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magouille et compagnie - Page 1288

  • De quelle violence parlons-nous, Monsieur le Président ?

    De quelle violence parlons-nous, Monsieur le Président ?

    Réflexion de Terre et famille :

    La violence d’un régime qui s’est imposé par un génocide, celui des vendéens ?
    La violence de ceux qui mirent en place les inventaires et la spoliation des biens de l’Eglise à la suite de la loi de 1905, envers et contre le peuple ?
    La violence d’un matraquage intensif des esprits par l’éducation nationale pour désapprendre tout, y compris notre Histoire au profit de la théorie du genre et des « droits sexuels » ?
    La violence des législateurs qui osent décréter la liste des sujets tabous ?
    La violence du mépris de 54.8 % des français contre le traité de Lisbonne lors du référendum du 29 mai 2005 ?
    La violence qui crée le déséquilibre partout et culpabilise ceux qui osent dire que l’immigration est un malheur pour tout le monde ?
    La violence qui consiste à imposer ce qui serait bon pour les familles, à imposer le choix de l’école, les vaccins, le médecin et la médecine… ?
    La violence qui consiste à rendre la vie des petites villes et villages impossible (loi NOTRe) ?
    La violence qui consiste à ignorer, mépriser des millions de français qui manifestent pour le retour du bon sens et contre la loi Taubira ?
    La violence qui consiste à défendre des hystériques aux seins nus (Femen), anges noirs de George Soros, contre des militaires français ou les gardiens de la cathédrale Notre Dame de Paris, fidèles à leur vocation de protecteur ?
    La violence impliquée par la « marchandisation » de la vie à travers la PMA, la GPA, la manipulation génétique sans vergogne ?
    La violence qui consiste à faire passer un chevalier pour un voyou et un voyou pour un chevalier ?
    La violence qui transforme les femmes, « sentinelles de l’Invisible », en porteuses de matraques ?
    La violence qui est hypocritement voilée sous le terme « plan de restructuration » des entreprises et qui masque le chômage et le déclin de l’investissement pour satisfaire les pulsions malsaines de quelques-uns ?
    La violence qui installe la loi du plus gros (Uberisation) contre les petites entreprises ?
    La violence qui détruit le service public ?
    La violence qui est complice de la médecine qui rapporte ?
    La violence qui pousse au suicide nos paysans ou à les faire tuer de deux balles dans le dos parce qu’ils s’opposent à l’industrialisation de l’agriculture, comme Jérôme Laronze le 20 mai 2017 à Sailly ?
    La violence qui taxe à mort le travail pour financer l’idéologie dominante ?
    La violence du soutien aux terroristes d’Al Nosra en Syrie ?
    La violence qui consiste à tout faire plier devant l’argent ?
    La violence qui a eu pour but de contrôler ce qui était vital (politique, économie, énergie, agriculture, santé, éducation, instruction, …) et qui maintenant a pour ambition ultime de contrôler la Vie elle-même ?
    La violence qui finalement vous pousse à votre propre destruction ?

    Si oui, Monsieur le Président, alors nous sommes d’accord, la violence est à combattre de toutes nos forces.

    Stéphanie Bignon

    https://www.lesalonbeige.fr/de-quelle-violence-parlons-nous-monsieur-le-president/

  • Gilets jaunes : 12 personnes ont perdu un œil, 4 ont perdu une main

    Gilets jaunes : 12 personnes ont perdu un œil, 4 ont perdu une main

    Le LBD 40 (lanceur de balles de calibre 40 mm), la nouvelle arme à la mode pour le maintien de l’ordre, a remplacé le “Flash Ball”. Il est plus puissant (il porte plus loin) et il est plus précis.

    Jim venait de l’île d’Oléron, avec sa femme, pour participer à la manifestation du 8 décembre à Bordeaux.

    « On ne connaissait pas la ville. On a essayé de partir par les petites rues mais les policiers en civil bloquaient et nous tiraient dessus. J’ai voulu protéger ma femme. Après… Je ne me souviens plus de rien ».

    Il a été victime d’un tir de LBD 40 au visage et a perdu un œil tandis que l’autre a perdu en acuité.

    « On m’a fait une piqûre d’adrénaline. Je me rends compte que j’ai failli y passer. Je me suis réveillé le dimanche. J’ai 15 fractures au visage et désormais, j’ai une plaque en titane sur le côté droit ». « J’ai la rage. Je suis un ancien para. Si l’on vise la tête, c’est que l’on a des ordres ! 220 joules en pleine tête, ce n’est pas anodin. C’est pour faire peur aux autres. Qui radicalise l’autre ? Vous savez, tous les proches des victimes sont très en colère. Il faut changer la politique de maintien de l’ordre ».

    Selon Reflets, c’est voulu :

    Au cours de chacune des manifestation que nous avons suivies depuis le 8 décembre, le processus se répète : les manifestants marchent dans le calme. Soudain, les forces de l’ordre organisent une nasse. Enferment les manifestants dans un périmètre restreint pendant une demi-heure ou une heure. La tension monte, les forces de l’ordre tirent des gaz lacrymogènes, la tension monte encore d’un cran, les affrontements deviennent plus violents, la police riposte avec des grenades de désencerclement et des tirs de LBD 40. Il ne s’agit pas de prendre parti dans un match qui opposerait les gilets jaunes aux forces de l’ordre, mais de dresser un constat objectif, basé sur une observation in situ. A chaque fois que la police a nassé sans raison apparente les manifestants, cela a dégénéré. Ce fut le cas par exemple lors de l’Acte VIII quand la police a soudain stoppé la manifestation au niveau du musée d’Orsay et de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor. Jusque là, il n’y avait pas eu d’affrontements. A de très nombreuses reprises, l’usage des grenades de désencerclement ou les tirs de LBD étaient inutiles, la sécurité des forces de l’ordre n’étant pas mise en cause. Rien en tout cas qui ne pouvait se régler avec du gaz lacrymogène.

    Selon Me Pichon

    Le fait est que des effectifs de la BAC et de la BRI, dont ce n’est pas la mission première, sont mobilisés en maintien de l’ordre et se lâchent littéralement parce qu’ils se sentent couverts par la hiérarchie.

    Et il ajoute :

    l’usage n’est pas proportionné et les règles d’utilisation en la matière sont très strictes. J’ai des dizaines de témoignages précis et circonstanciés de personnes qui se sont fait tirer dans le dos par des policiers de la BAC ainsi que de la DOPC de la Préfecture.

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-12-personnes-ont-perdu-un-oeil-4-ont-perdu-une-main/

  • Italie : arrestation de 15 trafiquants qui organisaient des traversées de combattants djihadistes en les faisant passer pour des réfugiés

    Après avoir reçu des informations d’un ancien djihadiste, la police italienne a arrêté 15 passeurs appartenant à une organisation soupçonné d’avoir aidé des djihadistes à entrer clandestinement en Europe en tant que demandeurs d’asile, via des traversées en bateau.

    Les arrestations ont eu lieu cette semaine dans les villes de Palerme, Trapani, Caltanissetta et Brescia.

    L’ancien djihadiste a fait sauter le couvercle de l’opération en disant à la police : « Il y a une armée de kamikazes en Italie ».

    Les procureurs ont ajouté que l’organisation, qui a en grande partie fait passer clandestinement des djihadistes de Tunisie, « constitue une menace actuelle et concrète pour la sécurité nationale car elle est capable de fournir à plusieurs migrants illégaux un passage maritime caché, sûr et rapide.’

    (…)

    Il Giornale

    http://www.fdesouche.com/1139127-italie-arrestation-de-15-trafiquants-qui-organisaient-des-traversees-de-combattants-djihadistes-en-les-faisant-passer-pour-des-refugies

  • Ils aiment Marguerite, son clip « Les gentils, les méchants ». Mais…

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    Car il y a un mais...

    Ce 5 janvier, L’Obs salue la performance de Marguerite« une jeune chanteuse de jazz qui cartonne, avec une reprise inspirée de la chanson de Michel Fugain “Les gentils, les méchants” ». Succès mérité, reconnaît Konbini, un site d’« infodivertissement », qui applaudit les « douze personnes, enfants, ados et adultes confondus, […] bourrés d’entrain » que le clip met en scène. Mais… car il y a un « mais ». Un gros « mais ». Un truc infect, putride ou même carrément pourri, qu’ils n’auraient sans doute jamais imaginé chez cette Marguerite si jeune et si fraîche dans son gilet jaune.

    « Controversé »« le clip a été taxé d’antisémistime », expliquent d’abord deux journalistes de Konbini qui, consciencieux, ont aussitôt « voulu y voir plus clair ». Les conclusions de leur enquête (un quart d’heure de lecture des réseaux sociaux, pause café comprise ?) concordent précisément avec celles de L’Obs : « En cause, sa dédicace de la chanson à “BHL et Cohn-Bendit” et une phrase dans laquelle elle dénonce “l’ENA, Rothschild, Bercy” ». Les deux journaux citent la défense publiée par la jeune femme : « Je fais une dédicace à BHL et Cohn-Bendit, car BHL a discrédité le mouvement des gilets Jaunes dès le début, et Daniel Cohn-Bendit s’est offusqué de leur “violence”, lui, le révolutionnaire, symbole de mai 1968 […] Quant à “l’ENA, Rothschild, Bercy”, c’est une métaphore pour désigner Emmanuel Macron, puisqu’il s’agit de son parcours. » Effectivement, l’explication se tient. Circulez, y a rien à voir. Marguerite ne fait manifestement pas partie de ces « gilets jaunes qui voudraient que les Juifs portent l’étoile jaune » dénoncés par Benoît Rayski dans Atlantico le 23 décembre.

    Qu’à cela ne tienne. « Piqués au vif » (sic), les deux journalistes de Konbini poursuivent leurs investigations. « Qui est donc Marguerite ? Pourquoi ce clip ? Derrière cette vidéo, visionnée un grand nombre de fois dont le public ignore la genèse, y aurait-il une quelconque idéologie sous-jacente ? », s’interrogent ces probables fans de « Faites entrer l’accusé ». C’est qu’« en creusant un peu le compte Facebook perso de Marguerite », ils ont « [découvert] des affinités avec des groupes anti-avortement, mouvances cathos tradis ». Et se sont tout naturellement, donc, « demandé s’il fallait relire cette vidéo virale autrement ». Réponse de l’intéressée : « Non, le clip ne fait aucune allusion à la religion. » Poursuivant l’interrogatoire avec la même implacable absence de logique, ils insistent : « Mais on peut quand même être très catho et pro-gilet jaune ? » « Peut-on par exemple être gilet jaune et avoir défilé, quelques années plus tôt, dans la Manif pour tous ? » Peine perdue : « Les confidences s’arrêteront là », déplorent-ils. Même regret chez L’Obs, qui révèle quant à lui que la chanteuse « apparaît également en 2014 dans le clip d’une chanson anti-mariage pour tous ». Irrémédiablement damnée, cette Marguerite qui a naguère vendu son âme au diable de la Manif pour tous ? Non car, elle l’avoue, ses « opinions bougent, avec plus de questionnements que de certitudes ». Ouf, nos Cauchon de la bien-pensance ont pu lui épargner le bûcher. Preuve qu’il ne faut pas désespérer de l’humanité et qu’il y a encore de « gentils méchants ».

    Christine Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/ils-aiment-marguerite-son-clip-les-gentils-les-mechants-mais/

  • Le sénateur RN Stéphane Ravier interroge Marlène Schiappa sur sa politique contre les cagnottes en ligne

    Le sénateur RN Stéphane Ravier interroge Marlène Schiappa sur sa politique contre les cagnottes en ligne

    La secrétaire d’Etat s’en est prise à la cagnotte destinée à soutenir la famille du boxeur Christophe Dettinger, actuellement en détention, mais n’avait pas réagi à celle pour Tarik Ramadan, accusé de viols et d’agressions sexuelles… :

  • Gilles-William Goldnadel : « Ce sont les mêmes qui crient au loup s’agissant des gilets jaunes et qui ne veulent pas voir la forêt islamiste »

    Benjamin Griveaux vient de déclarer qu’« il y a un antisémitisme qui est en train de remonter dans le pays ». Réaction décapante de Me Gilles-William Goldnadel au micro de Boulevard Voltaire.

    Benjamin Griveaux a déclaré ce matin que l’antisémitisme grimpait et que ceux qui ne le voyaient pas s’en rendaient complices.
    Il parle évidemment d’un antisémitisme supposé venant des gilets jaunes.
    Faites-vous le même constat que le secrétaire d’État ?

    J’avoue qu’à chaque fois que le porte-parole de ce gouvernement ouvre la bouche, c’est pour dire une incongruité. Et celle-ci est de taille. Les gilets jaunes n’est pas un mouvement, mais un faux mouvement. C’est une sorte d’auberge espagnole en France, où chacun veut y apporter ce qu’il veut bien y trouver.
    Je sais bien que beaucoup, même à droite, regardent ce mouvement avec les yeux de Chimène. Je vous mentirais en vous disant que tel est mon regard, car on y trouve de tout, y compris des choses sympathiques d’ailleurs. Je continue de regarder beaucoup de choses avec sympathie. Il n’en demeure pas moins que, dès le départ, il ne me plaisait pas que la loi ne soit pas respectée par certains.
    Moi qui suis un défenseur acharné de l’État de droit, de la démocratie et des forces de l’ordre, beaucoup de choses ne me plaisent pas.
    J’ai l’impression que ce mouvement, qui était à revendication et identitaire, sans doute par le truchement des médias qui font un peu leur marché pour trouver à quel porte-parole tendre le micro, est désormais davantage axé sur les questions économiques. Et il tient davantage de l‘économie insoumise que de la culture patriotique. Je peux me tromper, mais c’est la grande impression que me donne ce mouvement en ce début janvier.

    On a l’impression que chacun peut y trouver ce qu’il cherche…

    C’est exactement cela. C’est pour cela que je vous ai parlé de l’auberge espagnole en France. Je ne suis donc pas un soutien inconditionnel des gilets jaunes, loin s’en faut. Ceci posé, comment voulez-vous, même si ce mouvement est polymorphe et polyphonique, ne pas trouver des abrutis et des antisémites, y compris venant des deux bords extrêmes de la sphère politique. C’est le contraire qui serait anormal.
    Ce faisant, j’observe que ce n’est pas parce qu’il y a trois gilets jaunes ‘’avinés’’ dans un métro qui s’en prennent à une vieille dame juive, puis quelques abrutis de chez Dieudonné qui font la quenelle à Montmartre que l’on doit immédiatement considérer que l’antisémitisme en France est en train de grimper. C’est réellement prendre le détail pour un tout et une toute petite partie de rien, ou presque, pour un phénomène ascendant.

    Vous aviez noté sur Twitter qu’aujourd’hui est commémoré l’attentat de Charlie Hebdo, mais également celui de l’hypercacher.

    Si cette constatation apocalyptique de monsieur Griveaux s’était arrêtée là, ma colère aurait été limitée. Mais ça ne se passe pas comme cela au sein de ce gouvernement, de cette classe politique et de cette classe médiatique.
    En réalité, en même temps qu’on veut voir ce qui ne s’y trouve pas, on ne veut pas voir ce qui s’y trouve. C’est bien commode. Ce sont les mêmes qui crient au loup s’agissant des gilets jaunes, qui ne veulent pas voir du tout la forêt islamiste. Rendez-vous compte que l’on commémore l’hypercacher et que c’est aussi aujourd’hui l’ouverture du procès Medhi Nemmouche, le Français auteur de l’attentat du musée juif de Bruxelles. Ces gens-là ne parlent jamais de cet antisémitisme islamique criminel qui n’est même plus dans sa phase ascendante, puisqu’il en est à son apogée.
    Ces gens-là n’insistent pas sur le fait qu’on ne peut pas parler de shoah, dans beaucoup d’écoles de banlieues. Ces gens-là n’ont jamais un mot pour ce qui se passe sur la toile et sur Twitter, où des gens comme moi sont insultés à longueur de journée.
    Monsieur Griveaux a parlé sur France Inter de son épouse, juive sans doute, qui avait été insultée par Ryssen. Mais nous sommes insultés tous les jours. Je sais de quoi il parle, puisque c’est moi qui ai fait condamner Ryssen encore récemment. De là à en tirer la conclusion que cet antisémitisme-là serait dans une phase ascendante, c’est d’une bêtise sans nom.

    http://www.bvoltaire.fr/gilles-william-goldnadel-ce-sont-les-memes-qui-crient-au-loup-sagissant-des-gilets-jaunes-et-qui-ne-veulent-pas-voir-la-foret-islamiste/

  • Justice et justice…

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    Quand le fait d’être un Français de France rend la justice implacable 

    Au soir d’une longue et belle et pleine existence professionnelle, mon regretté confrère Georges-Paul Wagner constatait que, globalement, la justice pénale était plus sévère avec les gens de droite qu’avec les gens de gauche.

    Depuis, le constat s’est aggravé et il ne porte plus seulement sur la justice pénale. Il y a, dans les affaires civiles, et notamment les affaires familiales, des « profils » humains qui, dès le premier contact, disqualifient l’homme, ou la femme, à qui certains traits les attribuent : catholiques pratiquants, fonctionnaires d’autorité et particulièrement, militaires, chefs d’entreprise ou patrons de P.M.E.…

    Les nouveaux critères

    Nous n’en sommes plus aux « gauche » ou « droite », mais aux « réacs », « fachos », « machos », « nantis », qui se repèrent à leur allure, leur façon de s’habiller, de s’exprimer. Une étonnante séparation se crée entre la vie normale, familiale, professionnelle, sociale et l’appréhension judiciaire de la même existence. Tout ce qui paraît sain et recommandé dans la vie réelle : une bonne tenue, une certaine élégance, une aisance de parole, le goût du travail bien fait, le sens de l’autorité et de la discipline, est pratiquement considéré comme suspect en arrivant devant les tribunaux. Si on y ajoute une raisonnable aisance financière et un nom sentant la vieille France, la cause est entendue.

    2198106445.jpgUn bon exemple a été le traitement judiciaire des manifestants de La Manif Pour Tous. On y voyait une différence d’appréciation avec les délinquants habituels et les manifestants des banlieues (photo), mais aussi une étonnante divergence entre le Ministère public, chargé de la répression, requérant parfois avec une violence inouïe, et les magistrats du siège plus raisonnables dans l’appréciation des sanctions.

    Aujourd’hui, avec les Gilets jaunes, il semble que la volonté de réprimer se fasse plus sévère encore. Ici, ce ne sont plus les familles de La Manif Pour Tous, souvent disqualifiées comme bourgeoises, voire aristo-réactionnaires ou catholiques intégristes. Le ton est différent, mais le reproche est le même. Ils ne sont pas « vieille France », mais ils sont « franchouillards » et ressemblent aux manifestants du 6 février 1934 qui étaient, dans leur immense majorité, des gens du peuple.

    Donc, c’est le peuple de France qui est mal vu par la Justice de France qui est pourtant rendue « au nom du peuple français ». Il y a là comme une « contradiction dans l’essence même des choses », aurait dit Lénine, et qui laisse prévoir une explosion. Car la justice se dit aujourd’hui « gérante du contrat social et du pacte républicain ». Si la République et ses juges sont contre le peuple, parce que ce peuple est français et que les « autorités morales » le disent pour cela « homophobe, raciste, xénophobe, etc. », la tension va monter et le pacte républicain voler en éclats. Dès lors, la justice ne pourra pas, même avec une répression sévère, modérer l’exaspération. Au contraire, les condamnations vont entraîner une solidarité… On connaît l’engrenage : provocation, répression, révolution.

    Une justice qui n’existe plus pour les justiciables

    Il est temps de rappeler que, depuis Aristote, la justice veut l’égalité de ceux qui comparaissent devant elle et une harmonie des traitements réservés aux délinquants. On ne peut pas, à Coutances, comme on l’a vu tout récemment, acquitter un violeur au motif que sa culture ne lui permet pas de savoir que la victime n’était pas consentante, et, à Strasbourg, jeter en prison un homme au gilet jaune parce que son entrave à la circulation met en danger la vie d’autrui.

    Déjà, en 1661, notait Louis XIV dans ses Mémoires, « la justice, à qui il appartenait de tout réformer, était la première à devoir l’être », car les jugements rendus au nom du Roi disaient le contraire les uns des autres. Cette unité dans le droit et l’application du droit est la seule garantie d’une société éprise de justice. Elle est aussi la condition de la confiance. Aujourd’hui, en France, les justiciables n’ont plus confiance. Ils vont vers la justice quand ils ne peuvent faire autrement, mais dans la crainte, le tremblement et, surtout, la défiance. Nous avons là un symptôme fort et certain d’une grande maladie sociale. Il ne semble pas que nos « élites » s’en préoccupent. Elles ont tort.

    Le besoin de justice est attaché au cœur de la vie sociale plus fort encore que l’aorte au cœur de l’homme. Qui le contrarie, s’expose au pire des infarctus. Pour un régime aux abois tenté de s’acharner démesurément sur des hommes en colère, le moment est d’en prendre conscience. Avant le collapsus.

    Actu justice : La sévérité des peines prononcées, quand même ce ne serait que du sursis, contraste avec l’étonnante mansuétude dont jouissent les petits malfrats et leurs frasques ordinaires.   

    Jacques Trémolet de Villers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/09/justice-et-justice-6119573.html

  • Gilets Jaunes : un débat national qui tourne au fiasco – Journal du jeudi 10 janvier 2019

     

    Social / Gilets Jaunes : un débat national qui tourne au fiasco

    Le débat national voulu par Emmanuel Macron pour apaiser la colère des Gilets Jaunes tourne au fiasco avant même d’avoir débuté. Outre la démission de Chantal Jouanno de l’équipe d’organisation des échanges… c’est la défiance des français qui pourrait rendre le dialogue impossible.

    Politique / Debout la France met le cap sur Bruxelles

    Mercredi, Nicolas Dupont-Aignan a présenté son QG de campagne pour les élections européennes de mai prochain. L’occasion d’expliquer son programme de reconquête de la souveraineté en pleine crise des Gilets Jaunes.

    Environnement / La biodiversité en danger de mort

    L’actualité en bref

  • Le vrai débat? Brisons nos chaînes!

    BCE.jpgLe sondage Ifop-Fiducial pour  Paris Match et Sud Radio, indique, sans grande surprise,  que les scènes de violences auxquelles les gros médias ont voulu réduire les récentes mobilisations des Gilets Jaunes, ont permis à l’exécutif de bénéficier d’un petit rebond. Le désordre étalé  permet souvent  aux détenteurs de l’ordre d’obtenir un sursis, une nouvelle légitimation. Emmanuel Macron gagne ainsi 5 points, avec 28% d’approbation de son action, Edouard Philippe 7 points, (33 % d’approbation). Pour autant, est-il noté, le chef de l’Etat enregistre « son deuxième plus mauvais score depuis le début de son mandat » et «pour la première fois, le Rassemblement National de Marine Le Pen (35%, + 2 points en un mois, + 13 points depuis septembre) détrône  La France insoumise» (30%, –4 points, -12 points depuis septembre). Invitée de Guillaume Durand sur radio classique, Marine Le Pen  s’est appliquée à mettre en lumière la  cynique et dangereuse  stratégie de survie de ce gouvernement qui consiste à criminaliser les Français qui rejettent sa politique, illustrée par « les vœux de hargne » de M. Macron qui s’est drapé dans «  la posture d’un chef de clan. » Il ne faut pas  que nos compatriotes  « (tombent)  dans le piège de ce gouvernement  qui est l’unique responsable  et coupable  de cette situation de violences, des désordres » a relevé Marine,  sachant que  les déclarations provocatrices de MM. Macron et Griveaux , de Mme Schiapa  contribuent sciemment à « (hystériser)  le débat. » « Le piège consiste à jeter des Gilets Jaunes  face à des policiers, à jeter de l’huile sur le feu .» Or, «ce sont des Français de part et d’autres qui bien souvent partagent les mêmes espoirs, les mêmes inquiétudes, les mêmes préoccupations ». Alors, a-t-elle précisé,  il s’agirait de « sortir par  le haut » de cette crise, par  une  « sortie par les urnes »  avec l’instauration de « la proportionnelle intégrale », du «  referendum d’initiative populaire », la «  dissolution de l’Assemblée nationale» pour entamer dans un hémicycle renouvelé et représentant  enfin tous les Français,  le débat essentiel sur  une nouvelle «  politique fiscale et sociale » 

    La présidente du RN a relevé également  que d’ores et déjà le grand débat  annoncé  par Benjamin  Griveaux avait été vidé de sa substance avant même de commencer , puisque les sujets centraux, ceux qui intéressent les Français,  ne seront pas abordés.  Sur le site de l’AgrifBernard Antony notait pareillement à ce sujet:  « il y a des limites à tout et il ne pourra évidemment être débattu de ce qui ne saurait être remis en cause, à savoir : la suppression de la peine de mort ; le droit à l’avortement, le mariage pour les homosexuels, le racisme des pseudo-antiracistes.  Et bien sûr, il ne sera surtout pas non plus possible de parler de l’immigration. (…) Somme toute, ce Griveaux, porte-parole du gouvernement macronien annonce aux Français un débat ou plutôt un non-débat, bordé, limité, circonscrit, surveillé, censuré. Des fois qu’ils parleraient de ce qu’il ne faut pas… Car lorsque le peuple parle du plus important, gare, il y a danger de populisme !»

    Populisme, c’est-à-dire, phénomène politique par lequel le peuple réaffirme son droit d’être entendu, écouté, de recouvrer la maitrise de sa souveraineté, de son  destin,  qui,  loin d’être un danger  , constituerait plutôt la réaction de survie  d’une communauté nationale trahie par ses élites hors-sol. Sur voxnrNicolas Bonnal rappelait à bon escient   «l’admirable étude» sur La révolte des élites  (parue en 1994 mais plus actuelle que jamais)  de Christopher Lasch qui  écrivait :« Naguère c’était la révolte des masse qui était considérée comme la menace contre l’ordre social… De nos jours, la menace semble provenir de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie» « (Une caste qui)  a peu le sens d’une gratitude ancestrale ou d’une obligation d’être au niveau des responsabilités héritées du passé. Elle se pense comme une élite qui s’est faite toute seule et qui doit ses privilèges à ses efforts. » « Le multiculturalisme leur convient parfaitement car il évoque pour eux l’image d’un bazar universel où l’on peut jouir indéfiniment de l’exotisme…Leur vision est celle d’un touriste, ce qui a peu de chances d’encourager un amour passionné de la démocratie. »« (Elites qui) sont sorties de la vie commune, elles ne voient plus l’intérêt de payer pour des services publics qu’elles n’utilisent plus. »« Lorsqu’ils se trouvent confrontés à de l’opposition devant leurs initiatives,  écrivait encore Cristopher Lasch, ils révèlent la haine venimeuse qui se cache sous le masque de la bienveillance bourgeoise. La moindre opposition fait oublier aux humanitaristes les vertus généreuses qu’ils prétendent défendre. Ils deviennent irritables, pharisiens, intolérants. Dans le feu de la controverse, ils jugent impossible de dissimuler leur mépris pour ceux qui refusent de voir la lumière…ceux qui ne sont pas dans le coup, pour parler le langage du prêt-à-penser politique »…

    «Cette élite virtuelle (…) souligne M. Bonnal,  n’a plus aucune attache avec son pays et ses racines. Elle a été mondialisée, comme le disait Jean-Pierre Chevènement, elle a été convaincue que l’Etat-nation est  une monstruosité  et elle se moque de son cheap ex-concitoyen voué aux gémonies et diabolisé comme populiste, bon à être jeté dans les poubelles de l’histoire. Le remplacement de population, elle s’en accommode mieux que les autres puisque les populations elle n’est pas pour les côtoyer, mais pour les exploiter. Cette classe bobo-techno est transhumaine sans le savoir… Elle marche plus vite que ses robots. »

    Il y a un mois déjà, Jean-Pierre Maugendre, invitait les Gilets Jaunes à se poser les bonnes questions, ils sont fort heureusement  nombreux à le faire et à y apporter des réponses sensées. Il rappelait ainsi que « depuis longtemps, la France n’est plus maîtresse de son destin. Elle n’est plus un état indépendant, libre de faire les choix qu’impose sa situation. Ainsi,en raison des accords de Maastricht le déficit public ne peut dépasser 3% du PIB. Lié à l’Euro, notre pays ne peut dévaluer sa monnaie afin de retrouver une compétitivité perdue. Le seul moyen est de peser, à la baisse, sur les salaires et pour cela de faire appel à une main d’œuvre immigrée moins exigeante. Endettée d’un montant à hauteur de son PIB soit 2300 milliards d’Euro, 37 259 € par habitant, la France est entre les mains des détenteurs de sa dette, placée sur les marchés financiers internationaux. L’intérêt de la France n’est clairement pas la préoccupation majeure de ces institutions. Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation, l’une est par les armes, l’autre par la dette disait John Adams, deuxième président des États-Unis. 80% des lois votées à l’Assemblée Nationale ne sont que la transposition en droit national de directives européennes. Au titre des accords de Schengen la France n’a plus la maîtrise de ses frontières (…). Le processus auquel nous assistons est En Marche depuis longtemps. Anatole France qu’il sera difficile de faire passer pour un suppôt de la réaction conservatrice écrivait en 1908 dans L’île des pingouins :  Après s’être soustraite à l’autorité des rois et des empereurs, la France s’est soumise à des compagnies financières qui disposent des richesses du pays et, par les moyens d’une presse achetée, dirigent l’opinion. »

    C’est donc  à bon escient que l’on  entend aussi, au nombre des revendications des Gilets jaunes, la remise en cause de la loi dite Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973. La  nocivité  de celle-ci  – les  esprits taquins  soulignent que M. Pompidou avait fait  carrière à la banque Rothschild, comme un certain Emmanuel Macron- est évoquée de longue date par Marine;  ce fut un des thèmes de sa première campagne présidentielle en 2012, mais aussi par Nicolas Dupont-Aignan,  Jean-Luc Mélenchon, de nombreux économistes, essayistes, intellectuels, cercles   de la  mouvance souverainiste et patriote.

    Cette loi a pour conséquence « d’interdire au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». L’Etat français se trouve ainsi de facto sous l’emprise financière directe des banquiers privés. Il a donc été accepté  par nos dirigeants le transfert de la création monétaire au secteur privé, en clair aux banques privées. Nous empruntons désormais à un taux de 3% à des banques alors que la banque centrale publique prête elle à 1% .

    L’article 104 du traité de Maastricht rappelle Bruno Gollnisch,  a achevé de « verrouiller » le dispositif en ôtant le droit de création monétaire à la Banque de France , qui n’est plus qu’un simple relais, une chambre d’enregistrements des décisions prises par la Banque Centrale Européenne (BCE) de Francfort et en livrant notre monnaie aux banques et autres sociétés d’assurance. Or, la dette publique française est largement due aux intérêts payés aux établissements financiers auxquels nous avons emprunté. Fin 1979 notre dette s’établissait à 239 milliards d’euros, fin 2008 à 1327 milliards d’euros, à 2322 milliards 10 ans plus tard, selon le décompte opéré le 30 septembre  dernier et rappelé plus haut par M Maugendre.  Soit prés de 100% du PIB,  une hausse de 2000  milliards en 40 ans, pendant lesquels nous avons dû nous acquitter de  plus de 1400 milliards d’intérêts ! On le voit, si grand débat il doit y avoir, il devrait en toute logique, aller au fond des choses. Mais ce régime acceptera-t-il que soit dévoilée, exposée sur la place publique, toute  l’étendue de ses trahisons, de ses obstinations coupables, de ses lâchetés? 

    https://gollnisch.com/2019/01/10/le-vrai-debat-brisons-nos-chaines/

  • Des milliards versés à l’Afrique. Et des miettes pour les Français en difficulté ?

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    Dans cet éditorial du 3 janvier, Bernard Lugan dresse un bilan de l’année 2018 ainsi que des perspectives pour l’année 2019. Il en profite pour rappeler – en pleine crise des Gilets jaunes – les sommes énormes versées pour aider l’Afrique et les politiques d’aide à l’intégration.

    Durant l’année 2018, l’Afrique a connu plusieurs grandes zones de conflictualité. Qu’il s’agisse de l’Afrique du Nord, de l’espace saharo-sahélien, de la zone tchado-nigériane, de la Centrafrique (RCA), de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ou de la Corne de l’Afrique, en 2019, toutes continueront à faire l’actualité. Nulle part, en effet, le réel n’est pris en compte, toutes les solutions proposées étant d’ordre électoral.
    Or, les élections africaines relevant de l’ethno-mathématique, elles ne font que confirmer les rapports démographiques, à savoir que les peuples les plus nombreux l’emportent toujours sur les moins nombreux.
    Tant qu’une évolution du « One man, one vote » individualiste vers un vote de groupe ne sera pas définie, au lieu de pacifier les situations conflictuelles, la démocratie ne fera donc que les envenimer.

    Au point de vue économique, durant l’année 2018, les pays producteurs de matières premières n’ont toujours pas entamé l’impératif mouvement de diversification qui, seul, pourrait leur permettre d’échapper aux malédictions liées à la variation des cours.

    Au point de vue social, le continent continuera à s’enfoncer dans le néant, sa démographie y étant plus forte que le développement.
    Le cas du Sahel est à cet égard particulièrement parlant. Voilà en effet une région incapable de nourrir ses habitants et où la population double quasiment tous les 25 ans avec un croît de 3,9% et une moyenne de 7,6 enfants par femme. En 2040, cette région fragile, en voie de désertification et aux ressources plus que limitées, devra ainsi faire vivre plus de 150 millions d’habitants !!!

    Pour simplement stabiliser la pauvreté, il faudrait à l’Afrique une croissance de 7% par an durant plusieurs décennies. Or, avec une croissance moyenne de 2 à 3%, le continent s’appauvrit année après année.

    Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement quand, par manque de confiance, les investisseurs boudent l’Afrique ? Là encore, les chiffres sont sans appel : en 2017, sur 2000 milliards de dollars d’IED (investissements étrangers directs) mondiaux, le continent dans la globalité de ses 55 Etats et de son 1,2 milliard d’habitants, en a reçu 60, soit moins que l’Irlande qui, avec ses 5 millions d’habitants en a engrangé plus de 79 milliards…

    Les « Gilets jaunes », et plus généralement tous les contribuables, seront intéressés d’apprendre que, selon les chiffres officiels du gouvernement, en 2018, la France aura versé 10,45 milliards (mds) d’euros pour l’APD (Aide publique au développement), soit 2 mds de plus qu’en 2015, 75% de cette somme allant à l’Afrique.

    Si à ces cadeaux faits grâce aux impôts des Français, nous ajoutons les 2 mds liés à l’asile et à l’intégration, le milliard de l’aide aux mineurs isolés et divers autres postes associés à la gestion de l’immigration africaine, comme l’aide médicale, ce sont au minimum 15 mds (sans compter les dons faits par les régions), qui auront servi à contenter le Zambèze tout en rationnant la Corrèze…
    A titre de comparaison pédagogique, le budget du ministère du Travail et de l’emploi est de 13,1 mds, celui du ministère des Solidarités et de la Santé de 9 mds, celui de la Sécurité de 13,64 mds et celui de la Justice de 7,29 mds…

    Bernard Lugan

    Texte repris du site Blog de Bernard Lugan

    https://fr.novopress.info/213189/des-milliards-verses-a-lafrique-et-des-miettes-pour-les-francais-en-difficulte/