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magouille et compagnie - Page 1295

  • Maggy Biskupski s’est suicidée !

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    Le plus bel hommage à lui rendre, sera de relever le flambeau qui est momentanément tombé avec elle.

    Il y a quelques heures à peine, Maggy Biskupski, porte-parole des policiers en colère, s’est donnée la mort à son domicile. Et pour commettre l’irréparable, elle a utilisé son arme de service.
    Cette jeune policière de 36 ans, affectée à la brigade anti-criminalité des Yvelines, s’était fait connaître en prenant la tête du mouvement revendicatif qui avait secoué la police nationale lors des événements de Viry-Châtillon en octobre 2016. Depuis, elle poursuivait son action en faveur des policiers, dénonçant leurs conditions de travail, ainsi que le profond mal-être qu’engendre chez eux une criminalité galopante et hors de contrôle, et le mépris de ceux qui les dirigent.

    La dernière fois qu’elle s’était montrée en public, c’était à l’occasion d’une émission de télévision sur C8, les terriens du samedi. Émission au cours de laquelle, Yann Moix avait déclenché une polémique de grande envergure en accusant les policiers « de chier dans leur froc » lorsqu’ils interviennent au cœur des quartiers difficiles. C’est avec une grande lucidité et beaucoup de professionnalisme que Maggy avait tenu tête au polémiste, l’obligeant ainsi, par la suite, à présenter ses excuses.

    Cette épisode n’avait été que le révélateur d’un caractère hors norme. Harcelée par l’administration pour avoir dérogé au « devoir de réserve » en défendant ses collègues policiers, Maggy Biskupski s’était forgée une réputation de battante au sein de l’institution policière. Pour cela, elle n’avait pas hésité à défier, au péril de sa propre carrière, et sans doute de sa santé, un système qui n’hésite pas à broyer celles et ceux qui s’opposent à lui en dehors des procédures admises et convenues.

    Le combat que menait Maggy était un beau combat. Elle a tenté de dénoncer de l’intérieur, forte de la seule légitimité qui était la sienne, la souffrance de nombreux policiers aujourd’hui fatigués et démotivés, d’attirer l’attention des Français sur la situation réelle que connaît notre pays en matière de délinquance. Elle y est en partie parvenue, en se faisant reconnaître, malgré les nombreux obstacles dressés sur son chemin, comme la porte-parole d’un mouvement désormais installé et reconnu.
    Mais Maggy maintenant est partie. Elle a rejoint par son geste les nombreux autres membres des forces de l’ordre qui ont mis fin à leurs jours. Ainsi, 29 d’entre-eux, depuis le début de l’année, ont choisi, dans un geste de désespoir, d’attirer une dernière fois l’attention sur eux et, surtout, sur le message de souffrance qu’ils portaient tous.

    Sans doute de nombreux hommages seront-ils rendus à Maggy Biskupski. Certains seront sincères et profonds. D’autres le seront moins. Mais le plus bel hommage à lui rendre, sera de relever le flambeau qui est momentanément tombé avec elle. La cause qu’elle défendait dépasse en effet largement les policiers, les gendarmes et les sapeurs-pompiers. Elle est en vérité celle de tout un peuple qui, dans de nombreuses villes et de nombreux villages de France, est abandonné depuis des années par un pouvoir qui a définitivement baissé les bras face aux crimes, aux trafics et aux caïds, au nom d’une paix sociale qui porte les germes du désordre et de l’anarchie.

    Dans ces moments d’une infinie tristesse, nous pensons tous également à la famille, aux amis et aux proches que Maggy vient de quitter. Qu’ils soient fiers de celle qui avait fait le choix de servir une grande cause, en se mettant au service des plus humbles.

    INFO DERNIÈRE MINUTE
    Selon certains médias nationaux, il semblerait que le suicide de Maggy Biskupski pourrait être, au moins partiellement, en relation avec des malversations auxquelles elle se serait livrée au préjudice de son association. Pour l’heure, il est encore difficile de se prononcer définitivement sur de telles affirmations. En attendant, avec la plus grande circonspection, des informations étayées sur ces révélations, et afin de ne pas salir à la légère la mémoire d’une femme engagée, je me bornerais à souligner ce que son action militante a eu de positif pour une corporation sinistrée .

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/maggy-biskupski-sest-suicidee/

  • L’œil du fisc va maintenant scruter les réseaux sociaux

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    « Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
    Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
    Il vit un œil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
    Et qui le regardait dans l’ombre fixement… »

    Victor Hugo, dans La Conscience, nous conte ainsi l’horrible périple du dénommé Caïn qui a fui Jéhovah et parcourt les déserts pour échapper au Dieu vengeur comme d’aucuns, aujourd’hui, tentent d’échapper au fisc. Il court au bout du monde, fait élever des barrières et des murailles et, finalement, se fait creuser une fosse.

    Hélas pour lui :
    « Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
    Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
    L’œil était dans la tombe et regardait Caïn. »

    Il avait tout compris, notre Victor, à cette nuance près que la conscience porte aujourd’hui un nom : elle s’appelle fisc. Et comme l’œil poursuit Caïn, le fisc nous flique du berceau à la tombe et même au-delà avec, dorénavant, la complicité très active de la technologie.

    C’est une nouveauté que le ministre de l’Action et des Comptes publics a annoncée sur le plateau de l’émission « Capital » : le fisc va désormais surveiller les réseaux sociaux pour identifier les fraudeurs. « Nous allons pouvoir mettre les réseaux sociaux dans la grande base de données que vous avez vue tout à l’heure, c’est-à-dire la permissivité (sic) de constater que si vous vous faites prendre en photo de nombreuses fois avec une voiture de luxe alors que vous n’avez pas les moyens pour le faire, peut-être que c’est votre cousin ou votre copine qui vous l’a prêtée, ou peut-être pas », a-t-il annoncé.

    Là, si vous le permettez, j’en reviens un instant à la littérature. Monsieur Darmanin parle de « permissivité ». C’est si cocasse qu’on ne peut que s’interroger : emploie-t-il le mot à dessein ou bien est-ce un lapsus révélateur des honteuses manœuvres qui se préparent ? Car, chers amis, la permissivité n’est rien d’autre que le dévoiement de la permission, le bras tordu à l’autorisation – deux mots qui eussent pourtant suffi, en principe, pour justifier la chose.

    Le ministre lâche le mot – « permissivité » – défini ainsi par le dictionnaire : « Une tolérance exagérée qui peut conduire à l’anéantissement des règles de morale, de la bienséance, et de toutes sortes d’interdits acceptés par un groupe, une population, etc. »

    Donc, les amis, vous avez compris ce qui vous attend : fini de faire les kékés sur Facebook ou Instagram, d’afficher des photos de restaurant étoilé quand on bouffe chez McDo, de multiplier les selfies sur le port de Saint-Tropez quand on dort au camping de la Rascasse languide et de se mettre en scène devant la vitrine de Vuitton quand on achète ses sacs chez Tati. Ça va aussi signer la mort du petit commerce ! Un exemple : qui voudra, maintenant, s’offrir les 20 minutes de frime à 89 euros en Ferrari ou en Lamborghini, sur les Champs-Élysées ?

    Vous pensez pouvoir vous défendre ? Passer à confesse et battre votre coulpe : « Pardon, mais c’était pour de faux. Juste pour faire le kéké. » Malin, le fisc ne se laissera pas si facilement abuser. « Je constate d’abord que les Français, souvent, se photographient eux-mêmes sur les réseaux sociaux », a dit le ministre. « Ce sont vos comptes personnels qui seront d’abord regardés, par expérimentation, je le redis ici. La loi a été promulguée, nous les mettrons [les contrôles] en place sans doute au début de l’année prochaine en même temps que la police fiscale et en même temps que tout ce que la grande loi Fraude que nous avons présentée à la demande du président de la République se mettra en place dans les prochaines semaines. »

    Voilà voilà… vous êtes prévenus.

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/loeil-du-fisc-va-maintenant-scruter-les-reseaux-sociaux/

  • Poutine fustige le traitement réservé à RT par l’Elysée

    Poutine fustige le traitement réservé à RT par l’Elysée

    Dans un entretien à RT France, le président russe Vladimir Poutine a dénoncé le refus d’accréditer RT France à l’Elysée.

    «A mon avis, cela va à l’encontre et n’a rien à voir avec la démocratie et est inacceptable».

    «Si l’on n’est pas d’accord avec quelque chose, il faut présenter un point de vue opposé, donnant aux spectateurs, aux auditeurs, aux utilisateurs d’Internet la possibilité d’y voir clair par eux-mêmes, de décider où est la vérité et où cette vérité est déformée. C’est le chemin à prendre, à mon avis».

     

    https://www.lesalonbeige.fr/poutine-fustige-le-traitement-reserve-a-rt-par-lelysee/

  • La mafia des banlieues

    La mafia des banlieues

    C’est quotidien dans les banlieues : des commerçants sont rackettés s’ils refusent de payer la taxe à la mafia locale.

    […] Ce vendredi 2 novembre, la supérette Château Rouge ouvre ses portes pour la première fois [à Corbeil-Essonnes]. Sur la place où un jeune de 19 ans a été tué d’une balle dans la tête dans le cadre d’une guerre entre bandes rivales en 2016, située au milieu des barres d’immeubles, les rideaux de fer baissés sont aussi nombreux que les boutiques ouvertes.

    Dès le lendemain, le gérant reçoit la visite de deux hommes du quartier. « Ils m’ont demandé 30 000 euros, et m’ont dit que sinon ils brûleraient mon commerce, soupire-t-il. Je leur ai dit que je n’étais pas d’accord. » Le dimanche, cette équipe revient à la charge. En vain. « Ils m’ont volé mon téléphone portable, souffle le gérant, qui essayait de filmer la scène. C’était un smartphone récent. »

    Les malfrats n’en ont pas terminé avec lui. Dès le lundi soir, ils optent pour une autre méthode. « Ils sont allés voir mes employés et ont demandé à être payés 500 € par mois pour assurer notre sécurité, en nous disant que sinon ça se passerait mal, reprend le commerçant. Je leur ai dit qu’on était en France, que ça ne se passe pas comme ça ici. Ils m’ont répondu : Attends dix minutes, tu vas voir. »

    Et en effet, quelques instants plus tard, sur les images de la vidéosurveillance, on remarque une douzaine de jeunes qui entrent tranquillement dans le magasin. Ils se servent en glaces et boissons et repartent sans payer. Les employés tentent de les retenir, mais la confrontation verbale vire à l’empoignade et les voleurs parviennent à filer. Près de 200 € de glaces ont été dérobées.

    « C’est dur parce qu’on ouvre un commerce dans ce quartier, ça fait plaisir aux gens, ils nous le disent, ils sont contents d’avoir des produits frais, des fruits, des légumes, lâche le responsable de la supérette. Moi j’ai investi pour 150 000 € de marchandises, et il y en a qui se croient tout permis. »

    Mardi encore, une visite est suivie d’un vol de boissons et de gâteaux. « Ils me reprochaient d’avoir appelé la police, mais je ne veux pas avoir peur d’eux, même si je sais qu’ils peuvent agir à tout moment, peste le gérant. C’est du racket, on ne se sent pas soutenu, mais je remercie les policiers qui sont venus en moins de cinq minutes à chaque fois. Je parle pour que les choses changent. »

    « Le pire c’est que ce n’est même pas le quartier le plus mal famé de Corbeil », indique, sous couvert d’anonymat, un autre commerçant de la place de Montconseil qui refuse de dire s’il paye un « impôt ». Mais il précise : « Ici, quand on ouvre, on reçoit la visite des caïds avant celle des élus. » […]

    https://www.lesalonbeige.fr/la-mafia-des-banlieues/

  • Opposer nationalisme et patriotisme n’a aucun sens !

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    Dimanche 11 novembre, le décor de l’Olympe était à nouveau dressé autour de l’Arc de Triomphe puis à la Villette. Chefs d’État et de gouvernement se pressaient autour du Président français. Ils entendirent un discours impeccable sur le plan rhétorique, dans le fond, la forme et la diction. Mais là encore, la remémoration du passé était entièrement tournée vers le présent et le futur proche. Comme l’itinérance mémorielle avait surtout voulu désamorcer la colère populaire qui monte, plus préoccupée de la pluie de taxes actuelles que de celle des obus de 1914-1918, la liturgie mémorielle du 11 Novembre visait les échéances européennes qui apparaissent de plus en plus comme les élections de mi-mandat d’Emmanuel Macron.

    Le souvenir de la guerre servait avant tout à désigner et à stigmatiser l’adversaire caricaturé de demain : le nationalisme. C’est lui qui avait provoqué la Première Guerre mondiale. C’est lui qui avait ressurgi pour conduire à la seconde. Et c’est encore lui qui menace aujourd’hui la paix, puisqu’il est bien entendu que le 11 Novembre, c’est la paix qui est fêtée et non la victoire. Sans doute, en partie, celle-ci fut engendrée par le nationalisme ancré au cœur des Français et qui s’est bien émoussé dans l’entre-deux-guerres, mais c’est un point qu’il est préférable de laisser dans l’ombre. Le nationalisme, voilà le mal. Il s’oppose au patriotisme. Le premier exprime l’égoïsme d’un peuple qui ne regarde que ses intérêts, le second serait l’amour qu’on porte à une nation qui porte l’universel, qui serait un « soldat de l’idéal ».

    Cette opposition déclamatoire est habituelle dans la rhétorique française. Elle n’a aucun sens. Les relations internationales consistent à confronter les États-nations et leurs intérêts. La diplomatie consiste souvent à envelopper les intérêts immédiats dans de grands principes qui les dissimulent. Ainsi, qu’on approuve ou non la politique du général de Gaulle vis-à-vis de l’Algérie, on voit bien, en lisant le C’était de Gaulle de Peyrefitte, que l’obsession du Général n’était nullement la liberté des Algériens et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, mais la volonté de se débarrasser au plus vite d’un boulet qui compromettait le développement de la France et son rôle sur la scène internationale. Ses propos sur la nécessité de freiner l’immigration et de favoriser les naissances en France ( tome II, page 436) ne laissent aucun doute sur le nationalisme de De Gaulle, sur le fait qu’il mettait les intérêts de la nation française au-dessus de tout, comme Trump, non comme Macron.

    La vraie distinction entre patriotisme et nationalisme devrait reposer sur le caractère agressif et expansionniste de ce dernier. Lorsqu’il ne l’est pas, qu’on l’appelle patriotisme ou nationalisme n’a aucune importance. La défense des intérêts d’une nation, de « l’intérêt supérieur de la patrie », comme disait l’homme du 18 juin, est le devoir de tout homme d’État. Ce n’est pas une option. La présence de chefs d’État – et les plus importants, comme par hasard : Donald Trump, Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdoğan ou encore Benyamin Netanyahou, tous viscéralement attachés à l’intérêt national – pouvait faire sourire en entendant le Président français. D’ailleurs, Donald Trump, particulièrement visé, notamment par une sortie intempestive sur l’armée européenne, n’a pas daigné participer au forum de l’après-midi.

    Ainsi les grands discours, et la mise en valeur d’Angela Merkel, avaient des objectifs beaucoup plus immédiats que la paix dans le monde ou la lutte commune contre le spectre du réchauffement climatique. Cette dernière est, d’ailleurs, bien compromise par le choix allemand du charbon américain. Mme Merkel et M. Macron ont perdu beaucoup de crédit auprès de leurs peuples respectifs. Or, il leur est indispensable de faire gagner le fédéralisme européen lors des prochaines échéances pour que la « libre circulation des personnes et des biens », c’est-à-dire notamment l’immigration et le mondialisme des échanges, continue à prospérer. Entre les chefs d’État qui privilégient l’intérêt national et ceux qui poursuivent des buts idéologiques et partisans, parce qu’ils pensent profondément que la nation est dépassée et appelée à disparaître, l’opposition westernienne de Macron entre le bien et le mal mérite sans doute d’être inversée.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/opposer-nationalisme-et-patriotisme-na-aucun-sens/

  • Emmanuel Macron promet plus de «flexibilité» dans les demandes de visa des Algériens

    Emmanuel Macron promet plus de «flexibilité» dans les demandes de visa des Algériens

    Emmanuel Macron a affirmé le 7 novembre :

    «Nous avons demandé à notre ambassade de faire en sorte que les demandes émanant des ressortissants algériens soient étudiées avec plus de pragmatisme qu’avant».

    «Nous avons donné des instructions à l’ambassade de France à Alger de faciliter l’établissement des visas pour les journalistes, les hommes d’affaires et les écrivains», «le dossier des visas et de la liberté de circulation des personnes est au cœur des discussions avec les autorités algériennes.»

    https://www.lesalonbeige.fr/emmanuel-macron-promet-plus-de-flexibilite-dans-les-demandes-de-visa-des-algeriens/

  • Opération « Gilets jaunes » le 17 novembre – Un Macron, ça pompe énormément

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    Depuis le début de l’année, le prix du gaz a augmenté de plus de 23%. Principale conséquence ? Un récent sondage de l’IFOP révèle que deux Français sur trois (66%) affirment avoir déjà eu froid dans leur logement, en dépit du chauffage allumé.

    Le prix du gazole affiche 1,52 euro en ce début novembre 2018 (contre 1,16 euro deux ans plus tôt) et celui de l’essence SP95 tourne à 1,54 euro (contre 1,39 euro deux ans plus tôt). Résultat : 78% des Français, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting, soutiennent l’appel au blocage des routes, le 17 novembre prochain.

    On le constate à travers ces deux exemples, sous le prétexte fallacieux de la « transition écologique », Emmanuel Macron et Edouard Philippe entendent ponctionner encore davantage les Français, au premier rang desquels les plus modestes, afin de financer leur politique sans frontières. En 2018, les taxes sur l’énergie représentent plus du tiers du montant total des factures de gaz naturel (de même pour l’électricité). Quant aux carburants, les taxes représentent à elles seules 1 500 euros annuels pour un parcours d’environ 25 000 kilomètres. Les prélèvements constituent désormais 60% du prix du carburant et rapporteront, en 2018, 13,3 milliards d’euros à l’Etat.

    Totalement déconnecté des réalités supportées par les Français en raison de sa désastreuse politique économique et sociale, Emmanuel Macron continue de se moquer d’eux en invoquant des gadgets comme le « chèque énergie » (200 euros par an pour 3,7 millions de personnes) et une hypothétique défiscalisation de l’aide au transport. Autant dire : rien.

    Antisociaux, le président et le gouvernement sont également de fantastiques menteurs, affirmant que les recettes de leur racket fiscal sont destinées à la fameuse « transition écologique ». En réalité, en 2019, seuls 19% des recettes (7,2 milliards) lui seront consacrées (dont le remboursement de la dette d’EDF relative aux achats d’électricité renouvelable), le reste étant ventilé ainsi :

    – 17 milliards pour le budget général de l’Etat ;

    – 5,9 milliards pour les Départements ;

    – 5,8 milliards pour les Régions ;

    – 1,2 milliards pour l’Agence de financement des infrastructures des transports de France.

    Plus grave encore, à force de matraquage, la consommation de produits pétroliers baisse. Ainsi, l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP) indique que de septembre 2017 à septembre 2018, « la consommation française de carburants a atteint 50,40 millions de mètres cubes, en baisse de 1,7% par rapport à la consommation des douze mois mobiles précédents ».

    Le racket gouvernemental va se poursuivre dès janvier prochain : +6,5 centimes sur le diesel et +2,9 centimes pour le super.

    Avec Emmanuel Macron, le pire reste toujours à venir !

    Arnaud Robert

    Article paru dans Présent daté du 9 novembre 2018

  • Commémoration : la foire à la récupération – Journal du lundi 12 novembre 2018

    Politique / Commémoration : la foire à la récupération 
    Emmanuel Macron, roi des commémorations. Fidèle à ses obsessions mégalomanes, le président de la République a organisé la célébration du 11 novembre autour de sa personne. Une véritable instrumentalisation de la mémoire à des fins électorales, à 6 mois des européennes.

    Union européenne / Pologne : démonstration de force des patriotes 
    La marche de l’indépendance en Pologne couronnée d’un succès sans précédent. Alors que la manifestation des nationalistes a failli être interdite par le pouvoir, la mobilisation a battu tous les records.

    Société / Asia Bibi : Quand les communautés échappent à la Grande-Bretagne
    Le casse-tête d’Asia Bibi n’est pas terminé. Sollicitée par une demande d’asile pour la chrétienne persécutée, la Grande Bretagne n’a pas souhaité donner suite. Londres redoute des troubles à l’ordre public avec sa communauté pakistanaise…

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • La France et Facebook vont collaborer dans la censure

     
    La France et Facebook vont collaborer dans la censure

    Tout ce qui ne pense pas printemps est condamnable et doit donc être censuré :

    Emmanuel Macron a annoncé ce lundi 12 novembre, dans un discours au Forum sur la gouvernance de l’Internet, la mise en place d’un groupe de travail commun avec Facebook. Le groupe de Mark Zuckerberg a donné son accord à une expérience de six mois, dans laquelle des représentants des autorités françaises devraient pouvoir accéder aux outils, aux méthodes et au personnel de Facebook chargés de faire la chasse aux contenus incorrects.

    Ce groupe, d’une petite dizaine de personnes, sera composé pour moitié de salariés de Facebook. Et pour l’autre moitié de membres – ingénieurs, juristes… – sélectionnés par le secrétariat d’Etat au numérique, et issus d’autorités et ministères français : l’Arcep, chargé des télécoms et de la régulation technique de l’Internet ; le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), responsable notamment des contenus des télévisions et des radios ; la Dinsic, direction interministérielle des systèmes d’information et de communication…

    L’initiative est présentée comme une extension du projet français de taxation des grandes plateformes, de la loi française sur la manipulation de l’information, du règlement européen sur les données personnelles ou de la récente directive européenne sur les droits d’auteur. Ce test s’inscrit aussi dans une offensive plus vaste, pour réguler les contenus en ligne en changeant les règles établies depuis 2000 par la directive sur le commerce électronique, qui distingue les statuts d’éditeur, responsable des contenus et celui d’hébergeur. 

    Emmanuel Macron
     
    @EmmanuelMacron

    Aujourd’hui internet est beaucoup mieux utilisé par les extrêmes, les régimes autoritaires ou la propagande terroriste que par nos démocraties. C’est une réalité contre laquelle nous devons lutter.

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    https://www.lesalonbeige.fr/la-france-et-facebook-vont-collaborer-dans-la-censure/

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  • Trump enfume Macron ? Macron enfume les Français !

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    Ce dimanche dernier, au son du Boléro, de Maurice Ravel – idée certes baroque, mais l’immense compositeur n’avait-il pas voulu s’engager dès 1915, quoique réformé d’office en raison de ses modestes quarante-huit kilos ? – était célébré le centenaire de la Grande Guerre. D’où l’occasion, pour Emmanuel Macron, en cette période d’« itinérance mémorielle », de redonner un peu de lustre présidentiel à sa fonction, présence à Paris des puissants de ce monde aidant.

    Au premier rang, Donald Trump, dont les réseaux sociaux auront principalement retenu l’image d’une Cadillac présidentielle enfumant la cour de l’Élysée, permettant ainsi à son hôte du moment d’en faire de même des Français ? L’entretien accordé par Emmanuel Macron à CNN tendrait à nous le faire croire. Étrange, tout de même, qu’une telle exclusivité, censée répandre la parole française soit réservée à une chaîne américaine. France 24, voix de la même parole française, n’aurait-elle pas été plus indiquée ? Il est à croire que non.

    Quoi qu’il en soit, passons sur l’exercice d’autojustification ici livré : « C’est absolument vrai que mes sondages ont baissé parce que j’ai fait passer des réformes très impopulaires. Et devinez quoi : j’ai été élu précisément parce que tous mes prédécesseurs ont échoué ou en ont décidé de ne pas faire ces réformes. » Ces réformes ? Voilà des décennies qu’on nous bassine avec. Dès 1976, Alain Peyrefitte, dans son essai, Le Mal français, nous expliquait déjà qu’il fallait « réformer » le vieux fonds catholique français afin d’accéder à la « modernité » protestante. Depuis, il convient donc de « réformer ». Pour le docteur Diafoirus, c’était le « poumon ». Pour ses successeurs, c’est la « réforme ». Une sorte de mantra consistant, le plus souvent, à détricoter ce qui pouvait demeurer d’estimable dans le programme économico-social du Conseil national de la Résistance, sorte de Yalta gaullo-communiste pondu après-guerre, ayant tout de même permis à la France de recouvrer un semblant de statut de grande puissance. Et, accessoirement, d’en finir avec ces « archaïsmes » ayant, de longue date, constitué sel et saveur d’un certain art de vivre à la française, que menacent désormais antiracisme à la noix et néo-féminisme de bazar.

    À l’origine de cet entretien accordé à la multinationale CNN, ce tweet rageur : « Le Président Macron vient de suggérer que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les États-Unis, la Chine et la Russie. Très insultant, mais peut-être que l’Europe devrait d’abord payer sa part à l’OTAN que les États-Unis subventionnent largement. » Une défense européenne ? Oui. Cesser de payer l’OTAN pour financer l’occupation de l’Europe par une tierce puissance ? Deux fois oui.

    Réponse d’Emmanuel Macron : « Je ne veux pas voir les pays européens augmenter le budget de la défense pour acheter des armes américaines. » Parfait. Pan ! sur le bec de nations telles que Pologne, Belgique ou pays baltes, toujours prêtes à acheter made in USA avec le pognon du contribuable européen. Et Emmanuel Macron de conclure : « Il faut bâtir l’autonomie de la défense européenne. […] Mais pour cela, il nous faut plus d’Europe. » Fort bien, mais de quelle Europe avons-nous besoin ? Une Europe de coopération des nations, ancrée en son histoire ? Ou une Europe engluée dans les dingueries sociétales et arrimée aux sautes d’humeurs de « marchés » donnés pour être chaque jour plus « inquiets » ?

    Emmanuel Macron ne le dit pas, se réfugiant derrière un autre écran de fumée, célébrant « en même temps » la France des tranchées tout en se retranchant derrière l’Europe supranationale de demain, Europe dans laquelle notre « start-up nation » ne ferait figure que de simple valeur culturelle ajoutée ou de petit plus commercial envisagé. Jouer d’un nationalisme pseudo-européen pour pousser ses billes européistes, c’est plutôt bien joué ; même si seuls les nigauds peuvent encore s’y laisser prendre.

    Fortuitement, le troupeau de ces derniers fait figure d’inépuisable gisement ; à gauche comme à droite.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/trump-enfume-macron-macron-enfume-les-francais/