magouille et compagnie - Page 1662
-
Stoppons Macron ! #13
-
Libéralisme sociétal, européiste et mondialiste contre souveraineté nationale et identité française ?
Analyse de Laurent Bouvet, professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et auteur de La Gauche zombie, chronique d'une malédiction politique :
"Normalement, le barrage contre le FN s'érige au second tour de l'élection. La «gauche castor» désignant cette gauche qui ne s'intéresse au «danger lepéniste» qu'une fois le premier tour passé et la surprise d'un bon résultat frontiste avérée. Là, nous sommes dans une toute autre configuration: le danger de la «peste blonde» saisit tout le monde dès avant le premier tour puisqu'il y a une très forte probabilité pour que Marine Le Pen soit présente au second tour, et même qu'elle se qualifie pour celui-ci avec un score élevé au premier tour. (...)
Le second tour de la présidentielle se déroule bien entre Macron et Le Pen, on verra s'installer à la fois un nouveau clivage structurant de la vie politique : entre un libéralisme aussi bien économique que culturel et «sociétal» assumé pro-européen et pro-mondialisation d'un côté et un antilibéralisme tout aussi assumé appuyé sur un retour à la souveraineté dans les frontières nationales et une définition culturaliste et organique de l'identité française. Ce nouveau clivage recoupant très largement une division à la fois sociale, territoriale et culturelle du pays.
Dans un tel cas, le FN apparaîtrait en effet comme le pôle d'alternance majeur - dans l'opposition à une vaste coalition regroupée derrière Macron - pour les 5 prochaines années, attirant à lui à la fois des élus (issus de LR en particulier) et des électeurs. Une telle opposition justifierait alors pleinement le discours tenu de longue date par le FN représentant celui-ci comme un parti «anti-système». Une telle perspective posant la question du point d'arrivée en 2022 d'un tel système politique restructuré, au moins en partie, autour de ce clivage.
Les forces classiques de la gauche et de la droite étant désormais sommées de se prononcer dans le cadre de ce clivage, soit pour l'accepter et rallier un des deux pôles (sous des formes qui peuvent être variables), soit pour le refuser et se retrouver en marge des débats politiques qui en résulteraient (...)
«Nouveaux visages, nouveaux usages» dit Emmanuel Macron. Que vous inspirent les ralliements (de gauche ou de droite) des figures politiques chevronnées à En Marche?
Il y a là, à la fois, quelque chose de très classique où l'on voit que certaines personnalités changent de trottoir assez aisément sans jamais changer de métier, cherchant à être du côté du futur pouvoir, et quelque chose d'assez nouveau: la mise en place avec une bonne probabilité de succès (contrairement aux tentatives précédentes) d'une force centrale sinon centriste dans la vie politique française."
-
Macron a menti sur sa déclaration de patrimoine : 500 000 euros oubliés !
Questionné par le journal La Croix du 12 mars 2017 sur la faiblesse de ce patrimoine après avoir gagné tant d’argent, l’ancien ministre répond : « Comme banquier d’affaires, j’avais le statut d’indépendant. J’ai donc payé, sur le montant brut de ma rémunération, des cotisations sociales patronales, salariales, puis l’impôt sur le revenu. Ces cotisations ont augmenté et frappé mon dernier revenu de référence, au point que je ne gagnais plus assez pour payer mes impôts ». Il signe là un double aveu :
• de mensonge d’abord car le revenu indiqué n’est pas un revenu brut, avant cotisations, mais un revenu net imposable. Il n’a donc pas eu à imputer le revenu indiqué de cotisations qui en ont déjà été soustraites pour déclarer son revenu imposable ;
• de faiblesse ensuite car s’il ne sait pas prévoir le paiement de ses impôts, comment peut-on lui confier la direction de la France ? Et s’il ne parvient pas à vivre sans emprunter alors qu’il se situe dans le 0,1% des Français qui ont les plus hauts revenus, quelle impéritie dans sa gestion personnelle !
« Par ailleurs, ajoute-t-il encore en réponse au journal La Croix, j’ai procédé à des travaux dans la maison de famille de mon épouse, partiellement financés par des emprunts bancaires qui ont tous été déclarés, en 2011 et 2012. » Lesdits travaux auraient donc représenté des montants de l’ordre, selon les informations délivrées par ailleurs, d’au moins 500 000€. Il y a donc là une omission grave dans la déclaration de Monsieur Macron, tant d’ailleurs dans celle du 24 octobre 2014 que dans celle déposée le 16 mars 2017 ès qualités de candidat à l’élection présidentielle.
En effet, si Monsieur Macron a réalisé des travaux dans la maison de sa femme, soit il a été convenu avec celle-ci qu’il devenait copropriétaire de ladite maison, soit il est resté propriétaire des améliorations apportées à celle-ci, soit encore il a conservé une créance sur son épouse à due concurrence. Cette dernière hypothèse est la plus probable, mais dans tous les cas il aurait dû déclarer le montant des travaux payés par lui dans son patrimoine.
Il a pu encore donner cette somme à sa femme, mais non seulement ce n’est pas ce qu’il a déclaré, mais en sus, contrairement aux successions, les donations entre époux sont assujetties aux droits d’enregistrement au-delà d’un abattement de 80 724€. L’ancien ministre de l’économie devait savoir ça et il n’a pas payé de droits de donation.
La loi est pourtant très claire. Elle dresse la liste des biens devant figurer dans la déclaration : immeubles bâtis et non bâtis, valeurs mobilières, assurances-vie, comptes bancaires courants ou d’épargne, livrets et autres produits d’épargne, biens mobiliers divers d’une valeur supérieure à un montant fixé par voie réglementaire, véhicules terrestres à moteur, bateaux et avions, fonds de commerce ou clientèles, charges et offices, biens mobiliers, immobiliers, comptes détenus à l’étranger, passif. La loi prévoit que « d’autres biens » devront être inclus dans la déclaration de patrimoine, c’est-à-dire tous les éléments du patrimoine d’une valeur substantielle.
Source : ndf.fr
-
Prophéties autoréalisatrices
Marine Le Pen était hier soir l’invitée politique deFrance 2, après le JT de 20h, chaîne emblématique d’un service public qui ne ménage pas ses efforts de propagande contre le FN avec une succession « d’enquêtes » à charge. Dans la même veine antifrontiste, Bruno Gollnisch a pointé également sur twitter la programmation sur France 3 demain d’une fiction-documentaire (sic), « Un homme à la dérive », traitant des supposées sombres influences de l’opposition nationale sur nos compatriotes égarés… Sur France 2, présidée par une amie d’Emmanuel Macron, Delphine Ernotte, Marine a été confrontée à tous les mauvais procès à toutes sortes de questions-accusations périphériques et autres diffamations lancées contre le FN. Les méthodes habituelles pour parasiter son discours sur le fond, l’exposé des thématiques de son programme. Nihil novi sub sole…
Le procédé est grossier mais le Système, il faut y être préparé et en être parfaitement averti, utilisera tous les moyens, même légaux, pour empêcher l’accession au pouvoir des patriotes souverainistes. Le journaliste-essayiste et romancier Nicolas Bonnal le résume avec le sens de la formule qui est le sien : « Il y a d’un côté le candidat de l’oligarchie », celui de « la nouvelle caste cruelle qui se met en place sous le label d’européen ou de libéral-libertaire ». « Celle-ci rétribue bien les traîtres et les sadiques qui organisent la division, l’invasion et la guerre pour tous – sauf pour la bourse et pour l’élite ». Et « de l’autre côté, il y a la candidature populaire. Le candidat populiste est celui insulté qui plaît au peuple ».
« Le Système est devenu tyrannique et voudrait coffrer les gens qui ne lisent pas Le Monde. Le trio satanique OTAN-BCE-Bruxelles veut imposer son Macron comme hier son Juppé. Candidat du triangle magique Rothschild-Drahi-Soros, le vendeur d’Alstom est l’enclume rêvée où le marteau du capital mondialisé aplatira ce qui reste de France libre » écrit-il encore .
Une France libre qui est l’objet de toutes les inquiétudes d’un PS dont les grands pontes synthétisent assez parfaitement tout ce que nous compatriotes reprochent au Parti de l’étranger qui règne sur notre démocratie confisquée. Ceci explique aussi cela, Manuel Valls réunissait hier ses proches à Paris, pour un déjeuner au Sénat, puis 80 parlementaires à l’Assemblée, pour évoquer une nouvelle fois le danger FN. Il a fait part de sa conviction selon laquelle Marine - comme François Fillon selon lui- sera plus haute dans les urnes que ne le disent les sondages, que sa victoire est possible, que la qualification même de M. Macron pour le second tour n’est pas assuré…
Avait-il d’autres choix ? Ce matin sur BFM TV, Manuel Valls n’a pourtant pas tremblé pour torpiller le vieux rafiot de la rue de Solférino et son candidat résiduel en annonçant à son tour qu’il voterait Emmanuel Macron dés le premier tour… Cela lui a valu une avalanche d’invectives de la part du dernier carré de fidèles de Benoit Hamon, sur le thème les rats quittent le navire. Mais cet élan macronien du traître Valls ne fait pas forcément les affaires du candidat d’En marche !, conscient qu’il apparaît de plus en plus clairement comme une entreprise de recyclage des éléphants du PS. L’image de renouveau que tente de se donner cette incarnation du sérail bruxellois en prend un coup.
Le 14 mars, M. Macron déclarait d’ailleurs à l’adresse de Manuel Valls qu’ « (il n’avait) pas fondé une maison d’hôtes » pour ses complices socialistes. Ralliements ou soutiens directs, la réalité apparaît pourtant toute autre. Au dernier décompte, les ministres Marisol Touraine, Ségolène Royal, Jean-Yves le Drian, des dizaines de maires et plus de cinquante députés PS, ont fait allégeance au champion des progressistes, dans l’espoir bien sûr de sauver leur siège aux législatives. Une proportion bien plus importante que les ralliés de la nébuleuse centriste, de certains LR ou des retraités des années Chirac.
L’ex Premier ministre de François Hollande a certainement comme d’autres sorti sa calculette, lu les analyses sur les évolutions et les attentes du corps électoral. Ce qui lui a permis d’en déduire, comme M. Fillon, que même la grosse ( ?) moitié des électeurs du PS qui n’est pas séduite par la candidature Hamon, auquel il faut ajouter, nous voulons bien le croire, une bonne proportion de centristes, n’assurent pas forcément à Emmanuel Macron la certitude de dépasser la barre des 20% le 23 avril prochain. Et ce, quoi qu’en disent la fourchette haute des sondages le concernant, relayées par des médias qui se livrent aux habituelles tentatives de prophéties autoréalisatrices…
https://gollnisch.com/2017/03/29/propheties-autorealisatrices/
-
François Hollande, champion toutes catégories de l’emploi fictif
Grâce à des astuces et une petite faille dans la loi, François Hollande, l’homme qui affirmait haut et fort “Je n’aime pas les riches”, pourrait toucher près de 30 000 euros mensuels de retraite.C’est désormais l’affaire de quelques jours. Les masques vont tomber lorsque François Hollande et ses amis soutiendront très officiellement Emmanuel Macron et lâcheront le pauvre Benoît Hamon, encalminé depuis des semaines à 14 % des intentions de vote. François Hollande, l’homme qui affirmait haut et fort “Je n’aime pas les riches” et qui a même fait campagne, on s’en souvient, contre “l’ennemi qui n’a pas de visage”. Mais si, il a un visage, plutôt avenant d’ailleurs : Emmanuel Macron, dont on ne retrouve pas, dans la déclaration de patrimoine, les millions d’euros gagnés chez Rothschild. Un nouvel oubli sans doute, après celui de son ISF.Je rappelle l’excellente enquête de Marianne sur le “président normal”, qui s’est bien moqué des Français durant cinq ans et n’a rien à envier de ce point de vue à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. François Hollande pourrait en effet toucher au total près de 30 000 euros mensuels de retraite. Oui, vous avez bien lu ! Il toucherait ainsi en un mois ce qu’a touché l’épouse de François Fillon en six ! Comment est-ce possible ? Grâce à des astuces et une petite faille dans la loi, dans lesquelles François Hollande s’est glissé en catimini durant des décennies.Détaché d’un poste quasiment jamais occupéAu lieu de se mettre en disponibilité de la Cour des comptes, le conseiller référendaire Hollande s’est opportunément placé en détachement et son compteur a donc continué à engranger les annuités, pour un poste qu’il n’a pour ainsi dire jamais occupé ! Ainsi, grâce à ses différents mandats au cours de sa (très) longue carrière, pour moitié fictive, sa retraite finale pourrait atteindre cette somme faramineuse ! Notons que ledit compteur, pour ce qui concerne la fonction publique, s’est arrêté pour lui en 2012… mais qu’il pourrait bien tourner de nouveau, comme nous le verrons plus loin.Telle est “la situation du fonctionnaire assurant les fonctions de président de la République”, avait indiqué la Cour des comptes à nos confrères, il y a deux ans. Pourtant, après le scandale Cahuzac, les fonctionnaires élus ou membres du gouvernement devaient normalement, depuis le 1er octobre 2014, se mettre en disponibilité – et non plus en détachement – comme leurs collègues désireux d’exercer dans le privé. Tout est dans le “normalement”… Ceux-ci avaient par ailleurs la faculté de se mettre en disponibilité de façon spontanée et “morale”, puisque cette dernière épithète nous est servie à l’envi par les amis de M. Hollande depuis “l’affaire Fillon”.La situation du président “n’est expressément prévue par aucun texte, c’est donc le droit commun qui s’applique”, précisait-on à la Cour des comptes. En juin 2013, Alain Vidalies, alors ministre chargé des relations avec le Parlement, assurait toutefois que “le président de la République […] se mettra[it] en disponibilité”. Encore une promesse non tenue et une erreur de la banque… en sa faveur ! Il faut dire que François Hollande n’avait rien laissé au hasard et échafaudé son plan de carrière dans les moindres détails, au moins dès 1989. On le voit ainsi plein de morgue, dans une vidéo, se vanter d’être payé à ne rien faire et savourer son statut de “privilégié”, selon ses propres mots.Il est utile de rappeler ici que François Hollande n’a pas été très assidu à la Cour des comptes : trois ans en début de carrière, en 1980… et quelques mois en 1993 ! Le conseiller référendaire a toujours été “détaché” comme élu, avec une seule courte “mise en disponibilité” entre 1993 et 1995 ! Par conséquent, il a pu ainsi accumuler trente-deux ans de droits !15 114 euros s’il tient paroleSuite à ces révélations explosives qui ne cadraient pas avec le personnage sobre et rigoureux qu’il souhaitait se forger au début de son mandat à l’Élysée (rappelons qu’il venait d’annoncer avec force publicité la baisse de son salaire de président de 30 % !), François Hollande avait rétropédalé et assuré qu’il ne souhaitait pas siéger “automatiquement” parmi les Sages du Conseil constitutionnel, alors qu’il avait déjà promis en 2012 la suppression de ce dispositif – nécessitant une révision de la Constitution.En réalité, si en 2013 l’exécutif avait bien envisagé de proposer cette réforme au Parlement, il avait finalement une nouvelle fois reculé, craignant de ne pas réunir la majorité des 3/5 des parlementaires réunis en Congrès. Rien n’oblige donc François Hollande à respecter ses engagements oraux, hormis son sens de l’honneur…Ainsi, en net, à ce jour, le futur ex-président est déjà assuré de toucher 15 114 euros mensuels de retraite, dès qu’il fera valoir ses droits. Acceptera-t-il de s’asseoir sur les 12 000 euros du Conseil constitutionnel en ne s’asseyant pas dans les fauteuils douillets de la rue Montpensier ? Sa trajectoire politique calamiteuse – comme sa carrière largement fictive dans la fonction publique – plaiderait plutôt pour le contraire, mais le pire n’est jamais sûr. En tout cas, avec François Hollande, le réel dépasse souvent le fictif : sans visage, sans vergogne… mais jamais sans ressources ! En Marche ! -
Et si l’on donnait la parole aux Français (XVII)
Les institutions et les partis institutionnels
• 77% des personnes interrogées (+14 points) pensent que la démocratie fonctionne de moins en moins bien en France (sondage Ipsos-Sopra Steria-l’Institut Montaigne, Sciences Po et Le Monde du 21 au 25 octobre 2016).
• 74% citent comme principales raisons des « élus trop souvent corrompus », les élections qui « ne changent rien » (70%) et « trop d’insécurité, de zones de non-droit » (67%). Pour 65%, les préoccupations des citoyens ne sont pas prises en compte et pour 62% ces derniers sont mal représentés
• 59% des personnes interrogées déclarent ne se sentir en sécurité nulle part. Ce chiffre est à mettre en relation avec le fait que 69% des Français jugent les personnels de police et de gendarmerie en sous-effectifs dans le pays. Cette opinion a d’ailleurs d’autant plus de résonance que les interviewés expriment majoritairement une bonne image de leurs forces de l’ordre (90% pour la Gendarmerie, 84% pour la Police nationale et 73% pour la Police municipale) (sondageIFOP Fiducial Public Sénat Sud Radio – Public Sénat du 17 mars 2017
• 78% estiment que les partis politiques constituent un frein à l’amélioration de la situation, devant les syndicats (62%), les médias (57%), les intellectuels (44%) et les chefs d’entreprise (40%).
• 78% des personnes interrogées jugent le bilan de François Hollande négativement. 81% estiment qu’il n’a pas été fidèle à ses promesses de campagne. La loi travail est la plus critiquée, avec seulement 23% de réponses positives (sondage OpinionWay Le Figaro des 2 et 3 décembre 2016).
Les médias
• 64% des personnes interrogées estiment que les médias ne sont pas indépendants vis-à-vis des partis et du pouvoir ; 58% estiment que les médias ne sont pas indépendants vis-à-vis des pressions de l’argent (sondage TNS Sofres La Croix des 7 au 11 janvier 2016).
• 91% des internautes interrogés en ligne le 13 décembre 2016 depuis son compte Twitter par Jean-Jacques Bourdin, l’animateur de RMC et BFMTV, estiment que « les médias nous mentent ».
• 57% des personnes interrogées estiment que les médias présentent la campagne et le programme de François Fillon avec un parti pris négatif. 55% pensent de même s’agissant de Marine Le Pen. Et 46% des personnes interrogées estiment que les médias présentent la campagne et le programme d’Emmanuel Macron avec un parti pris positif (sondage Harris-Interactive, c/o fdesouche du 20 mars 2017).
La préférence nationale
• 41% des téléspectateurs ont jugé Marine Le Pen « convaincante » lors de l’émission politique du 9 février 2017 de France 2 (sondage Harris-Interactive effectué le 9 février 2017).
• 80% des personnes interrogées se déclarent favorables à la « clause Molière », mesure adoptée récemment par plusieurs conseils régionaux, obligeant les ouvriers à parler français sur les chantiers engagés par la commande publique et 39% répondent « très favorable » (sondage Ifop Valeurs actuelles réalisé du 15 au 17 mars 2017).
Michel Geoffroy 20/03/2017
Voir ou revoir :
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (I)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (II)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (III)
Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (IV)
Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (V)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VI)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VII)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VIII)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (IX)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (X) :
Et si l’on donnait la parole aux francais ? (XI)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XII)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XIII)
Et si lon donnait la parole aux français ? (XIV)Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XV)
Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XVI)
https://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-xvii/
-
Stoppons Macron #12
-
Moi, président de la République, je fais mon bilan…
Il n’est toujours pas sorti de son monde fantasmé depuis 2012.
La figure de style nommée anaphore est devenue célèbre il y a cinq ans grâce à François Hollande. Il est temps d’en dresser un petit bilan aussi synthétique que possible.
Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée.
Il aura tenu moins d’un an avant la première rencontre.Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur.
Admettons qu’il ne l’ait pas fait.Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti dans un hôtel parisien.
Ne pas se représenter libère de ces contingences.Moi, président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. […]
Nicolas Sarkozy, Nicolas Bernard-Buss et François Fillon – pour ne citer qu’eux – peuvent soupçonner une justice qui ne serait ni indépendante ni impartiale.Moi, président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs de chaînes de télévision publiques. Je laisserai ça à des instances indépendantes.
L’opacité de la nomination de Delphine Ernotte par le CSA a fait l’objet de moultes dénonciations publiques : la forme a été respectée, sans doute est-ce moins vrai pour le fond.Moi Président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire.
Des galipettes rue du Cirque, la répudiation d’une concubine par communiqué de presse et, maintenant, des soupçons de cabinet noir à l’Élysée…Moi, président de la République, j’aurai aussi à cœur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l’État. […]
Le bureau de l’Assemblée a bloqué sa procédure de destitution dans l’affaire du secret-défense révélé, mais cela n’a rien à voir avec son statut pénal.Moi, président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d’hommes.
Stricte parité sauf pour les gouvernements Ayrault II (-1) et Cazeneuve (-2) : c’est un échec, mais de peu.Pas de chance, la discrimination positive est aussi inutile qu’inepte.
Moi, président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts.
De Jérôme Cahuzac à Bruno Le Roux, cinq ministres évacués pour des manquements éthiques : ça fait désordre.Moi, président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local parce que je considère qu’ils devraient se consacrer pleinement à leur tâche.
Ce n’est pas comme si Jean-Yves Le Drian était un ministre régalien dans un monde instable tant ici qu’à l’étranger.Moi, président de la République, je ferai un acte de décentralisation parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés.
Si cet acte de « décentralisation » se résume à la fusion des régions au gré des humeurs des féodaux amis, il aurait sans doute mieux valu s’en abstenir.Moi, président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats. […]
Syndicats et organisations professionnelles sont sensibles à la considération matérialisée par l’utilisation du joker 49.3 lors de la loi Travail.Moi, président de la République, j’engagerai de grands débats. On a évoqué celui de l’énergie et il est légitime qu’il puisse y avoir, sur ces questions-là, de grands débats citoyens.
Les « débats » autour de la loi Taubira ont vu le rejet de la pétition CESE, l’exclusion et la censure d’intervenants en commission, une dernière lecture au chronomètre. C’est plus simple de passer en force.Moi, président de la République, j’introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives, pour les élections non pas celles de 2012 mais celles de 2017. […]
Encore raté.Moi, président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions. Mais en même temps, je ne m’occuperai pas de tout et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Français.
Le « Salomon de Prisunic » qui a statué sur le retour de Leonarda sans ses parents, était-ce de la hauteur de vue ou de la proximité ?Une anaphore à mettre en perspective avec sa récente déclaration de Crolles, où était autocélébrée sa « fierté de rendre à son successeur un pays plus fort, plus soudé, plus digne et plus cohérent ». Il n’est toujours pas sorti de son monde fantasmé depuis 2012.
http://www.bvoltaire.fr/moi-president-de-republique-fais-bilan/
-
Traité de Rome, triste anniversaire !
Tout le gratin européen a donc célébré le 60e anniversaire du traité de Rome… à Rome. Les dirigeants européens étaient entre eux, se félicitant du traité d’hier et de l’Europe d’aujourd’hui. Les peuples n’étaient pas là, ni hier ni aujourd’hui. Triste anniversaire ! Quand, en 1957, les six pays fondateurs décidèrent, selon les termes du traité, « la création d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples d’Europe », ils omirent simplement de demander leur avis aux peuples en question. Ils savaient déjà mieux que lui ce qui convient pour leur vie et leur avenir, les consulter n’avait donc aucun sens. La formule « sans cesse plus étroite » n’envisageait aucun retour en arrière, mais seulement une marche irréversible vers une union fédérale qui était l’idéal avoué des pères fondateurs. Leurs continuateurs n’ont rien changé. Ils veulent aller toujours plus loin. La réalité résiste-t-elle à l’utopie européiste ? C’est la réalité qui a tort et eux qui ont raison.
Et pourtant, cette union-là n’a pas tenu ses promesses, ce dont les populations se rendent cruellement compte. Le traité affirmait que le but essentiel de ce qui s’appelait alors la Communauté européenne était « l’amélioration constante des conditions de vie et d’emploi de leurs peuples ». Or on constate une dégradation constante des conditions de vie et d’emploi après que les effets de « trente glorieuses » – qui ne devaient rien à l’Europe – se furent dissipés. Aujourd’hui, l’Union européenne est la lanterne rouge en matière de croissance dans le monde. Certes, il y a quelque oasis de prospérité dans le désert de l’austérité, notamment dans les pays du Nord, en Allemagne notamment. Ce n’était pas non plus cette évolution divergente en Europe que prévoyait le traité mais, au contraire, le « développement harmonieux, en réduisant l’écart entre les différentes régions et le retard des moins favorisées ».
Quand l’échec est patent, que l’écart entre les promesses et la réalité est aussi flagrante, la sagesse voudrait que l’on renonce à ce qui fut un projet chimérique qui s’est mué, à cause de cet échec, en ce que Jacques Delors a appelé « un despotisme éclairé et doux ». Mais non ! Certes, n’étant ni aveugles, ni sourds, nos eurocrates voient bien la révolte des peuples européens contre ce despotisme de moins en moins éclairé. Mais ils l’attribuent non point à trop d’Europe mais à pas assez. Le chef du gouvernement italien, à Rome, a été chaudement applaudi par ses pairs quand il a déclaré, après avoir rappelé que l’union devait être toujours « plus étroite » : « Mais nous nous sommes arrêtés et cela a provoqué dans l’opinion publique une crise de rejet, cela a fait refleurir les nationalismes qu’on pensait relégués aux oubliettes. » En conséquence, il faut aller encore plus avant et à marche forcée. Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne, pour exorciser le spectre d’une dislocation de l’Union, a annoncé qu’elle célébrerait aussi son centenaire. Mais là encore, comme toujours, il ne tient pas compte de l’instinct vital des nations qui ne veulent pas mourir, l’Union mourra avant elles.
OGuy Rouvrais
Article publié dans Présent daté du 28 mars 2017
https://fr.novopress.info/204611/traite-de-rome-triste-anniversaire/
-
Les journalistes s'inquiètent des arrestations suite à une manif en Russie. Et la France avec LMPT alors ?
VIDEO: @NicolasBayFN à @RuthElkrief qui dénonce l'arrestation de manifestants Russes : «Y'a eu 300 arrestations durant @LaManifPourTous !»