Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1517

  • L’AGRIF fait condamner le raciste Bouamama

    nique-le-france_bouamama-300x300.jpgPoursuivis en 2012 pour leur CD Nique la France, le rappeur Saïd Zouggagh « Saïdou » du groupe ZEP et le « sociologue » Saïd Bouamama avait bénéficié le 28 novembre 2012 d’un article d’une rare débilité dans Les Inrocks, le torchon pseudo-culturel d’extrême gauche, signé par un certain Basile Lemaire, qui situe l’AGRIF… à droite du Front National !!! Bon, c’est vrai que quand on place Jean-François « Copé » Copelovici à l’extrême droite… Ainsi d’ailleurs que d’une pétition de soutien signé d’un ramassis, d’illustres inconnus, d’has been (Elie Medeiros, Siné) et de never be (le reste), ainsi que quelques politicards dont je me fais une joie de rappeler les noms : Olivier Besancenot, Rokhaya Diallo, Eva Joly, Noël Mamère, Clémentine Autin, Houria Bouteldja, Sergio Coronado mais aussi une certaine… Judith Butler ! Il y a beau avoir 8 tentacules différentes chez une pieuvre, quand on les remonte, on arrive à la même tête…  Relaxés le 19 mars 2015, les racistes antiblancs furent condamnés en cassation le 1er mars 2017 et le dossier renvoyé en appel. 5 ans après, le climat à changé. Parce que Charlie, parce que Hypercasher, parce que Bataclan, alors Zemmour, alors Finkielkraut, alors Lévy, et donc…

    Le 15 janvier, l’AGRIF publiait le communiqué suivant :

    « C’est une heureuse décision rendant justice à l’AGRIF que vient de rendre ce vendredi 12 janvier 2018 la Cour d’appel de Lyon. Elle a en effet condamné les injures racistes anti-françaises perpétrées dans une production rapeuse sous le même titre que le livre « Nique la France », ayant pour auteur le dénommé Saïd Zouggagh, plainte dont elle avait été déboutée par la Cour d’appel de Paris. Mais la Cour de cassation, ayant cassé cet appel d’une manière très sévère sur le fond, avait ordonné que le procès soit déporté devant la Cour d’appel de Lyon. Cette dernière a jugé que les propos poursuivis étaient de nature à mériter une condamnation, certes à la peine symbolique d’un euro de dommages et intérêts, mais condamnation explicite et significative assortie de l’injonction de verser 3000 € à l’AGRIF pour ses frais de procédure et d’avocat. Cette satisfaction judiciaire marque le combat mené par l’AGRIF face à l’entreprise de haine contre la France, les Français et les blancs, inspiré par madame Houria Bouteldja, porte-parole du PIR (Parti des Indigènes de la République). Ce parti, fer de lance de toute une mouvance tenant des discours de guerre civile, a tenté à ses débuts de s’avancer sous le couvert de l’idéologie de l’antiracisme. Mais nous en avons démonté la dialectique de camouflage, mettant en évidence le fait que, selon notre expression, l’antiracisme est en fait « un racisme en sens contraire ». L’AGRIF défend, quelle que soit soient leur race, ou leur religion, tous les Français injuriés ou agressés pour le seul fait d’être français. Elle défend notamment les chrétiens, quelle que soit leur origine, discriminés ou persécutés pour le seul fait d’être chrétien. L’arrêt de la Cour d’appel de Lyon manifeste combien est nécessaire le combat de l’AGRIF contre le racisme de l’islamo-gauchisme. »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/lagrif-fait-condamner-le-raciste-bouamama/86342/

  • Immigration : près de 50% des Français croient au «remplacement»

    Une enquête à l'Ifop concernant le rapport des Français au «conspirationnisme» a testé différentes théories. Parmi celles recueillant le plus l'adhésion des sondés figure celle d'une «immigration comme projet politique organisé par les élites». 
    La fondation Jean Jaurès (proche du Parti socialiste) et Conspiracy Watch ont commandé une enquête à l'Ifop au sujet du «conspirationnisme». Publiée le 7 janvier, elle révèle que 79% des Français adhèrent à une «théorie du complot» et que près de la moitié de ceux-ci (48%) pensent qu'il existe une «immigration comme projet politique organisée par les élites».
    Les personnes souscrivant à cette idée du «remplacement» de population sont plus nombreuses dans la classe d'âge la plus élevée (54% chez les plus de 65 ans) que chez les plus jeunes (44% chez les 18-24 ans). 78% des sympathisants du Front national (FN) adhèrent à cette idée, ainsi que 60% des sympathisants de droite. Cette proportion est même légèrement plus forte parmi les sympathisants de la France insoumise (FI, 32%) et du PS (35%) que parmi ceux de La République en marche (30%). 
    Le détail de l'étude montre qu'une très large majorité des Français, soit 72%, considèrent l'immigration comme «un processus inquiétant, qui cause des problèmes de coexistence entre des cultures très différentes et menace à terme notre mode de vie». Parmi les sympathisants de LREM (62%) du FN (90%) ou de la FI (61%), cette opinion est majoritaire quelle que soit la frange du spectre politique à laquelle s'identifient les sondés, seuls les sympathisants écologistes ne sont «que» 49% à y souscrire. 
    79% des Français «complotistes» ? 
    L'étude de l'Ifop s'intéresse en outre à d'autres «théories du complot», ciblant pèle-mêle l'existence de «zones d'ombre» dans l'enquête sur les attentats contre Charlie Hebdo, la croyance selon laquelle la terre est plate, que «le virus du sida a été créé en laboratoire et testé sur la population africaine avant de se répandre à travers le monde» ou encore que «le ministère de la santé est de mèche avec l'industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins». Au total, pas moins de 79% des Français adhéreraient à l'une des théories listées par l'étude. 
    Cette tendance très marquée s'accompagne d'une défiance sensible à l'égard des médias. 36% des Français pensent ainsi que ceux-ci sont «largement soumis aux pressions du pouvoir politique et de l’argent». S'ils ne sont que 17% à le penser parmi les sympathisants de LREM, ils sont 40% chez les sympathisants FN et 55% chez les sympathisants FI. 
    Cette étude a été conduite auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, complété par un échantillon de 252 personnes de moins de 35 ans, qui ont été remises à leurs poids réel au sein de l’échantillon lors du traitement statistique des résultats. Au total, 1 252 personnes ont donc été sondées.

  • JUPPÉ L’IMPOSTEUR

    Cx-iztVWQAA5wGV-1550x660.jpg

    On se contentera de rappeler qu’il a remis la Légion d’honneur à Tareq Oubrou, grand recteur de la mosquée de Bordeaux, membre de l’UOIF, c’est-à-dire des Frères musulmans.

    Juppé a cessé de cotiser au parti qui lui a assuré la carrière que l’on sait et, par le fait même, dévoilé ce qu’il a toujours été : un membre caricatural de la caste qui a géré et continue de gérer le déclin et la décadence de la France.

    « Le meilleur d’entre nous », selon Chirac, a toujours fait preuve d’une arrogance froide et d’un mépris peu compatible avec l’esprit de la démocratie française. On cherche, en vain, dans son parcours les raisons du respect admiratif qu’il suscite.
    Interrogé, le 2 octobre 2014, par Pujadas au sujet des « états généraux de l’immigration » du RPR du 31 mars 1990 qui proposaient la fermeture des frontières, l’incompatibilité de l’islam avec la France et la préférence nationale, Alain Juppé a paru surpris. Celui qui était à l’époque secrétaire général du RPR s’est vite repris : « Vous avez marqué un point ». Tout est dit.

    Les idées et les valeurs, en politique, n’ont d’importance que pour la plèbe ignorante. Mais le parcours du génie est semé d’erreurs et de fautes. Passons sur celles qui lui ont valu d’être condamné.

    En revanche, ce sont les bourdes politiques qui doivent d’abord retenir l’attention. Bénéficiant toujours du succès du mouvement conduit par Chirac et animé par Pasqua, il s’est fait élire à Paris. Sans doute est-il considéré comme un excellent maire de Bordeaux, mais cette ville, dirigée par Jacques Chaban-Delmas depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, n’a jamais été à gauche et lui a été offerte en héritage.
    Sur le plan national, le bilan est beaucoup moins brillant. À deux reprises, en 1986, lorsqu’il est au Budget, puis en 1993, quand il participe à son gouvernement, Juppé est aux côtés d’Édouard Balladur. En 1995, il choisit néanmoins de soutenir Chirac et de participer à son élection, grâce à une campagne démagogique au nom de la lutte contre la fracture sociale. Devenu Premier ministre, il continue d’une manière plus brutale et moins habile la politique de redressement voulue par Balladur : privatisations maladroites, augmentation de la pression fiscale de l’ISF à la CSG et tentative de modification des régimes spéciaux des retraites.

    Son impopularité s’envole. Après avoir congédié les « Jupettes » sans ménagement, le Premier ministre s’associe au secrétaire général de l’Élysée, Dominique de Villepin, pour suggérer au Président la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette incompréhensible décision ramena la gauche au pouvoir.

    Cinq années pendant lesquelles la gauche profita de la croissance mondiale d’alors et ajouta, aux mesures de 1981 et de 1988, de nouveaux boulets aux pieds de l’économie française et développa sans vergogne des politiques laxistes sur le plan de l’immigration et de la sécurité.

    Son imposture confine aussi à la trahison quand, en 1969, il vote Krivine parce qu’il trouve que Pompidou « manque de punch ».

    Il se dit gaulliste, en participant de plus en plus ouvertement à l’abandon de la défense de la souveraineté et de l’identité de la France.

    Ardent européiste, il deviendra carrément communautariste en disant tout le bien qu’il pense des Frères musulmans. Lors de l’intervention militaire contre Kadhafi en Libye, il est ministre des Affaires étrangères et parle d’un investissement pour l’avenir, justifié par le contexte du « printemps arabe ». Quelques années plus tard, il reconnaîtra que cette opération a été un chaos et un fiasco.

    Cela ne l’empêchera pas de récidiver contre Bachar el-Assad, qui « fait le lit de Daech «  (l’État islamique) et tombera nécessairement.

    On se contentera de rappeler qu’il a remis la Légion d’honneur à Tareq Oubrou, grand recteur de la mosquée de Bordeaux, membre de l’UOIF, c’est-à-dire des Frères musulmans.

    « Homme de droite » préféré des médias, pour lesquels il a d’abord été une cible, puis un chouchou, puisque la gauche allait perdre. Finalement, ils ont eu encore mieux avec Macron.

    Juppé veut maintenant conduire la prochaine liste macroniste aux élections européennes, sans s’abaisser à rejoindre le mouvement présidentiel. Il faut espérer qu’aucun électeur « de droite » ne se laissera encore duper.

    http://www.bvoltaire.fr/juppe-limposteur/

  • Immigration : Macron étend un rideau de fumée

    17/01/2018 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le Président de la République s’est rendu hier à Calais pour défendre son projet de loi sur l’immigration et l’asile. L’occasion de dialoguer avec des étrangers dont on ne sait pas s’ils étaient demandeurs d’asile ou en situation irrégulière. Une opération de communication qui vise « en même temps » à faire croire au peuple de droite qu’il mène une ligne dure sur l’immigration, et au peuple de gauche qu’il est en empathie avec les immigrants et les associations collabos.

    Les médias de propagande accompagnent cette communication avec zèle…

    L’Obs a été jusqu’à présenter Macron en dictateur du début des années 1940. En cause, une circulaire qui demande aux associations qui sont payées par l’Etat pour héberger des demandeurs d’asile de bien vouloir indiquer qui elles hébergent. Une mesure dont il est incompréhensible qu’elle n’ait pas été prise plus tôt !

    Le futur projet de loi devrait aussi contenir des mesures positives

    Diminution du délai pour déposer une demande d’asile en procédure accélérée, diminution du délai de recours contre les décisions de refus d’asile, fin dans certains cas du caractère suspensif des recours contre ces refus, allongement de la durée maximale de rétention administrative…

    Ces mesures sont positives mais vraisemblablement insuffisantes à elles seules pour inverser la tendance de la submersion migratoire.

    D’autant plus que, parallèlement, le projet de loi faciliterait le séjour des réfugiés bénéficiant de la protection dite subsidiaire à la convention de Genève : ils bénéficieraient désormais d’un titre de séjour de quatre ans. Et les réfugiés mineurs pourraient faire venir leurs frères et soeurs : par exemple une fille supposée courir un risque d’excision au Mali pourra faire venir ses frères qui évidemment ne courent pas le même risque !
    On peut donc douter que l’immigration soit bientôt maîtrisée.

    Par son laxisme et sa générosité, la France continuera d’attirer les immigrés. Et ils sont nombreux. On vient d’apprendre que, en 2017, la France avait accordé 262 000 titres de séjour à des étrangers, soit une hausse de près de 14% par rapport à 2016.

    https://fr.novopress.info/

  • Stop aux fake news sur la GPA

    6a00d83451619c69e201bb09e988be970d-250wi.jpgLa Manif Pour Tous dénonce les erreurs contenues dans une tribune publiée ce matin sur le site internet du Monde :

    "Dans une tribune publiée dans Le Monde, une centaine de personnes milite pour profiter de la révision des lois de bioéthique pour légaliser la GPA, c'est-à-dire le recours aux mères porteuses, ou à tout le moins en reconnaître les effets lorsqu'elle est pratiquée à l'étranger. En effet, la France s'honore, à juste titre, de refuser cette pratique aussi scandaleuse que dégradante, synonyme d'asservissement des femmes et de chosification des bébés qui font tous deux l'objet de contrats commerciaux.

    Non, les enfants nés par GPA ne sont pas des petits fantômes de la République !

    En intitulant leur tribune « On ne peut plus ignorer les enfants nés par GPA », les signataires laissent entendre que ces enfants seraient privés de droits. Une petite musique se fait régulièrement entendre pour dénoncer le fait qu'ils seraient des « petits fantômes de la République », sans reconnaissance ni droit. Cela est parfaitement faux. C'est ce qu'expliquait très justement Manuel Valls lorsqu'il était Premier Ministre. Dans une interview à La Croix, il qualifiait la GPA de « pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes. » « Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l'étranger » précisait-il.

    Le piège de la retranscription automatique à l'état civil

    La stratégie des militants pro-GPA est claire et s'appuie sur les enfants nés par GPA à l'étranger. La première étape consiste à obtenir la reconnaissance. C'est ce que demande les signataires de la tribune publiée ce matin dans Le Monde : « nous demandons la transcription intégrale à l'état civil français de la filiation de l'enfant établie légalement à l'étranger à l'égard de ses parents. » Cette transcription automatique est un piège destiné à demander dans un deuxième temps la légalisation de la GPA en France en arguant du fait que les GPA réalisées à l'étranger seraient 100% légales et que l'interdiction serait donc hypocrite. « On connaît la chanson. C'est la même ritournelle sur la PMA sans père » selon Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Dans son interview à La Croix, Manuel Valls décryptait parfaitement cette stratégie des militants pro-GPA : « le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. J'ajoute qu'il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée... tout en affirmant qu'ils sont responsables de l'éducation des enfants, c'est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs. »

    Les droits des femmes et des enfants n'ont pas de frontières : soyons ambitieux !

    Les signataires de la tribune du Monde affirment vouloir « lutter efficacement et avec détermination contre les dérives de la GPA. » Pour La Manif Pour Tous, les droits des femmes et des enfants n'ont pas de frontières. C'est parce que la GPA est une pratique scandaleuse qui instrumentalise et asservit les femmes et les enfants qu'elle est interdite en France. Pour lutter contre ce fléau et ce business sordide et lucratif, une seule solution : l'abolition universelle. C'est tout le sens des engagements de l'ancien Premier Ministre qui rappelait « la responsabilité de tous les États dans la lutte contre la commercialisation des êtres humains » et annonçait alors que la France entendait « promouvoir une initiative internationale qui pourrait aboutir, par exemple, à ce que les pays qui autorisent la GPA n'accordent pas le bénéfice de ce mode de procréation aux ressortissants des pays qui l'interdisent. » Malheureusement, ces annonces sont restées lettre morte. Alors qu'Emmanuel Macron s'est prononcé à de multiples reprises contre la GPA, il lui appartient de donner une suite opérationnelle à ces positions. Patrie des droits de l'Homme, la France doit afficher clairement ses ambitions en la matière pour défendre dans l'hexagone et à travers le monde le droit des femmes et soutenir leur dignité et celle des enfants."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • POURQUOI MACRON PROTÈGE EFFECTIVEMENT "LA VIE DÉMOCRATIQUE" ? | NOVLANGUE

  • Marine Le Pen : “Le harcèlement de rue est en immense majorité le fait de ressortissants de l’immigration”

    Marine-Le-Pen.jpg

    En marge de ses vœux à la presse, Marine Le Pen a rappelé lundi que le harcèlement de rue est surtout le fait d’immigrés présents en France et qui importent une culture de “non respect des femmes”.

    Le harcèlement de rue est en immense majorité le fait de ressortissants de l’immigration qui importent une culture qui est une culture de non respect des femmes, de soumission des femmes et même l’expression, pour beaucoup, d’un mépris à l’égard de Françaises.

    Pour Marine , "le harcèlement de rue est en immense majorité le fait de ressortissants de l’immigration"

    ➡️ http://bit.ly/2mFUogA 

  • De quoi le quinquennat Macron est-il le nom?

    Emmanuel Macron était hier en compagnie de quatre ministres en  déplacement au centre d’accueil pour immigrés clandestins (migrants)  de Croisilles (Pas-de-Calais)  puis à Calais, à  la rencontre des habitants, des policiers  pour délivrer un message de fermeté et en même temps d’humanité. Une visite qui ne doit rien au hasard, les conseillers de M. Macron lisant comme tout le monde les sondages. Nous rapportions ainsi les résultats de la dernière enquête de l’Ifop qui indique  que  «72 % des Français – dont 62 % de l’électorat d’Emmanuel Macron – sont tout à fait d’accord avec l’idée que l’immigration est un processus inquiétant, qui cause des problèmes de coexistence entre des cultures très différentes et menace à terme (leur) mode de vie (…). » Au registre fermeté appartient la dénonciation  par le chef de l’Etat des ONG coupables de mensonges, qui encouragent les clandestins à rester sur notre territoire. Mais aussi son soutien à l’énième loi en chantier sur la réforme de l’immigration qui prévoit notamment une extension de la durée de détention, des reconduites plus systématiques à la frontière pour trier le bon grain de l’ivraie entre ceux qui peuvent prétendre à l’asile et les autres – autres qui comme le notait Marine hier, ne sont pas dans les centres de rétention mais ce se sont évanouis dans la nature.  Au registre humanité,  Emmanuel Macron  a appelé les forces de l’ordre  sur le terrain  à être exemplaires dans leur rapport avec les immigrés en situation irrégulière – ce qui se conçoit parfaitement, même si les comportements violents et délictueux de nombreux clandestins n’ont  pas été évoqués  par lui  – et a souligné que la France devra rester fidèle à sa tradition d’accueil.  A cette aune, 267 000 titres de séjour ont été distribués  à des immigrés en 2017 (+13,7% en un an).

    Bien évidemment constate Bruno Gollnisch,  la loi en gestation ne propose pas d’en finir avec le principe même de l’immigration de peuplement  dans un pays comme le notre  qui compte huit millions de pauvres,  de faire cesser le regroupement familial, de couper plus largement les différentes pompes aspirantes de l’immigration, dite légale ou illégale, de réformer notre code de la nationalité.Toutes choses qui démonteraient la sincérité de la démarche d’Emmanuel Macron  et le fait qu’il ait  pris conscience de l’ampleur du problème qui ne se résume pas en France comme en Allemagne à l’antisémitisme  réel ou supposé des populations que nous accueillons .  Les foudres de Jupiter ne font d’ailleurs pas peur à grand monde et se révèlent même singulièrement inefficaces à une petite poignée de kilomètres de la cour de l’Elysée. Les médias relataient ces dernières heures la dégradation de la sécurité sur les lignes nord du métro parisien traversant les quartiers multiculturels de la capitale. « Station Marcadet-Poissonnier, ligne 4, ou station Marx Dormoy, ligne 12, les fumeurs de crack sont omniprésents. Dans certaines stations de métro , dealers et toxicomanes côtoient chaque jour les usagers. Quelques conducteurs ont du coup décidé de ne plus s’arrêter à certaines stations… »

    Le macronisme se veut aussi en marche pour une meilleure justice fiscale et là aussi il y aurait beaucoup à dire. Dans son éditorial paru dans Les échos , Etienne  Lefebvre s’arrête sur la  suppression  prévue à l’horizon 2020 de la taxe d’habitation  qui « suscite déjà une poussée de fièvre au sein du gouvernement ». « L’étape consistant à exonérer les 20 % de foyers fiscaux qui la paieront encore à cette échéance représente plus de 8 milliards d’euros, et nul ne sait comment elle sera financée. L’enjeu n’est pas mince : Emmanuel Macron s’est engagé à diminuer la pression fiscale d’une vingtaine de milliards d’euros sur le quinquennat, et ces 8 milliards ne figurent pas dans le total (…). Le rapport mis à la disposition du gouvernement visant à remettre à plat la fiscalité locale (…) n’est pas éclairant sur les moyens de financer la suppression totale de la taxe d’habitation. Les scénarios avancés visent avant tout à garantir les ressources des collectivités locales - hausse des dotations de l’Etat, transferts de CSG, de TVA ou d’impôts locaux… - mais il manque toujours 8 milliards à l’arrivée. Et on ne voit pas en quoi la fiscalité locale serait profondément réformée, comme revendiqué par l’Elysée, dans ce jeu de bonneteau. » 

     Le Front National a réagi à ces couacs en série, « sur une affaire à 20 milliards d’euros (qui)  montrent que le gouvernement est incapable de tenir la promesse de campagne, visiblement en l’air, du candidat Macron. Cette affaire entache non seulement la crédibilité du gouvernement actuel, mais également celle du président de la République qui s’est fait élire sur des promesses évidemment démagogiques, mais surtout totalement irréfléchies. »

    Irréfléchies également les autres volets fiscaux  de la  politique gouvernementale? Le Monde a relayé le rapport de  l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) , qui explique que «Les mesures nouvelles pour les ménages [seront] en 2018 largement au bénéfice des 2 % de ménages du haut de la distribution des revenus, détenant l’essentiel du capital mobilier. Pour les ménages du bas de la distribution, les revalorisations en fin d’année des minima sociaux ne compensent pas les hausses de la fiscalité indirecte (fiscalité écologique et tabac). Cette année, les 5 % de Français les plus modestes devraient ainsi voir leur niveau de vie reculer de 0,6 % en moyenne, soit 60 euros par ménage, tandis que les 5 % les plus aisés verront le leur augmenter de 1,6 % (1 730 euros par ménage)(…).  Mathieu Plane, économiste à l’OFCE indique qu’ à eux seuls, les 5 % de ménages les plus aisés capteraient 42 % des gains. Il n’y a pas que les riches qui gagnent, mais ce sont eux qui gagnent le plus , résume M. Plane. Quant aux classes moyennes, les mesures de l’exécutif devraient peu influer sur leur niveau de vie : l’abattement de 30 % de la taxe d’habitation et l’élargissement du crédit d’impôt pour les emplois à domicile voté par la précédente majorité compenseront les hausses de fiscalité écologique et sur le tabac ainsi que les effets de la hausse de la CSG pour les retraités. »

    «Reste une interrogation : l’étude ne tient pas compte des coupes dans la dépense publique aux effets non directement quantifiables pour les Français. A fin 2019, quelque 8 milliards d’euros de mesures ne sont pas encore financés. Ils le seront vraisemblablement par une réduction de la dépense publique, qui amputera le pouvoir d’achat des ménages, notamment des moins aisés (dépenses des collectivités locales, rémunération des fonctionnaires, économies sur le logement…), avance Mathieu Plane. »

    Dans son livre  Voir Macron – que nous n’avons pas (encore) lu –  Michel Drac évoque les différents scénarios  socio-économiques et géopolitiques qui pourraient prévaloir d’ici 2022, lesquels  éclairent aussi  en partie  les mesures fiscales décidées actuellement  par l’équipe Macron. Il  rappelle que l’élection de l’ex banquier, soutenue et voulue par l’ensemble des différents lobbies antinationaux, a pour enjeu principal « l’ajustement de la société française aux exigences de la mondialisation telles qu’elles vont encore se durcir dans les années qui viennent, dans le cadre de la redéfinition d’une construction européenne qui en l’état est une impasse.» Constat assez général, chez les anti comme chez les pro bruxellois,  comme le soulignait notamment  Christophe Bouillaud, spécialiste de la vie politique européenne que nous citions hier sur notre blogue.

    M. Drac constate que la France « ne peut pas être à l’intérieur du libre-échange mondialisé avec une économie qui dégrade structurellement sa compétitivité  du fait entre autres choses du vieillissement de sa population. Dans l’esprit technocratique de Macron et des gens qui travaillent avec lui cela veut dire qu’il va falloir raboter un sacré coup le pouvoir d’achat des classes moyennes tout simplement parce qu’il n’y a plus rien à prendre aux classes populaires. Ce sont les enjeux réels, de fond du quinquennat Macron,  toutes les autres questions y ramènent,  y compris des  questions  importantes comme la question migratoire mais qui sera finalement pensée en fonction des enjeux géopolitiques et socio-économiques. »

    Quelles seront les marges de manœuvres de ce gouvernement arc-bouté  et inféodé à  l’idéologie bruxelloise  alors que le partenaire allemand ne parvient toujours pas à former une coalition gouvernement et surtout en cas d’explosion de la zone euro ? Une hypothèse possible « si les législatives italiennes se passent mal pour les européistes dans quelques mois », en  cas de succès  du Mouvement cinq étoiles. Une victoire des populistes anti euro avance Michel Drac qui pourrait permettre paradoxalement  une refondation sur des bases saines de l’idée d’Europe, l’émergence d’une véritable Europe des nations et des coopérations libres, rejetant dans les oubliettes le constructivisme technocratique que nous subissons actuellement. Dans cette configuration, à l’aune des nuages qui s’amoncellent à l’horizon – « un choc majeur externe:  krach économique, explosion de la zone euro, voire une guerre » sont des hypothèses rationnellement envisageables-   « le quinquennat Macron à moins d’une chance sur deux de ne pas être un long fleuve tranquille vers la mort douce », l’euthanasie de la nation française. Le devoir de lucidité nous impose en effet, d’anticiper, de nous préparer à tous les cas de figure.

    https://gollnisch.com/2018/01/17/de-quoi-quinquennat-macron-nom/

  • Réforme de l'ISF : Muriel Pénicaud ( ministre du travail) s'en sort plutôt bien avec 62 000 euros économisés par an

    Selon les calculs de la rubrique en ligne CheckNews de Libération, la ministre du Travail sera très avantagée par la suppression de l'ISF sur les biens mobiliers. Cette réforme lui permettra d'économiser 62 000 euros par an. 
    Coup de pouce pour les Français les plus fortunés, qui commenceront l'année 2018 avec le sourire : à partir du 1er janvier, l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) vient remplacer l'impôt sur la fortune (ISF). Concrètement, cela signifie que les personnes qui étaient soumises à ce fameux impôt, mais qui avaient choisi de placer leur fortune dans les biens mobiliers (assurances vie et autres produits bancaires) et non pas dans la «pierre», seront moins taxés grâce à la réforme du gouvernement d'Emmanuel Macron... C'est notamment le cas de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. 
    62 000 euros... à réinvestir ? 
    Selon les informations du journal Libération, cette dernière réalisera une économie annuelle de 62 000 euros. Le patrimoine de la ministre est en effet majoritairement constitué de biens mobiliers : sur 7,7 millions d'euros de biens, seulement 1,8 million d'euros auraient été investis dans ses deux maisons. 
    La fortune de la ministre du Travail est principalement répartie dans les actions, les assurances vie et les produits d'épargne : en tout 5,9 millions d'euros qui ne sont plus soumis à l'ISF
    Si Emmanuel Macron avait invité les Français les plus fortunés, les «premiers de cordée», à s'engager pour la société française lors d'une interview en octobre, il reste à savoir quelle part de ces 62 000 euros Muriel Pénicaud voudra réinvestir dans l'économie hexagonale. 
    Pour mémoire, le Conseil constitutionnel avait validé les réformes les plus attendues du gouvernement le 28 décembre, malgré plusieurs saisines de la part de parlementaires Les Républicains (LR) mais aussi de la gauche. Concernant l'ISF, les députés LR jugeaient, dans leur saisine, que la charge imposée aux propriétés immobilières était excessive et, de ce fait, «cause d'une rupture caractérisée du principe d'égalité». La gauche socialiste, insoumise et communiste dénonçait, pour sa part, un budget «pour les riches» qui allait «creuser les inégalités». La France insoumise (LFI), par la voix du député Alexis Corbière, considérait que le budget présenté créait «des systèmes réduisant drastiquement la taxation pour les plus riches».