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magouille et compagnie - Page 1986

  • Les élus sont les serviteurs des banques qui les ont fait élire… Le tour de la question en 2 minutes 30 (Vidéo)

    Étienne Chouard, né le 21 décembre 1956 à Paris, est un enseignant français dans un lycée à Marseille. Principalement connu comme blogueur, il bénéficie d’une notoriété grandissante depuis 2005, en argumentant alors pour le « non » à l’occasion de la campagne du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l’Europe. Source

    Intéressant constat par Etienne Chouard, du système ploutocrate d’où sont issus les dirigeants qui sont à la tête de la France depuis deux cents ans.

    Petit rappel historique:

    La Révolution de 1789 a été fondamentalement une révolte de la haute bourgeoisie contre la Royauté et la Religion. Louis XVI s’est vu imposer comme Ministre des Finances le banquier suisse, protestant et franc-maçon, Jacques Necker, qui, prêtant de l’argent pour combler le déficit de la France, tenait la politique du Roi. La France était alors déficitaire bien qu’elle fut le pays le plus riche du monde. Mais les grands bourgeois immensément riches, ne contribuaient qu’infiniment peu au Trésor public. (Comme les grandes entreprises qui se réfugient dans les paradis fiscaux, ou qui bénéficient des largesses de l’Etat…) Ils voulaient imposer un système économique libéral inspiré de celui d’Angleterre.

    C’est cette situation, mais aujourd’hui en France, que décrit Etienne Chouard. En deux minutes trente, il dresse un constat très juste de l’aveuglement des électeurs face à la prétendue démocratie, même si dans cette courte intervention on ne comprend pas très bien les solutions qu’il préconise. Il était l’invité, en septembre dernier, de Frédéric Taddeï dans l’émission de France 2, « Ce soir ou jamais ».

    E.D.

     

    http://www.medias-presse.info/les-elus-sont-les-serviteurs-des-banques-qui-les-ont-fait-elir-le-tour-de-la-question-en-2-minutes-30-video/17812

  • "C'est l'Etat qui paye" ! Mais d'où vient l'argent de l'Etat ?

    Christian Combaz analyse à son tour la pitoyable intervention de "Moi, je" à la TV hier :

    "Tout le monde a pu observer dans les casinos, le comportement de ces joueurs qui ne ne résolvent pas à quitter le tapis ou la machine à sous parce qu'ils sont persuadés que la chance va tourner en leur faveur. L' obstination absurde de celui qui refuse de tenir compte de la réalité s'observe aussi dans l'industrie où certaines entreprises au bord de la faillite sont menées à la ruine la plus complète par un dirigeant persuadé que sa vision est juste et qu'il existe un marché pour son produit, même si personne ne l'achète. [...]

    Ce qui frappe une fois de plus, c'est la fréquence indécente du Moi-je. A l'écoute de ses annonces dont certaines semblaient improvisées on était frappé par le nombre invraisemblable des j'ai voulu, j'ai décidé, je veillerai, voilà quel est mon cap, je maintiens les crédits, je veux que la France. [...]

    Au chapitre des annonces burlesques, à une sexagénaire qui déplore de n'avoir pas d'emploi à deux ans de la retraite «vous bénéficierez d'un emploi aidé comme ça quand vous prendrez votre retraite vous serez au travail».

    Mais le clou de la soirée aura été ce dialogue consternant entre un modeste diplômé en droit issu de l'immigration, dont le français était clair et remarquable, et un président au langage redondant, approximatif, qui ne termine jamais une phrase sauf pour proférer une pignouferie à l'égard de son interlocuteur. Ce jeune homme qui a décroché un diplôme de capacité en droit déplore que ses efforts ne se soient traduits par aucune embauche. Réponse du président, en sabir dans le texte: «je vais vous faire une proposition on va avoir cet enjeu de la politique du climat on a besoin de faire des diagnostics on va créer des emplois d'avenir sans condition de diplôme». Pas mal, non? Le pauvre garçon regrette que son diplôme ne mène à rien, on lui répond qu'on va aider les non-diplômés.

    -Mais ça coute très cher, objecte le journaliste.

    -Non c'est l'état qui paye, répond le président."

    Et qui finance l'Etat, gros malin ?

    Michel Janva

  • Les Français n’en veulent plus

    S’exprimant ce matin, sur RTL pour commenter la prestation hier soir sur TF1 de François Hollande, la chroniqueuse  Alba Ventura citait opportunément un adage de Jacques Pihan, le Monsieur communication de feu François Mitterrand à l’Elysée:  « Quand on a rien à dire, on embête pas les Français à la télé ». François Hollande ce jeudi soir n’avait rien à dire. Rien de neuf à déclarer par rapport  à sa grande conférence de presse du 18 septembre dernier. Rien de neuf à proposer, si ce n’est débiter les habituels mantras dans cet exercice télévisuel censé marquer le cap du mi- mandat. Les sujets des charges, taxes, impôts pesant sur les entrepreneurs et les ménages, de l’éducation, de l’insertion, du chômage des jeunes et des séniors ont été évoquées (esquivées) avec les journalistes et les Français choisis pour lui poser des questions. Ça ira mieux demain voila en résumé ce qu’a déclaré le chef de l’Etat. Et pas un mot n’a  été dit sur les deux autres grands sujets d’inquiétudes pour nos compatriotes,  l’insécurité et l’immigration.

     « L’identité de la France » a dit François Hollande  dés le début de l’émission, c’est « la république sociale »…un peu court comme définition, non ?  Un chef de l’Etat qui a gardé le silence  sur la progression dans notre « république sociale » de  la grande pauvreté qui angoisse nos compatriotes, soulignée par le dernier rapport annuel du Secours Catholique – Caritas France dévoilé  hier. Une structure qui a  accueilli l’an dernier 1 477 000 personnes, chiffre en sensible augmentation par  rapport à 2012.

     Une extrême  précarité, qui touche même les salariés à faible revenu mais en premier lieu est-il détaillé dans ce rapport, les familles étrangères (roms?) avec 34 % des personnes accueillies. Chez les Français, les plus fragilisés sont   les familles monoparentales, les personnes isolées, notamment âgées, les moins de vingt ans….  Nous touchons là aux effets concrets  de la crise certes, mais aussi des politiques menées sur le plan « sociétal », aux résultats  tangibles  de la destruction des solidarités et des liens familiaux…

     Quant à l’Europe, quasi absente de ce débat hier soir, alors même que Bruxelles impose ses règles,  pèse de tout son poids dans les décisions  prises au sommet de l’Etat, elle n’a  été franchement célébrée  comme un modèle par M. Hollande que pour attaquer Marine Le Pen. Interrogé sur l’hypothèse de son accession au pouvoir, qu’il n’a pas minimisé, le chef de l’ Etat a voulu voir dans la présidente du FN le symbole du retour des « années 30 », du repli mortifère, de la  régression, du déclin, « la porte de sortie » de la France de l’Histoire avec un grand H.  Une peu finaude tentative de renverser la charge accusatoire contre les défenseurs des souverainetés nationales et de l’Europe des patries.

     Présidente du FN qui selon l’étude Ifop commandée par Itélé et Sud Radio publiée mardi, et quels que soient les candidats de gauche ou de droite  engagés face à elle, arriverait  largement en tête du premier tour de la présidentielle, avec près de  30% d’intentions de vote.  Dans les huit scénarii présentés aux sondés, les socialistes sont systématiquement éliminés dès le premier tour, (Manuel Valls, François Hollande, Martine Aubry). Alain Juppé (28% des voix), Nicolas Sarkozy (26%) et François Fillon (18% ) sont derrière Marine.

     Que faire alors pour enrayer cette dynamique nationale ? Abel Mestre note dans Le Monde la maladresse du peu inspiré Nicolas Sarkozy qui, « lors de son discours prononcé à Nancy, lundi 3 novembre, a affirmé tout de go :  Marine Le Pen est d’extrême gauche, son programme économique est celui de Jean-Luc Mélenchon.  Vieille antienne commune, à droite comme à gauche, des  extrêmes qui se rejoignent ».

     La veille, dans un entretien au JDD  poursuit-il, Marine avait «  déclaré que l’extrême gauche faisait  de bons constats  dans leur dénonciation de la mondialisation, mais qu’ils n’allaient pas  au bout de (leur) logique ».

     « Si l’on ne parvient pas à percevoir l’intérêt qu’a M. Sarkozy de classer Mme Le Pen à l’extrême gauche – dans ce cas, qui incarne l’extrême droite ? La droite de l’UMP ? –, la présidente du FN a, en revanche, tout intérêt à brouiller les codes politiques classiques. Quand Marine Le Pen donne quitus à l’extrême gauche, cela n’a rien d’innocent. C’est un élément de plus de sa stratégie de dédiabolisation. Car plus il y a de confusion, plus il est difficile de renvoyer le FN à ce qu’il est fondamentalement, c’est-à-dire un parti d’extrême droite » affirme M. Mestre.

     La confusion n’est pas tant dans l’esprit des Français qui ne sont pas idiots que le désarroi dans la tête des adversaires du FN qui n’ont  pas compris –ou ne veulent pas comprendre- que le modèle artificiel gauche-droite sur lequel repose ce Système à bout de souffle est condamné et dépassé.

     Un désarroi souligné par un article publié hier sur le site de  L’Express,  intitulé significativement  « Face à Marine  Le Pen Patrons-Syndicats même combat ». Il confirme aux lecteurs de ce magazine  une collusion objective souvent pointée par Bruno Gollnisch, entre un certain patronat euromondialiste et la gauche altermondialiste-internationaliste,  les deux faces d’une même médaille antinationale.

     C’est ainsi que le président du Medef,  Pierre Gattaz,    fulmine contre « La montée de votes extrêmes» ,«une source d’inquiétude, dans une interview au Monde (25 septembre) ». Lequel  déclare encore : « Quand je vois le programme de Marine Le Pen, je suis pour le moins inquiet».

     C’est « le PDG d’un grand groupe » cité aussi dans cet article qui affirme  que  « Marine Le Pen défend la sortie de l’euro, le populisme, le protectionnisme et un mauvais patriotisme (sic), tout ce que le patronat n’aime pas. Nous devrions le dire encore plus haut et plus fort ! ».  Et à visage découvert ce serait bien,   puisque ce Monsieur du haut de ses mâles déclarations,  préfère courageusement  garder l’anonymat.

     L’Express souligne  que « les syndicats se félicitent de cette évolution (du discours anti FN du Medef, qui en fait est récurrent, NDLR), même s’ils en mesurent le risque : que Le Pen apparaisse proche du peuple, puisque les patrons la combattent. (…). Nouveauté, la CFDT et la CGT vont travailler ensemble sur le sujet. Elles participeront, avec d’autres, à un colloque organisé les 21 et 22 novembre par le collectif Pour une république solidaire ».

     Dans les faits il est trop tard. Les jaunes du Système que sont les dirigeants  démonétisés, marginalisés, de syndicats, qui représentent  moins de 8% des salariés français  (3% dans le secteur privé),  sont inaudibles depuis longtemps.   La preuve en est apportée au  regard des scores enregistrés par le FN , premier parti ouvrier de France déjà lors de la présidentielle de 1995, chez les salariés. Quant aux adhérents de base des  syndicats en question, ils sont aussi les premiers à glisser un bulletin Front dans l’urne.

     Le piètre Pascal Debay, « responsable de la campagne contre l’extrême droite de la CGT »,un brin schizophrène,  en fait la confidence attristée, son vieux monde confortable s’écroule : « les repères droite-gauche se perdent. Il faut de la patience et un travail de longue haleine » feint-il d’espérer.

     Ecrivain grandement apprécié par François Mitterrand, Jacques Chardonne  écrivait :  « Proudhon se demande pourquoi la France a repoussé tant de sortes de gouvernements. Quelle cause oppose toujours l’intérêt du prince et celui du grand nombre et précipite  les Etats vers leur ruine ? (…). A cette question (…) Proudhon répond fort bien : ce qui importe dans tout gouvernement, ce n’est pas l’origine, ce n’est pas la forme (monarchie, démocratie, etc.,) ni même l’organisation ; il faut considérer l’esprit qui l’anime. C’est par leur idée que les gouvernements vivent ou  meurent. »

     Et bien oui,  l’esprit qui anime ce Système  les Français n’en veulent plus. On devrait  lire Proudhon à la CGT. Et au Medef  aussi d’ailleurs,  cela ne pourrait pas leur faire de mal.

    http://gollnisch.com/2014/11/07/les-francais-nen-veulent/

  • Scandale à la tête de l’Union Européenne: Marine Le pen demande la démission du Président Jean-Claude Juncker

    Marine Le Pen réclame la démission du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker après les révélations sur le système d’évasion fiscale à grande échelle mis en place par l’ancien premier ministre du Luxembourg au profit de nombreuses multinationales:

    Dans un communiqué de presse du 6 novembre, Marine Le Pen, réclame la démission de M. Juncker élu de fraîche date à la tête de l’Union Européenne:

    La parution dans la presse d’une enquête internationale sur les pratiques « d’optimisation fiscale », autrement dit d’évasion fiscale, transitant par le Luxembourg, de plusieurs centaines de grands groupes, met en lumière les pratiques détestables de ce paradis fiscal au cœur de l’Europe et à la tête duquel s’est trouvé pendant 18 ans l’actuel président de la Commission européenne : Jean-Claude Juncker.

  • Justice et Loto : selon que vous serez sans-dent ou Jean-Claude Juncker

    Lu sur Le Contrarien :

    "Alors cette mamie qui organisait des lotos, de façon illégale semble-t-il, vient de subir la force de notre justice en étant condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende ce jeudi par le tribunal d’Arras [Ce n'est pas une blagueNDMJ].

    Yvette Bert est âgée de 76 ans, vit en maison de retraite et gagne 650 euros de pension de retraite. D’après l’enquête, elle aurait bien reversé l’ensemble des sommes gagnées à une organisation caritative et il n’y aurait pas eu d’enrichissement personnel.

    Mais c’est vrai qu’en ce bas monde, les sans-dents illettrés voyageant en car que nous sommes doivent être surveillés de près,pensez donc, si tout le monde commence à se débrouiller pour trouver des sous pour alimenter les organisations caritatives, l’État pourrait vite devenir et se sentir inutile, surtout vu ce qu’il nous coûte.

    Mamie Yvette passera donc peut-être, si elle continuait ses lotos ou si elle ne peut pas payer les 100 000 euros d’amende (avec 650 euros par mois, cela va être assez compliqué pour elle), quelques mois en prison. Yvette menace la société française dans ses fondements et il faut la neutraliser. Ce fut fait par une justice qui n’a pas tremblé devant un tel danger.

    Le (nouveau) président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est le plus grand escroc de l’évasion fiscale en bande organisée… Il vient d’avoir une promotion ! [...] Le chef de cette bande d’escrocs, permettant à tous la plus grande évasion fiscale jamais organisée et durant des années, vient d’avoir une superbe promotion puisqu’il vient d’être nommé (il n’y a aucune élection démocratique en Europe au suffrage universel direct sauf pour le Parlement qui ne sert à rien) à la tête de la Commission européenne, son boulot consistant à défendre les intérêts de ses amis à savoir les grosses boîtes et en aucun cas les peuples d’Europe, composés de mamies et papys Yvette, d’hommes et de femmes, de jeunes et de vieux, d’enfants, en un mot… d’êtres humains, les siens, ceux son troupeau, troupeau qu’il est censé dans le cadre des principes du bien commun protéger, choyer.

    « Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

    Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa.Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’Asahi Shimbun au Japon. Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bobard filmé : Poivre d’Arvor, Pujadas et Ferrari nous promènent

    Le mensonge peut évidemment porter sur l’image. Un cas d’école date du 16 septembre 1991 : Patrick Poivre d’Arvor et Régis Faucon diffusent sur TF1, au Journal de 20 heures, une « interview » de Fidel Castro. Problème : les images du lider maximo sont issues d’une conférence de presse donnée par ce dernier, parmi lesquelles ont été intercalées des images de PPDA posant des questions, le tout donnant l’illusion d’un entretien personnalité (Le Monde du 5 mars 1993)... Drôle d’interview où les questions sont posées en fonction des réponses ! 

         Ce cas est intéressant dans la mesure où il montre combien il est difficile de démêler le vrai du faux. Les images exhibées par PPDA étaient vraies ; mais sorties de leur contexte et bricolées comme elles l’étaient, elles en devenaient fausses ! N’importe quel salarié qui commettrait une faute professionnelle aussi grave serait licencié sur le champ par son employeur. PPDA est resté tranquillement à son poste d’homme-tronc. 

         Un autre flagrant délit de manipulation de l’image eut lieu le 28 décembre 2009, sur France 2. Le journal télévisé de 20 heures diffusait des images de manifestations violentes en Iran. Le présentateur David Pujadas, grave et solennel, parlait « d’images puissantes » et demandait à éloigner les enfants de la télévision... La fameuse image apparut enfin : une photographie floue montrant « la police iranienne [qui] recule devant des manifestants armés de blocs de pierre »... Quel scoop, papa ! Et quelle aubaine : on avait enfin la preuve que le régime honni vacillait... 

         Las, le site d’information Rue 89 révélait le lendemain que la fameuse photo n’avait pas été prise en Iran mais dans la capitale... du Honduras, six mois auparavant ! Légèrement floutée, elle rendait difficile la reconnaissance des protagonistes et des lieux. 

         Interrogé sur la filouterie, Alban Mikoczy, le rédacteur en chef adjoint du JT, témoigna de la « grande surprise » de la rédaction : « Cette image faisait partie d’un lot de photos, labellisées comme ayant été envoyées de Téhéran par l’agence AP, via le flux EVN ». Les EVN (Eurovision News Exchange) désignent une Bourse aux images que s’échangent les télévisions et les agences membres du réseau Eurovision. David Pujadas obtiendra un Bobard d’Or en 2010 pour cette supercherie. 

         En matière de bobards, la concurrence est rude entre les chaînes de télévision. Revenons à TF1 qui n’a rien à envier à la deuxième chaîne publique. 

         Le 3 avril 2009, Laurence Ferrari diffusait un reportage sur le vote du projet de loi Hadopi, loi « favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet », dans son journal de 20 heures. Des images tournées à l’Assemblée nationale montraient un hémicycle démocratiquement plein à craquer. Dormez, braves gens, nos députés sur le pont... Sauf que lors du vote en question, seize députés seulement étaient présents ! Il est certain que l’image d’un hémicycle vide a tendance à agacer l’électeur qui pourrait bien avoir envie de changer de crémerie. « Cachez ce sein que je ne saurai voir... » est la réponse des journalistes à la botte. 

         Mais heureusement, certains esprits sont en éveil. Le trucage éventé, le médiateur de TF1, Jean-Marc Pillas, se fendait d’une réponse officielle : « Vous êtes plusieurs à nous interpeller sur ces images (deux plans) de l’Assemblée nationale [...]. Vous avez parfaitement raison de dire que ces images d’archives sont contradictoires avec la réalité, puisque cette nuit-là, seuls seize députés ont participé au vote. Au-delà du manque d’assiduité des députés qui est un autre débat, il s’agit d’une maladresse, certes regrettable, mais en aucune façon d’une intention maligne de contrefaire la réalité. Cette maladresse est imputable à un défaut d’attention humain et nous veillerons à l’avenir à ne pas reproduire ce genre d’erreur, conscients que nous sommes de la force des images. » Sans un mot d’excuse, sans la moindre explication du cafouillage, sans aucune solennité, Claire Chazal se contentait de lire rapidement en fin du journal dominical un communiqué rédigé en concertation avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à la demande de ce dernier : « Dans un journal du 3 avril 2009, pour illustrer l’adoption du projet de loi Hadopi, TF1 a diffusé des images de l’Assemblée nationale qui ne correspondaient pas à la séance invoquée et pouvaient induire en erreur sur le nombre de députés présents. » Fermez le ban. Et si vous n’êtes pas content, changez de chaîne... 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/

  • Désinformation lors de l'intervention de François Hollande sur TF1

    Le chômeur qui a interrogé Hollande était candidat PRG à MarseilleA aucun moment, son appartenance au PRG n'a été évoquée dans l'émission de TF1.

    Comme le soulignait le Salon Beige, le PRG soutient Hollande et lui a imposé une loi sur la fin de vie pour 2015.

    Michel Janva

  • Pourquoi anarchistes et antifas ne sont-ils pas dissous ?

    Au lendemain de la mort de Clément Méric, Valls avait dissout l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes sans même attendre le verdict de la justice.   

    Je viens de regarder de nombreuses vidéos YouTube dont celles de l’excellente agence de reportages Line Press sur les manifestations pour Rémi Fraisse de Rennes, Nantes, Albi, Paris avec un petit rappel des manifs LMPT de l’an dernier. Et je suis effaré de la différence de traitement que la force policière a utilisée face aux manifestants.

    Rappelez-vous les aérosols de gaz à bout portant sur les familles le 26 mai à l’Étoile. Et, en un an, plus de 1.200 interpellations et gardes à vue des Veilleurs et participants aux marches de la Manif pour tous. C’était la manière de l’État socialiste de se venger de l’immense succès de ces rassemblements en exigeant la plus grande sévérité de ses CRS, gendarmes, policiers et autres hommes de la BAC. Avec des comparutions immédiates devant les tribunaux et même deux mois de prison ferme pour le jeune étudiant Nicolas Buss.

    Mais combien d’interpellés — d’ailleurs aussitôt relâchés — pour les manifestations des commandos gauchistes ? Toujours le minimum alors qu’il s’agit de véritables guérillas, avec de vrais combattants masqués. À Nantes, regardez ce jeune cagoulé (je croyais qu’il y avait une loi interdisant de dissimuler son visage dans l’espace public) qui n’hésite pas à s’approcher d’un petit groupe de gardes mobiles et à frapper à plusieurs reprises sur leurs boucliers, sans qu’ils ne fassent un pas vers lui pour lui passer les menottes. Idem pour ces jeunes qui projettent violemment un panneau de stationnement sur ce même groupe de gendarmes sans autre réaction qu’un pas en arrière !

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