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magouille et compagnie - Page 1513

  • CRISE DANS NOS PRISONS : FAUT-IL CHANGER LE MINISTRE ?

    Dans nos statistiques officielles, il est plus facile de trouver des informations relatives au suicide des détenus dans nos prisons que celles concernant les agents de l’administration pénitentiaire. Cet état de fait, choquant en soi mais néanmoins révélateur, n’est pas sans expliquer en grande partie la crise qui touche, maintenant depuis plusieurs jours, nos prisons.

    L’affaire a débuté avec l’agression, par un détenu radicalisé proche de Daech, de trois surveillants au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil. Les jours qui ont suivi ont vu d’autres violences contre des surveillants se perpétrer dans plusieurs prisons, provoquant ainsi la colère d’une corporation déjà fragilisée par une situation interne qui ne cesse de se dégrader, moralement et matériellement, depuis de nombreuses années. Ainsi, ce sont à ce jour pas moins de 118 établissements pénitentiaires, sur les 188 que compte notre pays, qui sont touchés par des manifestations avec des blocages totaux ou partiels. Face à cette situation, inédite depuis de nombreuses années, les forces de l’ordre ont été envoyées afin de débloquer les accès de certaines prisons et permettre les transferts de détenus dangereux.

    Ce mouvement de colère qui touche aujourd’hui nos prisons n’est pas le fruit du hasard, ou même simplement le fait d’une agression de trop. Il couvait depuis longtemps. À l’instar de l’ensemble des forces de l’ordre, les agents pénitentiaires, et en particulier les surveillants, vivent depuis plusieurs années sous tension. Les problématiques liées au terrorisme islamiste n’ont fait qu’accentuer un malaise qui, peu à peu, a fini par désespérer des hommes et des femmes qui, pour beaucoup, vivent chaque jour un véritable enfer.

    À ce mal de vivre, qui fait de la corporation des surveillants pénitentiaires l’une des plus touchées par le suicide (en 2015, les rares chiffres disponibles révélaient que leur taux de suicide était de 20 % supérieur à celui de la population générale), est venu s’ajouter le sentiment d’être oubliés puis sacrifiés par les pouvoirs publics. Les violences dont ils sont l’objet de façon de plus en plus fréquente n’ont fait que les conforter dans cette conviction.

    Aujourd’hui, le gouvernement est donc confronté à une crise majeure. Elle révèle, une fois encore, le manque d’anticipation et de réaction de politiques qui attendent systématiquement d’être au pied du mur pour envisager des solutions et répondre aux grands défis sociétaux qui se posent. Mais le problème est profond. Manque cruel d’établissements pénitentiaires dans notre pays. Manque de places dans les prisons, qui provoque une surpopulation qui favorise la récidive et empêche toute action de réinsertion efficace. Manque de personnel face à un métier qui n’est pas attractif et qui n’offre que peu de perspectives d’avenir. Et puis une absence de politique carcérale, qui hésite encore, pour de sombres raisons idéologiques, à faire la part entre ces détenus qu’il faut écarter durablement de la société au nom de la paix sociale et ceux qu’il est encore possible de réinsérer.

    Face à ces enjeux d’importance, le nouveau ministre de la Justice semble bien avoir révélé ses limites. Il prouve, par son manque de lucidité, de réactivité et d’efficacité, qu’il ne suffit pas d’être une grande juriste pour conduire un département ministériel aussi sensible que celui de la Justice. Et qu’avoir siégé au Conseil constitutionnel ne prédispose pas forcément à tout connaître de l’âme humaine et de ses turpitudes. C’est donc une réponse ferme et déterminée à leurs problèmes de sécurité et à leurs difficultés matérielles qu’attendent les surveillants pénitentiaires. Si le ministre n’en est pas capable, qu’on le change !

    http://www.bvoltaire.fr/crise-nos-prisons-faut-changer-ministre/

  • Complot ? Mario Draghi épinglé par le Médiateur européen

    Ce n'est ni une fausse nouvelle ni un délire complotisteSource en vo.

    Après une enquête d’un an, Mario Draghi, gouverneur de la banque centrale européenne, a été informé mercredi par le Médiateur européen, Emily O’Reilly, que ses relations étroites avec le groupe G30 basé à Washington menaçaient la réputation de la banque, malgré ses assurances contraires.

    Les membres de ce club sont choisis par un conseil d’administration anonyme. Seule l’identité du président du conseil d’administration, Jacob A Frenkel, président de JPMorgan Chase International, a été rendue publique. O’Reilly a noté le secret et le manque de transparence du groupe quant au contenu de ses réunions. Elle a également demandé que tous les futurs présidents de la BCE soient interdits d’adhésion au club, qui était auparavant nommé Groupe consultatif pour les affaires économiques et monétaires internationales.

    Cette décision faisait suite à une plainte déposée par le Corporate Europe Observatory (CEO), une ONG basée à Bruxelles, qui affirmait que la relation étroite de Draghi avec le G30 était contraire au code d’éthique de la BCE. Au cours de sa présidence de la BCE, M. Draghi, économiste italien qui a précédemment travaillé chez Goldman Sachs, a assisté à quatre réunions du G30, en 2012, en 2013 et à deux reprises en 2015. Mme O’Reilly a déclaré qu’il y avait un danger que l’indépendance de la banque pourrait être perçue comme compromise par l’implication de Draghi dans le groupe, dont les membres comprennent un certain nombre de gouverneurs de banque centrale, des banquiers du secteur privé et des universitaires.

    La médiatrice a déclaré :

    “La BCE prend des décisions qui affectent directement la vie de millions de citoyens. Au lendemain de la crise financière, et compte tenu des pouvoirs supplémentaires conférés à la BCE ces dernières années pour superviser les banques des États membres dans l’intérêt public, il est important de démontrer à ce public qu’il existe une séparation claire entre la BCE, en tant que superviseur, et le secteur financier qui est affecté par ses décisions.”

    Mme O’Reilly a déclaré que toute réunion entre la BCE et le G30 devrait à l’avenir être rendue publique et que des résumés des discussions devraient être fournis.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ANNULATION, PAR LA COUR DE CASSATION, DE LA CONDAMNATION D’ÉRIC ZEMMOUR DANS L’AFFAIRE DU CORRIERE DELLA SERA - « C’EST SON DROIT D’EXPRESSION QUI EST RECONNU ! »

    Le journaliste Éric Zemmour avait été condamné par la cour d’appel pour provocation à la haine et à la discrimination. Il lui était reproché d’avoir utilisé le terme de « déportés » au sujet des musulmans en France.

    Fait qu’il a toujours nié, à l’instar du journaliste du Corriere della Sera qui a publié l’interview.

    Rebondissement, aujourd’hui, puisque la Cour de cassation annule cette condamnation qui lui a valu d’être écarté de la chaîne de télévision CNews. Son avocat, Maître Olivier Pardo, s’en réjouit au micro de Boulevard Voltaire.

    Maître Pardo, vous êtes l’avocat d’Éric Zemmour. La Cour de cassation vient d’annuler sa condamnation pour provocation à la discrimination et à la haine raciale. Que retenez-vous de cette décision de justice ?

    C’est une décision extrêmement importante.
    Il s’agissait d’un article paru dans le Corriere della Sera, en italien. L’article avait fait l’objet d’une traduction largement déformée. Le terme qui avait provoqué une vive polémique était celui de « déporté ». Même le journaliste qui avait procédé à l’interview avait reconnu qu’Éric Zemmour n’avait jamais prononcé ce terme-là. En dépit de cela, Éric Zemmour avait été condamné notamment à 15.000 euros d’amende.
    Au-delà de cette condamnation, il y avait eu toute une campagne pour demander sa tête. i>Télé, devenu CNews aujourd’hui, y avait d’ailleurs cédé. L’émission « Ça se dispute », qui durait depuis dix ans, avait été purement et simplement supprimée. Nous avions, d’ailleurs, gagné devant le tribunal de Nanterre pour rupture abusive.
    Il n’en reste pas moins, aujourd’hui, que cette décision est nulle. La Cour de cassation a définitivement annulé la décision de la cour d’appel.

    Nombre de ses contradicteurs, dont l’acteur Omar Sy, avaient utilisé cette condamnation. Cette décision rétablit-elle la légitimité d’Éric Zemmour ?

    Son droit d’expression est reconnu. Il ne suffit pas de critiquer et de traiter Éric Zemmour de tous les noms pour avoir raison. Beaucoup se targuaient de cette condamnation, même Maître Dupond-Moretti l’avait utilisée dans un face-à-face. La Cour de cassation vient de rétablir la réalité.
    Je rappelle que c’est Jean-Luc Mélenchon qui avait extirpé cet interview pour en faire un objet de polémique. C’était à l’occasion d’un débat avec Éric Zemmour qui ne s’était pas passé à l’avantage de Jean-Luc Mélenchon.

    Comment Éric Zemmour a-t-il réagi à cette décision ?

    Il est toujours étonné lorsqu’une décision de justice lui est favorable. Il se dit que la Justice a du mal à le comprendre.
    C’est peut-être la seule divergence que j’ai avec lui. En ce qui me concerne, je crois fortement dans la capacité de la Justice française à reconnaître la liberté d’expression d’Éric Zemmour.
    Celui-ci est convenu que l’on pouvait faire confiance à notre Justice.

    http://www.bvoltaire.fr/annulation-cour-de-cassation-de-condamnation-deric-zemmour-laffaire-corriere-de-serra-cest-droit-dexpression-reconnu/

  • Zoom - Adrien Abauzit : la France est empoisonnée par le virus des Lumières !

  • Il est plus tard que vous ne pensez!

    Comme chaque année, a débuté cette semaine à Davos (Suisse), la quarante-huitième édition du World Economic Forum (Forum économique mondial), qui réuni environ 3000 personnes, lespuissants du monde financier, politique, économique, ONG, chercheurs et autres hommes d’influence(s). Un concept qui en soi  n’a rien d’aberrant, ce besoin d’échanger directement, sans filtre, a son utilité pratique, mais  une réunion  qui regroupe hélas à une écrasante majorité, et c’est là que le bât blesse, des personnalités partageant la même vision du monde, ce qui est pour le coup nettement plus problématique. Politiquement correct féministe oblige,  et réponse peut être aussi à la campagne médiatique qui a déferlé sur les pays occidentaux (et occidentalisés)  suite à l’affaire Wenstein, sept femmes ont été choisies cette année pour présider les débats. Une  gent féminine s’agacent les pointilleux comptables de la mixité-diversité, qui est encore peu représentée au sein de ce forum   -21% de participantes. Mais rassurons nous (?), ces dernières partagent l’essentiel du tropisme mondialiste qui imprègne très largement  les analyses, les souhaits (et les anathèmes)  développés  à Davos,  là où les peuples, eux, réclament frontières, protections accrues, respect des souverainetés et de identités nationales… Emmanuel Macron sera à Davos  pour la première fois en tant que président de la république et Donald Trump pour la première fois tout court.  Le Monde le rapporte, le président américain « aura été prévenu. Dès le premier jour des travaux du Forum économique mondial (hier), le Premier ministre indien, Narendra Modi, puis, quelques heures plus tard, son homologue canadien, Justin Trudeau, ont lancé une offensive contre le protectionnisme et l’isolationnisme, qui, sans jamais citer le président américain, a clairement posé les termes du débat qui les oppose.»

    Au nombre des questions qui fâchent nous retrouvons bien évidemment celle des flux migratoires, la volonté de les limiter drastiquement sur le sol américain étant d’ailleurs pour beaucoup dans le succès remporté par M. Trump face à Mme Clinton dans la course à la Maison blanche.  Il y a deux ans, la banque UBS qui  était présente à Davos,  préconisait dans un rapport qui,  lui,  a été peu médiatisé dans les gros médias l’accueil en Europe de 18 millions d’immigrés dans les dix ans à venir pour soutenir la croissance et accélérer l’avènement des sociétés ouvertes faisant table rase du passé.  Apparemment,  les robots ne seraient pas la solution unique,  dans l’esprit de nos bonnes consciences planétariennes,  pour pallier à l’affaissement de la natalité du monde blanc, au  besoin (?)  de main d’oeuvre. Une  robotisation vue notamment dans un pays comme le Japon en plein hiver démographique,  comme la solution alternative, efficace, sûre et à moindre coût,  en lieu et place de  l’immigration…

    Foin de complotisme déplacé, si les journalistes ne sont pas conviés à ce Forum,  (si ce n’est comme participants-invités-convaincus pour faire rayonner la bonne parole dans leurs organes médiatiques respectifs), ce rendez-vous n’est pas secret et les débats assez souvent relatés. Ils  se traduisent aussi  par des décisions politiques impactant la vie quotidienne des citoyens. Le quotidien  gratuit 20 minutes l’affirme comme beaucoup d’autres, « C’est peut-être là, dans cette petite ville suisse cachée sous la neige, que se décide le sort du monde (…). Depuis 1971, Klaus Schawb, professeur d’économie suisse-allemand, réunit la fine fleur mondiale au Forum économique mondial à Davos.  C’est la mission fondamentale du Forum que d’organiser un dialogue global entre les différents intervenants privés, entre privé et public, entre acteurs et experts, avec aussi les grandes organisations internationales, les ONG, les médias , expliquait son fondateur dans les Echos en 2016 (…). Davos permet aux entreprises de se constituer un joli réseau (…).  Davos, c’est la machine à café du monde, l’endroit où s’échangent des idées, mais il n’y a pas d’organe de gouvernance de Davos qui prendrait des décisions pour le reste du monde. Ça n’est pas vrai du tout , racontait à Francetvinfo Jacques Attali, habitué de ces réunions au sommet.»

    M. Attali a raison en ce sens que les différents dirigeants  réunis à Davos communiant  comme nous l’avons dit  peu ou prou  dans la même idéologie transnationale, un organe de gouvernance unique, visible, n’est absolument, en l’état, pas nécessaire  pour appliquer concrètement les vues qui sont  développés lors de ce Forum.

    Le 11 janvier dernier  sur le site polemiaMichel Geoffroy rappelait que lors de l’édition  2017,  ce World Economic Forum a  examiné le rapport Global Risk 2017. Il y était dit « que le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie constituaient des  risques  qu’il fallait  endiguer. Le rapport affirmait surtout que les campagnes électorales avaient  mis en évidence le phénomène de désinformation rapide des opinions publiques. Les participants au Forum soulignaient alors  le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information. Et Global Risks 2017 concluait que  les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme (…). Les mondialistes de Davos, on le voit, ne cachent nullement leurs intentions ! Ils reconnaissent, en effet, que, pour empêcher les électeurs de  mal voter , il faut renforcer leurs systèmes de contrôle de l’information… »

    M.  Geoffroy relevait pareillement que « le pouvoir médiatique sert à enfermer la population dans une information et une réalité virtuelle (…). En 2015, le Forum de Davos avait d’ailleurs abordé la question de l’utilisation des neurosciences comportementales pour améliorer les politiques publiques  et aussi pour  mieux diagnostiquer la pathologie mentale. Sans doute une démarche désintéressée, lorsque l’on se rappelle que l’oligarchie affirme, par exemple, que les dissidents politiques souffriraient de  phobies  maladives ou que les terroristes islamistes seraient des  déséquilibrés  ! Il s’agit en clair de mobiliser les neurosciences de mener une guerre cognitive contre les peuplesLe pouvoir judiciaire sert de son côté à interdire de décrire le monde tel qu’il est, donc de sortir de la bulle médiatique dans laquelle on veut nous enfermer. Il sert aussi à criminaliser la critique du Système et de la politique qu’il conduit. Il sert enfin à mettre en tutelle les législateurs pour qu’ils ne dévient pas de la doxa libérale libertaire et cosmopolite.»

     Or, « manifestement Emmanuel Macron, a bien assimilé la leçon (…). Car les projets présidentiels auront justement pour effet de confier au juge le pouvoir de se prononcer sur la véracité des informations diffusées dans les médias alternatifs, qui sont la véritable cible de cette initiative. Son mentor, Jacques Attali, dans une tribune de l’hebdomadaire l’Express, n’a-t-il pas proposé une réforme constitutionnelle afin de déterminer quels  sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher  et qui  seraient sanctuarisés en les inscrivant dans la Constitution ? Sa tribune s’intitulait d’ailleurs  Sanctuariser le progrès  : ce qui signifie, en novlangue, museler le peuple. Au nom de la  démocratie , bien sûr…»

    Le site Le Salon Beige  le notait de la même façon en se faisant l’écho de la tribune publié dans Ouest-France par le député LREM  Florian Bachelier, Premier Questeur de l’Assemblée Nationale.  Celui-ci   explique le plus sérieusement du monde que les seules fausses nouvelles que ce gouvernement entend éradiquer sont celles qui  « procèdent de la seule volonté de tromper insidieusement. » M. Bachelier souhaite-t-il inclure au nombre de ses trompeurs insidieux  ses amis politiques, médiatiques qui affirment aux Français que le grand remplacement  est un mythe propagé par des paranoïaques complotistes, quand bien même selon l’INSEE, «En Île-de-France, 38 % des femmes ayant eu un enfant en 2015 sont immigrées » ?

    Point d’exemples précis de cette nature  dans la tribune de M. Bachelier qui, avec ses gros sabots équipés du point godwin, s’inquiète de la « la concomitance du succès croissant des théories complotistes et de la défiance envers les médias traditionnels. À l’extrême droite allemande, l’AfD joue de ce trouble et fait circuler ses propres réinformations  pour corriger cette Lügenpresse – la presse menteuse – un terme employé par les nazis pour les journaux d’opposition. » Ben voyons!

    La fake news poursuit-il,  est  « une arme de déstabilisation massive. Elle est à même de porter atteinte à la souveraineté de l’État. C’est pour cela que le président de la République a souhaité une nouvelle loi et des mesures fortes pour combattre les fake news (…)  En 2018, la loi sur la presse datant de 1881 n’est plus adaptée à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux, où les flux d’informations sont constants, sans frontière ni intermédiaire. C’est précisément parce que la liberté de la presse demeure un des droits les plus précieux que la loi doit évoluer (…). La réponse doit être plus véloce que la menace en agissant directement sur les hébergeurs (…)  les premiers concernés par ce fléau sont avant tout les journalistes dont la rigueur et le long labeur peuvent être fatalement balayés par l’émission et la transmission industrielles de ces rumeurs trompeuses. C’est pour cela qu’ils seront très largement associés à la réflexion et à la construction de cette nouvelle loi. » 

    Bref comme l’a bien noté  Michel Janva,  « la loi sur les Fakes news est une loi de censure au profit de la grosse presse. Il s’agit bien de garantir le monopole de la presse étatique, celle qui est largement subventionnée par l’argent public et qui passe son temps à manipuler l’opinion et à pratiquer la désinformation. »

    Bruno Gollnisch comme beaucoup de nos compatriotes, s’interroge: comment ces grossières manœuvres contre la liberté d’expression, et nos libertés tout court, peuvent-elles échapper aux esprits éclairés? Comment  expliquer les faibles réponses et indignations que lesdites manœuvres suscitent  au sein des partis, des élites intellectuelles ? Oui, le totalitarisme mondialiste est en marche. Plus que jamais. Totalitarisme qui emprunte aux mêmes ressorts, qui utilise,  si ce n’est les mêmes méthodes,  les mêmes faiblesses et lâchetés que ceux qui l’ont précédé. Dans son livre-enquête sur Edward Limonov, Emmanuel Carrère écrivait: « le privilège que saint Thomas d’Aquin déniait à Dieu, faire que n’ait pas eu lieu ce qui a eu lieu, le pouvoir soviétique se l’est arrogé, et ce n’est pas à George Orwell mais à un compagnon de Lénine, Piatakov, qu’on doit cette phrase extraordinaire: un vrai bolchevik, si le Parti l’exige, est prêt à croire que le noir est blanc et le blanc noir» Remplacez soviétique et bolchevik par mondialiste, européiste ou  militant-citoyen du monde et nous y sommes Le système mondialiste ne manque pas  de zélés petits  bolcheviks 2.0 pour faire le jobRéveillez-vous Français  amoureux de la liberté, il est plus tard que vous ne pensez! 

    https://gollnisch.com/2018/01/24/plus-tard-ne-pensez/

  • LA PRISON, HAUT LIEU DU MAL FRANÇAIS ! (1)

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    Le monde carcéral français est, une fois de plus, en ébullition. La prison est un haut lieu du mal français. Depuis des décennies, plus précisément depuis le court passage de la droite au pouvoir entre 1986 et 1988, et le moment plus succinct encore où elle fut vraiment de droite, les gouvernements français ont renoncé à voir et à mesurer le problème de l’incarcération. Madame Taubira n’a fait que pousser cet aveuglement jusqu’à son paroxysme idéologique. La lâcheté du monde politique et du microcosme au pouvoir, hauts fonctionnaires et communicants, plus préoccupés des carrières que du sort des victimes ou du rétablissement d’une hiérarchie efficace des sanctions, a répondu à deux impératifs : réduire la dépense et obéir à l’idéologie dominante, la culture de l’excuse.

    La prison était donc considérée comme une solution honteuse et trop coûteuse, accusée de tous les maux. On fustigeait, par vagues, sa surpopulation. On critiquait son statut d’école du crime. On surveillait de près ses fautes au travers d’un « Contrôleur des lieux de privation de liberté » en dénombrant les suicides, en pointant les conditions indignes de détention. On cherchait les substitutions à l’enfermement, tellement plus économiques sous prétexte d’être plus humaines. On voulait, avant tout, améliorer le confort de la détention en favorisant la cellule individuelle, en permettant le maintien des liens affectifs et intimes, en songeant, récemment, à faciliter les conversations téléphoniques.

    Les agressions subies par le personnel pénitentiaire, méprisé, insuffisamment nombreux, et surtout coincé entre les détenus difficiles et une hiérarchie détachée de la réalité quotidienne, ont brisé l’écran de protection. Le ministre Nicole Belloubet, hué par les surveillants, a payé pour les petits marquis de notre République, les énarques qui ont traité cette question méprisable avec dédain et dont la caste calamiteuse pour le pays est incarnée par le sieur Macron.

    Il faut d’abord établir les faits : contrairement à ce que disent les médias, la France n’emprisonne pas à tour de bras. Elle est laxiste dans ses décisions judiciaires et plus, encore, dans leur exécution. La surpopulation carcérale ne provient pas d’un trop grand nombre d’incarcérations mais d’un nombre insuffisant de places de détention et d’une lenteur des procédures judiciaires. Si la France était au-dessus de la moyenne européenne pour la sur-occupation, avec 113,4 détenus pour 100 places, en 2015, alors que la moyenne de l’Union européenne était de 94,1, en revanche, son taux d’incarcération est l’un des plus faibles : 98,3 pour 100.000 habitants. La moyenne européenne est de 115,5. Le Royaume-Uni est à 146,4 pour le nombre des détenus pour 100.000 habitants, mais avec un taux de 97,3/100 d’occupation des places. Le calcul est simple : la France punit moins, mais n’a pas assez construit de cellules !

    Autre défaut majeur : la lenteur de notre système judiciaire. Ce sont les maisons d’arrêt qui accueillent les détentions provisoires et les condamnés à moins de deux ans qui sont surpeuplées. La comparaison avec les Pays-Bas est éclairante : ce premier de la classe a un taux d’occupation de 76,9/100 et un taux d’incarcération de 53,1 pour 100.000… Mais les décisions d’emprisonnement sont de 252, contre seulement 130 pour 100.000 en France parce que la Justice néerlandaise est plus rapide et, loin d’emprisonner moins, emprisonne moins longtemps. En France, non seulement la Justice est lente, mais les exécutions de ses décisions sont plus lentes encore : 100.000 personnes qui devraient être en prison n’y sont pas. Si le laxisme des juges voire le gauchisme de certains peuvent être mis en cause, la triste vérité, c’est surtout que la France ne consacre pas à la Justice les moyens nécessaires. Son budget pointe au 23e rang sur 28 en Europe : c’est une honte ! Aussi, l’augmentation des postes du personnel pénitentiaire annoncée (1.100 emplois sur quatre ans) est-elle un emplâtre sur une jambe de bois. La Justice a besoin d’une révolution et non d’une ou plusieurs réformettes.

    http://www.bvoltaire.fr/prison-haut-lieu-mal-francais-1/

  • Prisons islamisées : vers le blocage total

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    9035-20180124.jpgAlors que quasiment pas un jour ne s’écoule sans que des agents pénitentiaires soient ici ou là attaqués et blessés par des détenus islamistes depuis le 11 janvier et l’agression de trois surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil par l’islamo-terroriste Ganczarski (Présent du 16 janvier), leurs syndicats réagissent.

    Dimanche soir encore, deux surveillants de la prison de Longuenesse ont été sauvagement agressés par un détenu armé d’un pied de table métallique. Gravement blessés, ils ont immédiatement été transférés à l’hôpital. Deux jours auparavant, ce sont deux gardiens de la prison de Borgo, où les détenus ont le droit de circuler librement, qui ont été violemment attaqués et blessés à coups de couteau par un détenu islamiste. Témoin de la scène, un de leurs collègues racontera même sur BFMTV comment l’agresseur leur a porté « des dizaines de coups de couteau » avec la volonté flagrante de les tuer et confiera travailler en permanence avec « la peur au ventre ».

    Un sentiment général, rapporté par un autre gardien dans un édifiant reportage récemment publié par Paris Match, sous le titre « Les prisons françaises sous la coupe des islamistes ». En effet, a confié cet agent, « avant, chaque matin, j’avais peur de trouver un gars pendu dans sa cellule », mais maintenant ce que je redoute c’est « qu’on m’égorge, qu’on me décapite, qu’on me plante une lame dans le dos. Au nom de l’islam et de Daesh. Tous les jours, en allant travailler, j’ai cette peur qui me bouffe le ventre ».

    Pour un « Guantanamo à la française »

    Une situation inadmissible, qui a valu au garde des Sceaux de se faire copieusement huer vendredi à Borgo, et face à laquelle les syndicats exigent du gouvernement une réaction ferme. Or, une fois de plus, la réponse de celui-ci n’a pas été à la hauteur.

    Alors que, depuis 2015, le nombre d’islamistes incarcérés a littéralement explosé et que l’on s’attend au retour de centaines de « revenants », pas question un seul instant de créer un « Guantanamo à la française », comme le proposait en 2016 le député LR Georges Fenech. Et encore moins de rétablir la peine de mort pour les terroristes. Pour seule réponse, le ministère a proposé la création de 1 100 emplois de surveillants en quatre ans, « dont une première tranche de 100 emplois dès 2018 », ainsi que de vagues mesures censées améliorer la sécurité des gardiens et un « régime de détention défini » pour les « détenus terroristes et radicalisés ».

    Qualifiant ces propositions de « poudre aux yeux », l’Ufap-Unsa, la CGT-Pénitentiaire et FO-Pénitentiaire ont unanimement rejeté samedi ce projet d’accord et ont appelé à un « blocage total » des 188 établissements en France « à partir de 6 heures lundi ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 janvier 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Bilan 2017 de la politique immigrationniste en Ile-de-France : 436 000 titres de séjour délivrés

    Voici un extrait du courrier du Préfet de la région d'Ile-de-France, Préfet de Paris et du Préfet de Police, Préfet de zone de défense et de la sécurité de Paris, relatif au bilan 2017 de la politique immigrationniste en Ile-de-France :

    Capture d’écran 2018-01-22 à 20.39.10Capture d’écran 2018-01-22 à 20.40.00

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tranquillement, Macron explique au Royaume britannique qu'il n'y a pas de démocratie en République française

    6a00d83451619c69e201bb09eb55cf970d-250wi.pngDans un entretien à la BBC diffusé dimanche, Emmanuel Macron estime que les Français auraient "probablement" voté pour une sortie de l'UE, s'ils avaient eu le même choix que les Britanniques. 

    Dans le cadre du sommet franco-britannique auquel il a participé jeudi dernier, Emmanuel Macron a accordé une interview à la BBC. Le chef de l'Etat revient ainsi sur le Brexit qui sera effectif en mars 2019. Et alors qu'il évoque le "risque" d'un référendum où un peuple doit simplement choisir entre "oui" ou "non" dans "un contexte très compliqué", le journaliste lui demande si le vote des Français aurait pu être le même que celui des Britanniques en 2016. "Oui", lâche le Président, qui semble toutefois hésiter.

    "Probablement... Dans un contexte similaire". "Mais notre contexte était très différent. Donc je ne veux pas pas faire le moindre pari, mais j'aurais définitivement combattu très durement pour gagner". "Je pense que c'est une erreur de juste demander 'oui ou non' quand vous ne dites pas aux gens comment améliorer la situation ou leur expliquer comment l'améliorer". 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Macron : « charivari » en perspective

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    Par Jacques Myard, membre honoraire du Parlement, maire de Maisons-Laffitte, président du Cercle nation et république 

    Voici le « Billet d’ambiance » que vient de diffuser Jacques Myard, membre honoraire du Parlement, maire de Maisons-Laffitte et président du Cercle Nation et République.

    Les bien-pensants, les médias célèbrent avec gourmandise l’activité tous azimuts de Macron-Jupiter, soulignant sa volonté de faire ce qu’il a dit, de faire bouger les choses et de surmonter les blocages de la France. En fait, Macron ne fait pas bouger les choses, il les agite. On est très loin des solutions pérennes, et l’’opinion publique risque fort de vouer aux gémonies le roi de la « com’ » quand elle se sera rendu compte d’une réalité bien éloignée des promesses.

    Le président de la République a adopté une politique risquée, consistant à vouloir résoudre « en même temps » :

    • L’apprentissage ;
    • L’indemnisation du chômage élargie aux professions libérales, sans avoir de financements ;
    • La suppression de la taxe d’habitation (TH), sans avoir le début du financement pour compenser les ressources des collectivités privées de cette taxe ; une ministre annonce la création d’un nouvel impôt mais, dès le lendemain, Bruno Le Maire dit le contraire… ;
    • La suppression des APL dont le coût est supporté par les bailleurs sociaux qui se retrouvent en équilibre précaire, ce qui va engendrer une baisse de production des logements sociaux. Belle politique de Gribouille !
    • La réforme territoriale en région parisienne qui provoque critique sur critique, quelle que soit la solution envisagée ;
    • La réforme de la carte judiciaire, sujet très sensible pour les avocats de province qui tirent souvent le diable par la queue ;
    • Le défi des migrants illégaux qu’il promet d’expulser alors qu’il est quasi impossible de le faire en raison de la complexité des lois française et européenne ;
    • Les prisons et la colère des gardiens face aux intégristes islamistes qu’il faudrait expulser ;
    • Les zadistes qui veulent en découdre, forts de leur victoire à Notre-Dame-des-Landes suite à la capitulation en rase campagne de l’État-Macron. Il fallait sauver l’icône Hulot ! Cette décision est catastrophique car elle consacre le non-respect de la loi ;
    • La mise au pas de la presse « qui doit être tenue à distance » et la limitation de la liberté d’expression au nom des « fausses nouvelles » ; est-ce une autocritique d’E. Macron ?
    • Les travailleurs détachés dont la question reste entière malgré les cris de victoire, car elle ne peut se résoudre dans le cadre des traités qui consacrent la libre circulation des travailleurs au sein de l’Union européenne. Macron-Jupiter va-t-il avaler son chapeau de l’euro-béatitude ?
    • En visite en Afrique, E. Macron bat la coulpe de la repentance et qualifie à nouveau la colonisation de crime contre l’humanité. Et de flatter son auditoire en prônant le retour des œuvres d’art africaines, ouvrant ainsi, en totale irresponsabilité et au grand dam des conservateurs de musée, la Boîte de Pandore.

    Le prétendu nouveau monde de Macron se déchire au contact rugueux des réalités malgré une « com’ » sans entraves. Mais Macron-Jupiter, toujours dans les nuages de l’Olympe, affirme sans rire qu’il détient sa légitimité de son peuple.

    Oyez, bonnes gens, braves sujets, réjouissez-vous d’avoir un tel monarque !

    Macron-Jupiter tombera de son piédestal et les Français se rendront compte que la Macronmania est une maladie mortelle, dont ils guériront, en s’en mordant les doigts, dans un beau charivari.

    Jacques Myard 19/01/2018

    Source : Minurne Résistance

    https://www.polemia.com/macron-charivari-en-perspective/