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magouille et compagnie - Page 1605

  • Les éoliennes industrielles et les citoyens (1/3)

    Face à l’accélération de l’implantation d’éoliennes industrielles sur le sol de nos régions et la connivence entre les groupes de pression avec les autorités publiques, la résistance s’affermit et prend des formes diverses : création d’associations de défense du patrimoine et des riverains, communiqués de presse, rencontres des politiques en ces temps électoraux, manifestations publiques, blocages de routes. Ces derniers mois trois auteurs ont publié des ouvrages importants sur les énergies renouvelables (ENR).

    Jean Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED), a fait paraître : Eolien, une catastrophe silencieuse/Vers une France défigurée chez L’Artilleur.

    Alban d’Arguin a publié dans la collection Pourquoi : Eoliennes, un scandale d’Etat.

    Enfin, Michel Gay a lancé comme un défi : Au diable les énergies renouvelables.

    Ces trois livres prennent la question des éoliennes et des ENR sous des angles différents mais qui se recoupent largement.

    Polémia propose, sous la plume de André Posokhow, une recension de leur contenu sous la forme de trois articles :
    -les éoliennes et les citoyens ; les nuisances et les impacts sur l’environnement ;
    -les éoliennes, le bien commun et l’intérêt général ;
    -les éoliennes : l’expression d’une menace pour notre société et notre civilisation ?

    I

    Les éoliennes industrielles et les citoyens : les nuisances et les impacts sur l’environnement

    Environ 7000 éoliennes industrielles sont implantées sur le sol français à ce jour. Les pouvoirs publics souhaitent l’érection de 20.000 de ces machines. Si les objectifs de la transition énergétique étaient poursuivis ce seraient des dizaines de milliers qui affecteraient nos régions. Bien évidemment cette invasion ne peut pas ne pas avoir de conséquences sur les citoyens français, qu’ils soient consommateurs, contribuables et surtout citoyens.

    Le bobard de l’électricité de proximité et décentralisée

    Dans le réseau électrique rêvé par les écologistes un nombre important de producteurs assureraient la fourniture décentralisée d’une électricité simple à produire, d’un coût réduit du fait des faibles distances et qui procurerait l’autonomie énergétique des familles. Dans leur esprit, cette formule serait un moyen idéal de production électrique et constituerait un contre-modèle à la grosse technologie néfaste pour l’homme.

    C’est un argument commercial efficace mais fallacieux.

    En réalité, les éoliennes qui sont érigées produisent une électricité vendue à EDF et centralisée au sein du réseau national, voire européen. Les riverains bénéficient de ce réseau centralisé comme tous les Français. C’est bien pourquoi l’électricité éolienne, dont la production n’est pas décentralisée mais éparpillée, requiert un réseau de raccordement et de transport estimé pour la France à 4000km de lignes à haute tension et des milliers de pylônes et de transformateurs électriques dont le coût sera fabuleux. Gabegie, quand tu nous tiens !

    Selon M. Gay, un système de production décentralisée de courant ne présente pas d’intérêt pour l’intérêt général. Il souffre de défauts majeurs dont les principaux sont le coût et une production inadaptée aux besoins.

    Autre bobard : celui de la réduction du coût de l’électricité

    Jusqu’à récemment ce courant était acheté prioritairement et payé prioritairement au moins 2 fois plus cher que le mix EDF. Ce surcoût est compensé par une ponction sur nos factures EDF au travers de la Contribution du service public de l’électricité (CSPE) qui aura été de 8Md€ en 2017 (dont 71% au titre des ENR) et pourrait atteindre 20Md€ d’ici 10 ans. Les ENR ne peuvent que renchérir le prix à la consommation de notre électricité qui est aujourd’hui l’une des plus faibles d’Europe et environ la moitié de celui de l’Allemagne.

    Un impact visuel catastrophique

    Il faut savoir ce qu’est une éolienne industrielle. Il s’agit d’une machine comportant un mat de plus de 100m et une nacelle de 70 tonnes contenant un générateur d’électricité entraîné par une hélice tripale. Chaque pale peut dépasser 50m, soit une envergure de 100m, supérieure à celle d’un Airbus 380. Ces pales sont bourrées de terres rares particulièrement polluantes. Les éoliennes qui font aujourd’hui 150m dépassent couramment les 200m, soit les 2/3 de la Tour Eiffel ou 5 fois la hauteur des châteaux d’eau que l’on peut voir dans nos campagnes.

    Au plan visuel les parcs éoliens constituent une atteinte pesante à la beauté de nos paysages et également au patrimoine culturel et architectural de notre magnifique pays. Il est vrai qu’il n’y a pas de culture française, a dit un représentant éminent de l’oligarchie administrative. Alors, les paysages, quelle importance ! Aujourd’hui, des régions comme la Picardie, Champagne-Ardennes, l’Aveyron sont dévastées par l’impact visuel de cette industrialisation de nos campagnes. Comme l’écrit J.L. Butré, « les éoliennes, du fait de leur gigantisme, dévorent le paysage et cannibalisent l’espace ». Quant à l’Europe, survoler le nord de l’Allemagne ou l’Espagne est sidérant. Ce sont des km et des km de files d’aérogénérateurs. Au Portugal, la région entre Péniche et Lisbonne est complètement polluée jusqu’aux portes de la capitale.

    Comme le dit Alban d’Arguin, l’éolien industriel est le triomphe du Laid.

    Des impacts dévastateurs sur l’environnement

    Mais ce n’est pas tout. Un parc éolien requiert un socle de béton de 1500 tonnes par éolienne qui restera pour l’éternité. J.L. Butré a calculé qu’avec les projets éoliens actuels on allait couler dans le sol français l’équivalent de la moitié du Mur de l’Atlantique ! Ce parc exige des voies d’accès élargies, des grillages de protection, des ateliers, des hangars. Il faut raser des haies, couper des arbres.

    Ce sont des espaces naturels considérables qui sont livrés inutilement à la cupidité des promoteurs alors que l’urbanisation et la bétonisation de notre malheureux pays progressent à grands pas.

    Le scandale sanitaire

    Une éolienne industrielle et à fortiori un parc éolien font du bruit et émettent des infrasons voire des vibrations solidiennes. De nombreux riverains sont incommodés voire rendus malades par la proximité de ces engins industriels. Les témoignages sont impressionnants de riverains qui tentent d’échapper aux nuisances en couchant dans leur cave ou leur voiture et en déménageant, ce qui n’est pas toujours possible. La Fédération de l’environnement durable a remis environ 200 témoignages à l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail] en mars 2016.

    Ce sont également des centaines d’études de scientifiques, d’acousticiens et de médecins qui, à l’étranger, démontrent l’existence de ces nuisances et leurs effets sur la santé des riverains. L’Anses, dans son rapport de mars 2017, considère que ces effets ne sont pas démontrés, qu’ils ont un caractère psychologique, tout en reconnaissant qu’elle n’a pas procédé à une étude épidémiologique.

    Les promoteurs estiment que les riverains en souffrance s’habitueront. Quant aux pouvoirs publics, sidérés par leur propre idéologie, ils ne tirent aucune leçon du nuage de Tchernobyl, de la vache folle, du sang contaminé et de l’amiante. C’est la constante du mépris des citoyens.

    Le rapport de l’Académie de médecine de mai 2017 estime que si l’éolien terrestre « ne semble pas induire directement des pathologies organiques, il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles la qualité de vie d’une partie des riverains ». Il juge que le caractère « intermittent et aléatoire » du bruit généré par les éoliennes d’anciennes générations « peut indubitablement perturber l’état psychologique de ceux qui y sont exposés ». Ce sont notamment les modulations d’amplitude causées par le passage des pales devant le mât qui « sont dénoncées comme particulièrement dérangeantes » par une partie des riverains (de 4 à 20% d’entre eux), explique l’Académie.

    L’Académie recommande notamment de déterminer « la distance minimale d’implantation à la première habitation en fonction de la hauteur des nouvelles éoliennes afin de ne pas majorer leur impact visuel et ses conséquences psychiques et somatiques ». Elle appelle aussi à « systématiser » les contrôles de conformité acoustique.

    Ce rapport de l’Académie de médecine est important. Même s’il est prudent et nuancé, il constitue un pas de plus vers la reconnaissance du risque sanitaire de l’éolien grossièrement nié en France par les promoteurs, les pouvoirs publics et leurs fonctionnaires.

    Bénéfices pour les propriétaires ou risques à long terme ?

    En moyenne les propriétaires de terrain encaissent au titre du bail qu’ils signent avec les promoteurs entre 5000 et 10.000€ par éolienne. Pour les gros propriétaires, comme en Beauce, cela peut représenter un chiffre d’affaires considérable sans effort. Pour les petits agriculteurs c’est une aide à la survie. L’oligarchie gouvernante les affame et certains se sauvent en bradant leurs terres et notre sol.

    Ce que ces « bénéficiaires » ne voient pas c’est le risque à terme que constitue le démantèlement des aérogénérateurs. En moyenne la durée de vie de ces machines est de 20 ans. Au bout de cette durée, soit il faudra les remplacer, soit elles seront démantelées. En principe c’est à la société qui a contracté avec le propriétaire de procéder à ses frais à cette opération. Pour ce faire elle est tenue de faire un dépôt d’environ 50.000€ auprès d’une institution financière. En réalité des devis auxquels nous avons accès font apparaître des montants bien supérieurs : autour de 400.000€, par exemple. De surcroît ce n’est pas le promoteur qui contracte directement avec le propriétaire mais le plus souvent une micro-société, SAS ou autre, qui peut disparaître ou être revendue pendant cette période. L’agriculteur risque alors de se retrouver tout seul face à l’exigence de démantèlement et à des promoteurs requins défendus par des cabinets d’avocats spécialisés.

    La dévalorisation de l’immobilier

    A priori personne n’a envie d’investir dans un bien immobilier situé à proximité d’un parc éolien, ce qui ne peut pas ne pas avoir de conséquences sur la valorisation immobilière.

    Certes, les promoteurs font valoir des études, d’ailleurs assez anciennes, concluant à l’absence d’effets de l’éolien industriel dans ce domaine. Cependant des témoignages écrits d’agents immobiliers et de notaires sont éloquents. Des décisions de justice vont dans ce sens.

    Surtout une étude très récente réalisée en Angleterre sur une base statistique très large démontre la réalité de cette dépréciation qui, si elle constitue un obstacle à une fluidité du marché immobilier, pourrait affecter les ressources fiscales des collectivités locales.

    Les clivages et les haines dans les campagnes

    L’implantation d’éoliennes dans les campagnes engendre des désaccords de fond entre les pour et les contre, des jalousies entre ceux qui en bénéficient et les autres, notamment ceux qui en pâtissent. Ces désaccords débouchent sur des rancœurs profondes, des clivages humains jusque dans les familles et des haines destinées à durer. Lettres anonymes, pneus crevés, munitions à sangliers dans les boîtes aux lettres, menaces et injures en plein tribunal prolifèrent.

    En définitive, l’éolien industriel bafoue, au détriment des riverains, le principe de précaution, hautement contestable dans son essence mais inscrit dans la Constitution. Quant à la publicité commerciale de la production électrique décentralisée, elle constitue un bobard intégral qui n’est pas assez souligné.

    André Posokhow 24/06/2017

    (A suivre)

    https://www.polemia.com/les-eoliennes-industrielles-et-les-citoyens-13/

  • « A mort le flic » : Vont-ils oser mettre en prison le policier Sébastien Jallamion ?

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    Riposte laïque cliquez ici

    3734067889.jpgIl y a encore trois ans, Sébastien Jallamion était un policier sans histoire, en exercice depuis vingt ans, respecté par tous ses collègues. Sa vie a basculé lorsque les égorgeurs de l’Etat Islamique ont décapité le guide français Hervé Gourdel, et que Sébastien a décidé de réagir à cette exécution sur une page Facebook privée, en pointant la responsabilité du calife Baghdadi dans cette exécution barbare. C’est alors que le cauchemar a commencé.

    Dénoncé par une collègue musulmane, harcelé par sa hiérarchie, suspendu 2 ans de la police, puis radié définitivement, traîné devant les tribunaux comme un malfrat, condamné bien plus lourdement que les voyous multi-récidivistes, mystérieusement agressé et défiguré dans les rues de Lyon, voilà un homme qui, depuis trois années, subit une véritable descente aux enfers, et un harcèlement permanent des autorités policières, judiciaires et fiscales, qui paraissent ne poursuivre qu’un seul but : tuer, par tous les moyens, le policier Sébastien Jallamion.

    Le livre « A mort le Flic », que Sébastien a rédigé et que Riposte Laïque a décidé d’éditer dans l’urgence, se lit comme un roman policier. En 19 actes, écrits sobrement, comme un véritable rapport de police, l’auteur nous explique les différentes étapes qui conduisent à l’ahurissant dernier chapitre.

    Sébastien a été condamné par la Cour d’Appel de Lyon à 5.000 euros d’amende, que les juges appellent 200 jours amende à 25 euros. L’explication est simple : s’il est incapable, le 4 juillet (voir mise en demeure) d’acquitter les 5.000 euros, il ira 200 jours en prison, rien de moins ! Et quand on sait par qui sont fréquentées les prisons françaises, et le sort qu’on réserve aux policiers « infidèles », c’est à une véritable condamnation à mort physique à laquelle se livre l’Etat français, après avoir tué socialement un de ses policiers.

    Encore plus grave, à quelques jours de l’échéance, notre ami voit tous ses comptes bancaires bloqués, comme si l’administration faisait tout pour empêcher qu’au dernier moment, il puisse, bien qu’il n’ait pas le moindre centime d’avance, trouver une solution pour acquitter l’amende exorbitante exigée.

    Et comble du ridicule, il se trouve un juge d’instruction, à Dijon, qui veut entendre Sébastien Jallamion, et le mettre en examen, suite à la plainte d’un aumônier musulman accusé de proxénétisme. Autrement dit, ils veulent le mettre en prison le 4 juillet, et l’auditionner 3 jours plus tard, à des centaines de kilomètres de là ! cliquez ici

    Pour lui venir en aide, à notre façon, Riposte Laïque a donc décidé d’éditer au plus vite ce livre, qui sera disponible en fin de semaine. Il est interdit par la loi de faire des appels aux dons pour régler une amende ou des dommages et intérêts. Bien évidemment, nous allons vous tenir au courant de l’évolution de la situation, dans les heures qui viennent, sachant que les vrais Français ne peuvent laisser ce gouvernement envoyer à la mort un des nôtres sans réagir.

    Maître Frédéric Pichon, avocat bien connu des patriotes, a rédigé une belle préface qui commence ainsi : « Pour un avocat, le sort d’un homme confronté au rouleau compresseur inhumain de la justice, au déclassement social et l’opprobre médiatique est une raison suffisante pour se battre. Mais Sébastien Jallamion n’est pas qu’une « bête blessée ». C’est un patriote courageux qui a payé au prix fort le fait de dire tout haut ce que ses collègues de travail de la police nationale constatent tous les jours« .

    On ne peut évoquer le sort de Sébastien sans penser à celui de Ghislaine Dumesnil, aujourd’hui présidente des Editions Riposte Laïque, qui, pour avoir protesté contre l’islamisation de la RATP, est devenue la bête noire de cette entreprise, qu’elle a dû quitter pour sa propre sécurité. On ne peut que penser au harcèlement judiciaire que subissent Pierre Cassen et Christine Tasin, que les islamo-collabos veulent abattre par tous les moyens. Tous ceux qui refusent de laisser les soldats d’Allah nous imposer la charia sont victimes de persécutions dignes des pires pays totalitaires. Mais cette fois, cela va plus loin encore, comme si les autorités voulaient que le titre du livre « A mort le flic » devienne une réalité pour Sébastien Jallamion.

    En achetant ce livre, vous pourrez contribuer à aider Riposte Laïque à poursuivre son combat, et Sébastien Jallamion à payer, grâce à ses droits d’auteur, l’avocat qu’il va devoir prendre, pour sauver sa peau, tout simplement…

    Nous vous tiendrons bien sûr au courant de la suite de cette scandaleuse affaire.

    Chers compagnons, solidarité militante et patriotique !

    Pour commander ce livre cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 75 députés LR (sur 100) se sont abstenus sur la confiance au gouvernement, seulement 23 "contre"

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    Le député LR qui a voté la confiance est Mansour Kamardine (Mayotte). Ne sont pas pris en compte dans cette liste les élus LR dissidents qui siègent au sein des "Constructifs" : 12 ont voté pour la confiance au gouvernement (dont Solère et Riester) et 23 se sont abstenus.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les éoliennes industrielles et les citoyens (1/3)

    Face à l’accélération de l’implantation d’éoliennes industrielles sur le sol de nos régions et la connivence entre les groupes de pression avec les autorités publiques, la résistance s’affermit et prend des formes diverses : création d’associations de défense du patrimoine et des riverains, communiqués de presse, rencontres des politiques en ces temps électoraux, manifestations publiques, blocages de routes. Ces derniers mois trois auteurs ont publié des ouvrages importants sur les énergies renouvelables (ENR).

    Jean Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED), a fait paraître : Eolien, une catastrophe silencieuse/Vers une France défigurée chez L’Artilleur.

    Alban d’Arguin a publié dans la collection Pourquoi : Eoliennes, un scandale d’Etat.

    Enfin, Michel Gay a lancé comme un défi : Au diable les énergies renouvelables.

    Ces trois livres prennent la question des éoliennes et des ENR sous des angles différents mais qui se recoupent largement.

    Polémia propose, sous la plume de André Posokhow, une recension de leur contenu sous la forme de trois articles :
    -les éoliennes et les citoyens ; les nuisances et les impacts sur l’environnement ;
    -les éoliennes, le bien commun et l’intérêt général ;
    -les éoliennes : l’expression d’une menace pour notre société et notre civilisation ?


    I

    Les éoliennes industrielles et les citoyens : les nuisances et les impacts sur l’environnement

    Environ 7000 éoliennes industrielles sont implantées sur le sol français à ce jour. Les pouvoirs publics souhaitent l’érection de 20.000 de ces machines. Si les objectifs de la transition énergétique étaient poursuivis ce seraient des dizaines de milliers qui affecteraient nos régions. Bien évidemment cette invasion ne peut pas ne pas avoir de conséquences sur les citoyens français, qu’ils soient consommateurs, contribuables et surtout citoyens.

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  • Quelles personnalités politiques ont favorisé l’ascension d’Emmanuel Macron?

    Emmanuel Macron nous a été présenté par les médias depuis le lancement de son mouvement En Marche comme un météore politique, qui parce qu‘il avait bon cœur, voulait le bien des Français. Mais lui et son mouvement sont les produits politiques de l’évolution sur des décennies d’un Parti socialiste constitué avec la participation active de la soi-disant “gauche non communiste” et de la pseudo-gauche petite-bourgeoise en général.

    Une des influences politiques déterminantes de Macron a été Michel Rocard, ex-chef du Parti socialiste unifié (PSU) qui, formé par divers ex-trotskystes, ex-staliniens, et catholiques sociaux, est passé avec armes et bagages en 1974 au PS de François Mitterrand. Il devint un des principaux dirigeants de ce parti jusqu‘à sa mort en 2016. Il fut premier ministre de François Mitterrand de 1988 à 1991.

    Le PSU, en partie créé et soutenu par des renégats du trotskysme comme le groupe Socialisme ou barbarie fut une des composantes majeures de la “Deuxième Gauche”, des formations dont la mission était la critique du stalinisme par la droite et la lutte contre le trotskysme. Lors du premier meeting d‘En Marche, Macron a rendu un hommage vibrant à Rocard, dont la veuve était une invitée d‘honneur.

    Macron a aussi entretenu des liens avec le mouvement “souverainiste de gauche” MRC (Mouvement républicain et citoyen) de Jean-Pierre Chevènement. En 1998, il participa à l’université d’été de ce parti. Cette organisation servit de pont entre le PS et le FN pour fournir des dirigeants au parti d’extrême-droite comme Florian Philippot. Le MRC a aussi compté dans son mouvement des royalistes proches ou membres de l’action française comme Paul-Marie Coûteaux ou Denis About, ancien secrétaire général adjoint de cette organisation héritière des Camelots du roi. Macron et Chevènement entretiennent toujours des relations.

    Une protection politique essentielle de Macron a été Jean-Pierre Jouyet, devenu un de ses proches. Membre du PS, il a été de plusieurs gouvernements PS, sous Jacques Delors en 1991 et Lionel Jospin en 1997, puis conservateurs sous Francois Fillon durant le mandat de Nicolas Sarkozy. Il y a joué un rôle important dans les rapports de la France avec l’Union européenne. Il est marié à Brigitte Taittinger, membre du clan politico-financier du même nom, dont le grand-père, Pierre Taittinger, fut pétainiste et président du Conseil municipal de Paris sous l’Occupation.

    Jouyet est engagé dans l’Aspen Institute, l’un des plus influents cercles de réflexion aux Etats Unis. Il en présida jusqu’en 2013 la section française créée par le politicien conservateur Raymond Barre et en est aujourd’hui le président d’honneur. Laurent Wauquiez, Jérôme Guedj, Olivier Ferrand, Cécile Duflot, Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Vincent Placé sont les membres les plus connus des promotions depuis 2006 de Aspen qui forme des “leaders politiques professionnels”.

    Emmanuel Macron a débuté en 2004 à sa sortie de l’ENA dans le cabinet de Jean-Pierre Jouyet. Jouyet a recommandé Macron pour entrer dans la Commission pour la libération de la croissance française, commanditée par Sarkozy en 2007 et dirigée par Jacques Attali, un autre élément important de la carrière de Macron. Dans cette commission se retrouvent socialistes et libéraux (la plupart sont aujourd’hui des soutiens de Macron). Attali a été durant des décennies un des conseillers les plus écoutés de Mitterrand. Il a fait Macron rapporteur de cette commission où furent développées les politiques d’attaque de la classe ouvrière mises en œuvre sous Sarkozy et Hollande et maintenant par son propre gouvernement.

    En 2007, Macron rejoint aussi Les Gracques, un groupe d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires dont Jean-Pierre Jouyet est l’animateur. Cette association tentait d’organiser une alliance entre le Parti socialiste et les centristes Royal-Bayrou pour les élections présidentielles.

    D‘autres influences ou protections importantes de Macron ont été le lobbyiste Alain Minc ; Serge Weinberg, l‘actuel PDG de Sanofi, lié par sa femme à la Banque Lazare où elle s’occupe des fusions acquisitions ; ou encore Francois Henrot, un banquier d‘affaire au parcours similaire à Macron et bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires Rothschild. Henrot est aussi membre de la French American Foundation fondée par Gerald Ford et Valéry Giscard d‘Estaing.

    De cette fondation sont sortis des politiciens connus, conservateurs comme Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko Morizet et du PS comme François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaut-Belkacem, Bruno Leroux; des représentants des médias comme Laurent Joffrin (Liberation, Nouvel Obs), Denis Olivennes (Europe 1, Paris-Match, JDD), Erik Izraelewicz (Le Monde); ou encore des politiciens-financiers comme Matthieu Pigasse (Banque Lazare). Et du côté américain, Bill et Hillary Clinton.

    En 2012, Emmanuel Macron devient Young Leader de la French-American Foundation, dont Philippe Manière (le directeur de l’Institut Montaigne où Macron a fondé En Marche) et Alain Minc (trésorier de la Fondation Saint-Simon, prédécesseur de la fondation Montaigne) sont administrateurs. Cette année-là, sous l’impulsion de Jouyet, Macron devient secrétaire général adjoint de la présidence de la République auprès de François Hollande, puis ministre de l’Économie en 2014.

    Un autre mentor décisif de Macron a été le richissime rocardien Henry Hermand. Hermand a été membre de la revue social-catholique Esprit dans les années 1950, dirigeant régional du PSU dans les années 1970, directeur du quotidien pro-PS Le Matin dans les années 1980. Henry Hermand a fait fortune dans la création de supermarchés. Hermand dira plus tard que Macron ne prenait jamais une décision importante sans le consulter.

    Toutes ces figures sont au cœur de l’aristocratie financière. Une de leurs principales activités, comme celle de leur entourage et celle de Macron à la Banque Rothschild, étant les fusions-acquisitions, c’est à dire le dépeçage de sociétés pour en récupérer les parts les plus juteuses en vue de faire monter les cours de la bourse et produisant à chaque fois le licenciement de centaines ou de milliers de salariés.

    Attali, Jouyet, Minc, Hermand, Henrot, Weinberg sont tous engagés dans les think tanks et autres fondations comme les Fondations Jaurès et Montaigne, Terra Nova, la National Endowment for Democracy (NED), la French-American Foundation ou encore l‘Aspen Institute—où se côtoient, souvent dans la même personne, responsables du PS, politiciens conservateurs, hauts responsables de l‘Etat de droite comme “de gauche”, patronat, haute finance, et intérêts l‘impérialistes. Ce sont là les figures qui ont fait Macron.

    Le Monde écrit : « Chez les Jouyet, les soirs d’élections, on trouve toujours une moitié de convives pour fêter la victoire au champagne rosé Taittinger. Et ce talent du couple Jouyet de mêler, dans leur vaste appartement du 16e arrondissement de Paris, rue Raynouard, l’establishment français au complet : patrons, diplomates, banquiers, politiques, François Fillon comme Manuel Valls ou Emmanuel Macron, François Pinault et Serge Weinberg, droite et gauche mêlées et confondues, sans que jamais – “miracle !”, s’amuse François Hollande – personne ne quitte la table ou ne claque la porte. Chez les Jouyet, les soirs d’élections, que la gauche ou la droite l’emporte… »

    Non moins parlants sont les mânes philosophiques de Macron. Celui-ci a souvent réitéré l‘influence exercée sur lui par le philosophe Paul Ricœur, dont il a été l’assistant. Ricœur a été un adepte du personnalisme d’Emmanuel Mounier, collaborateur de la revue Esprit dans les années 1930 et par la suite auteur d’articles de propagande pour le régime de Vichy.

    Le magazine Esprit a joué un rôle clé, aux années 1970, dans la promotion du PS et la dénonciation du marxisme en tant que “totalitarisme“, qu’ils menaient en chœur avec les ex-trotskystes antimarxistes du groupe Socialisme ou Barbarie tels que Cornélius Castoriadis et Claude Lefort.

    Source

    http://www.voxnr.com/11022/quelles-personnalites-politiques-ont-favorise-lascension-demmanuel-macron

  • Crimes sans châtiment (Jean-Loup Izambert)

  • "L'insincérité" budgétaire de la République en fin de règne Hollande : un scandale à onze milliards d'euros.

    Une « insincérité » à 11 milliards d'euros (si l’on en croit la presse économique qui avance ce chiffre), peut-être plus encore : c'est le petit cadeau d'adieu du gouvernement de M. Cazeneuve et particulièrement de son ministre des Finances M. Sapin, révélé par Le Canard enchaîné et la Cour des comptes dans son audit des finances publiques du pays. Cela mettrait ainsi le déficit de la France à 3,2 % du PIB quand M. Hollande avait promis qu'il serait à 2,8 % en 2017, pour se conformer aux exigences de l'Union européenne et plus exactement des règles issues du traité de Maëstricht, mais aussi aux promesses faites par la France à ses partenaires européens. Comme le signale dans son édition du 29 juin le quotidien libéral L'Opinion : « Pour la première fois, elle sera le seul et unique pays de la zone euro à être en déficit excessif », alors que les autres pays de la zone euro annoncent des déficits moins élevés, voire des excédents budgétaires comme le voisin allemand qui prévoit environ 15 milliards d'excédent (quand la France est, chaque année, à environ 70 milliards de déficit, qui se rajoutent à la dette actuelle)... Peut-on mieux résumer par ces quelques chiffres le désastre budgétaire de la République française en Europe ?

    Cette situation, qui complique encore le travail de l'actuel gouvernement, affaiblit la France au moment même où elle cherche à retrouver sa place sur la scène internationale, et elle nous menace d'une situation « à la grecque », même s'il s'agit, pour l'heure, d'une menace plutôt que d'un risque avéré et immédiat. 

    Il serait bon et très pédagogique que les responsables du dernier dérapage budgétaire, de cette « insincérité », soient traduits en justice, au moins pour le principe et pour le symbole : après tout, n'est-ce pas ce qui arrive quand un Kerviel est accusé d'avoir fait perdre « quelques » milliards à la Société Générale ? Sa condamnation à 5 milliards d'euros, remise en cause depuis, avait été applaudie, à l'époque, par certains milieux économiques, alors que sa manœuvre financière ne concernait, à l'origine, que la banque dans et pour laquelle il travaillait. Quant à M. Cahuzac, il a été condamné à deux ans de prison pour une fraude de quelques centaines milliers d'euros qui en a fait perdre à l’État quelques dizaines de milliers, loin des 11 milliards d'aujourd'hui. La politique passée de M. Sapin, elle, affecte le pays tout entier, aujourd'hui, ses finances comme ses contribuables : pourquoi s'en tirerait-il à si bon compte, avec seulement quelques articles vengeurs qui ne l'affectent guère et ne provoquent, jusqu'à cette heure, aucune réaction de sa part, ni contestation ni regret ? Un grand procès qui permette de comprendre les mécanismes des dérives budgétaires et de « l'insincérité » financière serait aussi une occasion de responsabiliser ceux qui nous gouvernent.

    Bien sûr, il ne s'agit pas de punir toute politique économique gouvernementale qui échouerait à atteindre ses objectifs initiaux et d'empêcher toute prise de risque qui, parfois, peut s'avérer utile, plus à moyen et long termes qu'immédiatement. Mais il s'agit d'en finir avec des pratiques irresponsables et surtout malhonnêtes et fort coûteuses pour les contribuables français.

    Je suis surpris, je l'avoue, par la discrétion des médias et des politiques devant cette véritable « fraude en bande organisée » dont, à mon sens, les principaux coupables, peut-être plus que le Président ou le Premier ministre, sont le ministre des Finances et, plus encore, un système plus sensible aux quelques dizaines de milliers d'euros acquis immoralement par MM. Fillon et Ferrand (mais légalement, semble-t-il, et jusqu'à plus ample informé) qu'aux milliards pris dans la poche des Français...

    En 1934, l'escroquerie de M. Stavisky, favorisée par les milieux politiques de la République et ses usages malvenus, dénoncée par Le Canard enchaîné et L'Action française, avait provoqué une crise de la République qui ne s'en était sortie qu'en faisant tirer sur la foule des indignés du moment et en jetant le discrédit sur les protestataires, qualifiés de « fascistes » ou de « factieux » : « qui veut noyer son chien l'accuse de la rage », dit le proverbe. En 2017, la République, en ses autorités les plus importantes et forcément temporaires, peut voler des milliards aux contribuables, rien ne semble devoir se passer... Où sont les justes colères du pays contre les voleurs ?

    M. le Président de la République s'honorerait en appelant les protagonistes de « l'insincérité » à assumer leurs responsabilités et leurs fautes. Le fera-t-il ? Il est vrai qu'en République, la morale est brandie plus qu'elle ne règne, en somme... Mais, en ce cas particulier, il s'agit de faire œuvre, plus encore que de morale, de justice. De justice sociale, pourrait-on ajouter...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Rugy sans souci? Mélenchon sans-culotte ? Mariani sans tabou?

    C’est sans surprise que l’écolo-centriste et fervent bruxellois François de Rugy, largement inconnu du grand public malgré sa participation aux primaires de la gauche en début d’année,  a été élu hier,  avec les  353 voix  des députés LREM , treizième président de l’Assemblée nationale de la Ve République. Les critiques sur le fait qu’une femme n’ait pas été choisie pour occuper ce poste prestigieux (M.  de Rugy devient de facto  le quatrième personnage de l’Etat) ont été évacuées par les éléments de langage fournis aux nouveaux élus macroniens. Même Fabienne  Colboc qui,  à l’instar de sa collègue Anissa Kheder,  avait été épinglée sur les réseaux sociaux  pour sa prestation, disons assez erratique, lors du  débat télévisé du premier tour dans sa circonscription,  a trouvé la réplique.  «La majorité a voté, c’est comme ça. Nous n’avons pas eu de consigne de vote. La parité est respectée dans d’autres présidences», a-t-elle dit, prenant comme exemple des  commissions… qui n’ont pourtant  pas encore toutes été attribuées. Autre nouveauté de cette rentrée parlementaire, la disparition de l’étiquette socialiste.  Les rescapés de la rue de Solférino et leurs quelques alliées du PRG siègent désormais dans un groupe  baptisé  Nouvelle gauche. Exit la référence au socialisme, ce qui n’a pas convaincu pour autant  l’ex Premier ministre Manuel Valls d’y siéger, préférant rejoindre  LREM.  Son adversaire malheureuse aux législatives, Farida Amrani (LFI),  ne désarme pas pour autant  et a déposé  aujourd’hui  son recours devant le conseil constitutionnel pour faire annuler l’élection

    Autre moyen trouvé pour attirer l’attention des médias,   Jean-Luc Mélenchon , au nom de son groupe LFI, a proclamé devant les journalistes  que «nous (les élus masculins mélenchonistes, NDLR)  nous présenterons sans cravate». «Il y a eu autrefois dans l’Assemblée des sans-culottes, il y aura aujourd’hui des sans-cravate, avec ou sans cravate ».  Un acte symbolique qui n’est  « pas limitée au code vestimentaire imposé aux hommes », mais se veut plus largement une «  critique du code vestimentaire que le droit coutumier de cette étrange Assemblée prétend imposer aux femmes », avec   « des détails qui manifestent assez le type d’obsessions et de névroses qu’avaient les rédacteurs de ce droit coutumier».

    En fait de névrose, M. Mélechon est en plein confusionnisme. Il  n’a pas compris que  porter  la cravate ne consiste pas  seulement à se plier aux conventions bourgeoises. C’est  avant tout pour un élu  une marque de respect pour les électeurs qui l’ont désigné pour les représenter dignement. Toutes choses auxquelles les catégories populaires sont particulièrement sensibles. Mais encore faut-il pour le savoir  connaître les Français  et non pas se complaire dans l’image fantasmée et dogmatique que l’on s’en fait... Quant à la référence aux  sans-culottes de la  Révolution française, qui occupent une place de choix dans  à la mythologie des socialo-trotskystes de LFI, ces artisans de la Terreur ont encore  plus fait couler le sang rouge  du peuple que le sang bleu de la noblesse…

    Du peuple, il  est  encore éminemment question dans l’entretien accordé  à l’hebdomadaire Minute  par l’ex ministre sarkozyste et ancien député LR des Français de l’étranger Thierry Mariani.  Nous avons parfois salué ses prises de position de bon sens, souvent similaires à la grille de lecture frontiste,  sur la Russie, la Syrie. Il est aussi au nombre de ceux qui,  hier à l’UMP (au sein du collectif la droite populaire),  aujourd’hui à LR, tiennent un discours de fermeté   sur les questions liées à la sécurité, à l’immigration, aux valeurs… Un positionnement tactique  disent les mauvaises langues,  qui aurait principalement pour but de couper l’herbe sous le pied au FN en dissuadant les électeurs républicains de migrer vers l’opposition nationale; un  discours  en tout cas  qui n’a jamais été traduit dans les faits par la droite au pouvoir.

    Dans cet entretien à Minute, M. Mariani a été interrogé sur la possibilité d’ententes avec le FN, hypothèse qu’il n’a pas rejeté en bloc « C’est trop tôt, a-t-il  dit. Mais si un jour la droite veut revenir aux affaires, il est évident qu’il y a quelques barrières à casser, non pas en terme de partis mais en terme de personnes. » « A l’heure actuelle, les programmes économiques des Républicains et du Front National n’ont rien à voir ; il ne peut y avoir aucun rapprochement (…), le programme économique avancé par Marine Le Pen pendant la présidentielle rappelle davantage le programme de François Mitterrand en 1981 qu’un programme de droite (…).  La gauche a gagné lorsque François Mitterrand a su casser le tabou de la non-fréquentabilité du Parti communiste. Je pense qu’on n’en est pas du tout là encore mais si, un jour, la droite veut gagner les élections, je dis que nous avons deux ans d’ici aux européennes pour faire en sorte que les gens qui partagent les mêmes valeurs, sans excès mais sans mollesse, puissent se retrouver». Et Thierry Mariani d’ajouter encore  que  «le danger en France, aujourd’hui, ce n’est pas le Front National, c’est l’islamisme. Il faut regarder les évolutions des uns et des autres, les personnalités, et commencer au moins à discuter ensemble ».

    M. Mariani a précisé une nouvelle fois sa pensée dans  L’Opinion. Pas d’alliance possible avec le FN car « c’est une phrase taboue ; si on la prononce, on est mort en cinq minutes » (sic), mais il s’agirait d’aller  « au-delà des partis, quelles que soient les appartenances, voir avec qui on partage les mêmes valeurs ». « Les gens qui sont au FN ne sont pas radioactifs. Il y a des gens qui sont tout à fait respectables et compatibles et d’autres qui ne le sont pas ».

    Sans attendre que Thierry Mariani nous fournisse un liste des incompatibles, il conviendrait aussi que la frange de LR soucieuse de l’identité et de la souveraineté nationale  aille jusqu’au bout  de ses interrogations  sur les valeurs qu’elle partage en commun  avec les Alain Juppé, Xavier Bertrand, Christian Estrosi, François Baroin, Thierry Solère et autres NKM… Il est évident pour tout observateur un peu attentif affirme Bruno Gollnisch,  que LR est une structure en sursis, très sévèrement minée par des contradictions internes, une absence de vues communes sur des sujets essentiels.   Tout cela,  pour l’instant, rend  le discours de M. Mariani  un peu vain, tant que les clarifications nécessaires n’auront pas été apportées, tant que  les écuries d’Augias n’auront  pas été nettoyées au sein de son parti.

    https://gollnisch.com/2017/06/28/rugy-souci-melenchon-culotte-mariani-tabou/

  • Détournement de subventions publiques par des familles de djihadistes

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    18 200 € ont été envoyés aux djihadistes syriens, par le biais de l’association « Syrie prévention famille ». Cette association, inscrite au Journal Officiel, est largement financée par l’Etat puisqu’elle perçoit 90 000 € de subventions par an.

    Le but est de soutenir moralement les familles dont un des membres est parti pour la Syrie, mais en fin de compte c’est plutôt les contribuables français qui soutiennent financièrement les djihadistes syriens.

    Valérie de Boisrolin, présidente de l’association, ainsi qu’un couple de parents, sont ainsi mis en examen pour avoir entretenu des terroristes avec l’argent des Français.

    Syrie Prévention Famille : des fonds détournés par des parents de jeunes radicalisés ? http://bv.ht/e03qxyr 

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    Le grand succès des islamistes, bien au-delà des attentats meurtriers qui endeuillent la nation,...

  • A-t-on le droit de falsifier l’Histoire en niant les faits ?

    Il est courant, dans la sphère de la bien-pensance, de refaire l’Histoire à sa convenance.

    On se souvient que, dans son roman 1984, Orwell décrit une société totalitaire où les archives sont manipulées par le régime en place pour forger la réalité officielle. Le Commissariat aux Archives travaille ainsi en collaboration avec le ministère de la Vérité pour qu’il n’y ait jamais de discordance entre les faits et la pensée de Big Brother.

    Sans aller jusqu’à ces extrémités, c’est une détestable habitude, chez les bien-pensants de notre époque, que de chercher à imposer leur opinion, non par une argumentation rigoureuse, mais au mépris de la vérité, qu’ils déforment ou passent sous silence.

    Je n’ai jamais éprouvé une sympathie immodérée pour Roselyne Bachelot, depuis sa calamiteuse gestion de l’épidémie de grippe H1N1 et sa reconversion comme chroniqueuse sur une chaîne de télévision privée. Mais l’une de ses interventions dans l’émission « C dans l’air » consacrée, vendredi soir, à Simone Veil m’a fait penser à cette tyrannie intellectuelle.
    Cinquante-deux minutes et trente secondes après le début de l’émission, Bruce Toussaint, évoquant les prises de position de l’ancien ministre de la Santé, lance timidement : « La Manif pour tous, par exemple… »

    L’air irrité, Roselyne Bachelot, le coupe :

    « Je ne veux pas en parler. Simone Veil était déjà très, très affectée au moment où elle est descendue sur le bord du trottoir pour la Manif pour tous. Je considère comme nulle et non avenue cette manifestation. »

    Et le journaliste de ne pas insister et de passer à une autre question.

    Ainsi donc, Roselyne Bachelot nie la réalité quand elle ne l’arrange pas. Se sentirait-elle, en prenant de l’âge, quelque attirance pour Big Brother et ses méthodes ? Si Simone Veil est venue saluer la manifestation – elle ne peut le nier puisque des photos ont été publiées –, c’est forcément parce qu’elle était gâteuse ! Et, sans doute, son mari avait-il lui aussi perdu la tête, puisqu’il n’a pas su la raisonner et l’accompagnait, tenant à la main un drapeau de la Manif pour tous ?

    Notre chroniqueuse, que ne dirait-elle pas de Lionel Jospin ou de Sylviane Agacinski, qui ont osé – ces factieux, ces déviants ! – émettre de fortes réserves sur la loi Taubira ? Sont-ce des dégénérés mentaux qu’il faudrait interner dans un établissement psychiatrique ? L’ancien Premier ministre n’a-t-il pas déclaré sur le plateau de Canal+ : « Ce que je pense, c’est que l’idée fondamentale doit rester, pour le mariage, pour les couples et pour la vie en général, que l’humanité est structurée entre hommes et femmes » ? Il ne connaît même pas les théories du genre, ce vieux schnock !

    Rien n’est plus malhonnête intellectuellement que de falsifier ainsi l’Histoire. Ceux qui se livrent à cet exercice ne s’honorent guère. Ils veulent imposer leur vérité au lieu de chercher à comprendre et à expliquer la complexité de chaque être. Le mensonge ou l’omission ont la prétention de définir le bien et le mal.

    Malheureusement, il est courant, dans la sphère de la bien-pensance, d’user de tels procédés pour refaire l’Histoire à sa convenance. Chacun pourra en trouver des exemples dans le passé. Ainsi se forment des légendes qui sont autant une offense à la vérité qu’aux personnes qui en font l’objet.

    D’où la nécessité de toujours aiguiser son esprit critique et de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que racontent les médias, voire des historiens qui ont oublié les règles de leur métier et se laissent subjuguer par leurs passions et leur certitude d’avoir raison.

    http://www.bvoltaire.fr/a-t-on-droit-de-falsifier-lhistoire-niant-faits/