
« Je condamne toute violence, mais là, je ne condamnerai pas les personnes qui manifestent et qui commencent la désobéissance civile (sic)… » En l’occurrence, des personnes qui commettent des violences. Sur le plateau de BFM TV, Sandrine Rousseau le dit, insiste, le répète à plusieurs reprises : « Je ne condamnerai pas. » Une sorte de « non possumus ». Pendant ce temps, les images défilent sous nos yeux et sous les siens : les images montrant les violences commises dans le Tarn par des opposants à l’autoroute A69. Des opposants, relate La Dépêche, qui déclarent : « S’il faut brûler des machines, on le fera. » Sandrine Rousseau n’est pas à une contradiction près. Ou plutôt, disons qu’elle fait une exception absolue qui permet de s’absoudre de toutes les lois : la défense de la planète. Objectivement, sincèrement, rationnellement, qui voudrait sur cette Terre la mort de la planète qui nous donne la vie ? Personne, évidemment. Le tout est de savoir si s’opposer par tous les moyens possibles à la construction d’un morceau d’autoroute entre Toulouse et Castres relève du sauvetage de la planète.