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magouille et compagnie - Page 1392

  • Jean-Luc Mélenchon : un populiste en peau de lapin qui se dégonfle devant Emmanuel Macron

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    Et Emmanuel Macron qui désigne son vrai ennemi...

    On connaît ce mot cruel de Marie-France Garaud : « Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets ». Après ce qui s’est passé à Marseille vendredi soir sur le Vieux-Port, on se dit que cette terrible sentence pourrait parfaitement s’appliquer à Jean-Luc Mélenchon.

    Profitant de son statut de député des Bouches-du-Rhône, le patron de la France insoumise, désireux de se positionner en premier opposant à Emmanuel Macron qui rencontrait dans la cité phocéenne Angela Merkel, est évidemment venu plastronner sur place. L’après-midi, dans un discours dont il a le secret, il a déclaré qu’Emmanuel Macron était « le plus grand xénophobe qu’on ait ».

    On peut sans doute prêter au Président de la République beaucoup de défauts, mais ce n’est pas celui auquel on penserait spontanément. On pourrait, par exemple, évoquer la loi Asile-Immigration, voulue par Emmanuel Macron, votée cet été, qui, sous couvert d’accélérer les procédures d’asile, risque fort bien d’être un accélérateur d’immigration – en clair, un appel d’air. Ainsi, avant même le vote de cette loi, entre janvier et fin juillet, les demandes d’asile ont augmenté de 16 % par rapport à la même période en 2017. On a donc vu de plus terribles xénophobes ! L’ambiance de Marseille et son sens légendaire du grossissement épique, le soleil qui tape dur sur le bitume, le pastis par dessus, peut-être, l’envie irrépressible de faire le malin au milieu des copains, une fatigue ponctuelle ? L’éventail des possibilités est ouvert, comme on dit joliment.

    Et puis, à l’heure du dîner, rencontre fortuite bien organisée des deux protagonistes dans la rue. Une rencontre historique car elle révèle toute l’imposture de l’opposition en peau de lapin de Jean-Luc Mélenchon. En effet, interrogé devant le Président par un journaliste sur ses propos de l’après-midi, le matamore de la France insoumise, relativise en répliquant d’une onomatopée : « Po, po, po! » Le président intervient alors : « Non, ça m’étonnerait ». Et le journaliste d’insister : « Ah, il l’a dit ! » Mélenchon : « Vous ne pouvez pas le croire ? » « Non, non, non ! », plaisante Emmanuel Macron, sur le ton convenu qui signifie tout le contraire. « Peut-être une légère exagération marseillaise ! », se justifie le député. La vidéo circule sur Internet. Chacun jugera. Finalement, cette scène ramène Mélenchon à ce qu’il est : un clown triste. Une scène, du reste, qui n’est pas sans rappeler le sketch de Coluche, « Le CRS arabe ». En moins drôle. « Non, je dis qu’on a tort de s’énerver, si tu veux, parce qu’on arrive à dire dans la conversation des choses qu’après on regrette, je veux dire. Je regrette, si tu veux. Je me dégonfle ? Oui, je me dégonfle ! »

    En moins drôle parce que dans cette conversation « improvisée », il faut bien écouter ce qu’Emmanuel Macron dit. A cette question d’un journaliste « Votre adversaire, c’est plus le Front National que lui-même [Mélenchon], finalement ? », le soi-disant « président de tous les Français », répond alors : « Ah, j’ai aucun doute ». Et le plus grave peut-être : « On a des confrontations politiques, mais ce [Mélenchon] n’est pas mon ennemi ». Le sous-entendu est clair, sans ambiguïté : en creux, Emmanuel Macron qualifie le Rassemblement National d’ennemi.

    Au final, cette petite rencontre anecdotique est riche d’enseignements que nous laissons à nos lecteurs le soin de tirer eux-mêmes.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/jean-luc-melenchon-un-populiste-en-peau-de-lapin-qui-se-degonfle-devant-emmanuel-macron/

  • Xavier Raufer : « La France a un seul problème criminel immense, c’est celui des quartiers hors contrôle »

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    Le criminologue Xavier Raufer revient, pour Boulevard Voltaire, sur l’étude publiée par Le Figaro : « Près d’un millier d’agressions par jour. »
    Pour lui, les quartiers hors contrôle constituent la première menace pesant sur la sécurité au quotidien.

  • La chute du mur

    belier.jpgVendredi, Jawed S. un  Afghan de 19 ans, titulaire d’une carte de résident  en Allemagne, a attaqué au couteau et grièvement blessé  deux Américains  dans la gare d’Amsterdam (Pays-Bas). Une tentative d’assassinat qui est intervenue au  lendemain d’un appel de talibans afghans et d’extrémistes pakistanais à mener le djihad  contre les  Néerlandais. Il s’agissait de répliquer au souhait   du député  Geert Wilders d’organiser un concours de caricatures du prophète Mahomet. M. Wilders a renoncé finalement à son projet. Outre-Rhin, c’est l’énième meurtre d’un Allemand, lardé de coups de couteau par deux réfugiés, un Syrien et un Irakien, samedi 26 août à Chemnitz (Land de Saxe), qui  a crée dans cette  ville d’ex Allemagne de l’Est de grandes tensions. Des manifestations de protestation contre la politique migratoire d’Angela Merkel et les violences commises par un nombre non négligeable d’immigrés, ont été organisés,   auxquels ont participé des membres de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) et du mouvement anti-islamique Pegida. La situation aurait même dégénéré parfois en une chasse à l’étranger ont rapporté certains médias.  Le porte-parole du gouvernement  fédéral, Steffen Seibert,  a condamné officiellement des chasses à l’homme . Réponse de Markus Frohnmaier, député de  l’AfD: « si l’Etat ne peut plus protéger les citoyens, les gens sortent dans la rue et se protègent, c’est simple! » Samedi un nouveau rassemblement se déroulait sans cette ville pour demander l’arrêt de l’immigration sauvage.

    Le quotidien  Libération, utilisant comme à son habitude  la logorrhée gauchiste au service des intérêts du grand capital cosmopolite , titrait mardi dernier sur « le venin xénophobe » qui contaminerait  toute Europe. Mazette!  «Dans l’est allemand , la haine est dans la rue. » Pourquoi?  Et bien nous explique le dénommé Robert Lüdecke, porte-parole de la fondation Amadeu Antonio, qui lutte contre l’extrême droite, la racisme et l’antisémitisme, cela est dû au fait que « la Saxe a une expérience très limitée des minorités et de immigration. On doit cela a son héritage de land d’ex RDA. »  Si l’on suit  ce raisonnement, pour lutter contre le racisme il conviendrait donc de faire venir beaucoup plus d’immigrés, de noyer les de souche sous la masse… Mais les Germains ne sont pas les  seuls dans le collimateur: « En Italie le racisme va crescendo » , en Hongrie,  Viktor Orban  ferait régner « l’esprit de famine » avance le quotidien de Patrick Drahi,  tandis que le chercheur Aurélien Mondon expliquait notamment que la Ligue,  le RN, le Fidesz, Ukip «sont des partis xénophobes avant d’être populistes. » Dans son éditorial, Alexandra Schwartzbrod reprenait  les tics de langage d’un Raphaël Glücksman ou d’un BHL pour asséner doctement que « l’arc du populisme en train de se former entre l’Italie et la Hongrie », « libère la parole et les actes racistes dans un nombre croissant d’Etats membres. »

    La responsabilité de ces réactions, et Bruno Gollnisch déplore et condamne bien évidemment toutes les violences,  n’incomberait pas  à ceux qui ont fait venir massivement des populations non européennes qui ne peuvent ou ne veulent s’assimiler. Non, pour Libé comme pour 95% des gros médias, les coupables sont les salauds d’Européens qui entendent par leur vote  se protéger de la submersion , des violences, de la dégradation de leur cadre de vie,  des attaques contre leur mode  de vie.

    Certes,  la bêtise  et la mauvaise foi sont choses très partagées et le chanteur milliardaire Bono (son portefeuille d’actions s’élèverait à 1,4 milliard d’euros selon le quotidien anglais The Mirror) du groupe irlandais U2,  est lui aussi un grand donneur de leçons citoyennes au nom du vivre-ensemble.  Reçu à  l’Elysée par Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, et dernièrement par  Emmanuel Macron, invité régulier des raouts du G7 et du G8, des sommets internationaux, la star  n’hésite pas fréquemment,  lors des prestations publiques  de son groupe,  à apostropher l’assistance sur les dangers de l’extrême droite. 

    Il avait atteint le sommet du ridicule il y a quelques années en France en tentant  sur scène de joindre  Jean-Marie Le Pen par téléphone pour lui dire tout le mal qu’il pensait de lui.  Justice immanente? En concert à Berlin  il a été frappé samedi soir  d’une extinction de voix. La veille, il exhortait la veille le public  berlinois lors de son  premier concert dans la capitale allemande  à chasser, à Chemnitz comme ailleurs,  les sympathisants nationaux, populistes, identitaires:  « De tels gens n’ont pas leur place en Europe et dans ce pays », avait-il dit. Ferme-là, ferme-là définitivement comme dirait un célèbre et talentueux  humoriste…

    A Chemnitz, justement la nouvelle manifestation samedi à l’appel notamment de  l’AfD et de Pegida contre l’insécurité générée par immigration massive a rassemblé plusieurs milliers  de personnes.  L’Afp a précisé dans un dépêche que « certains scandaient nous sommes le peuple, reprenant le slogan des manifestants lors de la chute du régime communiste de RDA à l’automne 1989, ou encore Merkel dégage en portant des drapeaux allemands. D’autres défilaient avec de grands portraits de victimes d’attaques perpétrées, selon eux (sic)  par des demandeurs d’asile. » La contre manif d’extrême gauche fut elle un échec en terme de mobilisation , mais « le gouvernement, par la voix du ministre des Affaires étrangères Heiko Maas, a apporté son soutien à cette dernière manifestation (…). L’Allemagne a causé des souffrances inimaginables à l’Europe. Si à nouveau des gens défilent aujourd’hui dans les rues en effectuant le salut nazi (des provocateurs manipulés?; ce ne serait pas la première fois… NDLR) , notre histoire passée nous oblige à défendre résolument la démocratie  », a-t-il écrit sur Twitter.

    Reductio ad hitlerum bien  grossière et écœurante, nous en avons l’habitude,  toujours efficace (?) pour annihiler tout esprit de résistance,  tenter de faire culpabiliser l’indigène qui ne communierait  pas spontanément dans les joies de la société plurielle.

    Dans ce combat là pour le nouveau monde, et dans la perspective des élections européennes de juin 2019, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux,  a tenté de mobiliser  les troupes progressistes.  Invité hier du  Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos, il n’a pas évoqué le positionnement immigrationniste du lider maximo de La France Insoumise mais  fait part de sa  «peur que Jean-Luc Mélenchon, qui se dit internationaliste, soit au fond un nationaliste de première catégorie »; celui-ci ne prendrait pas la mesure du danger de la montée des exigences nationales  et identitaires qui menacent l’Europe bruxelloise.

    «Vous avez, en Europe, a-t-il dit,  des forces politiques qui veulent mettre un terme à l’aventure européenne (sic) , à ce que nous avons toujours connu, qui fait que j’ai grandi dans un ensemble géographique de paix et de croissance, évidement avec des difficultés, et confronté aujourd’hui à des défis majeurs auxquels elle n’a pas su répondre. » Ces défis majeurs les nationaux  les connaissent,  y apportent un diagnostic et  des solutions. Nous avons la volonté de les surmonter pour le bien de la France, la survie de notre civilisation commune  et de l’Europe des patries libres.  Oui, nous sommes le peuple et la chute du mur  euromondialiste est inéluctable!

    https://gollnisch.com/2018/09/03/la-chute-du-mur/

  • La culpabilité infondée et convulsive, une arme de destruction massive

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    Par Laurence Maugest, philosophe, essayiste ♦

    Dans son dernier livre, L’Étrange suicide de l’Europe, Douglas Murray manie le scalpel avec dextérité et effectue une autopsie riche d’enseignements d’une Europe pré-mortem. Sa démonstration est claire : le poison, que l’Europe s’auto-administre depuis les Lumières, prémices de la Révolution Française, est « la culpabilité ». Son analyse anatomo-pathologique est sans appel. Preuves à l’appui, piochées dans l’histoire où l’auteur met en exergue les effets du  tamis idéologique des bien pensants qui gouvernent le pays depuis des décennies.

    Les méchants croisés, les persécutions infligées à Galilée, l’appétit colonialiste inhumain des occidentaux, la traite des noirs …. trônent au panthéon de la religion séculière de la repentance. Ceci, dans l’occultation totale que la terre sainte fut envahie ce qui provoqua la mise en marche des  peuples chrétiens, que Galilée n’a pas fait un jour de prison, que c’est la gauche qui a œuvré pour la colonisation de la terre d’Algérie qui n’existait pas à l’époque et que les barbaresques ont fait couler plus de sang et de larmes que la traite triangulaire.

    Ces désinformations de l’histoire que l’on nous impose systématiquement de l’école aux conversations quotidiennes, par leur récurrence, sont devenues des « idoles » (1) faites de stuc, d’à peu près et de manipulations historiques.Elles  sont de terribles destructeurs à long terme car elles ont détaché le peuple européen de son histoire. Pire encore, elles ont cultivéchez ces peuples la haine de leur propre origine.

    « Sentiment de culpabilité perpétuelle qui fausse profondément la vision du monde qu’entretient une nation, y compris la perception que cette nation se fait d’elle-même. » (1)

    L’antipatriotisme

    Le « mésamour » de soi-même est une pathologie délétère :

    Une nation qui ne s’aime pas méprise les fondamentaux qui la constitue. Ainsi, le noyau,autour duquel le peuple devrait se retrouver, se désagrège.

    On approche ici la question cruciale de l’identité, qui revient, si souvent, dans la sphère mediatico-politique comme un symptôme fantomatique. Nous notons la complexité et l’importance de ce sujet au regard de la redondance de ses apparitions mais aussi à travers son traitement. En effet, l’identité est le plus souvent, évoquée sous la forme très  négative des « relents identitaires » ou alors sous le jour très positif des rencontres footballistiques visionnées  sous le spectre « black, blanc, beur ». Le schéma très « formaté » que les médias utilisent dans leur communication sur ces questions témoigne d’un solide comportement d’évitement et d’un malaise profond qui se transmet ainsi à l’ensemble de la population. Pour s’en convaincre, Il suffit d’observer le sort réservé aux acteurs de la pensée, d’Éric Zemmour à Michel Houellebecq, pour noter combien ces questions sont écartées des vrais débats au sens grec du terme : confrontation de points de vue différents dans un contexte impartial.

    Ce n’est évidemment jamais le cas sur les plateaux où les discussions se déroulent soit avec une amabilité parfois gluante entre protagonistes tous d’accord qui s’auto-congratulent avec motivation, soit,sous forme de mise au pilori « d’un déviant » qui pense différemment et endosse le rôle du « méchant » face à une meute unanime qui aboie fort, griffe et au pire montre les dents dans un sourire.

    C’est ainsi que les « gros médias » privent les français d’un lieu de réelles réflexions, qui, sans à priori, serait un tremplin d’appropriation et d’intérêt dans ce domaine tout aussi sensible que fondamental que porte en elle la question de l’identité française.

    Cette identité n’est pas qu’une fin en soi, elle est le cœur nucléaire du patriotisme.  Celui-là même qui permet aux habitants d’un pays de défendre ses intérêts en priorité

    Nous pouvons donc comprendre pourquoi cette société qui défend la globalisation des Marchés mondiaux tend à mettre à mal notre sacro-sainte identité.

    « Sacro-Sainte identité » n’est pas un vain mot

    Que l’on soit pratiquant, « croyant indépendant », ou pas croyant du tout, la France est la fille aînée de l’Eglise. L’Eglise, présente dans le moindre recoin de la campagne française où elle veille sur la place du village si celui-ci n’est pas encore défiguré par des centres commerciaux ou des « aires du vivre ensemble ».

    Si l’identité européenne a mûri dans le plasma de la philosophie grecque et de sa recherche « du juste, du vrai et du beau », elle a poursuivi sa croissance dans la moelle de la chrétienté qui la fonde tout autant. Au regard du peu d’importance attribuée à l’objectivité cher aux Grecs comme nous l’avons vu plus haut et face au développement de la « christianophobie », nous ne pouvons que  constater la destruction délibérée de notre chair, de ce qui nous constitue. Nous comprenons donc aisément que Douglas Murray pose la question de l’étrange suicide de l’Europe.

    Le mépris de la recherche de la vérité, le mensonge et la désinformation perpétuelle entraînent ce que Douglas Murray nomme avec beauté et violence « la vidange spirituelle ».

    Une lobotomie spirituelle au service des Marchés financiers

    Épidémie meurtrière du verbe « profiter »

    Le piétinement de la recherche « du vrai »et du christianisme sert à casser la verticalité de l’homme en tant qu’individu. La prolifération de l’utilisation des verbes « profiter », « s’éclater », « jouir … », au détriment des expressions  « contempler », « observer », « s’unir » « tenter de comprendre» …nous fait redouter, à juste titre,  que l’humain soit en voie de décérébration, de destruction massive.

    La perte de verticalité et de sens permet d’imposer plus facilement comme priorité aux individus, les verbes « avoir », « acheter », « consommer » :au service des grandes surfaces qui prolifèrent et des OVNI du  CAC 40 qui les orchestrent.

    Si cela se poursuit ainsi, les robots en gestation dans la Silicone Vallée ou en Chine auront sensiblement les mêmes attentes d’élévation spirituelle que l’humanoïde classique.

    L’individualisme outrancier qui sert la grande consommation depuis près d’un siècle sera arrivé à son objectif : la fin de l’individu, « de la personne » mais pas de son porte-monnaie qui pourra être téléguidé sans souci d’interférence avec ce qui n’existera plus et relèvera alors de la préhistoire : « son libre-arbitre », fruit de la philosophie grecque et de la chrétienté.

    Le tout financier pourra « s’éclater ». Le libéralisme tyrannique et son esprit libertaire imposé aux masses pourront alors  se dérouler sur tout le globe et proliférer sans souci de concurrence au sein d’un public uniforme.

    Une compression de l’espace-temps ?

    D’un Muray à un autre Murray…

    La nocivité de cette obsession du profit ou plaisir immédiat est qu’elle réduit le temps.
    « Tout et tout de suite ! » est la règle de l’homo festivus mis à nus par Philippe Muray.
    Le « temps long » n’a pas de réalité ni de raison d’être dans le monde de l’homo festivus qui perd là l’horizontalité du temps relatif. .
    Douglas Murray, lui, met à nu la perte de la verticalité de l’homme.

    Une conclusion incontournable s’impose donc : Si nous perdons notre horizontalité et notre verticalité, risquons-nous la  mutation vers le point ? Une sorte de Big Bang à l’envers ?

    Où sera alors  le sens de notre humanité ?

    Laurence Maugest 01/09/2018

    (1) Parmi ces idoles de la nouvelle religion laïque qui défend un cosmopolitisme globalisé, nous pouvons rajouter « l’inquisition » largement dramatisée par les nouveaux curés de cette pensée unique.
    (2) Douglas Murray P.287 en référence à Chantal Delsol

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Strecosa via Pixabay cco

    https://www.polemia.com/culpabilite-infondee-convulsive-arme-destruction-massive/

  • Peyrolles (13) : polygame, il se marie avec une femme de 13 ans, et la menace de « lui couper les pieds »

     Le tribunal d’Aix-en-Provence a condamné un homme, un certain Sabri, à une peine de 18 mois de prison pour violences et menaces sur l’une de ses deux femmes.

     
    Edibe n’a pas revu son fils depuis le 12 août dernier. Après avoir quitté son domicile familial, elle n’a pu prendre que deux de ses trois enfants.

    Son mari, Sabri, et sa belle famille l’on alors menacé: « on va te couper les pieds et tu ne reverras plus ton fils ». Comme le rapporte La Provence, la victime a toujours su qu’il faudrait en passer par là pour s’arracher, enfin, de cette emprise familiale de l’homme qu’elle avait épousé religieusement en Turquie quand elle n’avait que 13 ans.

    Mais il n’y a pas que les violences. Il y a quelques années, en l’absence de grossesse, Sabri a décidé de prendre une seconde épouse. Finalement, il aura trois enfants avec chacune de ses deux femmes.

    Le tribunal a condamné Sabri à une peine de 18 mois, dont la moitié avec sursis et ordonne son maintien en prison. Il a aussi l’interdiction d’entrer en contact avec la victime.

    varmatin.com
    http://www.fdesouche.com/1067753-peyrolles-13-polygame-il-se-marie-avec-une-femme-de-13-ans-et-la-menace-de-lui-couper-les-pieds
  • La langue française ne s’enrichit pas : elle se communautarise !

    « la langue française évolue », dit-on… « La langue française s’enrichit », dit-on encore.

    Mais pour le chroniqueur de Radio Sputnik, Edouard Chanot, tout cela est un peu court. La situation est à ses yeux paradoxale : la langue française se diversifie sans pour autant s’enrichir, car elle se communautarise.

    https://fr.novopress.info/211711/la-langue-francaise-ne-senrichit-pas-elle-se-communautarise/

  • Impopularité de Macron, immigration… Et si l’on donnait la parole aux Français? (XXIV)

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    Chronique de Michel Geoffroy, essayiste, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples

    Macron : la chute continue

    • Seulement 32 % des personnes interrogées ont une bonne image d’Emmanuel Macron dont la cote de popularité chute ainsi de 6 points en juin :
      – 84 % des personnes interrogées ne le trouvent pas humble
      – 75 % pas proche des gens
      – 74 % le considèrent comme le Président des riches
      – 71 % trouvent sa politique injuste
      – 65 % la trouvent inefficace
      (Baromètre Kantar Sofres, Odoxa et Dentsu Consulting du 28 juin au 2 juillet 2018, pour le Figaro Magazine)
    • Selon le baromètre mensuel réalisé par l’institut Ipsos pour le magazine Le Point, Emmanuel Macron perd 4 points d’opinions favorables en juillet 2018, et chute à 32 % d’avis positifs, contre 36 % en juin .
    • 59 % des personnes interrogées ne désirent pas que le président de la République se représente à l’issue de son premier quinquennat en 2022. 70 % d’entre elles estiment que le surnom de « président des riches » lui convient tout à fait. (Sondage Odoxa-Dentsu Consulting publié par Le Figaro, réalisé les 2 et 3 mai 2018)
    • Après le Mondial de football, Emmanuel Macron perd 6 points et totalise 59 % d’opinions défavorables. Chute identique pour le Premier ministre Edouard Philippe, désavoué par 57 % des sondés et en recul de 4 points. (EnquêteBVA pour Orange, RTL et La Tribune, réalisée du 18 au 20 juin 2018)
    • 54 % des personnes interrogées sont déçues de l’action du président de la république ; 80% le trouvent « autoritaire » et seulement 6% estiment que ses réformes améliorent leur situation  (sondage Elabe des 21 et 22 aout 2018)

    Le vivre ensemble : on n’y croit plus

    • Un sondage exclusif Ifop pour Atlantico des 14 et 15 mai 2018 montre que l’euphorie sportive des Bleus ne semble pas contaminer l’optimisme ni la perception d’un véritable vivre-ensemble pour les Français. Ils ne sont que 24 % à penser que la Coupe du Monde va améliorer les relations entre les Français non-issus de l’immigration et ceux qui le sont.
    • Et 57 % estiment qu’il existe « de vraies tensions entre les différentes catégories sociales et communautés qui vivent de manière séparée.
    • 67 % des personnes interrogées ne sont pas favorables à ce que la France accueille les immigrants embarqués sur le navire Aquarius de SOS Méditerranée. Seules 30% d’entre elles estiment que « l’immigration est une chance pour la France » et seulement 24 % que « les pouvoirs publics luttent efficacement contre l’immigration clandestine ». (Sondage Ifop Atlantico du 15 au 18 juin 2018)

    Michel Geoffroy
    26/08/2018

    Crédit photo : George Hodan via Public Domain

    https://www.polemia.com/macron-impopularite-immigration-parole-francais-xxiv/

  • Les fake news du Monde sur la loi Schiappa

    arton51980-7b857.jpgAvec son Décodex, Le Monde s’est proclamé organe de référence pour démêler le vrai du faux. C’est une position avantageuse. Mais cela suppose que l’on suive Le Monde aveuglément. Car pour qui ouvre les yeux il apparaîtra clairement que Le Monde n’est qu’un organe de propagande qui passe son temps à travestir la réalité.

    Un bel exemple : la rédaction du Monde voudrait vous convaincre que la loi Schiappa est une bonne loi, contrairement aux rumeurs, contrairement aux fake news . Mais ce faisant le Monde vous instille de fausses informations sur la position du droit français en matière de pédophilie, que ce soit avant ou depuis la loi Schiappa.

    Avant la loi Schiappa

    Le Monde écrit qu’avant l’arrivée de la loi Schiappa « il fallait prouver qu’il y a eu "violence, contrainte, menace ou surprise", et ce même pour un enfant de moins de 15 ans. Il n’y avait pas, avant la loi Schiappa, de "présomption de non-consentement" qui rendrait automatique la qualification de viol pour un mineur au-dessous d’un certain âge. »

    C’est un mensonge doublé d’une erreur. La loi française telle qu’appliquée par les tribunaux a toujours considéré que s’il est avéré que l’acte sexuel a été commis sur un enfant pré-pubère c’est une preuve incontestable que la victime n’a pas pu consentir et qu’au moins matériellement il y a viol ou, s’il n’y a pas pénétration, agression sexuelle. Et il ne s’agit pas de présomption de non-consentement, mais bien de preuve du non-consentement. Celui qui est incapable de consentir ne peut pas avoir consenti. Mais la rédaction du Monde ne peut pas ou peut-être ne veut pas comprendre la nuance. De même que lui échappe sans doute la distinction entre acte illicite et acte invalide : est invalide le consentement du jeune pubère lorsque l’acte lui est interdit.

    Le Monde et la grande presse préfèrent continuer de vous berner lorsqu’ils vous parlent du cas de l’acquittement d’un « violeur » en novembre 2017 par la cour d’assises de Seine-et-Marne. Dans ce cas il faut savoir que la « victime » d’origine congolaise est tombée enceinte à la suite de son rapport avec son partenaire cap-verdien : elle était nubile, et donc douée du discernement qui la rendait capable de consentir à l’acte (a-t-elle consenti ? C’est une autre histoire). Ce verdict était donc correct, et ce qui ne l’est pas en revanche, c’est de monter un scandale national pour finir par faire passer au milieu de l’été une loi scabreuse. 

    Depuis la loi Schiappa

    Car Le Monde continue de vous mentir en prétendant qu’est en cause « un article très mal compris, relatif à la notion de consentement pour les mineurs ». En vérité la loi Schiappa n’est pas « très mal comprise » par ses détracteurs. Elle est incompréhensible parce qu’elle est très mal rédigée, peut-être à dessein, par des politiciens incompétents ou malintentionnés. Voici : « Lorsque les faits sont commis sur la personne d’un mineur de 15 ans, la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l’abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes. »

    Ce texte est très dangereux, il fait courir le risque qu’un pédophile prétende que si sa victime impubère de 5 ou 6 ans était certes vulnérable, il n’a pourtant pas abusé de cette vulnérabilité en se livrant sur elle aux actes dont on l’accuse. Les deux autres manières de comprendre cet article sont hasardeuses, car le texte en devient soit anticonstitutionnel, soit complètement inutile.

    Il n’est pas permis de soutenir que ce texte établirait une présomption de non-consentement de tout mineur de moins de quinze ans, même dans la seule hypothèse d’un partenaire majeur, car il s’agirait précisément de la disposition promise au départ mais repoussée par le Conseil d’État. Notons au passage que l’idée de fixer à quinze ans plutôt qu’à treize ans l’âge du discernement provenait du président de la République. Cela générait une grave confusion avec l’âge de la majorité sexuelle. Aggraver l’atteinte sexuelle en cas de pénétration était une solution, mais devant la confusion générale plus personne n’était en mesure de comprendre ou d’expliquer quoi que ce soit.

    S’il s’agit, autre hypothèse, de soutenir que pour certains mineurs de moins de quinze ans, précisément ceux qui ne disposent pas du discernement nécessaire (les impubères), il n’y a pas de consentement, on en resterait à l’état du droit d’avant la loi, et le texte n’apporterait rien de nouveau. Cette interprétation n’est pas exclue, mais il vaut toujours mieux donner à un texte le sens qui le rend utile.

    Reste donc notre première hypothèse, la pire de toutes : le pédophile a usé sans abuser. Si l’on me rétorque que l’abus est constitué par l’acte sexuel lui-même, je demande pourquoi alors le texte parle encore d’abus lorsque l’acte sexuel est déjà posé comme un préalable ? Non. En droit l’abus est une limite, qui renvoie à l’idée d’un droit, d’une possibilité dont il ne faut user qu’avec mesure. Comme dans le cas de la personne qui ne doit pas abuser de l’autorité tirée de ses fonctions pour séduire le mineur de plus de quinze ans.

    Quoi qu’il en soit, cette loi jette la confusion dans les esprits, et ce n’est pas ce qui est attendu d’une loi pénale. Aussi, les journalistes du Monde falsifient-ils la réalité lorsqu’ils écrivent que « en aucun cas, le texte actuel ne peut être considéré comme moins protecteur que la situation antérieure ».

    Début août le gouvernement a profité des vacances pour faire passer en catimini la loi Schiappa. Fiasco historique dont ce bref article ne suffit pas à rendre compte. Je voulais simplement ici saisir l’occasion de démasquer l’activité de propagande de la grande presse, en prenant l’exemple du Monde sur ce cas.

    Damien Viguier
     
  • Après Benalla, Hulot démasque la macronie, par Ivan Rioufol

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    L’affaire Benalla, qui a éclaboussé le président cet été, a mis au jour la perpétuation du monde ancien construit sur le fait du prince et les privilèges du clan. L’affaire Hulot, qui ébranle à nouveau le pouvoir avec la démission surprise du ministre de la Transition énergétique, illustre pour sa part la constance de la vieille politique-spectacle et sa vacuité. Le nouveau monde, promis par Emmanuel Macron, se révèle être le recyclage de pratiques dépassées et détestables. “Make our planet great again”, avait lancé le chef de l’Etat en juin 2017, en mimant son aspiration à devenir le leader mondial de l’écologie. “Je ne veux plus me mentir”, lui a répondu, mardi matin sur France Inter, celui qui avait été présenté comme “une prise de guerre” quand il était entré au gouvernement il y a plus d’un an.

    Hulot, en claquant la porte sans préavis et aussi brutalement, fait comprendre sa dénonciation des faux semblants produits par la théâtrocratie macronienne. Cette grande mascarade n’est évidemment pas une découverte pour ceux qui, dès le départ, ont pointé le cynisme et l’insincérité du chef de l’Etat. Après la désillusion d’une partie de la droite, échaudée par les pratiques népotiques de Macron, voilà une partie de la gauche qui est prise à son tour par le doute après les aveux de tromperie du ministre écolo. Le socle présidentiel, qui avait largement aimanté les uns et les autres, a pris un sérieux coup dans l’aile.

    Nicolas Hulot a expliqué ses difficultés à affronter les défis écologiques en déclarant : “On s’évertue à entretenir voire à réanimer un modèle économique marchand qui est la cause de tous ces désordres”. Cette critique du libéralisme, fauteur de désordres écologiques, est de ces idées toutes faites qui restent à démontrer. Nombreux sont les acteurs privés qui pallient les insuffisances de l’Etat, qui lui-même peut devenir un acteur zélé des désastres. S’il est un ennemi de l’écologie, c’est le progressisme dont se réclament les idéologues Verts. Une écologie bien comprise est d’abord une démarche conservatrice : celle qui vise à protéger les ressources, les espèces, les paysages.

    Le progressisme n’aime pas la limite. Il reste dans une fuite en avant qui légitime le bétonnage des sols, l’urbanisation à outrance, l’agression des sites. C’est pour amadouer Hulot que Macron a avalisé le programme off-shore des éoliennes. Des sites maritimes superbes risquent demain d’être défigurés par des champs d’éoliennes de 200 mètres de haut qui viendront saccager des horizons maritimes, comme entre Noirmoutier et l’île d’Yeu (62 éoliennes de 202 mètres chacune, sur 112 km2, à 11 km des côtes). L’écologiste Antoine Waechter parle, à propos du développement de l’éolien terrestre, d’une “escroquerie intellectuelle et politique” et dénonce “les spéculateurs du vent”. Hulot n’est pas l’écolo que l’on croit.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 29 août 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Poursuivi pour séquestration de personnes, Matteo Salvini fait le buzz

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    « C’est un peu comme si, pour quelqu’un arrivé en Amérique sans visa à bord d’un navire et interdit de descendre par les autorités, on mettait en accusation Donald Trump », explique le quotidien Libero du 27 août. Une analogie parfaitement seyante des récents événements qui se sont produits en Italie.

    En effet, le parquet d’Agrigente (Sicile) a ouvert une enquête judiciaire pour « séquestration de personnes, abus de pouvoir et arrestations illégales » contre le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini pour avoir interdit le débarquement des clandestins retenus à bord du navire garde-côtier Diciotti, avant que ne soit trouvée une solution – non italienne – à leur prise en charge. Seuls les mineurs, les malades et les quelques femmes présentes avaient été autorisés à descendre et le personnel médical à monter à bord.

    Libero – qui titre sans équivoque « Face à la magistrature et à la gauche, que Dieu sauve Salvini »– a accordé une large entrevue à l’homme politique, qui dit renoncer à l’immunité parlementaire, désireux qu’il est de « voir comment cette affaire finira ». Fort du consensus populaire (trois millions de followers en plus sur son compte Facebook dans la seule nuit suivant les accusations), il tonne : « J’ai agi pour défendre les frontières de mon pays. Aucun magistrat ne doit penser pouvoir m’arrêter avec une enquête. » Et le journaliste de dénoncer « la confusion entre le pouvoir exécutif et celui judiciaire… une pathologie de la démocratie ». Car c’est bien la séparation des pouvoirs qui est ainsi compromise. Tout comme la volonté des citoyens, qui avaient démocratiquement et massivement choisi leur gouvernant sur la base d’un holà au chaos migratoire.

    Cette fourberie judiciaire n’ira cependant pas bien loin – Salvini le sait -, son renvoi en justice nécessitant l’autorisation du Sénat, où il dispose de la majorité. Elle repose, de plus, sur des bases obscures qui seront difficiles à soutenir : s’il s’agissait véritablement d’un séquestre de personnes, pourquoi les forces de l’ordre ne sont-elles pas intervenues pour libérer les captifs ? À l’heure où nous écrivons, nous apprenons que la décision du procureur aurait été motivée par le défaut de documentation officielle, les ordres ayant été donnés par téléphone. Un peu mince pour se permettre de qualifier quelqu’un de séquestreur…

    Bref, cette affaire est un parfait exemple d’hétérotélie car elle n’a fait qu’augmenter la cote de popularité du gouvernement montée en flèche dans les sondages, et à part d’infimes voix discordantes provenant de l’aile gauche du Mouvement 5 étoiles, l’exécutif prouve qu’il est solide et soutient la ligne dure contre l’immigration de son ministre.

    Les migrants concernés ont maintenant été autorisés à descendre du navire, des accords ayant été passés – pour la première fois – avec le Vatican et l’Albanie, issue dont se félicite le leader de la Ligue qui précise que, depuis le blocage du Diciotti, aucune embarcation n’a quitté les côtes libyennes et que « l’objectif n’est pas de trouver des accords pour la redistribution mais plutôt de s’accorder pour le contrôle extérieur des frontières ».

    Ce qui est quand même, bien plus que la dispute pour la répartition des migrants, tout le nœud du problème.

    Audrey D’Aguanno

    http://www.bvoltaire.fr/poursuivi-pour-sequestration-de-personnes-matteo-salvini-fait-le-buzz/