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magouille et compagnie - Page 1366

  • Nicolas Bay : « 72 migrants clandestins dans un petit village, c’est un scandale démocratique et une injustice ! »

    Le député européen Rassemblement national Nicolas Bay réagit au vote de l’article 7 par le Parlement européen contre la Hongrie de Viktor Orbán et à l’installation de migrants dans le petit village varois de Châteaudouble, dans le Var : « La venue de Marine Le Pen est légitime dans ce village où elle a obtenu près de 50 % des voix ! »

    Les députés européens ont sorti l’arme nucléaire contre Viktor Orban. C’est sous ce dénominatif qu’est qualifié l’article 7 des traités européens. Ils bannissent la Hongrie des débats européens.
    Quelle réaction avez-vous eue suite à cette décision de vos collègues ?

    Les institutions européennes sont dans une sorte de fuite en avant contre un pays et un gouvernement qui refusent les diktats de la Commission européenne. Ils refusent en particulier la politique de relocalisation forcée des migrants. C’est l’une des raisons pour lesquelles le parlement européen a déclenché l’article 7 qui va aboutir à priver la Hongrie de son droit de vote au Conseil.
    Cela révèle la vraie nature de l’Union européenne telle qu’elle est conduite aujourd’hui, c’est-à-dire, une Européenne punitive, coercitive qui nie la liberté des nations, refuse que les peuples puissent se défendre et qui est prête à tout pour museler l’expression populaire.
    Face à cela, nous avons eu une réaction de défense envers la Hongrie et Viktor Orban.
    Qu’avez-vous pensé du discours de Viktor Orban ?

    Une fois de plus, Viktor Orban a fait preuve d’une grande patience à l’égard des incessantes attaques dont il est l’objet. On l’a vu également défendre une ligne politique très claire. Pas du tout une ligne européenne. Il défend une Europe fondée sur les nations qui doivent être respectées, une Europe qui est capable de défendre son identité, notamment l’identité chrétienne à laquelle il a largement fait référence, à une Europe qui doit être celle des protections et des peuples et non pas une Europe des bureaucrates et des banquiers.
    Ce sont deux visions différentes qui s’affrontent.
    Le vote d’aujourd’hui au parlement européen est un vote de clarification politique. D’un côté, ceux qui veulent aller encore plus loin dans les défauts de l’Union européenne, son fonctionnement antidémocratique, les politiques de suppression de toutes protections et de toutes régulations économiques, la politique d’accueil, une immigration massive et anarchique. Et de l’autre, Viktor Orban, l’Autriche, l’Italie, la Pologne et nous au sein de notre groupe Europe des nations et des libertés qui défendons une vision totalement différente, à la hauteur du génie de notre civilisation et susceptible de donner à nos nations la puissance collective qu’elles ont perdue dans le cadre de l’Union européenne.
    Lors de votre intervention, vous avez opposé le camp des progressistes qui est constitué de Merkel et Macron en tête. Face à lui, le camp de l’Europe des nations qu’incarneraient Salvini et Orban.
    Est-ce l’Europe des nations contre l’Europe fédérale du progrès ?

    Je crois qu’il y a deux visions très claires. Mattéo Salvini et Viktor Orban en sont un peu aujourd’hui le fer de lance. Ils sont au pouvoir dans leur pays de cette Europe des nations et des protections.
    De l’autre côté, on a Emmanuel Macron avec le gouvernement socialiste espagnol de Monsieur Sanchez, lâché d’ailleurs en rase campagne par Angela Merkel qui est très fragilisée. Ils sont en situation de marginalisation et en échec total. Ils défendent encore ce vieux modèle du mondialisme, de la dérégulation totale et de la disparition des protections, alors que ce modèle n’était nulle part ailleurs sur la planète.
    Marine Le Pen a fait sa rentrée politique à Châteaudouble, un petit village du sud de la France.
    Pourquoi Châteaudouble ?
    En quoi ce village est important pour le Rassemblement national et Marine Le Pen ?

    Ce petit village varois de Châteaudouble est emblématique. C’est une commune qui compte un peu plus de 200 habitants à l’année et 500 pendant la période estivale. On impose à ce village 72 migrants clandestins logés aux frais du contribuable dans une ancienne maison de retraite réquisitionnée par le préfet.
    On assiste là à un scandale démocratique.
    Évidemment, la population n’a pas été consultée. Si elle l’avait été, elle aurait évidemment refusé cette relocalisation forcée de migrants. C’est également une injustice faite à nos compatriotes et en particulier aux plus modestes d’entre eux. On offre finalement le gîte et le couvert aux clandestins alors qu’on ne le fait pas pour les Français qui sont dans la précarité.

    Lors du cortège des élus, Marine Le Pen a été quelque peu bousculée.
    Est-ce que cela traduit une déficience de la présidente du Rassemblement national ou est-ce le fait d’une poignée de militants ?

    C’est incontestablement le fait de quelques dizaines de militants d’extrême gauche hargneux venus dans ce village de manière très artificielle puisqu’ils n’y habitent pas. Ils sont venus uniquement pour faire croire qu’il y aurait une opposition à Marine Le Pen.
    Je rappelle que Marine Le Pen a obtenu près de 50 % des voix dans ce petit village de Châteaudouble à l’élection présidentielle. Elle y est un peu chez elle. Elle a toute légitimité pour s’y rendre.
    En revanche, ces militants gauchistes n’ont rien à y faire. On voit qu’ils n’ont aucun autre argument que l’agressivité et la violence. Cela a le mérite de la clarté. D’un côté, on voit des élus responsables, comme Marine Le Pen et le Rassemblement national qui défendent les Français et de l’autre côté, des militants extrémistes qui agissent par idéologie et qui veulent imposer une immigration qu’eux-mêmes, à titre personnel, ne subissent pas. Ils veulent imposer l’immigration à ce petit village, mais eux-mêmes ne vont pas la subir au quotidien.

    Nicolas Bay

    http://www.bvoltaire.fr/nicolas-bay-72-migrants-clandestins-dans-un-petit-village-cest-un-scandale-democratique-et-une-injustice/

  • Contradictions républicaines

    6a00d8341c715453ef022ad3b08675200b-320wi.jpgCe 12 septembre L'Opiniondonnait la parole à deux représentants du parti qui s'intitule fièrement Les Républicains. L'un, le plus fougueux, le plus vigoureux et, pour certains lecteurs, sans doute le plus convaincant s'appelle Sébastien Pilard. Il est conseiller régional LR des Pays de la Loire et membre du bureau politique desdits Républicains. Il opine que l'on ne doit pas mettre la Hongrie au ban de l'Union européenne.[1]

    Le second, plus célèbre pour avoir fait voter une loi bioéthique dont il porte le nom Jean Leonetti, lui aussi membre du parti Les Républicains répondait au contraire, aux questions de Nicolas Beytout : Orban, dit-il, "s’est détaché des règles européennes et du PPE"[2] et, sans se démentir, il précise qu’il n’existe pas de porosités avec l’extrême droite, estimant en revanche qu’il n’y a pas de divergences entre le projet européen du parti et celui d’Alain Juppé.

    Nous nous trouvons dons en présence d'un débat. Le débat est toujours sain lorsqu'il est loyal, lorsque le juge est impartial et lorsqu'on laisse sa chance au fauve lâché dans l'arène. Toute la différence entre république et démocratie tourne autour de la conception du débat. Essence de la démocratie véritable, le débat ne saurait être attribué en propre au régime que l'on appelle république, sorte de projection de l'État jacobin avant-goût du totalitarisme. Il n'appartient guère en général aux gens qui se disent républicains. S'il caractérise plutôt la démocratie, au moins formellement, s'il devrait la caractériser, cela suppose toujours que les opinions s'expriment dans une libre confrontation.

    Toutes les opinions même religieuses, proclame la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 laquelle, il est vrai, assortit ce principe de liberté d'une inquiétante réserve, d'ordre réglementaire.[3]

    La Cinquième république, depuis la saison 5 ou 6, transgresse allègrement les règles fondamentales de ce savoir-vivre ensemble en l'interprétant comme : aucune opinion ne doit dépasser dans les rangs, surtout pas une conviction religieuse, en particulier chrétienne.

    Pour en revenir au débat actuel, il convient de se souvenir que Juppé mérite bien d'être cité en référence des gens qui voudraient bouter Budapest hors du continent. Après, viendra le tour de Varsovie, puis celui de Vienne, puis peut-être celui de la Hollande ou du Danemark, et certainement l'Italie. Ils seront exclus d'une Europe restreinte au grand-duché de Luxembourg. Et ceci se ferait donc au nom de principes adoptés précisément comme déclaration unanime des États à Nice en 2000, sous la présidence Chirac, texte rédigé par deux grandes figures de la pensée, nommées Toubon et Juppé, énoncé que l'on ne peut corriger qu'à l'unanimité.

    La contradiction entre membres de ce parti, qui s'appelle de façon tellement significative mais à vrai dire également si cocasse, si choquante pour l'oreille, Les Républicains, ne se pose pas en pour Orban ou contre Orban. Elle oppose le principe même du politiquement correct, d'une part, et la libre expression des opinions ainsi que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, d'autre part.

    Dans ce débat, car cela reste encore un débat sans se poser la question du rapport de l'intéressé aux canons de la beauté antique, on éprouve furieusement la tentation de défendre, contre les admirateurs et les disciples de Juppé, les méchants du film.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. Sébastien Pilard (LR): "Le procès d’Orban devant le Parlement Européen, c’est l’Europe dont nous ne voulons plus"

    [2] cf. Jean Leonetti (LR): "Orban «s’est détaché des règles européennes et du PPE"

    [3] Article 10. "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi."

    http://www.insolent.fr/2018/09/contradictions-republicaines.html

  • IVG : la (tardive) prise de conscience de son caractère homicide

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    Bernard Plouvier

    Scandale chez les plus enragées des féministes ! Le 11 septembre 2018, le Président du Syndicat National des Gynécologues-Obstétriciens a osé énoncer une vérité qu’aucun médecin ne peut renier : « Nous ne sommes pas là pour prendre des vies ».

    Il est évident que cette phrase ne condamne pas les (plutôt rares) avortements thérapeutiques, soit une nécessité vitale pour la femme enceinte et qui définit l’Interruption Médicale de Grossesse.

    La déclaration de Bertrand de Rochambeau n’a porté que sur l’avortement volontaire, autrefois jugé criminel et que la Loi Veil du 17 janvier 1975 a dépénalisé. On peut nuancer son propos sur un seul point. L’avortement peut se justifier moralement dans les suites d’un viol : c’est une IMG pour raison d’ordre psychologique et eugénique, laissée à l’unique appréciation de la victime.

    L’IVG est objectivement – pour qui considère la chose de façon éthique, sans la moindre référence à un dogme religieux, politique ou sociologique – un Homicide. À ceci près qu’il est autorisé par la loi, de ce fait banalisé, et même remboursé par la Sécurité Sociale depuis le 31 décembre 1982, François Mitterrand ayant estimée « urgente » cette mesure, repoussée par une majorité de sénateurs.

    En France et chaque année, on assassine – c’est la définition du meurtre avec préméditation –environ 225 000 enfants, privés du droit de naître. Et, pour combler les vides, on importe de l’extra-Européen par million chaque décennie !

    Étant seuls responsables du choix des politiciens qu’ils ont hissés aux apparences du pouvoir, les Français sont coupables des lois immorales, dépourvues de toute référence éthique, concoctées par les honorables « élus du peuple ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Et si on donnait d’abord à manger aux Français qui ont faim ?, par Caroline Parmentier

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    En France en 2018, sous le couple Macron qui se plaît à dire qu’il « mange le plus léger possible », soit « dix fruits et légumes par jour et beaucoup de fruits de mer », un Français sur cinq a des difficultés à se procurer de la nourriture pour assurer trois repas par jour.

    Ce sont des témoignages qui serrent le cœur : « Je travaille et je gagne 1 300 euros par mois », témoigne une mère seule. « J’ai 600 euros de loyer et 400 euros de charges incompressibles. Il me reste 10 euros par jour pour m’habiller et me nourrir avec mes deux enfants. Je ne fais moi-même qu’un repas par jour à deux euros. Jamais de viande ni de poisson. C’est vite vu, c’est en général du pain, avec ce que je peux mettre dessus. »

    « L’alimentation est souvent la variable d’ajustement face à des dépenses contraintes comme le loyer ou l’énergie », observe Amandine Lama d’Ipsos. On a généralement renoncé entre temps aux vacances, aux loisirs et aux soins médicaux. Quand l’AME (aide médicale aux étrangers en situation irrégulière) continue de nous coûter plus d’un milliard par an…

    Qu’ils mangent de la brioche du Lidl !

    A deux jours de la présentation du plan-pauvreté en 13 mesures de Macron, 27% des Français répondent à Brigitte qu’ils n’ont pas les moyens financiers de s’acheter quotidiennement des fruits et légumes. Ils n’ont qu’à manger de la brioche du Lidl, pensera-t-elle peut-être, car après tout contrairement à elle, ce n’est pas grave que les pauvres soient gros. C’est en effet l’un des paradoxes bien connu de la précarité : les régions où les Français sont les plus pauvres sont aussi celles où l’on trouve le plus de cas d’obésité. La faute notamment à la mauvaise bouffe, aux sodas à 0,99 euros et aux graisses saturées.

    Le Secours populaire français relève mardi dans un baromètre annuel IPSOS que 39 % de la population a été confrontée à des « privations multiples » en 2018. Un chiffre en hausse. Derrière ce chiffre il y a des familles, des enfants. « L’intensification de la pauvreté en France poursuit une tendance inquiétante. » Près d’un Français sur trois reconnaît avoir du mal à payer des actes médicaux mal remboursés (56% pour les foyers les plus modestes).

    Autre chiffre qui devrait interpeller le « président des riches » qui rêve de plein emploi et de lendemains qui chantent, tout en continuant d’accueillir massivement une immigration ruineuse et illégale : la majorité des personnes interrogées (81%) sont convaincues que leurs enfants seront plus vulnérables face à la pauvreté que leur génération. Sentiment éminemment anxiogène pour des parents. Ce n’était pas le cas il y a seulement dix ans, où les Français étaient persuadés que leurs enfants vivraient mieux qu’eux.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 12 septembre 2018

  • En politique, la solution passe par la « récupération »

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    Par Jean-David Cattin, directeur national des Identitaires ♦

    À chaque fait divers dramatique, les voix des bien-pensants s’élèvent pour interdire toute « récupération » sous le prétexte qu’il faudrait laisser les familles des victimes à leur deuil. La décence l’imposerait. C’en est inquiétant de systématicité, en particulier lorsque les victimes sont autochtones. Après les attentats islamistes, après les meurtres au couteau de plusieurs Français, il est des réalités qu’il ne faudrait pas dénoncer, des coupables que l’on ne devrait pas accuser.

    Lorsque la victime est un enfant migrant, les bornes de la décence cessent tout à coup d’exister, tout comme lorsqu’un « jeune » de cité meurt en fuyant un contrôle policier. Dans ces cas-là, la médiatisation est totale, pour ne pas dire totalitaire, la « récupération » par des associations politisées encouragée et relayée et les présumés coupables cloués au pilori. L’émotion doit être à sens unique pour que l’image du « vivre-ensemble » ne subisse aucun dommage.

    À Chemnitz, suite à un énième homicide vraisemblablement commis par des Syriens et Irakiens, plusieurs manifestations spontanées ont eu lieu pour dénoncer les meurtres d’Allemands par des migrants depuis leur arrivée massive dans le pays en 2015. Les médias de toute l’Europe ont encore une fois rivalisé de qualificatifs avilissants pour désigner les participants. Traiter de tous les noms les habitants en colère et inquiets de Chemnitz, voilà quel est le vrai scandale.

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  • Nouvelles étatisations sur ordonnance

    6a00d8341c715453ef022ad36a62e7200c-320wi.jpgParmi les images les plus belles et les plus suggestives de la Bible, l'une reste le plus souvent mystérieuse aux yeux des incroyants, quand elle ne suscite pas leur ironie : il s'agit de la diminution, de génération en génération, de la longévité, elle-même évidemment mythique, des patriarches. L'explication tient dans ce message, réaliste quoique macabre, de la progression du péché dans un monde coupé de la lumière divine.

    On pourrait en notre temps, déceler d'autres signes, bien différents sans doute, tels que l'effrayante prolifération des actes criminels monstrueux, impunis et sanglants, à l'encontre d'enfants ou de personnes sans défense.

    Mais le règne du mensonge paraît plus annonciateur encore des malheurs futurs, quand rien ne vient les corriger.

    À plusieurs reprises, depuis la loi sécurité sociale de Simone Veil en 1993, et notamment Chiraquo regnante en 2004, il avait été affirmé, comme un principe intangible, on a même parlé de règle d'or, que la séparation comptable de la protection sociale et du budget de l'État demeurerait définitivement étanche. C'est même en application de cette affirmation que fut institué le principe d'un rapport annuel de la Cour des comptes remis au parlement à la veille des débats budgétaires. Le premier en date fut diffusé en septembre 1995 et il se révélait tellement désastreux que l'on crut alors possible une réforme d'ensemble de ce système que le monde nous envie mais ne copie guère.

    En fait de réforme il fallut alors se contenter de son exact contraire, sous le nom de plan Juppé.

    Annoncé en novembre 1995, ficelé grâce à une nième réforme de la constitution votée en février 1996, les décrets se prolongeant jusqu'en 1997, ce désastreux programme multiplia les nuisances technocratiques. Il institua notamment une médecine sans médecins, grâce au numerus clausus.

    Et il mit en route une étatisation rampante de tous les protagonistes du système, désormais fonctionnarisés.

    Certes, il existe encore des îlots remarquables de compétences, de dévouements, de véritables vocations, des jeunes appelés par un feu sacré, que l’on trie trop souvent, hélas, en première année sur la base de leurs capacités en mathématiques. La dégradation continue de progresser dans les couloirs de nos antichambres de la mort. L'image biblique ne se dément pas.

    Or, une nouvelle réforme, présentée une fois de plus comme purement comptable, va mettre une fois de plus les organismes de prévoyance sociale sous la coupe de l'État. Celui-ci leur imposera de nouvelles exonérations mais il n'en assumera pas les coûts. Le même tour de passe passe a été ainsi imposé aux collectivités locales sans que personne n'y ait pris garde au départ.

    Nos ministres intègres, Agnès Buzyn et Gérald Darmanin, pour justifier la nouvelle mesure, s'appuient sur un rapport technocratique. Le document a été rédigé, à la demande du gouvernement, par Christian Charpy et Julien Dubertret, deux hauts fonctionnaires aux carrières bien représentatives. Ces deux personnages parlent à cet égard de nouvelles solidarités : puisque l'assurance maladie, à force de déremboursements, est parvenue à se rapprocher de l'équilibre comptable, elle doit voler au secours de cet État, toujours impécunieux, mais toujours généreux avec l'argent des autres.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2018/09/nouvelles-etatisations-sur-ordonnance.html

  • Clément Méric a perdu la vie en faisant le jeu cynique d'un système qu'il croyait combattre

    6a00d83451619c69e2022ad3b0b33c200b-800wi.jpgCommuniqué d'Academia Christiana et de l'Alvarium à propos du procès suite au décès du gauchiste Clément Méric :

    "Alors que toute la presse nous abreuve en direct de commentaires sur le procès Méric, nous nous étonnons de son admiration béate et de l'unanime clémence journalistique envers la mouvance antifasciste. En effet celle-ci revendique clairement sa pratique de la violence, allant jusqu'à tenter hier d'agresser un témoin (Serge Ayoub) au sein même du palais de "Justice".

    Quoique l'on pense du mouvement skinhead, il regroupe un certain nombre de jeunes - certes désorientés par le Système - mais qui sont en rébellion contre lui et contre les diktats de la modernité. Tous les patriotes doivent apporter leur total soutien à Esteban et aux autres accusés qui n'ont fait que se défendre et ont été dépassés par la situation.

    Les antifascistes attaquent tous ceux que le Régime désigne comme ennemis (défenseurs de la Famille, de la Religion ou de la Patrie). Tous les témoignages concordent : Esteban et ses amis ont été attaqués gratuitement et violemment par des bourgeois encanaillés, simplement parce qu'ils aimaient leur pays.

    Aussi ceux qui nous lisent pourraient être aujourd'hui dans le box des accusés à leur place. Agressés puis condamnés d'avance par la meute politico-médiatique, ceux que la Justice désigne comme accusés sont les véritables victimes de cette triste histoire.

    La communauté d'Academia Christiana les assure de ses pensées et de ses prières, eux, leurs familles et leurs proches. Elle pense également à Clément Méric qui a perdu la vie en faisant le jeu cynique d'un système qu'il croyait combattre, et qui utilise aujourd'hui son décès pour mieux régner."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Orban face au Parlement européen : David contre Goliath ?

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Chef d’un petit pays européen, Viktor Orban a une nouvelle fois démontré qu’il n’est pas homme à battre en retraite et à s’aplatir devant les grands de ce monde au cours d’un long débat, de près de trois heures, qui s’est tenu hier dans l’hémicycle de Strasbourg en amont d’un rapport voté ce jour. Un vote qui revêt un enjeu majeur justifiant le déplacement du chef de gouvernement hongrois, venu défendre sa politique et à sa vision de l’avenir de l’Europe.

    Quels sont les enjeux de ce rapport ?

    Pour résumer succinctement, il s’agit pour le Parlement européen de dire si l’UE doit agir pour prévenir du « risque de violation grave de ses valeurs » en Hongrie. C’est la première fois que le Parlement fait usage de son droit d’initiative en la matière. La validation du lancement de la procédure dite de l’article 7 se fait selon des règles contraignantes : outre la simple majorité des voix (376), la résolution doit recueillir au moins les deux-tiers des suffrages exprimés. Un résultat d’autant plus difficile à obtenir que le principal groupe politique au Parlement européen, le Parti Populaire Européen (PPE, droite, 218 eurodéputés), accueille en son sein le Fidesz, le parti de Viktor Orban (12 représentants dans l’hémicycle). Si le président du groupe, l’allemand Manfred Weber qui se verrait bien président de la Commission l’année prochaine, s’est montré distant avec la politique d’Orban, il a néanmoins été contraint à l’issue d’une réunion de ses troupes à leur laisser la liberté de vote.

    En attendant le résultat de vote de ce jour, quelles conclusions peut-on déjà tirer du débat de la veille ?

    Loin d’être intimidé, Viktor Orban a pris la parole au début et à la fin du débat sans jamais se conformer au politiquement correct et aux attaques de ses adversaires politiques. Face au rapporteur Sargentini qui accusait le gouvernement hongrois de violer le droit des migrants, celui-ci a répliqué avec fermeté qu’il : « n’accepterait pas que les forces pro-immigration nous menacent, fassent un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations ». Le vote de demain est crucial : il conditionne l’avenir du Fidesz au niveau européen (pourra-t-il rester dans le groupe majoritaire dominé par l’Allemagne de Merkel ?) ; il sera une heure de vérité pour les Républicains et son chef Laurent Wauquiez plus que jamais divisés ; il sera enfin révélateur des fractures existantes au sein même des gouvernements autrichien et italien puisque l’OVP de Sebastian Kurtz ainsi que le Mouvement Cinq Etoiles de Di Maio devraient voter contre la Hongrie, contrairement a la Lega de Salvin et au FPÖ de Strache qui ont réaffirmé leur plein soutien à la politique de Viktor Orban tout comme le RN et l’UKIP.

  • Feue la démocratie

    6a00d8341c715453ef022ad3903922200d-320wi.jpgQu'on me permette aujourd'hui de prolonger dans une autre dimension les réflexions que m'inspiraient[1] le 5 septembre les louanges surprenantes adressées au gouvernement du néfaste gauchiste Tsipras.

    Durant la semaine du 20 août, l'occasion avait été donnée, en effet, aux maîtres du pouvoir d'État et aux manipulateurs de l'opinion du peuple de célébrer la victoire de l'union monétaire. Un pays qu'on avait désigné, diabolisé, piétiné, comme le maillon faible de la zone euro entre 2009 et 2015, sortait en 2018 de la tutelle technocratique qui lui était imposée.

    En lui-même, pourtant, ce succès n'était évoqué en général que plutôt sobrement. Sans doute parce que, pour de nombreux secteurs de l'opinion, l'appauvrissement considérable d'une nation pouvait difficilement être présenté pour exaltant.

    Ainsi, en France même, il se confirmait ces jours-ci que dette, déficit et dépense publique persistent dans le nouveau monde de l'après 2017, à peu près au même niveau où ils prospéraient dans l'ancien, avant le triomphe de Jupiter[2].

    Pour exorciser la crainte d'une intervention brutale il convient, comme il convenait hier, de répandre quelques billevesées commodes : les Français payant docilement leurs impôts se croient donc à l'abri. Ils obéissent déjà, ils ne seront pas punis, ils ne seront pas soumis à une troïka extérieure, on ne réduira pas d'un tiers leur niveau de vie moyen.

    Il se trouve cependant que la victoire de l'Eurozone a été remportée avec l'appui d'un gouvernement élu en 2015 sur un programme rigoureusement inverse, confirmé par un référendum.

    Or, dans les rares commentaires élogieux, qui venaient du centre droit, et qui se trouvaient exprimés par des gens qui se veulent raisonnables, chez les lecteurs du Pointcomme sous la plume hautaine du directeur de L'Opinion, on décelait un mépris profond pour la démocratie.

    Cela donnait lieu à d'intéressantes contorsions dialectiques.

    Au nom de la vérité, la bourgeoisie centriste française tisse des louanges, en toute connaissance de cause, à celui que l'opposition stigmatise, à juste titre, comme "le plus grand menteur de l'histoire politique". Et ces laudateurs d'un genre nouveau applaudissent précisément et particulièrement ce mensonge qui lui permet d'installer ses camarades au pouvoir et de s'employer, comme l'avait fait Hollande en France, à la liquidation des valeurs et des traditions nationales.

    Les mêmes qui, de manière très conventionnelle, affectent de célébrer la naissance la démocratie en Grèce, dans l'Antiquité, et en Angleterre, dans les Temps modernes, applaudissent Tsipras, voyou gauchiste qu'ils habillent en nouveau Solon. Ils en font le réalisateur d'une formule dont on a voulu accabler Margaret Thatcher "there is no alternative" : formule qui peut semble insupportable hors de son contexte précis comme lors du fameux budget 1981 présenté par le chancelier de l'Échiquier Geoffrey Howe et qui reçut alors les critiques de 364 économistes ou soi-disant tels, néo-keynésiens pour sûr, comme on les aime en France. Non, dans l'Angleterre de 1981, il n'existait pas d'autre solution que de réduire drastiquement le déficit public. Et les résultats de cette correction furent extraordinairement rapides.

    Le slogan, aussi faussement attribué à Margaret Thatcher qu'ainsi généralisé, désormais élargi à la négation de tous les débats, sert évidemment à la négation même de la démocratie. Par l'effet d'un transfert, auquel la gauche nous a habitué, le voilà très largement pratiqué par les amis du socialisme du XXIe siècle.

    La fameuse formule "le parlement de Westminster peut tout faire excepté transformer un homme en femme" s'est transformée en son contraire.

    Plus de débat, inutile désormais, pensent nos technocrates.

    Dans la démocratie du nouveau monde la seule chose que la gauche puisse vraiment espérer serait alors de permettre la transformation légale de l'homme en femme.

    Quant à la droite, on ne lui laisse plus, depuis 1793 que le droit de supplier, vainement d'ailleurs, telle la comtesse du Barry : encore une petite minute Monsieur le bourreau.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. Crise des États et faillite de l'étatisme in L'Insolent du 5 septembre
    [2] "Eurostat a sommé la France de requalifier une partie de la dette de la SNCF et d’Areva (devenue Orano) en dette publique. Ô surprise, l’endettement de la France n’est donc plus de 96,8 % en 2017 mais de 98,5 % du PIB." cf. L'Opinion du 6 septembre et "100% de dette en 2019 ? Avec la SNCF, c’est possible ! Sans une politique plus résolue de baisse de la dépense publique, le gouvernement risque de se heurter à deux murs en 2019 : 3 % de déficit et un endettement équivalent au PIB" cf. Raphaël Legendre in L'Opinion du 7 septembre 2018

    http://www.insolent.fr/2018/09/feue-la-democratie.html

  • Résolution bidon du Parlement européen contre la Hongrie

    6a00d83451619c69e2022ad390dc14200d-250wi.jpg448 députés européens ont voté une résolution rédigée par une gauchiste néerlandaise (la « gauche verte » Judith Sargentini) estimant « qu’il existe un risque grave de violation des valeurs fondatrices de l’UE en Hongrie » et demandant le déclenchement de l’article 7 contre la Hongrie. La résolution est valide parce qu’elle a recueilli plus des deux tiers des suffrages exprimés.

    Et après ? Et après rien. Il faut que le Conseil se saisisse de la question, et pour que la procédure continue il doit l’adopter à une majorité des quatre cinquièmes. Et finalement pour que la procédure aboutisse à la sanction finale (suspension du droit de vote du méchant), il faut l’unanimité…

    Se sont particulièrement honorés les cinq députés européens qui ont demandé l’inscription, en annexe du texte, de leur « opinion minoritaire » : Marek Jurek, Beata Gosiewska, Mylène Troszczynski, Auke Zijlstra, Barbara Kappel :

    "La proposition visant à déclencher l’article 7 du traité contre la Hongrie est une mesure visant directement à diviser l’Union européenne et à aggraver la crise dans laquelle elle se trouve. Les différends politiques devraient faire l’objet d’un dialogue et non de sanctions. Passer outre ce principe, c’est agir contre la coopération entre nos pays.

    Mais il convient avant tout de relever que cette proposition ne repose aucunement sur des faits. Dans bien des cas, elle attaque de manière frontale des procédures démocratiques, telles que les modifications de la Constitution et les consultations publiques. Elle accuse la Hongrie pour les solutions que cette dernière a apportées à des problèmes sociaux – tels que l’intégration de la minorité rom – qui affectent de nombreux pays européens et que la Hongrie gère mieux que d’autres.

    La résolution fait abstraction complète de l’intention première de la politique des autorités hongroises : la nécessité d’une reconstruction de la société visant à éliminer les effets d’un demi-siècle de domination soviétique et d’un régime totalitaire de collaboration. La résolution ne prétend pas que cette tâche est accomplie de manière incorrecte ou exagérée, mais elle ne tient aucun compte de sa nécessité. En ce sens, il s’agit d’un acte de mépris à l’égard du peuple hongrois et des motifs qui sous-tendent ses décisions démocratiques.

    Le rapport repose sur l’hypothèse que les Hongrois n’ont pas le droit de prendre des décisions que prennent d’autres États membres de l’Union européenne. Cette hypothèse a été formulée de manière on ne plus directe lors de l’élaboration du rapport («nous ne comparerons pas les lois hongroises avec celles d’autres pays européens»). Pour toutes ces raisons, nous estimons que le présent projet de résolution et, en particulier, la principale proposition qu’il avance, est extrêmement préjudiciable."

    Michel Janva

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