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magouille et compagnie - Page 1370

  • Jean-Frédéric Poisson : « C’est une bêtise et une folie de vouloir gommer la réalité nationale »

    Jean-Frédéric Poisson revient sur les propos d’Emmanuel Macron au Danemark sur les « Gaulois réfractaires aux changements » et fait un point sur les enjeux et rapports de force à l’occasion des prochaines élections européennes.

    En visite au Danemark, Emmanuel Macron a eu un mot malheureux. Il a qualifié les Français de « Gaulois réfractaires au changement ». Que répondriez-vous à Emmanuel Macron ?

    Les Français sont Gaulois et bien d’autre chose. Ils sont Français. Ils étaient Gaulois naguère, ou jadis, plutôt. Au-delà de cette inexactitude historique, cette intervention d’Emmanuel Macron montre, une fois de plus, le caractère despotique de sa manière d’exercer et d’envisager l’exercice du pouvoir. C’est un vieux réflexe de tyran que de considérer que, lorsque le peuple ne va pas, il faut le changer et que si les choses ne se passent pas comme le pouvoir le veut, c’est forcément la faute du peuple. Il y a à la fois de l’irresponsabilité et du mépris. C’est très exactement le contraire de ce qu’on attend d’un chef d’État. C’est très inquiétant, mais c’est parfaitement dans la ligne de ce à quoi le Président Macron nous a habitués depuis un peu plus d’un an.

    En plus de cette phrase vis-à-vis des Français, il a également félicité les Danois d’être davantage un peuple européen que le peuple danois. C’est une vision de l’Europe assez fédéraliste de la part du président de la République.

    Ce n’est pas une vision, c’est une ânerie. Les peuples sont d’abord ce qu’ils sont. Ils se trouvent que, par ailleurs, ils sont situés sur un continent qui s’appelle l’Europe. D’une certaine manière, ils sont européens secondairement. Ils sont d’abord les héritiers de leur culture et de leur tradition. Les cultures et traditions scandinaves ne sont pas les cultures et traditions méridionales. Elles diffèrent autant l’une de l’autre qu’il est possible de le faire.
    C’est une bêtise. Cette espèce de folie consiste à vouloir absolument gommer le fait national et la réalité nationale comme on veut gommer le fait religieux et la réalité religieuse des sociétés. Le XXe siècle a considéré que les nations étaient coupables de tous les maux que nous avons connus entre 1900 et 2000. Ce siècle démarre, lui, sur les mêmes fous furieux qui considèrent que les religions sont responsables de tous les maux des sociétés. Il y a là une volonté d’éradication, d’annihilation de la communauté nationale, comme communauté naturelle indispensable aux yeux des chrétiens sociaux dont je suis et d’un certain nombre de personnes attachées à la nation comme communauté. Non pas comme une idée ou une puissance, mais d’abord comme communauté naturelle. Nous sommes dans cette espèce de rêve complètement fou qui est en train de mettre les peuples européens à genoux d’une Europe qui pourrait se substituer sans encombre à l’ensemble des communautés nationales.

    Toute l’Europe ne croit pas à cette voie-là. Un combat semble s’organiser entre Matteo Salvini et Victor Orbán, d’un côté, et Emmanuel Macron, de l’autre. S’agit-il de la nouvelle fracture en Europe ?

    Probablement, mais ce n’est pas le seul clivage, car il y a un troisième front qui existe. C’est un front anticapitaliste, mais gaucher, très étatique, opposé et combattant à l’égard du libéralisme sinon des libertés économiques. Celui-là n’est pas à négliger. Ce qui se profile est la confrontation, à l’occasion des prochaines élections européennes, de plusieurs visions de l’Europe. Il y a, en effet, celle respectueuse du Front national, qui aime l’Europe des peuples, qui n’aime pas l’Europe des technostructures. C’est, d’ailleurs, la position du Parti chrétien-démocrate, de la mienne et des Amoureux de la France.
    Ce sera aussi, comme le disait le porte-parole du gouvernement il y a quelques semaines, la confrontation des anciens et des modernes. Il croit encore que la modernité, c’est le fédéralisme. Je crois, pour ma part, au contraire, que la modernité, c’est le fait de rompre avec les technocraties bruxelloises et se rapprocher de l’Europe des peuples. Je crois en les peuples, je ne crois pas en la technocratie.
    Il y a aura, en France en tout cas, une troisième confrontation. Les élections européennes seront une élection du combat de ceux qui soutiennent Emmanuel Macron et de ceux qui ne le soutiennent pas.
    Il y aura un mélange des trois. C’est ce qui rendra ce scrutin passionnant et difficile. Le tout est de savoir lequel de ces trois facteurs l’emportera sur les autres en termes de dynamique et de tonalité de campagne. Après l’été meurtrier que vient de passer le président de la République, sa cote de popularité qui descend en chute libre dans l’opinion et la crise de confiance maintenant plus que réelle aux yeux des Français rendront les choses très intéressantes dans les mois qui viennent.

    Jean-Frédéric Poisson

    http://www.bvoltaire.fr/jean-frederic-poisson-cest-une-betise-et-une-folie-de-vouloir-gommer-la-realite-nationale/

  • I-Média n°213 – Les bobards d’été : la propagande ne prend pas de congés

    Une émission présentée par Hervé Grandchamp et Michel Geoffroy

    Les bobards d’été : la propagande ne prend pas de congés
    C’est la rentrée, mais la propagande n’a pas pris de congés, pendant l’été les médias ont propagé de nombreux bobards, exemple : Poutine aurait chassé le tigre, Mc Cain aurait été un fervent opposant à la guerre en Irak, et la France aurait été condamnée par l’ONU dans l’affaire Baby-Loup.

    Le Zapping d’I-Média
    Le militantisme pro euthanasie fait le tour des médias. Sur le canapé de Kombini, Jacquelin Jencquel explique à Hugo Clément (ex petit journal et Quotidien) qu’elle a décidé de recourir « au suicide assisté » en janvier 2022. L’interview a été très largement reprise dans la presse (le point RTL 20 min etc.). A aucun moment le journaliste n’a précisé que Jacqueline Jencquel était l’ex vice-présidente de l’ADMD, le plus actif lobby mitant en faveur de l’euthanasie

    Homosexualité et psychiatrie, le pape est-vraiment il homophobe ? 
    « A vomir Honteux », la presse se soulève contre les propos du Pape François qui a préconisé le recours à la psychiatrie pour les enfants ayant des penchants homosexuels. Un mot polémique sorti de son contexte, faisant du pape et de l’Eglise une institution homophobe.

    Les tweets de la semaine 
    Absence de neutralité et censure sur les réseaux sociaux : Alors que la suppression de comptes et de publications est désormais monnaie courante. Les principaux réseaux sociaux sont aujourd’hui accusés de partialité, un employé de Facebook déclare « Nous affirmons que nous accueillons tous les points de vue, mais nous attaquons très vite souvent en groupe – toutes les personnes qui présentent une -opinion qui semble contraire aux idées de gauche »

    Lien dailymotion

    Lien rutube

    https://www.tvlibertes.com/2018/08/31/25401/i-media-n213-bobards-ete
  • La démission de Nicolas Hulot une catastrophe nationale ? Faut rire !

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    On le sait : la démission de Nicolas Hulot a été pour ainsi dire latente, continûment, du premier au dernier jour d'exercice de ses fonctions ministérielles.

    Il ne fait aucun doute que le président de la République le savait, l'acceptait, comme prix du coup de com’ qu'avait été l'entrée d'Hulot au Gouvernement.  Le Gouvernement et les journalistes le savaient aussi. C'était l'épée de Damoclès de Nicolas Hulot. Elle est tombée mardi matin. 

    Sa démission a été théâtralement annoncée et présentée comme une catastrophe nationale â un pays qui en risque de si graves et de si sérieuses ! Elle n'était qu'un acte de goujaterie. On ne craint ni la ridicule dramatisation de l'insignifiance, ni de prendre la dite insignifiance pour un événement considérable. Il ne l'est en rien, de la plus expresse évidence. 

    Journaliste, homme de spectacle et de télévision - comme Donald Trump - il feint de prendre sa décision en direct sur France Inter, chaîne de ses débuts, temple de toutes les formes de la cléricature et du militantisme médiatique gauchards. Au mépris de tous les usages, de tous les protocoles, de l'État qu'il a prétendu servir, de la fonction présidentielle, qu'il dit respecter et dont il se fiche, etc. Comme de la pure et simple courtoisie. Nicolas Hulot s'estime au-dessus de ces contingences. Il signe son mépris du Politique et en manifeste la déchéance. D'ailleurs, Emmanuel Macron fera son éloge à Copenhague deux jours plus tard ... 

    Que dire de Nicolas Hulot ? Pas grand-chose qui ait rapport avec les intérêts de la France, sinon qu'il faut toujours se méfier des saintes-nitouches, de ceux à qui l'on donnerait le Bon Dieu sans confession. Ils ont souvent à confesser de bien plus lourds péchés que le commun des mortels.  Le monde médiatique - dont il est une créature - n'a cessé d'encenser Nicolas Hulot. Il a fait sa popularité, dont on sait qu'il a tiré beaucoup d'argent. Pour Nicolas Hulot, deuxième ministre le plus riche du Gouvernement, l'écologie militante semble avoir été d'abord une affaire de rapport. Nous nous garderons de le juger. Mais d'autres le font : son patrimoine déclaré (7,5 millions d'euros), ses neuf véhicules à moteur (six voitures, deux scooters, un bateau), ses nombreux déplacements en hélicoptère, ont fait jaser. Claude Allègre, vrai scientifique et malheureux ministre, le traitait d'escroc. Pascale Mitterrand, la petite-fille du défunt président, l'accuse de l'avoir violée. Les petits-saints aux mains pures ne sont pas toujours tout blancs. Passons. 

    Reste une question que nous poserons sans la traiter car il y faudrait au minimum un autre article : faut-il un ministère de l'écologie, avec le risque que cette dernière ne soit qu'idéologie utopique et abstraite, pur concept, démagogie obligée, coup de com’ permanent ? Ne vaudrait-il pas mieux que des cellules en charge des réels aspects écologiques des dossiers soient constituées au sein des ministères où se décident des choses concrètes : Agriculture et alimentation, Industrie, Transports, Santé,  « Territoires » … etc. ? 

    Nous sommes aussi sensibles que tout un chacun aux beautés de la nature, à la qualité de la vie et des créations humaines, à l'avenir de la planète... Nous refusons en revanche que ce souci fondamentalement légitime soit transmué en idéologie utopique, en soutien à la marginalité de certains, et, en fin de compte, en démagogie, spectacle, enjeu électoral, et tout ce qui s’ensuit. 

    Nicolas Hulot était archétypique de cette écologie-là. On ne nous fera pas prendre sa démission pour une catastrophe nationale.   

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Immigration / Chemnitz : le réveil allemand ? – Journal du vendredi 31 août 2018

    Immigration / Chemnitz : le réveil allemand ?
    À Chemnitz en Saxe, un clandestin a tué un Allemand. Depuis, les manifestations populaires ne cessent de croître pour contester la politique d’asile de la chancelière Merkel… Alors que l’enjeu dépasse le cadre national et pourrait avoir des conséquences continentales, les médias s’emploient à diaboliser le ras-le-bol.

    Politique / Macron : l’été meurtrier
    Hulot, Nyssen, Benalla… et bien d’autres, les scandales autour du président de la République se sont enchaînés tout l’été. Et malgré la tempête, Emmanuel Macron semble toujours passé à travers les gouttes.

    International / Chine : La fin du contrôle des naissances

    L’actualité en bref

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  • Chemnitz (All.) : un Allemand de 35 ans poignardé à mort par un Syrien et un Irakien, 2000 manifestants en colère réclament le départ de Merkel (MàJ)

    Chemnitz – L’un des deux auteurs présumés de l’agression mortelle sur trois Allemands a déjà un casier judiciaire. L’Irakien âgé de 22 ans a été reconnu coupable de trafic de drogue et d’agressions.

    Le Syrien de 23 ans, en revanche, n’a aucun casier judiciaire. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne soit pas connu des services de police.

    Ce qui est certain, c’est que l’Irakien et le Syrien n’ont pas agi pour se protéger. D’après le procureur, selon l’état actuel des connaissances, « aucune situation d’autodéfense pour les deux auteurs (du crime) ».

    Le tribunal de district de Chemnitz a émis lundi un mandat d’arrêt contre les deux hommes. Ils sont accusés d’avoir poignardé « sans raison » trois Allemands dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une fête municipale.

    Un père de famille âgé de 35 ans est décédé des suites de l’attaque au couteau, deux autres Allemands ont été grièvement blessés.

    JungeFreiheit.de

    Près de 2 000 personnes se sont rassemblées. Cette manifestation intervient au lendemain d’une « chasse collective » aux immigrés dans la ville de Chemnitz.

    Des milliers de sympathisants d’extrême droite se sont rassemblés lundi 27 août, dans la soirée, à Chemnitz sous haute tension. Cette manifestation intervient au lendemain d’une « chasse collective » aux immigrés dans cette ville de l’ex-RDA, dénoncée avec véhémence par Angela Merkel.

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  • Prélèvement à la source = moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations

    6a00d83451619c69e2022ad38d7171200d-800wi.jpgTandis qu'Emmanuel Macron se montre sceptique sur le prélèvement de l'impôt à la source, occasionnant une belle cacophonie gouvernementale, Vincent You explique sur Boulevard Voltaire les effets néfastes du prélèvement à la source, en particulier pour ce qui concerne la prise en compte décalée des déductions fiscales.

    "[...] Le gouvernement nous promet la simplicité et le maintien de tous les crédits d’impôt qui permettent des déductions (travaux, emplois familiaux, don aux associations, etc).
    Or, dire que les déductions sont maintenues sur l’année N+1 comme aujourd’hui est en fait un mensonge par omission. Lorsqu’on regarde dans le détail, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Ceux qui ont investi dans le Pinel ou dans d’autres dispositifs fiscaux de ce type-là, ceux qui embauchent quelqu’un chez eux pour le ménage, pour la garde d’enfants ou pour s’occuper de leurs vieux parents ou encore ceux qui donnent aux associations bénéficient de cette déduction dès le mois de janvier. Avec cette nouvelle réforme, ce ne sera plus le cas. Il faudra bien souvent attendre le mois de septembre. Sous couvert de simplicité, Bercy a tout simplement trouvé un système pour que les Français prêtent leur trésorerie à l’État. Et il y aura de la casse.

    Allons-nous vivre le choc de simplification annoncé ?

    Ce ne sera pas du tout un choc de simplification. Il y aura en revanche un vrai choc. Il est très difficile d’avoir des propos clairs sur des questions de technique fiscale. Les Français les regardent en général d’assez loin. Pour être très synthétique, le gouvernement applique les rêves des technocrates de Bercy. Ils ont toujours considéré que plus le système était simple, plus l’impôt rentrerait. Or, ils basent leur raisonnement sur les revenus. Ils considèrent que l’impôt doit suivre directement la variation des revenus. C’est en effet l’intérêt principal du prélèvement à la source. Si vous changez de revenus d’une année sur l’autre, le changement fiscal est direct. C’est un changement important, mais je ne sais pas s’il est si majeur que cela.

    En revanche, ce n’est pas le regard du contribuable. Les gens regardent ce qu’ils leur reste à dépenser à la fin du mois. Quand on fait partie de la classe moyenne, on n’a pas d’excédents permettant de vivre sans regarder son compte en banque. Lorsqu’on regarde son compte en banque, on se dit éventuellement que le mois prochain ou le trimestre prochain, on va pouvoir bénéficier d’un peu plus d’heures de ménages à la maison ou soutenir telle association pour telle ou telle cause.

    À partir du moment où on ne bénéficie plus pendant les premiers mois de l’année des déductions fiscales, on se retrouve à payer l’impôt à plein et à devoir attendre le mois de septembre pour avoir un retour. Je pense qu’il y aura moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations. Pour ceux engagés dans des travaux, cela va leur faire très mal, car ils vont devoir avancer des montants très importants à l’État.

    Plutôt qu’un énième changement, ne fallait-il pas plutôt baisser les impôts ?

    Sous couvert de simplification, on nous fait des usines à gaz. Et les Français vont être mis davantage à contribution. Ils vont être face à des choix économiques difficiles pour maintenir un équilibre familial très compliqué. Finalement, les contribuables seront perdants. La vraie mesure de simplification serait de baisser les impôts. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/pr%C3%A9l%C3%A8vement-%C3%A0-la-source-moins-demplois-%C3%A0-domicile-et-moins-de-dons-aux-associations.html

  • L'HOMME VICTIME DES DROITS DE L'HOMME ? [CONFÉRENCE UDT CIVITAS]

  • Jupiter et ses fautes de goût: jusqu’où va-t-on descendre?

    agora.jpgLa France dispose d’un réseau de 163 ambassades et de consulats, le troisième au monde juste derrière les États-Unis (168 ambassades bilatérales) et la Chine (164 ambassades), apte à  appuyer notamment le désir de rayonnement international de Jupiter-Macron qui scande sur tous les tons que la France est de retour.   Mais en même temps,  il faut bien continuer à cracher au bassinet pour  accueillir l’immigration de masse et complaire aux exigences financières de l’Union européenneL’Afp rapporte ainsi  que « la France, en quête d’économies tous azimuts, va réduire les moyens de son réseau diplomatique d’ici 2022 malgré les ambitions affichées du président Emmanuel Macron sur la scène internationale. Si les contours du coup de rabot restent flous – notamment le nombre de postes menacés – les diplomates ruent déjà dans les brancards (…) Sur trente ans, le ministère a perdu 53 % de ses effectifs et un tiers en 10 ans, soit un effort sans comparaison avec les autres ministères, souligne une note interne du Quai qui a fuité en juin dans plusieurs médias. Les efforts déjà menés – y compris la fermeture de consulats et la cession de bâtiments prestigieux – ne peuvent se poursuivre sans compromettre la capacité d’action du ministère et l‘ambition forte pour la France portée par Emmanuel Macron, ajoutait-elle (…). Dans ce contexte difficile, la nomination au poste de consul général de France à Los Angeles (poste a priori au caractère plus administratif que celui d’ambassadeur, NDLR)  de l’écrivain Philippe Besson, ami d’Emmanuel et Brigitte Macron, risque de faire grincer quelques dents… »

    En effet… D’autant que loin de la rupture avec les pratiques de l’ancien monde que la dynamique macronienne devait balayer, Philippe Besson a obtenu ce poste prestigieux et convoité grâce à une modification par décret,  présenté devant le  conseil des ministres le 3 août, des règles de nomination d’un certain nombre d’emplois supérieurs, incluant notamment les consuls généraux. Le Monde précise ainsi que désormais « le gouvernement est libre de nommer aussi bien des fonctionnaires que des non-fonctionnaires » et que lesdites nominations ne sont plus de la seule compétence du ministère des Affaires étrangères 

    Une nomination qui intervient juste après le beau cadeau fait à une autre bonne copine,  l’ex présidente de l’INA, la socialiste Agnès Saal, éclaboussée il y a trois ans par l’affaire de ses frais de taxi abracadabrantesques dont les cochons de contribuables et autres sans dents,  ont dû s’acquitter sous l’ère Hollande. Un  dérapage très médiatisé qui  avait débouché sur sa suspension  pendant six mois en 2015 puis  sa condamnation pour détournement de fonds publics.  Nous l’avions noté sur ce blogue en juin 2015, Mme Saal avait été, en  un ultime bras d’honneur à la France d’en bas, recasée au ministère de la culture par Fleur Pellerin, celle-là même, souvenez-vous,  qui se vantait de ne jamais lire… Nous avons appris ces dernières heures que le Système dont la  macronie est bien  une parfaite incarnation,  a  veillé à la promotion d’Agnès Saal, laquelle vient tout juste d’être  d’être nommée haut fonctionnaire « à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations » au ministère de la Culture;  ça promet…

    Certes soyons justes, Philippe Besson n’est pas le premier écrivain sans expérience  de la diplomatie   à être nommé à un poste diplomatique par le fait du prince.  En 1982, François Mitterrand appuya la nomination  comme ambassadeur au Danemark  du  journaliste et écrivain  socialiste François-Régis Bastide, un homme, notons-le,  qui indubitablement ne manquait pas d’épaisseur. Pareillement,  en 2008,  l’ex militant de la Gauche prolétarienne l’homme de lettre, ex de Libé et du Nouvel Obs,  Daniel Rondeau,  avait été nommé  ambassadeur  de  France à Malte en 2008 par son ami socialiste néo-sarkozyste Bernard Kouchner.

    D’autres écrivains ont occupé un poste d’ambassadeur mais  n’étaient pas des novices en  matière de diplomatie;  les médias ont rappelé que ce fut le cas de Romain Gary  qui fut après-guerre consul à Los Angeles, de l’académicien Jean-Christophe Rufin  (ex ambassadeur au Sénégal et en Gambie)  ou d’ Olivier Poivre D’Arvor  (ambassadeur en Tunisie)…

    Avec Philippe Besson, nous entrons dans une autre dimension, nous descendons surtout d’un étage.Il est beaucoup plus platement un écrivain  mineur qui régurgite sans génie l’air du temps politiquement correct, la doxa progressiste, militant de longue date comme il se doit pour le mariage et l’adoption pour les homosexuel(le)s.

    L’écrivain-pipole Frédéric Beigbeder,  qui ne manque pas d’un certain  talent de plume (souvent gâché par son dilettantisme) , dressait en 2011 dans Le Figaro un  portrait  un peu vachard de Philippe Besson qui visait assez juste: « Philippe Besson sourit tout le temps. Il dit des choses sympas à la radio, à la télé, dans les journaux, le matin, le midi, le soir, un peu partout ; il est tout le temps sympa, on sent qu’il veut plaire. Quand on a besoin d’un gars cool qui puisse dire que l’amour est difficile, le deuil impossible, le temps assassin, et combien la mort nous attend au bout de ce périple, Philippe Besson répond toujours présent (…). Philippe Besson, jusqu’à présent, s’est spécialisé dans le petit roman d’homosexuel gnangnan. Très loin de la force de Genet ou Dustan, il est plutôt une sorte de Marc Levy gay. Pourquoi pas ? C’est un projet respectable, et il y a une demande. L’ancien DRH de Club Internet l’a vite compris : la littérature peut devenir une bonne affaire à condition d’occuper le terrain…»

    Une occupant pas si inhumain que cela mais  dont les analyses politiques, caricaturales, grossières sont assez confondantes de conformisme bébête. Dans une tribune publiée dans  Libération en décembre 2015, au lendemain  des élections régionales, M. Besson s’indignait de ce que  « Madame Michu qui a voté Marine Le Pen en Picardie (soit) au centre de toutes les attentions » et ironisait sur cette France moisie, débile qui  vote pour l’opposition nationale : « Il est tout aussi vrai que les électeurs FN sont gens éclairés : ils sont convaincus qu’on ferait mieux de revenir au franc, que les frontières se ferment comme des portes qui auraient des serrures, que la France est un pays de submersion migratoire quand toutes les statistiques démontrent qu’il est un des pays d’Europe les moins accueillants et que la proportion d’étrangers dans la population est invariée depuis 40 ans (sic). Vraiment, il est indispensable de nous consacrer à eux, qui sont si clairvoyants et si généreux, si ouverts à l’autre.»

    Un étalage de poncifs éculés  constate Bruno Gollnisch,   qu’il n’est bien évidemment  pas le seul à proférer dans le sérail, mais dont il a donné dans un autre registre un nouvel exemple , au travers du   dernier ouvrage qu’il  a commis, Un personnage de roman,  sorte de journal de bord  consacré  à la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, observée depuis  les coulisses. Une  hagiographie de la plus belle eau, accumulant les clichés et  d’une platitude stylistique assez navrante, mais dans  laquelle, par naïveté (?), à son  corps  défendant,  il laissait transparaître ici ou là toute l’arrogance et la prétention  pétrie  de certitudes  de son  Jupiter.

    M. Macron  se défend de tout « copinage », affirme sans rire  que la promotion au poste de consul de cet ami de son couple  s’inscrit dans une  « tradition » française d’écrivains diplomates. Entendons l’argument mais les mots ont un sens  et tout ne vaut pas tout. Bel exemple d’écrivain diplomatePaul Morand rapportait dans  1900 cette anecdote que lui raconta  Paul Valéry: « Pour moi, disait un jour Zola à Mallarmé, tout à la même valeur, le diamant et la m… Mallarmé répondit doucement : Le diamant c’est tout de même plus rare. »

    M. Besson n’est ni Chateaubriand, ni Paul Morand. Et ne lui en  déplaise, le mari de son amie Brigitte n’est pas Bonaparte. 

    https://gollnisch.com/2018/08/31/jupiter-et-ses-fautes-de-gout-jusquou-va-t-on-descendre/

  • Immigration. Le Grand Déversement, révélateur de la crise totale de l’Europe

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    Par Jure Georges Vujic, écrivain franco-croate, politologue 

    Le grand mérite de l’immigration massive à laquelle on assiste sur le continent européen est de remettre les pendules à l’heure et de poser les vraies questions dont les dimensions sont économiques, sociales, mais aussi culturelles et civilisationnelles. En effet, les implications de ce phénomène « total »  peuvent se mesurer sur l’ensemble des sphères culturelles, identitaires, économiques, sociales et démographiques des communautés nationales.

    Une phénomène global

    Il y a plusieurs façon de déchiffrer et d’interpréter le phénomène migratoire, allant de l’eschatologie fantasmagorique en l’assimilant à un péril biblique, soit en le réduisant aux nombreuses grilles d’interprétations scientifiques réductrices de la sociologie, la démographie en passant par l’économie.
    Et pourtant, si l’on dépasse les seuls effets et conséquences visibles, exogènes, il convient de constater que ce grand mouvement migratoire qui est à l’oeuvre actuellement en Europe est le résultat d’un long cycle endogène de déstructuration sociale, économique et démographique depuis la fin du XIXe siècle et que l’on peut, pour reprendre la thèses d’Alfred Sauvy, assimiler à un « grand déversement ». Le fameux « grand remplacement » n’étant que l’épiphénomène visible de ce même déversement au niveau global.

    En effet, selon cette théorie, il existe un transfert (ou déversement) de la population active du secteur primaire, l’agriculture, vers le secteur secondaire, l’industrie, puis vers le secteur tertiaire. Sous l’effet des gains de productivité dégagés par le progrès technique (par exemple, la mécanisation agricole ou la diffusion du fordisme dans l’industrie), les volumes produits augmentent, les prix baissent, la demande croît, ce qui permet de créer de nouveaux emplois. Dans les faits, ce mécanisme correspond bien à ce qu’a connu la France depuis le début de la révolution industrielle : la « fin des paysans », avec le départ des ouvriers agricoles vers l’industrie via un exode massif (50 % d’actifs dans l’agriculture en 1900, contre 3 % aujourd’hui), puis le déversement des emplois industriels vers les services à partir du milieu des années 1970, quand s’affirme la tertiarisation de l’économie. Ce mécanisme est à l’œuvre depuis le début de la Révolution industrielle.

    Transfert d’emplois et explosion démographique

    Sauvy montrait à raison que le progrès technique et l’automatisation croissante, par les gains de productivité qu’ils génèrent, entraînent un transfert des emplois de l’agricuture vers l’industrie, puis vers les services.
    A terme, la machine remplacerait l’homme, processus de robotisation-automatisation des emplois qui est à l’oeuvre actuellement. Alors que cette phase de déversement de la population active restait jusque là dans les années 80 plus ou moins localisable et endogène, s’apparentant à une immigration socio-professionnelle interne, aujourd’hui avec la globalisation, la mobilité sociale, la dérégulation, et les délocalisations transnationales de l’économie, ce phénomène de déversement s’est lui aussi internationalisé et correspond très bien aujourd’hui au phénomène de disruption néolibérale et d’ubérisation de l’économie, qui pourrait très bien, à long terme, prendre les formes de la quaternisation de l’économie liée à l’externalisation de certains métiers – maintenance, paye, gestion du parc informatique… Le recours à l’immigration (parfois sous la forme  de main d’œuvre qualifiée mais le plus souvent sous la forme de main d’œuvre à bon marché) constituerait alors une des  armes géo-économiques redoutables de ce processus de déversement global.

    Une vague migratoire du tiers-monde vers le Nord

    En effet, ce cycle de déversement à l’heure de la globalisation néolibérale, reste inséparable comme le constate Sauvy, de l’explosion démographique dans les pays du Sud qui dans le sillon des décolonisations en Asie et en Afrique, et aujourd’hui avec la  destruction programmée manu militari de nombreux Etats du Moyen-Orient comme la Syrie, l’Irak, le La Lybie etc., généreront la « prolifération des pauvres » du sud vers les pays plus riches et développés de l’hémisphère Nord, qui bien sûr en sont plus en mesure d’absorber de tels vagues migratoires massives.

    En effet, bien sûr la théorie du déversement énoncée par Sauvy applicable dans les pays développés à forte différenciation socio-profesionnelle, n’est pas transposable au tiers-monde où les grands contrastes et la stratification socio-économiques subsistent, mais pourtant les  stratégies géo-constructivistes néo-imperiales des Etat-Unis depuis 1990. avec l’application du « chaos constructif » au Moyen Orient ont favorisé les vagues d’immigration massive vers l’Ouest. Une immigration jeune extra-européenne qui devait compenser les « grands vides » du déversement socio-professionnel  et du vieillissement de population. A terme, cela équivaudrait avec les politiques suicidaires des élites mondialistes de transposer ce chaos constructif (que certains économistes rapprochent de la « déstruction créatrice » de Joseph Schumpeter) sur le continent européen en multipliant les fractures ethno-religieuses et une communautarisation accrue, l’immigration économique prenant la forme d’une immigration de peuplement étant alors au service de la dé-souverainisation nationale.

    La chute démographique, une crise en gestation

    Parallèlement à l’explosion démographique et la croissance de la population jeune du tiers monde, la population européenne de souche stagne et ne cesse de vieillir, de sorte que certains pays européens comme l’Allemagne font appel à l’immigration et à la main d’œuvre étrangère pour combler ce manque démographique.
    En effet, le taux de natalité de la population allemande a toujours été bas depuis les années 1970. Et, en 2015, le nombre de décès s’élevait à 187 625. La persistance de taux de natalité très bas, comme au cours des quatre dernières décennies, prédit de graves problèmes sociaux, économiques et géopolitiques pour l’Allemagne.
    On estime ainsi que d’ici à 2025, l’Allemagne aura besoin de 6 millions de travailleurs étrangers pour pouvoir payer les retraites des baby boomers qui partiront alors à la retraite. Le cas de figure Allemand est applicable aussi aux autres nombreux pays européens demandeurs et capteur et de main d’oeuvre étrangère à bon marché, ces populations supplétives de remplacement le plus souvent extra-européennes  étant considérées comme des contingents palliatifs de compensation  face au phénomène de vieillissement de la population autochtone européenne.

    La boucle bouclée

    Ainsi, la boucle serait bouclée, après la déversement et la transfert du primaire (fin du monde paysan) et du secondaire (monde ouvrier-industrialisation) vers le tertiaire (services, précarisation et ubérisation), on assiste actuellement à un déversement démographique qu’s’apparente à un transfert de population et de main d’oeuvre jeunes du tiers monde vers les pays développés du Nord et de l’Ouest, qui devraient occuper les emplois dont les populations de souche ne veulent pas tout en remédiant au problème social et démographique du vieillissement de population.
    En effet, la plupart des pays européens se trouvent actuellement dans une situation de pénurie de main d’oeuvre qualifiée et non qualifiée (bâtiment-construction, agriculture, ouvriers qualifiés, informatique, etc.) et en moyenne, 20 % des entreprises industrielles européennes estiment que leur production est limitée par les difficultés de recrutement de main d’oeuvre.

    Le déclin démographique aggrave cette situation comme en Allemagne où le manque de  main d’oeuvre généralisé s’aggravera jusqu’à “perdre” 6 millions de travailleurs d’ici 2030.
    L’Europe de l’Est sera également pénalisée par l’émigration d’une partie de ses travailleurs vers les pays de l’Ouest (Allemagne, Royaume-Uni).
    Il faut rappeler que l’ONU parle ouvertement de migrations de remplacement. C’est ainsi que la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales a publié un rapport intitulé Migration de remplacement : est-ce une solution pour les populations en déclin et vieillissantes ? Le concept de migration de remplacement correspond à la migration internationale dont un pays aurait besoin pour éviter le déclin et le vieillissement de la population qui résultent des taux bas de fécondité et de mortalité. Dans chaque cas on considère différents scénarios pour la période 1995-2050, en mettant en relief l’impact que différents niveaux d’immigration auraient sur la taille et le vieillissement de la population.

    Le déversement idéologique et ontologique

    Bien sûr, cette phase de déversement déstructurante et l’appel à l’immigration économique massive depuis 1945 – comme le remarque Gérard Noiriel – n’a pu se faire sans un discours de légitimation le plus souvent sansfrontièriste et pro-migrationiste, lequel s’apparentait à un changement de paradigme au sens Khunien du terme (sur le plan économique, paradigmes de l’Etat providence, paradigme de la croissance sans limites, paradigme de la globalisation, paradigme du développement durable etc…), qui coïncidait au passage d’un modèle de société organique traditionnelle correspondant à l’Etat nation souverain au modèle anarchique et atomisée mécaniciste individualiste et multiculturelle de la société de consommation de la mondialisation néolibérale, la croissance sans fin et la toute–puissance du marché. Le déversement progressif et déstructurant de la société et de l’économie s’accompagnait d’un déversement idéologique voire ontologique qui correspondait à l’économicisation de tous les autres sphères de la vie publique et au triomphe de l’inversion des valeurs sociales et culturelles.

    L’immigration : un nouveau Pharmakon ?

    Ce vaste mouvement d’inversion correspondait à l’ascension des forces abstraites et marchandes du marché qui symbolise cet « arrière-monde » nietzschéen au mépris du réel (la terre, le corps, les phénomènes, la culture), l’inversion idéelle sous-entendant un principe de dé-liaison et de dé-réalisation.

    Bien sur, l’idéologie mondialiste pro-migrationniste fondée sur la promotion de la culpabilisation colonial victimaire et le principe de repentance permettra de mieux faire avaler la pilule imigrationniste aux peuples, se dédoublant d’une vision économiciste des populations, les peuples étant interchangeables et réduits à leur seule dimension quantitative.

    Pourtant, nul ne sait si ce processus d’inversion sociétal et de déversement est irrémédiable et irréversible, en témoignent les résistances de l’opinion publique face à l’immigration massive, à l’Est comme à l’Ouest et le refus les pays du groupe de Visegrád de participer à la politique des quotas de l’UE.
    Tout poison étant en même temps un remède, l’immigration massive pourrait à terme jouer le rôle d’un pharmakon, puissant levier de conscientisation et de résistance qui préfigurerait alors l’aube d’un nouveau renversement, d’une réévaluation fondamentale des valeurs, d’une restauration d’un savoir-vivre en commun.

    Toutefois, il faut garder à l’esprit que toute possibilité de rémission, de renaissance, ne peut se fonder sur la seule stigmatisation de boucs émissaires et des seuls symptômes d’une maladie sociale, mais devra s’attaquer aux causes profondes de cette maladie que certains appellent  la « mondialisation heureuse  », qui – tout comme le déclare Bernard Stiegler sous sa forme ultra-libérale et marchande – aura fini par planétariser l’immonde…..

    Jure Georges Vujic 31/08/2018

    Alfred Sauvy, La machine et le chômage : les progrès techniques et l’emploi—Paris : Dunod/Bordas.
    Cahuc Pierre, Zylberberg André, 2004, Le Chômage, Fatalité ou nécessité ?, Flammarion 2005.
    L’Allemagne facilite l’immigration des étrangers qualifiés

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/immigration-grand-deversement-crise-europe/

  • Paris : Des riverains du 18ème contre l’ouverture d’un camp de migrants (MàJ : gain de cause pour les riverains)

    Au 151 de la rue des Poissonniers (XVIIIe), un gymnase de l’US-Metro appartenant à la RATP doit accueillir une centaine de migrants. Mais la décision n’est pas du goût des riverains qui refusent de devoir partager leur espace de vie et leur cour avec ces nouveaux voisins.