Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1291

  • Le pays légal doit rencontrer le pays réel (comme l’a dit Charles Macron)

    Le mea culpa du président n'est-il qu'un autre coup de com' ? par David Desgouilles

    Sur le porte-avion Charles-de-Gaulle, Emmanuel Macron a fait son mea culpa: il n’a « pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants ». Réelle prise de conscience ou énième coup de com’ ?

    « L’itinérance mémorielle » aurait-elle été utile ? On penchait davantage pour le non à la fin de la semaine dernière. Voir chaque jour le président de la République se faire houspiller, le voir ramer face à des interlocuteurs qui ne désarmaient pas. Où était passé la présidence jupitérienne ? Nous avions théorisé son abandon par le locataire de l’Elysée à la fin de l’été, mais pourquoi diable donner encore en spectacle ce renoncement en offrant l’image du président qui se fait engueuler ?

    Lire la suite

  • Gilets jaunes – 17 novembre : le cri d’une France qui ne veut pas mourir, par Guillaume de Thieulloy

    gilets-jaunes_p1030179_4072416-600x450.jpg

    Depuis quelques jours, un appel à multiplier les blocages le 17 novembre se répand sur les réseaux sociaux, pour protester contre la hausse du prix des carburants (liée notamment au racket fiscal du gouvernement).

    J’ignore qui est derrière cet appel qui n’a pas été, à ma connaissance, revendiqué.

    En revanche, je dis tout net que, personnellement, je soutiens cette mobilisation et espère qu’elle aura le plus grand succès possible – et qu’elle ne sera qu’une étape dans l’expression du ras-le-bol multiforme des Français.

    C’est du populisme, me dira-t-on ? Oui, sans doute, et alors ? Bien sûr que je suis, dans cette affaire, du côté du populisme contre l’oligarchie qui piétine le peuple français !

    Ce que je trouve très intéressant dans cette mobilisation réside précisément dans ce qui la fait regarder avec mépris par les « bien-pensants » : son caractère inorganisé et son caractère de réaction épidermique.

    Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères.

    En 2014, j’avais soutenu « Jour de colère », cette manifestation qui réunissait des Français extrêmement différents et porteurs de colères variées.

    C’est la même logique de coalition des colères qui se révèle ici. Car, ne nous y trompons pas : ce n’est pas seulement la hausse des carburants et le racket fiscal qui sont en cause. C’est aussi l’impuissance organisée de l’État. C’est l’insécurité. C’est l’immigration massive.

    Peut-être, d’ailleurs, le plus grave réside-t-il dans le décalage entre ce que l’État nous vole et ce qu’il en fait.

    Quand ils apprennent, à quel­ques jours d’intervalle, que le prix moyen d’un litre de diesel est passé entre le 1er janvier et le 26 octobre 2018 de 1,39 à 1,51 euro, soit plus de 8,5 % de hausse en moins d’un an (et même pratiquement 40 % de hausse depuis le début de 2016), et que, dans plus de 300 villes, la nuit d’Halloween (fête d’importation, comme la plupart de ceux qui ont pris part aux « festivités » !) a été le théâtre de scènes d’émeutes et de déprédations telles que la police était dépassée, les Français ont des raisons d’être en colère !

    Ce qui est en cause, c’est aussi l’arrogance des petits marquis qui se croient au-dessus des lois pourrissant nos vies.

    Le peuple français se réveille et c’est une excellente nouvelle.

    Bien sûr, il y a fort à parier que ce mouvement soit caricaturé. Mais l’exaspération est telle que les caricatures, les menaces ou les appels au calme n’ont plus aucun impact. Il est significatif, d’ailleurs, que cet appel aux blocages soit soutenu par des politiciens aussi différents que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan.

    Ce mouvement du 17 novembre, c’est le cri de ras-le-bol des Français. Mais c’est aussi le sursaut d’une France qui ne veut pas mourir. D’une France qui refuse le sort que lui réserve cyniquement une oligarchie si manifestement anti-française. D’une France qui n’en peut plus d’assister à l’impuissance politique théorisée. D’une France qui veut reprendre en mains son destin politique confisqué par de prétendus experts et de prétendus représentants.

    On dira sans doute : une coalition de colères ne fait pas un programme de gouvernement. Certes. Mais c’est une raison de plus de travailler à l’alliance des conservateurs et des populistes qui triomphe partout en Europe et que M. Macron a justement désignée comme son ennemie. Car, avec cette alliance, non seulement nous disposerions d’un programme, mais nous disposerions aussi des personnes capables de le mettre en œuvre (et qui manquent cruellement au mouvement populiste).

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/212596/gilets-jaunes-17-novembre-le-cri-dune-france-qui-ne-veut-pas-mourir-par-guillaume-de-thieulloy/

  • Damien Rieu : « L’armée prend cette affaire très au sérieux. Il faut obliger les médias à ne plus passer ces faits-là sous silence. »

    Damien Rieu, lanceur d’alerte qui a mobilisé l’opinion au moment de l’affaire Médine, revient sur cette vidéo d’un soldat de l’armée de terre affirmant, le 13 novembre : « Ne vous engagez pas dans l’armée, vous travaillerez avec des porcs. »

    Il dénonce aussi les projets du gouvernement de contrôler l’information et les vidéos pour éviter la sortie de ce type d’affaires.

     

    Vous avez alerté l’Armée de terre après la réception sur Twitter d’une vidéo montrant un soldat français masqué disant : « ne vous engagez pas dans l’Armée, vous travaillerez avec des porcs ».
    Comment avez-vous récupéré cette vidéo ?

    Depuis que je lance des alertes, les gens m’envoient parfois des vidéos de ce qu’ils voient sur leurs réseaux sociaux ou reçoivent de leurs amis. Dans le cas de cette vidéo, quelqu’un qui avait Snapchat me l’a envoyée. Je l’ai mise ensuite sur Twitter. Beaucoup de monde a été indigné et a partagé la vidéo.

    L’Armée de terre vous a répondu que des sanctions très lourdes seraient prises contre ce militaire. En savez-vous plus ?

    Non, je n’en sais pas plus. Je n’ai pas eu plus de précisions. Mais il n’y a pas de raison de douter de cela. L’Armée de terre prend cela très sérieusement.
    L’auteur de cette vidéo m’a appelé pour me dire que c’était une blague et qu’il fallait la prendre au second degré. Je ne sais pas si c’est vrai ou pas. Je n’ai pas les éléments de réponse. L’Armée déterminera si c’était du premier ou du second degré. Même si c’est du second degré, je pense que faire cela un 13 novembre dans le contexte actuel, ce n’est pas très malin et que ça mérite en effet une sanction au moins symbolique.

    On vous a connu lanceur d’alerte au moment de l’affaire Médine. Vous aviez ensuite rencontré Médine pour débattre avec lui. Vous en recevez beaucoup des documents de ce type ?

    Nous sommes plusieurs sur Twitter soit à chercher soit à diffuser des informations. Le travail est fait par fdesouche notamment. Je ne sais pas si vous avez suivi, mais hier, des révélations ont été faites grâce à une caméra cachée. Une Canadienne a réussi à piéger une directrice d’une ONG qui expliquait comment elle briefait les migrants pour qu’ils inventent des histoires. Elles leur disaient de raconter combien ils étaient persécutés.
    Il y a donc un vrai travail d’investigation et de veille à faire. Nous sommes plusieurs à le faire sur les réseaux sociaux, y compris à l’étranger. Je crois que c’est très important pour la démocratie. Pour montrer que le réel illustre nos diagnostics.
    Nous voulons partager au maximum ces informations et continuer à obliger les médias. Il y a un vrai enjeu de ce point de vue. Les médias par eux-mêmes ne vont jamais sur ces sujets-là. Il faut les obliger à parler de ces sujets. Le JDD fait un article sur la vidéo du militaire. On parvient à obliger les médias qui essayent bien souvent de passer sous silence tout cela à parler de ces phénomènes en les faisant buzzer sur les réseaux sociaux.

    Au final, vous faites le travail que les médias ne font pas…

    Les médias ne parlent jamais des vidéos de violence. Castaner veut renforcer la répression contre les vidéos. Il veut négocier avec les hébergeurs pour que les vidéos montrant des actes de violence soient retirés le plus rapidement possible. Ils savent très bien que ça indigne les gens. Les gens sont de fait en colère. Or, ce qu’on ne voit pas, n’existe pas. Si on continue à diffuser des vidéos de ce qui se passe dans la rue, comme des agressions ou des choses scandaleuses comme on a vu avec le militaire, le gouvernement est obligé de réagir face à la réalité. Il ne peut pas la cacher. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Castaner veut les censurer. Il va falloir se mobiliser dans les mois à venir contre ce projet de mesures. Elles seraient très graves pour les libertés et pour la diversité d’opinion.

    Cela fait écho au braquage de cette professeure en plein cours. Cela avait été révélé grâce à un téléphone portable. La conséquence était que nos responsables voulaient interdire le téléphone portable. On agit finalement non pas sur l’insécurité, mais sur ce qui la révèle…

    C’est tout à fait cela. C’est ce que Blanquer a dit, même si ses propos ont été, semble-t-il, un peu tronqués. Il n’aurait pas dit que cela.
    Sans le téléphone portable et les réseaux sociaux, nous n’aurions pas su. La prof n’aurait pas porté plainte.
    On voit dans cette affaire que si les faits ne sortent pas et ne sont pas partagés sur les réseaux, ils n’existent pas. Il en va donc de la transparence et de la justice. Et pour que les choses avancent, il faut que ces vidéos existent. Il faut protéger la liberté d’information.

    Damien Rieu

    http://www.bvoltaire.fr/damien-rieu-larmee-prend-cette-affaire-tres-au-serieux-il-faut-obliger-les-medias-a-ne-plus-passer-ces-faits-la-sous-silence/

  • Gilets jaunes : les forces de l’ordre appréhendent l’ampleur du blocage

    Les autorités sont décontenancées face à ce phénomène hétéroclite, né hors de tout parti et syndicat, qui prévoit de déferler sur la France samedi 17 novembre. Les organisateurs avaient jusque 72 heures avant la journée d’action de samedi pour déclarer leurs manifestations en préfecture, « mais il y a sûrement un peu de souplesse», espère une source policière.

    «Ce sont des gens qui n’ont pas l’habitude des manifestations, qui peuvent ne pas les déclarer. Nos services de renseignements ont un gros travail» à fournir, confirme Christophe Rouget, du syndicat de police SCSI-CFDT.. […]

    «C’est un vrai casse-tête. Sans déclarations, les préfets ne peuvent pas faire une demande précise de renforts policiers, ni savoir combien de forces de l’ordre sont nécessaires, et où», note une source policière. «Il y a le problème de la mobilisation policière, mais aussi celui des consignes qui seront données», s’inquiète une autre source au sein de la police. «Est-ce qu’il faudra évacuer les manifestants, au risque que ce soit des familles avec enfants, ou verbaliser ? » s’interroge-t-elle. […]

    Le Point

    http://www.fdesouche.com/1106825-gilets-jaunes-les-forces-de-lordre-apprehendent-lampleur-du-blocage

  • Accord Macron-Facebook – Nous protéger ? Nous fliquer, plutôt !, par Francis Bergeron

    facebook-censure-9238-chard-600x416.jpg

    Lutter contre la haine, contre la violence dans le cyberespace ? Qui pourrait s’y opposer ? Dans l’absolu, personne, bien entendu. Mais derrière cette noble cause, s’élabore un projet totalitaire de contrôle de l’information, et aussi de contrôle de nos propos, de nos pensées. Il s’appelle : « Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace ».

    Tout a commencé au début de l’année 2018, de l’autre côté du Rhin. Pour « lutter contre les extrémistes », et en fait surtout contre les succès électoraux annoncés de l’AFD, l’Allemagne de Merkel a décidé d’infliger de très lourdes amendes aux réseaux sociaux qui ne supprimeraient pas rapidement des messages à « contenus violents ou racistes ». Il était impossible d’imaginer loi plus stupide. C’est un peu comme si la Poste ou les compagnies téléphoniques se trouvaient mises à l’amende au motif que quelqu’un enverrait des lettres de menace ou passerait des appels téléphoniques inappropriés. Cette loi était quasiment inapplicable. Comment surveiller, contrôler, censurer, couper des contenus qui sont partagés, au niveau mondial, par plus de deux milliards d’utilisateurs ? Cette complexité, cette extraordinaire abondance d’échanges sur la toile interdit de telles surveillances. Bien plus, en censurant les échanges à partir de mots-clés, les plateformes courent le risque de provoquer d’innombrables interruptions de sites sans rapport avec les sujets que l’on prétend combattre.

    Prenez le racisme : si un dispositif de censure entend le combattre en identifiant et censurant les textes comportant le mot « nazisme », la Licra… peut fermer boutique !

    Une police de l’information, les « régulateurs »

    C’est pour éviter une loi à l’allemande que Macron et Facebook ont pris langue, et s’acheminent vers la mise en place d’une police de l’information mixte fonctionnaires-informaticiens. On les appellera les « régulateurs ». Pour l’heure ils ne sont qu’une dizaine : 50 % de salariés de Facebook, et 50 % de fonctionnaires (ingénieurs et juristes). On a bien compris que, conformément aux discours de Macron de dimanche après-midi et lundi à La Villette, les « régulateurs » vont faire la chasse aux « contenus racistes, antisémites, homophobes ou sexistes ». Qui va définir ce qu’est un tel contenu ? Les « régulateurs » eux-mêmes.

    Ces « régulateurs » auront accès à tout. Ils n’auront pas de pouvoir de réquisition, mais dans les faits, cette collaboration est grosse de toutes les violations du secret de la correspondance. La « méthode coopérative », validée par Macron, permettra de lutter contre ces mots qui doivent être interdits de toile, en agissant sur les procédures à mettre en place dans les réseaux sociaux, pour identifier et filtrer les « propos haineux, racistes etc. ». On a bien compris que, démarrant à dix, ils pourraient se retrouver cent ou mille d’ici à quelques mois. Il est quasiment impossible de travailler sur les contenus haineux eux-mêmes, « qui sont très difficiles à caractériser légalement », note ingénument la presse de gauche. Les « régulateurs » arbitreront, mais en dehors de toute décision de justice.

    Vous êtes opposé à l’ordination de femmes dans l’église ? « Sexisme », pourront dire les « régulateurs », et hop ! votre messagerie disparaîtra. Vous affichez du matériel de propagande pour « la Manif pour tous » ? « Homophobie » ! Et hop, plus de site ! Etc. La mise en place d’une telle « brigade de la pensée unique » est une première, la plus incroyable des menaces contre nos libertés.

    Pour lutter contre les messages téléphoniques supposés inadaptés, nos ancêtres n’avaient pas imaginé mettre en place des écoutes téléphoniques mondialisées. Mais dans le domaine d’internet, c’est bien l’équivalent de cela qui se prépare.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 13 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/212591/accord-macron-facebook-nous-proteger-nous-fliquer-plutot-par-francis-bergeron/

  • Écologisme totalitaire : un coût effrayant

    6a00d8341c715453ef022ad3a06bfd200d-320wi.jpg"Toute cette agitation, tout ce chaos, va se retourner contre nous parce que nous aurons pris de mauvaises décisions, dans des contextes émotionnels." Cette inquiétude de Carlos Tavares, patron de PSA, était exprimée dans le cadre du Mondial de l'Auto le 3 octobre[1]. Quelques jours plus tard était publié par François d'Orcival, membre de l'Institut, dans sa chronique du Figaro en date du 12 octobre un article, approfondissant le sujet, qu'il faudrait citer entièrement.[2]

    Hélas, répondre au néototalitarisme écologiquement correct, dans le contexte actuel, se révèle en général impossible si l'on ne se résout pas à sortir de l'émotionnel.

    Ne l'oublions jamais, en effet, l'émotionnel a servi d'instrument de légitimation à toutes les utopies révolutionnaires.[3]

    Sortir de l'émotionnel cela suppose raison garder. Or, plus on écoute le gouvernement quand il prétend répondre aux protestataires du 17 novembre, plus l'impression d'absurdité grandit. Non seulement l'État s'adonne à son jeu séculaire de distribuer à gauche ce qu'il a confisqué à droite. Bien plus, il promet désormais de subventionner chez les pauvres ce qu'il pénalise d'une taxation punitive chez les riches. Car bien évidemment toutes les dépenses effectuées pour adoucir les effets de cette politique appelleront de nouvelles recettes fiscales. Interrogé ce 14 novembre sur RTL le Premier ministre Édouard Philippe faisait peine à entendre sur ces explications peu compréhensibles pour le commun des mortels.

    Et l'on se trouve face à l'obligation de prolonger notre petite visite du dossier de la prétendue transition écologique, dont la voiture électrique est devenue le porte-drapeau, aussi arbitraire que les éoliennes.

    Rappelons d'abord que ces véhicules servent surtout à des trajets courts. Mais tout le CO2 émis par la fabrication d'une voiture électrique est envoyé dans l'atmosphère avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre.

    Le grand argument avancé en sa faveur est que la voiture électrique n'émet pas de particules fines. Elle ne dispose certes pas d'un pot d'échappement, mais bien évidemment elle possède des freins, des pneus, et roule sur le goudron ! or, "les pneus, les freins et l'usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diesel"[4].

    Au final, la voiture électrique n'est pas plus écologique que la voiture thermique.

    L'argent public consacré à son développement est donc totalement injustifié.

    Or tout ceci va coûter extrêmement cher. En 2014, Ségolène Royal annonçait sur I-Teleun projet d’installation de 7 millions de bornes de recharge en France d’ici 2030.[5] Au moment où était lancé ce chiffre apparemment extravagant la France ne comptait que 3 581 stations de recharges pour voitures électriques, soit 16 753 prises de courant sur tout le territoire de l'Hexagone. La crédibilsation du programme suppose leur multiplication à marche forcée, bien au-delà du réseau existant des 11 476 stations service. Une borne domestique coûte environ 3 000 euros, le prix des bornes publiques, comme on commence à en voir dans le moindre village est évidemment plus elevé, on évoque un montant de l'ordre de 10 000 euros. Le programme annoncé par Mme Royal pourrait bien se chiffrer aux alentours de 70 milliards d'euros.

    S'ajoute à ce coût effrayant le bonus écologique à l'achat d'une voiture électrique qui dépasse 10 000 euros par véhicule. Rappelons aussi que la quasi-totalité des acheteurs sont des ménages aisés; D'autre part la quasi-totalité des bornes de rechargement installées sont branchées sur le réseau électrique ordinaire, à 80 % nucléaire.

    Les électro-sceptiques, dans les rangs desquels il semble bien tentant de se ranger, ne cherchent pas à faire la promotion de la voiture thermique. Mais, précisément, personne n'envisage de subventionner l'achat d'une voiture diesel, de lui réserver des places de stationnement etc.

    Le gouvernement affirme chercher des pistes d'économies pour rester dans les critères de l'union monétaire : en voici une et de taille.

    JG Malliarakis  

    Pour soutenir L'Insolent et souscrire un abonnement payant cliquer sur ce lien.

    Apostilles

    [1] cf. L'Insolent du 13 novembre.
    [2] cf. "On ne réduit pas la pollution, on la déplace"
    [3] Dans un passage essentiel de sa Sociologie du communisme Jules Monnerot souligne : "Tout est permis à l'Entreprise [ainsi nommait-il en 1949, le mouvement communiste.] D'où ce style émotionnel, spécifiquement plébéien, qui se trouve déjà dans Marx : on est insensible et cynique quant à l'adversaire, aux traitements qui l'attendent et que, fussent-ils les plus cruels, il mérite mille fois." Et il ajoute : On peut d'ailleurs faire remonter jusqu'à nos sans-culottes ce mélange de sensiblerie et de terrorisme. Le pédantisme ne s'y ajoutait point" (Jules Monnerot in Sociologie du communisme volume III p. 38) 
    [4] cf. Science et Vie janvier 2015.
    [5] cf.7 millions de bornes de recharge en France d’ici 2030 ?

    https://www.insolent.fr/2018/11/ecologisme-totalitaire-un-cout-effrayant.html

  • Les consignes des Gilets jaunes parisiens pour samedi

    ftv4874-00_00_06_19-3938214.jpg

    Voilà qui est clair pour les Parisiens 

    PROGRAMME 17 NOVEMBRE PARIS

    VOITURES :

    6H RENDEZ VOUS BOIS DE BOULOGNE PROCHE PORTE MAILLOTS

    7H RENTRÉ SUR LE PÉRIPHÉRIQUE PORTE MAILLOTS

    13H DIRECTION L'ELYSÉE A PIED OU EN VOITURE

    A PIED :

    RENDEZ VOUS 7H SUR LES CHAMPS ELYSÉES
    BLOCAGE TOTAL A PIED !

    13H DIRECTION ELYSÉE

    POUR TOUT LE MONDE A PARTIR DE 13H SIEGE DEVANT L'ELYSÉE !

    PAS DE DATE DE FIN !

    CONSEILS pour :
    LA JOURNÉE NATIONALE DU 17 NOVEMBRE 2018
    - Habillez vous CHAUDEMENT ET METTRE SON GILET JAUNE
    - Prenez de quoi MANGER ET BOIRE pour PLUSIEUR JOURS
    - Ne prenez PAS VOS PAPIERS D IDENTITÉ pour ne pas être identifier par les forces de l' ordre 
    - METTEZ VOS GILET JAUNES
    LAISSEZ PASSÉ les Autorités
    Ambulance
    Police
    Pompier
    - PAS D' ALCOOL 
    - PAS D' ENFANTS
    - PAS D' ARMES
    - LES CASSEURS RESTEZ CHEZ VOUS
    - LES ANTI-17 NOVEMBRE RESTEZ CHEZ VOUS !
    - Et enfin, si on vous demande qui est le RESPONSABLE de cette mannifestation , bien évidemment vous répondez c'est E.MACRON
    Cette journée nous appartiens pour mannifester, quoi qu' il arrivent nous ne lâcherons rien!
    On fera plié MACRON qu'il le veuille ou non, ce n' est plus lui qui est au POUVOIR !
    NOUS SOMMES TROP NOMBREUX 
    N'oubliez pas le 
    17 novembre les automobilistes
    17 et 18 novembre les motards 
    19 novembre les chauffeurs routiers
    20 novembre les infirmières 
    Et si RIEN ne BOUGE au gouvernement se sera la REVOLUTION SUR LES CHAMPS ÉLYSÉES !

  • Perles de culture n°187 – Politique Magazine : Macron face aux Gaulois réfractaires

    L’équipe cinéma vous recommande “Un homme pressé”, “Bohemian Rhapsody”, “En liberté !”, “Les Camarades” et “Le Grand Bain”. Anne Brassié reçoit ensuite le directeur de la publication de Politique Magazine, Hilaire de Crémiers puis Stéphanie Bignon, de l’association Terre et Famille, et José-Marie Faguer, grand rénovateur de calvaires en Mayenne.

  • Les MNA : ces immigrés clandestins “Mineurs Non Accompagnés”

    Les MNA : ces immigrés clandestins “Mineurs Non Accompagnés”

    C’est le nouveau problème des départements, qui voient croître ces mineurs, ou soit-disants tels, pour lesquels il faut débourser pas moins de 50 000€ par an. Minute écrit :

    Conseiller départemental de Gironde, à majorité socialiste, Grégoire de Fournas, élu du Rassemblement national, raconte à Minute :

    Il y a un mois, en séance plénière, il y avait une délibération pour aider ces mineurs isolés à communiquer avec leurs familles, restées au pays. J’ai alors souligné que, puisqu’on avait des contacts avec les familles, ils n’étaient plus des mineurs isolés. On pouvait donc organiser le retour dans leur pays. Les socialistes m’ont répondu qu’ils y avaient songé, mais encore faut-il qu’un tel retour corresponde « au projet de vie du jeune ».

    Bref, ils assument totalement d’organiser et de faciliter l’immigration. Avec les conséquences que l’on connaît…

    https://www.lesalonbeige.fr/les-mna-ces-immigres-clandestins-mineurs-non-accompagnes/

  • Blocages : Christophe Castaner montre les muscles… mais contre qui ?

    muscle-2459720_960_720-845x475.jpg

    À propos du mouvement de ce 17 novembre, Christophe Castaner prévient : « Partout où il y aura des blocages, nous interviendrons. »

    Notre sidérant ministre de l’Intérieur aurait-il vu la lumière ? Va-t-il donc intervenir contre les prières de rue, contre les zadistes, contre les gens du voyage bloquant les routes, contre les squatteurs de résidences ?

    Oh que non, courageux mais pas téméraire : il vaut mieux envoyer les compagnies de CRS contre des papis et autres pères de famille qui paient leurs impôts et en ont assez de remplir le tonneau des Danaïdes qu’est le budget de l’État. Après tout, la Manif pour tous l’a démontré : le Français moyen se laisse gazer sans incendier de voitures, docile qu’il est.

    Mais de qui parle-t-il, quand il dit « nous » ? De la bande à Benalla ? Des collaborateurs de ministère dopés par leur nouvelle augmentation de 27 % ? À moins qu’il ne parle des policiers…

    Quelle police, exactement ? Celle qu’il a soutenue comme Maggy Biskupski ? Celle qui est obligée d’exercer dans des commissariats insalubres ? Celle qui arrête des délinquants qui sont relâchés aussitôt ? Celle qui doit subir la suspicion de l’IGPN dès qu’elle éternue ? Celle qui peine à obtenir du matériel ou alors celle qui peine aussi à faire le plein de ses véhicules ?

    Il semblerait que les dernières remontées syndicales fassent état d’une police qui en a assez, également. Lasse de se faire taper à longueur de journée par nos « chances des banlieues », elle ne semble pas particulièrement pressée d’en découdre avec cette partie du peuple qui la soutient encore réellement, bien loin de ces élites qui les utilisent comme des denrées périssables.

    Bien sûr, cette manifestation n’est pas un aboutissement. Bien sûr, la réduire au seul coût du carburant serait un raccourci ridicule. Il faut, cependant, y voir un mal plus profond, qui cristallise un ras-le-bol qui ne date pas d’hier mais qui est arrivé à son paroxysme.

    Ce qui emmerde nos politiques, c’est que ce mouvement échappe à toute mainmise, bien qu’on l’attribue un peu vite à l’extrême droite, ce qui est très pratique.

    Ce n’est sans doute pas le Grand Soir, mais si cette manifestation peut être le début du réveil de cette France méprisée, assommée d’impôts, dépossédée de son histoire et de ses traditions, ça peut être le début de quelque chose de salutaire.

    Il est trop tôt pour dire s’il s’agit d’une révolte ou d’une révolution, mais une chose est certaine : l’élection présidentielle de 2017 a été confisquée. Le premier tour a eu lieu sans le sortant et sans son opposant de droite, savamment exclu du jeu par un mouvement médiatico-judiciaire, et le second tour a été un non-choix pour beaucoup. Le système a mis en place son candidat et, la nature ayant horreur du vide, les Français ne se sentant ni écoutés ni représentés par le locataire hors-sol de l’Élysée, tentent de reprendre leur destin en main.

    Il va sans dire que ce destin ne peut passer par le projet purement comptable de Macron.

    http://www.bvoltaire.fr/blocages-christophe-castaner-montre-les-muscles-mais-contre-qui/