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magouille et compagnie - Page 1367

  • C’est que de l’amour…

    jean-joseph_thorelle-adam_et_eve_au_paradis_terrestre-850x1024.jpgOjim l’avait annoncé, les assassinats, le 21 février 2018, du journaliste slovaque d‘investigation Ján Kuciak et de sa compagne Martina Kušnírová « ont provoqué des changements politiques dans (leur) pays. ». « Le jeune journaliste (s’était) fait rapidement remarquer en publiant des articles dénonçant de possibles malversations, affaires de corruption et autres suspicions de détournements de fonds mettant en cause la mafia calabraise active en Slovaquie et un homme d’affaire slovaque, Marián Kočner.» Surfant sur le ras-le-bol des Slovaques devant les ravages de la corruption mafieuse, Le Monde rapporte que  « la militante anticorruption», « l’avocate libérale Zuzana Caputova » a été largement élue dimanche présidente de la Slovaquie, avec 58% des suffrages, « première femme cheffe de l’Etat slovaque ». « Les analystes comparent Mme Caputova au président français Emmanuel Macron, un outsider arrivé au pouvoir en 2017 avec un programme réformiste. « « Une histoire similaire s’est déroulée à la dernière élection présidentielle en France, où le représentant d’une nouvelle tendance politique et un nouveau mouvement politique ont triomphé , a déclaré (la politologue) Aneta Vilagi. »

    Ojim précise aussi ce que Le Monde laisse dans l’ombre, à savoir que les changements politiques en Slovaquie ont « été  largement exploités par les réseaux Soros ». «  Ainsi, le Premier ministre Robert Fico (social démocrate hostile à l’immigration) a-t’il démissionné. » Ce même site le notait avant cette élection,  « favorable au mariage gay, à l’avortement et plutôt réservée sur le plan de l’immigration, (la)  victoire (de Zuzana Caputova )  ravirait Bruxelles. Même si sa fonction est largement honorifique» puisque comme le soulignait Le Monde, « le président slovaque ne gouverne pas, mais il ratifie les traités internationaux et nomme les plus hauts magistrats. Il est aussi le commandant en chef des forces armées et dispose du droit de veto. »

    Progressistes qui se sont aussi félicités, de manière très pavlovienne, de l’élection de Lori Lightfoot, première femme noire et lesbienne à la tête  d’une grande ville américaine, l’ultra violente et ghettoïsée Chicago dans laquelle Barack Obama débuta sa carrière politique.  Dans les quartiers sud de  Chicago, peuplés à 90% d’afro-américains, municipalité  dirigée dans la précédente mandature qui vient de s’achever avec l’élection de Mme Lightfoot,  par le faucon démocrate et  bi national américano-israélien  Rham Emmanuel,  ex conseiller de Bill Clinton,   ancien directeur de cabinet à la Maison Blanche de M. Obama,   le nombre de meurtres n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie.  Plus de 550 homicides ont été comptabilisés en 2018. En 2012 déjà, on dénombrait  dans la cité d’Al Capone,  troisième plus grande ville des Etats-Unis, plus de morts par balles dans les affrontements entre gangs que de soldats américains tués en Afghanistan par les Talibans au plus fort de l’intervention dans ce pays de l’armée yankee…. Et comme on arrête pas le progrès et qu’un bonheur  n’arrive jamais seul, les mêmes ont salué le geste merveilleux de fraîcheur, plein d’amour et de grâce d’une autre américaine,  Cecile Eledge, 61 ans,  qui a accouché la  semaine dernière  de « l’enfant » de  son fils  Matthew et de son compagnon Ellio, bébé dont elle est de fait la grand-mère… En effet, cette petite fille  a  été conçue grâce à un embryon « fabriqué »  avec les gamètes de Matthew et de sa  sœur Lea,… laquelle  sera donc  la tante de ce nouveau-né. Il faut bien sûr être un réac obtus, un passéiste  bas de plafond, un populiste obscurantiste pour ne pas se réjouir de cette avancée sociétale…

    Emotion médiatique, encore et toujours,  avec l’agression très médiatisée, par des manifestants algériens anti-Bouteflika à Paris dimanche dernier, d’un travesti homme qui se décrit comme une «  femme transgenre. » Agression en meute qui a été filmée et dont le caractère « transphobe » ne fait certes aucun doute. Les réactions indignées de Anne Hidalgo et de Marlène Schiappa ne se sont pas fait attendre, et elles sont dans l’ordre des choses. Mais comment ne pas souscrire aux propos de Philippe Carhon qui, sur le site du Salon beige, non seulement  remarque  que le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a déclaré que « La lutte contre le racisme et l’antisémitisme est une priorité gouvernementale », contrairement à l’évidence à la lutte contre  la haine antichrétienne,   mais souligne également que «  ce serait bien que tous ces bien-pensants, qui s’émeuvent aujourd’hui (d’une agression transphobe) et mobilisent la police et les caméras de surveillance (suspect identifié et arrêté en moins de 48 heures), s’émeuvent de la même manière pour toutes les agressions subies par les Français : 139 000 agressions en 2018, une hausse de 7,5% en un an. » Mais  serait-ce trop demander ? Parions  avec Bruno Gollnisch que les Français n’attendent  pas de la nouvelle porte-parole du gouvernement, la socialiste et française de fraîche date Sibeth Ndiaye,  qu’elle rompe avec la posture mensongère qui est la marque de fabrique de la communication gouvernementale. Bref, comme l’a relevé Marianne citant notre camarade Stéphane Ravier, « avec les pratiques de ce gouvernement, elle semble effectivement être taillée pour le poste de porte-parole»!

    https://gollnisch.com/2019/04/03/cest-que-de-lamour/

  • Ils vont installer des radars encore plus puissants et plus répressifs : non, vous ne rêvez pas !

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    Les radars resteront comme l’un des grands symboles de la révolte des gilets jaunes : l’exaspération qu’ils ont suscitée, avec l’imposition du 80 km/h, a littéralement mis le feu aux pays – et aux radars. Le conducteur d’avril 2019 peut constater, tous les jours, ces symboles de sa victoire dans ces radars bâchés, brûlés, vandalisés. Le ministre Castaner rappelait, le 1er mars, l’ampleur de la défaite de l’État : 75 % des 2.000 radars installés en France ont été « soit détruits, soit détériorés, soit attaqués, soit neutralisés ». Pour une fois, ses chiffres étaient justes. On ne triche pas sur les prises de guerre.

    Eh bien, la jacquerie n’est pas encore terminée que l’État n’a rien trouvé de mieux que l’installation, sur tout le territoire, de nouveaux radars, « plus puissants », plus efficaces, plus indestructibles que les autres.

    En pleine sortie du grand débat, alors qu’Édouard Philippe annonçait, hier, des « mesures puissantes » et que l’exécutif prétend, une nouvelle fois, avoir « entendu », on ne sait s’il faut rire ou pleurer. Erreur de communication et de tempo ? Volonté explicite de mettre au pas la France rebelle et exaspérée ? Le symbole est inouï, de maladresse ou d’arrogance.

    Ces super-radars, baptisés « radars tourelles », du nom de code « Mesta fusion 2 » (on imagine que les versions 3 et 4 sont déjà en préparation), permettront un contrôle multifonction : la vitesse, bien sûr, mais en fonction du type de véhicule, mais aussi le respect des feux rouges ou des distances de sécurité, le franchissement d’une ligne continue, la conduite avec un téléphone, le port de la ceinture de sécurité. Il ne manque plus que le captage de propos injurieux à l’égard du Président. Et, après le radar-tourelle, le radar-mirador afin de remettre les automobilistes au pas, dans tous les sens du terme.

    En outre, ces radars seront plus difficiles à attaquer : perchés sur des mâts à 4 m de haut, ils seront aussi plus robustes. Ils pourront scanner plus de 100 véhicules sur 5 voies dans les 2 sens sur une portée de 100 m de chaque côté. Actuellement en phase d’expérimentation, leur déploiement a commencé dans l’Hexagone : à terme, ils seront 2.000, auxquels il faudra ajouter 4.000 cabines leurres. Certains préfets ont d’ores et déjà annoncé que leur département serait rapidement doté d’une centaine d’engins. C’est le cas de l’Oise et de la Haute-Loire. Comme par hasard, des départements de cette France très « gilets jaunes ». Si cela ne ressemble pas à une expédition punitive du pouvoir central contre la France périphérique qui a osé s’insurger… Décidément, ce pouvoir a une main de fer et ne s’embarrasse pas du gant de velours.

    On est stupéfait de voir que l’une des premières réponses du pouvoir à la sortie du grand débat est on ne peut plus rétorsive. Face à la révolte historique des gilets jaunes, Emmanuel Macron n’a rien trouvé de mieux que de continuer dans la voie de la répression encore plus systématique de l’automobiliste. Avec ces radars perchés, on se demande vraiment comment finira ce quinquennat d’un Président lui-même… perché.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/ils-vont-installer-des-radars-encore-plus-puissants-et-plus-repressifs-non-vous-ne-revez-pas/

  • Clarifications

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    On doit à Emmanuel Macron et à ses ministres plusieurs clarifications importantes.

    Je ne parle pas de ses envolées lors du débat avec les intellectuels, où les « externalités climatiques négatives » rejoignaient les « impacts négatifs d’un système productif » annihilant sans doute le « pouvoir d’évaluation des politiques publiques », ce qui était d’ailleurs sans gravité car « le phasage tel qu’il a été décidé crée une primauté de la fonction présidentielle » dans une « maïeutique à ciel ouvert » (merci à Slate pour son compte rendu).
    On l’aura compris, il s’agissait moins là de clarifier les choses que de les emporter dans l’empyrée des concepts et en même temps de les poser comme soubassements d’une nouvelle civilisation. Vaste programme. Non, la clarification c’est la manière dont le président de la Ve République a définitivement montré que ses institutions ne servaient à rien. La démocratie représentative a vécu, et sans doute la démocratie elle-même. Voilà plusieurs semaines, plusieurs mois que le Parlement assiste sans bouger à l’organisation d’une consultation directe des Français où les représentants ne servent à rien, sinon à parfois réserver les salles. Chaque corporation s’est emparée du Grand Débat pour y participer ou le décliner en version Medef ou Beaux-Arts, un peu comme ces cuisiniers médiatiques qui revisitent la blanquette, et le président lui-même s’est affranchi joyeusement de la règle qu’il avait posée en cannibalisant les réunions où personne ne parle sinon lui, ses ministres lui servant de porteurs d’eau, et en faisant en sorte que les journaux ne parlent que de ses performances puis de ses possibles arbitrages puis du rythme et des séquences de son quinquennat. Le magicien a fait disparaître les représentants et éclipsé le peuple, bravo l’artiste !

    La démocratie représentative a vécu 

    Bruno Le Maire est admirable de constance. À chaque fois que l’Union européenne retoque ses projets fiscaux, sociaux et industriels, il l’accuse d’être une institution aveugle et sourde, insensible aux mouvements du monde et impuissante à s’adapter, refusant tout à la fois de comprendre les enjeux nationaux et d’assurer la défense des intérêts européens – ce qui est logique puisqu’il la suppose incapable de les discerner et de les définir. Les européistes, de leur côté, avec la même constance, expliquent que l’Union européenne protège, défend, et enrichit puis se dépêchent, les uns de ne pas acheter à Arianespace ses vols spatiaux, les autres de ne pas acheter les armes françaises, tous de ne pas taxer les GAFA et ils appellent la France à ne pas traiter ses manifestants comme des Vénézuéliens moyens. Alors Bruno Le Maire explique que les nations sont souveraines puis appelle à voter aux Européennes pour empêcher les nationalistes de défendre les intérêts nationaux et pour empêcher les populistes de réformer l’Union européenne. Quant aux éditorialistes de France Culture, ils expliquent que voter aux Européennes signifie voter contre Marine Le Pen et pour Macron, achevant eux aussi de nationaliser ce scrutin international. Utiles dévoilements des perspectives dans laquelle chacun considère l’Union.

    La dictature de la richesse sans frontière et sans frein 

    Bernard-Henri Lévy considère, dans un journal belge, que le vote des populistes n’est pas à prendre en compte, les adversaires de Trump considèrent que l’enquête qui le blanchit ne prouve rien, les partisans du remain considèrent qu’ils ont raison contre le référendum et qu’il faut donc empêcher le Brexit par tous les moyens légaux ; tous sont démocrates. Démocrate comme Macron qui considère que les Français n’ont pas le choix et pose l’alternative « le chaos ou moi » – alors que le chaos et moi serait plus macronien et plus juste, à considérer les rues. La démocratie ne se confond ni avec la république, ni avec les formes républicaines, ni avec le pouvoir. Voilà l’ultime et la plus nécessaire clarification. Ceux qui détiennent la puissance ne veulent pas que son usage soit limité : les journaux doivent être plus puissants que les faits, la justice doit se plier aux ordres, le peuple ne délègue aucun pouvoir, il doit faire preuve de son allégeance à des intérêts supérieurs que seule l’élite comprend.
    « Les pauvres sont faits pour sentir, les riches pour comprendre et en abuser raisonnablement », disait Marcel Aymé dans son Confort intellectuel. C’était avant. Maintenant que les riches sont au pouvoir, ils réclament d’abuser déraisonnablement de leurs privilèges et ils réclament qu’on les acclame : qu’on proteste, qu’on les suspecte, qu’on les contredise, qu’on les déteste leur est insupportable. La dernière liberté dont jouissait le peuple, ils méditent de la lui enlever. Car le pouvoir n’est pas synonyme de consensus ou de dialogue, surtout quand il vise à établir la dictature de la richesse sans frontière et sans frein.  

    Philippe Mesnard

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/04/02/clarifications-6140802.html

  • Pour un 1er mai jaune et noir ! Acte Ultime : Paris, capitale de l'émeute

    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » 
    Article 35 - Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
    Le gouvernement macronien s'est mis en tête de briser la contestation sociale actuelle par la force, atteignant un niveau de répression encore jamais vu jusqu'alors: Interdictions de manifester, déploiement de militaires, utilisation de blindés, utilisation de marqueurs chimiques et d'armes de guerre face aux manifestants, peines d'emprisonnement à la pelle, mains arrachées, manifestants éborgnés...
    Lors de la manifestation du 1er mai 2018, la Préfecture de Police dénombrait 14 500 manifestants "en marge du cortège syndical" (soit presque autant que dans le cortège traditionnel) dont 1 200 "individus radicaux".
     Le 16 mars dernier, lors de l'acte 18, c'était 1 500 "ultras violents" qui étaient présents parmi les 7 000 manifestants selon les chiffres de cette même police.
    Aujourd'hui, ce qui fait peur à l'État, ce ne sont plus les émeutiers eux-mêmes, mais bien l'adhésion et la compréhension qu'ils suscitent parmi le reste de la population. 
    Et ce malgré les appels, semaine après semaine, à se dissocier des "casseurs".
    S'il y a bien un groupe qui frappe actuellement la France de toute sa violence, ce n'est pas le Black Bloc, ce ne sont pas non plus les Gilets Jaunes, c'est bel et bien le gouvernement lui-même.
    Nous lançons un appel à tous les révolutionnaires de France et d'ailleurs, à tous ceux qui veulent que cela change, à venir former un cortège déterminé et combatif. 
    Car si la répression s'abat sur toutes et tous, notre riposte doit être commune et solidaire.
    Contre Macron et son monde, prenons la rue tous ensemble pour faire revivre la convergence des colères et des espoirs.
    Préparons nous, équipons nous, organisons nous, pour le renverser et lui faire revivre une journée en enfer.
    La guerre est déclarée ! 
    Facebook.

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/pour-un-1er-mai-jaune-et-noir-acte.html

  • La bonne nouvelle du jour : les complices de l’immigration clandestine en grève

    La bonne nouvelle du jour : les complices de l’immigration clandestine en grève

    Les associations de soutien aux migrants se mettront « en grève » le 9 avril :

    Une vingtaine d’associations et de collectifs d’aide aux migrants ont annoncé mercredi qu’elles comptaient suspendre leurs interventions à Paris et en proche couronne, mardi 9 avril, pour dénoncer « l’action des pouvoirs publics » face à cette situation « dramatique ».

    « Depuis plus de trois ans un cycle infernal fait de campements, de démantèlements, de dispersions et de harcèlements se développe dans le Nord-Est de Paris et dans son immédiate périphérie, avec à chaque fois une violence accrue », affirment dans un communiqué ces associations, parmi lesquelles Médecins du monde, Emmaüs France et le Secours catholique.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-bonne-nouvelle-du-jour-les-complices-de-limmigration-clandestine-en-greve/

  • « Désormais, avec les gilets jaunes, la France ne sera plus jamais comme avant! »

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    Boulevard Voltaire s’est rendu à l’Assemblée nationale pour l’ouverture du grand débat des députés. Des gilets jaunes dits « constituants » s’en sont fait déloger alors qu’ils tentaient d’interpeller leurs députés. Explications en image.

    On est en train de se diriger à l’entrée du métro, à quelques pas de l’Assemblée nationale d’où vous avez été délogés. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

    Nous, gilets jaunes constituants, nous nous sommes dirigés vers l’Assemblée nationale parce que nous voulions interpeller quelques députés pour leur demander de manière légitime quelle production il y a eu par rapport à trois mois de débat national intense. Va-t-on, enfin, déboucher sur une réelle solution ?
    Vous savez très bien, comme moi, que la France ne sera plus jamais comme avant depuis l’arrivée des gilets jaunes.
    Depuis peu de temps, on a découvert que, chaque année, des subventions étaient allouées aux médias, et notamment à la presse écrite. Le problème n’est pas là, il faut, bien sûr, financer la presse. Le problème, c’est que ces subventions sont de l’ordre de six millions d’euros, versés à des journaux comme LibérationLe Figaro ou Dassault. Ces journaux appartiennent à des oligarques et à des vendeurs d’armes. Ce sont des gens qui traînent des casseroles.
    Monsieur Drahi est responsable du groupe Altice et propriétaire du journal Libération. Il ne paye pas ses impôts en France et est fiscalisé en Suisse. Tout cela pose, évidemment, problème.
    Vers qui va-t-on se tourner ? Nous allons nous tourner vers nos élus et nos députés. Malheureusement, ils ne sont pas en circonscription, c’est pourquoi nous nous sommes rendus à l’Assemblée nationale.

    Quelle réforme principale demandez-vous ?

    La réforme principale que nous demandons est l’abolition de la République et l’instauration d’une démocratie première. On va arrêter avec le pouvoir vertical, mais essayer de construire quelque chose au niveau horizontal. On veut une Constituante, c’est-à-dire une nouvelle Constitution pour notre pays et les Français. Ainsi que l’instauration d’un gouvernement de transition, c’est-à-dire, au préalable, la destitution du président de la République par l’article 68. Si on a tout cela, on peut réécrire avec tous les citoyens volontaires notre Constitution. Les Français décideront de leur avenir.
    Que veut-on comme système politique ? Nous proposons la démocratie première.

    Pensez-vous que promouvoir ce genre d’idées, c’est faire un pas vers de grands troubles et inciter à la violence ?

    Nous sommes pacifiques et bienveillants. La violence est un problème. Je n’ai jamais vu, dans l’histoire de l’humanité, un changement sans troubles et sans violences. On va essayer de faire en sorte que tout se passe au mieux. Le but, c’est qu’il n’y ait pas de violence et qu’il y ait le moins de troubles possible. Il faut être prêts et que les citoyens comprennent que si on veut changer, cela va demander des sacrifices. Par exemple, arrêter de consommer, arrêter de jouer à la PlayStation à l’âge de 45 ans, arrêter de faire du shopping inutilement. La surconsommation n’est plus possible. Si on veut un éveil citoyen, il faut un éveil politique. C’est-à-dire demander aux citoyens de lire, de s’intéresser et de travailler pour l’avenir du pays.
    Dans notre projet, tous les citoyens sont appelés à faire réfléchir leurs neurones, à aller de l’avant, à s’élever et à arrêter d’attendre un leader prophétique qui va tout changer. On va responsabiliser les gens ! Les gens ont des droits, mais aussi des devoirs.

    Pensez-vous que les gens soient prêts à adopter ce que vous proposez ?

    Actuellement, je ne pense pas. Beaucoup d’ignorance et de fausses informations circulent. La propagande médiatique bat son plein. On sait que c’est un combat à long terme, mais pour l’instant, on patiente. Le mouvement des gilets jaunes est parti pour quelques années. Il ne faut pas se leurrer, nous ne sommes pas sur deux mois.
    Je pense que de plus en plus de gens commencent à prendre conscience et à comprendre d’où vient le problème. Pour nous, le problème, c’est le pouvoir profond. C’est l’oligarchie qui nous dirige.
    Sur un de nos ronds-points, dans l’Essonne, Georges, qui a travaillé toute sa vie et maintenant à la retraite, doit attendre six mois pour faire traiter son diabète. Cette violence-là, on n’en parle pas.
    On ne parle pas des mères de famille qui, le 15 du mois, pètent des câbles et n’arrivent même plus à mettre du gazole dans leur voiture avec deux enfants à charge.
    On ne parle pas, non plus, de tous ces suicides et de toute cette misère.
    En revanche, les vitrines assurées par les assurances, ça, on en parle. C’est visuel et ça fait vendre.
    La violence sociale existe. La précarisation des handicapés, la précarisation de nos plus anciens. Ils ont travaillé toute leur vie et sont au minimum vieillesse. Ce n’est pas de la violence, cela ?

    https://www.bvoltaire.fr/desormais-avec-les-gilets-jaunes-la-france-ne-sera-plus-jamais-comme-avant/

  • La France Insoumise s’inquiète de l’extrême-droite et de l’armée… mais pas des black-blocs. Ça vous étonne ?

    La France Insoumise est avant tout, il faut le savoir, une mère la vertu, une redresseuse de tort, une douairière collet montet qui fustige et dénonce les voyous
    C’est elle, par exemple, qui est à l’origine, à l’assemblée, de la commission d’enquête sur les violences d’extrême-droite. 
    Une enquête si fouillée qu’il y a même été question des scouts unitaires de France. 
    On a évité de peu les petits chanteurs à la croix de bois.
    C’est encore elle, par la voix de l’un de ses députés, Bastien Lachaud – coauteur du rapport parlementaire qui a été  présenté ces derniers jours sur la discrimination dans les armées – qui s’indigne du climat sexiste régnant à Saint-Cyr-l’École et s’inquiète que  tant de fêtes religieuses – Sainte-Barbe, Saint-Georges, Saint-Michel, Saint-Éloi… – soient intimement mêlées aux traditions militaires : « Une meilleure séparation entre les activités religieuses et les activités de cohésion doit notamment être assurée. Les moyens généraux sont en effet trop souvent utilisés pour envoyer des invitations à des cérémonies catholiques. »
    Il est vrai qu’à l’heure de la montée de la violence sous toutes ses formes, du communautarisme galopant devenant sourde guerre de tranchée, de l’atomisation de la société, de la disparition de la notion même d’intérêt général, de la défiance absolue du peuple envers ses institutions, il serait dommage de ne pas détruire deux des derniers lieux – sans doute pas parfaits, mais qui ont le mérite d’exister – où l’on inculque encore à la jeunesse française  le sens du service, du bien commun, du sacrifice, de l’amour de la patrie et de la défense du prochain que sont le scoutisme et l’armée (plébiscitée dans les sondages). 
    Allez hop, un bon coup de pelleteuse sur ces rares  édifices encore vaillants pour élargir un peu plus le champ de ruines.  
    On remarquera en revanche, la discrétion de violette et la patience remarquable de nos justiciers dans la ville, de nos Torquemada d’hémicycle, quand il s’agit des black-blocs qui viennent chaque week-end squatter et s’approprier les manifs de Gilets jaunes, fracasser le mobilier urbain, provoquer les policiers, briser les vitrines, mettre le feu aux voitures, aux scooters et aux poubelles. 
    Peut-être parce que les slogans anti-capitalistes, antifas, anti-cléricaux, anarchistes, ou pro intifada qu’ils taguent sur les murs, les autocollants dont ils constellent les bâtiments, souillant jusqu’à la plaque commémorative de Xavier Jugelé, ce policier assassiné par des terroristes islamistes, ressemblent singulièrement aux leurs ? 
    Et que si l’on se donnait la peine d’enquêter dans les associations proches de leurs idées œuvrant dans nombre d’universités – qui sont leurs bastions protégés – avec moitié moins d’énergie que l’on traque la remarque à connotation misogyne dans les écoles militaires, il y a longtemps que l’on aurait remonté les réseaux, compris les affinités, les indulgences, les liens, et les accointances et, de ce fait, tirant le fil, neutralisé les meneurs, cessant enfin de présenter ces casseurs comme une nébuleuse sur laquelle, que-voulez-vous-ma-brave-dame, personne n’a prise.
    Mais encore faut-il en avoir la volonté, et peut-être entre la France Insoumise et cette France “toutpermise”, y a-t-il trop d’idéologie partagée et de solidarité inavouée. 
    C’est l’éternelle parabole de la paille et de la poutre, mais l’Évangile, pas de bol, n’est visiblement pas leur livre de chevet.  
    Gabrielle Cluzel

  • Pas Sibeth que ça

    6a00d8341c715453ef0240a4777f49200d-320wi.jpgJusqu'ici le pouvoir macronien fonctionnait sur une dose considérable de communication pure. Depuis 2017, l'annonce tenait lieu de résultat. Ceci a pu faire dire à un brillant économiste, Nicolas Lecaussin, interrogé par Le Figaro, que "Macron réussit à discréditer le libéralisme sans le pratiquer !"[1]

    Avec l'accession de Sibeth Ndiaye au rang de porte-parole du gouvernement le travail des cellules de communication, qui ont toujours fonctionné à l'Élysée, mais auparavant de façon discrète, va se dérouler à ciel ouvert. On ne pourra plus mettre au débit d'un collaborateur inconnu du grand public telle formule malheureuse. Les feux de la rampe crépiteront et les ricanements du Canard Enchaîné fuseront au moindre faux pas.

    Immédiatement, d'ailleurs, cette nomination a fait jaser. Au début elle avait fait rire, à commencer par l’intéressée elle-même. La première fois qu'elle fut évoquée, le 13 mars, le propos fusa au cours d'une réunion très informelle. Le sujet tournait autour de sa reconversion dans le privé. Un tel transfert a déjà été accompli par plus de 40 collaborateurs de Jupiter en moins de 21 mois de présidence. Moins de 3 semaines plus tard, le 31 mars, la réalité avait dépassé ce qui semblait une fiction. Aux yeux de son maître, prophète du Nouveau Monde, il fallait qu'à tout prix cette jeune personne demeurât dans le dispositif, quitte à en faire une ministre.

    Son parcours, au-delà de ses jolies jupes bariolées, pourrait lui conférer en effet un statut de caution de gauche. Le gouvernement souffre cruellement de se voir accusé par les belles consciences, aussi bien sur le terrain de la répression que sur celui d'une fiscalité très superficiellement toilettée mais qui vaut toujours à son maître l'étiquette de président des riches.

    Son origine gauchiste, passé par les restes de l’Unef, puis dans la mouvance strauss-khanienne, qu'elle rejoint en 2006, où elle fait connaissance d’Ismaël Emelien et de Benjamin Griveaux, puis sa collaboration au cabinet de Claude Bartolone, au département de la Seine-Saint-Denis, désastreux laboratoire de la subversion sociétale, voilà autant de garanties aux yeux des bons esprits.

    Elle alimente déjà la controverse et ses adversaires lui reprochent, parfois même des propos qu'elle n'a pas tenus, mais qui lui ressemblent à merveille. Elle nie par exemple avoir dit, à la mort de Simone Veil : "Yes la meuf elle est dead". Une peu trop n'est-il pas[2]? Quant au "pognon de dingue" la phrase a fait scandale. Resituée dans son contexte, elle se révèle en partie plutôt légitime : le narrateur y regrette en effet l'inefficacité des aides puisque "les gens sont toujours pauvres". Avec elle, on est certes sorti de la langue de bois érigée en système. Les professionnels de l'opposition fulminent. Chacun son métier.

    Une communicante triviale voila qui sied au service d'une équipe déjantée. Reste à savoir si le beau royaume de saint Louis y gagnera en crédit. On peut en douter.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. le texte de cet entretien sur le site de l'IREF.
    [2] Lire aussi l'intelligente chronique de Tugdual Denis et Louis de Raguenel sur le site de Valeurs actuelles le 1er avril : "Et si Sibeth Ndiaye n’était pas celle que l’on croit ?"

  • Royaume-Uni : après avoir infiltré des agences publiques, des musulmans ont détourné des milliards dont une partie pour financer le terrorisme

    Pendant des années, un gang britannique s’est infiltré dans les agences gouvernementales et a acheminé de l’argent à Al-Qaïda. Le trésor public le savait, mais n’en a pas informé le MI5.

    Les gangsters ont volé des milliards de livres sterling d’argent des contribuables britanniques et utilisé des dizaines de millions pour financer le terrorisme, selon les rapports de la police et du renseignement.

    Un réseau de Britanniques d’origine asiatique [Note de Fdesouche : asiatique est le terme utilisé par le politiquement correct britannique pour désigner Pakistanais, Afghans etc…] basé à Londres, Buckinghamshire, Birmingham, dans le nord-ouest de l’Angleterre et en Écosse a monté des fraudes à la TVA et aux prestations sur le Trésor pendant plus de deux décennies et a également tiré profit de fraudes hypothécaires et de fraudes par carte de crédit sur des banques et des particuliers. Le gang a récupéré un montant net estimé à 8 milliards de livres sterling rien qu’en comptant les fonds publics.

    Le groupe, qui a des liens avec les attentats à la bombe qui ont fait 52 morts à Londres (7/7), aurait envoyé 1% de ses gains, soit 80 millions de livres sterling, à Al-Qaïda au Pakistan et en Afghanistan, où il a financé des madrasahs, des camps d’entraînement et autres activités terroristes, d’après les informations qui ont fuité.
    […]

    The Times

    Un gang britannique s’est infiltré dans des agences gouvernementales et a acheminé de l’argent vers Al-Qaïda, selon les rapports de la police et des services de renseignements. Voici comment ils ont récolté des millions.

    Fraude à l’identité
    1 Un membre d’un gang s’infiltre dans une agence de conseil en prestations sociales
    2 Obtient des numéros d’assurance sociale délivrés aux enfants
    3 les passe au propriétaire d’une usine pour créer des travailleurs fantômes demandant des crédits d’impôt
    4 Crée de faux contrats de location pour des travailleurs fantômes
    5 Demande des prêts hypothécaires, des cartes de crédit et des assurances.
    6 Augmente sa capacité d’emprunt, emprunte au maximum et disparaît

    Fraude hypothécaire
    1 Achète une propriété bon marché et délabrée au nom d’un fantôme

    2 Fait en sorte qu’un expert corrompu augmente sa valeur après des travaux bidons
    3 Obtient un prêt à 95 % en utilisant un agent corrompu
    4 Après que le fantôme n’a pas effectué les paiements, la propriété est reprise et mise aux enchères.
    5 Répéter l’opération

    Fraude par carte de crédit
    1 […]

    The Times

    […]
    Le niveau d’infiltration pourrait s’être étendu jusqu’au gouvernement, un rapport interne du trésor public (HMRC) affirmant que « de nombreux membres[de gangs] participaient à des think tanks et à des business forums qui les mettaient en contact avec de hauts responsables politiques britanniques ».

    « J’ai moi-même vu un membre côte à côte avec Tony Blair à au moins deux reprises après la guerre en Irak », a ajouté l’auteur – bien que le Sunday Times note qu’il n’y a « aucune indication que Blair était au courant des crimes allégués ».

    Il a été affirmé que des « milliers » de livres sterling avaient été données par ce gang au Parti travailliste, alors au pouvoir.

    Les membres du gang auraient également été associés au prédicateur de haine Abu Hamza [photo] et à Shehzad Tanweer, l’un des kamikazes 7/7.

    Les signalements d’activités suspectes et de fraudes auraient été documentés à plusieurs reprises par le trésor public, au moins quatre agents du trésor ayant imploré leurs patrons de prendre des mesures.

    Toutefois, ces questions n’auraient pas été traitées, « en raison de leur nature complexe et de leur manque de ressources ».

    Un enquêteur aurait été prêt à rencontrer les services de sécurité, mais ses supérieurs l’en ont empêché, car le trésor public ne voulait pas violer le secret fiscal des personnes soupçonnées de terrorisme , et les rapports suggèrent que ce n’est qu’après les attentats de Londres (7/7) que les hauts responsables du trésor public ont décidé d’agir.
    […]

    Breitbart

    http://www.fdesouche.com/1185183-royaume-uni-apres-avoir-infiltre-des-agences-publiques-des-musulmans-ont-detourne-des-milliards-dont-une-partie-pour-financer-le-terrorisme

  • Municipales à Marseille : alliance en vue entre LREM et LR

    Municipales à Marseille : alliance en vue entre LREM et LR

    Autant fusionner immédiatement les listes Loiseau et Bellamy pour les européennes, ce serait plus honnête pour les électeurs:

    Il y aura bien un candidat Les Républicains (LR) et un candidat La République en marche (LREM) pour les municipales de 2020 à Marseille, mais une alliance est dans l’air. Pas une alliance de premier tour, donc, mais plutôt une alliance de deuxième ou même de troisième tour, lorsqu’il faudra élire le maire au sein du conseil municipal. C’est ce que dit un acteur local.

    À Marseille, LR est en position de force. La ville est dirigée depuis 24 ans par Jean-Claude Gaudin et la majorité présidentielle n’a pas de poids lourd à opposer aux Républicains. L’option Christophe Castaner, l’actuel ministre de l’Intérieur, a été écartée. Les “marcheurs” sont tellement inconsistants qu’une partie du gouvernement a même envisagé à un moment de soutenir une liste emmenée par Martine Vassal, la patronne LR du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône. Elle fait partie des trois candidats potentiels du côté des Républicains, avec le sénateur Bruno Gilles et le président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), Renaud Muselier. Ces trois-là doivent se mettre d’accord. L’ordre vient carrément de Paris. Si on est unis, on est certains de gagner, c’est l’analyse d’un connaisseur du dossier.

    https://www.lesalonbeige.fr/municipales-a-marseille-alliance-en-vue-entre-lrem-et-lr/