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magouille et compagnie - Page 1392

  • Profs : à quand le « Balance ta racaille » ?

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    Est-ce que le gouvernement découvre vraiment avec cette vidéo de professeur braquée par un grand Black et ce hashtag « Pas de vague » que les professeurs sont confrontés chaque jour à l’intolérable ? Aux menaces, insultes et agressions et qui plus est contraints au silence ?

    Sur le modèle de « Meetoo », des professeurs de toute la France ont balancé sur les réseaux sociaux des témoignages anonymes glaçants évoquant des insultes, des étranglements mais aussi des menaces de la part de parents d’élèves. Ces nombreux enseignants se plaignent du manque de soutien de leur hiérarchie lors des conflits et des violences avec « certains élèves » révélant le malaise profond au sein de l’institution scolaire et les tensions entre les enseignants et les chefs d’établissements (surnommés CDE).

    Voici quelques-uns de ces témoignages :

    « On m’a craché dessus et on m’a menacé de me “castagner à la sortie”. Punition : aucune. Je porte plainte. CDE : “bon j’ai posé 3 jours d’exclusion, mais vous êtes dans le répressif, pas dans l’éducatif…” #pasdevague »

    « Un élève de 4e “légèrement” misogyne à une surveillante : “Toi, tu suces ma bite”. Aucune exclusion prononcée, pas de conseil de discipline malgré la demande de l’équipe enseignante. #pasdevague »

    « J’aurais aimé être soutenue lorsqu’une élève, il y a quelques années, m’a tapé dessus dans un couloir de mon établissement. Mais le conseil de discipline ne l’a pas même exclue. Et on m’a expliqué qu’il fallait prendre les choses moins à cœur. Voilà la réalité du terrain. #pasdevague »

    « Scandalisé », le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer promet ce lundi de « rétablir l’ordre dans les établissements » en instaurant des « mesures en profondeur ». C’est la 243e fois que l’on entend ce genre de promesse. Mais pour que la vérité sorte et que le mouvement suive le même principe que l’énorme campagne contre le harcèlement des femmes, il faut maintenant que les professeurs (et les élèves) aillent jusqu’au bout et balancent les racailles, le profil et l’identité de ceux qui harcèlent et terrorisent les profs. En commençant par le grand Black qui a braqué l’enseignante de Créteil, le Weinstein des profs en colère en quelque sorte. Et en appliquant une première sanction qui doit devenir automatique : couper les allocations familiales et faire rembourser les primes de rentrée scolaire aux familles de ce voyou et de celui qui a filmé la scène.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 23 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/212403/profs-a-quand-le-balance-ta-racaille/

  • Des revers comme ça, on en veut souvent

    Des revers comme ça, on en veut souvent

    Voici ce que Le Monde a titré en commentaire des élections locales (municipales, cantonales, régionales) en Pologne :

    Maintenant, voici la carte des résultats aux élections régionales en 2010, 2014, 2018 : le « parti ultraconservateur » était arrivé en tête dans 2 régions en 2010, dans 5 régions en 2014, cette année il est arrivé en tête dans 9 régions. Beau revers…

    En 2014 le « parti ultraconservateur » n’avait pu diriger que l’unique région où il avait obtenu la majorité absolue. Désormais il a la majorité absolue dans 6 régions, et il semble qu’il puisse diriger une coalition dans une 7e région, celle de Basse-Silésie (près de 3 millions d’habitants).

    En ce qui concerne les cantonales, ces cartes se passent de commentaire sur le « revers » subi par le « parti ultraconservateur » (en bleu) :

    Pour ce qui concerne les grandes villes, le « parti ultraconservateur » n’en avait aucune, et il semble (même s’il faut attendre le second tour) qu’il n’en aura toujours aucune. Ce qui ne constitue pas un « revers », mais tout de même une mauvaise nouvelle, parce que cela montre que se creuse un fossé entre la Pologne rurale catholique et la Pologne urbaine libérale européiste et acquise à la culture de mort. Le nouveau premier adjoint de la ville de Varsovie est un militant LGBT. Parmi les nouveaux élus libéraux de Varsovie il y a aussi Monika Jaruzelska, la fille du général Jaruzelski, qui s’est donné pour mission de défendre la mémoire de son père et les retraités de la police politique qui ont vu leurs retraites privilégiées ramenées au taux commun de la sécurité sociale…

    Un dernier mot sur « le revers du parti ultraconservateur » : il a obtenu 34,2% des voix aux régionales, ce qui est un record absolu, tous partis confondus, depuis la fin du communisme.

    Merci à Yves Daoudal pour ce décryptage de la désinformation de notre grosse presse nationale…

    https://www.lesalonbeige.fr/des-revers-comme-ca-on-en-veut-souvent/

  • Madame Bouchard-Malawi, le futur qui nous attend si rien ne change

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    Par Bruno Mégret, polytechnicien, haut fonctionnaire, essayiste ♦ Les textes d’anticipation sont rares sur Polémia. Mais il est pourtant fascinant et pertinent d’imaginer le futur proche si rien n’est fait pour modifier le cours de l’histoire en Europe. Car ce qui différencie le pater familias traditionnel du jouisseur moderne, c’est bien la capacité de projection et d’anticipation, préalable nécessaire à toute action politique raisonnable. Nous publions donc le texte qui suit, rédigé par Bruno Mégret, en espérant qu’il reste ce qu’il est pour l’instant : de la science-fiction.
    Polémia.

    Madame Bouchard-Malawi répondait parfaitement aux critères maintenant exigés pour occuper son poste. Personne n’avait rien trouvé à redire ni dans son passé professionnel ni dans sa vie personnelle : aucune phrase déplacée, aucun avantage financier illicite. Mieux encore, se voulant totalement irréprochable dans ses nouvelles fonctions, elle habitait toujours son petit appartement du XVIIIe arrondissement et se rendait chaque jour à son bureau en vélo électrique après avoir accompagné elle-même ses enfants à l’école. Elle aurait pu être logée sur son lieu de travail et bénéficier d’une voiture de fonction mais madame Bouchard-Malawi était intraitable sur ce sujet : elle voulait mener la vraie vie comme ses compatriotes et refusait tous les avantages qui l’auraient coupé des Français. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’elle avait réduit sa rémunération à un niveau proche du Smic et qu’en dehors des manifestations officielles, elle prenait son repas dans une brasserie où elle réglait l’addition avec ses tickets restaurant. Bref,madame Bouchard-Malawi se voulait une Française comme les autres. Et c’est pour cette raison qu’elle avait été élue présidente de la République.

    Soutenue sans réserve par les médias, elle avait par ailleurs pleinement répondu à leur exigence de compassion et d’empathie. C’est ainsi que madame Bouchard-Malawi avait mené une campagne électorale originale, passant l’essentiel de son temps parmi les ONG humanitaires. On l’avait vu participer aux maraudes pour venir en aide aux sans-abri, elle avait dormi dans plusieurs centres de rétention pour migrants et c’est la plupart du temps aux restos du cœur ou auprès des mal-logés qu’on la trouvait à l’époque. Elle était aussi de tous les rassemblements pour les grandes causes médiatisées, comme la lutte contre le changement climatique ou l’action pour l’accueil des migrants.

    Si donc elle avait été élue contre la candidate populiste, ce n’était pas en faisant des concessions de fond, mais en usant de l’émotion et de l’affectif avec la complicité des médias. Car madame Bouchard-Malawi était très bien vue du Système : elle était une femme, elle était mariée à un homme de la diversité, son parcours la distinguait des élites universitaires ou des castes de fonctionnaires et, surtout, elle n’était pas une politicienne professionnelle. Chargée de communication dans une société privée, encore en fonction avant son élection, elle s’était engagée tardivement en politique, à l’époque où les partis voulaient favoriser la société civile. Portée par l’impératif de parité et une ambition aussi dévorante que cachée, elle avait très vite gravi les échelons, n’hésitant pas à utiliser les moyens les plus vils pour écarter ses concurrents. Très à l’aise devant les caméras où elle ramenait tous les débats aux problèmes des Français les plus défavorisés, elle était devenue une figure emblématique de la vie politique et le principal porte-parole de son parti.

    C’est donc assez naturellement qu’elle avait été choisie pour être la candidate de sa formation à l’élection présidentielle. Il est vrai que toutes les personnalités qu’on aurait vues plus classiquement dans les habits d’un chef d’État avaient jeté l’éponge depuis longtemps jugeant la fonction trop exposée et par trop dépourvue de vrai pouvoir. Aussi était-elle apparue à certains comme une réponse à la crise qui frappait le monde politique. D’autres attendaient pour cela un homme providentiel, un homme d’État qui marque l’histoire, mais c’est madame Bouchard-Malawi qui était venue car c’est elle qui correspondait le mieux à l’état du pays et aux intérêts du Système.

    Madame Bouchard-Malawi était-elle consciente de faire le jeu de ce dernier ? Nul ne le sait, mais si c’était le cas elle n’en paraissait nullement gênée car pour elle les choses étaient simples. Les médias indiquaient la voie à suivre. Aussi portait-elle une grande attention aux propos des éditorialistes qu’elle reprenait toujours à son compte. S’agissant de la mise en œuvre de l’action de l’exécutif, elle s’en remettait aux hauts fonctionnaires qui l’entouraient. Ainsi, lorsqu’il s’agissait de trancher des dossiers complexes, elle suivait leur avis, d’autant qu’ils lui expliquaient toujours qu’il n’y avait qu’un choix réellement possible, celui qu’ils lui conseillaient. Quant à l’opposition, madame Bouchard-Malawi n’avait pas à s’en préoccuper, c’est la justice qui s’en chargeait.

    Son gouvernement ne lui causait pas de soucis, car madame Bouchard-Malawi avait de l’autorité. Au demeurant, la plupart de ses ministres étaient inexistants et les autres sévèrement tenus à la discrétion médiatique. Dans les rencontres internationales, madame Bouchard-Malawi qui se ne se laissait jamais démonter se comportait avec beaucoup d’aplomb comme à Paris. Ce faisant, elle défrayait la chronique par ses tenues et ses propos décalés. Mais personne ne lui en tenait rigueur car avec elle la France ne sortait pas de la ligne de plus grande pente définie à Bruxelles et à Washington. Aussi écoutait-on patiemment ses discours pleins de bons sentiments et c’est avec une indulgence amusée que ses pairs attendaient sa conclusion qui portait toujours de façon un peu obsessionnelle sur la nécessité de sauver la planète.

    Depuis son élection, madame Bouchard-Malawi occupait ses fonctions sans fléchir dans les sondages de popularité car, si les affaires du pays continuaient d’être gérées comme elles l’étaient avant elle, chacun avait compris qu’elle n’y était pas pour grand-chose. L’invasion migratoire, la déconstruction des valeurs et la désindustrialistion du pays se poursuivaient à un rythme toujours aussi soutenu si ce n’est davantage mais, avec elle, les Français avaient enfin un président qui leur ressemblait et qui vivait sur le même train qu’eux. Mieux encore, ils pouvaient compter au sommet de l’État sur une femme de compassion, d’émotion et d’empathie. Le Système, de son côté, y trouvait son compte. Quant à l’intéressée, elle avait compris qu’en continuant de jouer son rôle, elle aurait toujours le soutien des médias et qu’avec eux elle resterait intouchable.

    Certains avaient fait remarquer qu’elle avait tué le politique et occulté la France. Sans doute était-ce et est-ce d’ailleurs le but secret du Système. Heureusement nous n’en sommes pas encore là, mais si ça continue comme ça, madame Bouchard-Malawi pourrait bien devenir dans la réalité la figure cauchemardesque de notre futur.

    Bruno Mégret 21/10/2018

    https://www.polemia.com/madame-bouchard-malawi-le-futur-qui-nous-attend-si-rien-ne-change/

  • Comment Trump rend les médias fous

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    À croire que personne ne l’aime, hormis le peuple.

    L’antitrumpisme ne rend pas fatalement intelligent et même certains esprits brillants s’y perdent, quoique la trumpophilie de certains, plus rares, serait encore un autre cas d’école à étudier. Heureusement que la vénérable Revue des deux mondes est là pour tenter de refroidir les cervelles en surchauffe. La livraison de ce mois est donc titrée « Donald Trump est-il si fou ? »

    À cette question, le journaliste Renaud Girard paraît répondre par une autre question :« Donald Trump rend-il fou ? ». À le lire, c’est effectivement à se demander. Renaud Girard n’est pas exactement le premier venu. Meilleur analyste de politique étrangère du Figaro, c’était un fidèle ami de Gérard de Villiers, le père de SAS, qu’il a longtemps côtoyé lors de nombreux reportages effectués de par le vaste monde.

    Ce qu’il décortique ici, c’est la furie qui s’est emparée des médias américains. Laquelle n’épargne même pas le pourtant très sérieux New York Times, journal ayant publié une tribune anonyme censée être le fait d’un des plus hauts responsables de la Maison-Blanche. « Pour se faire excuser de fouler aux pieds les règles élémentaires de la déontologie journalistique, le quotidien new-yorkais ne manque pas d’invoquer le devoir de protéger – contre quoi ? Contre qui ? – le rédacteur caché de la tribune et, bien sûr, l’intérêt supérieur du pays… » Bref, « il s’agit de prouver, de l’intérieur, que Donald Trump est dérangé mentalement, et donc inapte à exercer les fonctions de président des États-Unis. »

    Après, les sempiternelles accusations de « sexisme » et de « misogynie ». Mais « Trump n’est-il pas un enfant de chœur par rapport à Bill Clinton qui, dans le bureau Ovale, recevait des faveurs sexuelles par une jeune stagiaire ? » Quant à l’étiquette de « candidat du Kremlin », c’est peut-être faire beaucoup d’honneur à Vladimir Poutine que de lui prêter le pouvoir de faire et de défaire les présidents américains…

    Certes, Donald Trump n’a jamais ménagé les médias de son pays ; comme quoi Jean-Luc Mélenchon n’a rien inventé en la matière. « Mais cela ne justifie pas que ces grands médias perdent à ce point leur impartialité. Leur dénigrement de Trump est devenu caricatural. L’économie américaine ne s’est jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui. Les éditorialistes du New York Timeset de CNN nous expliquent que Trump n’y est pour rien. Mais les mêmes, à l’automne 2016, avant le scrutin présidentiel, prophétisaient une catastrophe économique si Trump était élu ! »

    Pareillement, et ce, en politique étrangère, domaine de prédilection d’un René Girard qui, revenant sur l’indéniable succès avec les deux Corées, rappelle qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait jusqu’ici su ou pu résoudre cette crise. De même, il note qu’en bousculant les traditionnels usages diplomatiques, Donald Trump a poussé l’Europe à commencer à se doter d’une politique qui lui soit propre ; soit à se voir autrement qu’en simple colonie américaine. Tout comme une autre entorse aux règles de la bienséance lui a permis de bousculer un autre tabou. En effet : « Il est le premier à s’être insurgé haut et fort contre une réalité qu’on s’efforçait jusque-là de taire ; l’extorsion systématique de technologie par les Chinois par chantage aux sociétés occidentales ayant créé des joint-ventures en Chine. […] Si un jour la Chine se décide vraiment à respecter les règles de l’OMC, ce sera grâce à Trump. »

    En attendant les fameuses élections de mi-mandat du 6 novembre prochain, les sondages donnent à Donald Trump une cote de popularité oscillant entre 33 % et 48 %, ce qui est plutôt flatteur pour un homme donné par les médias américains pour l’un des plus haïs du pays. À croire que personne ne l’aime, hormis le peuple.

    Et Renaud Girard de conclure : « L’Amérique a connu un président sobre, élégant, issu de Yale, qui lisait la Bible tous les soirs. Il s’appelait George W. Bush. En 2003, il a décidé une invasion de l’Irak dont on paie toujours les conséquences. Pour le moment, Trump n’a provoqué aucune catastrophe comparable. » Il est un fait que…

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/comment-trump-rend-les-medias-fous/

  • Un mot sur notre système éducatif

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    Ce n’est pas parce que je ne suis pas enseignant que je devrais fermer ma gueule et ne pas dire ce que je pense de notre système éducatif qui se barre en sucette. Je suis de la génération du « baby boom » d’après guerre. J’ai fait mes classes dans l’enseignement public et je n’ai qu’à m’en louer alors que les réformes commençaient à se faire jour qui vont contribuer à la déliquescence du système. Dans mon souvenir, nos profs d’alors (années 1950/60) étaient d’abord d’honnêtes citoyens/enseignants et la politique n’avait pas encore infesté les couloirs de nos lycées. Je dirai même que la politique était clairement prohibée. Mais il est vrai que ce ministère, sous la IVe République, n’a pas su anticiper le boom démographique qui aboutira à mai 68 et au foutoir qui s’ensuivra.

    Il faut remonter en aval. Pour mieux comprendre. Notamment à la loi inspirée par Langevin-Wallon élaborée dès 1944 sous l’égide du gaulliste René Capitant. Une fois de plus est attesté la grande collusion entre gaullistes et communistes puisque nos deux lascars étaient deux bolchos de la meilleure eau. Au sortir de la guerre, la droite de l’époque, c’est la démocratie chrétienne. La droite idéologique ayant été décapitée à la Libération pour les raisons que l’on connaît. Or, cette démocratie chrétienne (MRP) n’était pas en mesure de s’opposer à ce qu’il convient d’appeler la gauchisation de notre système éducatif et sur laquelle se garderont bien de revenir les gaullistes. D’ailleurs, l’Education nationale De Gaulle s’en fout. Toutefois, c’est à partir de 1968 que l’enseignement se politisera au grand jour sous l’œil amorphe d’un Giscard d’Estaing qui n’a rien compris des enjeux. Passons sur les années Mitterrand, Chirac, Sarkozy et aujourd’hui Macron qui ne savent par quel bout prendre ce Radeau de la Méduse.

    Tout ça pour dire que les profs sont aussi responsables de ce qui leur arrive aujourd’hui, avec leurs thèses égalitaires et leurs utopies pédagogiques socialisantes. Ils ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Des profs aujourd’hui perdus, pour la plupart incultes (c’est la grande nouveauté), incapables de considérer qu’un enseignement, c’est d’abord l’expression d’une longue mémoire. Pour ne rien arranger, ils ont en face d’eux un panel racial étendu à la terre entière et aux racines culturelles incompatibles avec les nôtres. Ce souk éducatif est à la mesure de l’idéologie dominante, celle des droits de l’homme, cette cigüe mentale. Mieux encore, c’est dans les bonnes écoles chrétiennes que l’on accepte toute une frange de la musulmanerie qui refuse le chaos de l’école publique. On croit rêver.

    Le plus grave dans tout ce foutoir, où Blanquer va perdre les cheveux qu’il n’a déjà plus, c’est que ça participe de la désintégration de la nation française que la IIIe République avait naïvement imagée en la personne de Jeanne d’Arc et de Vercingétorix. Car une nation n’existe que sur une histoire partagée par tous et qui puise ses racines dans l’enseignement. On est loin du compte. On assiste aujourd’hui à un enseignement de classe avec d’un côté la France d’en haut, de l’autre celle d’en bas. Cela ne suffit pas à faire une nation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Rejet du budget italien, femmes instruites et familles nombreuses, 11 novembre, flambée des prix du gasoil, pas de vagues…

    L’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch :

    • Nouveaux rebondissements dans « l’affaire dite des assistants parlementaires »
    • La Commission européenne rejette le budget italien
    • Macron à la tribune de l’ONU sur les femmes mères de 7, 8 ou 9 enfants et leur éducation
    • La Rwandaise Louise Mushikiwabo élue secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie
    • L’Élysée pour une commémoration du 11 novembre « pas trop militarisée
    • Flambée du prix du gasoil
    • Pas de vague : l’éducation nationale face aux incivilités

  • Avec Macron, l’agression fiscale se poursuit – Journal du 25 octobre 2018

    Fiscalité / Avec Macron, l’agression fiscale se poursuit
    Après cinq années de socialisme, les électeurs d’Emmanuel Macron pensaient en avoir fini avec la fiscalité oppressive… pas de chance après un an et demi de mandat, le président en marche est une pâle copie de ses prédécesseurs en la matière.

    Société / Paris : une capitale clochardisée
    Alors qu’Anne Hidalgo est de plus en plus contestée à la mairie de Paris, la capitale continue sa descente aux enfers… aux problèmes de circulation et de propreté s’ajoute la recrudescence de sans-abri notamment des femmes.

    Economie / Français : vers un grand déplacement ?
    Alors que la situation économique du pays est morose et que les français sont de plus en plus inquiet de leur sécurité, une étude révèle qu’une très large majorité des jeunes entendent quitter le pays !

    Europe / Hongrie : Un 23 octobre entre commémoration et élections

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Zoom – Eudes Baufreton : Le combat de Contribuables Associés

  • Nous avons pour la première fois franchi le cap des 1 000 milliards d’euros de prélèvements public

    Nous avons pour la première fois franchi le cap des 1 000 milliards d’euros de prélèvements publics

    Lu sur l’IREF :

    Certes cela faisait longtemps qu’on en parlait, mais malgré tous les efforts d’augmentation des anciens impôts par ci, de création de nouvelles taxes par là, d’extension ailleurs de multiples prélèvements et contributions, on s’en rapprochait certes, mais on n’y arrivait pas. Or cette fois-ci c’est bon, car nous venons d’apprendre grâce au rapport Giraud que dès 2017 avec 1 038 milliards d’euros (soit une progression en euros courants de 55% depuis 2002 !) nous avions pour la première fois victorieusement franchi le cap de mauvaise espérance des 1 000 milliards d’euros de prélèvements publics et que depuis longtemps à la lutte avec le Danemark, nous sommes désormais vraiment les champions avec 45,3% de notre PIB engloutis par la pompe vorace de nos finances publiques. Naturellement, comme en France on joue collectif, ce succès est un succès d’équipe. Et là, sans prétendre à une exhaustivité fastidieuse, il faut quand même savoir rendre hommage à tous ceux qui -mieux que d’autres qui n’ont pourtant pas démérité- se sont obstinés sur ces dernières décennies à exiger des Français toujours plus, sans jamais ou presque leur offrir davantage.

    À tout seigneur, tout honneur : François Mitterrand dès son premier mandat a su procéder à de fortes augmentations de la quasi-totalité des prélèvement fiscaux et sociaux notamment sur le patrimoine et surtout. Il a su aussi fragiliser gravement et durablement toutes nos retraites avec sa promesse irresponsable de la retraite à 60 ans. Mais, c’est surtout à lui qu’on doit la géniale création de l’impôt sur la fortune. Certes son rendement demeura toujours somme toute assez modeste, mais ce sont les ravages de son sillage pernicieux, qui firent le plus de mal, puisque cet impôt a réussi à enclencher sur plusieurs décennies l’expatriation continue de hordes de contribuables ulcérés par un matraquage fiscal en règle. Sont en effet partis non seulement nombre des plus fortunés mais aussi certains des plus entreprenants, avec une perte sèche pour les finances publiques et plus largement pour l’économie du pays que l’Administration n’a jamais voulu communiquer, mais qui s’apparente sans doute, toutes proportions gardées, à la saignée et à l’exode provoqués quelque trois siècles auparavant par la désastreuse révocation de l’Édit de Nantes.

    Parmi les très grands encore, il faut réserver une place de choix à un certain Michel Rocard, inventeur émérite de la CSG avec dès l’origine un luxe de complexité de taux et d’assiette – la non-déductibilité partielle sera une trouvaille absolument géniale – qui montre qu’en France on voue toujours une admiration sans borne à ceux qui savent créer les nœuds les plus inextricables. En tout cas, un succès qui ne s’est jamais démenti depuis l’origine, puisque aujourd’hui la CSG soutire déjà chaque année aux Français 100 milliards d’euros -et sans doute demain beaucoup plus- et que depuis des lustres, elle est l’un des outils préférés des politiciens sans courage et sans imagination pour maintenir la dépense publique à des niveaux exorbitants et déraisonnables.

    On passera rapidement sur l’ère Chirac, qui ne dérogea certes pas vraiment aux funestes habitudes de dépense de ses prédécesseurs et qui vécut très bien du train de vie de l’État mis en place par son devancier. À son actif, l’ineffable trouvaille de la journée de solidarité du Lundi de Pentecôte, dont la mise en place fut si compliquée, si tatillonne, si injuste qu’on en disserte encore chaque année dans les documentations sociales à l’approche de la Fête de l’Esprit Saint. Pourtant à sa décharge, il faut reconnaître que lorsqu’il n’était encore qu’à Matignon, il fut le seul à courageusement apprendre à ses dépens ce qu’il en coûte de vouloir supprimer intégralement l’impôt sur la fortune, auquel tiennent tant tous ceux qui ne le payent pas.

    Discrètement certes, mais assez efficacement, la Présidence Sarkozy a tenu un rang somme toute honorable en majorant durant son mandat de près de 50% et sans coup férir le taux des prélèvements sociaux frappant notamment les revenus du patrimoine. Pourtant, il s’attaqua aussi, mais sans doute beaucoup trop tard, à une refonte de l’ISF pour le rendre moins oppressif. Mais son coup d’éclat fut sans nul doute, juste avant la campagne en vue de sa réélection, de porter à 30 ans de détention, pas moins, le délai d’exonération totale des plus-values immobilières, d’en renforcer aussi significativement le taux effectif d’imposition, avec un dispositif particulièrement sournois et injuste qui repoussait en fait – et qui repousse encore – sur les toutes dernières années l’essentiel de la réfaction d’assiette prorata temporis. Avec plus de trois millions de propriétaires de résidences secondaires qui se sont sentis immédiatement concernés, la sanction électorale fut immédiate, même si les partisans du candidat battu n’eurent jamais l’élégance de reconnaître son erreur flagrante et impardonnable.

    Ensuite, nous arrivons certes avec François Hollande à quelqu’un de beaucoup plus terne, mais reconnaissons qu’il sut avec son impôt à 75% sur les hauts revenus, même retoqué par le Conseil constitutionnel, séduire électoralement une majorité de Français dont l’inculture fiscale le dispute toujours à l’ignorance économique (Macron, qui le sait bien, utilisera d’ailleurs la même “ficelle” fiscale avec la promesse de suppression de la taxe d’habitation). D’autre part au fil du mandat, sur le plan des taux, des créations de taxes et de la complexité législative, on reconnut sans peine, alors que la protestation populaire grondait, qu’on avait bien à faire à un gouvernement socialiste.

    Dernier de la liste, mais non le moindre, Emmanuel Macron a tout de suite prouvé que les impôts et les prélèvements sociaux, c’était son affaire. Certes pour les baisser prétendait-il, avec la substitution bienvenue d’une “flat tax” sur les revenus mobiliers et le démantèlement prudemment partiel de l’ISF. Mais aussi en sens inverse avec une forte majoration immédiate et quasi-générale de la CSG, censée neutralisée entre autres par la promesse parfaitement démagogique citée plus haut d’une suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80% des redevables. Or présentement nul ne sait encore comment ce “cadeau” sera financé et par quel tour de passe-passe cette taxe sera remplacée. Le Président a également montré une certaine virtuosité en jouant “forte” et avec aisance sur tous les claviers des taxes punitives, dont les verts fouettards réclament à cor et à cri l’aggravation et l’extension constantes, après avoir réussi notamment à transformer les factures d’EDF en avis d’imposition et à faire du moindre litre de carburant un vrai produit de luxe. Le nouveau mandat s’est illustré aussi par une grande première : au grand dam des entreprises concernées, le remplacement immédiat par un nouvel impôt voté d’urgence en quelques jours d’un impôt de plusieurs milliards d’euros qui venait tout juste d’être annulé par le Conseil d’État. On sut ainsi et tout de suite quel cas le législateur faisait des droits du contribuable et du respect du juge. […]”

    https://www.lesalonbeige.fr/nous-avons-pour-la-premiere-fois-franchi-le-cap-des-1-000-milliards-deuros-de-prelevements-publics/

  • Rappel : Les socialistes tueraient père et mère pour éliminer le FN : la preuve

    Quand on me l’a racontée, j’ai cru à une blague et pourtant cette histoire est tout ce qu’il y a de plus vrai.
    Elle illustre parfaitement la rage anti-FN des parlementaires PS et ex-UMP, une rage qui les a conduits à prendre une décision ahurissante que les Français doivent absolument connaître. La scène se déroule au Parlement de Strasbourg au début du mois.
    Quelques semaines auparavant, le 10 septembre, une cour de justice américaine saisie par plusieurs associations écologistes avait interdit l’utilisation du Sulfoxaflor, un pesticide produit par Dow AgroSciences (groupe Dow Chemical), au motif qu’il était aussi un redoutable tueur d’abeilles. Dans son arrêt, la cour avait d’ailleurs cru bon de rappeler que les plantes pollinisées par les abeilles représentaient environ le quart de toute la nourriture consommée aux États-Unis. Alertée, madame Sylvie Goddyn, député européen du Front national, engageait aussitôt une procédure d’urgence pour faire obstacle à ce produit qui venait juste d’être autorisé par la Commission européenne, suite à une intense pression des lobbies de l’agrochimie.
    Cette démarche était d’autant plus fondée que l’association Pollinis, qui milite contre le système agricole intensif, avait déjà alerté les parlementaires sur le fait que le fabricant était incapable de fournir les preuves scientifiques de son innocuité sur les abeilles, comme l’exige pourtant le règlement CE n° 1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et la protection des abeilles et pollinisateurs.
    Eh bien, ce mardi 13 octobre, les députés de la commission environnement du Parlement européen ont tout bonnement rejeté la proposition de Sylvie Goddyn par 31 voix contre (tous les députés socialistes et ex-UMP), 18 voix pour et 6 abstentions.
    Vous voulez savoir pourquoi ? Dans un communiqué officiel, les parlementaires socialistes ont déclaré ce qui suit :
    « Quant au détour d’une procédure en commission environnement du Parlement européen, certains élus du Front national se découvrent soudain une fibre écologiste, personne n’est dupe. Le mécanisme est désormais bien rôdé : ces “écolos de la 25e heure” instrumentalisent des sujets environnementaux et sociétaux graves […] pour nous faire croire qu’ils participent à la vie démocratique en Europe. Cette politique de la grosse ficelle ne convainc personne ; c’est la raison pour laquelle nous nous sommes opposés, aujourd’hui, à la proposition de madame Goddyn, députée européenne, membre du groupe Europe des nations et des libertés et autoproclamée “écologiste patriote”. »
    Cette scandaleuse affaire du Sulfoxaflor a suscité un débat politique de fond au Parlement européen. Faut-il, ou non, suivre le FN lorsqu’on est d’accord sur les propositions qu’il soutient ? « Les avis divergent et les élus louvoient. Dans tous les cas, c’est compliqué à gérer », reconnaît une source au Parlement européen.
    Eh bien moi, je demande aux électeurs qui lisent Boulevard Voltaire : combien de temps encore allez-vous continuer à louvoyer ?
    Christophe Servan