
Si beaucoup pensaient Emmanuel Macron arrivé en bout de course, les enjeux internationaux lui ont indéniablement redonné un second souffle. Avec le même accent grave et martial qu’il a eu au temps du Covid-19 (le fameux « Nous sommes en guerre »), le président français, devant plus de quinze millions de téléspectateurs, a acté « la fin de l’innocence » face à la « menace russe ». Honni dans son pays mais applaudi par les chancelleries continentales, Macron prépare le terrain de ses futures ambitions européennes sur fond de conflit entre libéraux et nationalistes.





