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magouille et compagnie - Page 1433

  • Bautzen (All.) : des inconnus ont planté des croix portant les noms de victimes tuées par des migrants

    Allemagne – Des croix ont été érigées ce week-end dans la vieille ville de Bautzen. Elles portaient des noms de victimes tuées par des migrants.

    Le Protschenberg à Bautzen est une destination populaire pour les randonneurs. De la colline de la Spree, vous avez une vue magnifique sur la vieille ville. Le week-end dernier, les Bautzener ont été confrontés à une action macabre.

    Des inconnus avaient érigé de grandes croix en bois sur un terrain. Selon la police, ils contenaient les noms de personnes tuées par des étrangers.

    La police a saisi un total de 23 croix en deux jours.

    Pour le maire de Bautzen, Alexander Ahrens (SPD), il ne s’agit pas seulement d’un délit administratif, qui a été commis lors de l’érection des croix. À son avis, l’incitation à la haine raciale est une infraction criminelle. M. Ahrens a déclaré qu’il n’était pas illégal de critiquer la politique d’immigration du gouvernement. Mais il est tout à fait illégal de dénoncer un groupe entier – les migrants – et dire qu’ils sont venus ici pour tuer des gens. « C’est une généralisation qui n’est pas permise et que je trouve absolument répugnante ».

    (…) mdr.de

    http://www.fdesouche.com/1144609-bautzen-all-des-inconnus-ont-plante-des-croix-portant-les-noms-de-victimes-tuees-par-des-migrants

  • Le parti AFD en Allemagne sous surveillance

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    L’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV) a annoncé mardi 15 janvier l’ouverture d’une enquête sur l’Alternativ für Deutschland (AfD, devenu en 2017 la principale force d’opposition au parlement avec 92 députés (sur 730).

    Selon le BFV, l’AFD menacerait, « l’ordre constitutionnel libéral et démocratique », c’est-à-dire qu’il porte atteinte selon ses détracteurs aux principes de l’État de droit. Si la décision est saluée à droite comme à gauche de l’échiquier politique allemand, la réaction des intéressés ne s’est pas faite attendre : les responsables du parti ont tenu une conférence de presse juste après l’annonce, annonçant leur intention de saisir la justice.

    Ils dénoncent une décision prise « sous pression politique », à l’orée d’une année électorale importante.

  • Pourquoi ce mépris pour ces « gens en difficulté » qui déconnent ?

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    Le Président Macron multiplie les petites phrases acides contre les gueux (dans le langage technocratique parisien, on dit « les gens en situation de difficulté »), qui semblent être non pas exactement sa cible préférée mais sa cible unique. Encore récemment, il a dénoncé ceux qui, parmi cette frange de la population, « déconnent », sans préciser exactement ce qui fait qu’un pauvre déconne et ce qui le distingue du pauvre qui ne déconne pas. Malheureusement, chez ceux qui dénoncent à juste titre le mépris de Macron pour la piétaille, il manque une analyse politique et philosophique capable d’expliquer comment un groupe de nantis en est arrivé à tellement assumer ce mépris qu’il ne se cache même plus pour l’exprimer ouvertement. Dire simplement « Macron stigmatise les pauvres » ne sera jamais une objection suffisante. Il faut dire pourquoi, chercher les raisons profondes.

    Macron est absolument un républicain moderniste dans l’âme, un enfant de la Révolution égalitariste, la création chimiquement pure d’un modèle philosophique qui, de s’être trop abreuvé d’idées sur l’égalité, a fini par croire réellement que tous les hommes sont égaux, c’est-à-dire capables, tous, sans exception, de la même manière et pour les mêmes raisons, d’atteindre les mêmes objectifs, de s’extirper des mêmes problèmes, à la condition formelle d’avoir la volonté de le faire. Non, le Président Macron et son armada d’énarques biberonnés d’argent public ne sont pas « contre la République » ni « contre la démocratie » lorsqu’ils reprochent aux pauvres de n’être pas riches, aux faibles de n’être pas forts ; ils sont, au contraire, absolument républicains et totalement démocrates.

    Puis la République et la démocratie sont consubstantielles à l’idée égalitariste, qui est l’idée selon laquelle chaque individu est égal à n’importe qui d’autre, soit exactement le terreau philosophique à partir duquel il est possible de reprocher à « ceux qui sont en situation de difficulté » d’être responsables de leur sort et coupables de leur malheur, puisque s’ils avaient voulu réussir dans la vie, dans la mesure où du point de vue égalitariste ils disposent des mêmes potentiels humains d’y parvenir que les autres, précisément ils y seraient parvenus. Dans l’univers mental égalitariste, il n’y a pas de gueux qui ne puissent s’affranchir : il ne peut y avoir que des assistés, des fainéants et des démissionnaires. Et ceux-là, nous pouvons les mépriser et les insulter sans avoir le sentiment d’enfreindre les règles élémentaires de la compassion, de l’humanité et de la charité.

    Notre erreur collective est de tout miser sur l’État, de placer nos destins entre les mains de technocrates pour qui le peuple est une statistique et la souffrance une variable d’ajustement. L’urgence est de remettre sur pieds les réseaux de solidarité détruits par l’hyper-structure républicaine : la vie locale, la commune, la paroisse, la famille. Citons la grande Simone Weil pour conclure : « Tant qu’il y aura du malheur dans la vie sociale, tant que l’aumône légale ou privée et le châtiment seront inévitables, la séparation entre les institutions civiles et la vie religieuse sera un crime. »

    Jonathan Sturel

    http://www.bvoltaire.fr/pourquoi-ce-mepris-pour-ces-gens-en-difficulte-qui-deconnent/

  • Et si l’on disait aux Français combien coûte l’immigration ?

    Le Sénat vient de lancer une enquête sur le coût économique de la pollution. C’est un sujet important. Personne n’aime la pollution.

    Mais où sont les enquêtes sur le coût économique de l’immigration ? N’est-ce pas un sujet important ?

    L’observatoire de l’islamisation a récapitulé les différentes études faites sur le sujet, en l’absence étonnante d’étude officielle, que nous reproduisons ci-dessous :

    • 2013: L’étude de l’expert comptable André Posokow pour la fondation Polémia chiffre à 84 Milliards d’euros le coût annuel de la présence immigrée en France.
    • 2011: actualisation de l’étude du professeur d’économie (Dauphine/Paris II/Polytechnique) Yves Marie Laulan : de 70 à 80 Milliards en incluant les coûts annexes hors comptes sociaux (police, justice etc.).
    • 2008: Contribuables Associés publie une monographie réalisée par le spécialiste des migrations Jean-Paul Gourevitch évaluant le coût de l’immigration à 26 Milliards (hypothèse basse).
    • 2005: Etude des professeurs d’économie Jacques Bichot (Lyon III), Gérard Lafay (Panthéon Assas Paris II) et Yves-Marie Laulan (Dauphine/Paris II/Polytechnique) pour l’Institut Géopolitique des Populations : le Pr. Bichot aboutit à une estimation « plancher » de 24 Md€ du surcoût de l’immigration pour les finances publiques en 2005. Cette estimation du « surcoût immigré » se présente ainsi :

      Justice : +3,61 Md€,
      Police et Gendarmerie : +0,86 Md€,
      Enseignement primaire et secondaire : +9,42 Md€,
      Enseignement supérieur : +0,22 Md€,
      Protection sociale : +8,5 Md€,
      Politiques de la ville hors Etat : +0,45 Md€,
      Logement : +0,42 Md€,
      Transports en commun : +0,5 Md€ (voir l’étude PDF)

    • 2004: Gérard Pince Docteur en économie du développement, à partir des chiffres de l’INSEE, réalise une étude sur les coûts de l’immigration de ce qu’il appelle « les pays tiers » , c’est à dire non-européens, qui aboutissait à un déficit annuel de 50 milliards d’euros.
    • 1998: L’économiste Christian Saint-Etienne (UDI) choisit de se pencher sur le coût annuel d’accueil d’un immigré sans formation (santé, de logement, de scolarité, de formation, prestation familiales, etc) en l’estimant à 1 million de francs par an.
    • 1990 et 1999: Les deux « rapports Milloz » de Pierre Milloz alors inspecteur général honoraire du ministère de l’Industrie (Énarque, docteur d’État en droit, diplômé de l’IEP de Paris) l’évaluent à 42 Milliards annuels.
    • Si l’immigration est une chance pour la France, chacun sait que la chance n’arrive pas toute seule et qu’elle a un coût. Pourquoi ne pas la connaître avec précision ?
    • Quand à ce qu’elle rapporte, les études, si elles existent, ne sont pas disponibles. Le taux de chômage des non ressortissants de l’UE étant proche de 25%, et le nombre de chômeurs voisinant les 5.6 millions, ne serait-il pas utile de donner du travail à ces braves gens avant d’en faire venir d’autres ?

    source

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/01/et-si-l-on-disait-aux-francais-combien-coute-l-immigration.html

  • Acte X : encore une video choquante d’agression par un policier

    Un policier assomme d’un coup de matraque derrière la tête un manifestant déjà arrêté et n’opposant pas de résistance :
    On rappellera qu’il y a quelques jours le sinistre Christophe Castaner affirmait n’avoir « jamais vu un policier ou un gendarme attaquer un manifestant (…) ou un journaliste », alors que tout le monde constate (policiers compris) que certains policiers excités par les incitations haineuses et la protection du gouvernement s’en donnent à cœur joie.

    D’autres videos qui avaient déjà circulé sur internet ont été rediffusées par des internautes suite aux propos honteux de ce truand, chef de la police ; en voici certaines :
    Lire et voir les videos sur Contreinfo

  • 1968-2018 : les gilets jaunes… l’insurrection citoyenne

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    La France que l’on croyait résignée, condamnée à se taire et à payer toujours plus, dont les revenus et les salaires vont au fil des ans en se détériorant – « ce sont quarante années de malaise qui resurgissent » a reconnu, faussement contrit, Emmanuel Macron le 10 décembre 2018 – cette France que d’aucuns disaient bovinisée, s’est finalement réveillée ! Ceci au grand dam des nantis et des bobos, héritiers et profiteurs de la Révolution sociétale de 1968, qui porta une coalition socialo-communiste au pouvoir en mai 1981. S’ensuivirent 40 années d’endettement, de désindustrialisation, de chômage, de mondialisation et de paupérisation rampante.

    Or le fleuve de la colère populaire a débordé. Il commence à s’étendre hors de nos frontières et ne semble pas prêt de regagner son lit. Ceci malgré les injonctions anxieuses d’un pouvoir qui noie son désarroi dans des torrents de paroles vaines… sans pour autant parvenir à restaurer l’ombre d’une esquisse de consensus national. Le régime, semble-t-il, s’est en effet définitivement bel et bien fracassé sur le mur de la confiance perdue.

    Parce que le Grand débat – un grand déballage de platitudes et d’enfumages – lancé à coup de grosses caisses médiatiques, peut-il ressouder une fracture sociétale aujourd’hui béante ? Un débat d’ailleurs honteusement encadré, canalisé, orienté. Dans lequel sont interdites les questions qui fâchent. Celles qui, a priori, feraient sens mais qui partout font l’objet d’une stupéfiante omerta ! Comme si l’immigration sauvage dont la France et l’Europe subissent les assauts répétés était hors-sujet ? C’est oublier un peu vite les dizaines de milliards ponctionnés sur les revenus des classes moyennes (celles dont le travail est imposé), ou l’effondrement du niveau scolaire et la case prison débordante de brillants startupers. Ajoutons l’effondrement démographique et moral, en raisons de ces avancées sociétales inscrites dans le marbre de la Loi et réputées irréversibles jusqu’à la fin des temps.

    Mais de quelles lois s’agit-il ? Les textes votés par des minorités dérisoires à l’issue de processus électoraux dont la légitimité démocratique et l’honnêteté resteraient à démontrer ? Cette démocratie là a été mise en place par les Enragés de 68, ceux qui, hier, récusaient la société de consommation pour mieux, à l’arrivée, prospérer sur le dos des classes laborieuses, dont l’activité est l’unique source des richesses tangibles. Classes in fine exploitées jusqu’à l’os – entre autres par le biais de la fiscalité – au profit de gens qui, effectivement, sont parvenus – mais eux seuls – à jouir sans entrave ni temps mort au sommet d’une société dure et intransigeante aux « gens qui ne sont rien » ainsi désignés par le sieur Macron ou aux « sans dents » de M. Hollande. Parce qu’à gauche, pour l’internationalisme cosmopolitiste, le mépris de classe, d’une présidence à l’autre, demeure radicalement inchangé.

    Ces questions lancinantes, au-delà des fins de mois aux patates, sont à n’en pas douter le terreau, le non-dit majeur, le signifiant-maître de l’actuelle révolte de la France périphérique et enracinée. Une France qui décidément ne supporte plus l’État jacobin hyper centralisé, surtout depuis ses délocalisations à Bruxelles et à New York, siège des Nations Unies où s’édifie l’architecture d’une très anxiogène Gouvernance mondiale. Les forces vives de la Nation ont été ainsi épuisées par quarante ans de libéral-socialisme parasitaire.

    Aussi la rébellion antisystème des Gilets jaunes est-elle à la fois prise de conscience et sursaut vital… La manifestation d’un instinct de conservation encore présent dans un peuple, qui renâcle à périr sous le poids d’une bureaucratie de moins européenne et de plus mondialiste, sous la férule d’une idéologie aussi politiquement correcte que mortifère.

    Jean-Michel Vernochet

    http://www.bvoltaire.fr/1968-2018-les-gilets-jaunes-linsurrection-citoyenne/

  • Saint-Denis : un nouveau toit pour les immigrés clandestins

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    Laurent Russier maire de Saint-Denis a annoncé avant-hier, dans un entretien avec France Bleu, que 400 clandestins vont être mis à l’abri à la fin de la semaine.

    Ils occupent l’avenue Wilson dans sa ville. Il estime qu’il ne faut pas faire de différence entre clandestins ou non.

    Il dénonce l’absence « d’une politique digne d’accueil des migrants ».

    Rappelons que le nombre de SDF morts dans la rue se situe entre 400 et 500 tous les ans depuis 2013.

  • 2010-2017 : les entreprises du CAC 40 ont fait plus de bénéfices mais ont payé moins d’impôts

    Dans un rapport diffusé ce dimanche et qui analyse les chiffres des entreprises cotées au CAC 40, Attac (l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) ainsi que l’Observatoire des multinationales dressent un sombre bilan de la période 2010-2017.

    Durant ces années, en prenant en compte la totalité de ces entreprises, les bénéfices sont en hausse de 9,3 %. Les sommes versées aux actionnaires ont augmenté de 44 % alors que le montant des impôts payés a reculé de 6,4 %. Les emplois en France ont, eux, reculé de 20 %. Attac juge « désastreux pour la société et la planète » l’impact des sociétés du CAC 40.

    Dans ces entreprises qui représentent 1 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit environ la moitié du produit intérieur brut de la France, 2018 a été une année record pour les actionnaires. Ils ont perçu un total de 57,4 milliards d’euros. Plus de 60 % des profits des entreprises du CAC 40 leur reviennent donc. […]

    Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1144427-les-entreprises-du-cac-40-ont-fait-plus-de-benefices-mais-ont-paye-moins-dimpots

  • Technip, Alstom, Alcatel: les crashs des «Airbus de...», façon Macron

    Après un mariage annoncé «entre égaux», soutenu par Emmanuel Macron, l'américain FMC finalise son absorption du français Technip. Deux fois plus petite, la firme texane a imposé les siens à tous les postes de direction. Retour sur ces opérations soutenues par l'actuel Président qui se sont soldées par de cuisants échecs pour l'industrie française.

    Un an après l'officialisation de la fusion entre le français Technip et l'américain FMC Technologies, l'heure est au bilan et autant dire qu'il n'est pas bon pour la partie française. Comme le souligne le Journal du Dimanche, en mai prochain, la totalité des postes de direction du nouveau groupe sera occupée par des Américains. Même le principal artisan de ce rapprochement et PDG de Technip, le Français Thierry Pilenko, est aujourd'hui poussé vers la sortie par son ancien collègue de Schlumberger, son homologue américain Douglas Pferdehirt, qui prendra bientôt les rênes de l'ensemble TechnipFMC.

    «La fusion a offert sur un plateau une pépite française avec soixante ans de technologie et plus de 2.500 brevets à son nom à un fabricant à la chaîne de connecteurs pour lequel seul compte le profit immédiat», se désole auprès du JDD un ancien cadre de Technip.

    Annoncée en mai 2016, cette fusion «entre égaux» était destinée à proposer des projets intégrés entre deux entreprises parapétrolières aux activités complémentaires aux compagnies d'un secteur alors considéré en crise. Résultat, l'union entre Technip et FMC Technologies s'est soldée deux ans plus tard par une absorption de la première par la seconde.

    En effet, si leurs centres de décision sont partagés entre Paris et Houston (Texas) «les décisions sont désormais prises à Houston», comme le relatait aux Échos un salarié du siège parisien. Sept mois avant cette confirmation du JDD, le quotidien économique et financier relevait cette tendancede FMC à remplacer- ou mettre au ban- les anciens de Technip aux différents postes à responsabilités.

    La fusion de Technip et FMC Technologies, un projet qu'avait «soutenu avec force» Emmanuel Macron afin de créer un «Airbus du parapétrolier», relataient alors nos confrères de Marianne. Ces derniers soulignèrent au passage que «la belle opération» fut «ficelée par le ministre Emmanuel Macron et son ancien employeur, la banque Rothschild, conseil de Technip (avec Goldman Sachs)…»

    Du côté de la communication, rien à redire. Comme pour chaque mariage «entre égaux», visant à créer un «Airbus» de quelque chose, le couplet des garanties pour l'emploi et d'un centre décisionnel à Paris fut entonné aux grands médias pour être resservi aux plus crédules. Car, dans la pratique- et en dehors de tout contrôle public —, de telles «unions entre égaux» n'existent pas. On l'observe d'ailleurs également du côté du projet de fusion entre Alstom et son ancien concurrent d'outre-Rhin, Siemens Mobility annoncé en septembre 2017.

    Fruit d'une «idée» d'Emmanuel Macron Président devant mener à la création d'un «Airbus du rail» pour «faire face à la concurrence» du Chinois CRRC (China Railway Rolling Stock Corp), cette «fusion entre égaux» a rapidement déraillé pour prendre la forme d'un énorme cadeauau conglomérat allemand. Malgré un siège à Paris, l'Allemand pourra devenir l'actionnaire majoritaire sous quatre ans. Ironie du sort, si Macron est connu pour son tropisme européiste, c'est pourtant Bruxelles qui pourrait porter un coup fatal à ce projet.

    Comme dans le cas de Technip, Alstom était pourtant l'entreprise qui offrait de meilleures perspectives que leurs partenaires respectifs. Mais dans le monde des affaires, comme dans le monde naturel, il n'est pas rare que la petite bête mange la grosse. Bien sûr, le cas d'Alstom diffère de celui de Technip dans le sens où le groupe a été au préalable fragilisé par la vente de sa branche énergie à l'américain General Electric. Une vente qui, là encore, doit beaucoup à Emmanuel Macron, alors Secrétaire général adjoint de l'Élysée puis ministre de l'Économie.

    Également soutenue par Bercy en 2015, l'OPA lancée par le finlandais Nokia sur Alcatel-Lucent. Une opération boursière —sous couvert de la nécessité de contrer les ambitions chinoises en Europe- qu'Emmanuel Macron défendit. Une «bonne opération» pour le groupe franco-américain affirmait celui qui était alors ministre de l'Économie de François Hollande devant les caméras, n'hésitant pas à railler les détracteurs de ce énième rachat d'un leader industriel mondial tricolore.
    Une réaction d'un chef d'État en devenir singulière au moment où les autres puissances économiques multiplient les mesures de préservation de leurs actifs «stratégiques». Des actifs tels que les aéroports que, en France, Emmanuel Macron a décidé de vendre.

    Le ministre de l'Économie d'alors avança des «garanties pour l'emploi» (pour deux ans) et du côté de son ministère on se prit à rêver d'un «EADS ou un Airbus des télécoms».
    Deux ans plus tard, Nokia taille dans les effectifs et souhaite même revendre la filiale «câbles sous-marins» de l'ancien champion français, une activité pourtant liée à la souveraineté des États.
    Au même moment, c'est le cimentier Lafarge —n° 1 mondial de son secteur- était racheté par son concurrent helvète Holcim et disparaissait du paysage économique français, avec son siège transféré en Suisse. Une autre fusion «entre égaux» à laquelle ne s'opposa pas Emmanuel Macron tant que la R et D restait en France, celui-ci déclarant aux journalistes du Financial Times qu'il voulait faire de la France «le hub européen pour la R et D».

    L'argument-clef de la perspective de créer un «Airbus de…» sur le dos d'un leader industriel français a beaucoup servi. Les Allemands, les Finlandais ou les Américains ne sont pas les seuls à avoir compris son intérêt, les Italiens aussi. Le patron de Fincantieri, Giuseppe Bono fut ainsi le premier à évoquer la création «Airbus des mers» lors de son rachat de STX. Si l'État français était largement majoritaire au capital de STX (66%), il laissa pourtant la barre aux Italiens en échange de «garanties» sur l'emploi.

    Difficile d'imaginer que, pour les Français, ces opérations ne rappellent pas les cas de Pechiney ou encore d'Arcelor, d'autant plus que la disparition médiatisée de ces fleurons industriels français cache celle de nombreuses entreprises de taille moyenne.

    Face à cette hémorragie de fleurons de l'économie française, Les Échos évoquaient un rapport du Conseil d'analyse économique. Dans celui-ci, les analystes soulignent le déclassement de la France au sein de l'UE au titre de pays abritant le plus de fonctions stratégiques.

    Alors que la France était la première du continent au début des années 80, elle était reléguée à la quatrième place, derrière l'Allemagne et la Belgique.
    Un rapport qui date… d'avril 2016, le même mois où Emmanuel Macron quittait la tête de Bercy pour prendre celle d'En Marche pour viser celle de la République.

    À terme, ne faut-il pas s'attendre à ce que l'impact de telles décisions se fasse ressentir, au-delà du statut du pays, sur l'ensemble du tissu économique et sur les contribuables?

    SOURCE

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/01/technip-alstom-alcatel-les-crashs-des-airbus-de.facon-macron.html