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magouille et compagnie - Page 1369

  • Chiffres de l’immigration – Jean-Paul Gourévitch : « L’INSEE manipule les chiffres du solde migratoire »

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    L’INSEE manipule-t-il les chiffres de l’immigration ? Oui, accuse Jean-Paul Gourévitch, qui avance les mêmes chiffres que ceux de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration : 11% des résidents en France seraient nés à l’étranger et 23% seraient d’origine étrangère.

    Un entretien-choc autour de l’essai « Le Grand remplacement, réalité ou intox ? ».

  • macron, la stratégie de mensonge

    La stratégie de mensonge du Gouvernement se met en place!
    On commence à entendre sur les médias TV la suppression de la taxe audiovisuel, allègement de l'impôt sur le revenu, le reste à charge 0% pour les prothèses dentaires, pas d'augmentation de tarif de gaz avant Juin, etc...
     Ne vous laissez pas manipuler à nouveau par ces mensonges qui ne sont que d'ordre électoral!

    Gilets Jaunes, mettez vous en campagne contre la liste Macron! 
    Je ne le répéterai jamais assez, la première bataille à gagner c'est les Européennes 2019. 
     Il faut pulvériser la liste Macron, et faire de cette élection un vote anti-Macron!
     Organisez vous, faites des tracts et investissez les marchés, les lieux commerciaux, etc....
    Je me répète mais c'est très important! 
    C'est ce que préconise aussi François Boulo, qui est une très bonne référence pour les GJ.
     Allez courage mes amis, si nous nous bougeons, nous gagnerons!

  • Explosions à venir des bulles boursières, du système bancaire et des États

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    Après la dégringolade de fin 2018, suite au brusque revirement laxiste de la Fed et de la BCE en janvier 2019, les bourses mondiales avaient redémarré en fanfare. Le CAC 40 était à 5.445, le 19 mars, soit une progression de 17 % par rapport au début de l’année. Il semble que la belle mécanique se soit de nouveau enrayée à 5.300 depuis trois semaines. Les signaux de ralentissement de l’économie mondiale se multiplient et la peur hante de nouveau les marchés.

    L’immobilier, qui fut à l’origine, aux États-Unis, de la crise des « subprimes » en 2008, montre de nouveau des signes sérieux de faiblesse tandis que la croissance globale n’a été que de 2,2 % au quatrième trimestre : forte chute des mises en chantier de logements en février avec un repli de 10 % sur un an, diminution des ventes de maisons neuves de 7 % en janvier alors que les taux de l’immobilier sont très bas.

    En Chine, la chute de la production industrielle est tombée, lors des deux premiers mois de l’année 2019, à son plus bas niveau depuis 17 ans, tandis que les résultats des firmes industrielles ont décliné de 14 % en janvier-février en rythme annuel.

    La Turquie est en récession et la croissance en Inde ne va pas durer (niveau d’éducation trop faible, effort de recherche insuffisant, infrastructures défaillantes et faible taux d’épargne). En France, l’indice de confiance des ménages a atteint, en décembre, son plus bas niveau depuis novembre 2014 et reste encore, selon l’INSEE, en dessous de sa moyenne de long terme. Le taux de création de dettes dans le monde dépasse celui de la croissance économique tandis que la démographie diminue ainsi que les facultés de remboursement.

    Le Belge Georges Ugeux, ancien numéro deux de la bourse de New York, prédit un tsunami financier d’ici fin 2020 avec un livre prémonitoire La Descente aux enfers de la finance, préfacé par Jean-Claude Trichet, ancien président de la BCE. Les dettes publiques et privées menacent l’équilibre mondial. Il faut, selon l’auteur, que les banques centrales relèvent les taux et diminuent les encours de dettes souveraines, tandis que les États doivent équilibrer leurs dépenses, c’est-à-dire exactement le contraire de qui est pratiqué actuellement pour éviter que les Bourses ne s’écroulent et que les banques fassent faillite !

    Christine Lagarde, présidente du FMI, lance de sérieux avertissements à la zone euro, exhortant ses membres à renforcer son système bancaire face au risque systémique. Selon la liste publiée par le FSB (Financial Stability Board) en novembre 2018, 29 banques dans le monde représentent un risque systémique, dont 4 françaises : BNP-Paribas, BPCE, Crédit agricole et Société générale. La valeur des actifs des banques systémiques dans le monde, soit 48.000 milliards de dollars en 2016, représente 14 fois celle de leurs fonds propres ! La France est donc, après les États-Unis, vice-champion du monde des banques systémiques, géants aux pieds d’argile avec des bénéfices insuffisants pour reconstituer leurs fonds propres, suite à la baisse de leurs marges provoquées par la baisse des taux d’intérêt. Il n’y a donc pas que les bulles boursières pour faire exploser le système !

    Enfin, les Français se sentiront aussi très rassurés lorsqu’ils apprendront que les banques européennes cotent environ la moitié de leurs fonds propres, que les créances douteuses représentent 40 % des actifs des banques grecques et, surtout, que le Fonds de garantie européen des dépôts ne dispose que de 53 milliards d’euros tandis que le Fonds de garantie français des dépôts et des résolutions (FGDR) ne dispose que de 4 milliards d’euros ! Le remboursement annoncé par le président de la BCE, Mario Draghi, des taux d’intérêt négatifs, pour aider les banques à reconstituer leurs fonds propres, n’est qu’une goutte d’eau dans la mer à boire !

    Et, bien évidemment, l’explosion du système bancaire entraînera la banqueroute des États et l’effondrement complet du système monétaire mondial. L’hyperinflation, c’est-à-dire le schéma de l’Allemagne en 1923 ou du Venezuela actuel, est le seul scénario envisageable, la création monétaire démesurée par les banques centrales avec des prêts aux États et aux banques étant la seule façon possible de pallier les urgences immédiates à venir du système.

    Marc Rousset

    https://www.bvoltaire.fr/explosions-a-venir-des-bulles-boursieres-du-systeme-bancaire-et-des-etats/

  • Remaniement : les copains d’abord – Journal du lundi 1er avril 2019

     

    Remaniement : les copains d’abord

    Dimanche, Matignon a annoncé un remaniement pour remplacer les trois ministres sortants. On retrouve des personnalités du premier cercle d’Emmanuel Macron…

    Gilets Jaunes : la stratégie de l’éteignoir

    La mobilisation se poursuit, la stratégie du gouvernement aussi. Interpellations préventives, sous-estimation des chiffres et interdictions de manifester… Le bras de fer entre les Gilets Jaunes et Emmanuel Macron n’en finit plus.

    Ukraine : qui est Volodymyr Zelenski ?

    Les Ukrainiens étaient appelés aux urnes pour élire leur nouveau président de la République. 5 ans après la crise, c’est Volodymyr Zelenski un humoriste qui arrive en tête au 1er tout. Porochenko et Timochenko se disputent quant à eux la deuxième place pour être au second tour.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/remaniement-les-copains-dabord-journal-du-lundi-1er-avril-2019

  • La canaille mondaine

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    Michel Maffesolisociologue

    De nos jours c’est cette intelligentsia déphasée qui — outre les chaînes tv en continu — se partage les débats de ces divers bulletins paroissiaux que sont les organes de presse « mainstream » : Le Monde, Le Figaro, Libération. Chaînes et journaux n’étant plus qualifiés de « référence » que dans les EPHAD et divers clubs du 4e âge où l’on papote, entre soi, de l’avenir du monde. C’est dire !

    Un avenir que les divers experts consultés par les politiques ont du mal à saisir, obnubilés qu’ils sont par ce que j’ai nommé « apriorisme ». C’est-à-dire une idéosophie on ne peut plus crédule, croyant, car c’est bien de croyance qu’il s’agit, que le réel doit se plier à ces a‐priori théoriques que, telles des incantations d’un autre âge, on serine ad nauseam : valeurs républicaines, démocratie, citoyenneté, laïcité et autres fariboles du même acabit, n’intéressant plus personne, sinon les divers privilégiés se partageant les pouvoirs institutionnels d’une technocratie en déshérence.

     En la matière d’incompréhension, le summum est atteint par la Caste des journalistes. On se souvient de la formule assassine que Nietzsche prononçait en 1882 : « Encore un siècle de journalisme et les mots pueront ». Prophétie on ne peut plus d’actualité.

    Source, site Nice Provence info

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • «Privatiser les barrages est une folie à très, très hauts risques !! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    La privatisation des barrages hydroélectriques en France envisagée par le gouvernement français, demandé par l’Union Européenne, est potentiellement une folie à très, très hauts risques, dont peu perçoivent le danger très important que cela pourrait faire peser sur la population française.
    Même la très « fascisante » chaîne France Culture de Radio France en parle… c’est dire. 
    Niveau complotisme nous sommes sur du lourd. Du très lourd!!

    Revue rapide des risques qui sont totalement occultés, dans un débat qui n’a pas lieu!
    1/ Les risques de rupture de barrages. 
    C’est rare, mais cela arrive. Comment l’opérateur privé sera assuré? 
    Comment les victimes seraient indemnisées? 
    Mais encore, avant même de parler des morts, si nous parlions de la sécurité? 
    Ne sera-t-elle pas sacrifiée au profit des profits? 
    Il est évident que le cadre contractuel ne peut pas être « amateur »… a minima, quand on privatise ce genre de chose, les règles imposées, et les systèmes de contrôle doivent être à la hauteur. 
    Quand on ne débat pas, et qu’il n’y a pas de transparence, on peut redouter que le pire devienne possible.

    Mais… ce n’est pas tout.
    Lire la suite
  • Jean-Michel Blanquer a raison d’avoir peur

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    Vendredi soir, comme des centaines de milliers d’autres enseignants, j’ai trouvé dans ma boîte mail un message du ministre. C’est que le lendemain avait lieu une première journée de mobilisation initiée par plusieurs syndicats, dont le SNALC, contre la loi Blanquer dite « loi pour une Ecole de la confiance ». Quand un ministre en vient à devoir expliquer sa loi après son vote en première lecture par l’Assemblée nationale, et à dénoncer certaines « contre-vérités », c’est qu’il est en position défensive. Le Monde rapportait que la FSU le disait « au pied du mur », tandis qu’à son cabinet, on préférait l’euphémisme « dans une position un peu délicate ».

    Le point de fixation du mécontentement qui est remonté jusqu’à la rue de Grenelle, et que tente de désamorcer le ministre dans sa lettre, c’est « la possibilité de créer un établissement public local d’enseignement des savoirs fondamentaux » associant écoles et collèges afin d’assurer une meilleure continuité des cycles. Les opposants, notamment dans l’enseignement primaire, y voient la disparition des directeurs d’école. Le ministre a tenu à rassurer : « La création de cet établissement repose sur l’accord de tous les acteurs locaux, c’est-à-dire de la communauté éducative et des élus. Il représente une liberté nouvelle et non une obligation. En aucun cas, il n’a vocation à faire disparaître des écoles et encore moins leurs directeurs, contrairement à ce qui peut être écrit ici ou là. C’est tout l’inverse. Avec ces nouvelles dispositions, les directeurs seront davantage encore les acteurs locaux de l’école. »

    On se dira : pas de quoi mettre les profs dans la rue. Après tout, ils en ont vu d’autres, ils avalent même beaucoup de couleuvres depuis des décennies.

    Mais on a bien vu, avec la révolte des gilets jaunes, qu’il y a, parfois, la réforme de trop, pas forcément pire que les autres, mais qui, venant s’ajouter à une série de dysfonctionnements ou d’injustices, pousse un corps social à dire : « Stop ! » Et tout le monde sait bien que les motifs de lassitude et de colère des enseignants sont divers, anciens et profonds. Contradictoires, aussi, comme ceux des gilets jaunes : il y a les gauchistes qui voudraient encore plus d’égalité, de “najatisme” et de délires pédago (mais oui, cela existe) ; et puis, il y a les professeurs lucides qui en ont assez de l’ensauvagement dont ils sont les témoins quotidiens dans leur REP, REP+ ou dans leur établissement “normal”, assez de cette réforme du lycée mal préparée et qui ne traite pas les vrais problèmes (la classe de seconde ? l’orientation ?), du double discours du ministre sur les fondamentaux et de son inaction par ailleurs.

    Et puis, faut-il rappeler la crise annonciatrice du #pasdevagues ? Celle du recrutement ? L’effondrement, à tous les niveaux, dont le supérieur, des études classiques au profit du FLE-FLS (français langue étrangère – français langue seconde ?) qui matérialise, dans les postes, les horaires, un autre “Grand Remplacement” ? Faut-il parler de ces contractuels, en CDI, sur trois établissements, qui doivent prévoir un budget de 450 euros mensuels de carburant ? L’un d’eux me confiait : « Ils ne trouveront même plus de contractuels pour venir enseigner. » Professeurs, gilets jaunes : il y a plus de points communs que beaucoup le croient.

    Le ministre semble avoir peur de cette grogne qui pourrait se transformer en fronde. Il n’a pas tort.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/jean-michel-blanquer-a-raison-davoir-peur/

  • Encore un mensonge d’un proche de Macron

    Encore un mensonge d’un proche de Macron

    Après la mise en cause du conseiller spécial du président Ismaël Emelien pour un montage trompeur, c’est le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, qui est cette fois dans le viseur :

    Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler aurait bien été informé dès le 2 mai 2018 de l’existence de la vidéo sur laquelle Alexandre Benalla s’en prend à un manifestant, selon des captures d’écran Whatsapp transmises par ce dernier.

    Le 2 mai 2018 à 9h12, soit au lendemain des violences dont le chargé de mission est accusé de s’être rendu coupable sur la place de la Contrescarpe à Paris, Alexandre Benalla aurait écrit à Kohler sur Whatsapp avoir été invité par la préfecture de police à observer de l’intérieur la manifestation du 1er mai, avoir reçu un casque et avoir été accompagné par un major en civil.

    Il explique que la situation a “dégénéré” place de la Contrescarpe” et écrit : “Je ne me suis alors pas cantonné à mon rôle d’observateur et ai porté assistance aux policiers présents qui essayaient d’interpeller deux personnes ayant jeté des projectiles. La scène, assez violente, a été filmée et même si on ne m’identifie pas très nettement, je suis reconnaissable. Cette vidéo tourne actuellement sur les réseaux sociaux. Alexandre.”

    Or, interrogé sous serment devant la commission sénatoriale le 26 juillet 2018, Alexis Kohler avait affirmé avoir été mis au courant de l’existence de la vidéo par le conseiller en charge des réseaux sociaux et par Patrick Strzoda, directeur de cabinet du chef de l’État. Patrick Strzoda avait confirmé cette version. Alexandre Benalla, lui, assurait avoir prévenu Kohler dès le 1er mai au soir.

    https://www.lesalonbeige.fr/encore-un-mensonge-dun-proche-de-macron/

  • « Le chaos aux portes de Paris » : plongée dans le camp de migrants dont personne ne parle

    A environ cent mètres de la « Colline du Crack », un terrain vague où des drogués débraillés se rassemblent pour s’acheter une dose et où nombre d’entre eux vivent à la dure, une mer de tentes s’étend sous une bretelle d’autoroute. Là, quelques centaines de migrants venus de pays pauvres ou déchirés par la guerre vivent dans des conditions déplorables, dans l’attente de leur prochain rendez-vous avec les services de l’immigration. Après un entretien initial, ceux-ci les laissent livrés à eux-mêmes pendant des mois… 

    Le camp qui s’étend sous le périphérique […] demeure invisible à la plupart des automobilistes qui foncent au-dessus de lui.
    Venu d’Afghanistan, Abbas, assis avec quelques amis, parmi lesquels un jeune homme venu du Sénégal, fait brûler des planches […] pour essayer de se réchauffer en ce frisquet matin de mars.
    « C’est affreux, ici, les gens se battent tout le temps, pour la nourriture quand il n’y en a pas assez, ou pour des histoires de drogue des fois« , raconte le jeune homme de 22 ans qui dit vivre sous cet échangeur bruyant depuis deux mois. 

    L’avenir s’annonce sombre pour Abbas, qui a passé quatre ans en Autriche où on lui a refusé l’asile, avant de venir en France. Ses chances de se voir autorisé à s’installer ici légalement après avoir été refusé dans un autre pays de l’UE sont faibles, il risque l’expulsion ou de devoir vivre ici sans papiers ni permis de travail.

    Autour de lui, d’autres jeunes hommes -le camp n’est pratiquement occupé que par des hommes- émergent petit à petit de leurs tentes, attendant que les rayons du soleil printanier s’infiltrent dans la grisaille qui règne sous le périphérique.

    Les autorités ont érigé quelques urinoirs en plastic près du camp, mais il n’y a pas de douches ou d’autres commodités. La nourriture est fournie par des associations caritatives […]. Au-delà du principal groupe de tentes majoritairement vertes et bleues, d’autres camps miniatures ont été construits sur les bords des routes, sous les ponts, ou au milieu des carrefours.

    Certains migrants ont investi les abords des feux de circulation, où ils mendient auprès des automobilistes. « Famille syrienne« , peut-on lire sur le carton qu’une femme voilée brandit vers leurs pare-brises.

     

    […] A quelques centaines de mètres de là, alors que l’Armée du salut repart après avoir distribué des centaines de petits-déjeuners à un public avide, une Anglaise, Clare Roberts, donne un cours de français à ciel ouvert, distribuant des photocopies de l’alphabet français à des migrants africains, et montrant du doigt des lettres sur un tableau blanc accroché à un arbre.

    « Je suis enseignante remplaçante en école primaire en Angleterre, alors je prends une semaine de temps en temps et je viens ici », explique cette habitante d’Oxford, ajoutant qu’elle faisait la même chose dans l’immense camp de la « Jungle » de Calais, qui a abrité jusqu’à 10.000 migrants avant sa fermeture en 2016, migrants dont la plupart espéraient se frayer un chemin jusqu’au Royaume-Uni.

    La Porte d’Aubervilliers est la porte d’accès suivante à la capitale, après la Porte de la Chapelle. Elle aussi abrite de nombreux migrants […]. [Ils] sont tout aussi en colère de se retrouver ainsi à la rue.

    Tahir, un jeune Ethiopien, vit là avec sa femme, leur fils d’un an et leur fille de deux ans. Il explique avoir déjà obtenu l’asile en France, mais avoir fini là car il ne trouve pas de travail […].

    Les Jafari, venus d’Afghanistan, sont une autre famille de la Porte d’Aubervilliers. Les deux parents, leurs fils adolescents et leur fille Fatemeh, 12 ans, vivent dans deux tentes, avec toutes leurs possessions empilées à côté d’eux. Ils racontent avoir déjà brièvement vécu dans une tente à Paris, avant d’être installés par les autorités dans un hôtel en banlieue, à Poissy. Mais au bout de trois mois, on leur a dit qu’ils devaient quitter l’hôtel, sans leur fournir aucune aide pour trouver un nouvel hébergement.

    Et les voilà de retour dans la rue […].

    Des voix s’élèvent pour dénoncer une politique délibérée de l’Etat français, visant à rendre la vie difficile pour les migrants, afin de les décourager de venir. Elles citent l’exemple de l’Allemagne, qui a absorbé plus d’un million de migrants en 2015-16, dont très peu ont fini dans la rue ou dans des camps de fortune comme ceux qu’on trouve en France. Si c’est vraiment là le plan secret des autorités françaises, il ne fonctionne pas, à en croire les chiffres de la mairie de Paris, qui recense l’arrivée quotidienne de plus de 100 migrants.

    Dans toute la France, le nombre de demande d’asiles a grimpé de 22% en 2018 par rapport aux années précédentes, avec plus de 120.000 demandes. 33.000 ont été acceptées l’année dernière. L’Etat dépense des millions chaque année pour loger des milliers de migrants […].

    […] Nabi, un vendeur de 30 ans, lui aussi afghan, habite actuellement dans une tente de la Porte d’Aubervilliers avec sa femme de 28 ans, étudiante en biologie. Il dit avoir réclamé à Anne Hidalgo une minute de son temps, mardi, quand elle est venue visiter le camp, mais que le maire a refusé, disant qu’elle était pressée..

    « Les Français parlent des droits de l’homme, des droits de la femme, mais on ne trouve aucune trace de cela dans le cœur de la France. Je ne m’attendais vraiment pas à vivre dans la rue dans cette ville si riche« , dit Nabi. 

    The Local

    http://www.fdesouche.com/1183983-le-chaos-aux-portes-de-paris-plongee-dans-le-camp-de-migrants-dont-personne-ne-parle

  • Emmanuel Macron tiendra-t-il encore 3 ans ?

    Emmanuel Macron tiendra-t-il encore 3 ans ?

    Rien n’est moins sûr… Il est épuisé physiquement, nerveusement et moralement :

    Retranchés sous le sceau de l’anonymat, de nombreux proches s’inquiètent. Ils dévoilent la fatigue d’un homme épuisé par un exercice très solitaire du pouvoir. Alors qu’il aborde une étape cruciale de son quinquennat, au moment où il s’apprête à annoncer les conclusions qu’il tire du grand débat national, le président serait harassé.

    « Il est dans un état… Il est sous l’eau », s’alarme un familier. « Rincé », « essoré », s’affolent d’autres. « Il a perdu la queue du Mickey, il n’arrive plus à l’accrocher », constate un ami. Un de ses « textoteurs du soir » va plus loin. « On n’est pas loin du burn-out », lâche-t-il très sérieusement. Une « petite main » abonde : « Heureusement qu’il est maquillé, sinon on verrait à quel point il est crevé… » […]

    Seul, très seul. Trop seul ? Cette semaine, le président a même reçu sur son portable des textos de candidats postulant au gouvernement en vue du mini-remaniement. « C’est lunaire que des gens s’autorisent à faire ça », s’étrangle un ministre. Mais à qui d’autre les envoyer ? « Tout le monde le sursollicite. Pour tout et n’importe quoi, s’étrangle ce poids lourd du gouvernement en hochant la tête. Et en plus, il répond… »

    Depuis le début du quinquennat, le cabinet élyséen s’est réduit comme peau de chagrin. Le Château s’est vidé, la petite bande conquérante des conseillers qui l’avaient accompagné vers la victoire s’est dégarnie. Au fil du temps, leur énergie s’est tarie, l’usure s’est installée.

    Un ministre s’exaspère de l’organisation hasardeuse du Palais depuis des mois : « C’est le bordel ! » Il n’y a toujours pas de directeur de la communication, et le nouveau conseiller spécial Philippe Grangeon se retrouve bien seul. « Macron est tout en haut, avec Kohler (NDLR : Alexis, le secrétaire général) qui a deux balles dans le ventre, au figuré. Tous ceux en qui il avait confiance sont partis. » […]

    « C’est le plus mauvais manageur que la terre ait porté », ose un conseiller de l’exécutif, surpris qu’il ne promeuve pas davantage les talents et rechigne à « tuer » les moins performants. […]

    Pour éteindre la révolte qui secoue son mandat, il rêve d’une « mesure à effet waouh », selon l’expression d’un ami. À force de faire durer le suspense et d’étirer sans fin le grand débat, il finit par inquiéter ses plus proches. « S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir… » frémit l’un. « Je ne vois pas comment on sort de ça, angoisse un autre. Avec les beaux jours, les Gilets jaunes vont revenir et installer des barbecues sur les ronds-points… »

    Mais la secte n’est pas morte :

    Parlementaires et ministres sont nombreux à s’en remettre à ses supposés supers pouvoirs. « Je l’ai toujours vu avoir un coup d’avance et sortir un lapin de son chapeau », prie l’un. « J’ai une confiance absolue dans le Christ », professe François Patriat, le patron des sénateurs LREM. Un député macroniste file la métaphore religieuse en soupirant, lui aussi : « Le Très-Haut a de la ressource ». Amen.

    Et Mediapart a retrouvé la trace du coffre fort de Benalla :