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magouille et compagnie - Page 1366

  • Loi sur les fausses nouvelles : Castaner sera-t-il censuré ?

    Loi sur les fausses nouvelles : Castaner sera-t-il censuré ?

    De Francis Bergeron dans Présent :

    La loi que voulait Macron, destinée, dit-il, à tordre le cou aux fausses nouvelles, a été votée mardi. Deux lois, en fait, qui se complètent, pour empêcher « la manipulation de l’information en période électorale ». […]

    La loi ne vise pas les groupes de communication mondiaux, entre les mains d’une poignée de milliardaires, qui, habituellement, permettent l’élection des bons profils. Elle ne vise pas non plus les Al Jazeera et autres chaînes, dont l’influence sur nos populations musulmanes est loin d’être négligeable, si l’on en juge par le nombre d’antennes paraboliques dans certains quartiers dits sensibles.

    Grâce à la loi, les réseaux sociaux et les médias étrangers seront donc mieux surveillés. Il s’est trouvé 183 élus pour voter le premier texte (111 voix contre) et 347 pour voter le second (204 voix contre). LREM et MoDem ont été suffisants pour obtenir la majorité.

    Qu’est-ce qu’une fausse information ? Qui va la qualifier ? A quel degré de mensonge, d’approximation, ou de vérité trop crûment dite décidera-t-on de censurer ? C’est le juge, en référé, qui en décidera. Le risque, c’est l’autocensure, une nouvelle augmentation du pouvoir de cette « police de la pensée » que les lois mémorielles ont créée.

    Le bobard chimiquement pur est très rare. Dans le domaine politique, des vérités ont été traitées de bobards pendant des années. Par exemple ces trois « bobards » concernant Mitterrand, que tout le monde sait vrais, aujourd’hui : son cancer, sa bigamie, sa francisque. Demain ce genre d’information sera tout simplement interdit, si l’information est donnée ou relayée dans les trois mois précédant une élection.

    Mais n’allez pas croire qu’un Castaner, qui vient de « bobardiser » les « gilets jaunes » (voir Présent du 22 novembre) serait censuré. Il est du côté de ceux qui font les lois, et qui les font appliquer. La lutte contre le populisme, primordiale, peut bien supporter quelques gros mensonges d’Etat. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/loi-sur-les-fausses-nouvelles-castaner-sera-t-il-censure/

  • Chemnitz. Décorticage du gros bobard des « chasses à l’homme »

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    Par François Stecher, correspondant en Allemagne de Polémia ♦ Tichys Einblick est un journal en ligne et un magazine mensuel dirigé par le journaliste allemand Roland Tichy. Ce média a enquêté sur l’affaire des supposées agressions racistes de Chemnitz qui auraient agité la ville allemande après un énième meurtre commis par un migrant extra-européen. Et, comme l’avait affirmé Hans-Georg Maaßen, alors président du service de renseignement intérieur allemand, au prix de son poste, il semble bien que ces chasses à l’homme évoquées par Angela Merkel n’ont jamais existé.
    François Stecher, correspondant en Allemagne de Polémia, a traduit pour nous l’enquête réalisée par Tichys Einblick.
    Polémia

    Tichys Einblick a retrouvé l’auteur de la courte vidéo qui a provoqué l’un des plus gros scandales que l’Allemagne ait connu, et dévoile ce qui s’est réellement passé à Chemnitz.

    Il n’y a pas eu de chasse à l’homme à Chemnitz le 26 août 2018. La chancelière fédérale en était pourtant convaincue : le 27 août 2018, le porte-parole du gouvernement Steffen Seibert a commenté les événements de Chemnitz avec les mots suivants : “De tels attroupements, des chasses à l’homme à l’encontre d‘êtres humains d’aspects, d’origine différents, ou encore la tentative de répandre la haine dans la rue, tout cela, nous ne l’acceptons pas”.Le lendemain, au cours d’une interview, la chancelière fédérale Angela Merkel expliqua : “Nous avons des enregistrements vidéos qui établissent qu’il y a eu des chasses à l’homme, qu’il y a eu des attroupements, que la haine s’est exprimée dans la rue, et cela n’a rien à voir avec notre conception de l’Etat de droit.” Elle s’appuyait pour cela sur une vidéo de 19 secondes qu’un groupe nommé la “morsure de tique Antifa” [“Antifa Zeckenbiss”] avait largement diffusée.

    Tichys Einblick a retrouvé l’auteur de cette courte vidéo qui a provoqué l’un des plus gros scandales qu’ait connu l’Allemagne, et dévoile ce qui s’est réellement passé à Chemnitz. La vidéo a été enregistrée parce qu’une femme, devant l’attitude agressive de deux hommes d’origine immigrée, non loin du lieu où Daniel Hillig était mort, victime d’un coup de couteau, a pris peur et a démarré la caméra de son portable. La vidéo ne présente aucune poursuite, encore moins de chasse à l’homme.

    Une sérieuse crise gouvernementale, le président de l’Office de Protection de la Constitution évincé, le ministre fédéral de l’Intérieur qui se retrouve soumis à une pression énorme, une chancelière et son porte-parole qui tombe dans le piège des médias. Tout cela uniquement parce qu’un groupe douteux nommé “Antifa Zeckenbiss” s’est procuré une courte séquence vidéo, l’a rendue publique en commentant faussement : “Voilà comment une populace d’extrême-droite organise des chasses à l’homme sur des migrants.”

    Les médias publiques Tagesschau, Heute, Tagesthemen, Heute journal la reprennent en boucle. Frontal 21 s’y montre particulièrement virulent. Les médias rendent compte d’une “vidéo de chasse à l’homme”, d’une “vidéo de la haine” ou d’une “vidéo de battue”. Cette vidéo de 19 secondes a été téléchargée plus de cent-mille fois, tant sur les réseaux sociaux comme Facebook que sur les médias généralistes, comme une preuve supposée que des pogroms auraient eu lieu en Saxe (selon Jakob Augstein).

    Dans le monde entier, Chemnitz fait la une des journaux : tous les médias, jusqu’au New York Times, rendent compte dans une effrayante absence de critique et ignorance. Sur la seule base de 19 secondes de vidéo que des journalistes d’agitprop de “l’Antifa Zeckenbiss” ont raflées sur un groupe WhatsApp de Chemnitz.

    Rien de tout cela n’est vrai.

    Tichys Einblick a retrouvé après des semaines de recherche l’auteur de cette vidéo de 19 secondes (“Lapin, tu restes ici” https://youtu.be/Eig_EHMi6q0) et dévoile les événements du “scandale” de  Chemnitz.

    Les recherches confirment les déclarations d’Hans-Georg Maaßen, qui depuis lors a été viré de son poste de président de l’Office Fédéral de Protection de la Constitution parce qu’en quatre courtes phrases il avait contesté cela, contredisant ainsi la chancelière : que cet élément de preuve ne permettait pas d’établir la réalité d’une chasse à l’homme, qu’il s’agissait d’une fausse information sciemment diffusée. Sur ce point, Maaßen a même tendance à minimiser. Il ose contredire la chancelière, qui est tombée dans le piège de la “chasse à l’homme” tendu par les médias. La conséquence : une crise gouvernementale.

    Tout en mesure, Maaßen avait d’abord déclaré au journal Bild que le Verfassungsschutz ne disposait “d’aucune information fiable” sur des chasses à l’homme à Chemnitz. Qu’on n’avait trouvé “aucun indice” que cette vidéo de 19 secondes puisse confirmer de manière authentique cette représentation politico-médiatique de la “chasse à l’homme”. Puis – de manière très pertinente au vu de ce que l’on sait aujourd’hui – il concluait : selon son “appréciation prudente”, il y avait “de bonnes raisons de croire qu’il s’agissait vraisemblablement d’une fausse information sciemment diffusée pour détourner l’attention de l’opinion publique du meurtre de Chemnitz”.

    Ce qui s’est réellement passé le 26 août de cette année n’est aujourd’hui encore pas complètement éclairci, alors que le ministre-président de Saxe avait promis il y a trois mois de faire toute la lumière sur l’événement. A ce jour, la seule chose qui soit claire, c’est que le soir du crime, il y eut une altercation entre deux groupes d’hommes. Le Bild écrivait : “un Syrien (23 ans) et un Irakien (22 ans) sont soupçonnés d’avoir porté le coup mortel en réunion. Les deux hommes sont en garde à vue”. Selon la communication officielle qui décrivait le déroulement des faits, “les accusés sont fortement soupçonnés d’avoir, dans la Brückenstraße, à Chemnitz, après une altercation verbale et sans raison, porté plusieurs coups de couteau à un Allemand de 35 ans”. Après six coups de couteau, Daniel Hillig, “père de famille allemand d’origine cubaine”, 35 ans, meurt, tandis que deux de ses amis, grièvement blessés, survivent à leur blessure. Aujourd’hui encore, la compagne de Daniel Hillig, Bianca X. ne sait toujours pas, selon ses propres mots, dans quel hôpital son Daniel est mort. Quelques jours plus tard, Bianca, accompagnée de son fils de sept ans, s’agenouille en pleurs devant le mémorial improvisé, à proximité du monument de Karl-Marx, le “Nischel”.

    L’endroit est encore, longtemps après le crime, orné d’innombrables bougies funéraires et de bouquets. A longueur de semaines, pendant la nuit, il est encore protégé par les habitants du quartier d’éventuelles dégradations par les antifas. La police, vendredi dernier, lors de l’une des manifestations qui s’y organisent régulièrement, dans une diffusion par haut-parleur, a parlé de “lieu de l’accident”, de manière réductrice. Ce qu’il n’est pas, précisément, pour de nombreux habitants de Chemnitz. Ils empêchent que l’on fasse disparaître les bougies et les fleurs. Le lieu du crime devient un lieu de recueillement pour les uns, les autres veulent supprimer tout souvenir de celui-ci.

    Dimanche 26 août 2018, 07:54. Déjà cinq heures se sont écoulées depuis le crime lorsque Tag 24annonce sur internet et sur Facebook : “Un homme de 35 ans est mort, dans le centre-ville, après avoir reçu des coups de couteau”. Les gens à Chemnitz et aux alentours sont choqués. Sept heures plus tard, ce sont une centaine d’habitants de Chemnitz qui se retrouvent sur le lieu du crime devant la flaque de sang, silencieux et tristes. Très émus, ils quittent l’endroit au bout d’environ une heure.

    Vers 16:00, de plus en plus d’habitants se rendent dans le centre-ville pour se faire une idée de la situation et en apprendre davantage. L’administration de la ville interrompt la fête qui s’était prolongée jusque-là. Une autre vidéo montre comment un bon millier d’habitants forment spontanément un cortège funèbre qui s’étire à travers la ville, se trouvent bloqués par les premières forces de police, et finissent par se rassembler autour de la mare de sang. En silence. Des citoyens avaient entre temps dressé des bougies et déposé des fleurs sur l’asphalte. Parmi les participants endeuillés se trouve l’auteur de la vidéo du scandale.

    L’action ayant conduit à la mort de Daniel Hillig est jusqu’ici qualifiée par le parquet de “meurtre”.

    Tichys Einblick dévoile les événements scandaleux qui se sont déroulés autour du monument de Karl-Marx. A cet endroit – après que s’y soient produits au bas mot des centaines de ce que l’on appelle par euphémisme des “incidents isolés” de la “criminalité des migrants” depuis l’automne 2015 – la mort de Daniel Hillig a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase, comme le disent les plus proches amis du père de famille assassiné. Ils racontent même que Daniel avait à plusieurs reprises mis en garde sa compagne, lui enjoignant de “ne pas se promener seule le soir dans les rues de Chemnitz”. Chemnitz devient le lieu d’un affrontement entre deux narrations opposées : celui d’un fait isolé – comme la police et les politiques essaient de le présenter pour éviter une poursuite de l’escalade, ou bien la conséquence d’une immigration incontrôlée ?

    Après les nombreux “incidents isolés” qui s’étaient produits au seuil des maisons de milliers de “citoyens inquiets”, les coups de couteau dans le corps de Daniel Hillig ont poussé les gens, pas seulement à Chemnitz, à se muer en “citoyens en colère”.

    Ils passent dans les rues en criant “Nous sommes le peuple” et sont traités par médias et politiciens “d’extrémistes de droite”. Les médias n’en montrent que des photos et de courtes scènes où l’on voit des individus (le plus souvent ivres) faisant le salut nazi – on aperçoit chez eux, sur la face supérieure de la main, le tatouage “RAF” [Rote Armee Fraktion] de l’extrême-gauche.

    Ce sont des milliers de “citoyens inquiets” qui se rassemblent devant le “Karl-Marx-Nischel”, parfois avec leur famille. Ils défilent pacifiquement dans les rues inondées par les hauts-parleurs des antifas qui gueulent “Que l’Allemagne crève !” [“Deutschland verrecke”]. De cela, à nouveau, on ne voit et n’entend rien dans les comptes rendus de la presse. C’est une dénaturation grossière de qualifier le mouvement citoyen “Pro Chemnitz” comme proche des nazis, comme le font les médias de masse. La conséquence est immédiate : les gens entonnent les reproches de la “presse qui ment” [Lügenpresse].

    “Agressions sexuelles à Chemnitz : presque chaque jour un nouveau cas” proclamait une Une du journal local Freie Presse – seulement quelques semaines auparavant. L’explication que la Freie Presse proposait à ses lecteurs pour les incidents isolés à caractère sexuel se produisant quasiment tous les jours, c’était la météo. C’est-à-dire les fortes chaleurs de l’été, et non principalement les migrants, dans Chemnitz “la bigarrée”.

    C’est pourtant le rédacteur-en-chef de la Freie Presse qui, après l’agitation nationale provoquée par la “chasse à l’homme”, écrivait : “Une battue, au sens où des gens pourchassent d’autres gens pendant un temps et sur une distance significatifs, nous n’en avons pas observée. A notre connaissance, il n’y a pas non plus de vidéo qui rapporterait ce genre de scènes.”

    Samedi 10 novembre, 11:30. Un restaurant à Chemnitz. Le premier et jusqu’ici l’unique contact d’un journaliste avec l’auteur de la vidéo de 19 secondes, une femme de 35 ans, et son mari de 38 ans. Tous les deux travaillent comme employés dans des entreprises différentes. Tous les deux – comme d’ailleurs d’autres témoins, avec lesquels nous avons parlés – ont mis comme condition à l’entretien qu’ils apparaissent de façon anonyme. Ils craignent des actes de vengeance qui mettraient en danger leur existence-même de la part des militants proches de “l’Antifa Zeckenbiss”. Pour cette raison, nous les appellerons ici Kathrin et Thomas B. Nous avons résumé leurs déclarations et les leur avons soumises pour approbation.

    “La vidéo de 19 secondes a été enregistrée à 16:52 le dimanche du meurtre dans la dernière étape de notre cortège funèbre, juste avant d’atteindre le lieu du meurtre de Daniel” raconte Kathrin B. à propos de la genèse de la courte séquence vidéo. “C’était devenu très serré dans le cortège, c’est pourquoi on avait regroupé les femmes au centre. Et il n’y a eu aucun cri à caractère xénophobe. Rien de radical. Au loin, nous avons entendu ‘Nous sommes le peuple’. Peu de temps après que nous ayons soi-disant franchi un barrage qui n’a jamais existé.”

    Thomas B. poursuit : “Kathrin a sorti son portable un peu tard de son sac, c’est la raison pour laquelle les 19 secondes ne rendent pas compte de manière authentique de la totalité de l’incident qui s’est produit à proximité de l’arrêt de bus. En effet, avant que l’enregistrement vidéo ne commence, il y avait eu une méchante provocation contre nous, qui défilions tristement. De la part de deux jeunes migrants, qui attendaient à l’arrêt de bus, et par le fait nous ressemblaient.”

    Kathrin B. : “Ils sont venus à notre rencontre, agressifs, nous ont injuriés et ont même crié, de manière à peine compréhensible ‘cassez-vous’. C’est ce dont nous nous souvenons.”
    “Il y a eu alors un contact physique avec les deux, au cours de laquelle l’un de nos amis a reçu le contenu d’un gobelet de bière sur son vêtement et même sur son visage.” C’est lorsque que Kathrin B., terrorisée, a pensé “là, ça va cogner” que la caméra a été démarrée.

    Kathrin B. a craint que Thomas B. se mette à son tour en mouvement en direction des migrants agressifs et lui a crié, ce qui est parfaitement audible sur la vidéo : “Lapin, tu restes ici !”

    Kathrin B. : “Ce n’était vraisemblablement pas la seule attaque de migrants contre notre cortège, car on entendait au loin des hurlements menaçants, clairement en arabe. Toutefois, nous n’avons pas eu de doigt d’honneur lors de la provocation, comme d’autres participants au cortège funèbre ont pu le relater plus tard. Pas plus que de battues ou de chasses à l’homme ! Nous sommes également disposés à confirmer nos déclarations sous serments.”

    Le soir, Kathrin B. avait mis sa courte vidéo sur son groupe “Citoyens”, qui est un groupe fermé, du service de média social WhatsApp. Ce qui est encore obscure, c’est la manière par laquelle les membres du groupe “Antifa Zeckenbiss” ont pu avoir accès à la vidéo de 19 secondes de Kathrin B., pour la faire exploser avec Zeit online comme enregistrement d’une pseudo-chasse à l’homme sur la scène politico-médiatique.

    Traduction par François Stecher 20/11/2018

    https://www.polemia.com/chemnitz-decorticage-gros-bobard-chasses-homme/

  • Une taxe de 9 % s’appliquera au 1er janvier 2019 sur les garanties décès des contrats d’assurance emprunteur

    Une taxe de 9 % s’appliquera au 1er janvier 2019 sur les garanties décès des contrats d’assurance emprunteur

    Nous annoncions hier l’augmentation prévisible en 2019 de l’assurance-auto, un lecteur nous alerte sur une autre augmentation de la fiscalité en 2019 du fait du gouvernement :

    Le gouvernement a décidé de mettre fin à l’exonération de taxe dont bénéficiaient jusqu’ici la garantie décès des contrats d’assurance emprunteur. Une exonération qui ne serait “pas justifiée, sur les plans juridiques ou économique”, selon l’évaluation préalable de l’article 52 du projet de loi de finances 2019. Ainsi, la TSCA, la taxe spéciale de 9% sur les contrats d’assurance de prêt, qui ne s’imputait jusqu’à maintenant qu’aux garanties couvrant l’incapacité de travail, la perte d’emploi et une partie de l’invalidité, touchera bientôt l’ensemble des primes versées par les assurés. La mesure concernera tous les nouveaux contrats souscrits à partir du 1er janvier 2019.

    Et cet alourdissement de la fiscalité se traduira évidemment par un surcoût pour l’emprunteurEn septembre déjà, Capital avait calculé ce surcoût, en fonction de différents profils d’assurés, dans le cas où les banques et compagnies d’assurances viendraient à répercuter intégralement la hausse de taxe. Résultat : une augmentation potentielle d’environ 4,5% du montant des primes. Soit quelques euros en plus par mois. Mais, selon nos simulations, ce surcoût pouvait augmenter si l’emprunteur exerçait un métier à risque ou s’il présentait un profil à risque aggravé de santé.

    Nos calculs viennent d’être confirmés par le gouvernement, qui a lui aussi mesuré l’impact potentiel de l’assujettissement à la TSCA de la garantie décès. Ses résultats sont comparables à nos simulations, puisqu’il évalue un renchérissement moyen de 44 euros sur les cotisations annuelles d’assurances. Pour un crédit auto de 15.000 euros sur 72 mois, par exemple, le supplément annuel représenterait 12 euros. Pour un crédit immobilier de 500.000 euros sur 25 ans : 204 euros par an. Selon le gouvernement, la mesure permettra “de rendre plus lisible la tarification de son contrat pour l’assuré et d’éviter des possibilités d’optimisation fiscale dans la ventilation de la prime globale entre les différentes garanties”. Mais on ne peut que vous conseiller de renégocier votre contrat avant la fin de l’année, pour éviter d’avoir à subir cette hausse.

    https://www.lesalonbeige.fr/une-taxe-de-9-sappliquera-au-1er-janvier-2019-sur-les-garanties-deces-des-contrats-dassurance-emprunteur/

  • GILETS JAUNES - LA FRANCE D'EN BAS CONTRE CEUX D'EN HAUT

  • Baisse du revenu disponible des Français : le hold-up légal continue

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    Le quotidien des « sachants », Le Monde, l’inventeur du Decodex, sorte de Big Brother de la « fake news » à sens unique du côté de la droite, publie un article à propos d’une étude de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) selon laquelle le revenu disponible des Français a baissé de 440 €, en moyenne, entre 2008 et 2016.
    Cette étude de référence a, en effet, mesuré l’impact des hausses des cotisations sociales, impôts et autres contributions, mot du novlangue officiel en vue d’éviter les mots dîme, gabelle, octroi – trop connotés Ancien Régime.
    Ainsi, grâce à notre République où la justice sociale fait office de mantra en marche à droite comme à gauche, l’augmentation de la ponction citoyenne a touché l’ensemble des ménages avec son zèle coutumier, accentuant ses efforts sur les 5 % des pseudo-riches au nom de cette progressivité que le monde entier nous envie.
    Ce hold-up légal nous a donc légitiment propulsés au premier rang : nous sommes le pays où les prélèvements sont les plus élevés au monde. Eh oui, notre ratio recettes fiscales/PIB détient le triste record à près de 48 % (source : Eurostat) devant le Danemark, pays réputé pour son hypertrophie en matière d’impôts.
    Cette politique confiscatoire de gribouille se télescope inopportunément avec l’annonce conjointe d’une ardoise de sept milliards d’euros au débit de la pasionaria de la dette, notre bien mal en point maire de Paris Anne Hidalgo. À en croire sa conseillère ès finances, il semblerait que les budgets successifs de la ville de Paris soient davantage construits à la boule de cristal qu’avec une élémentaire prudence comptable, bien que les impôts et autres ponctions aient explosé sous les dix-sept années de paillettes socialistes.
    Alors toujours plus d’impôts dans notre pays et dans nos villes pour quels résultats, me direz-vous ? Une nation apaisée, frugale dans sa gestion, soucieuse du bien commun, dotée de services publics modernes et efficaces ? Jugez-en par vous-mêmes alors qu’au même moment, la France périphérique en gilets jaunes, autrement qualifiée de « beaufs poujadistes » (sic) par Jean Quatremer, journaliste bien-pensant de Libération, manifestent dans toute la France contre la hausse stratosphérique du gazole, carburant de leur colère légitime contre le consentement à être tondus. 
    À l’unisson, les porte-parole du Jupiter des impôts, pas « des gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel » (sic) selon Benjamin Griveaux, se succèdent à longueur d’antenne pour évoquer l’héritage de leurs prédécesseurs bien que le programme présidentiel stipulât de la volonté de soutenir « le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires [pour] permettre de mieux vivre de son travail ». À l’instar de l’ancien monde qui voulait punir les riches, rendons à notre César de la fiscalité le fait que la hausse du gazole n’a que pour vocation de lutter contre le réchauffement climatique… vraie « fake news » bientôt en une du Decodex ?

    Stanislas Lepic

    http://www.bvoltaire.fr/baisse-du-revenu-disponible-des-francais-le-holdup-legal-continue/

  • Le gouvernement va tripler les bourses pour les étudiants…étrangers

    Le gouvernement va tripler les bourses pour les étudiants…étrangers

    C’est sans doute une information qui va apaiser les gilets jaunes :

     
  • Ces Milliards refusés aux Gilets jaunes, pour les peuples étrangers via l’AFD

    Joachim Véliocas analyse les comptes semestriels de l’Agence française de développement, suite à la demande Macron :

    “Conformément aux exigences du Président de la République de doubler les engagements de l’AFD vers l’Afrique continentale

    https://www.lesalonbeige.fr/ces-milliards-refuses-aux-gilets-jaunes-pour-les-peuples-etrangers-via-lafd/

  • Gilets Jaunes, l’heure de vérité – Journal du vendredi 23 novembre 2018

    Société / Gilets Jaunes, l’heure de vérité

    Rendez-vous décisif samedi pour les gilets jaunes. Le mouvement spontané de ras-le-bol fiscal a prévu une grande manifestation à Paris et plusieurs partout en France. La tension avec les pouvoirs publics pourrait atteindre son paroxysme.

    Europe / Brexit : les éléments d’un divorce

    A trois jours d’un sommet européen extraordinaire, le premier ministre britannique, Theresa May, a entamé son sprint pour finaliser le Brexit. Plusieurs points d’achoppement persistent notamment au sujet de Gibraltar.

    International : La liberté religieuse en danger ?

    Alors que l’association Aide à L’Eglise en Détresse vient de publier un rapport sur l’état de la liberté religieuse dans le monde, tout indique que celle-ci serait en recul. Avec derrière ce termes une persécution principale, celle des chrétiens.

    International / Trump à l’assaut des clandestins

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-lheure-de-verite-journal-du-vendredi-23-novembre-2018

     

  • Colère des gilets jaunes : de la fiscalité à l’identité ?

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    Samedi, le mouvement populaire des gilets jaunes a paralysé de façon spectaculaire une partie de la France grâce à une mobilisation massive : 287 000 manifestants dans plus de 2000 rassemblements d’après le ministère de l’Intérieur. Une démonstration de force, exprimant une colère qui ne semble pas prête de s’apaiser puisque le mouvement a repris dès lundi et annonce une manifestation d’ampleur à Paris samedi prochain.

    La grogne de cette France périphérique est tournée vers la fiscalité écrasante dont elle est la cible. Toujours plus matraquées de taxes, les classes moyennes et populaires n’ont pas supporté une énième hausse des prix du carburant, qui s’ajoute aux impôts, aux radars, à l’écotaxe ou encore à la baisse de la vitesse autorisée sur les routes.

    Les bobos et les pseudo-élites ne comprennent pas ce ressentiment qui explose enfin. Les gens de nulle part, les vainqueurs de la mondialisation, ceux qui « passent leurs vies dans les aéroports » selon les mots d’Eric Zemmour face à Jacques Attali, considèrent que les gens de quelque part, enracinés, ceux qui ont besoin de leur voiture, sont des « beaufs », des « ploucs » méprisables, qui ne comprennent pas les bienfaits du supposé progrès. Ils ignorent de quoi est faite la vie hors des grandes villes : près de 70 % des Parisiens se rendent au travail grâce aux transports en commun, mais seulement 7 % du reste des Français le peuvent.

    Symbole de liberté individuelle, d’émancipation, et surtout nécessité hors des grands centres urbains, la voiture est essentielle au quotidien de la majorité des Français. Prétendant ne pas vouloir taxer le travail, le gouvernement Macron tape sur le carburant, indispensable pour pouvoir aller au boulot : c’est bien une taxe qui touche les travailleurs, les culpabilisant au passage, les accusant d’être de gros pollueurs quand l’empreinte carbone des porte-containers ou des avions essentiels à la mondialisation est bien plus importante. Cette hausse des prix touche aussi les familles, les retraités, forcés de faire toujours plus de route pour trouver un médecin, un centre commercial, une boulangerie ou un bar, de plus en plus rares à cause de la désertification des campagnes au profit des villes.

    Mais que les observateurs ne s’y trompent pas ! Le mouvement des gilets jaunes est avant tout une révolte, plus ou moins consciente, contre l’immigration massive. Pourquoi ces hausses des taxes et des impôts, incessantes, si ce n’est pour payer les coûts toujours plus faramineux de l’immigration voulue par les bobos, ceux-là même qui vomissent la France périphérique, la France qui souffre, la France qui travaille et qu’on tond ?

    Car il faut bien régler la facture : allocations familiales et chômage, les milliards engloutis par les multiples plans banlieues pour arroser les cités en oubliant les départements ruraux, plusieurs centaines de millions afin d’ouvrir des centres d’accueil pour les migrants clandestins, l’aide médicale d’État dont profitent les clandestins qui a coûté 1,1 milliard d’euros en 2015… La hausse du prix du carburants n’est que le dernier moyen trouvé par l’État de faire cracher au bassinet le peuple Français qui doit payer pour les nouveaux arrivants. Ceux qui travaillent toute leur vie passent après d’autres qui n’ont jamais rien fait.

    Ces derniers, d’ailleurs, ne leur en sont même pas reconnaissants. Au pire ils détestent ceux qui subissent leur venue, au mieux ils sont totalement indifférents. Car la foule des manifestants de samedi n’est pas que jaune : elle est aussi presque uniformément blanche. Comme l’immense cortège pour l’enterrement de Johnny, ou les manifestations en mémoire des victimes du terrorisme islamique. Le mouvement des gilets jaunes illustre, une nouvelle fois, la fracture entre le peuple historique de France et celui qui le remplace, qui ne se sent pas concerné par ses problèmes, qui n’a rien à voir avec lui.

    Les gilets jaunes le sentent. Soutenus par une large majorité du peuple français, plus des deux-tiers d’après plusieurs sondages Odoxa, ils font face à deux problèmes liés : l’immigration massive, et ceux qui l’imposent, c’est-à-dire les bobos qui se prennent pour des élites. Samedi, les manifestants ont tenté d’occuper l’Élysée ou les locaux de France Télévision. Dans le même temps, tout au long de la journée, ceux qui ne comprenaient pas les blocages et insultaient ou menaçaient, au point de provoquer des scènes de violence, étaient très majoritairement issus de l’immigration. Lundi matin, dans l’Eure, les gilets jaunes sont même allés bloquer l’entreprise Rayan-S, qui embauche des migrants plutôt que des Français.

    Les révoltes contre Rome, les grandes jacqueries médiévales, la Révolution de 1789… de nombreux bouleversements majeurs ont commencé par la hausse des prix. Le mouvement des gilets jaunes camoufle mal un autre enjeu, bien plus important et qui pourrait vite en devenir le cœur : celui de l’identité.

    Thierry Dubois

    https://www.les-identitaires.com/2018/11/colere-des-gilets-jaunes-de-la-fiscalite-a-lidentite/

  • Gilets jaunes : les « fake news » de Castaner, par Caroline Parmentier

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    Christophe Castaner a dénoncé mardi « la dérive totale » du mouvement des gilets jaunes et sa « radicalisation », en répandant des infos mensongères. On aimerait le même acharnement de sa part contre les milices d’extrême gauche, les racailles de cité et les islamistes.

    Alors que des gilets jaunes poursuivent leur mobilisation en France sur les autoroutes et contre les dépôts pétroliers, le ministre de l’Intérieur a brossé un tableau apocalyptique des conséquences de leurs actions sur la sécurité du pays, les accusant d’affaiblir le pays face au terrorisme en mobilisant les effectifs de police. On ne l’a jamais entendu parler comme ça des antifas, des bandes ethniques qui mettent les quartiers en coupes réglées, ni même des djihadistes. Selon lui, le risque d’attentat est décuplé par les manifestations des gilets jaunes.

    Comme lui a répondu Marine Le Pen, « la quasi-totalité des blessés l’ont été par des inconscients criminels qui ont foncé sur des gilets jaunes et des policiers. C’est malhonnête d’imputer aux gilets jaunes des violences et dégradations de milices d’extrême gauche qui en toute circonstance et en toute impunité cassent, brûlent, volent, brutalisent et dont nous demandons la dissolution depuis longtemps. »

    Dans son opération de diabolisation, le ministre de l’Intérieur a multiplié les approximations et les mensonges. On avait déjà eu samedi les trois bavures : homophobe, islamophobe et raciste (Présent du 20 novembre), Christophe Castaner rapporte cette fois le cas du véhicule du Samu bloqué par les gilets jaunes entraînant la mort d’une patiente : « Ce matin, à Angoulême, un véhicule du Samu a été empêché d’intervenir sur une dame âgée qui faisait l’objet d’un incident médical. Cinquante minutes pour faire trente kilomètres. La personne est morte cet après-midi. C’est aussi ça la réalité. »

    Des accusations aussitôt remises en cause par La Charente libre, selon qui la vieille dame serait morte dès le matin, à cause d’un retard de 20 minutes des secours dû à des routiers bloqués en amont des blocages. Le vice-procureur d’Angoulême, Stéphanie Veyssière, précise quant à elle « qu’aucune information judiciaire n’a été ouverte, seule une enquête en recherche des causes du décès a été ouverte par le parquet ». Mais selon elle, sans aucun lien avec les gilets jaunes.

    Jamais le ministre de l’Intérieur ne rapporte ce genre de belles légendes urbaines sur les cités immigrées où les pompiers et ambulanciers sont régulièrement agressés, caillassés et empêchés d’intervenir. Là, il n’y a jamais de conséquences…

    Christophe Castaner a encore évoqué le cas de « trois policiers blessés dans la nuit de lundi à mardi à coup de boules de pétanque » à Langueux dans les Côtes d’Armor par des gilets jaunes munis de « barres de fer et de cocktails Molotov » délogés d’un centre commercial par les forces de l’ordre. Or le parquet de Saint-Brieuc a fait savoir que six personnes avaient bien été interpellées pour jets de projectiles (notamment des canettes) sur les forces de l’ordre, mais a contesté avoir connaissance d’une quelconque saisie de cocktails Molotov.

    « Dans les faits, ça se passe de façon beaucoup plus souple que ce que présente M. Castaner » a déclaré le syndicaliste policier Alexandre Langlois. « On le voit d’ailleurs sur les images, mes collègues CRS avancent souvent non casqués, on voit que ce n’est pas un maintien de l’ordre très ferme. »

    On connaît la propension de Christophe Castaner à propager des fables et des fariboles tendancieuses, du « voile catholique de nos mamans » à « l’islam religion de bonheur et d’amour, comme la religion catholique », va-t-il tomber sous le coup de la loi des « fake news » ? En attendant, sa diabolisation des gilets jaunes a convaincu FO Transports de rejoindre la mobilisation : « On ne pouvait pas ne pas en faire partie. »

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 21 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/212686/gilets-jaunes-les-fake-news-de-castaner-par-caroline-parmentier/