux mal réglementés ou lorsqu’un grand nombre de migrants qualifiés quittent un pays, créant des manques de main-d’œuvre qui peuvent être difficiles à combler”. “Mais sur le long terme, les preuves sont claires : les avantages de la migration, en particulier d’une migration bien gérée, dépassent largement les problèmes”, a-t-elle déclaré.

    A quelles preuves peut-elle bien faire allusion lorsque l’on sait que l’immigration représente aujourd’hui le premier des problèmes pour nombre de nations et que son coût abyssal semble interdire tout redressement durable à celles dont la politique migratoire s’est révélée des plus laxistes ?

    Selon Louise Arbour, l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en décembre à Marrakech sera “un moment décisif” pour l’élaboration des politiques mondiales en matière de migration. On ne peut, hélas, mieux dire…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un gilet de sauvetage pour les Français d’abord!

    drapeau-francais-autorise-1024x576.jpgLà où les manifestations de 2013 contre le mariage homo, la PMA la GPA, d’une ampleur inégalée depuis trente ans mais sagement pacifiques (malgré certaines provocations et violences policières initiées par le pouvoir) avaient échoué à faire plier la majorité présidentielle, les gilets jaunes sont ils en passe de réussir? Force est de constater que la macronie a perdu de sa superbe, de son orgueilleuse intransigeance, a été contrainte de lâcher du lest. Enterrée la morgue jupitérienne, ou juppéiste le concernant, Édouard Philippe a confessé mardi à la télévision qu’« il faudrait être sourd » pour ne « pas entendre la colère des Français », «aucune taxe ne mérite de mettre en danger l’unité de la Nation. » Dans la foulée des consultations des dirigeants politiques, M. Philipe a annoncé un moratoire (une suspension) pour six mois de la hausse de la taxe carbone, sur l’essence, le fioul, le diesel, un passage à la trappe (définitif?) de la réforme du contrôle technique très coûteuse pour l’automobiliste; le gouvernement renonce pareillement a-t-il dit à à la hausse des tarifs de l’électricité et de gaz. Toutes choses qui avaient été demandées notamment par Marine Le Pen mais que Bruno Le Maire, Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Emmanuel Macron, Richard Ferrand,  jugeaient encore non négociables il y a quelques jours car nuisibles à nos équilibres budgétaires, à  la réduction des déficits et contradictoires avec nos engagements bruxellois…

    Les mesures annoncées, suffiront-t-elles à éteindre  l’incendie ? A en juger par les réactions des gilets jaunes qui rallient à eux de nouvelles catégories en souffrance (ambulanciers, infirmier(e)s, agriculteurs…), cela paraît inenvisageable. La colère est immense, la parole politique des partis de gouvernement particulièrement démonétisée, la détresse économique et sociale de millions de nos compatriotes profonde. Et puis l’image de l’exécutif  est singulièrement (définitivement?) abîmée. Aux huées qui accompagnaient toutes les sorties publiques de François Hollande à la fin de son quinquennat, répondent désormais celles qui saluent les déplacements d‘Emmanuel  Macron ces dernières semaines; ce fut le cas  encore hier soir lors de sa visite impromptue au Puy-en-Velay. Quant aux députés LREM, leur langue de bois insupportable, les éléments de langage en carton pâte qu’ils débitent sur les plateaux , leur méconnaissance des réalités vécues par nos compatriotes -voir encore tout récemment l’élue  Elise Fajgeles qui ne connait pas le montant du SMIC!- contribuent à cette rupture béante entre cette France d’en bas et les élites mondialisées qui vivent, elles, dans leur nouveau (autre) monde…

    Le politologue Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’IFOP, était invité à réagir sur le site de franceinfo aux annonces d‘Edouard Philippe.  Le ton a beau être mesuré, M. Fourquet est sévère dans son analyse et peu optimiste sur la capacité de ce gouvernement a redresser la barre. « Ces annonces, qui sont conséquentes, interviennent peut-être un peu tard, dit-il. Le mouvement a pris de l’ampleur, de la force. Le cahier des doléances s’est élargi. Donc on peut avoir une interrogation sur l’efficacité de cette mesure et son coût politique (…).  Le fait que ce soit Edouard Philippe qui porte ces annonces est compréhensible » mais « les Français veulent entendre Emmanuel Macron (…). Le but recherché est de faire cesser le mouvement au plus vite. Les premières remontées semblent montrer que le compte n’y est pas (…). Du coté des gilets jaunes on doit estimer que le gouvernement cherche à gagner du temps (…). On se dit, si on est gilet jaune, le rapport de forces est en notre faveur et il faut pousser notre avantage (…). C’est un mouvement qui n’est pas structuré, qui est protéiforme. Mais les premiers retours qu’on a pu avoir et la détermination qu’on a pu observer depuis quelques semaines montrent que tout cela a pris corps. Il faut rappeler que beaucoup de ces gilets jaunes ne sont pas des professionnels de l’action politique ou syndicale. Tout cela nous laissait penser qu’on était face à quelque chose qui était en train de prendre une certaine consistance et qu’il serait difficile de faire entrer la rivière dans son lit. »

    Spécialiste es extrême droite, Jean-Yves Camus, interrogé par l’Obs n’est pas non plus très confiant quant à la possibilité de voir le fleuve populo-populiste  regagner  son lit. Il précise, à juste titre, que « le FN (RN)  est un parti d’ordre » qu’en  toute logique Marine  se démarque des violences mais surtout que ce mouvement des gilets jaunes, constate-t-il également, est  «protéiforme». Comprendre par là qu’ « il y a chez certains une délégitimation de l’appareil d’Etat. On est dans la sécession, des gens qui ne considèrent plus l’Etat français comme légitime et qui basculent soit dans la désobéissance civile, soit dans l’action. Ceux-là ne voudront pas négocier avec un pouvoir qui n’est pas légitime à leurs yeux (…)  Je crains une forme de scission à l’intérieur du pays, c’est inquiétant. On arrive dans une période de fêtes et on fait face à un gros problème d’ordre public : soit le mouvement plie, soit il dure alors que les forces de l’ordre sont à bout. Paris ne peut vivre les fêtes du réveillon sous une telle tension.»

    Menaces de violences qui ont été aussi  brandies hier par Christophe Castaner pour stopper les manifestations, bien qu’il soit soupçonné d’avoir  laissé agir les idiots utiles d’extrême gauche pour casser les boutiques, souiller l’Arc de Triomphe afin de discréditer cette mobilisation citoyenne : «Celles et ceux qui ont fait le choix de ne pas venir manifester pacifiquement sur les Champs-Élysées doivent assumer une co-responsabilité d’avoir été aux côtés des casseurs et d’avoir très souvent empêché nos forces de l’ordre d’agir. »  Le ministre de l’Intérieur  a donc  appelé  «les gilets jaunes les plus raisonnables  à se désolidariser des extrêmes et à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain»,à ne pas venir pour l’ Acte 4 annoncé par des collectifs de gilets jaunes sur les réseaux sociaux…

    La violence économique et  sociale, le matraquage fiscal, le  déclassement, la paupérisation, le mal-être de   catégories entières de Français ont  aussi pour cause, non pas unique mais majeure, l’immigration massive subie par nos compatriotes depuis quatre décennies. Lundi Marine tenait à Nanterre une conférence de presse   pour enjoindre  Emmanuel Macron à ne pas ratifier dans quelques jours à Marrakech,  le pacte mondial de l’ONU sur les migrations.  Elle participera samedi sur ce thème à une réunion publique à Bruxelles du Vlaams Belang,  en pleine renaissance, avec son président Tom Van Grieken  et en présence de Steve Bannon.  La présidente du RN a estimé que cette question cruciale «n’était pas si éloignée de la révolte populaire des  gilets jaunes.» « Avec cette nouvelle trahison silencieuse de la nation, nos dirigeants franchissent une nouvelle étape dans la submersion organisée de notre pays », sachant que    « les  gilets jaunes  sont  conscients qu’on ne peut pas accueillir des centaines de milliers de personnes supplémentaires, sans que ça ait une influence sur l’équilibre de nos budgets sociaux et de nos territoires. »

    Ce pacte, notons-le ici, entend formaliser, si ce n’est légaliser l’immigration illégale, il stipule ainsi qu’il s’agit  d’«améliorer et diversifier les itinéraires pour une migration sûre, ordonnée et régulière »; il  enjoint les  Etats signataires  à mettre en place  des mécanismes législatifs, juridiques,  pour donner un statut légal aux  clandestins, dépénalise de facto  l’immigration illégale et intime l’ordre de aux Etats pris pour cible par l’immigration massive d’accueillir tous les immigrés, légaux comme illégaux confondus,  de leur fournir notamment une protection sociale…Les Français appauvris, matraqués,  tous les contribuables se passeraient volontiers de ce genre de cadeau… Le  caractère non contraignant de ce texte, mis en avant par l’Etat macronien et les lobbies,  est en outre pour le moins sujet à caution. Figure notamment dans le pacte la phrase suivante: « Nous nous engageons à atteindre les objectifs et les engagements énoncés dans le Pacte mondial, et à prendre des mesures efficaces à tous les niveaux pour permettre une migration sûre, ordonnée et régulière à tous les stades. »

    Autant dire, que la présidente du RN parle d’or quand elle  dénonce « l’organisation active des migrations mondiales par les États signataires, le pillage imposé des pays d’accueil, l’institutionnalisation du communautarisme par l’institutionnalisation des diasporas, la propagande pro-migrants et la persécution des opposants à l’immigration ».  RN affirme Bruno Gollnisch,  qui est tout aussi cohérent dans sa défense des Français quand il rappelle  la dimension non pas seulement identitaire mais aussi de justice sociale qui est  à la base du refus par l’opposition  nationale  de toute nouvelle immigration et  même  son  souhait  d’une inversion des flux migratoires. Le RN est aussi un gilet de sauvetage…

    https://gollnisch.com/2018/12/05/un-gilet-de-sauvetage-pour-les-francais-dabord/

  • PACTE MONDIAL POUR LES MIGRATIONS DE L'ONU (10 DECEMBRE 2018)

  • Pacte mondial sur les migrations : au mépris de la souveraineté

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    Emmanuel Macron s’apprête à signer le pacte mondial sur les migrations, rédigé sous l’égide de l’ONU. Notons, tout de suite, que, des États-Unis à la Chine et au Japon, en passant par l’Arabie saoudite, Israël et leurs voisins – l’Europe très impolie : Autriche, Hongrie, Pologne, Italie, etc. -, nombreux sont les pays refusant de s’y engager. Les Tchèques, les Belges, les Bulgares, la Croatie, l’Australie, le Japon et même les Suisses envisagent aussi de s’en abstraire, refusant de faire de ce texte une loi qui leur soit imposée.

    Car il s’agit bien d’en faire loi ! Contrairement à ce que déclare Emmanuel Macron, pour qui « le pacte pour les migrations n’est pas juridiquement contraignant. Structuré en 23 objectifs, il ne créé donc pas d’obligations nouvelles, mais énonce des principes généraux censés permettre “des migrations sûres, ordonnées et régulières”. »

    Voyons d’abord ce que dit le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) : « Les migrants ont besoin de protection et d’assistance du fait de la dégradation de leurs conditions de vie. » Va comprendre ! Il semble exprimer ici que migrer nuit aux gens qui le font. On nous aurait trompés ? Le CICR s’interroge ensuite quant au moyen visant à améliorer les conditions de vie « dans les pays d’origine ». Songe-t-il au retour de la Françafrique ou de la colonisation ? On se le demande…

    Le comble de la position de la Croix-Rouge réside, cependant, en leur compréhension du droit des nations. Car si « le pacte mondial réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international », le CICR, quant à lui, affirme benoîtement que « ce droit [souverain] n’est pas absolu ». Ainsi les nations « doivent[-elles] toujours respecter les droits des migrants » – comprendre leurs droits au-dessus des droits souverains.

    Et « s’il relève de la prérogative souveraine des États de réglementer la présence d’étrangers sur leur territoire et de décider des critères d’admission et d’expulsion des non-ressortissants, y compris de ceux qui ont un statut irrégulier, cette prérogative n’est cependant pas absolue et le droit international prévoit un certain nombre de limites ».

    Si cette soumission du « souverain » à « l’international » n’est pas chose nouvelle, Emmanuel Macron sera le premier à s’abriter derrière ces obligations pour nous imposer mille maux et mille morts…

    Emmanuel Macron ou LR ! Car si Laurent Wauquiez joue maintenant les matamores sur ce sujet, le groupe du PPE (Parti populaire européen) approuva, au printemps 2017, la résolution « Gérer les flux de réfugiés et de migrants : le rôle de l’action extérieure de l’Union » – les seuls qui s’y opposèrent furent les députés français du groupe ENL (Europe des nations et des libertés) -, laquelle contient approbation du Parlement envers les travaux des Nations unies en vue d’un pacte mondial sur les migrations.

    De façon anecdotique, on soulignera de la déclaration du CICR qu’elle unit dans une même entité la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge. On gage que ce dernier saura prendre soin des populations migrantes sous réserve qu’elles le soient à destination des pays non musulmans. Et encore…

    Bertrand du Boullay

    http://www.bvoltaire.fr/pacte-mondial-sur-les-migrations-au-mepris-de-la-souverainete/