Daniel Cohn-Bendit disait il y a quelques jours : "L'UMPS existe de fait. Pourquoi ne pas l'assumer ?". Jean-Pierre Raffarin semble assumer en déclarant aujourd'hui :
magouille et compagnie - Page 1886
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Jean-Pierre Raffarin (LR) veut travailler avec le gouvernement PS
"Je pense que nous devons travailler avec le gouvernement car le Front national est un adversaire commun et que nous l'avons battu ensemble dans les élections. Il faut le battre ensemble par l'action et donc il y a des actions communes que nous devons engager" -
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Quand les démocraties représentatives ont peur du référendum...
La démocratie représentative n’est pas la seule forme de démocratie possible, comme l’ont jadis prouvé les inventeurs athéniens du mot qui, dès les origines de ce mode d’expression et de décision politique, ont produit les critiques les plus vives, les plus circonstanciées comme les plus injustes parfois, de ce système. A Athènes, c’était une forme de démocratie directe qui prévalait, les décisions prises par le démos à l’Ecclésia s’imposant à tous les citoyens, pour le meilleur comme pour le pire : s’il avait eu ses grandes et belles heures, ce système avait aussi mené à la perte de la cité par des votes inconsidérés et cette « arrogance démocratique » que l’on retrouve parfois aussi dans nos propres sociétés et dans une histoire pas si lointaine que cela. Mais cette participation directe des citoyens à la prise de décisions avait au moins le mérite de donner aux Athéniens eux-mêmes la responsabilité de leurs actes, et elle ne me semble pas totalement illégitime même si j’en connais et reconnais les risques et les conséquences dans l’histoire, et s’il me semble qu’elle doit être « arbitrée » par un Etat souverain et légitime. D’ailleurs, cette forme de participation directe des citoyens à la prise de décision (et pas seulement politique) me semblerait fort judicieuse et encore plus légitime si elle s’appliquait à l’échelon des quartiers, des communes ou des provinces (terme que je préfère à celui de région, malgré ses racines latines peu glorieuses, puisque les Romains rappelaient ainsi aux provinciaux que ces derniers descendaient des vaincus…), sur des questions d’aménagement du territoire ou d’urbanisme, de gestion locale ou de financement des politiques de proximité, etc.
Mais il semble que nos démocraties d’aujourd’hui, représentatives et oligarchiques, n’aiment guère cette démocratie directe, voyant dans le référendum une atteinte à leur pouvoir et, même, à leur légitimité : en France, le dernier référendum, celui de 2005, a laissé sur la joue des classes politiques et médiatiques dominantes une marque encore brûlante que, honteux, les perdants d’alors qualifient de « populiste ». L’Union Européenne elle-même n’aime pas plus cet appel au peuple que, déjà, Robespierre dénonçait comme une sorte de procédé contre-révolutionnaire, à l’époque pour sauver le roi condamné par la Convention. Sans doute est-ce cette défiance qui a permis de passer sous silence le référendum qui vient d’avoir lieu au royaume du Danemark la semaine dernière, et qui, pourtant, revêt une certaine importance pour qui croit dans les libertés et leur mise en pratique…
En effet, les Danois devaient décider s’ils souhaitaient que leur pays soit associé plus étroitement aux politiques de sécurité et de justice de l’Union Européenne, et les grands partis de droite et de gauche, dits modérés, libéraux ou sociaux-démocrates, avaient appelé à voter Oui, quand les partis dits populistes ou marginaux militaient pour le Non. En fait, ce référendum, s’il y avait été répondu Oui, pouvait mettre fin aux dérogations dont bénéficient le royaume du Danemark depuis son entrée dans l’Union (alors simple Communauté économique), confirmées dans les années 1990, et les électeurs danois, dans leur majorité, y ont vu un risque d’intégration trop poussée dans un ensemble dont ils continuent de se méfier. Ainsi, 53 % des électeurs danois (avec une participation de 70 % des électeurs inscrits) ont rejeté le projet gouvernemental et européen, préférant garder au pays ses prérogatives régaliennes plutôt que de lâcher la proie pour l’ombre, surtout en cette période de renoncement européen à la maîtrise de son destin, renoncement démenti par les institutions et les gouvernements de l’UE mais bien visible aux yeux des habitants européens et, parfois, mal vécus par ceux-ci.
Ce qui est tout de même incroyable, c’est que ce référendum, pourtant intéressant pour savoir ce que pense concrètement l’opinion publique majoritaire d’une nation d’Europe et utile pour les débats qu’il a engendrés dans ce pays scandinave sur l’Union Européenne et son rôle mais aussi ses limites, n’a eu aucun écho en France, si ce n’est quelques rares dépêches, et aucune analyse sérieuse n’est apparue dans les colonnes de la grande presse ! Pourtant, ce royaume de 5,7 millions d’habitants est un membre à part entière de l’Union et le débat initié et réglé par un vote portait sur des questions importantes pour les citoyens et les libertés en Europe.
En fait, comme je l’ai déjà évoqué plus haut, nos démocraties représentatives n’aiment pas vraiment cette « concurrence du peuple » envers les représentants, parlementaires et gouvernements, qui sont les grands gagnants et véritables maîtres de nos pays par le biais de leurs chambres (qu’elles se nomment assemblée nationale, sénat ou diète) et de leurs bureaux ministériels et administratifs : c’est lors des référendums que la dichotomie « pays réel-pays légal », popularisée par Maurras au XXe siècle, apparaît parfois la plus nette, et elle n’est ni à l’avantage ni à l’honneur des démocraties contemporaines qui se prétendent « pouvoir du peuple » quand elles sont surtout l’éteignoir des espérances des populations qui, en représailles, n’écoutent plus les discours officiels et rentrent « en dissidence » par tous les moyens, même légaux... Grèce, France, Danemark en sont quelques illustrations récentes.
Cette peur du référendum qui traverse nos démocraties représentatives, et en particulier la République française (qui semble ne s’être jamais remise de l’affront gaullien aux partis et politiciens par ce court-circuitage référendaire des jeux parlementaires), n’est pas mienne, et je continue à penser qu’il peut être un bon moyen d’associer(et je parle là du niveau national et plus seulement du niveau local) les citoyens au gouvernement de la Cité. Ce n’est pas pour autant une fin mais bien un moyen, et j’insiste sur ce point. Que la Monarchie danoise soit moins frileuse à l’égard du recours à la démocratie directe (déjà 8 référendums depuis 1972, principalement sur l’Europe) que notre République en dit long sur les blocages de cette dernière…
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Le vent du boulet
A un peu moins de 500 jours de la présidentielle, ce second tour des élections régionales a confirmé ce que le FN, qui là encore avait anticipé les nouvelles fractures et recompositions, affirmait au lendemain de la chute du mur de Berlin et que Marine Le Pen a rappelé hier soir. A savoir que le grand clivage politique structurant n’est pas celui, artificiel, qui est vendu, promu par le microcosme politico-médiatique. La réalité réside bien évidemment dans celui qui oppose, d’un côté, les défenseurs des identités et des souverainetés nationales, et de l’autre, les internationalistes de gauche comme de droite, les sans-frontiéristes, les ultra-libre échangistes, les immigrationnistes. La présidente du FN l’a déclaré depuis Hénin-Beaumont, «en triplant le nombre de nos conseillers régionaux élus, le FN sera la première force d’opposition dans la plupart des conseils régionaux de France (…). Le premier tour a bel et bien montré que nous sommes entrés dans un bipartisme qui va désormais organiser la vie politique : mondialistes contre les patriotes. Cette distinction sera le grand enjeu, le grand choix politique de la présidentielle (…). »
Au second tour des élections régionales du 21 mars 2010, marqué par un taux abstention de 48,70%, les listes Front National avaient obtenu 1 943 307 voix (9,17% des suffrages exprimés) et 118 élus. Hier avec une abstention bien moindre de 41.56% (elle dépassait les 50% le 6 décembre) le Front National bat son record absolu de suffrages, devant le score obtenu par Marine à la présidentielle de 2012. Les listes frontistes ont réuni ce dimanche un total de 6 820 147 voix (27,36% des suffrages exprimés), progressant de plus de 800 000 voix entre les deux tours !
Certes l’alliance fraternelle entre le parti sarkozyste, le PS et leurs satellites dans les régions menacées par le FN, la mobilisation dans certaines régions d’un électorat désireux parfois, au nom du vote utile, de faire barrage à la gauche la plus visiblement sectaire (contre Bartolone en Ile-de-France notamment) ont pesé sur les résultats. Ce fut le cas aussi de la campagne d’Etat, médiatique, de mensonges, de calomnies contre le FN ; l’activation des réseaux clientélistes et communautaristes, ont aussi permis à la gauche et à la droite de se partager les exécutifs régionaux -respectivement 5 à la gauche et ses alliés et 7 à l’alliance LR-UDI-Modem.
Bien sûr, cette hystérie anti FN qui a été de mise ces derniers jours, cette volonté de sidération des électeurs, ne doit pas nous exonérer d’un travail introspectif pour réussir à séduire davantage de Français, pour affiner nos propositions, notre communication, en un mot pour être encore plus performant.
Pour le reste, le lyrisme de pacotille de nos adversaires trompe de moins en moins de monde. A ce petit jeux là Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira et BHL tiennent la corde. Ce dernier écrivait hier : « Nation en danger, vent du boulet, état d’urgence : toutes ces images sont bonnes pour dire le ressaisissement, ce soir, de notre pays »
Quelques jours auparavant, l’épouse d’Alexandre Adler, la « philosophe » Blandine Kriegel, fille de député stalinien, ancienne de l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes, ex présidente du Haut conseil à l’intégration pondait une tribune dans l’Obs assez (involontairement) tordante…mais révélatrice de la confusion intellectuelle des élites-de-la-république . Ou à tout le moins de leur duplicité.
Filant la comparaison à partir de la famesue saga de George Lucas, Star Wars (Les guerres de l’étoile) Mme Kriegel notait: «Au moment où le côté obscur du Front National usurpe, comme le sénateur Palpatine, le discours républicain pour mettre, par la montée de la haine et de la peur, un terme à la République et établir le despotisme, Star Wars nous invite à (…) la défendre (…).Le génie de Lucas est de montrer que la lutte entre la République et l’Empire, ce combat entre le bien et le mal en politique, passe pour chacun de nous par des choix individuels fondamentaux» : «Le film réhabilite un héroïsme oublié qui n’est pas celui du surhomme, du côté obscur de Dark Vador ou de l’Empereur, mais celui des résistants défendant les libertés.» Précisément Mme Kriegel ! Vous maniez l’inversion accusatoire mais l’empire, ne vous en déplaise, s’incarne, se retrouve dans les actions et le comportement de vos amis politiques, pas chez les nôtres…
Quant à Périco Legasse, dans le dernier numéro de Marianne, il éreintait avec la manière la fumisterie mensongère des harangues du Premier ministre et des partis du Système : « Un peu facile de crier au loup pour sauver les meubles et de prédire le pire pour remonter dans les sondages. Faire peur, en appeler à la panique nationale, quitte à mentir un peu et à trahir beaucoup, pour détourner la colère populaire, c’est la base même du fascisme. Quelle est la politique qui peut aujourd’hui conduire à la guerre civile? Qui est au pouvoir depuis 40 ans en général et 4 ans en particulier et nous a conduit à la situation actuelle? Qui s’est essuyé les pieds sur le référendum de 2005 quand 55% des Français avaient voté non à un traité constitutionnel mettant l’Europe sous l’emprise de Goldman Sachs et des marchés financiers dirigés depuis Wall Street? Qui a réduit l’école de la République à une machine à fabriquer des analphabètes? Qui… ». Difficle pour quelqu’un de bonne foi, note Bruno Gollnisch de ne pas adhérer à ce qu’écrit ici M. Lagasse
Pour ce qui est des résultats plus détaillés, de ce second tour, en Nord-Pas-de-Calais-Picardieles listes conduites par Marine Le Pen obtiennent 42,33% des suffrages (54 sièges) face à la coalition emmenée par Xavier Bertrand (57,77%, 116 sièges)
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le FN enregistre son meilleur score avec 45,22% des voix (42 sièges) pour les listes de Marion Maréchal-Le Pen face au candidat de la LRPS et de ses alliés Christian Estrosi (54,78%, 81 sièges).
L’Alsace -Champagne-Ardenne-Lorraine a vu plus d’un électeurs sur trois voter FN, les listes conduites par Florian Philippot ayant dépassé les 36% (36,08%, 46 sièges), devant le socialiste Jean-Pierre Masseret (15,51%, 19 sièges) mais derrière le candidat de droite Philippe Richert (48,40%, 104 sièges)
En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées les listes frontistes conduites par Louis Aliot totalise 33,87% des voix (40 sièges) derrière la candidate de la gauche Carole Delga (44,81%, 93 sièges) mais devant le candidat sarkozyste Dominique Reynié (21,32%, 25 sièges)
La Bourgogne -Franche-Comté place aussi (d’un cheveu) la gauche à la tête de l’exécutif régional mais les listes FN de Sophie Montel progressent elles aussi (32,44%, 24 élus) dans un mouchoir de poche avec le candidat de la droite et du centre François Sauvadet (32,89%, 25 sièges). La candidate de la gauche Marie-Guite Dufay engrange 34,68% des voix (51 sièges)
Le Centre-Val de Loire permet aussi au FN de passer la barre des 30% les listes de Philippe Loiseau ont bien résisté au choc du second tour (30%, 17 élus) face au sortant socialiste François Bonneau (35,43%, 40 élus) et à celui du LR-UDI-MoDem Philippe Vigier (34,58%, 20 élus).
La Normandie réunifiée voit le centriste Hervé Morin l’emporter d’une courte tête (36,4 »%, 54 sièges,) face au candidat de gauche Nicolas Mayer-Rossignol (36,08%, 27 sièges). Le frontiste Nicolas Bay réalise un très beau 27, 50% des voix (21 élus).
En Auvergne -Rhône-Alpes, les listes frontistes de notre ami Christophe Boudot progressent elles aussi en nombre de voix et totalisent 22,53% des suffrages (34 élus). Laurent Wauquiez (LR-UDI-MoDem) obtient 40,61% (113 sièges), le socialiste Jean-Jack Queyranne 36,84% (57 sièges).
L’Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes voir le retour du FN et d’un cadre chevronné en la personne de Jacques Colombier dont les listes totalisent 21,67% de suffrages exprimés (29 élus). La gauche l’emporte cependant avec Alain Rousset (44,27%, 107 sièges). L’adjointe du maire de Bordeaux, Virginie Calmels (LR-UDI-MoDem) obtient 34,06% (47 sièges)
Elle aussi Terre de mission du FN, la Bretagne enregistre une poussé nationale. Les listes FN de Gilles Pennelle enregistrent 18, 87% (12 sièges). Le ministre socialiste Jean-Yves le Drian s’impose largement (51,41%, 53 sièges) devant le candidat de droite Marc Le Fur (29,72%, 18 élus).
En Ile-de-France, les attaques sur le thème de « la race blanche » -voir notre blogue- de son concurrent socialiste ont certainement permis à Valérie Pécresse de l’emporter, peut être même avec l’appoint de voix d’électeurs FN du premier tour. La candidate LR-UDI-MoDem engrange 43,80% des voix (121 sièges) devant le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone (42,18%, 66 sièges) et le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just (14, 02%, 22 élus) qui signe ainsi le retour de l’opposition nationale dans cet hémicycle régional.
En, Corse, le frontiste Christophe Canioni (9,09%, 4 élus) fait son entrée dans l’assemblée régionale, au cours d’une élection remportée pour la première fois par le régionaliste Gilles Siméoni devant les candidats de gauche et de droite, Paul Giacobbi et José Rossi.
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Maître Dangléhant - La chasse à l'avocat par une justice corrompue - Meta TV 3/3
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Eric Zemmour se moque de la COP 21 et de sa « cohorte cosmopolite »
Eric Zemmour rompt une fois de plus avec la pensée unique et brocarde avec humour la COP 21 et sa « cohorte cosmopolite » !
« Avec la COP21, les milieux autorisés ont pris… par rtl-frhttp://www.medias-presse.info/eric-zemmour-se-moque-de-la-cop-21-et-de-sa-cohorte-cosmopolite/45505
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Nantes : les nationalistes contre les socialistes
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Terrorisme : 438 djihadistes français dans la nature
438 Français sont dans le collimateur de la justice antiterroriste. Un tiers de plus qu’en mai. Parmi eux, 222 sont visés par un mandat d’arrêt ou de recherche.
[...] Si la France est en « guerre » sur le théâtre d’opération irako-syrien, la bataille, sur le territoire français, est aussi judiciaire. Depuis Merah en 2012, pas moins de dix procédures pour attentat, projet d’attentat ou assassinat ont été ouvertes. Mais ce sont surtout les dossiers liés aux filières syrienne et irakienne qui inquiètent.
Cela concerne 692 individus, précise-t-on au parquet de Paris – dont seulement… 20 ont déjà été jugés. Sur ce total, 234 ont été mis en examen, parmi lesquels 136 ont été placés en détention. Ils sont donc à ce jour 438 djihadistes français dans la nature (ils étaient 306 en mai). [...]
On dénombre à ce jour 103 informations judiciaires ouvertes et 100 enquêtes préliminaires en cours. Deux nouvelles viennent d’être lancées à la suite de perquisitions administratives menées dans le cadre de l’état d’urgence. « On en a pour des années et des années… », prévient une source judiciaire.
http://www.fdesouche.com/680589-terrorisme-438-djihadistes-francais-dans-la-nature
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Régionales : aucune région pour le Front National
La participation au second tour des élections régionales est en nette hausse. Le ministère de l'Intérieur a annoncé que la participation à 17h était de 50,54%,soit une hausse de 7 points par rapport au premier tour.
D'après les premières estimations :
- Gilles Simeoni ("Per a Corsica", liste identitaire) remporte laCorse.
- Duel serré Hervé Morin/ Nicolas Mayer-Rossignol en Normandie à 36%. Nicolas Bay (FN à 28%)
- Bourgogne-Franche-Comté: Marie-Guite Dufay (Parti socialiste) à 34,2% devant François Sauvadet (UDI) à 33% et 32% pour le FN
- Bruno Retailleau (Les Républicains) décrocherait la région Pays-de-la-Loire avec 42% contre 37% pour le PS et 21% pour le FN.
- Jean-Yves Le Drian (Parti Socialiste) emporte la Bretagne avec 51%. 29% à Marc Le Fur (LR) et 19,2% pour le FN.
- François Bonneau (Parti socialiste) gagne le Centre-Val-de-Loire avec 35,8%, Philippe Vigier (LR) 34,1% et 30,1% pour le FN
- Alain Rousset serait élu à 44% en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentescontre Virginie Calmels (Les Républicains), 34,4% et 21% pour le FN.
- Philippe Richert gagnerait en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et barrerait donc la route à Florian Philippot. LR 46%, FN 37% et PS 16%.
- Christian Estrosi emporte la région PACA. 54,8% contre 45,2%
- Xavier Bertrand remporte le Nord-Pas-de-Calais avec 57,7% contre 42,3% pour Marine Le Pen.
- En Rhône-Alpes-Auvergne, le Républicain Laurent Wauquiez l'emporterait avec plus de 40% des suffrages. Queyranne : 36,4 % - Boudot (FN) : 22,4 %
- Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées: Carole Delga (Parti socialiste) l'emporterait avec 45% des voix, contre 34% pour Louis Aliot et 22% pour LR
- Pécresse l'emporterait devant Bartolone en Ile-de-France.
Drôle de démocratie avec le premier parti de France, en tête dans 6 régions dimanche dernier, qui n'obtient aucune région. Le système gouverne mal mais se défend bien. Difficile de gagner des élections sans aucune alliance, ainsi fonctionne la 5e République. De son côté, la gauche conserve au moins 4 régions (voir 5 ou 6), cela reste une contre-performance pour le parti LR de Nicolas Sarkozy.
6 régions pour le PS ? et probablement 6 aussi pour LR avec l'Ile de France : Pécresse 44%, Bartolone 41,8%, WSJ 14,2%. Une véritable contre-performance pour LR.