Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1436

  • L’État et le monopole de la vérité

    1289180956.jpg

    Par Philippe Ménard

    Vérité, que de mensonges et de falsifications on commet en ton nom ! 

    Telford, Cologne, Calais, Merkel, Toubon… On pourrait facilement aligner et allonger la litanie sans fin des lieux et des gens : les lieux où rien ne se passait, les gens qui nous assuraient que rien ne se passait. Il est assez ironique que dans un XXIe siècle bien entamé, où coulent à flot le lait de l’information et le miel du commentaire, les Français fassent si peu confiance aux hommes politiques et aux médias. À la question « Avez-vous très confiance, plutôt confiance, plutôt pas confiance ou pas confiance du tout dans chacune des organisations suivantes… ? », rituellement posée par le Cevipof chaque année depuis 9 ans, la réponse est sans appel : les politiques ne recueillent que 9% de confiance (14% en 2009), les médias 24% (stable depuis trois ans).

    Il faut dire que médiatiques et politiques ne désarment pas non plus : année après année, les Français sont avertis sévèrement qu’ils se trompent, qu’ils voient mal¹, qu’ils pensent mal, qu’ils jugent mal, qu’ils comprennent mal, qu’ils se referment, qu’ils sont haineux, voire lépreux. On les assure que leurs sens les trompent et on tente en vain de leur faire saisir les beautés et les justesses d’un discours qui veut qu’un terroriste s’affirmant bon musulman n’ait rien à voir, précisément, avec l’islam, qu’un immigrant visiblement célibataire et sans diplôme est, pourtant, un réfugié politique d’un haut niveau de formation, bref que tout va bien et même mieux, et que si dans toute l’Europe, de l’Italie à la Suède et de l’Angleterre à la Pologne, les « populistes » emmagasinent contre l’Union Européenne victoire sur victoire, c’est, assurément, qu’ils veulent « plus d’Europe ».

    Le divorce est si complet que la solution trouvée a le mérite de la simplicité : délégitimer, ostraciser, criminaliser quiconque ne dit pas la parole officielle. L’ambassadeur de France en Hongrie considère, dans une note interne, que le président hongrois pourrait avoir raison ? Il est renvoyé, Macron ayant pourtant déclaré : « Est-ce qu’il appartient à l’autorité de révoquer une ambassadeur parce qu’il dit ce qu’il pense ? Je ne crois pas, ou alors nous créerions un délit d’opinion dans la fonction publique » (Valeurs Actuelles). À défaut de le créer, il existe – et il existe surtout ailleurs, les contrevenants se voyant attaquer sur plusieurs fronts simultanément. Primo, la justice les poursuit, de manière absurde, Nicolas Dupont-Aignan se retrouvant au tribunal pour avoir parlé d’« invasion migratoire » quand le ministre Collomb, qui parle de « submersion migratoire », n’est pas inquiété. Secundo, les citoyens activistes dénoncent avec ivresse tous les déviants : chaque média a mis en place les outils pour que cette génération plaintive puisse récriminer et le CSA est submergé de signalements pour n’importe quelle sottise, y compris une déclaration de l’acteur crétin Jean-Claude Van Damme… Tertio, enfin, les plateformes sociales (YouTube, Twitter, Facebook) s’arrogent le droit de censurer, depuis la suspension temporaire d’un individu jusqu’à la suppression du ou des comptes des organisations jugées non conformes.

    Cette justice privée est sans doute légale mais il est fascinant de noter qu’elle s’exerce dans un sens précis – ce ne sont pas tous les prétendus discours de haine ² qui sont sanctionnés –, d’une part, et qu’elle rencontre l’adhésion des pouvoirs publics, d’autre part : quand Facebook a fermé la page de Génération Identitaire, Frédéric Potier, préfet délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, s’est réjoui. L’État « ubérise » la justice, avec une quasi délégation de service public : les entreprises perçoivent l’impôt, les Gafa font taire les opposants. À défaut qu’ils soient rapidement condamnés, ils deviennent inaudibles. Ainsi veut-on faire taire TV Libertés.

    La description du réel est devenue un enjeu politique. Les faits n’existent plus en tant que tels ; chaque action est grosse de tous les symboles qu’on y attache et menace d’accoucher d’une catastrophe. Il est donc légitime, dans la pensée des prescripteurs officiels, politiques et médiatiques, de ne diffuser et distiller que ce qui n’engendre que le bon et le juste. Comme le relate l’Ojim ³, la presse française a tu obstinément les quelques crimes commis par des immigrants en Allemagne – leur conférant par là-même une dimension exemplaire qu’ils n’ont pas – pour « ne pas faire le jeu » de ceux qui « instrumentalisent » les immigrants. Il est d’ailleurs tout aussi légitime, pour ces prescripteurs, de nier le réel malgré tout diffusé ⁴. La presse dominante s’est donnée comme mission de prescrire le réel et non plus de le décrire, de même que le ministre de la culture entend donner aux médias d’État le rôle de rééduquer les Français. C’est une coalition de fait, qui informe au sens fort du terme, qui forme les perceptions, qui impose une forme à la réflexion. Les mots bannis, les faits écartés, les commentaires interdits, les personnes discréditées, tous les moyens sont bons pour emporter l’adhésion d’un peuple incrédule. La coalition lui réclame impérieusement sa confiance : elle n’a droit qu’à sa défiance grandissante à proportion qu’on lui interdit de s’étonner.  

    1. BHL, sur Europe 1, le 24 juin : « Il n’y a pas de crise des migrants. Le solde migratoire, comme disent les démographes ou les économistes, est nul. C’est-à-dire que la balance entre les gens qui quittent l’Europe et les gens qui y rentrent est à peu près à zéro ». Pour une réponse argumentée à cette affirmation, voir le blog de la démographe Michèle Tribalat : www.micheletribalat.fr/440146529

    2. « Nous n’autorisons pas les discours incitant à la haine sur Facebook, parce que ces discours créent une atmosphère d’intimidation et d’exclusion, et peuvent aboutir à des violences dans le monde réel. » Déclaration de Facebook au moment de la suppression de la page de Génération Identitaire, alors même que les pages antifas ou celle de la Ligue de défense noire africaine sont toujours ouvertes…

    3. www.ojim.fr/excepte-atlantico-et-claude-askolovitch-black-out-des-medias-francais-sur-une-serie-de-meurtres-en-allemagne/

    4. « De la même manière, quand un homme comme Jacques Toubon joue avec les chiffres et les définitions pour laisser croire que l’immigration massive n’a pas eu lieu en France depuis 40 ans, comme on l’a vu récemment, il s’engage dans un travail de falsification de la réalité qui pousse le commun des mortels à croire que les autorités cherchent moins aujourd’hui à agir sur le réel qu’à le dissimuler. » Mathieu Bock-Côté, dans Le Figaro. Jacques Toubon avait déclaré au JDD, le 23 juin : « Partout la peur, l’idée de submersion – fausse, le solde migratoire en France est nul sur la période des trente dernières années – guident les opinions et les choix politiques. » Pour ce qui est de la France, voir l’article du Figaro « Les chiffres de l’immigration en France » à partir des statistiques éclairantes de l’INSEE.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/07/27/societe-actualite-yvan-blot-sans-courant-historique-profon-6068957.html

  • Le Billet vert au cœur de l'affaire iranienne

    Et si la lutte américaine contre le supposé programme nucléaire iranien n’était en réalité qu’une bataille pour préserver le dollar ? Téhéran s’est en effet engagé sur la voie dangereuse de la dépolarisation de ses échanges et semble être timidement suivie par l’UE sur ce terrain.

    Par Richard Dalleau

    L’Europe unie face à Trump ! La presse n'a pas eu de mots assez doux pour vanter la dureté de l'UE face aux sanctions US, brandies depuis que Washington a claqué la porte de l'accord sur le nucléaire iranien. Il faut avouer que l’unanimité des 28 est suffisamment rare pour être soulignée. Car non contente de hausser le ton face au grand frère américain, l'UE a sorti les muscles. Des muscles de poids coq, dont on n’est pas sûr qu'ils impressionneront le poids lourd yankee la Commission a activé le 18 mai la « Loi de blocage », qui interdit aux entreprises et tribunaux européens de se conformer à des sanctions prises par des pays tiers. Bref, No Pasaràn, les sanctions américaines, du moins pour les PME.

    Car outre que cette loi serait d'une efficacité douteuse, elle ne fera rien pour protéger les grands groupes, de l’aveu du même Macron « Les entreprises de taille mondiale font des choix qui leur sont propres en fonction des intérêts qui sont les leurs ». Circulez, Total, PSA, Bouygues et consorts, il n'y a rien à voir. En vérité, l'UE ne peut tout simplement rien faire pour protéger des entreprises présentes aux USA. Mais surtout, elles sont dépendantes du dollar pour leurs transactions internationales, une arme de destruction massive pour Washington, pour qui toute entreprise utilisant des actifs américains - matériel, services, monnaie. - tombe sous le coup de la loi US, donc des sanctions décidées par Washington.

    Le dollar, arme de destruction massive

    Téhéran et Bruxelles sont conscients de cette épée de Damoclès qui menace leurs échanges : si l'Iran ne s'est pas transformé en eldorado depuis 2015 et la levée des sanctions, c'est que les banques, très particulièrement exposées au risque « dollar » on se souvient des 8,9 milliards de dollars d'amende infligés à la BNP en 2015 pour avoir contourné des embargos US), n'ont pas soutenu les investissements dans ce pays. Certes, la Bpifrance, la Banque Publique d'Investissement, a promis en début d'année de garantir le règlement des ventes en Iran de certaines PME. Depuis, silence radio.

    Le moyen de sortir du piège, c'est la dédollarisation, se passer du dollar pour contourner l’extraterritorialité des lois américaines. D'ailleurs, l'Iran a annoncé vouloir remplacer le billet vert par l'euro dans ses échanges commerciaux. Ce devrait être notamment le cas pour le pétrole, réglé via des transferts entre les Banques centrales européennes et la Banque centrale iranienne. Une volonté affichée par Téhéran dès 2016, mais à qui le retour des sanctions US devrait donner un coup d'accélérateur. D'autres avant Téhéran s'y sont brûlé les doigts et les mollahs jouent gros en brisant ce tabou.

    Pourtant, le contexte a changé la Russie et la Chine, notamment, commercent entre elles, y compris sur le marché pétrolier, dans leurs devises nationales. Des échanges qui touchent aussi l'Angola, le Brésil, l'Afrique du Sud, le Venezuela et donc l'Iran qui est dans la boucle de ce commerce « dollar-free » avec Moscou et Pékin. Trois pays, qui comme par hasard, sont sur la liste noire du Département d'État américain et font l’objet de sanctions politico-économiques, dont la sévérité est inversement proportionnelle à leur poids mondial.

    Malgré tout, de plus en plus de pays émergents sont sensibles aux sirènes de la dédollarisation et multiplient les accords dans ce sens avec la Chine et la Russie. L'UE saura-t-elle profiter de ce mouvement pour imposer l'euro sur la scène internationale et résister à la pression de « l'allié » d'outre-Atlantique ? Ce serait enfin trouver une utilité à une union qui est si néfaste sur bien des plans. « Nous nous sommes débarrassés de toutes nos illusions », persiflait le polonais Donald Tusk à propos des États-Unis. Puisse-t-il être entendu.

    monde&vie  31 mai 2018

  • Pacte international sur les migrations, péril mortel en approche

    ONU-Pacte-migrations-peril-mortel-588x330.jpg

    Dans notre article du 23 avril 2018, Polémia a insisté sur le pacte mondial pour les migrations qui aura été une des grandes affaires de l’ONU et de l’OIM (Organisation Mondiale pour les Migrations) en 2018 et sur les dangers qu’il représente pour la souveraineté de notre politique d’immigration face au raz de marée humain annoncé.
    Ce pacte a été entériné le 13 juillet dernier par 192 pays, les Etats Unis ayant refusé de se joindre au concert international, et sera  signé en décembre à Marrakech.
    Il convient de souligner que la Hongrie, en se retirant de ce pacte le 18 juillet, s’est mise courageusement et une fois de plus, en état de dissidence envers l’immigrationnisme globalisé après avoir décidé d’être à la pointe de la Résistance en Europe.

    2018 doit être l’année du pacte mondial et Onusien pour les migrations

    Initiée par les Etats-Unis et l’ONU en 2016, l’idée de ce pacte a été relayée par un battage médiatique  mondial particulièrement intrusif et les déclarations du directeur général de l’OIM et surtout celles du secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, qui fut premier ministre socialiste du Portugal et haut-commissaire des réfugiés des Nations Unies de 2005 à 2015.

    Antonio Gutteres, par ses propos, a balisé le programme de ses nouvelles fonctions :

    • « Bâtir des frontières sensibles au besoin de protection des personnes », en réalité les ouvrir bien large.
    • « Partager le fardeau » de la crise migratoire.
    • « Développer des opportunités d’immigration légale, seule façon de lutter contre les réseaux criminels ».

    En septembre 2016, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrantset ouvert la voie à des négociations intergouvernementales visant l’adoption de deux nouveaux traités mondiaux en 2018 : le Pacte mondial sur les réfugiés et le Pacte mondial pour des «  migrations sûres, ordonnées et régulières ».

    Un document préparatoire de ce pacte a été rendu public au début du mois de février 2018.

    L’actualité du pacte

    Au terme du sixième et dernier round des négociations intergouvernementales, l’ONU a décidé le 13 juillet dernier du texte du pacte mondial sur la migration qui doit être formellement adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre prochain. Ce sont au total 192 membres des Nations unies qui ont entériné cette idée d’un « pacte mondial  pour une migration sûre, ordonnée et régulée ».

    C’est donc une étape importante qui vient d’être franchie sans qu’elle attire plus que cela l’attention et l’intérêt dans notre pays.

    La portée du pacte

    Ce document contient 23 objectifs conformes à l’idéologie immigrationniste, visant à ce que les migrants, qui « recherchent une vie meilleure ou fuient la violence et la pauvreté, puissent le faire de manière sûre, prévisible et ordonnée » et débouchant sur des mesures concrètes comme des voies sûres et légales de migration, l’accès à des documents d’identité pour tous les migrants, l’accès à une assistance légale, la fin des visas de travail qui lient la personne migrante à un seul employeur etc…

    Le pacte part du postulat qu’aucun pays ne peut faire face seul à la migration et met en avant la nécessité d’une « approche globale pour optimiser les avantages de la migration ». C’est pourquoi, pour ses inspirateurs, celui-ci offre à la communauté internationale une occasion rare d’apporter une contribution déterminante à la gouvernance mondiale des migrations et de la doter d’une approche inédite de cette gouvernance.

    Certes, au-delà des propos diplomatiques convenus et des slogans humanitaires, la plupart des Etats apparaissent prudents, soucieux de préserver leur souveraineté et opposés à l’instauration d’un « droit de migrer ». A ce titre le document entériné le 13 juillet n’est pas légalement contraignant et est présenté comme une première plateforme de gestion du phénomène international des migrations a déclaré le porte-parole du président de l’assemblée générale de l’ONU, Miroslav Lajcàk.

    Il n’en demeure pas moins que certainement pas en 2018 mais à moyen terme, il est à craindre que ce soit ce fameux « droit de migrer » qui soit instauré au travers de l’évolution politique et diplomatique d’un Pacte devenu un document juridiquement contraignant sous la pression de l’oligarchie mondialiste. La stratégie de celle-ci vise notamment à lier les Etats souverains par des liens constitués par des traités internationaux dont il est très difficile de se défaire comme nous le constatons en Europe.

    Les défections : les Etats Unis en 2017 et la Hongrie en 2018

    Comme indiqué ci-dessus ce sont 192 Etats membres des Nations unies, dont la France bien entendu, qui ont entériné le pacte mondial. Les deux cofacilitateurs, l’ambassadeur suisse Jurg Lauber et le Mexicain Juan Camacho ont vanté un effort de coopération historique. Ils ont souligné que l’Union européenne, habituellement divisée sur cette thématique, a parlé « d’une seule voix durant les négociations ». C’est même, selon un participant, l’Autriche qui a pris la parole au nom des membres de l’UE alors que Vienne tente de renégocier toutes les règles du droit d’asile européen.

    Cette belle unanimité doit être relativisée.
    Les États-Unis ont annoncé, fin 2017, qu’ils se retiraient de l’élaboration de ce pacte en raison la nouvelle politique d’immigration de Donald Trump. Cela a été indiscutablement un coup dur pour l’aboutissement du texte mais c’était le seul, même s’il était de poids.

    La Hongrie, quant à elle, s’est retirée du pacte mondial sur les migrations approuvé à l’ONU. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré le 18 juillet à Budapest que le pacte mondial sur les migrations, approuvé à l’ONU, était « dangereux pour le monde et la Hongrie », car il inciterait des millions de personnes à prendre la route. Il a ajouté que la Hongrie ne croyait pas au caractère non contraignant du document et redoutait que l’accord puisse à terme forcer les gouvernements à ouvrir leurs frontières aux migrants.

    En définitive, le pacte mondial sur les migrations avance d’un bon pas, suit ponctuellement son calendrier et sera plus que probablement signé en décembre 2018.

    Certes, il n’est pas juridiquement contraignant. Nous ne saurions cependant trop insister sur le péril mortel qu’il représente pour les pays occidentaux, et pour la France en particulier, le jour où il le deviendra insensiblement selon la méthode Jean Monet, grâce à des clauses discrètes de traités internationaux et des artifices juridiques.

    Et une fois de plus, la Hongrie, en se retirant de ce pacte le 18 juillet, en refusant de se soumettre s’est mise courageusement en état de dissidence envers l’immigrationnisme globalisé après avoir décidé d’être à la pointe de la Résistance en Europe.

    André Posokhow 28/07/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Migrants marchant vers la frontière hongroise – Freedom House [Domaine public] via Flickr

    https://www.polemia.com/pacte-migrations-peril-mortel/

  • Extorsion : le gouvernement compte encore augmenter le prix du carburant !

    gerald-darmanin-bruno-lemaire-lr.jpg

    C’est aux lecteurs du journal Var-mation que le ministre de l’action et des comptes publics s’est livré, le jeudi 19 juillet. À la question « Les taxes de carburants vont-elles diminuer pour favoriser le pouvoir d’achat ? » , il s’est exclamé « Non ! Au contraire, on va les augmenter car le diesel est une des premières causes de mortalité dans les villes » . Il précise que les enfants peuvent contracter de l’asthme ou des cancers et que des dizaines de milliers de morts sont causés par le diesel chaque année. 

    L’objectif est donc une économie décarbonisée, une « logique contre intuitive » selon le ministre. « Pendant des années on a fait acheter du diesel mais aujourd’hui nous devons passer à une transition énergétique plus écologique. » ajoute-t-il, avant d’évoquer la prime de conversion. Il qualifie cette initiative de « grand succès » et confirme que ceux qui passent à l’électrique réalisent de grandes économies.

    Source : Var Matin

    http://www.contre-info.com/extorsion-le-gouvernement-compte-encore-augmenter-le-prix-du-carburant#more-53073

  • Message aux députés macronistes

    Assemblée_Nationale_France-845x475.jpg

    Depuis quelques jours, vous qui avez transformé cette Assemblée nationale en temple macroniste, où vous entérinez sans jamais les contester les décisions prises par le prince, vous me faites pitié. Si si. Et, comme l’avait écrit Henri-Frédéric Amiel, « le dédain vaut mieux que la colère, la pitié mieux vaux que le dédain ».

    Et pourtant, nous tous de l’opposition pourrions avoir quelque dédain pour vous qui, élus par une incroyable circonstance, un engouement comme jamais les électeurs n’en avait connu, votez comme un seul homme (excusez cette expression machiste), le petit doigt sur la couture du pantalon, sur ordre de celui qui vous a fait.e député.e. Une unanimité qui, sous la férule d’un Richard Ferrand aux ordres, fait que notre chambre des députés n’a plus aucune raison d’être puisqu’elle ne fait qu’avaliser ce que, du haut de son trône, Jupiter a décidé.

    Et voilà que c’est à vous, les privilégiés du régime, que le prince a réservé la primeur de sa (fausse) confession. Une confession faite sur le ton méprisant et rigolard pour vous complaire, dédaignant ainsi le peuple qui attendait pourtant une vraie mise au point. Benalla n’est pas mon amant, une réponse à Michel Onfray. Benalla n’a pas un appartement de 300 m², certes, mais les services de votre chef lui avaient bel et bien attribué une résidence quai Branly, ce que n’avait pas nié le directeur de cabinet du monarque. Et vous avez gobé ce discours révélateur. Il vous a avoué sa responsabilité. Sans en tirer les conséquences, bien entendu. Et vous avez, d’un seul élan, murmuré « Quel courage ! ».

    Et de Bagnères-de-Bigorre en pic du Midi, puis à Madrid, le Président, votre Président qui n’est plus celui de tous les Français – s’il ne l’a jamais été -, a poursuivi, sur le ton de la sinistre plaisanterie, qu’il s’agissait d’une tempête dans un verre d’eau qui n’intéressait que les journalistes et l’opposition.

    Une tempête qui prend des allures d’ouragan après la scandaleuse attitude de la présidente LREM de la commission parlementaire à l’Assemblée nationale. Vous l’avez compris, membres de LREM, l’affaire Benalla n’est pas éteinte par l’attitude hautaine de Jupiter. Si l’on en croit Guillaume Larrivé, d’ailleurs, il paraîtrait que le téléphone entre l’Élysée et le parti majoritaire fonctionne à fond.

    Malgré tout, et grâce au Sénat, il est probable que la vérité éclatera. Vous qui avez suivi Emmanuel Macron pour son combat pour la transparence, ne vous sentez-vous pas bernés ? En votre âme et conscience, pouvez-vous affirmer que ce scandale d’État n’est pas devenu un Macrongate, et que cette mise en cause de nos institutions ne nous préoccupe pas tous, vous ses députés, et nous les « pauvres » ? Allez-vous, enfin, vous remettre en cause ? Ou resterez-vous d’une froide fidélité à cet homme qui agit parfois comme un gamin, comme je l’ai écrit ici-même, et dont les lois que vous votez mettent en danger la France et ses valeurs intrinsèques ? Ses aveux pris balancés sur le ton de la rigolade devraient vous faire réfléchir avant que l’irrémédiable nous plonge dans une crise de régime.

    Allez-vous continuer à transformer notre Assemblée nationale en simple chambre d’enregistrement du bon vouloir jupitérien, adoptant les pires lois qui vous sont proposées par l’Élysée ?

    Nous avons encore quatre ans pour découvrir d’autres surprises. Pourrez-vous faire aussi longtemps
    allégeance à celui qui fut élu par défaut et par une erreur phénoménale ? À moins de lancer l’article 68 sur la destitution du Président, comme François Asselineau vient de le suggérer à l’opposition, car, dit-il « seul le lancement de l’article 68 permettra d’enrayer le favoritisme, la corruption et les dérives délictueuses et mafieuses qui salissent l’Élysée et la République ».

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/message-aux-deputes-macronistes/

  • I-Média n°211 – Affaire Benalla : Scandale d’Etat ou hystérie médiatique ?

    Une émission présentée par Hervé Grandchamp et Michel Geoffroy (absence de Jean-Yves Le Gallou)

    Affaire Benalla : Scandale d’Etat ou hystérie médiatique ?

    Affaire Benalla, Une semaine de rebondissement médiatique. Un scandale d’Etat sur fond de crise politique.

    Le Zapping d’I-Média

    Retour de la grossophobie dans les médias, en application du principe de Lagardère de Renaud Camus « si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi ». Le principe de grossophobie qui permet de culpabiliser les personnes non grosses, plutôt que d’incriminer la malbouffe.

    Faut-il sauver les casques blancs ?

    Les casques blancs évacués de la Syrie. Une organisation soutenue par les occidentaux et présentée par les médias comme « humanitaire », bien qu’elle comporte de nombreuses zones d’ombres.

    Les tweets d’I-Média

    Omar Sy pourrait jouer Arsène Lupin dans une prochaine série Netflix. Après le docteur Knock, l’acteur à succès pourrait interpréter le gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc. Une certaine réécriture de l’histoire pour faire correspondre le cinéma à une vision du monde « métissé »

    Charline Vanhoenacker, l’humour au service du militantisme

    Portrait piquant de Charline Vanhoenacker, la journaliste belge qui se prend pour une humoriste.

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

    Lien Rutube :
     
  • Romain Espino : « Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, la pression sur Génération identitaire est bien plus forte »

    Conséquence de l’opération de Génération identitaire au col de l’Échelle, en avril dernier, pour empêcher des illégaux d’entrer sur le territoire national, son porte-parole, Romain Espino, n’a plus d’emploi aujourd’hui, notamment suite à la pression exercée par des militants d’extrême gauche. Il réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/romain-espino-depuis-lelection-demmanuel-macron-la-pression-sur-generation-identitaire-est-bien-plus-forte/

  • Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [2]

    salvini-001.jpg

    Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim1 de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeursvice-passeurs corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresque qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 2.

    « Malte ne reçoit personne, la France refoule les gens à la frontière, l’Espagne défend ses frontières avec des armes. A partir d’aujourd’hui, l’Italie commencera aussi à dire non à la traite des êtres humains, non à l’immigration clandestine ».
    Matteo Salvini (2), vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, sur Facebook.

    | Q. Vu le battage médiatique orchestré autour de l’Aquarius, doit-on s’attendre à une marche arrière de la part de Rome sur le sujet des migrants et de leurs proxies ?

    Jacques Borde. Je ne le crois pas. En tout cas nous n’en prenons pas le chemin, dans la mesure où le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a réitéré ses prises de position extrêmement ferme en la matière.

    Affirmant notamment « Que le navire s’appelle Aquarius ou See-Watch (3) ne change pas grand chose, nous voulons mettre fin à ce trafic d’êtres humains et s’il y a d’autres navires, d’autres ONG battant pavillon étranger, nous tiendrons le même raisonnement. Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine, et il devront donc chercher d’autres ports (non italiens) vers lesquels se diriger. En ministre et en père, je le fais pour le bien de tous (…). Alors que le navire Aquarius navigue vers l’Espagne, deux autres navires d’ONG battant pavillon des Pays-Bas (Lifeline et Seefuchs) sont arrivés au large des côtes libyennes, en attente de leur cargaison d’être humains abandonnés par les passeurs ».

    Autrement dit, Roma non molla (Rome ne faiblit pas).

    | Q. Et une cassure entre 5 Stelle et la Lega sur cette même question migratoire ?

    Jacques Borde. (Sourire) C’est le dernier fantasme qui parcourt le Boboland. Je crains fort que cet onanisme poisseux ne résiste guère aux faits.

    Ou plutôt aux propos extrêmement clairs des deux figures de proue de l’administration romaine. Notamment leurs commentaires sur les accusations du procureur Carmelo Zuccaro, le plus haut magistrat de Catane soit dit en passant, s’interrogeant sur la « concentration anormale de navires » en Méditerranée et, du coup, soupçonnant certaines ONG de nouer des contacts avec des « trafiquants d’êtres humains ».

    Primo, Luigi Di Maio, lorsqu’il relève que « Les ONG sont accusées d’un fait très grave. À ceux qui disent que ce n’est pas le moment de les attaquer, je réponds qu’ils font partie de cette bande d’hypocrites qui ont toujours fait semblant de ne pas voir le business de l’immigration ».

    Secundo, Matteo Salvini qui note que « Nous sommes face à une invasion organisée, financée et planifiée, et j’espère que le procureur de Catane pourra aller au fond des choses ».

    | Q. Des soupçons, disiez-vous. De quelle nature ?

    Jacques Borde. Zuccaro dit détenir des preuves et évoque, entre autres, « des appels téléphoniques depuis la Libye à certaines ONG, des lampes qui éclairent la route des bateaux de ces organisations, des bateaux qui coupent soudainement leurs transpondeurs [les appareils qui permettent de les localiser] » (3). En février dernier, Carmelo Zuccaro a donc ouvert une enquête sur les activités des ONG en mer pour comprendre comment elles se financent et dans quel but.

    Il était temps…

    | Q. Un peu court, non ? Quoi d’autre ?

    Jacques Borde. Pour étayer ses dires, le procureur Zuccaro s’appuie aussi sur un rapport de Frontex (4). Publié en décembre dernier, le document de l’agence européenne de contrôle aux frontières s’inquiète d’une « possible collusion entre les réseaux de trafiquants de migrants et les navires des ONG qui les récupèrent en mer comme des taxis ».

    Nous verrons bien ce que donnera l’enquête du procureur Zuccaro.

    Mais ça commence à faire du monde pour accuser ces ONG de toujours la même chose : se mêler de ce qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une traite négrière.2.

    | Q. Qui de l’isolement de Rome sur ces questions migratoires ?

    Jacques Borde. (Éclat de rire) C’est l’autre tarte-à-la-crème du cloaca mediatica maxima et de l’intelligentsia gauchiste qui lui fournit les gros bataillons de ses plumes.

    Appelons-ça, par commodité, du révisionnisme médiatique. En fait, c’est le contraire qui se passe.

    Comme l’a reconnu, la mort dans l’âme le titre phare de cette presse hors-sol, le science-fictif Libération, « … un peu partout en Europe, populations et gouvernements tendent à adopter des positions de plus en plus dures face aux arrivées massives de migrants » (5).

    Pire (ou mieux, selon le point de vue), un sondage OpinionWay pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique, indique que 56% des Français estiment que la France « a fait le bon choix » en n’accueillant pas l’Aquarius, contre 42% à penser le contraire (2% ne se sont pas prononcés).

    Outre-Rhin, un sondage montre, lui, que près de 90% de la population allemande « veut plus d’expulsions de clandestins », et, rappelle Libé, « plusieurs pays ont porté à leur tête des dirigeants aux positions fermes contre l’immigration ».

    Vous avez dit isolé !!!!

    | Q. Sinon, qui sont ces migrants que nous débarquent les idiots utiles style SOS Méditerranée ? En a-t-on la moindre idée ?

    Jacques Borde. Plus ou moins.

    Si l’on en croit l’ex-directeur de l‘Office français de l’immigration et de l’intégration(OFII), et président du Conseil de direction de l’Institut européen en sciences des religions (IESR) (6), Didier Leschi, qui a quelques notions sur le sujet :

    1- en majorité des migrants économiques. À noter, au passage, une augmentation (+68%) de migrants venant de Côte d’Ivoire, pays qui connaît une croissance économique exceptionnelle.
    2 – des hommes jeunes, peu instruits, en majorité musulmans. Et là relisez ce que je vous dis depuis des mois sur les soldats du califat projetés en Europe par Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) (7).

    | Q. Sinon, à quoi joue l’Espagne selon vous ? Une approche humanitaire de sa part ?

    Jacques Borde. Vous plaisantez, j’espère ! Le choix qu’a fait la nouvelle administration Sanchez n’a rien d’humanitaire, ou encore moins d’humaniste. C’est, allons droit au but, celui de l‘économie latifundiaire gourmande en main d’œuvre bon marché, donc immigrée.

    C’est aussi simple que ça ! Car, oui, comme tous les ans, il y a du travail dans les orangeraies, oliveraies, etc., payé une misère sans le droit du sol, le regroupement familial, les allocations, etc. ! La liste est trop longue.

    Ce qui veut dire que passé la saison des récoltes, dans quelques mois, ces ex-travailleurs précaires si chers (sic) à la gauche libérale se chercheront un nouveau havre pour accueillir leur misère organisée en amont par ce crime organisé immigrationniste qui gangrène l’Europe.

    | Q. Un havre, où donc ?

    Jacques Borde. En France, notamment.

    L’Aquarius, n’en doutez pas, c’est la nouvelle vague pour combler les vides de cette traite humaine qui alimente des entreprises peu scrupuleuses. En fait, nous ne sommes pas si loin que ça de la traite négrière mise en place pour (notamment) l’industrie cotonnière étasunienne jusqu’à la Civil War (1861-1865).

    Où voyez-vous une onde d’humanité là-dedans ?

    [à suivre]

    Notes

    1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
    2 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    3 La Stampa (23 avril 2018).
    4 Pour Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne. Frontex étant la forme abrégée de Frontières extérieures. A existé entre 2004 et 2016, date à laquelle elle a été remplacée par l’Agence européenne de garde-frontières & de garde-côtes. En anglais, European Border & Coast Guard (EBCG).
    5 Libération.
    6 Crée en 2002, fait partie l’École pratique des hautes études (ÉPHÉ).
    7 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.

    https://voxnr.com/49525/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-2

  • Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [1]

    guardia-costiera-002.jpg

    Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim1 de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeursvice-passeurs & corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresques qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 1.

    | Q. À la fermeté de Rome (et de Vienne), les partisans de l’Union, nous opposent l’applicabilité de Dublin, qu’en pensez-vous ?

    Jacques Borde. (Éclat de rire) Vous parlez de l’Affaire de l’Aquarius. Et, en l’espèce, de l’Accord de Dublin. Sauf que l’applicabilité d’un accord :

    1- relève plus d’un principe général.
    2- est parfaitement discutable.
    3- n’est en rien automatique.
    4- que tout État signataire peut choisir de s’en retirer. Définitivement ou partiellement, le cas échéant.

    À meilleure preuve, la sémillante Bundeskanzlerin (2) Angela D. Merkel, marquée à la culotte par la composante la plus réactionnaire de son administration, a bien décidé de ne plus appliquer Dublin à propos des flots de migrants se présentant à ses bonnes frontières tudesques. Comme quoi…

    Sans, notez-le, déclencher l’émoi que provoquent les propos de bon sens de Matteo Salvini (3), le tout frais vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.

    | Q. Mais la responsabilité de l’Italie quant aux risques encourus ?

    Jacques Borde. Concernant l’Aquarius et la foultitude d’esquifs servant d‘idiots utilesau crime migratoire organisé, et à ceux que Matteo Salvini appelle, à juste raison, ses « vice-passeurs », rappelons que :

    1- la Libye se trouve, sauf happening tectonique qui m’aurait échappé, de l’autre côté de la Méditerranée.
    2- les pays l’avoisinant, Égypte, Tunisie, pour ne citer que ceux-là, sont tout aussi concernés que l’Italie ou Malte. Les ports n’y manquent pas :
    – la Goulette, Radès, Bizerte, Sousse, Sfax, Gabès, Zarzis, etc., pour la Tunisie.
    – quant à l’Égypte : Port-Saïd (le port avec le plus grand trafic portuaire au monde), Alexandrie et le port de Dekheila, qui est l’extension naturelle du port d’Alexandrie (depuis 1986).

    Donc largement de quoi prendre en charge les passagers (sic) en difficulté de notre Aquarius. Sauf qu’en l’espèce, il s’agissait non pas de simples passagers mais des victimes du trafic d’êtres humains mis en place par les passeurs et vice-passeurs du crime migratoire organisé ad usum Da’echi !

    | Q. Parler de l’Axe n’était-il pas malheureux comme choix pour évoquer, comme cela a été fait, à propos de l’union de quelques-uns par rapport à la crise migratoire ?

    Jacques Borde. Pff ! Là, franchement, on coupe un peu les cheveux en quatre, non ?

    Un certain nombre d’intervenants, à commencer par votre serviteur, parlent aussi de l’Axe atlantique, à propos des pays de l’OTAN. Évidemment, voir Allemands, Autrichiens et Italiens se lier au sein d’un Axe n’était sans doute pas la formule la plus heureuse.

    Quant à ceux qui au sein de l’intelligentsia de gôôôôche s’en offusquent tant, je leur rappellerai que c’est la SFIO (de gauche, ô combien) qui a porté au pouvoir Pétain. Sans parler de ces magistrats (de gauche encore) qui ont acté et fait appliquer les lois raciales de Vichy qui ont conduit nos malheureux compatriotes juifs dans les camps de la mort…

    | Q. Et les migrants en perdition ?

    Jacques Borde. Quelle perdition ? De quoi parlons-nous au juste ? Une fois recueillis, les près de 700 de l’Aquarius ne risquaient absolument plus rien.

    Quant à juger de l’opportunité d’accepter tel ou tel navire, s’impose la notion de danger et de péril pour les équipages et les passagers. Or, pour qu’il y ait cette forme d’assistance à personne en danger navalisé (sic), encore faillait-il qu’il y eût péril en la demeure. Ou plutôt en l’esquif ! Ni tempête, ni grain en passe de menacer l’Aquarius. Et la perspective d’aller se réfugier à Tripoli ou Tunis. Techniquement parfaitement réalisable. Mais, comble inenvisageable pour nos vice-passeurs – et, n’en doutons guère, leurs commanditaires – grouillant en cette Méditerranée qui, ben oui, à deuxrives !

    Le reste, désolé de le dire, c’est du verbiage munichois dans la bouche d’agents et de corsaires (sic) du Takfir tentant de justifier leur infâme traite humaine.

    | Q. Quid du fait que l’Italie a d’abord autorisé l’Aquarius entrer dans ses eaux territoriales pour accoster ?

    Jacques Borde. C’est un fake, un médiamensonge répété. Mais qu’attendre d’autres des Munichois qui campent littéralement sur les plateaux TV pour y déverser leurpropaganda staffel éhonté ? En fait, Rome :

    1- a simplement laissé à l’Aquarius la liberté d’entrer dans ses eaux territoriales.
    2- envoyé deux des bâtiments de sa Guardia Costiera porter assistance à l’Aquarius.
    3- affirmé, comme c’est de son droit le plus absolu, son refus d’autoriser l’accès de ses ports, aux migrants (sic) embarqués dans des conditions discutables sur ce navire de SOS Méditerranée. Une ONG controversée à bien des égards.

    | Q. Donc vous ne croyez pas la version des faits présenté par ces ONG notamment ?

    Jacques Borde. Absolument pas. C’est du bourrage de crâne.

    Au point que Matteo Salvini, a une nouvelle fois interdit l’accès aux ports italiens à deux navires d’ONG pro-takfirî opérant au large des côtes libyennes, « en attente de leur cargaison d’êtres humains. Alors que le navire Aquarius navigue vers l’Espagne (arrivée prévue dimanche matin), deux autres navires d’ONG battant pavillon des Pays-Bas (Lifeline et Seefuchs) sont arrivés au large des côtes libyennes, en attente de leur cargaison d’être humains abandonnés par les passeurs ». Or, « Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine, et ils devront donc chercher d’autres ports (non italiens) vers lesquels se diriger. En ministre et en père, je le fais pour le bien de tous ».

    Une position qui rejoint, c’est à noter, celle des gardes-côtes libyens qui avaient prévenu SOS Méditerranée que la présence de l’Aquarius favorise les passeurs : « Vous rendez service aux passeurs (…). Les passeurs savent que vous êtes là, et donc ils envoient chaque fois plus de gens en mer ».

    | Q. Qui est responsable de cet invraisemblable pataquès ?

    Jacques Borde. En cette affaire, je dirai : à peu près tout le monde sauf… l’Italie !

    Et quitte à parler de responsabilité, rappelons celle, immense, de ces flottes corsaires sillonnant la Méditerranée pour s’y approvisionner en migrants (sic). Quelque part, ne sont-elles pas de facto une composante navale de Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) ? (4).

    Quid, donc, de ces vice-passeurs mondains qui entassent, en toute connaissance de cause et au mépris de toutes les règles de sécurité maritime, un maximum de personnes sur leurs navires ? Business is business and a passenger is a passenger, en quelque sorte.

    | Q. Mais ce sont d’Européens dont vous parlez ?

    Jacques Borde. Oui, mais comme l’étaient ces mercenaires des mers Génois, Corses, Catalans et Gascons (comme votre serviteur) qui rangeaient leurs navires et leurs équipages sous la bannière barbaresque.

    | Q. Pourquoi parler de Corsaires, plutôt de que de pirates ?

    Jacques Borde. Cela dépendait. Beaucoup d’entre eux disposaient des équivalents de l’époque de ce qu’on été nos lettres de course, ici délivrées par des (quasi) Cités-États. Alger notamment. Statutairement, de jure donc plus des corsaires que des pirates. Je vous rassure, capturés à leur tour, ils étaient généralement pendus de bonne manière. À moins d’avoir de la monnaie d’échange. Des otages réduits en servitude de l’autre côté de la Méditerranée. Là, on pouvait discuter…

    [à suivre]

    Notes

    1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
    2 Chancelière fédérale.
    3 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.

    https://voxnr.com/49519/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-1

  • Brigitte Macron, première dame low cost

    456px-Brigitte_Macron_July_2017_cropped-456x475.jpg

    Alors que l’affaire Benalla bat son plein avec son cortège de flonflons et de serpentins, les magistrats de la Cour des comptes, soucieux d’entretenir la bonne ambiance, ont publié leur évaluation du budget annuel alloué à Brigitte Macron. Youpi !

    Alors, nous avons donc dit : six bureaux, deux voitures, un directeur de cabinet, un chef de cabinet et deux secrétaires, dont une partagée avec le secrétariat du conseiller porte-parole… Je pose un, je retiens deux : 278.750 euros par an. Estimation a minima, comme l’ont précisé les auteurs de cet inventaire. « La Cour s’est attachée à recenser les différentes dépenses qui sont plus particulièrement affectées à Brigitte Macron, sans toutefois pouvoir chiffrer la totalité de ces dépenses, en l’absence d’une comptabilité analytique suffisante. »

    Une opacité justifiée par la confusion entre les moyens mis à la disposition de chaque membre du couple. Brigitte Macron bénéficie, par exemple, des services de la coiffeuse maquilleuse de la présidence. Une bonne réplique à ceux qui pensaient que la coupe au carré était réalisée au taille-haie par le jardinier du palais.

    En 2017, Christophe Castaner avançait que « le coût des moyens mis à la disposition de la conjointe du chef de l’État s’élève, du fait de ses collaborateurs, à 440.000 euros »« Un chiffre provenant des services de Bercy. » Mais au diable les chiffre ! Première dame est devenu, au fil des quinquennats, un poste, une fonction à part entière, une investiture. Partie de potiche bien aimable, la voici devenue investie d’une mission, soupçonnée d’influencer son Président de mari dans les plus hautes décisions, personnage incontournable, éminence grise protégée par plusieurs membres du GSPR… Une œuvre d’art.

    Première ministre du paraître, Brigitte Macron s’est spécialisée dans la fonction de portemanteau prestigieux. Sur ses épaules défilent les tenues les plus diverses, les tentatives drapières les plus improbables. Encore plus humanitaire que celles qui l’ont précédée, Brigitte Macron a fait don de son corps à la haute couture. Reine du sac à main, en concurrence directe avec Élisabeth d’Angleterre, dont elle lorgne la santé en vue d’un éventuel putsch. Toute cette débauche costumière ne nous coûte pas un sou, affirme la Cour des comptes, confirmant ainsi l’aspect « recherche pure » de la démarche. « La Cour s’est fait confirmer que la personne chargée de choisir les vêtements qui lui sont prêtés pour les manifestations et les déplacements officiels n’est pas rémunérée par la présidence de la République. »

    Dans le classement des dépenses causées par le fonctionnement des premières dames, Carla Bruni arriverait en tête, avec un montant de 720.000 euros, suivie de Valérie Trierweiler, 481.900 (crêpage de chignon inclus). Hit-parade établi par L’Obs. L’ambiance promise retombe comme un soufflé. Les magistrats de la Cour des comptes ont mis à sécher leur pétard mouillé. Par cette canicule, tous les espoirs sont permis.

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/brigitte-macron-premiere-dame-low-cost/