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magouille et compagnie - Page 1606

  • C'est la crise finale

    L'air est connu. Le vieux refrain révolutionnaire pourrait ainsi servir de Requiem joyeux pour un parti socialiste déconfit. Manuel Valls quitte la maison après 37 ans de bons services, inégalement loyaux. Voilà donc une descente aux enfers qui nous ramène aux basses eaux qui avaient précédé le congrès d'Épinay de 1971.

    L'hymne qui a fait le tour du monde, mis en musique par un ouvrier belge, Pierre De Geyter (1848-1932) a servi successivement en France, et dans d'innombrables pays, à de nombreuses organisations.

    Il met en musique, empruntant ses quatre premières mesures à Offenbach, final de l'opérette Les Bavards, ce texte qu'on hésite à appeler poème, entaché d'une pompeuse niaiserie… "si ces corbeaux ces vautours, un de ces matins disparaissent le soleil brillera toujours".

    C'est en 1888, en effet, 17 ans après la Commune de Paris, laquelle avait inspiré le parolier Eugène Pottiez que les partis ouvriers s'emparèrent du tout. Mais il faudra encore attendre des décennies pour que les organisations se réclamant du socialisme se rassemblent en fassent, à leur tour, leur instrument de rassemblement, quoi ne les empêcha pas de se diviser cruellement au congrès de Tours de 1920.

    Mais l'hymne demeure ! Car, il fait fonction de symbole permanent de cette famille de partis, lesquels ont toujours échoué à "changer la vie" et réapparaissent toujours sous de nouvelles formes.

    En quittant son dernier avatar qui remonte au congrès d'Épinay de 1971, Valls ne fait que révéler, à ceux qui croyaient possible de l'ignorer, une situation bien réelle.

    Il y a donc quelque naïveté à professer que parti socialiste serait déjà mort. Le bon Dr Le Guen l'a prétendu le 11 juin. (1)⇓

    À noter qu'en septembre 2016, secrétaire d’État en charge des Relations avec le Parlement, il l'annonçait déjà.

    S'agit-il en effet d'une hécatombe généralisée en Europe ? Est-ce un éclatement entre sociaux-démocrates à la Valls, voire sociaux-"libéraux", – cet oxymore nègre blanc désignant les adeptes français de Tony Blair –, et, en face, néo-marxistes à la Mélenchon, qui se réclament d'un socialisme "du XXIe siècle", formule du Vénézuélien Chavez ?

    Toutes ces questions appellent, bien sûr, autant de réponses disparates selon les points de vue. Ce qui semble faire l'unanimité des analystes et commentateurs attribue la responsabilité du désastre socialiste à Hollande, Hollande secrétaire du parti, Hollande gestionnaire des multi-tendances au sein de l'appareil, et enfin Hollande élu en 2012 sur un programme qu'il a trahi.

    Sans nier le rôle personnel du président déchu, soulignons que cet homme néfaste et médiocre peut difficilement passer pour le bienfaiteur qui nous aurait débarrassé du socialisme par ses seules démarches. Ne le créditons donc ni de cet excès d'honneur ni de cette indignité.

    Car, Vilfredo Pareto l'a démontré il y a bien longtemps : le péril socialiste peut autant résulter des interventions gouvernementales ne se réclamant pas du socialisme. (2)⇓

    En cela, le péril socialiste demeure et demeurera, tant que les formules étatistes seront proposées comme autant de solutions, alors que, pour conclure avec Ronald Reagan, aujourd'hui comme hier, "l'État n'est pas la solution, l'État est le problème".

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. sur LCI. "Le PS est mort. déclarait-il, Le parti ne s'en relèvera pas. Nos électeurs n'ont pas disparu : ils ont voté pour En Marche!".
    2. cf. son livre disponible sur la page catalogue des Éditions du Trident

    http://www.insolent.fr/

  • COMMENT LA GAUCHE DEFORME LA REALITE : LE CAS SIMONE VEIL

  • Désinformation : CNN dans la tourmente après de nouvelles révélations

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    ETATS-UNIS (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : CNN, la chaîne de télévision américaine d’« information » en continu fondée, en 1980 par Ted Turner, est dans la tourmente. Pendant la récente campagne présidentielle, les Américains l’avaient ironiquement surnommée « Clinton News Network », tellement son parti pris pro‑Hillary était évident. Un peu comme si, en France, des esprits taquins surnommaient BFMTV « Banque Finance Macron à Toute Vapeur » ou « Broadcast fort Macron ».

    Hier, notre équipe de réinformateurs a évoqué un entretien en caméra caché de John Bonifield. Bonifield, l’un des dirigeants de CNN y revendique sans scrupules les « fausses informations » (« fake » en anglais) diffusées par la chaîne au sujet des liens supposés de Donald Trump avec la Russie.

    Bonifield qualifie ces « fakes » de « conneries pour l’audience ». Des « conneries », certes, mais suffisamment efficaces pour pousser, en avril dernier, le général Michael Flynn à la démission de son poste de conseiller à la sécurité nationale.

    Van Jones, journaliste à cette même CNN, par ailleurs militant noir pour les droits civiques et ancien conseiller du président Obama, a par ailleurs reconnu, également en caméra cachée, que le « dossier russe » monté contre Donald Trump est complètement vide.

    Mais il y a pire. Un article publié jeudi avant‑dernier par CNN affirmait que le congrès américain enquêtait sur les liens entre Anthony Scaramucci, un membre de l’équipe Trump, et un fonds d’investissements russe. Un « fake » total, comme l’a révélé le site Breitbart News. Le média pro‑russe Sputnik a pour sa part souligné qu’en plus d’être un « fake », l’article contenait un certain nombre d’erreurs factuelles manifestes. La queue entre les jambes, CNN a dû retirer l’article et présenter ses excuses à ses lecteurs.

    Les trois journalistes fautifs ont par ailleurs démissionné. Toutes choses totalement impensables en France, soit dit en passant…

    L’équipe Trump peut donc pavoiser… L’audience de CNN est en chute libre. Pour Sarah Sanders, le porte‑parole du président, ces dérives sont « une honte pour l’ensemble des médias américains ». Et pour le président lui‑même :

    « Qu’en est‑il de NBC, CBS et ABC [trois grandes chaînes nationales] ? Qu’en est‑il des ratés du New York Times et du Washington Post ? Ce sont tous de faux médias ! »

    https://fr.novopress.info/

  • HelloAsso Hellofacho

    HelloAsso a supprimé la collecte de fond des Survivants mais soutient des associations qui organisent des avortements hors délais légaux. Cette vidéo vous propose quelques actions immédiates et faciles pour ne pas rester passif face à cette injustice. Pour les donateurs de la campagne, vous avez été remboursé. Merci d’effectuer à nouveau votre don sur ce lien : https://lessurvivants.com/produit/don/

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 90 000 euros de subventions pour des djihadistes

    Comment est-ce possible ? Il serait temps que l'Etat cesse ses distributions de subventions.

    L'association Syrie Prévention Familles, qui regroupait plusieurs familles de jeunes partis faire le jihad, a reçu 90 000 euros de subventions publiques. Trois de ses membres sont mis en examen, soupçonnés d'avoir envoyé de l'argent à leurs enfants en zone irako-syrienne.

    Les soupçons de malversations sont apparus dès la naissance de Syrie Prévention Familles, en novembre 2015. Un ex-membre avoue :

    "On a senti dès le début que cette association, c’était une coquille vide. J’ai le sentiment que les intérêts personnels prévalaient sur l’intérêt collectif".

    Une autre :

    "Il n’y avait aucune transparence. Valérie et Anne ne voulaient pas qu’on accède à la comptabilité. Elles ne faisaient absolument rien. Sur le terrain, c’était seulement nous. Elles nous ont seulement remboursées nos frais à hauteur de 2000 euros."

    A partir du printemps 2016, des membres de l’association les dénoncent à plusieurs reprises auprès du secrétariat d’Etat à la Famille de Laurence Rossignol, qui subventionne alors, en partie, Syrie Prévention Familles. Ils finissent, le 23 janvier 2017, par lui adresser un courrier accusateur, dont ils envoient une copie au Premier ministre Bernard Cazeneuve.

    "La légitimité administrative et financière de cette association est opérée par le soutien du ministère de la Famille, de I'Enfance et des Droits des femmes, qui engage sa responsabilité à travers vous. Nous regrettons I'absence de transparence, de vérification en matière d'organisation et de fonctionnement de cette assistance, aux parents concernés, déléguée à votre partenaire."

    Laurence Rossignol sera-t-elle poursuivie pour collaboration avec une entreprise terroriste ?

    A la même époque, nos médias fustigeaient l'action de SOS Chrétiens d'Orient en raison de l'orientation politique de certains de ses responsables.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 21 juin 2017 - Grandes manoeuvres

    C’est ce matin que les huit députés frontistes et apparentés  feront leur entrée à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon et ses élus ont eux déjà effectué un petit tour de repérage.  Le chef de la France Insoumise a même feint (???) devant l’équipe de LCP  de découvrir offusqué  - « On est obligé de supporter ça ? » -l’existence du drapeau européen derrière la tribune du  « parlement de la République française »… Les membres du Bureau Politique du FN eux, se sont parlés franchement hier pour évoquer autour de Marine les orientations stratégiques, programmatiques de notre Mouvement et son mode de fonctionnement. « Sept groupes de travail, constitués de membres du Bureau politique et de cadres du mouvement, vont se réunir au cours des trois prochaines semaines pour évoquer (ces) différentes questions ». «Lors d’un séminaire de travail qui se réunira au cours de la deuxième quinzaine du mois de juillet, chaque groupe présentera un rapport de ses travaux et des décisions en résulteront.Le prochain Congrès national du Front National se déroulera en février ou mars 2018 », précise le communiqué publié à l’issue de cette réunion qui fut fructueuse, n’en déplaisent à ceux qui guettent et espèrent une implosion du FN. 

    Implosion bien réelle et bien prévisible a contrario, au sein  de LR. Selon les milieux informés, les députés républicains pourraient se scinder en trois groupes distincts. Une faction autour de Xavier Bertrand, Hervé Morin et Valérie Pécresse qui entendraient soutenir dans l’hémicycle un certain nombre de réformes portées par le tandem Emmanuel Macron-Edouard Philippe, mais en ne votant pas la confiance au gouvernement. Une second groupe d’élus LR renforcés en toute hypothèse par des élus UDI autour de l’ex porte-parole de François Fillon, Thierry Solère et de  Franck Riester prendrait son autonomie pour constituer une force constructive progressiste ethumaniste, appuyant encore plus franchement la majorité présidentielle. Enfin, un autre faction campant sur une ligne se voulant plus droitière et dans une opposition plus frontale, se  rassemblerait  autour du membre du club Le Siècle et président du groupe LR à l’Assemblée Christian Jacob et d’Eric Ciotti.

    Un parti LR qui apparaît totalement déboussolé et la présidence de François Baroin n’arrange guère les choses. Il est vrai que comme le constate notamment Bruno Gollnisch, il partage, comme beaucoup de membres des instances de ce parti,  99% du corpus idéologique d’un Emmanuel Macron. En juillet 2012, M. Baroin faisait la une du magazine  les Inrockuptibles consacrée aux « rénovateurs de la droite contre le FN », en compagnie de Nathalie Kosciuszko-Morizet et du futur ministre macroniste Bruno Le Maire. Soit les « trois mousquetaires » « (tirant) à vue sur leur cible favorite : la droitisation », l’influence (dans les faits bien faible et marginale) du maurrassien Patrick Buisson sur la ligne politique sarkozyste. Le maire de Troyes expliquait alors « (ne pas connaître) un dirigeant à droite digne de ce nom (sic) qui ait la légitimité nécessaire pour s’exprimer au nom de l’UMP et qui soit favorable à une alliance avec le FN ».

    Les électeurs de la droite de conviction, de la droite des valeurs peuvent-ils aussi approuver l’attitude des autres républicains?  En octobre 2012 le faux dur Christian Jacob exigeait l’exclusion d’un élu de Seine-et-Marne, Sébastien Chimot, coupable de s’être prononcé en faveur de discussions, voire d’accords avec le Front National. Cette même année Laurent Wauquiez, Chantal Jouanno et Valérie Pécresse, annonçaient qu’ils étaient prêts à voter PS pour faire « barrage » au FN. En 2011, Christian Jacob et  un autre  pseudo droitier décomplexé,  Jean-François Copé, descendaient en flamme  un pré rapport, publié  et présenté par Claude Goasguen, rapporteur de de la mission d’information parlementaire sur le droit de la nationalité, jugé trop dur vis-à-vis des immigrés non européens binationaux, l’UMP déclarant être  « favorable à ce que l’on ne modifie pas la situation des Français binationaux ».

    La situation des ministres du MoDem a elle pour le coup fortement évolué consécutivement à l’action entreprise par le député européen FN  Sophie Montel. Les trois ministres et ex députés européens se revendiquant de ce parti centriste, Marielle de Sarnez, Sylvie Goulard et François Bayrou ont annoncé leur démission du gouvernement d’Edouard Philippe ces dernières heures. Ils ont été débarqués  (même si les apparences ont été maintenues) par Emmanuel Macron, comme l’a été le socialiste  Richard Ferrand éclaboussé par l’affaire dite des Mutuelles de Bretagne. Ce dernier prendra la tête du groupe LREM à l’assemblée, de même que Mme de Sarnez prendra celle du groupe MoDem. On a connu des ostracismes plus sévères…

    https://gollnisch.com/2017/06/21/grandes-manoeuvres/

  • Ukraine : la révolution de Maïdan, un coup d’Etat de l’Otan préparé aux Etats-Unis ?

    Cerise-Ukraine-Maïdan-248x350.jpgLes évènements qui se sont déroulés à Kiev, capitale de l’Ukraine, pendant l’hiver 2013-2014 ont eu une portée mondiale. La révolution de Maïdan, présentée tout d’abord comme une insurrection spontanée, s’est avérée finalement n’être qu’une nouvelle opération coloniale de Washington et de l’Otan.Tel est la thèse que Lucien Cerise défend dans Retour sur Maïdan, la guerre hybride de l’Otan, publié au éditions Le Retour aux sources.

    « Il faut faire comprendre, explique l’auteur, qu’avec l’exemple de Maïdan, l’Otan a expérimenté une forme de “guerre hybride“ qui pourrait être appliquée à d’autres pays et notamment à la France si, par exemple, le peuple français votait “mal“ […]. Ré-informer les Français sur l’Ukraine c’est prévenir le même type d’événements en France. »

    Invité de TV Libertés, Lucien Cerise expose comment « les méthodes putschistes anglo-saxonnes se sont affinées, et surtout radicalisées dans leurs objectifs, de la “révolution colorée“, soit le coup d’État ponctuel, à la “guerre hybride“ conçue pour durer et se répandre partout ».

  • Elections 2017 : l’année des dupes, par Michel Geoffroy

    L’horoscope chinois a placé l’année 2017 sous le signe du coq. Mais, politiquement, elle restera surtout dans les mémoires françaises comme l’année des dupes, celle où l’on a dupé les électeurs.

    La duperie des primaires

    Il y a d’abord eu les dupes des primaires, de droite comme de gauche. Des milliers de dupes se sont ainsi passionnés pour cet exercice, pensant sans doute qu’ils se trouvaient aux Etats-Unis pour élire le futur président : ils ont même payé pour cela !

    Résultat : aucun des candidats sélectionnés lors des primaires n’a accédé au second tour de la présidentielle ; ni François Fillon pour « la droite et le centre », ni Benoît Hamon pour le PS.

    Les primaires n’ont donc servi à rien, sinon à faire croire aux dupes qu’ils décideraient du sort des présidentielles, alors que la décision allait appartenir aux médias, aux instituts de sondages, aux banques et au parquet financier.

    Les dupes de droite, toujours cocus mais encore fidèles

    Il y a eu, bien sûr, aussi les dupes de « la droite et du centre ».

    Ceux-là ont en effet l’habitude, depuis 1986, de voter régulièrement pour des candidats qui font le contraire de ce qu’ils promettent et qui s’alignent en tout sur la gauche. Mais cela ne décourage pas ces électeurs, grands lecteurs du Figaro et… fidèlement cocus, en quelque sorte.

    En 2017 ces dupes ont donc voté pour François Fillon qui a réussi la performance de perdre l’élection imperdable. Ils ont aussi voté aux législatives pour des candidats Les Républicains qui, à l’instar de ce même François Fillon, s’empressent ensuite de rallier Emmanuel Macron.

    Des Républicains qui ont donc bien fait marcher, une fois encore, les dupes de droite !

    Les dupes de la France insoumise

    Les dupes de gauche, déçus par le catastrophique François Hollande et par le petit Benoît Hamon, ont décidé de voter pour La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, habile tribun et clone du défunt Parti communiste. Comme le chantait Charles Aznavour, il s’y voyait déjà… le Jean-Luc. Las, lui et son hologramme ont été éliminés au premier tour des présidentielles. Le tribun n’en revenait pas et, depuis, il boude !

    Mais au moins ses électeurs ont eu la consolation de le voir, avec ses députés, lever le poing lors de leur entrée à l’Assemblée. Une odeur de révolution au son de l’Internationale ? Non : une odeur de naphtaline, mais sur fond de rap « nique la France ».

    Il y a eu maldonne : les dupes de Mélenchon entreront dans le XXIe siècle en marche arrière. Exit la gauche : le patronat peut dormir tranquille. Bravo les dupes de Mélenchon !

    Les dupes de Marine

    Plus de 10 millions d’électeurs ont voté pour Marine Le Pen lors de la présidentielle, malgré sa performance catastrophique lors du débat avec Emmanuel Macron le 3 mai. Manifestement, ils n’avaient pas regardé l’émission. 10 millions d’électeurs mus par la perspective exaltante de pouvoir « bientôt acheter leur baguette avec des francs », comme le promettait Florian Philippot ? Ou bien 10 millions de personnes qui voulaient moins d’immigration, moins d’attentats, moins d’islamisation et moins de chômage ? Mais on se demande si Marine avait vraiment ces priorités en tête, pour s’enferrer dans sa promesse anxiogène de sortie de l’euro et dans sa tentative, inutile, de séduire l’électorat de Jean-Luc Mélenchon.

    Résultat : malgré une conjoncture politique exceptionnelle du fait de l’élimination du PS et de l’implosion de la droite, Marine Le Pen, la candidate du « premier parti de France » a perdu la présidentielle en faisant élire Emmanuel Macron, et son rassemblement ne pourra pas constituer de groupe parlementaire à l’Assemblée.

    On peut difficilement présenter, dans ces conditions, le vote FN comme un vote utile !

    Les dupes de Macron

    Mais le grand vainqueur toutes catégories de cette année des dupes reste sans conteste Emmanuel Macron. Son élection et celle de ses partisans reposent sur une triple duperie en effet :

    – une duperie médiatiqued’abord, puisque pour la première fois dans notre histoire politique, l’ensemble des médias se sont faits les zélés propagandistes, sur tous les tons, d’un seul et unique candidat : Emmanuel Macron. Un candidat qui n’avait pourtant pas de programme mais que les médias ont promu par la magie de la communication de masse, comme n’importe quel produit publicitaire. Les Français attendaient un homme d’Etat : dommage, les médias leur ont vendu un communiquant !

    – une duperie institutionnelle ensuite, puisqu’En Marche et son candidat ne tiennent leur élection que de l’abstention massive et du système électoral majoritaire : lors de la présidentielle, Emmanuel Macron n’a rassemblé que 47% des inscrits et lors des législatives le taux d’abstention a dépassé les 50% (1). Or dans l’esprit des institutions de 1958, le système électoral vise à permettre à une majorité de gouverner : il ne vise pas à constituer de toute pièce une majorité artificielle coupée du corps électoral ;

    – une duperie politique enfin, puisqu’Emmanuel Macron incarnait le candidat de la France d’en haut – celle des winners comme Pierre Bergé et Bernard Arnault (2) – contre la France d’en bas, et non pas celui du renouveau national.

    « Ni de gauche ni de droite », Macron ? Les dupes n’ont pas compris qu’avec lui ils auraient à la fois (3) les travers de la gauche et de la droite et les politiciens qui vont avec. Car Emmanuel Macron représentait l’anticorps sécrété par le Système pour empêcher qu’on ne change le Système.

    Les dupes qui ont voté pour le candidat d’En Marche et ses députés-chèvres (4) ont suivi le Joueur de flûte de Hamelin. Ils vont bientôt déchanter d’autant que le communiquant présidentiel cache une personnalité autoritaire sous un sourire… médiatique. Bien fait pour eux, mais dommage que les abstentionnistes lui aient donné tous les pouvoirs !

    Question pour conclure : Quand nos concitoyens cesseront-ils de se montrer médiatiquement et électoralement dupes ?

    Michel Geoffroy

    Texte repris du site de Polémia

    Notes :

    1. 81 % chez les Français de l’étranger.
    2. Lire notamment sa tribune dans Les Echos du 5 mai 2017.
    3. Emmanuel Macron aime dire en même temps.
    4. « Aujourd’hui, une chèvre avec une étiquette Macron a de bonnes chances d’être élue », BFMTV.fr du 6/6/2017.

    https://fr.novopress.info/

     
  • Après le Mariage pour tous, voici l’Enfant pour tous

    De Ivan Rioufol :

    "L’avis du Comité consultatif national d’éthique, favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes et non plus aux seuls couples hétérosexuels stériles, a été annoncé mardi. Dimanche dernier, la Gay Pride parisienne avait fait de cette reconnaissance son mot d’ordre politique, au nom de l’égalitarisme et de la non-discrimination. S’inclinant devant cette procession foutraque et vulgaire désormais institutionnalisée, Emmanuel Macron avait salué par tweet "la France arc-en-ciel. Nous sommes riches de nos diversités, soyons-en fiers ! #MarcheDesFiertes #LoveisLove". Peu auparavant, la mairie de Paris avait fait savoir qu’elle entendait être "la ville phare de l’inclusion et de la diversité". L’élu parisien Jean-Luc Romero, à la pointe du militantisme homosexuel, avait rappelé que "Paris, ville des droits de l’Homme", était déjà "LGBTIQ-friendly", c’est-à-dire copine avec les homos, les lesbiennes, les transsexuels et autres. La capitale recevra d’ailleurs les Gay Games en 2018. Elle compte aussi développer le tourisme homosexuel. Ce vendredi, le Bundestag allemand devrait pour sa part légaliser à son tour le mariage homosexuel, accusant un net retard dans la "modernité" revendiquée par les minorités sexuelles. Elles sont prêtes à brandir l’homophobie en riposte à la moindre critique, comme les exaltés islamistes le font en utilisant l’islamophobie pour clouer le bec.

    Observer le Comité d’éthique emboiter le pas de la Gay Pride en lui offrant ce qu’elle réclamait deux jours auparavant dans les rues de Paris n’est peut-être qu’un hasard de calendrier. Cette concordance des temps souligne néanmoins la puissance acquise par le militantisme gay, capable d’embrigader de fins esprits au nom d’idéologies saugrenues. L’obsession de la non-discrimination, qui est à la base des exigences des minorités sexuelles ou religieuses, est une instrumentalisation des droits de l’Homme qui les dénature. Elle en vient, ici, à ignorer les droits de l’Enfant. La Croix de ce mercredi rappelle que la Convention internationale des droits de l’Enfant, ratifiée par la France, prévoit (article 7) que l’enfant a "dans la mesure du possible le droit de connaître ses parents". Ce droit lui est enlevé dans le cas de PMA sans père puisque le donneur reste anonyme. A cette première possible violence existentielle imposé par des femmes ou couples de femmes n’écoutant que leurs désirs s’ajoute cette autre violence consistant à supprimer la place du père dans la conception et l’éducation de l’enfant. Ce droit à l’enfant, vers quoi ouvre en fait l’avis du Comité d‘éthique, est une porte ouverte à la marchandisation des fœtus, des grossesses, des naissances. Au nom d’une non-discrimination absurde (la femme et l’homme sont dissemblables par nature), le pouvoir gay se montre dans sa dangereuse tyrannie. Macron, qui dit vouloir une société apaisée, osera-t-il y résister ?"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/06/apr%C3%A8s-le-mariage-pour-tous-voici-lenfant-pour-tous.html

  • Le joueur de flûte Macron n’évitera pas les faillites en chaîne des banques italiennes !

    Marc Rousset

    Selon la BRI (Banque des règlements internationaux), en 2016, les banques internationales, et plus particulièrement allemandes, ont réduit leur exposition à l’Italie de 15 %, soit pour plus de 100 milliards de dollars. De son côté, la BCE (Banque centrale européenne) a réduit ses achats de dette européenne, passant de 80 à 60 milliards d’euros par mois. Si l’appétit pour la dette italienne tombe, les taux obligataires italiens vont grimper. Les seuls acteurs du marché semblant vouloir encore acheter sont les banques italiennes. Il en est de même, à un moindre degré, de la dette française qui a été vendue ces derniers temps par les banques asiatiques et rachetée essentiellement par la BCE.

    La détention d’obligations italiennes par les banques locales s’élève désormais à 235 milliards d’euros. Lorsque les taux d’intérêt de ces actifs commenceront à monter, ces banques, qui dans leur grande majorité sont déjà au bord de l’insolvabilité, devront encaisser de nouvelles pertes.

    Le sauvetage de la banque la plus insolvable d’Italie, Monte dei Paschi di Siena, qui avait annoncé des pertes trimestrielles de 169 millions d’euros, continue avec des fonds publics italiens.

    Le sauvetage de Banca Popolare di Vicenza et de Veneto Banca vient juste de commencer. Le gouvernement italien s’apprête à les sauver grâce à l’aide du groupe Intesa Sanpaolo et d’un autre investissement public d’environ 10 milliards d’euros. Lorsque l’on sait que les créances douteuses, soit 16 % des actifs des banques italiennes, s’élèvent à plus de 360 milliards d’euros, il y a de quoi s’inquiéter.

    Après des discussions avec les autorités européennes il a été décidé que la liquidation des deux banques serait menée en Italie sans respecter le mécanisme européen, afin de permettre l’intervention du gouvernement italien. Ce dernier devrait prendre à sa charge non seulement les crédits détériorés, mais aussi le départ de 4.000 personnes, dont certaines au sein de la banque acheteuse Intesa Sanpaolo pour un euro symbolique. La recapitalisation par l’État italien s’élèvera à 6,6 milliards d’euros.

    Ce sauvetage italien n’est pas sans nous rappeler le rachat beaucoup moins avantageux en Espagne de Banco Popular par la banque cantabrique Santander, qui avait dû provisionner en plus 7,9 milliards d’euros afin de couvrir le passif irrécouvrable de Popular et trouver 7 milliards d’euros pour apurer son bilan.

    Les Français ont donc du souci à se faire, d’autant plus que, selon Goldman Sachs, sur les 54.000 milliards de dollars d’obligations (souveraines et privées) échangeables dans le monde, les banques centrales en détiennent 18 000 milliards, soit exactement un tiers. Elles sont donc même passées devant les « hedge funds », incarnation médiatique du capitalisme sans foi ni loi.

    La présidence du joueur de flûte Macron échouera donc et se finira très mal sans doute, même avant terme, pour au moins l’une des deux raisons suivantes : la crise économique et le krach financier à venir en France, en Europe et dans le monde, une soudaine et imprévisible explosion thymotique populaire possible, si l’on s’en tient aux prédictions et à la mise en garde de Peter Sloterdijk. Explosion populaire en réaction à l’insécurité de plus en plus inacceptable des populations européennes, du fait du terrorisme islamiste, la cause première étant la folle politique tous azimuts de fuite en avant européenne aussi irréaliste qu’irresponsable, qui se refuse à faire face à l’invasion migratoire…

    Source Boulevard Voltaire cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/