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magouille et compagnie - Page 1516

  • Scrignac. La tombe de l’abbé Perrot profanée avec des slogans antifas

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    Source Breizh-info cliquez ici

    Croix celtique brisée, pierre tombale dégradée, tags « FTP» et  « Fascistes dehors »,la tombe de l’abbé Perrot à Scrignac, a été profanée. Les marches de La Chapelle ont aussi été taguées : « Pas de repos pour les merdes nazies ! ». 

    Alors que ce lundi 2 avril se tenait à Scrignac la traditionnelle commémoration en hommage à l’Abbé Yann Vari Perrot cliquez  ici – grand défenseur de la Bretagne au 20ème siècle – à laquelle participent notamment des militants nationalistes bretons, ces derniers ont eu la désagréable surprise de découvrir que la tombe de l’Abbé Perrot avait été profanée, avec des tags revendiquant clairement l’action perpétrée par l’extrême gauche et les antifas qui ne respectent pas même la mémoire d’un homme décédé.

    Croix celtique brisée, pierre tombale dégradée, tags « FTP» et  « Fascistes dehors », le tableau n’est pas joli joli. Les gendarmes étaient présents ce lundi matin, sans que l’on sache si des relevés d’empreinte ont été effectués pour tenter de retrouver les auteurs de cette profanation.

    « Toucher à nos morts, c’est le summum de la saloperie. Ces gens là n’ont pas de face et se sentent d’agir en toute impunité», nous confie un militant particulièrement indigné par cet acte odieux.

    Dès ce lundi, les militants se relayaient pour nettoyer et effacer cet affront, cette atteinte à la mémoire d’un homme sans qui, sans doute, il ne leur serait même pas possible aujourd’hui d’écrire ces insanités en langue bretonne.

    Les auteurs de cette profanation seront-ils retrouvés, poursuivis et condamnés ? L’extrême gauche, en Bretagne notamment mais pas que, semble bénéficier d’une certaine impunité, tout du moins d’une tolérance de la part des autorités et de la magistrature – les récents évènements de Nantes (occupation illégale, violences sur des étudiants opposés aux grèves, aide à l’immigration clandestine...) ou de Montpellier (blocage, violences...) l’ayant encore récemment démontré.

    Deux plaintes (dont une au nom de la paroisse de St Herbot, dépendant de l’évêché de Quimper) vont être déposées dans la semaine.

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  • Bordeaux, mardi 3 avril : contre la répression judiciaire, tous devant l'Ecole Nationale de Magistrature !

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    Communiqué de Riposte laïque et de Résistance républicaine :

    Alors que de plus de plus d'internautes, de patriotes, d'hommes politiques, d'écrivains, de cinéastes, se retrouvent devant les tribunaux, et parfois menacés de prison, ce gouvernement vient d'annoncer, par la voix du Premier ministre Edouard Philippe, la mise en place d'une nouvelle loi, encore plus répressive que la précédente, qui faisait pourtant partie des plus sévères du monde.

    Le prétexte annoncé est de lutter contre le racisme. Celui du Coran, de Merah, des imams officiant dans des mosquées sous haute surveillance ( ou pas ) ? Vous n'y êtes pas. Il n'en est même pas question. Il s'agit de respecter à la lettre l'esprit du politiquement correct, des associations dites antiracistes et de ce régime. Quiconque osera s'attaquer à l'invasion migratoire sera accusé de racisme. Quiconque osera protester contre l'islamisation de notre pays, et dira la vérité sur la réalité de l'islam, se verra accusé d'inciter à la hain.

    L'objectif de ce gouvernement est clair : faire pression sur les hébergeurs pour qu'ils éliminent d'eux-mêmes tous les textes qui seront signalés par de véritables cafards du net, recrutés par la Dilcrah, et payés avec l'argent de nos impôts. Les juges, dont certains se sont illustrés dans le scandale "Murs des cons" auront toute latitude de faire supprimer un article dans les 48 heures, voire de fermer un site.

    Cerise sur le gâteau, 400 personnes vont être recrutées pour aller dans les écoles (qui n'ont sans doute pas d'autres priorités) et laver le cerveau de nos enfants, pour leur apprendre ce qu'est la bonne presse, et les éloigner de la réinfosphère.

    C'est donc à une véritable déclaration de guerre contre la liberté d'expression et contre l'information alternative permise par Internet que nous sommes confrontés. Nous voilà plus près des modèles totalitaires que de la tradition française !

    Nous appelons tous ceux qui, dans ce pays, sont attachés aux libertés publiques, qui faisaient hier que la France était enviée dans le monde entier, à se mobiliser pour mettre en échec ce mauvais coup.

    Nous organiserons, pour lancer ce mouvement de protestation, un rassemblement symbolique, le mardi 3 avril, devant l'Ecole Nationale de Magistrature de Bordeaux, à partir de 18 heures. Une dizaine d'intervenants, dont des avocats, militants associatifs, politiques, intellectuels et animateurs de site, prendront la parole.

    Nous appelons les habitants de Bordeaux et de la région à venir nombreux, et encourageons, partout où cela est possible, les amoureux de la parole libre à multiplier ce genre d'initiative.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’Union européenne félicite Twitter pour sa politique de censure

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    Jusqu’en novembre 2017 Twitter attribuait aux « bons » comptes (ceux des journalistes officiels et des politiques mainstream) un petit rond bleu avec un V majuscule au milieu, V comme Vérifié. Si la plupart des anciens comptes avec un V ont été maintenus, un certain nombre se sont vus supprimer leur V, principalement dans les rangs de la droite conservatrice américaine. Miracle de Noël, le compte Twitter de Julien Assange a mystérieusement disparu puis s’est retrouvé rétabli la nuit de Noël 2017.
    L’UE satisfaite

    L’Union européenne a félicité les entreprises américaines pour leur loyauté dans leur programme de « lutte contre les contenus haineux ». Traduction : tout compte sur un réseau social s’exprimant d’un ton un peu vif contre l’Union européenne et sa politique pourra – pardon devra – être supprimé.

    Dans un communiqué de la Commission européenne du 20 janvier 2018, le Vice Président de la Commission européenne pour le marché numérique, Andrus Ansip (photo), s’est félicité des progrès :

    « Les résultats d’aujourd’hui montrent clairement que les plateformes en ligne prennent au sérieux leur engagement d’examiner les notifications et de supprimer dans la journée les discours haineux illégaux »

    Mais veut aller plus loin

    Mais « d’autres défis demeurent malgré tout, notamment l’absence de retour systématique d’informations aux utilisateurs ». La rééducation des utilisateurs est considérée comme insuffisante car un tiers d’entre eux ne sont pas avertis. « Le retour d’informations aux utilisateurs fait toujours défaut pour près d’un tiers des signalements en moyenne, les taux de réaction variant d’une entreprise des technologies de l’information à l’autre ». Fort heureusement « 70% des messages haineux dénoncés sont supprimés …grâce aux signalements par les ONG et instances publiques participant à l’évaluation ». Big Brother et Big Other ont de beaux jours devant eux.

    Article paru sur le site Ojim

    https://fr.novopress.info/

  • L’Hebdo Politique : Édition spéciale terrorisme avec Xavier Raufer, en finir avec la lâcheté

  • « Les écoles musulmanes sont un peu contrôlées, les écoles catholiques et Montessori sont extrêmement contrôlées »

    Anne Coffinier, présidente de la Fondation pour l’école, met très justement le doigt sur l’hypocrisie et la perversité du régime qui utilise la peur du terrorisme pour s’en prendre aux écoles catholiques et Montessori (après la pub idiote) :
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  • « Apologie du terrorisme, internement des fichés S : êtes-vous devenus fous ? »

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    Une tribune libre à lire par ceux qui sont séduits par plus de fichage et de répression des « fichés » :

    « La « droitosphère » semble se féliciter des condamnations récentes à de la prison avec sursis, pour apologie du terrorisme, d’un militant de La France insoumise qui s’était réjoui de la mort du colonel Beltrame.
    Lire la suite sur ContreInfo

  • EUGÉNIE BASTIÉ ET LA CABALE DES IMBÉCILES

    Il était légitime de nous insurger massivement contre le tweet abject de Stéphane Poussier, ex-candidat de La France insoumise – désavoué, depuis, par Jean-Luc Mélenchon –, qui déclarait : « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse [jeune militant écologiste mort sur le site du barrage de Sivens en octobre 2014], là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins » (Franceinfo). Car monsieur Poussier, qui doit être jugé en comparution immédiate pour « apologie du terrorisme », pensait sincèrement ce qu’il écrivait.

    Il en est tout autrement d’Eugénie Bastié, journaliste du Figaropour le moins non conformiste, doublée d’un esprit éclairé, comme l’attestent notamment ses chroniques dans la salutaire émission de la chaîne Histoire, « Historiquement Show ». Cette dernière, pour avoir oublié que nous nous enfoncions inexorablement dans une époque d’émotions volatiles et de pulsions primaires, s’est fait clouer au pilori à cause d’un tweet ironique qui relevait d’un second degré compréhensible, apparemment, des seuls « happy few » si chers à Stendhal.

    « Ne jugeons pas trop vite cet homme en héros, il a peut-être mis des mains aux fesses à Saint-Cyr », a-t-elle donc écrit, en écho à un article de Libération – « Lycée Saint-Cyr : une machine à broyer les femmes » – pointant le sexisme dans la célèbre école militaire, où Arnaud Beltrame avait poursuivi ses études en classe préparatoire. 

    Or, dans cet article, la Manif pour tous et les « tradis » en prenaient pour leur grade, comme si le sexisme – qu’il ne s’agit pas de minimiser, en rappelant toutefois que les rédactions de presse n’en sont pas exemptes ! – était le pré carré des réacs. Voilà où voulait en venir Eugénie Bastié.

    Hélas, en ces temps d’inculture souveraine, il ne fait pas bon avoir de l’esprit. Et la pauvre journaliste l’a appris à ses dépens. Elle a alors présenté ses excuses comme la coupable qu’elle n’est absolument pas : « Je regrette profondément mon tweet imbécile. Je n’ai évidemment jamais voulu remettre en cause le courage admirable et l’intégrité incontestable d’Arnaud Beltrame, un héros français. Je présente mes excuses à ceux que j’ai blessés et à mes amis et confrères du Figaro. »

    Las, au mépris de tout sens de l’analyse et de la vérité factuelle, on pouvait tout de même lire : « Une journaliste du Figaro s’est attirée les foudres du web pour avoir sous-entendu que le gendarme au comportement de héros lors de la prise d’otages de vendredi était peut-être un Weinstein en puissance » (L’Essentiel). Mieux : Marc-Olivier Fogiel a traité l’intéressée d’« imbécile ». C’est vrai qu’il s’y connaît dans cette matière !

    Que le tweet d’Eugénie Bastié ait pu choquer dans un temps de sidération et de recueillement, d’accord, mais, comme me l’a rappelé Michel Chamard – auteur de l’excellent ouvrage Les Guerres de Vendée pour les Nuls –, « l’humour est la politesse du désespoir ».

    http://www.bvoltaire.fr/eugenie-bastie-cabale-imbeciles/

  • C’est 41 % d’électeurs français que le CRIF a insulté !

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    Entretien avec Philippe Randa

    Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale

    France info vient de confirmer (samedi 31 mars) ce que vous aviez le premier déclaré à l’antenne de Radio Libertés, dans l’émission Synthèse que vous co-animez avec Roland Hélie cliquez ici et qui avait surpris : le meurtre odieux de Mireille Knoll n’avait aucun caractère antisémite.

    J’ignore si j’ai été le premier, sans doute pas, car je n’ai sûrement pas été le seul à vérifier, dans tous les témoignages recueillis après la découverte de ce crime, les informations publiées désormais par France Info : rien ne peut laisser supposer que ses bourreaux aient agis par haine de la communauté juive ; l’un d’eux la connaissait depuis longtemps, lui rendaient des services, buvait un verre avec elle, du moins le jour de son assassinat et surtout, d’après le propre fils de Mireille Knoll, sa mère « le considérait comme un fils »… On peut donc supposer qu’il connaissait parfaitement son train de vie des plus modeste (« 800 euros d’APL par mois ») ; cela relativise à l’évidence la légende imbécile que tous les Juifs sont richissimes. L’enquête établira pourquoi Yacine M. et son complice s’en sont pris à elle ce jour-là ; en attendant, on peut seulement supposer que l’emprise de la drogue et la crasseuse débilité des deux bourreaux sont des raisons bien plus probables.

    Néanmoins, le CRIF a aussitôt organisé une Marche blanche en sa mémoire et a interdit La France insoumise et le Front national de s’y associer ; Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ont passé outre, mais n’ont pu se maintenir dans le cortège…

    À la scandaleuse récupération communautaire du CRIF s’est donc ajouté une évidente discrimination politique, d’autant plus odieuse qu’interdire à deux députés de la République française qui furent l’un et l’autre candidat à l’élection présidentielle et réunirent les suffrages de 41 % des électeurs français (21,30 % pour Marine Le Pen et 19,58 % pour Jean-Luc Mélenchon) est aussi faire insulte à leurs électeurs. En empêchant ainsi des représentants du Front national et de la France insoumise de s’associer à la douleur de la famille Knoll, c’est clairement sous-entendre qu’ils auraient une quelconque responsabilité dans ce meurtre, et qui plus avec leurs récupération communautaire, un meurtre qui aurait été à connotation religieuse. C’est donc 41 % d’électeurs français qui en sont, de fait, également accusés ; 41 % de Français insultés par le CRIF. On sait la France championne toute catégorie dans la promulgation de lois, mais il n’en existerait donc aucune qui puisse s’appliquer en cette circonstance ? Vraiment dommage ! 

    Cette récupération communautaire, comme vous dîtes, n’a-t-elle pas permis également aux médias de « faire oublier » d’autres crimes qui venaient de se produire dans l’Aude et ceux-ci, personne ne contestera qu’ils étaient réellement à motivation religieuse, commis par un « Fou d’Allah » revendiqué…

    On n’ose imaginer, tout de même, que les responsables du CRIF soient assez névrosés pour ne pas avoir supporté qu’une autre communauté que la communauté juive dont ils s’autoproclament représentants, puisse inspirer la pitié de nos compatriotes et qu’ils aient procédé à cette captation de l’horreur pour récupérer la compassion de ceux-ci à leurs seuls intérêts… Il est toujours insupportable d’assister ainsi de la part d’un groupuscule à la puissance sans commune mesure avec sa représentativité, à monopoliser la douleur… On pourrait d’ailleurs y voir une des principales raisons d’une résurgence de l’antisémitisme, bien plus évidente que le fumeux fantasme de la richesse des Juifs…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • LES FRANÇAIS JUGENT LE GOUVERNEMENT INEFFICACE FACE AU TERRORISME. ET CELA VOUS ÉTONNE ?

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    Un sondage récent (Odoxa-Dentsu Consulting) révèle qu’une majorité de Français n’est pas satisfaite des mesures du gouvernement contre le terrorisme. Ils estiment, notamment, qu’il devrait montrer plus de fermeté à l’égard des fichés S : les expulser, quand ils sont étrangers ; dans les autres cas, les placer en rétention administrative. Ils jugent également que la droite ne ferait pas mieux.

    Il est, en effet, paradoxal de prétendre mener un combat contre la barbarie (on commence seulement à la qualifier d’« islamiste ») et de ne pas s’en donner les moyens. Les guerres, quelles que soient leurs fins, sont rarement toutes propres : quand le salut des Français est en danger, il faut savoir passer la porte étroite entre l’État de droit, permis par la paix, et les lois d’exception qu’exige le conflit.

    Si le gouvernement actuel, comme les précédents sous le mandat de François Hollande, est réticent face à des mesures comme la rétention administrative ou l’expulsion, ce n’est pas seulement par respect de l’État de droit : c’est parce qu’il craint d’effaroucher une partie de son électorat en désignant trop directement l’ennemi, et qu’il entretient des relations ambiguës avec des États qui soutiennent le terrorisme islamique.

    Emmanuel Macron lui-même, qui refait l’Histoire, n’est pas exempt de fausseté dans le jugement. Quand, dans sa campagne présidentielle, il déclare à Alger que « la colonisation […], c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie », il oublie – à moins qu’il ne l’ignore, ce qui serait encore plus grave à son niveau de responsabilité – dans quelles conditions l’Algérie a obtenu son indépendance et au prix de quels actes de terrorisme – qui ressemblaient beaucoup, dans leur nature, à ceux que nous connaissons.

    Le gouvernement voudrait vaincre un ennemi en restant pur et sans reproche. Bien sûr, l’on doit traiter l’adversaire – fût-il barbare – avec dignité, le vainqueur doit traiter le vaincu, quel qu’il soit, avec égards. Mais, s’il ne fait pas de son mieux pour le vaincre, il se montre complice par omission. En quoi l’expulsion d’étrangers fichés S, la rétention administrative d’individus considérés comme dangereux porteraient-elles atteinte aux droits de l’homme ?

    Nos dirigeants politiques prétendent garder les mains propres, alors qu’ils se les salissent en mettant en danger l’ensemble des Français. Au lieu de remettre leur action en question après la tragédie de Trèbes, ils ont lamentablement excusé leur impuissance et détourné l’attention dans une commémoration émouvante, qui devait être, mais ne pouvait effacer leur responsabilité. L’assassin était – une fois encore ! – un fiché S.

    D’après ce sondage, la droite représentée par Laurent Wauquiez ne trouve pas grâce davantage aux yeux des Français. Comment faire confiance à un parti qui, avant et après l’élection présidentielle, s’est divisé, renié, partagé entre opposition, collaboration et neutralité ? Le président des Républicains aura beaucoup à faire s’il veut paraître crédible, convaincre qu’il est sincère et que ses déclarations de fermeté à l’égard du terrorisme islamique ne sont pas seulement dictées par sa rivalité avec le Front national.

    Pour lutter contre le terrorisme, entre le droit et le non-droit, il existe une porte étroite que des gouvernants doivent avoir le courage d’emprunter : c’est dans ces circonstances qu’ils montrent s’ils sont dignes de gouverner.

    http://www.bvoltaire.fr/francais-jugent-gouvernement-inefficace-face-terrorisme-etonne/

  • La République en marche !... arrière

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    Le billet de Patrick Parment

    Créer un parti politique de toute pièce, surtout quand on est devenu en l’espace d’une seule élection, le premier parti de France, pose plus de problèmes qu’il n’en résout. Venus d’horizons très différents, la République en marche (LREM) tient tout à la fois du melting pot politique et de l’auberge espagnole. Le patron furtif qu’est Christophe Castaner règne sur un mouvement dont il ne maîtrise pas l’encadrement pour la bonne raison qu’il n’est pas encadré. Ce qui revient à dire qu’il est difficile d’établir un semblant d’organigramme et que faute de connaître les cadres départementaux vraiment opérants, Castaner règne sur un monde d’incertitude.

    En veut-on quelques exemples ? En Loire-Atlantique on a assisté à quatre changement de référents depuis l’élection présidentielle. On a constaté la démission de référents dans le Tarn, les Pays de Loire, la Sarthe et dans l’Yonnne où la députée Michèle Crouzet (ex-UDI) est en froid depuis des mois avec le référent départemental Patrice-José Tampied-Azurza. Dans le Maine-et-Loire, l’investiture de l’ex LR Emmanuel Camus pour les élections sénatoriales et le choix comme référent par la direction parisienne (contre les deux tiers des adhérents) de Benjamin Kirschner, transfuge des jeunes de l’UDI et proche du député LREM Matthieu Orphelin, illustrent le malaise des militants.

    A Nice, Khaled Ben Abderrahmane, ex-PS, porte-parole d’En Marche! dans les Alpes-Maritimes, a signalé une subordination dela section locale à Christian Estrosi. Même doléances pour David Vidal-Ponsard, animateur du comité Pau-Béarn, qui, en claquant la porte avec 17 autres militants et en rejoignant Les Patriotes, a protesté contre la tutelle du MoDem dans son secteur.

    Comment interpréter, par ailleurs, la présence de François Blouvac aux côtés de Christophe Castaner ? Spécialiste du socialisme municipal, ancien collaborateur de Bertrand Delanoë à Paris et de Jean-Marc Ayrault à Nantes, la présence de Blouvac ne peut s’expliquer que dans la perspective des tractations avec les élus socialistes pour les prochaines élections municipales. Notons au passage que Christophe Castaner espère atterrir à Marseille à la faveur de la condamnation à trois ans d’inéligibilité de Dominique Tian, premier adjoint de Jean-Claude Gaudin, donné jusque-là comme potentiel successeur.

    Faute de pouvoir compter sur ses propres troupes, Christophe Castaner ne cesse de répéter qu’il faut travailler avec les président des régions de droite en vue des prochaines échéances. Et concernant les prochaines élections européennes, il espère constituer des listes élargies de Cohn-Bendit à Alain Juppé. Autrement dit, tout le spectre centriste puisque se sont déjà ralliés outre le Modem, la grande majorité des centristes, version UDI, et les dissidents des Républicains emmenés par Franck Riester.

    Face à l’opposition de Gérard Larcher et des francs-maçons de la Fraternelle parlementaire quant à la révision constitutionnelle via le Congrès, Emmanuel Macron envisage sérieusement d’avoir recours au référendum. Cette solution serait une manière de conforter sa posture gaullienne et de contourner les oppositions. D’autant que le Président a une autre idée derrière la tête. La révision adoptée, il s’agirait de l’appliquer immédiatement à l’Assemblée avec des législatives, désormais partiellement à la proportionnelle, et pour un effectif moins nombreux de députés, ce qui passerait par une dissolution. Politiquement, succéderait à l’ancienne majorité absolue LREM une coalition reposant sur différents groupes à l’Assemblée. En 2022, toujours selon ces scénario, Macron délesté de législatives déjà passées demanderait aux Français un nouveau bail de cinq ans à l’Élysée.

    Et voici comment court-circuiter la tambouille des partis politique. Le rêve de tout énarque ! Certes, ce n’est qu’un schéma théorique et l’on sait trop combien les prédictions en la matière sont hasardeuses. Les indicateurs sociaux ne sont pas au beau fixe, ça râle du haut en bas de l’échelle sociale, mais l’opposition de « droite » n’a pas dit son dernier mot. Si, à gauche, Mélenchon ne dépasse pas le stade de la figuration, que l’avenir du Front national est plus qu’incertain - mais pas mort -, en raison de la dévaluation de Marine Le Pen, Laurent Wauquiez a une carte à jouer mais son fusil n’est qu’à un coup. La politique en France, c’est quand même plus marrant que le Loto.

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