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magouille et compagnie - Page 1609

  • Malgré la résistance héroïque des militants du GUD, et le soutien des Lyonnais, les flics ont attaqué le Bastion social

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    Une image qui vaut mille mots.

    Hier soir, la police est venue déloger par la force les militants et les habitants du Bastion Social.

    La "justice" n'est pourtant pas aussi pressée d'ordonner les expulsions quand ce sont des romano ou des crasseux qui volent les maisons de Français !

    Les camarades du GUD n'ont pas dit leur dernier mot, ils prennent des risques pour mettre en action ce que des millions de français encouragent, alors contre vents et marées : SOUTIEN AU BASTION SOCIAL !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Natacha Polony les dérange-t-elle ?

    La semaine dernière, la jour­na­liste s'est vue remer­ciée par Paris Première. Son émis­sion Polo­nium n’est pas recon­duite à la rentrée.

    Aujourd’­hui, Europe 1 vient de sèche­ment de lui envoyer une lettre de licen­cie­ment sans entre­tien préa­lable. Contac­tée par les jour­na­listes, l’ex-tête à clash d’On n’est pas couché accuse le coup.

    « Je suis surprise d’avoir reçu ce cour­rier. Je m’ex­plique diffi­ci­le­ment cette déci­sion. On discu­tait, on m’avait juste dit que la revue de presse (qu’elle animait tous les matins aux côtés de Thomas Sotto, lui aussi viré ndlr) allait conti­nuer mais avec quelqu’un d’autre. »

    Récemment elle avait dénoncé le groupe Bildeberg, auquel ont participé ces dernières années... Edouard Philippe et Emmanuel Macron :


    Natacha Polony sur le groupe Bilderberg et le... par News360x

    Le 13 juin, elle s'en prenait à Richard Ferrand, qui aurait acquis un bien immobilier avec sa réserve parlementaire :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le vote Macron et la bêtise du François de souche

    Le Français de souche (vivement son Grand Remplacement !) qui vient d’élire Macron et sa clique est impardonnable. Jusqu’à François Hollande même, on avait de bonnes raisons d’aller voter pour virer Sarkozy et son cirque hyper-présidentiel et belliciste par exemple. On était encore un peu de gauche ou de droite. Maintenant on a quoi ? Un banquier aux ordres qui va nous dépouiller pour le capital mondial et appliquer une dictature anarcho-totalitaire bonne à satisfaire le Qatar et les cathos zombies qui se disputent sa couche. Et ce n’est pas faite d’avoir tenté de le lui expliquer, moi, mille autres, sur ce site et ailleurs. Mais rien n’y fait, ce peuple reste prodigieusement imbécile (Léon Bloy, dont on fête le centenaire), il fait du bouche à putsch.

    L’antisystème se montre inconsolable, je vais le consoler. Pas besoin en effet de neuro-piratage, le crétinisme du Français de souche est un fait avéré par l’histoire. Que la plupart des retraités comme on dit aient oublié pour se rassurer que Macron était ministre de Hollande – et une nullité de ministre de notre ex-économie – est un détail, vu ce que ce peuple a essuyé comme coups de pied au derrière durant des siècles. Relisez Rabelais et ses moutons de Panurge (nous on est des Mouton-Rothschild !) et, si vous avez le courage lisez Jules César sur les Gaulois (VI, 13) et la manière druidique ou cavalière de traiter le populo. Pas besoin des Bilderbergs et du neuro-piratage.

    Lisons Hippolyte Taine cette fois. Lui (enfin, une anglaise) parle de notre révolution française, bien chaotique, bien sanguinaire et bine ratée, et qui donnait tant plaisir aux gouvernements prussiens et aux britanniques :

    « Dans ces douze mois, le gouvernement de la France a été renversé, son commerce est détruit, les campagnes sont dépeuplées par la conscription, le peuple est privé du pain qui le faisait vivre. On a établi un despotisme plus absolu que celui de la Turquie, les mœurs de la nation sont corrompues, son caractère moral est flétri aux yeux de toute l’Europe. Une rage de barbares a dévasté les plus beaux monuments de l’art; tout ce qui embellit la société ou contribue à adoucir l’existence a disparu sous le règne de ces Goths modernes. »

    Vous voyez qu’on peut descendre encore plus bas que le Bataclan, le débat de Marine et la prochaine abolition du salaire brut ! Taine continue :

    « Même les choses nécessaires à la vie deviennent rares et insuffisantes pour la consommation le riche est pillé et persécuté, et cependant le pauvre manque de tout. Le crédit national est arrivé au dernier degré d’abaissement, et cependant on crée une dette immense qui s’accroît tous les jours; enfin l’appréhension, la méfiance et la misère sont presque universelles. »

    La dame qui vit cette époque tragi-comique n’accuse pas la Trilatérale et les Illuminati. Et pour cause :

    « Tout ceci est l’œuvre d’une bande d’aventuriers qui sont maintenant divisés contre eux-mêmes, qui s’accusent les uns les autres des crimes que le monde leur impute à tous, et qui, sentant qu’ils ne peuvent plus longtemps tromper la nation, gouvernent avec des craintes et des soupçons de tyrans. Tout est sacrifié à l’armée et à Paris; on vole aux gens leur subsistance pour subvenir aux besoins d’une métropole inique et d’une force militaire qui les opprime et les terrorise… »

    Le Français adore son percepteur et le troupeau de commissaires européens ?

    Rien de nouveau sous le sommeil :

    « Tous les points de la France sont infestés par des commissaires qui disposent sans appel de la liberté et de la propriété de tout le département où ils sont envoyés. Il arrive souvent que ces hommes sont délégués dans des villes où ils ont déjà résidé; ils ont ainsi une opportunité de satisfaire leur haine personnelle contre tous ceux qui sont assez malheureux pour leur avoir déplu. »

    Le nouvel ordre mondial, on a déjà donné – au nom de la Liberté comme toujours dans ce pays où « on est conifié par les mots, on croit que le monde est un mot » (Céline) !

    La bonne dame britannique prend alors peur du peuple de France qui se laisse traiter comme ça :

    « Je crains que vous ne doutiez de ma véracité lorsque je décris l’extrême ignorance et l’inattention des Français pour tout ce qui regarde les hommes publics et les mesures politiques. Ils ne tirent aucune conclusion du passé, ne forment aucune conjecture pour l’avenir. Ils s’écrient : “ Cela ne peut pas durer comme cela ” et ils laissent le reste à la conduite de la Providence avec une résignation qui n’est certainement ni pieuse, ni philosophique. »

    Taine lui écrira ailleurs ces lignes presque à se tordre, comme dirait Allais. Ce n’est pas un hasard si depuis Tocqueville et Flaubert la France a dû se contenter des humoristes et des chansonniers.

    « La vérité est que l’esprit public ne se montre pas chez nous sous la même forme qu’en Angleterre et aux États-Unis, par l’étude froide et sérieuse des affaires publiques, par l’action locale et journalière, par l’association multipliée, efficace et pratique. On bavarde en phrases générales et vagues, on laisse prendre son argent au percepteur, on marche à la frontière, et on se fait tuer. »

    Compris ? Antisystème, ne perds plus ton sang-froid !

    Encore un peu de Taine, qui ferait du bien aux vieux abonnés du Figaro ou de Libération :

    « Tout dépend, dans un État, du degré et de l’espèce d’impression que la somme des individus reçoit d’un événement donné. Avec l’excitabilité, les inquiétudes soupçonneuses, les prévisions lointaines, la logique immédiate des Français, le gouvernement absorbant et compressif devient nécessaire. — Voyez la terreur produite par le socialisme en 1851 ; ils se sont jetés entre les bras du Président. »

    Plus rien ne reste que la tourbe imbécile et canaille dont a parlé Flaubert ; malheureusement, que les abstentionnistes comprennent que « le candidat du marché » ne les épargnera pas.

    Sources

    • Taine – Un séjour en France de 1792 à 1795. Lettres d’un témoin de la Révolution française (classiques.uqac.ca) ; carnets de voyages (wikisource)
    • Nicolas Bonnal – Comment les Français sont morts ; la culture comme arme de destruction massive (Amazon_Kindle) ; Céline, le pacifiste enragé

    Les livres de Nicolas Bonnal sont disponibles chez:

    http://www.voxnr.com/10497/le-vote-macron-et-la-betise-du-francois-de-souche

     
  • En Marche vers une nouvelle affaire Ferrand !

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    Le site d’information Mediapart révèle que Richard Ferrand a revendu en septembre 2016 un bout de sa permanence parlementaire au PS local, alors qu’il venait de rejoindre En Marche. La question se pose de savoir s’il l’avait acquise avec des fonds publics…

    Richard Ferrand est impliqué dans plusieurs affaires, sans que cela n’ait empêché le ministre de la Cohésion des territoires de bénéficier de la vague Macron au premier tour des élections législatives. Mais Mediapart révèle ce mardi une nouvelle affaire sur l’ancien député socialiste. Sa compagne n’est pas impliquée, mais il s’agit encore d’une transaction immobilière louche.

    “Si c’était le cas, l’actuel ministre de la cohésion des territoires aurait ainsi réussi une sacrée culbute”

    En septembre 2016, alors qu’il vient de quitter le PS pour rejoindre le parti d’Emmanuel Macron, le député revend à la section locale du Parti socialiste un bout de sa permanence parlementaire. Prix de la transaction : 40 000 euros. Le site d’information précise qu’une grande partie de la somme lui revient puisqu’il a alors presque remboursé l’intégralité de son emprunt initial. La question se pose alors : pour acquérir cette permanence et rembourser les mensualités, Ferrand avait-il utilisé son indemnité parlementaire pour frais de mandat (IRFM) ? Il se serait alors personnellement enrichi grâce à l’utilisation de fonds publics.

    “Si c’était le cas, l’actuel ministre de la cohésion des territoires aurait ainsi réussi une sacrée culbute : acquérir un bien immobilier avec l’aide de fonds publics, en conserver une partie à la fin de son mandat, en revendre une autre à des concurrents politiques, écrit Mediapart. Une opération certes légale mais pas bien éthique”. Interrogé par le site d’information, le ministre n’a pas souhaité répondre. L’article précise également qu’en 2012, l’Assemblée nationale n’interdisait pas aux députés d’utiliser l’IRFM pour payer des remboursements. La règle a changé en 2015. Il est désormais interdit d’utiliser l’indemnité parlementaire pour une “dépense afférente à une nouvelle acquisition de biens immobiliers”.

    Source : Valeurs Actuelles
    http://www.contre-info.com/en-marche-vers-une-nouvelle-affaire-ferrand#more-45407 |

  • Mieux que la morale, l'indépendance de nos politiques !

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    1198417361.jpgMathieu Slama appelle ici [Figarovox 2.06] à l'indépendance de nos dirigeants vis-à-vis des milieux financiers, au moment où, face à l'exaspération croissante de l'opinion publique et à la multiplication des affaires politico-judiciaires, le nouveau gouvernement projette de faire voter une loi dite de moralisation de la vie politique.  L'analyse est parfaite - comme en général les analyses de Mathieu Slama - mais son appel est plutôt un vœu pieux, comme il l'écrit lui-même, du domaine de l'espérance. L'indépendance du Chef de l'Etat - au moins lui ! - requiert un autre régime.  LFAR   

    Il semble loin le temps où Machiavel écrivait, à propos des princes, qu'ils pouvaient acquérir et conserver le pouvoir à la condition de donner l'apparence de la vertu, tout en usant des vices et ruses nécessaires à la prise et la conservation du pouvoir.

    Donner l'apparence de la vertu seulement, « car les hommes, en général, jugent plus par leurs yeux que par leurs mains, tous étant à portée de voir, et peu de toucher. Tout le monde voit ce que vous paraissez ; peu connaissent à fond ce que vous êtes, et ce petit nombre n'osera point s'élever contre l'opinion de la majorité. » (Le Prince, chapitre 18)

    Tous les grands penseurs du politique, Machiavel, Hobbes, Max Weber ou Carl Schmitt pour n'en citer que quelques-uns, ont établi une distinction nette entre la sphère politique et la sphère morale. Machiavel soulignait par exemple qu'un ministre qui ne songerait qu'à lui-même et à ses propres intérêts dans ses actions ne méritait pas la confiance du Prince, tout simplement parce qu'il n'était pas en mesure de servir l'intérêt du Prince et donc de l'État. Mais dans le même temps, Machiavel précisait que le Prince devait couvrir de richesse et d'attention son ministre pour « le conserver toujours fidèle » (chapitre 22).

    Nous vivons cependant une époque singulière. La colère du peuple français face aux écarts et aux fautes morales des hommes politiques - en particulier pour tout ce qui a trait à l'argent - ne doit pas être prise à la légère. Cette colère s'inscrit dans un contexte particulier que personne ne peut ignorer : l'accroissement des inégalités et l'aggravation de l'écart entre les plus riches et les plus pauvres, soulignées encore récemment dans un rapport publié par l'Observatoire des inégalités.

    Au sujet de la loi de moralisation de la vie publique (rebaptisée « loi pour la confiance dans notre vie démocratique »), certains ont évoqué un phénomène d'américanisation de la société française, d'autres une tyrannie de la transparence, d'autres encore une confusion entre la morale publique et la morale privée. Tout cela est sans doute vrai et mérite d'être entendu, mais comment être aveugle et sourd face à l'exaspération d'un peuple qui assiste, impuissant, aux manœuvres de ses représentants et à la perpétuation de privilèges auxquels il n'aura jamais accès ?

    Jamais les frontières entre le monde de l'argent et le monde politique n'avaient été aussi poreuses, et c'est là que devrait être le véritable enjeu de cette loi. «La politique de la France ne se fait pas à la corbeille » s'écriait le Général de Gaulle, entendant par-là que la sphère politique ne pouvait être soumise et subordonnée aux forces du marché et de l'argent. Que reste-t-il de cette boutade inquiète, à l'heure où nous avons élu un président de la République qui officia plusieurs années au sein de la banque Rothschild, à l'heure où son entourage est composé, pour ne prendre que quelques exemples, d'un ancien lobbyiste d'un grand groupe du Cac40 ou encore d'un ancien lobbyiste de l'assurance ? Qu'en reste-t-il à l'heure où a été nommée, à la tête du ô combien important ministère du Travail, l'ancienne directrice des ressources humaines du groupe Danone ? N'oublions pas non plus la proximité inquiétante du nouveau ministre de l'Environnement avec les grandes multinationales, alors que son métier consiste, en partie, à imposer des normes environnementales contraignantes aux entreprises privées. Et que dire du Parlement qui est devenu, en l'espace de quelques décennies, le lieu de tous les conflits d'intérêts, où les lobbies des grandes entreprises peuvent dénaturer et défaire intégralement une loi au bénéfice d'intérêts privés ? où beaucoup de parlementaires mènent en parallèle une activité de conseil, leur permettant, par leur statut même, de modifier la loi en fonction d'intérêts purement privés ?

    C'est donc moins de moralisation dont la politique a besoin que d'indépendance. Indépendance vis-à-vis de l'argent, indépendance vis-à-vis des entreprises et donc indépendance vis-à-vis des intérêts privés qui minent la démocratie de l'intérieur. Les démocraties libérales meurent de cette confusion des genres et de leur incapacité à établir une hiérarchie nette et indiscutable entre la sphère politique et la sphère économique.

    Cette inquiétude n'est pas nouvelle. Stendhal se moquait des ambitions démesurées des industriels dans un pamphlet célèbre publié en 1832 (« D'un nouveau complot contre les industriels »), s'en prenant notamment au baron Rothschild et à tous ceux qui mettent « le bien public à la suite de leur bien particulier ». Cette réflexion n'a pas pris une ride. Il reste donc à espérer que les parlementaires honnêtes amenderont, lors des discussions au Parlement, la loi de moralisation en renforçant la lutte contre les conflits d'intérêts et l'encadrement strict des liens entre politiques et entreprises. Quitte à aller contre leurs propres intérêts personnels…  

    « Jamais les frontières entre le monde de l'argent et le monde politique n'avaient été aussi poreuses. » 

    Mathieu Slama        

    Consultant et analyste politique, Mathieu Slama collabore dans plusieurs médias, notamment Le Figaroet Le Huffington Post, où il intervient particulièrement sur les questions de politique internationale. Il est l'auteur de La guerre des mondes, réflexions sur la croisade de Poutine contre l'Occident, (éd. de Fallois, 2016).  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Encore un exemple de l’imposture des médias « mainstream »

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    Leur but est d’essayer d’ancrer chez les utilisateurs l’idée que les réseaux sociaux ne sont pas fiables.

    Le Décodex du Monde en est le meilleur exemple : les grands médias essayent d’attaquer les sites de réinformation du Net en scrutant la moindre nouvelle dont la véracité serait sujette à caution. Mais le but véritable du quotidien du soir, comme des médias « mainstream », n’est pas la traque de la fausse information : leur but est d’essayer d’ancrer chez les utilisateurs l’idée que les réseaux sociaux ne sont pas fiables.

    Pourtant, lisez les lignes ci-dessous et vous verrez qui manipule et tronque l’information.

    Voici ce qu’écrit sur son site France 3 Normandie, le 12 juin 2017 à 18 h 06 : « Une septuagénaire aurait été volée puis violée, ce vendredi 9 juin, au Havre, par un homme qui est actuellement recherché par la police. Selon nos confrères du quotidien Paris-Normandie qui révèle aujourd’hui l’information, un homme aurait volé quelques dizaines d’euros à une habitante du quartier de la Mare-Rouge au Havre. Elle aurait ensuite été violée par cet homme qui a pris la fuite. »

    Le sujet est clair. Il se compose de trois éléments : le vol, le viol et l’âge de la victime, qui n’est pas courant pour un viol : 70 ans.

    Prenons un autre média régional : Ouest-France, le premier quotidien français depuis 1975. Voici le papier publié le 12 juin 2017 à 19 h 13 relatant le même fait : « Vendredi 9 juin 2017, une femme septuagénaire a été victime d’un viol et d’un vol, à son domicile, au Havre, rapporte Normandie-actu, reprenant une information de Paris-Normandie. Les faits se seraient déroulés au domicile de la victime, dans le quartier de la Mare-Rouge […] l’homme impliqué aurait “volé une certaine somme d’argent” et violé la retraitée, avant de s’enfuir. »

    Le sujet est traité de manière identique. Seules variantes mineures : au lieu de « quelques dizaines d’euros », nous avons « une certaine somme d’argent », puis une précision supplémentaire est apportée sur le lieu où l’agression sexuelle a été commise.

    Les deux articles faisant référence à Paris Normandie, il était essentiel de confronter les deux premiers articles à celui de ce journal régional de moindre importance.

    Et là, surprise : une donnée majeure est révélée qui n’est reproduite ni sur France 3 ni dans Ouest-France. Voici le titre : « Un homme vole puis viole une septuagénaire au Havre en faisant référence à l’Islam. »

    L’article est publié le 12 juin 2017 à 16 h 48 et mis à jour à 17 h 22, donc le même jour que les médias précédents, mais un peu plus tôt dans l’après-midi : « Selon nos informations, un homme a soutiré quelques dizaines d’euros à une septuagénaire à son domicile rue de Châteaudun dans le quartier de la Mare-Rouge au Havre, ce vendredi 9 juin 2017, vers 7 h 30 du matin. Il l’a ensuite violée en faisant référence à l’Islam et a pris la fuite. L’homme est toujours recherché par les services de police. Plus d’infos à venir. »

    La mention « violée en faisant référence à l’Islam » ajoute à l’attaque une connotation islamiste essentielle à la perception de l’acte. Pourtant, à part ce quotidien, aucun autre support papier local n’a fait allusion à ce fait. On reprend bien l’article du journal normand mais on passe sous silence l’implication religieuse de l’agression.

    Bien évidemment, aucun média national n’a repris l’information. Plutôt que d’effacer une donnée, ils ont préféré « l’omerta ». Messieurs du Monde, êtes-vous prêts à signaler cette nouvelle incomplète, cette sorte de « fake news » de tous vos confrères dans le Décodex ? Hélas, aucune chance que cela se produise !

    http://www.bvoltaire.fr/exemple-de-limposture-medias-mainstream/

  • Philippe Vardon : « Les sans-voix deviennent des sans-vote »

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    8881-20170615.jpgALPES-MARITIMES (NOVOpress) : Philippe Vardon, candidat (FN) dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes, s’est qualifié pour le second tour dans ce qui était jusqu’alors le fief de Rudy Salles, éliminé ! Il affrontera dimanche prochain le candidat de La République en marche. Celui qui est déjà conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) a accordé un entretien au quotidien Présent, que nous publions ci-dessous.

     Dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes, réputée « difficile », vous voilà désormais au deuxième tour en duel face à un candidat LREM, c’est une première victoire ?

    — J’ai en effet l’immense satisfaction de « sortir le sortant », Rudy Salles, député UDI élu depuis… 1988 ! Nous mettons ainsi fin à trente ans de mandat sans conviction et sans action pour ce très proche lieutenant de Christian Estrosi, dont il est l’adjoint à la ville de Nice, qui semblait considérer (il était encore extrêmement sûr de lui voici quelques jours) son mandat comme une rente et penser que le clientélisme le protégerait de tout. Je rajouterai que ce dernier n’est pas innocent non plus dans la mainmise communautariste et même islamiste sur des secteurs entiers de cette circonscription. En 2000, il était venu apporter son soutien à une prière de rue pour réclamer une « grande mosquée » à Nice et, quelques années plus tard, on pouvait le retrouver visitant tout sourire la mosquée principale de l’UOIF dans notre ville.

    Comme il avait pu lui-même l’écrire, fort inélégamment, lors de l’annonce du retrait de la politique de Marion, souhaitons donc à Rudy Salles « Bon débarras ! »

    — Le Front national dont vous êtes l’une des figures dans les Alpes-Maritimes a presque partout balayé les candidats LR. Bien qu’il s’en défende, le FN n’est-il pas devenu le réceptacle de la « vraie droite » ?

    — Le FN est surtout le réceptacle, et c’est bien logique, de la vraie contestation du projet politique dangereux de Macron ! Nous sommes présents dans quatre circonscriptions au second tour (contre deux en 2012). Dans trois d’entre elles face à des candidats macronistes et dans la quatrième face à une candidate macrono-compatible puisqu’il s’agit de Marine Brenier, qui a hérité de la circonscription de Christian Estrosi et n’avait pas de candidat En Marche ! face à elle. Les candidats LR éliminés ont durement payé les ambiguïtés et compromissions de leur camp vis-à-vis du nouveau président.

    — Ce premier tour a été marqué par une abstention historique, peu à peu le peuple de France semble décrocher, n’est-ce pas irrémédiable ?

    — Les gouvernants qui se succèdent et se relaient ont tout fait pour cela : en menant les mêmes politiques, se détestant un jour pour s’embrasser le lendemain, démontrant jour après jour leur inaptitude à agir réellement, déléguant une partie de leur pouvoir à Bruxelles et enfermant le débat politique dans l’économisme et la gestion, là où nous devrions parler vision du monde et valeurs de civilisation.

    Nous sommes sans doute parmi les derniers – avec Jean-Luc Mélenchon, reconnaissons-le – à réellement faire de la politique. Je crois qu’il n’y a rien d’irrémédiable, mais la fracture démocratique est profonde et les sans-voix deviennent trop souvent désormais des sans-vote…

    — Vous avez axé votre intense campagne sur les thèmes de l’identité et de notre modèle civilisationnel, cette ligne doit-elle prévaloir sur les considérations économiques et sociales ?

    — Si, bien entendu, la défense de notre identité est un axe cardinal de mon engagement, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous concernant ma campagne. J’ai énormément défendu pendant celle-ci les commerces de proximité, l’artisanat, les petites et moyennes entreprises. Non seulement parce qu’ils constituent des poumons économiques, mais aussi parce qu’ils participent à faire vivre nos quartiers et communes et à leur garder un visage humain. Un quartier sans commerces, c’est aussi un quartier où l’insécurité se développe davantage par exemple. Tout est lié. Je crois que nous avons une vision du monde et un projet politique en découlant, articulé et cohérent. Nous devons le défendre dans son ensemble car c’est sans doute aussi une de nos forces.

    — Vous abordez le second tour avec combativité, une victoire est-elle possible ?

    — Il y a un mois il semblait impossible, dans cette circonscription qui n’est pas l’une des meilleures de notre département, de mettre fin à l’hégémonie estrosiste. Nous y sommes pourtant parvenus !

    Le défi est désormais important, mais face à un candidat En Marche ! inconnu, sans aucune prise sur les problématiques de notre circonscription, je continue de mener une campagne au plus près de nos compatriotes.

    Ils me connaissent et savent que demain, s’ils m’élisent, à l’Assemblée comme localement, je mettrai mon écharpe à leur service, avec une seule préoccupation : les défendre !

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    Entretien paru dans Présent daté du 15 juin 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Invasion migratoire : L’UE veut sanctionner les pays qui refusent d’accueillir des demandeurs d’asile

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    La Commission européenne a décidé de lancer des procédures d’infraction contre la Pologne, la Hongrie et la République tchèque. Ces trois pays membres refusent d’accueillir des demandeurs d’asile.

    Pour le Commissaire chargé de la Migration il s’agit avant tout de respecter les règles européennes. “Il est obligatoire et contraignant pour tous les Etats membres de se conformer et de mettre en oeuvre les promesses faites“, explique Dimitris Avramopoulos.

    Pour l’eurodéputé polonais Jacek Saryusz-Wolski la méthode employée sur cette question migratoire n’est pas la bonne :

    Je pense que nous devons nous asseoir ensemble et nous entendre de façon plus consensuelle plutôt que de pousser sur certains Etats membres les décisions d’autres pays membres qui veulent se débarrasser de leurs problèmes sans reconnaître ni respecter les difficultés des uns et des autres.

  • Le ramadan, nouvelle tendance chez les Européens non musulmans

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    Toute la Belgique multiculturaliste a applaudi à tout rompre son roi qui a participé, ce lundi soir, à l’iftar.

    Toute la Belgique multiculturaliste a applaudi à tout rompre son roi qui a participé, ce lundi soir, à l’iftar, c’est-à-dire, pour les non-initiés, au culte musulman, au repas qui marque la rupture du jeûne en période de ramadan.

    Dans une vidéo qui fait la fierté de la Belgique bien-pensante, on peut voir le toujours très gauche – et aussi très à gauche; malgré une éducation traditionnelle – Philippe entouré de deux femmes… voilées et du restant d’une famille d’Evergem, dans l’arrondissement de Gand (Flandre orientale).

    Après avoir fait connaissance de la « famille modèle », selon les nouvelles normes du politiquement correct, le roi, sous ses airs coquebins, s’est enquis de la signification du ramadan. En bonne mystagogue, la famille lui a expliqué la discipline, la rigueur et la persévérance requises durant les 18 heures de jeûne quotidien.

    Si l’on est évidemment favorable à une hypothétique paix entre les religions sur le sol européen, on est aussi en droit de se demander si la présence du chef de l’État auprès d’une famille musulmane se justifiait. Bien sûr, en agissant ainsi, le souverain pensait pouvoir apaiser le « choc des civilisations » à l’œuvre jusque dans les quartiers de son royaume. Une telle naïveté n’aura pourtant pas manqué d’agacer de nombreux Belges.

    La visite du roi reflète une tendance plus générale.

    Un nombre croissant d’Européens non musulmans, épris d’ouverture, abreuvés au « pas d’amalgame », avides d’exotisme afin de rendre plus attractives leurs petites vies peccamineuses et souvent rythmées par le métro-boulot-dodo, se prennent désormais de passion pour le ramadan – ce sont souvent les mêmes qui crachent sur la religion catholique de leurs ancêtres.

    Ils sont, ainsi, de plus en plus nombreux à être tentés par le jeûne « un jour ou deux, comme ça, pour voir », ou à vanter le courage de ces hommes et de ces femmes qui se privent de nourriture par des températures estivales, ou encore à vouloir déguster des pâtisseries autour d’un thé à la menthe à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, ou fête de la rupture, qui marque la fin du ramadan.

    Chez les célébrités décadentes, en quête d’identité et de publicité, la posture tourne souvent au ridicule. Ophélie Winter a ainsi arrêté son ramadan, « la plus jolie et incroyable communion humaine » qu’elle ait jamais vécue, après « avoir perdu 6 kilos », ce qui « ne le fait pas du tout sur [son] corps de poulet rôti ». Avant de supplier Dieu de lui pardonner ce manque de volonté.

    En revanche, les médias parlent peu – en réalité, pas du tout – des complications engendrées par le ramadan. Sans sombrer dans un discours « économiste », notons que de nombreux patrons souffrent, toujours à demi-mot, des absences injustifiées durant le mois de jeûne. Sans faire d’amalgames, ajoutons aussi que les services de sécurité se plaignent d’une recrudescence des incivilités et de la délinquance pendant cette période cultuelle. Mais ne le dites pas trop fort : le ramadan, c’est tendance !

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