Ces derniers jours, on a un peu tout vu, en termes d’agriculture. Le plus médiatique ? Cette tentative totalement ratée du président de la République, qui a voulu jouer à Chirac et n’a réussi qu’à faire du Ceaușescu en bout de piste. Débat ridicule en bras de chemise (probablement parce qu’il imagine que les agriculteurs n’ont jamais de veste), évacuation misérable sous les assauts des paysans en colère… et jusqu’à ces moments surréalistes, captés par l’œil des caméras, dans lesquels, tour à tour, il perd ses nerfs face à une jeune fille ou explique comment il comprend le programme du Rassemblement national. Pour lui, le RN est le « parti du Frexit », alors que « sans Europe, il n’y a pas d’agriculture ». C’est dire deux bêtises en une phrase, ce qui ne surprendra pas les admirateurs de ce Président surdoué, qui fait tout beaucoup plus vite que tout le monde.
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Agriculture : Rousseau, Macron et la FNSEA s’écharpent sur le protectionnisme
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Pourquoi Macron et Bardella baladent les Français sur la crise agricole
Dans cette capsule, Eric Verhaeghe rappelle que la crise agricole survient essentiellement du fait de la politique de sanction contre le gaz russe, qui fait flamber le prix des intrants agricoles de plus de 50 % et étrangle les agriculteurs. Mais, visiblement, ni Emmanuel Macron ni Jordan Bardella n'ont envie d'en parler.
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2014: l’année où la guerre en Ukraine a réellement commencé
C’est une révélation étonnante, pour qui n’a pas suivi les évènements du coup d’état de Maïdan, que vient de publier le New York Times:
le journal américain détaille l’implantation d’une douzaine de bases de la CIA en Ukraine et leur rôle dans les évènements de ces 10 dernières années.
De façon plus surprenante cette information a été reprise dans les medias de grand chemin, lesquels qualifiaient pourtant ces affirmations de complotisme russe en 2022:
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Macron, un dangereux “va t’en guerre” en Ukraine qui nous met en danger et nous ridiculise
Armons-nous et partez : le ridicule et la folle prétention d’un président start-up !
Le lundi 26 février 2024 au soir, lors de la conférence de soutien à l’Ukraine, le Président Macron a déclaré : « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu » à la suite des derniers succès russes sur la ligne de front, notamment la prise de la ville Avdeevka aux forces ukrainiennes.
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Macron totalement humilié
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Inversion accusatoire
Le Monde se surpasse encore avec un article à charge contre les parents qui s’interrogent pourtant à juste titre sur le contenu de certains programmes scolaires.
Dans un monument d’objectivité (euphémisme), l’article dénonce la pression mise sur les établissements. Mais la pression est ailleurs :
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Scandale du château de Grignon : des meubles d’exception vendus pour une bouchée de pain par l’état (MàJ : le château réquisitionné pour les migrants africains en provenance de Mayotte)
04/01/2023
« Je reconnais qu’il y a eu une erreur. On n’aurait jamais dû vendre certains meubles. » Alain Caumeil, à la tête de la Direction nationale d’interventions domaniales (DNID), ne le nie pas. Le mobilier du château de Grignon dans les Yvelines, berceau de l’agronomie française depuis Charles X (1826) et classé monument historique depuis 1941, n’aurait pas dû quitter ses murs dans ces circonstances.
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Crise agricole : quand les écolos noyautent l’administration et la présidence
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« Wallah t’es mort ! » : des policiers du Mans (72) menacés par un homme ivre, déjà connu de la justice, qui lors de la GAV… a étalé ses excréments dans sa cellule ; relaxé pour les violences, il a écopé de 4 mois de sursis
Il est 1 h 20, dans la nuit du 19 au 20 février 2024, quand la police intervient avenue du Général Leclerc au Mans : une scène de violences réciproques a été signalée entre un homme et une femme manifestement alcoolisés.
Les forces de l’ordre trouvent bien un couple en état d’ivresse et la femme s’en prend verbalement à eux. L’homme a, semble-t-il, reçu des coups de sa compagne.
Les policiers essaient de calmer la femme mais celle-ci refuse. Son compagnon s’en prend aux policiers, à son tour. L’homme saisit alors la ceinture d’un manteau et fait comme s’il allait la passer autour du cou d’un policier (…)
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De crise en crise, de provocation en provocation, le chaos permanent est-il voulu et recherché et si oui, pourquoi?
« Il a fallu faire un choix et l’Elysée n’a pas tardé à faire celui de la FNSEA. Face à l’invitation des Soulèvements de la Terre au grand débat organisé au Salon de l’agriculture en présence d’Emmanuel Macron, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, avait refusé d’y participer. Difficile d’organiser ces discussions sans le syndicat agricole majoritaire en peine crise des agriculteurs et sur leur propre terrain. La présidence est alors revenue sur sa décision et a finalement décidé de ne plus convier les Soulèvements de la Terre à l’événement. Retour sur un rétropédalage diplomatique. » Organiser un nouveau « grand débat » au salon de l’agriculture en y invitant Soulèvement de la terre était, de toute évidence, le moyen le plus sûr de remettre le feu aux poudres.