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magouille et compagnie - Page 2032

  • Violette, la fête des sarkozystes. Rouges, les comptes de l’UMP (Présent 8140)

    Samedi (5/7), quatre jours après la mise en examen de leur grand homme et la prestation télévisée de ce dernier, les sarkozystes se sont donc précipités à La Ferté-Imbaut (Sologne), à la seconde Fête de la violette, organisée par la droite forte de Geoffroy Didier et de Guillaume Peltier.

    Des militants espérant le retour d’un Sarkozy « qui regardera bien à droite et non à gauche (…). On veut lui dire : on t’aime, mais on t’aime quand tu es à droite. On ne veut pas de la droite molle de Baroin ou de NKM ». Des militants entretenus dans leur dévotion par plusieurs orateurs, dont Brice Hortefeux : « Ne vous laissez pas avoir, il n’y a pas d’affaires, il n’y a que des épisodes que le pouvoir voudrait faire durer le plus longtemps possible ».

    Une du n° 8140 de "Présent"

    Une du n° 8140 de “Présent”

    Mercredi soir, en « politisant ses ennuis judiciaires » avec le culot et le talent qu’on lui connaît, Nicolas Sarkozy a donc eu raison ? Raison de dénoncer, toujours entre vérité et mensonges, selon son habitude, une cabale ourdie contre lui ? Sans doute. Sa contre-attaque victimaire a fonctionné pour reconquérir le cœur de l’électorat UMP, qui connaissait ces dernières semaines quelques faiblesses : quinze points de moins. Une défaillance surmontée par sa prestation télévisée : « 78 % des sympathisants UMP souhaitent qu’il se représente en 2017. Et 68 % à la présidence de l’UMP ». 32 % de ses anciens électeurs demeurent néanmoins hostiles à son retour. Et seuls « quatre Français sur dix »souhaiteraient sa candidature en 2017. Une défiance à l’égard de l’ancien président de la République partagée par l’ensemble de la presse étrangère et que résumait bien l’éditorialiste du Financial Times :« Le président bling-bling parviendra peut-être à laver son nom. Mais il n’est pas fait pour le job ». Avis partagé aujourd’hui par la majorité des cadres de l’UMP.

    80 millions de dettes

    Avec les comptes de cette dernière nous passons de la timide violette au rouge incandescent. Selon certaines informations, la dette du parti avoisinerait les 80 millions d’euros et l’UMP ne serait même plus en mesure de régler ses échéances bancaires. Informations que confirmera sans doute l’audit rendu ce mardi 8 juillet. « Le train de vie de la maison Copé » a également été mis sur la sellette par les auditeurs, qui ont calculé que l’ancien président de l’UMP avait dépensé, l’an dernier, « 27 000 euros de billets d’avion, dont 24 000 rien que pour ceux de son épouse, Nadia ». Voyages, voyages…

     

    Les cadres du parti palpaient également de confortables émoluments. Selon Le JDD« Si Eric Césari , directeur général de l’UMP, perçoit 12.500 euros mensuels brut », les salaires des collaborateurs de Jean-François Copé ne sont pas en reste. Ils tournent en moyenne autour des 8.500 euros mensuels. On apprend au passage que par le passé, l’UMP, qui n’était pas seulement une vache à lait pour les affidés de Bygmalion, a « même payé le réveillon de son président et de sa famille dans un Center Parcs ».

    Le nouveau directeur général du parti, le diplomate Philippe Gustin, remplaçant du sarkozyste Eric Césari, serait même déjà prêt à jeter l’éponge. Il s’attendait à trouver une situation catastrophique. Mais pas à ce point…

    Pour Hollande, plus belle la vie

    Un éditorialiste allemand, analysant les déboires judiciaires de Nicolas Sarkozy et les déconvenues financières du parti dont ce dernier veut reprendre la présidence, commentait : « Marine Le Pen a de la chance ». Bien vu. Mais pour l’instant, cette chance profite aussi à François Hollande, en train de remonter dans les sondages. Et pourtant…

    La réforme territoriale, que Manuel Valls qualifiait de mère des batailles ? En train d’être détricotée, maille après maille, par les parlementaires.« Une réforme arbitraire, bureaucratique, conçue à la hâte après une déroute municipale », analysait un sénateur en colère, pour qui « Les Français sont pour une réforme territoriale, mais contre celle proposée par le gouvernement ».

    La grande réforme de Vincent Peillon sur les rythmes scolaires ? Sous la pression des parents d’élèves, des enseignants et des municipalités, Benoît Hamon cherche à changer subrepticement le tempo des quatre jours et demi. Attention : il ne recule pas. Il aménage.

    La loi Duflot sur le logement social ? Une catastrophe immobilière. 20 % de chute en un an du nombre de permis de construire. Et 37 340 investisseurs fuyant le marché… Le chômage ? Toujours en hausse : il vient de franchir la barre des cinq millions (officiels) de sans-emploi. Le déficit public ? La Cour des comptes nous apprend qu’il dérape de plus belle. Avec une dette extérieure atteignant désormais les 2 000 milliards.

    Dans son propre camp le chef de l’Etat se trouve en butte aux corporatismes revendicatifs de la CGT : intermittents du spectacle, SNCF, SNCM (Société nationale maritime Corse Méditerranée)…

    Le pacte de responsabilité (pour la compétitivité et la croissance) ? Il se délite lentement, mais sûrement. Et la conférence sociale qui vient de s’ouvrir lundi au Palais d’Iéna avec les leaders syndicaux et patronaux s’annonce comme un ratage supplémentaire…

    Mais, en « une » des médias, Nicolas Sarkozy estompe par son tapage les échecs de la gauche. Sarkozy et ses affaires, à tous les étages. Sarkozy en plein tangage mais se lançant néanmoins à l’abordage d’une UMP au bord du naufrage… Une aubaine d’escamotage inespérée pour un François Hollande en plein potage… Un épisode qu’il va s’efforcer, comme le redoute Hortefeux, faire durer le plus longtemps possible.

    Jean Cochet

    http://fr.novopress.info/171628/violette-fete-sarkozystes-rouges-les-comptes-lump-present-8140/

  • Les agences de mères porteuses utilisent la circulaire Taubira pour 'louer des ventres'

    Ce site de location d'utérus pour conception d'enfants donne toutes les indications pour violer la loi française et écrit notamment :

    "Nos mères porteuses accouchent toutes à la maternité d'État. Après elles font le document-déclaration chez le notaire (elles refusent ses droits parentaux en honneur des parents biologiques légitimes, selon l’article 123 du Code de famille), (au-dessus vous trouverez la formule en Français). Puis, l’état civil ukrainien prend leur certificat de maternité, (Extrait de la maison de naissance), aussi que la déclaration-renonciation chez le notaire, plus vos passeports et votre acte de mariage apostillé, pour finalement délivrer aux parents l’acte de naissance. Donc la mère porteuse ne figure plus en acte, seulement les parents de l’enfant. Voila comment l’enfant se déclare à votre nom."

    "Puis on vous traduit l’acte de naissance en francais, et on fait l apostille aupres de Ministere des affaires etrangérès à Kiev. Puis vous fixez le rendez-vous a l’ambassade de France a Kiev, et vous y reclamez un laisser-passer pour l enfant. Actuellement, vu l apparition du circulaire de Taubira, l’ambassade donne ce document vite (2-3 semaines maximum entre la date d’accouchement, et votre retour en France).Attention, le laisser-passer est un document qui vous permettra de rentrer légalement en France avec votre bebe, c’est a dire passer la frontiere. Ce n’est pas un document qui vous donne le droit de nationalité francaise. Au cas de necessite, on present les documents supplementaires a l’ambassade, au cas s ils le demanderont."

    Michel Janva

  • Cancer des enfants : de bons résultats qui gênent la "mafia pédiatrique"

    Dans l'affaire de l'hôpital de Garches, le docteur Nicole Delépine dénonce à la fois la "mafia pédiatrique", qui conteste ses méthodes (alors qu'elle n'a pratiqué aucune amputation en 30 ans pour le cancer des os, et son taux de guérison avoisine les 90%) et l'hypocrisie de l'Etat :

    "L’arrêt Mercier (1936) qu’elle cite à plusieurs reprises revient comme fil rouge du combat qu’elle mène depuis trente ans. « Le médecin ne s’engage pas à guérir mais à donner des soins. Des soins non pas quelconques, mais consciencieux, attentifs et conformes aux données de la science. »

    Mais cette éthique revendiquée semble déranger l’administration et d’autres médecins. « Le jour où l’on a dit qu’on sortait des essais thérapeutiques de l’EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer) pour appliquer d’autres méthodes publiées et certifiées, on est devenu des vilains petits canards, regrette-t-elle. Pourtant, on est l’un des rares services à n’avoir jamais eu de plaintes de patients en trente ans. » Une réputation sulfureuse qui s’étend au-delà des frontières de l’hôpital de Garches. Parfois les parents doivent braver des obstacles pour placer leurs enfants dans son service. « Quand j’ai prononcé le nom du Dr Delépine, on m’a dit que j’emmenais mon enfant dans le couloir de la mort et que j’étais un parent irresponsable », explique Sabrina, la mère de Llya, en rémission depuis un an et demi. Une autre mère d’ajouter : « Le médecin qui traitait ma fille m’a expliqué que Nicole Délepine était un charlatan qui ne soignait pas jusqu’au bout. Lorsque j’ai quand même quitté l’hôpital de Nantes, le juge aux affaires familiales m’a convoquée pour "mise en danger de la vie de ma fille". En fait, alors que je luttais pour sa santé, la plus grosse bataille a été contre l’administration », explique la mère d’Orlane, atteinte d’un cancer de la vessie, en rémission depuis 2007, sans avoir subi d’ablation de ses organes.

    [...] Cela fait donc trente ans que ses méthodes dérangent. Initialement à l’hôpital Hérold dans le XIXe arrondissement de Paris, le service a été menacé de fermeture en 1998, lors du départ du chef de service de l’époque, le Dr Desbois. Après trois déménagements, plusieurs manifestations et différentes révoltes des parents, l’histoire se répète. Aujourd’hui le service est à nouveau menacé de fermeture.

    « J’ai appris dans la presse la fermeture du service en raison de mon départ à la retraite. Mais je ne veux pas partir. Je préfèrerais claquer sur le terrain », s’amuse-t-elle. Même si elle partait, d’autres médecins pourraient reprendre le service. « L’administration oppose le fait qu’il n’y ait pas de médecins ici ; c’est du baratin absolu, s’insurge-t-elle. Ceux qui ont demandé leur mutation dans mon service n’ont pas été entendus », à l’instar d’Eléonore Djikeussi. Ce qui excède le docteur, c’est l’hypocrisie du procédé. D’un côté, on la félicite pour ses résultats, de l’autre on l’asphyxie en lui interdisant de recruter, ou en enlevant des lits, passés de 60 en 1986 à 10 aujourd'hui. [...]

    Les parents, eux, sont nombreux à louer l’efficacité de la méthode. Mais aussi la disponibilité du médecin et de ceux dont elle a su s’entourer ainsi que la chaleur et l’humanité qui règne dans le service. Ils sont 22 000 à avoir signé une pétition pour assurer sa survie. L’association Ametist s’est créée pour revendiquer les bienfaits des méthodes de Nicole Delépine. Une plainte contre X a été déposée par cette association de parents au tribunal de Nanterre pour « délaissement » d’enfants. Dimanche, certains d’entre eux étaient cloîtrés depuis plus d'une semaine dans la chapelle de l’hôpital, en grève de la faim, pour que le service reste ouvert et que le combat de Nicole Delépine soit entendu. [...]"

    Michel Janva

  • « En 14-18, l’utilisation des troupes coloniales comme chair à canon est une parfaite légende »

    En 2006, j'avais publié cette interview (à l'époque dans Libération ) avec l'historien Jean-Jacques Becker, à l'occasion de la visite du président Bouteflika à Verdun. Elle n'a rien perdu de son actualité. Spécialiste reconnu de la guerre de 14, Jean-Jacques Becker a publié de nombreux livres, dont une passionnante "La Grande Guerre. Une histoire franco-allemande" avec Gerd Krumeich. 

    Combien d'Algériens ont participé à la Première Guerre mondiale ?

    Il faut distinguer les Français d'Algérie, mobilisés comme tous les citoyens, de ceux qu'on appelait alors les "indigènes", c'est-à-dire les musulmans. C'est de ces derniers dont on parle aujourd'hui. Leur recrutement s'est fait uniquement sur la base d'engagements volontaires, même s'il a pu y avoir des pressions de notables. Au total, 180 000 Algériens se sont engagés dans l'armée française, essentiellement dans les régiments de tirailleurs. Le Maroc et la Tunisie ont fourni 80 000 hommes environ et l'Afrique noire 215 000. La participation globale des troupes coloniales a été d'environ 600 000 hommes. A cela, il faut ajouter les 120 000 travailleurs algériens embauchés dans les usines, qui constituaient la première vague d'immigration en France.

    Lire la suite sur Secret Défense...

  • Appareil génital féminin à louer : prostitution ou altruisme ?

    La jouissance de la partie basse (vagin) s’appellerait prostitution, et celui de la partie haute (utérus et ovaires) de l’altruisme rémunéré ! Tweeter 

    Le site d’informations médicales « Egora.fr » nous apprenait, fin juin, que des hôpitaux belges lançaient un site Internet, où les donneurs de sperme et d’ovocytes pourraient laisser des messages anonymes aux enfants issus de leurs gamètes, afin d’améliorer leur image de marque, et ainsi lutter contre la pénurie des dons.

    L’initiateur du site, lui-même issu d’un don de sperme d’après cet article, justifie son action par le fait qu’au Danemark et en Espagne, où la publicité est autorisée, il n’y a pas de manque de donneurs. Il oublie de préciser qu’en Espagne, (40% des dons d’ovules de l’union européenne), la « donation » est rémunérée, et les jeunes femmes qui participent à ce marché, de manière épisodique ou régulière, le font pour améliorer leurs fins de mois, comme l’affirme un article paru dans la presse espagnole en mai 2013 (MIA n° 1389)

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  • Bernard-Henri Lévy sous l’emprise de la drogue

    Bernard-Henri Lévy, dit BHL, maître à penser psychédélique ? Sa compagne Arielle Dombasle confirme au cours d’un entretien télévisé que le philosophe préféré des mondialistes a recours à des substances chimiques.

  • NSA : multiples affaires d’espionnage

    Les utilisateur du réseau Tor et les visiteurs de sites internet d’anonymisation traqués

    Selon les révélations de la télévision publique allemande, la NSA surveille et collecte les adresses IP de tous les utilisateurs du service Tor, et même de ceux qui visitent des sites parlant des techniques d’anonymisation et de protection des données. Parmi eux, le site Linux Journal, qualifié « d’extrémiste ».

    Lire la suite de l’article sur sott.net

    Allemagne : un agent double démasqué

    Cette nouvelle affaire d’espionnage risque de faire du bruit. Le magazine Der Spiegel révèle qu’un agent des services de renseignements allemands BND a travaillé pour les services américains de la NSA. Sa mission consistait notamment à surveiller les travaux de la commission d’enquête allemande … sur le scandale des écoutes de la NSA, révélé l’année dernière. Les quotidiens Süddeutsche Zeitung et Bild ont eux aussi relayés et confirmés l’histoire. A Washington, la Maison-Blanche n’a fait «aucun commentaire».

    Lire la suite sur le site du Figaro

    http://www.contre-info.com/

  • Le Pacs, une étape dans la dénaturation du mariage

    À entendre ses promoteurs, le Pacte civil de solidarité (Pacs) n'aurait jamais dû être ce qu'il a été : une étape décisive vers le mariage inverti et l'adoption d'enfants par des homosexuels.

    « Le gouvernement ne veut pas créer un mariage bis, et encore moins permettre à des homosexuels de pouvoir adopter des enfants ou d'avoir recours à la procréation médicalement assistée. » Promis-juré-crachouillé ! Cette affirmation est datée du 17 septembre 1998, quelque temps avant que l'Assemblée nationale n'examine la proposition de loi sur le Pacte civil de solidarité (pacs) et signée par un prédécesseur de Christiane Taubira, Madame le garde des Sceaux Elisabeth Guigou.

    À la même époque, celle-ci déclarait encore plus catégoriquement : « Le pacs est radicalement différent du mariage parce qu 'il n 'est pas question, ni aujourd'hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier. Je soutiens, comme de nombreux psychanalystes et psychiatres, qu'un enfant a besoin pour sa structuration psychique, sociale et relationnelle d'avoir face à lui pendant sa croissance un modèle de l'altérité sexuelle, un réfèrent homme et un réfèrent femme. »

    Renversement de la vapeur

    En 2012, pourtant, le ton avait quelque peu changé. Sans vergogne ni fausse pudeur, la même Elisabeth Guigou avouait qu'elle avait volontairement trompé les Français : «Al 'époque, l'important était défaire passer le pacs. Il y avait une résistance farouche au pacs, mais aussi dans la société avec des manifestations, des débordements verbaux inadmissibles... Donc, l'important, c'était de dissocier le pacs du mariage, sur le plan légal et sur le plan symbolique. (...) Aujourd'hui, j'ai évolué sur le mariage, j'ai considéré, en parlant avec les associations que, dès lors qu'il s'agissait de consentement mutuel entre deux adultes, il n 'était pas possible de refuser une égalité des droits. » Quid, alors de l'adoption ? « La société a beaucoup évolué, moi-même je garde mes interrogations sur l'adoption; il faut trouver comment écrire dans le code civil comment s'organise la filiation d'un enfant qui est adopté par un couple homo », dit-elle. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le ton a changé...

    Une folle rumeur ?

    Contrairement à ce que prétend l'ancien ministre de la justice, la société a-t-elle beaucoup « évolué » ? Rien n'est moins sûr, à en juger par l'immense mouvement de protestation qui s'est levé contre la loi Taubira dénaturant le mariage. Et les importantes manifestations qui avaient à l'époque été organisées contre le Pacs (100000 personnes à Paris en février 1999, des Invalides au Trocadéro) rassemblaient déjà des foules qui ressemblaient beaucoup à celles qui sont redescendues battre le pavé en 2012, jusque dans leurs slogans : « Deux mamans ou deux papas : bonjour les dégâts ! »

    Les élus locaux s'étaient, à l'époque, eux aussi mobilisés et l'Evénement du jeudi, journal de la gauche moderne, libertaire et friquée, s'indignait contre une pétition anti-pacs signée par 14000 maires, que le journal alors dirigé par Georges-Marc Benamou qualifiait d'« intox réac ». Dans son éditorial, ledit Benamou écrivait : « C'était un mensonge qui courait les campagnes et les villes françaises. C'est très vite devenu une rumeur, une panique chez les gens de bonne réputation : "le mariage homosexuel allait être légalisé." Comme toutes les rumeurs, elle est folle, elle est fausse, elle s'insinue, elle enfle jusqu'à faire autorité, depuis six mois, dans les journaux convenables et dans un certain monde politique. » En fait d'intox, la presse de gauche se posait là : les sondages, publiés notamment dans Libération, « montraient » que 60 %, voire 80 % des Français étaient favorables au Pacs. Au cœur du lobby militant en faveur du pacs, se trouvait déjà un certain Pierre Berge...

    Du Pacs au mariage pour tous

    La loi votée, le 13 octobre 1999, et la pression médiatique retombée, les pouvoirs publics ont pu croire que les Français avaient avalé la « pilule » du Pacs. D'autant plus que les « hétérosexuels » paraissaient eux aussi l'avoir adopté : en 2007, Patrick Festy, démographe à l'Ined, estimait que 15 % seulement des pactes civils de solidarité étaient signés par des homosexuels ; en 2008, selon l'Ined, 95 % concernaient les couples hétérosexuels. Entre le concubinage et le mariage, le Pacs était en somme devenu une sorte d'union à responsabilité limitée, qui en venait pour cette raison à concurrencer le mariage : « Il est plus facile de se dépacser que de divorcer », expliquait Patrick Festy dans Le Parisien : une façon de mettre l'amour au conditionnel.

    Les hiérarques socialistes ont donc pu croire que la loi sur le pseudo-mariage entre personnes de même sexe passerait sans faire de vagues, dans le sillage du Pacs : en quoi, ils se sont trompés. D'une part, le Pacs n'ouvrait pas immédiatement la porte à l'adoption d'enfants par les homosexuels - même si l'on savait que cette revendication constituerait l'étape suivante; et d'autre part, il ne portait pas aussi directement atteinte à l'institution du mariage. Néanmoins, le Pacs s'inscrivait déjà dans la stratégie progressiste du grignotage et a constitué une étape décisive vers la légalisation du prétendu mariage homosexuel.

    C'est pour cette même raison que l'idée deContrat urbain de cohésion sociale, avancéepar Hervé Mariton dans le cadre de la protestation contre la loi Taubira, n'était pas recevable, ce « Cucs » renchérissant sur le Pacs sansgrande utilité, ni surtout sans en remettre encause la logique dangereuse.

    Hervé Bizien monde & vie  11 juin 2014 

  • La réforme territoriale : « il faut penser mondial et agir local »

    L’espace Bernanos accueillait mercredi 2 juillet 2014, l’Institut Thomas More et le Cercle Charles Péguy pour une conférence sur « La réforme territoriale : pour quoi faire ? ». L’initiative a regroupé les familles de la droite « libérale conservatrice[1] » et réunissait Hervé Gaymard (Député UMP de Savoie et Président du Conseil Général de la Savoie),Gérard-François Dumont (Géographe, professeur à l’université à Paris 4-Sorbonne) et Jean-Christophe Fromantin(Député-maire UDI de Neuilly-sur-Seine) pour débattre sur les enjeux de cette réforme dont le projet a été présenté au Conseil des Ministres le 18 juin.

    Les intervenants se sont accordés sur la nécessité de réaliser une réforme des collectivités territoriales mais ont également rejeté – de concert – la manière avec laquelle le gouvernement menait actuellement  le projet. La simplification du réseau administratif, les économies attrayantes et une décentralisation des activités peuvent paraître des atouts séduisants de la loi, à condition que cela soit mené de manière intelligible et justifiée.

    Hervé Gaymard a tenu à dénoncer les idées reçues quant aux bénéfices de cette loi ; les économies promises par ce projet de loi seraient un leurre, engendrant surtout des restrictions budgétaires sur les services à la population. Le député, qui sera également rapporteur de la loi à l’automne, souligne qu’elle ne tient pas compte de la diversité du territoire[2] et que la création de tels nano-états fait fi des préoccupations sociales et identitaires ; qui peut, par exemple, revendiquer une identité Rhône-Alpine ? La désignation des élus par les partis s’inscrira également dans cette absence totale d’intérêt de la population locale. Les solutions proposées par l’élu sont le retour des conseillers territoriaux, le renforcement des compétences obligatoires en région et la valorisation de la région suivant son domaine de compétence (culture, tourisme, …) afin que la décentralisation soit active et efficiente.

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  • Arnaud Montebourg brûle douze feux rouge pour aller au cinéma


    Alors que la flicaille rackette allègrement les automobilistes sous des prétextes bidons, les politiciens méprisent le code de la route…

    « Après deux mois de filature, ce n’est pas un joli bilan que dresse Auto-Plus, mais il ne diffère guère de ceux déjà dressés les années précédentes. Seuls les acteurs changent, parfois. …

    Au petit inventaire des fautes accumulées, il est des champions comme Bernard Cazneuve, le nouveau ministre de l’Intérieur et donc de la répression routière. Ainsi, le 2 juin, entre Saint-Denis et Paris, les Rouletabille d’Auto-Plus, perchés sur une moto, suivent la voiture du « premier flic de France ».

    « Le cortège sort de la ville sans tarder en grillant cinq feux en quelques centaines de mètres. Puis multiplie les dépassements par la droite sur l’A1 et le périph. Et se paie une combinaison ligne blanche-contresens dès l’entrée dans Paris », note le journal….

    Le bouillant ministre de l’Économie et du Redressement productif se déplace en cavalerie légère, deux motards autour d’une 508 ou d’une C5 et pas de gyrophare. Il alterne, bien à son image, des moments calmes et d’autres d’une nervosité apparente frôlant l’agitation. Ainsi raconte Auto-Plus :

    « Ce soir-là, Arnaud Montebourg est attendu au cinéma à 20 h 30. Bien que partie dans les temps, sa C5 fait du gymkhana dans les rues. Le chauffeur brûle douze feux, prend une voie de bus, puis une autre à contresens… et finit par se garer à 20 h 16 ! Mais pas question pour le ministre d’arriver en avance. Celui-ci restera donc près de dix minutes à bord. Tout ça pour ça ! »…. »

    Source

    http://www.contre-info.com/