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magouille et compagnie - Page 1239

  • Et les millions d’euros de subventions aux syndicats, qu’en pensent les Gilets Jaunes ?

    Encore une promesse de Macron non tenue ! Souvenez-vous, le président de la république avait promis de réformer le financement des syndicats. Il devait instaurer le “chèque syndical” permettant “à chaque salarié d’apporter au syndicat de son choix des ressources financées par l’employeur”.

    Au lieu de cela, ce sont encore et toujours de plantureuses subventions de l’Etat (et donc de tous les contribuables) qui sont versées aux syndicats. Et ce alors que le taux français de syndicalisation est de 8,79% dans le secteur national et associatif et de 19,8% dans le secteur non marchand comme dans le secteur public.

    L’« Association de gestion du fonds paritaire national » créée en 2014 pour « financer leurs missions de dialogue social » fait savoir qu’elle a distribué en 2017 la bagatelle de 123,2 millions d’euros(122,8 millions d’euros en 2016).

    Citons la répartition parmi les plus grands bénéficiaires :

    . CGT : 18,9 millions d’euros

    . CFDT : 18,6 millions d’euros

    . FO : 14,9 millions d’euros

    . CFE-CGC : 12,6 millions d’euros

    . CFTC : 12,6 millions d’euros

    . Unsa : 3 millions d’euros

    . Solidaires : 2,6 millions d’euros

    Et pour les autres partenaires sociaux :

    . Medef : 12,3 millions d’euros

    . CPME : 6,3 millions d’euros

    . U2P (artisans, professions libérales) : 2,3 millions d’euros.

  • Pour sortir de la crise de légitimité : donner la parole au peuple

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    Pour le sixième samedi, les gilets jaunes ont manifesté. Le pouvoir insiste sur la baisse du nombre des manifestants et sur leur radicalisation. Or, ce qui est remarquable, au contraire, c’est la permanence du phénomène malgré les mesures gouvernementales, la lassitude bien compréhensible des participants et l’approche de la trêve des confiseurs. Quant aux violences, elles demeurent marginales et limitées à des incidents de fin de journée montés en épingle.

    Pourquoi un mouvement qui n’a réuni au maximum que quelques centaines de milliers de personnes dispersées sur l’ensemble du territoire et qui n’en mobilise plus que quelques milliers à Paris est-il parvenu à bouleverser la vie d’un grand pays comme la France ? D’abord, parce qu’il est représentatif d’un beaucoup plus grand nombre de Français qui le soutiennent ou éprouvent de la sympathie à son égard. Ensuite, parce qu’en face, c’est la légitimité du pouvoir qui est en cause. Le Président a raté l’incarnation de la fonction. Quoi qu’il fasse, désormais, quoi qu’il dise, ses gestes et ses paroles paraîtront faux. À l’exception d’un ou de deux, ses ministres ne font pas le poids. Leurs maladresses à répétition accroissent le doute. Quant à l’Assemblée, elle semble une anomalie sortie de nulle part, composée d’une majorité écrasante d’inconnus élus par hasard. Le pouvoir ne peut sortir de cette crise de légitimité qu’en donnant la parole au peuple. C’est ainsi que Georges Pompidou avait mis fin au chaos de 1968.

    Certes, des élections européennes auront lieu au mois de mai prochain. Mais elles ne changeront rien au pouvoir institutionnel dans notre pays. L’oligarchie élyséenne songe même à faciliter l’existence d’une liste de « gilets jaunes » afin de réduire le résultat du Rassemblement national. C’est doublement absurde, parce que les gilets jaunes ne sont pas un mouvement politique animé par une doctrine mais un rassemblement protestataire composite. Qu’irait-il faire à Bruxelles, quand c’est Paris qu’il vise, et le microcosme arrogant qui y règne ? Même affaibli, le Rassemblement national sera, à court terme, l’opposition principale, avec pour corollaire d’être isolé, et donc battu au second tour par l’addition des autres, à la présidentielle comme aux législatives. On mesure, ici, l’impasse française qui exclut de la vie politique un quart des électeurs et donne le pouvoir à des gens qui sont désignés par défaut. C’est de ce piège démocratique qu’il faut sortir et le « grand débat national » n’est évidemment pas à la mesure du problème. Il va être conduit par une opportuniste passée du sarkozysme au centrisme « écolo » et recyclée, comme de juste, présidente de la Commission nationale du débat public, l’un de ces fromages de la République appelés « autorités administratives indépendantes » qui permettent d’employer les politiciens en fin de mandat et les énarques en quête de pantoufles. Il fera appel à des Français tirés au sort dont on imagine le poids qu’ils auront face aux « spécialistes ».

    Ce débat portera sur quatre questions : transition écologique, fiscalité, organisation de l’État, démocratie-citoyenneté. La priorité donnée une nouvelle fois à l’alibi fiscal de l’écologie et l’élimination idéologique d’une cinquième question sur l’immigration soulignent, que la démocratie est verrouillée en France par les tabous et les obsessions de la caste contre laquelle, précisément, le pays se révolte. La consultation conduira-t-elle à une modification constitutionnelle et, donc, à un référendum introduisant, par exemple, le principe du « référendum d’initiative citoyenne » ? Ce serait un minimum, mais contre lequel l’oligarchie va se mobiliser avant et après le vote. Le RIC est une voie d’apaisement de la démocratie, s’il devient régulier en dehors de l’urgence. Le référendum qui l’instaurerait serait d’une nature bien différente : il pourrait comprendre plusieurs questions et conduire à un plébiscite pour ou contre le gouvernement. Est-ce le bon moyen de sortir de l’impasse ?

    Il serait beaucoup plus légitime et efficace de poser directement la question de confiance au peuple, soit après une démission du Président – mais il ne faut pas rêver -, soit après la dissolution d’une Assemblée dont on voit bien qu’elle n’est plus représentative. Il restera alors aux oppositions à trouver la voie de l’union d’alternance. Des personnalités comme Nicolas Dupont-Aignan ou Jean-Frédéric Poisson, l’un venant des rangs gaullistes, l’autre du centrisme démocrate-chrétien, me paraissent de nature à jouer les traits d’union.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/pour-sortir-de-la-crise-de-legitimite-donner-la-parole-au-peuple/

  • Un Gilet Jaune répond à Griveaux : «Je suis un putschiste moi ? Raciste ? C’est pas ce vieux tweet d’un politique que je connais même pas qui va venir nous gâcher le mouvement.»

    Jérôme Rodriguez (Gilet Jaune) répond à Benjamin Griveaux qui a qualifié dans un tweet les manifestants de “lâches, racistes, antisémites et putschistes” : «Ca me désole de voir des hommes politiques qui se permettent de traiter les Français comme ça. Ça veut dire quoi ? Que je suis un putschiste moi ? Je suis un raciste ? M. Griveaux, je défends mes droits. (…) Ça suffit ce genre de petite phrase, car si moi je me permettais de l’insulter comme moi je me sens insulté par son tweet, on vient me chercher chez moi en garde à vue ! (…) À un moment donné, il faut peut-être que ces gens-là mesurent un peu leurs paroles parce qu’aujourd’hui, on a besoin qu’à défaut d’avoir des tweets comme ça, des politiques s’excusent pour le mal qu’ils ont fait aux Français ! (…) Avec un tweet comme ça, il croit qu’il va arranger les choses ce monsieur ? Il croit que les choses vont s’améliorer ? À un moment donné, il ne faut pas s’étonner que les gens s’énervent, et l’énervement mène à la violence – que je ne cautionne pas – (…) C’est pas ce vieux tweet d’un politique que je ne sais même pas qui il est qui va venir nous gâcher le mouvement. Ça commence à bien faire. (…) Il faut peut-être respecter un peu les Français, parce que si vous voulez qu’on vous respecte vous, politiques, donnez-nous le respect.»
    – CNEWS, 22 décembre 2018, 20h37

    Jérôme Rodriguez (Gilet Jaune) conteste les chiffres de mobilisation de l’Acte VI communiqués par le Ministère de l’Intérieur : «Je vous le dis, le mouvement ne s’essouffle pas. (…) Il faut arrêter de se moquer du monde. (…) Je vous invite à regarder les live.»
    – 20h37

    http://www.fdesouche.com/1131135-un-gilet-jaune-repond-a-griveaux-je-suis-un-putschiste-moi-raciste-cest-pas-ce-vieux-tweet-dun-politique-que-je-connais-meme-pas-qui-va-venir-nous-gacher-le-mouvement

  • Le Maroc de nouveau frappé par le terrorisme islamique

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    On a d’abord cru à un acte criminel : on sait aujourd’hui qu’il s’agit d’une attaque terroriste. Deux jeunes randonneuses scandinaves, l’une norvégienne, l’autre danoise, ont été retrouvées, le 17 décembre, dans la région d’Imlil, près de Marrakech, tuées à l’arme blanche. La diffusion de deux vidéos sur les réseaux sociaux a rapidement orienté la police vers la piste islamique. Quatre suspects ont été arrêtés.

    Une vidéo d’allégeance à l’État islamique, authentifiée par le procureur de Rabat, met en scène quatre personnes, dont trois des suspects. Ils affirment avoir répondu à l’appel de l’« émir des croyants, Abou Bakr Al-Baghdadi », chef de l’État islamique, « en soutien à nos frères de par le monde, et particulièrement nos frères de Hajin [ville détruite] par l’aviation croisée ». L’autre, horrible, montre l’exécution de l’une des jeunes femmes, égorgée vivante.

    Le Maroc, qui fut un pourvoyeur de djihadistes en Syrie et en Irak, a déjà connu des attentats islamiques sanglants, comme à Casablanca, en 2003 (33 morts) ou à Marrakech, en 2011 (17 morts). Les services de sécurité ont fait une priorité de la lutte contre le terrorisme. Ce double assassinat est « un coup dans le dos du Maroc et des Marocains », a déclaré le Premier ministre. C’est aussi un coup dur pour le secteur du tourisme, une source importante de revenus (11,35 millions de visiteurs en 2017).

    Cette tragédie montre de nouveau, s’il en était besoin, que l’État islamique, malgré ses défaites en Irak et en Syrie, est loin d’être vaincu – sans compter le retrait annoncé des troupes américaines, qui risque fort d’aggraver la situation. Il n’est pas besoin d’une armée ni d’une organisation structurée pour commettre des crimes barbares. Tous les combattants djihadistes sont unis par leur conception de l’islam, et l’on peut craindre que, dispersés ou non, leur combat ne perdure avec ses méthodes barbares : ils imposent la terreur, non seulement aux infidèles, en commençant par les chrétiens, mais aussi aux musulmans qu’ils jugent trop tièdes.

    L’Europe est, bien sûr, visée, sur son territoire et dans les pays étrangers, notamment en Afrique. Il ne s’agit pas d’assimiler tous les immigrés à des terroristes, mais il est temps que tous les pays européens s’inquiètent de la protection effective de leurs frontières. Quand on voit avec quelle légèreté le gouvernement français a signé le pacte de Marrakech sur les migrations, sans même consulter le Parlement, arguant qu’il n’est pas « contraignant », on est en droit de se poser des questions sur ses intentions ou sur son irresponsabilité.

    La force des groupes terroristes qui se réclament de l’islam repose d’abord sur la faiblesse de la plupart des États européens. Au nom de l’égalité des religions, ils ne veulent pas reconnaître que, plus que d’autres, la religion musulmane peut dériver vers le fanatisme. Au nom de l’État de droit, ils refusent de modifier les lois pour mieux protéger leurs peuples des agissements d’individus réputés dangereux. Au nom du multiculturalisme, ils considèrent comme une richesse l’apport des autres cultures, fussent-elles conquérantes.

    Le terrorisme, lié à l’islam, n’a pas d’excuse, mais ceux qui ne font pas tout pour l’empêcher de prospérer ne sont pas dénués de responsabilité.

    http://www.bvoltaire.fr/le-maroc-de-nouveau-frappe-par-le-terrorisme-islamique/

  • Fraude à la Sécurité sociale : 14 milliards par an

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    Une nouvelle fois, le lièvre est levé : selon les derniers chiffres, le total des arnaques à la Sécurité sociale atteindrait 14 milliards d’euros par an et concernerait 1,8 million de numéros de Sécurité sociale attribués sur la base de faux documents. C’est ce que vient d’affirmer Charles Prats, magistrat spécialiste de la fraude ayant travaillé au ministère des Finances sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

    Depuis fin 2011, la fraude a été découverte et la supercherie identifiée et signalée. Pour empêcher cette fraude, une loi a été votée. En vain. Le décret d’application n’a jamais été appliqué. Conséquence : un grand nombre de « pros » de l’escroquerie continuent de percevoir indûment les prestations de Sécurité sociale et d’allocations familiales.

    Comment ça marche ? La combine est simple : cartes Vitale – volées ? – dans un premier temps falsifiées (parfois de simples photocopies suffisent) puis passant de main en main permettent aux fraudeurs de percevoir un joli pactole tous les mois. Certains se font même enregistrer en créant plusieurs numéros de Sécurité sociale sous plusieurs identités. Le tout sans contrôle efficace de l’organisme concerné. D’où une situation surréaliste et une gabegie sans nom. Pour preuve, depuis 2012, seuls 550 dossiers frauduleux sur 1,8 million ont été traités. Pendant ce temps, les vrais assurés remplissent, eux, la cagnotte et voient leurs remboursements de soins et de médicaments fondre comme neige au soleil. Pour Marine Le Pen, le scandale est énorme : « 1,8 million de numéros de Sécurité sociale, c’est un chiffre colossal ! […] Un pillage frauduleux dont le gouvernement est complice ! »

    A qui profite le crime ? Sans aucun doute plus subtils qu’un Gilles Le Gendre et profitant du laxisme ambiant, la plupart des profiteurs, aidés en cela par des réseaux que l’on peut qualifier de mafieux et qui connaissent la clé pour entrer dans le système de protection sociale, sont issus de l’immigration-invasion : chaque année, 400 000 personnes nées à l’étranger intégreraient la Sécurité sociale ! Des profiteurs, nés à l’étranger et aux familles souvent… très nombreuses, qui connaissent souvent mieux que le simple Gaulois toutes les ficelles d’obtention d’aides et de remboursements.

    A l’heure où les Gilets jaunes manifestent dans les rues et sur les ronds-points contre la pression fiscale, à l’heure où les retraités voient leurs pensions amputées, Charles Prats estime que « si on coupe ce robinet, c’est de l’argent économisé immédiatement » qui rentrerait dans les caisses (vides) de l’Etat.

    Réagissant à ces chiffres, la sénatrice Nathalie Goulet, membre du groupe Union centriste et secrétaire à la commission des Finances, a indiqué qu’elle venait de faire voter un amendement demandant au gouvernement de rendre un rapport dans les six mois sur cette situation bien connue de tous.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 21 décembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le lien entre immigration et terrorisme est en partie reconnu par l’Union européenne

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    En effet, mercredi 12 décembre, la commission spéciale sur le terrorisme (TERR) de l’Union européenne a présenté et fait voter un rapport pour faire des propositions en matière de lutte contre le terrorisme.

    Le texte adopté reconnaît « que les attentats les plus meurtriers ont été perpétrés par des groupes djihadistes » et que les terroristes sont « entrés dans l’UE par des flux » (sous-entendu migratoires) révélant « de grands manquements dans le contrôle des frontières ».

    Le rassemblement Bleu Marine a commenté sur son site, « Les solutions sont pourtant simples. Il faut contrôler nos frontières extérieures et lutter contre l’immigration de masse. Il faut fermer les mosquées radicalisées, enfermer les imams prêcheurs de haine, démanteler le financement du terrorisme, et empêcher la récidive par des peines adaptées. »;

    Effrayant lorsqu’on sait que 450 détenus radicalisés vont être libérés de prison prochainement.

    https://fr.novopress.info/213107/le-lien-entre-immigration-et-terrorisme-est-en-partie-reconnu-par-lunion-europeenne/

  • "Le fin de l'homme blanc", le nouveau roman de Martin Peltier

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    La fin de l’homme Blanc, Martin Peltier, éditions DIE, 320 p., 32 €

    L’auteur nous offre un formidable roman historique qui se développe dans les décors des années 1900, où l’appétit de vivre, le raffinement d’un incroyable progrès scientifique et technique, masquaient mal les terribles conflits qui agitaient la France, l’Europe et le monde.

    A commander en cliquant ici ou à DIE, 24, Le Fay 36170 Parnac

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Pacte de Marrakech : un texte qui nous désarme face à l’immigration de masse

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    Par Carl Hubert, essayiste ♦ Le 10 décembre 2018, 164 Etats ont signé à Marrakech, le pacte mondial de l’ONU « pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ». L’Assemblée générale des Nations Unies l’approuvera le 19 décembre. Il restera aux Etats signataires à le ratifier. En France, il devrait s’agir d’une formalité, d’autant plus que la ratification de ce traité ne sera, sauf surprise, pas soumise à l’autorisation du Parlement. Et pour cause : comme le clament les instigateurs de ce pacte et les journalistes serviles ou paresseux, ce pacte est « juridiquement non contraignant ». Certes, mais il est politiquement engageant ! Car à quoi bon vouloir faire signer à l’ensemble des Etats du monde un texte s’il est dépourvu d’effet ?

    Liste des articles déjà publiés par Polémia sur ce texte catastrophique : 

    Peter Sutherland et Louise Arbour, concepteurs du pacte, sont des agents du mondialisme

    Avant de préciser le contenu du pacte, il faut revenir sur sa genèse. Son principe a été fixé par la Déclaration de New York du 19 septembre 2016 pour les réfugiés et les migrants. Cette déclaration a été préparée sous la direction de Peter Sutherland, alors représentant spécial du Secrétaire général pour les migrations internationales et le développement et décédé depuis. Celui-là même qui, alors président de Goldman Sachs International, avait déclaré, le 21 juin 2012, lors d’une audition à la Chambre britannique des Lords, que tout individu doit avoir la possibilité d’étudier et de travailler dans le pays de son choix : une affirmation du droit tant à l’émigration qu’à l’immigration. Cet administrateur du groupe Bilderberg, qui fut aussi président de la Commission trilatérale et le premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, appelait également les Etats européens à « miner leur homogénéité nationale »[1]. Le pacte pour les migrations était pour lui une manière d’approfondir la mondialisation : après la libre circulation des marchandises devait venir la libre circulation des personnes !

    Le successeur de Peter Sutherland au poste de représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour les migrations, Louise Harbour, a également un profil militant. Cette ancienne juge canadienne s’est récemment faite connaître par ses efforts pour désinformer le public et occulter les effets du pacte de Marrakech et ses fondements mondialistes. Avant de prendre ses fonctions, on notera qu’elle a présidé, de 2009 à 2014, l’organisation International Crisis Group. Cette ONG très particulière est financée par les Etats et par de généreux mécènes, tel l’Open Society Institute de George Soros, qui est un des fondateurs de cette organisation. Elle exerce une activité de lobbying auprès des décideurs internationaux, auprès desquels elle promeut une politique interventionniste, et est connue pour soutenir l’action belliciste de l’OTAN. C’est un des hauts conseillers de cette officine occidentale mondialiste, le Canadien Michael Kovrig, que les autorités chinoises ont récemment arrêté en représailles à l’arrestation au Canada de la numéro 2 de Huawei.

    Un pacte immigrationniste qui engage ses signataires

    Avec de tels géniteurs, le pacte « pour » des migrations ne pouvait qu’être immigrationniste, les négociations entre Etats n’ayant pas fondamentalement corrigé son inspiration – si ce n’est à la marge, en évitant par exemple tout engagement à régulariser les immigrés clandestins. Selon l’ONU, le pacte vise à « faire face aux défis qui sont associés aux migrations d’aujourd’hui, et [à] renforcer la contribution des migrants et des migrations dans le développement durable ». En résumé, il n’est pas exagéré de dire qu’il s’agit de renforcer les migrations économiques et même climatiques. Quant aux migrations politiques, un second pacte mondial, encore en cours d’élaboration et qui portera sur les réfugiés, s’en chargera.

    Le pacte comporte 23 objectifs, qui peuvent en première approche paraître équilibrés. D’un côté, par exemple, le pacte affirme que les immigrants contribuent à la prospérité mondiale et devraient être davantage protégés dans les pays d’immigration. D’un autre côté, « en même temps », le pacte indique que la lutte contre les filières de passeurs devrait être accentuée et que les Etats devraient mieux collaborer pour organiser le retour dans leur pays des émigrés. Mais la lecture du pacte dans le détail[2] convainc de l’ampleur des engagements qu’ont pris les pays occidentaux en le signant. Quant aux engagements pris par les pays d’émigration, ils n’engagent que ceux qui y croient.

    Le pacte détaille d’abord des « ambitions communes » et principes directeurs, rédigés à l’impératif catégorique kantien : le point 13 comporte pas moins de quatre fois l’expression « nous devons » (par exemple : «  nous devons donner aux migrants les moyens de devenir des membres à part entière de nos sociétés »), nonobstant son caractère « juridiquement non contraignant ». Le point 15 souligne que le pacte est « centré sur l’individu », reprenant une rhétorique individualiste qui est l’ennemie du droit des peuples souverains.

    Le pacte énumère ensuite 23 objectifs de manière très détaillée. Comme l’a relevé notamment André Posokhow[3], ces objectifs, qui sont autant d’engagements, nous désarment face aux invasions migratoires : rendre les filières de migration régulière plus accessibles (ce qui revient à régulariser des migrations aujourd’hui irrégulières), notamment en accordant des titres de séjour aux étrangers fuyant des catastrophes naturelles ou la dégradation de leur environnement, ainsi qu’en assouplissant le droit au regroupement familial (objectif 5), aller sauver les migrants en danger (objectif 8), ne recourir au placement en rétention administrative qu’en dernier ressort, notamment pour les enfants (objectif 13), donner des moyens en faveur de la pleine intégration et de la cohésion sociale, en ouvrant aux immigrants tous les droits sociaux et culturels et en promouvant les échanges avec les « communautés de destination » (sic) (objectif 16), faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues y compris en sensibilisant les professionnels des médias et en cessant d’allouer tout soutien aux médias qui ne promouvraient pas la vision attendue et même en organisant des activités « pour promouvoir le respect mutuel, notamment lors des campagnes électorales » (objectif 17), faciliter les envois de fonds au pays (objectif 20)…

    Enfin, le pacte comporte des stipulations pour contrôler sa mise en œuvre (c’est dire s’il ne comporte aucune obligation !…). Tous les deux ans, le secrétaire général de l’ONU rendra compte à l’Assemblée générale de la mise en œuvre du pacte (point 46). Il s’appuiera à cet égard sur un « réseau » onusien, coordonné par l’Organisation internationale pour les migrations (point 45), dont les capacités seront renforcées par « le secteur privé et les fondations philanthropiques » (point 43). Enfin, un « forum d’examen des migrations internationales » se réunira à haut niveau tous les quatre ans (point 49) mais fera chaque année un point « informel » sur la mise en œuvre du pacte  (point 51). Quant aux Etats, ils sont invités à élaborer des plans nationaux de mise en œuvre et à se soumettre à des « examens » impliquant toutes les « parties prenantes », au nombre desquelles les inévitables ONG (point 53).

    Un instrument de droit souple, de portée à la fois politique et juridique

    Si le Président de la République ratifie ce traité, qu’il a fait signer par le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne, il engagera la France dans une politique favorable à l’immigration la plus large et la moins contrôlée, ainsi que dans un renoncement à l’homogénéité nationale – pour reprendre la vision du mondialiste Peter Sutherland –, puisque les immigrants ont droit à s’installer tout en conservant leur culture.

    Les ONG immigrationnistes, au rang desquelles il faut bien compter l’Eglise catholique, et autres collabos de l’invasion migratoire auront tôt fait de passer au crible notre législation pour détecter des écarts aux objectifs du pacte de Marrakech – en Allemagne, les Verts ont commencé ce travail. Quant à durcir notre législation, il risque d’être difficile de même en discuter compte tenu de ce que les médias seront invités à déployer leur propagande favorable à l’immigration. Restreindre les critères du regroupement familial ? Contraire au pacte mondial ! Introduire un délai de carence pour que les étrangers bénéficient des droits sociaux ? Contraire au pacte mondial ! Continuer à placer des mineurs en rétention ? Contraire au pacte mondial ! Bloquer les transferts de fonds pour faire pression sur les pays d’émigration ? Contraire au pacte mondial ! Etc. En outre, le Gouvernement devra rendre compte de son action et subir les satisfecit, réprimandes et recommandations de l’ONU. Vous avez dit « respect des souverainetés nationales » ?

    Quant aux juges, il est probable qu’ils sauront s’engouffrer dans la brèche ouverte par le pacte de Marrakech. Non pas forcément pour s’appuyer expressément sur ses stipulations, mais pour s’en inspirer ou pour en tenir compte dans l’application du droit national ou d’autres normes internationales. Le Conseil constitutionnel n’a-t-il pas récemment sorti de son chapeau un principe de fraternité universelle qui a conduit la Cour de cassation à annuler la condamnation de délinquants coupables d’aides à l’entrée et au séjour irrégulier ? L’inventivité des juges est aussi grande que leur ethnomasochisme.

    Nous allons donc vers toujours plus d’impuissance et de laxisme migratoire. Jusqu’au jour où un Gouvernement voudra effectivement recouvrer sa souveraineté nationale et faire respecter les droits de son peuple. Ce ne sera pas celui d’Edouard Philippe, homme adoubé par le Bilderberg en 2016, qui refuse que l’on puisse débattre de l’immigration : un premier effet du diabolique pacte de Marrakech ?

    Carl Hubert 20/12/2018

    [1]    Cf. https://www.bbc.com/news/uk-politics-18519395

    [2]    Disponible en français sur le site de l’ONU : https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N18/244/48/pdf/N1824448.pdf?OpenElement

    [3]    https://www.polemia.com/mensonges-medias-pacte-marrakech-onu-decodeurs/

    https://www.polemia.com/pacte-de-marrakech-texte-desarme-immigration-masse/

  • De la crise au sein du pouvoir exécutif

    6a00d8341c715453ef022ad3c8c875200b-320wi.jpgCourte mais spectaculaire, la révolte des gueux vêtus de jaune a été clairement récupérée par les discours d'extrême gauche. Autant dire qu'elle a été détournée par les pires ennemis de la cause initiale, celle-ci étant au départ dirigée contre le fiscalisme et la technocratie.

    Reste qu'elle a manifestement ébranlé le pouvoir de Jupiter. En ce 20 décembre, même Le Monde et Le Figaro, usant de rhétoriques fort distinctes, tombaient d'accord pour souligner aussi le déphasage entre le chef de l'État et le Premier ministre[1]. Ce dernier n'en finit plus de paraître vivre ses derniers jours en l'Hôtel Matignon.

    Chacun perçoit en effet l'éloignement des discours tenus par les deux hommes, leur différence de comportement et parfois même, en moins de 24 heures, le renversement de leurs annonces de décision.

    Or, ceci souligne aussi les contradictions entre le texte et la pratique de la Constitution de 1958.

    On ne doit pas trop s'en étonner. La plus interminable de nos républiques, la Troisième, avait duré quelque 70 ans[2], dominée par un personnage, le président du Conseil qui n'était même pas cité dans les trois lois constitutionnelles adoptées en 1875.

    Depuis 60 ans, la Cinquième république fonctionne, de ce point de vue, comme un patchwork d'additions peu cohérentes au gré de réformes accidentelles.

    On doit donc rappeler les circonstances, largement oubliées, dans lesquelles le projet fut écrit.

    En juin 1958, le général De Gaulle avait reçu, de la chambre des députés, par 322 voix contre 232, les pleins pouvoirs pour une durée de 6 mois. Il s'agissait d'élaborer un texte respectant les prérogatives du parlement. Le général présida donc quelque temps le dernier gouvernement de la Quatrième république. Celle-ci avait été démonétisée, certes de façon cruciale par les événements d'Algérie[3]. Ce drame national avait pris le relais des humiliations de Dien Bien Phu et de Suez. Mais le régime se trouvait également paralysé par les conséquences de la représentation proportionnelle. Les partisans du retour à un tel mode de scrutin ont perdu de vue les conséquences funestes qu'il engendra en termes de règne des partis, d'instabilité gouvernementale et d'abaissement du pays.

    La rédaction du projet fut confiée à Michel Debré. Et la nouvelle constitution permit à son idole de gouverner, pendant 11 ans. Mais De Gaulle aurait pu la France sans ce texte et même sans la réforme de 1962 organisant l'élection du chef de l'État au suffrage universel.

    L’écartèlement du texte constitutionnel s’exprime d’abord par ses articles 20 et 21 : ils caractérisent, sur le papier, un régime parlementaire, conformément aux pleins pouvoirs votés en juin 1958. Fictivement, le Premier ministre dirige. Et en contrepartie une foule de dispositions renforcent le rôle pratique du président. Tant que Michel Debré siégea à Matignon, les apparences furent ménagées. Il n'hésitait pas, en sa qualité de chef du gouvernement, à se faire donner de la Marche Consulaire de Marengo, tout en restant religieusement fidèle au chef de l'État. Mais à partir de 1962, hormis la parenthèse du gouvernement Chaban-Delmas (1969-1972) le pouvoir fut toujours dominé par l'Élysée. La théorie de la cohabitation définie en 1985 par Balladur correspond précisément à cette contradiction.

    Les successeurs du gaullisme, chacun à sa manière, ont déformé le texte hybride de 1958, toujours théoriquement parlementaire. Ils ajoutèrent une foule de dispositions aggravantes, y compris le quinquennat. Ils superposèrent les féodalités régionales, à partir de la loi Defferre de 1982, au mille-feuilles territorial. Ils multiplièrent par deux le périmètre de l'étatisme en lui adjoignant en 1996, du fait du plan Juppé, celui de la sécurité sociale. Ils ont réduit les collectivités territoriales à l'assistanat, faisant remonter toutes les décisions au pouvoir central. Le non-cumul des mandats imposé en 2014, acheva de couper les élus nationaux de leurs racines, de leurs responsabilités locales et donc de l'essentiel de leur représentativité.

    Parallèlement toutes les dispositions vertueuses de 1959, qui avaient permis de rendre au franc son caractère de monnaie forte avaient été, une à une, balayées.

    Le découplage entre Édouard Philippe et Emmanuel Macron ne doit donc pas être vu comme l'opposition de deux personnalités mais comme la radicalisation de la crise dégénérescente d'une certaine conception du pouvoir exécutif.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Entre Emmanuel Macron et Édouard Philippe, la tension monte"
    [2] Les dates posent curieusement problème : on peut faire remonter le caractère républicain du régime à la loi Rivet de 1873, adoptant le septennat, bien qu'elle fût votée par une assemblée majoritairement monarchiste. Les trois lois constitutionnelles datent de 1875. On n'est passé juridiquement de la Troisième à la Quatrième qu'en 1946, mais il est clair que le régime était historiquement mort en juillet 1940.
    [3] Les historiens, et les polémistes, se sont longtemps passionnés quant aux intentions du général proclamant, le 4 juin sur le Forum d'Alger son fameux Je vous ai compris. Cette équivoque engendra bien des drames, bien des engagements de notre jeunesse y compris ceux du rédacteur de ces lignes.

    https://www.insolent.fr/

  • Immigration: le débat promis ne viendra pas – En France, il est (toujours) interdit de parler de ce sujet

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    En plus d’annoncer aux gilets jaunes des mesures économiques en trompe-l’œil, le président Macron évoquait, le 10 décembre dernier, la tenue d’un débat sur l’immigration. Mais comme les fois précédentes, la causerie nationale sera probablement biaisée.

    L’autre soir, tandis que le président de la République menait l’opération Enfumage d’hiver devant vingt millions de Français, il évoqua, parmi les cinq débats donnés à son bon peuple comme un os à ronger, la tenue d’un sur le thème de l’immigration. Trop concentrée, à juste titre, sur les offrandes économico-sociales du jeune premier d’Amiens, la presse ne creusa pas immédiatement ce point.

    Au bon souvenir de Sarkozy

    Une fois prouvée l’entourloupe de la hausse du SMIC et de la baisse de la CSG, des journalistes, les plus émotifs, les plus obsédés, s’attaquèrent à cette annonce parfaitement imprévisible. Il faut comprendre que nombre de journalistes, en leur qualité de gardiens d’une certaine idée de la démocratie, se sont difficilement remis de la création, en 2007, d’un ministère dédié à l’immigration. En ce temps-là, Nicolas Sarkozy, à la droite d’Hitler selon Le Nouvel Obs, venait d’être élu « sur la peur » de l’étranger. Le fidèle Hortefeux, avec ses airs d’assureur libertin de sous-préfecture, recevait ce maroquin de la honte. La presse de gauche, le monde universitaire, les chansonniers voyaient déjà des rafles et des trains filant vers la Pologne. L’heure était à la résistance.

    Finalement, bien sûr, il n’y eut ni rafles ni trains. Ici comme ailleurs, Nicolas Sarkozy s’arrêtait au stade de l’annonce ou plutôt de son effet. Gouvernant par les « signes », la « séquence identité » était destinée aux électeurs du FN, qu’il voulait séduire en irritant les immigrationnistes. Très vite, la dureté affichée durant la campagne – « La France, tu l’aimes ou tu la quittes » – et juste après céda la place au sempiternel « comme avant ».

    Loin de brider les flux migratoires, Hortefeux fit mine de les organiser, se payant au passage une chouette tournée en Afrique durant laquelle il signa des accords sans consistance avec plusieurs États. Ces images rassuraient peut-être le militant UMP convaincu que la vie est une négociation. Mais en vérité, le rythme des arrivées sur le territoire français ne diminua pas ; celui des reconduites aux frontières, non plus.

    Les paroles, les paroles, les paroles…

    En fait d’immigration choisie, il s’agissait bien davantage, comme avant, du choix de l’immigration, supposément indispensable au fonctionnement de notre pays et de toute façon techniquement et humainement impossible à juguler. Éric Besson, le Iago de la Drôme, devait reprendre le flambeau. Décevant dans le rôle de Goebbels, il déclarait notamment en janvier 2010 à La Courneuve : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France du métissage. » Cette profession de foi et la réalité de la politique migratoire du gouvernement Fillon auraient dû apaiser les immigrationnistes ; toujours insatisfaits, ces derniers continuaient de définir le quinquennat en cours comme un Reich de cinq ans. C’est le simple fait de vouloir, du moins en mots – et ça ne va jamais plus loin, et ça ne dépasse jamais le temps des campagnes électorales – contrôler les flux migratoires qui leur est insupportable ; ils ne consentiront à sourire que lorsque la planète entière habitera la France. Depuis cette époque, en tout cas, nul n’avait osé chatouiller le parti de l’Autre.

    Depuis 1976, on n’a jamais demandé aux Français leur avis sur l’immigration

    Ce ne sera pas aujourd’hui non plus. Quelques jours après l’annonce de ce débat qui nous aurait évidemment ramené « aux heures les plus sombres de notre histoire », Matignon l’a enterré. Énième couac au sein de l’exécutif, qui les a multipliés durant cette crise, manifestant un terrible amateurisme ? Pression des députés de la majorité redoutant de devoir broder sur un thème qui au mieux les indiffère, au pire les dégoûte ? Au fond, peu importe pourquoi. Qui a pu croire un seul instant, sinon les immigrationnistes cachés dans un maquis imaginaire, que le président de la République était prêt à affronter ce sujet pourtant capital ? Depuis 1976 et le regroupement familial, on n’a jamais demandé aux Français leur avis sur l’immigration. Comment Emmanuel Macron, champion libéral, pourrait-il rompre le silence imposé par ceux pour qui le monde doit être un flux permanent de biens et de personnes ? Comme Hollande avait, dans un moment d’égarement, songé à l’évidente déchéance de nationalité pour les islamistes binationaux enragés, son ancien ministre de l’Économie, sans doute pour sonder sa gauche, a laissé échapper cette idée de débat. Le jour-même, un vague secrétaire d’État avait signé au nom de la France le pacte de Marrakech. C’est encore mieux que de la duplicité : ces gens-là nous prennent vraiment pour des imbéciles.

    Démocratie choisie

    Il est interdit de parler d’immigration. En démocratie, aucun sujet ne devrait être « tabou », mais il est de plus en plus clair que le système tend à l’oligarchie. Bruno Bonnell, député LREM du Rhône, expliquait ces jours-ci à la télévision que le référendum d’initiative populaire (ou citoyenne) n’était pas souhaitable parce que le peuple risquait de réclamer le rétablissement de la peine de mort ou… l’arrêt de l’immigration. Oui, et alors ? Depuis quand les représentants du peuple doivent-ils en limiter l’expression et en trahir la volonté ? La crise sociale, on le voit bien, se double d’une crise politique encore plus grave ; c’est la démocratie représentative qui ne fonctionne plus ; elle est entre les mains d’une élite économique et culturelle qui a fait sécession du corps social et entend dicter à celui-ci sa conduite. Pour ce faire, outre une propagande digne de l’URSS, l’élite n’hésite pas à se montrer violente, comme elle l’a été avec les gilets jaunes.

    Le pouvoir est confisqué. C’est d’une révolution démocratique que nous avons besoin. Le printemps devrait être favorable aux peuples européens. Du reste, une victoire, même nette, ne sera pas suffisante. Ces gens-là seraient capables d’appeler l’OTAN à la rescousse.

    Nicolas Lévine

    Texte repris du site deCauseur

    https://fr.novopress.info/213101/immigration-le-debat-promis-ne-viendra-pas-en-france-il-est-toujours-interdit-de-parler-de-ce-sujet/