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Jeudi 14 novembre, les départements dirigés par la droite et le centre ont tapé du poing sur la table : ils ont menacé de suspendre le versement du revenu de solidarité active (RSA) et d'arrêter de prendre en charge les nouveaux mineurs non accompagnés (MNA) si le gouvernement ne revenait pas sur les ponctions budgétaires prévues en 2025.
On connait la morgue avec laquelle la Macronie traite ses opposants depuis la campagne de 2017, notamment sur le thème de l’économie. Lors des débats présidentiels, Macron, génie de la finance, terrassait d’un air supérieur une Marine Le Pen jugée au mieux « insuffisante », au pire « nulle » en économie par les partisans de l’ancien banquier d’affaires. On allait voir ce qu’on allait voir. On a vu. Deux sénateurs, Claude Raynal (socialiste), président de la Commission des finances, et Jean-François Husson (LR), rapporteur général, présentaient ce 19 novembre devant la presse les résultats des travaux de leur mission d’information sur la « dégradation des finances publiques : entre pari et déni ». Le propos a défrisé les intéressés. Dans une conférence de presse improvisée ce mardi soir, les incriminés s’étranglent d’indignation : « Ce n’est pas un rapport, c’est un réquisitoire d’opposants politiques, truffé de mensonges, d’approximations et d’affirmations spécieuses », réplique l’ex-ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Elisabeth Borne parle « d’attaques indignes qui reposent sur des allégations qui sont irréalistes et mensongères ». Bien-sûr !
Si les causes de l’effondrement de ces 3 piliers sur lesquels la prospérité allemande reposait sont discutables (notamment pour l’énergie si vous voyez ce que je veux dire), le constat est juste.
Les Etats-Unis ne voudront plus assurer de la même manière la sécurité de l’Allemagne qui d’ailleurs refuse les missiles de longue portée à l’Ukraine par prudence et instinct de survie.
L’industrie automobile est en train d’être détruite par l’Union Européenne et la transition écologique (l’Union Européenne veut faire la même chose avec l’agriculture).
L’assassinat de Philippine Le Noir de Carlan en décembre dernier avait remis sous les projecteurs le laxisme des juges. Un laxisme qualifié de meurtrier par certains : si la mort de l’étudiante ne peut être directement imputée à un dysfonctionnement dans la chaîne pénale et administrative, c’est bien la décision d’une juge des libertés qui avait ordonné la libération du suspect Taha Oualidat qui l’a rendu possible. Et dans tout ce qui touche à l’immigration, à quelque niveau que ce soit, on le retrouve : le pouvoir d’interprétation des juges. Chose qui n’a pas échappé à trois personnalités – Viktor Orbàn, Matteo Salvini, Elon Musk.
Le Mercosur sera signé, il n’y a que les crédules pour imaginer le contraire. Les gesticulations bien tardives de nos politicards n’y changeront rien, ils ont l’offense théâtrale mais tout sonne creux, faux à l’image de ce qu’ils sont. Mais il leur faut donner le change, la désespérance est une source d’électeurs, il faut donc les séduire, les endormir, faire croire que l’on est avec eux, mais se garder de faire ce qu’il convient pour le prouver ! Ah si pardon nous avons Marion Maréchal qui lance une pétition contre le traité ! Cela vaut autant que les marches blanches et les ours en peluche déposés au coin d’un immeuble après un attentat. Nous avons aussi les déclarations fracassantes, comme le clou du cercueil de l’agriculture française. Pour autant le monde agricole se retrouve seul, une fois de plus, une fois de trop. Les syndicats devraient se mobiliser pour entraîner le reste des salariés derrière nos paysans. Ils ne feront rien, ils sont inféodés au système qui les nourrit et eux se servent de la détresse des uns et des autres pour exister, montrer qu’ils s’occupent des délaissés, au lieu d’agir en amont pour éviter d’en arriver là.
La récente annonce du gouvernement concernant une baisse des remboursements des médicaments et des consultations médicales pour 2025 vient confirmer une tendance inquiétante : la transformation progressive du système de santé français en un modèle à plusieurs vitesses. Alors que les prélèvements sociaux continuent de peser lourd sur les contribuables, le service rendu semble s’éloigner de plus en plus de la promesse d’égalité d’accès aux soins. Cette situation reflète à la fois une américanisation rampante et une tiers-mondisation alarmante de la santé publique dans l’Hexagone.
Ça y est, Donald Trump a été élu. Le monde raisonnable tremble. Les premières nominations annoncées par celui qui ne prendra ses fonctions qu’en janvier (Robert Kennedy Jr. à la Santé, Tulsi Gabbard au renseignement ou Peter Hegseth à la Défense) provoquent déjà, chez les défenseurs de l’ordre mondial onusien et des narratifs officiels, des effets similaires à ceux d’un gaz neurotoxique : tremblements incontrôlés dans la colonne vertébrale, bouche écumante et autres joyeusetés. On ne peut que contempler cette déconfiture et ces peurs irrationnelles avec une joie gourmande, en attendant les déclassifications promises. Depuis la révélation des scandales Paperclip ou MK Ultra, les Américains ne nous ont jamais déçus en matière de saloperies quand ils ouvrent leurs dossiers.
L’expert psychiatrique est formel au procès de ce trentenaire jugé pour agressions sexuelles ce lundi à Lyon. Le prévenu est lui-même conscient qu’il ne fera que le mal autour de lui. D’ailleurs, la justice ne s’y était pas trompée en le condamnant à 12 ans de prison en 2015 pour viol. Tout en sachant qu’il avait déjà plusieurs agressions sexuelles à son actif. Ce lundi, le tribunal judiciaire l’a renvoyé derrière les barreaux, avec une peine de 8 ans de prison dont 4 ans de sûreté.
L’actualité a ceci de passionnant qu’on a l’impression de participer à une histoire sans fin, parfois passionnante, souvent dramatique et quelquefois agréablement surprenante. Bien sûr, la semaine qui vient de s’écouler est marquée par les suites de la victoire du formidable Donald Trump, et par le séisme mondial qu’elle constitue. Tout le monde a hâte d’arriver au plus vite au 20 janvier et de voir à l’œuvre l’équipe de combat montée par le candidat républicain, avec Elon Musk et Robert Kennedy notamment.
Nous parlons ici de dépenses publiques, de dette, de déficit, mais il faut se rendre compte que la réalité dépasse les chiffres officiels. Les dépenses publiques représentent 58% du PIB (et les recettes 48%, l’écart étant le déficit + les recettes propres de l’État).