"J'ai mis fin à la vie commune que j'avais avec Valérie Trierwieler" F.H
Soit. Par ces mots, le président "normal" des Français, François Hollande, reconnait avoir vécu avec celle qui a occupé pendant ces deux dernières années la fonction de première dame de France et, comme telle, a bénéficié des avantages dus à cette fonction.
Cet aveu prouve, s'il était nécessaire, qu'il a bel et bien trompé le fisc et les français pendant cette période de "vie commune". En effet, le Français lambda ne peut se permettre de faire de fausses déclarations aux services des impôts et autres organismes sociaux qui réclament la plus grande transparence en matière de revenus.
Imaginez un Français moyen "célibataire" qui perçoit des allocations ou bénéficie d'avantages fiscaux alors qu'il n'a pas déclaré qu'il vivait, de manière permanente, avec une personne percevant, elle-même, des salaires. Sans aucun doute possible, celui-ci sera tenu de rembourser, par n'importe quel moyen, les sommes indûment perçues.
Un président "normal" de la République peut-il contourner la loi ? Peut-il mettre en pratique ce vieil adage qui dit "fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais" ?
Comme le disait dernièrement JMLP, "il est normal mais pas exemplaire". C'est, pourtant et précisément, ce que l'on attend d'un président de la République : qu'il soit exemplaire.
Un élu du parti socialiste, René Rosière, déclarait ce matin sur BFMTV : "Cela fera 400.000 euro d'économies". Par an ? Par mois ? Depuis combien de temps ? Mais ce seront, sans doute aucun, 400 mille euro d'économies pour les Français !
Autant de questions qui appellent des réponses claires, nettes, précises comme le faisait remarquer M. Xavier Kemlin dans la plainte qu'il a déposée à l'encontre de Mme Trierwieler, le 14 mars 2013 et classée sans suite, en novembre dernier, par le parquet de Paris. (Ndlr. La plainte est actuellement en Appel).
Tout comme l’ont fait ces "nombreux français évadés ou tricheurs fiscaux qui auraient demandé de régulariser leur situation ces derniers mois de 2013" dixit Moscovici (source BFMTV), nous attendons que monsieur Hollande et madame Trierweiler rectifient leurs déclarations fiscales respectives. Et, comme la loi de la DGI le stipule, cette annonce ayant été faite le 25 janvier 2014, que leur soit appliqué l'effet rétroactif sur les trois dernières années civiles, c'est-à-dire 2013 - 2012 et 2011.
Certes, cela n'ajoutera pas de petits sous dans notre porte-monnaie mais, tout au moins, cela nous fera penser que dans la devise de la France "Egalité", n'est pas un vain mot et qu'un président, fut-il de la République, n'est pas au-dessus de la loi française.
Après…
Après, qu’il soit un queutard ou un ascète, peu nous chaut. Nous avons des élus gays, truands ou pédophiles aux « quatre coins de l’hexagone ». Je ne pense pas que ce soient eux qui aient conduit la France à la déchéance mais, plutôt, ceux qui les ont désignés à leur poste de responsabilité.
Honnêtement, je commence à regretter Yvonne qui a été - et de loin - la femme la plus discrète de cette Vème République.
http://www.francepresseinfos.com/2014/01/laveu-par-nobeline.html#more
magouille et compagnie - Page 2135
-
L’aveu, par NOBELINE
-
[AVORTEMENT] La droite absente, comme d’habitude
Lorsque ont été votés les amendements rendant toujours plus banal et naturel le crime qu’est l’avortement, et durcissant la répression de ceux qui veulent rappeler la simple vérité pour s’y opposer, s’il faut saluer les prises de parole courageuses de Jacques Bompard qui ont fait hurler tous les godillots des bancs de gauche, et la constance de certains députés UMP (MM. Le Fur et Poisson en particulier) nous devons à nouveau souligner l’absence totale d’une très grande partie de la prétendue droite, comme le montre la photo du résultat des votes sur l’amendement sur le déremboursement de l’IVG. -
Devant une telle addition d’incompétence, la révolte est de mise…
Le Jour de colère du 26 janvier est une révolte du bon sens qui refuse qu’on traîne un pays doté de tant d’atouts vers le bas.
Séduits par les alliances gauche-droite qui se multiplient en Europe, certains ne songeraient-ils pas à une évolution semblable en France ? Entre une gauche social-démocrate et une « droite » opportuniste, appuyée sur le discours de Valls en matière de sécurité et la conversion économique verbale de Hollande, cette alliance doit titiller l’esprit de quelques-uns. Le peuple pourrait même lui être favorable en y voyant une union de salut public, quand il ne s’agirait que d’une union pour se maintenir au pouvoir…
La connivence médiatique assez exceptionnelle dans notre pays ne manquera pas de célébrer une évolution qui rassemblera les dévots du politiquement correct et confirmera le confortable entre-soi des « gens qui comptent ».
-
La police de l’opinion en quelques lois
Un excellente synthèse du Salon Beige
A l’occasion de l’affaire Dieudonné, certains ont critiqué le retournement de jurisprudence décidé par le Conseil d’Etat sous l’impulsion de Manuel Valls, en affirmant qu’il aurait suffi d’appliquer la loi existante.
L’occasion de rappeler qu’il existe en effet tout un arsenal législatif liberticide en France, sur lequel peut s’appuyer la police de l’opinion actuelle. Pour pouvoir un jour les abroger, il peut être utile de connaître ces lois réprimant la liberté d’expression. Petit tour d’horizon :
1881- 1972 : un siècle de liberté d’expression
La France fait l’expérience pendant près d’un siècle d’une libre expression publique, grâce à la loi de 1881 sur la presse. Preuve, selon le philosophe Philippe Nemo, dans son ouvrage "Les deux Républiques françaises", qu’un juste équilibre est possible :
"Promulguée après de vives luttes pour la liberté d’expression, elle avait réussi à supprimer toute censure, sauf pour certaines restrictions concernant l’ordre public, notamment la diffamation, l’injure et l’incitation à l’émeute. Elle autorisait l’expression publique de toute opinion, y compris des hostilités verbales entre divers courants idéologiques, considérées comme élément essentiel d’une vraie démocratie. (...) Les idées les plus farfelues s’exprimaient librement, sans que la France ne soit devenue ni nazie, ni communiste, ni antisémite ni plus homophobe ou xénophobe qu’auparavant."
La loi Pleven de 1972 sur le racisme : les sentiments et les propos deviennent des délits
Mais en 1972, la majorité de droite fait adopter la loi Pleven, qui modifie en profondeur la loi de 1881 à plusieurs points de vue : [...]
La suite ici
-
Info trafic (suite) : pas de train depuis Bordeaux
Vraiment curieux cet hasard, il n'y a pas de train le dimanche 2 février au matin au départ de Bordeaux :
-
Le silence et la trahison qui valaient 3 milliards de dollars
Mais pourquoi donc l’Arabie saoudite a t-elle décidé d’équiper l’Armée libanaise de 3 milliards d’armement français, alors que durant les dernières semaines ses relais au Liban ne cessaient de dénoncer le slogan « Peuple-Armée-Résistance » et de mettre en cause la collusion entre militaires et Hezbollah ? Et si cette soudaine générosité était le prix du silence libanais, celui de l’oubli des centaines de victimes du terrorisme saoudien au pays du Cèdre, et de la trahison française de ses engagements au Proche-Orient ?
La visite de François Hollande —accompagné de 30 patrons de grandes entreprises— en Arabie saoudite, les 29 et 30 décembre 2013, devait porter principalement sur des questions économiques et sur l’avenir de la Syrie et du Liban. Les questions de politique internationale devaient être discutées à la fois entre Français et Saoudiens, mais aussi en présence de leaders libanais, le président Michel Sleiman et l’ancien Premier ministre libano-saoudien Saad Hariri (considéré comme membre biologique de la famille royale), ainsi que le président de la Coalition nationale syrienne, le Syro-Saoudien Ahmad Assi Jarba [1]
Au cours de la visite, l’Arabie saoudite annonça soudainement offrir 3 milliards de dollars d’armement français à l’Armée libanaise. Cette générosité intervient hors du calendrier pré-établi, alors qu’une conférence internationale doit, en février ou mars, collecter de l’argent pour le Liban en général et son armée en particulier. Jamais le Liban n’avait reçu un tel don.
L’annonce a été faite solennellement par le président libanais, Michel Sleiman. Ce général, qui était devenu chef d’état-major de l’Armée libanaise pour que d’autres n’accèdent pas à ce poste, a été imposé président pour les mêmes raisons par la France et le Qatar. Son élection par le Parlement est anticonstitutionnelle (article 49 [2]) et ses fonctions ne lui furent pas remises par son prédécesseur, mais par l’émir du Qatar. Lors de son intervention télévisée au peuple libanais, le président Sleiman se réjouit du « makrouma » royal, c’est-à-dire du don que le souverain avait fait à son serviteur et, de manière incongrue, il conclut par un « Vive l’Arabie saoudite ! ».
Cette annonce a été vivement saluée par l’ancien Premier ministre Saad Hariri qui s’est efforcé d’y voir le premier pas vers un futur désarmement du Hezbollah.
La décision de Riyad ne peut que surprendre : en effet, au cours des derniers mois, le camp pro-saoudien du 14-Mars, Saad Hariri en tête, n’a cessé de critiquer la proximité entre l’Armée et le Hezbollah.
Dans les jours suivants, une vaste campagne d’affichage sur les murs de Beyrouth célébrait l’amitié entre le Liban et l’Arabie saoudite, qualifiée de « Royaume du Bien » (sic).
À vrai dire, cette affaire n’a aucun sens.
Pour la comprendre, il aura fallu attendre quelques jours.
Le 1er janvier 2014, soit quatre jours après l’annonce saoudienne, on apprenait que l’Armée libanaise avait arrêté Majed al-Majed, un ressortissant saoudien chef des Brigades Abdallah Azzam, une branche d’Al-Qaida au Liban.
Mais on apprenait un peu plus tard que cette arrestation avait eu lieu grâce à une alerte de l’Agence de renseignement de la Défense états-unienne (DIA), le 24 décembre. Washington avait alors informé l’Armée libanaise que Majed al-Majed venait d’être hospitalisé pour subir une dialyse. L’Armée libanaise fut rapide à le localiser à l’hôpital Makassed, et l’aurait arrêté lors de son transport en ambulance vers Ersal, le 26 décembre, c’est-à-dire trois jours avant l’annonce saoudienne.
Durant plus d’une semaine, l’arrestation du leader d’Al-Qaida au Liban fut un secret d’État. Le Saoudien était officiellement recherché par son pays pour terrorisme, mais officieusement il était considéré comme un agent des services de renseignement saoudiens placé sous les ordres directs du prince Bandar Ben Sultan. Il avait reconnu publiquement avoir organisé de nombreux attentats, dont celui contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth, le 19 novembre 2013, qui avait fait 25 morts. C’est pourquoi, l’Armée libanaise informa Riyad et Téhéran de sa prise.
Parmi les affaires intéressant le Liban, Majed el-Majed joua un rôle important dans l’organisation d’une armée jihadiste, le Fatah al-Islam.
En 2007, ce groupe tenta de soulever les camps palestiniens du Liban contre le Hezbollah et de proclamer un émirat islamique au Nord du pays. Cependant, son commanditaire, l’Arabie saoudite, le laissa tomber sans préavis à la suite d’une rencontre entre le président Ahmadinejad et le roi Abdallah. Furieux, les jihadistes se présentèrent eux-mêmes en armes à la banque des Hariri pour y être payés. Après quelques affrontements, ils se replièrent au camp de Nahr el-Bared, dont l’Armée libanaise fit le siège. À l’issue de plus d’un mois de combats, le général Chamel Roukoz [3] donnait l’assaut et les écrasait. Durant cette guerre anti-terroriste, l’Armée libanaise perdit 134 soldats [4].Majed al-Majed était en contact personnel, direct et secrets, avec de nombreux dirigeants politiques arabes et occidentaux. Devant les enquêteurs, il a eu le temps de confirmer son appartenance aux services secrets saoudiens. Il est clair que ses aveux pouvaient être de nature à bouleverser la politique régionale. Particulièrement s’il avait incriminé l’Arabie saoudite ou le 14-Mars libanais.
Le vice-président de la Commission parlementaire iranienne de la Sécurité nationale évoquait une proposition saoudienne de 3 milliards de dollars pour ne pas enregistrer les aveux de Majed al-Majed et pour l’extrader vers Riyad [5]. Le quotidien Al-Akhbar, avançait que le détenu était de toute manière en danger de mort et risquait d’être supprimé par ses commanditaires pour s’assurer qu’il ne parle pas [6].
Le lendemain de cet éditorial, l’Armée libanaise annonçait sa mort. Le corps de Majed el-Majed était autopsié, mais contrairement à la procédure pénale, par un seul médecin. Celui-ci concluait à un décès des suites de sa maladie. Sa dépouille était transférée en Arabie saoudite et enterrée en présence de sa famille et de celle des Ben Laden.
L’Iran exige des explications plus claires du Liban sur l’arrestation et la mort de Majed al-Majed. Mais sans trop d’insistance car le président Rohani tente par ailleurs de se rapprocher de l’Arabie saoudite.
C’est la sixième fois que le chef d’une organisation terroriste pro-saoudienne opérant au Liban échappe à la justice. Ce fut ainsi le cas de Chaker Absi, d’Hicham Kaddoura, d’Abdel Rahmane Awadh, d’Abdel Ghani Jawhar et plus récemment d’Ahmad al-Assir.
Quoi qu’il en soit, si le roi Abdallah a bien déboursé 3 milliards de dollars, bien peu arriveront à l’Armée libanaise.
Premièrement, cette somme inclut traditionnellement les « libéralités » royales à ceux qui ont servi le souverain. Ainsi, conformément au Protocole, le président Michel Sleiman a t-il immédiatement reçu, à titre personnel, 50 millions de dollars, et le président François Hollande une somme proportionnelle à sa fonction, dont on ignore le montant ainsi que s’il l’a acceptée ou non. Le principe saoudien de la corruption s’appliquera identiquement à tous les dirigeants et hauts-fonctionnaires libanais et français qui ont participé et participeront à la transaction.
Deuxièmement, l’essentiel de la somme sera versé au Trésor public français, charge à la France de transférer au Liban des armes et de la formation militaire. Il s’agit là de la rétribution de l’engagement militaire secret de la France, depuis 2010, pour fomenter des troubles en Syrie et renverser l’alaouite Bachar el-Assad que le Serviteur des Deux Saintes Mosquées ne peut accepter comme président d’une terre à majorité musulmane [7]. Cependant, comme il n’existe pas de catalogue des prix, Paris évaluera selon son bon vouloir ce que représente cette donation. De même que Paris choisira le type d’armes et de formation qu’il donnera. D’ores et déjà, il n’est pas question de fournir de matériel qui puisse ultérieurement être utilisé pour résister efficacement à l’ennemi principal du Liban, Israël.
Troisièmement, si cet argent n’est pas fait pour aider l’Armée à défendre le pays, c’est qu’il est destiné au contraire à la diviser. L’Armée libanaise était jusqu’ici le seul corps à la fois intègre et multi-confessionnel du pays. Les formations qui seront dispensées par la France viseront à « franciser » les officiers, plus qu’à leur transmettre un savoir-faire. L’argent restant sera utilisé à construire de belles casernes et à acheter de belles voitures de fonction.
Toutefois, la donation royale risque de ne jamais parvenir du tout au Liban. En effet, selon l’article 52 de la Constitution [8], pour être perçu, le don doit être approuvé d’abord par le Conseil des ministres, puis soumis au Parlement. Or, le cabinet démissionnaire de Najib Mikati ne s’est pas réuni depuis 9 mois et n’a donc pas pu transmettre cet accord au Parlement pour qu’il le ratifie.
Présentant l’accord aux Libanais, le président Michel Sleiman a cru bon de préciser, sans qu’on lui demande, que les négociations de Riyad n’ont aucunement porté sur un possible ajournement de l’élection présidentielle et une prorogation de son mandat, ni sur la composition d’un nouveau gouvernement. Cette précision fait sourire, tant il est évident que ces points étaient au centre des discussions.
Le président s’est engagé auprès de ses interlocuteurs saoudiens et français à former un gouvernement de « technocrates », sans chiites, ni druzes, et à l’imposer au Parlement. Le terme « technocrate » s’applique ici à de hauts-fonctionnaires internationaux qui ont fait leur carrière à la Banque mondiale, au FMI etc. en montrant leur docilité à la doxa états-unienne. Il faut donc comprendre que le gouvernement sera composé de pro-US, dans un pays où la majorité résiste à l’Empire. Mais ne peut-on pas se trouver une majorité au Parlement avec 3 milliards de dollars ?
Malheureusement, le prince Talal Arslane, héritier des fondateurs de la principauté du Mont-Liban au XIIe siècle et président du Parti démocratique, a immédiatement pris à parti le président Sleiman en lui rappelant que, conformément à l’Accord de Taëf [9], l’Exécutif est aujourd’hui le monopole du Conseil des ministres [10] et que celui-ci doit refléter la composition confessionnelle du pays [11]. Dès lors, un gouvernement de technocrates constitue une violation de cet accord et le président Sleiman serait considéré comme un putschiste, indépendamment de sa capacité à corrompre le Parlement.
L’affaire ne se termine probablement pas là : le 15 janvier, l’Armée libanaise arrêtait dans un raid à la frontière syrienne, Jamal Daftardar, un des lieutenants de Majed al-Majed.
Le président François Hollande sera certainement désolé de l’échec de son homologue libanais à vendre son pays pour 50 millions de dollars, mais vu de Paris, la seule chose qui compte c’est la répartition des 2 995 000 000 dollars restants.
[1] Ahmad Assi Jarba est membre de la tribu bédouine des Chamar, dont le roi Abdallah est issu. Avant les événements, il avait été condamné pour trafic de drogues en Syrie. Les Chamar sont des nomades qui évoluent dans le désert d’Arabie et de Syrie.[2] « Les magistrats et les fonctionnaires de la première catégorie ou son équivalent dans toutes les administrations publiques, établissements publics et toute autre personne morale de droit public ne peuvent être élus au cours de l’exercice de leur fonction et durant les deux années qui suivent la date de leur démission et de la cessation effective de l’exercice de leur fonction ou de la date de leur mise à la retraite. »
[3] Le général Roukoz, sans aucun doute le militaire le plus prestigieux du Liban, aurait dû être nommé chef d’état-major. Mais il se trouve être le gendre du général Michel Aoun, président du Courant patriotique libre, allié au Hezbollah.
[4] « Le dossier des mercenaires du Fatah al-Islam est clos », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 août 2007.
[5] “S. Arabia Offers $3bln to Lebanon In Return for Infamous Terrorist”, Fars News, 4 janvier 2014.
[6] “Don’t Let Majed al-Majed Be Killed” par Ibrahim al-Amin, Al-Akhbar (version anglaise publiée le 4 janvier 2014).
[7] Depuis la signature du Traité de Lancaster House, la France et le Royaume-Uni sont intervenus en Libye et en Syrie pour y organiser de pseudos-révolutions et en renverser les États. Toutefois, l’opération syrienne s’avérant être un échec, Londres s’en est retirée, tandis que Paris continue à soutenir activement la « Coalition nationale » dirigée par le Saoudo-syrien Ahmad Assi Jarba.
[8] « Le Président de la République négocie les traités et les ratifie en accord avec le Chef du gouvernement. Ceux-ci ne seront considérés comme ratifiés qu’après accord du Conseil des ministres. Le Gouvernement en informe la Chambre des députés lorsque l’intérêt du pays et la sûreté de l’État le permettent. Les traités qui engagent les finances de l’État, les traités de commerce et tous les traités qui ne peuvent être dénoncés à l’expiration de chaque année ne peuvent être ratifiés qu’après l’accord de la Chambre des députés. »
[9] « Accord de Taëf », Réseau Voltaire, 23 octobre 1989.
[10] « Le Conseil des ministres représente le pouvoir exécutif »
[11] « Tout pouvoir qui contredit la charte de vie commune est illégitime et illégal ».
-
Info trafic : pas de train le jour des manifs
Par un curieux hasard :
http://www.lesalonbeige.blogs.com/
-
De Carla Bruni à Julie Gayet: les starlettes présidentielles
par Guillaume Faye
Ex: http://www.gfaye.com
Actrice de catérorie B, mignonne, sympa, et au talent moyen, (rien à voir avec les Adjani, Deneuve, Huppert…), la starlette Julie Gayet, qui n’est d’ailleurs plus toute jeune, a réussi un coup de com magistral pour booster sa carrière : s’afficher comme la maitresse de Flamby, surnom irrévérencieux attribué à M. François Hollande. Devenir la maîtresse d’un homme en vue, surtout s’il est président de la République, voilà qui permet de compenser, par la médiatisation, un talent improbable.
Mais ce qui est intéressant, c’est le parallèle à faire avec M. Sarkozy, l’ennemi juré de M. Hollande. Comme si ce dernier suivait, par une sorte de fatalité tragi-comique, le parcours de son prédécesseur détesté et possible challenger à la prochaine élection présidentielle. Tel un vaudeville qui se répète. Carla Bruni, elle non plus, n’était pas au top niveau de la chansonnette ; mais, mannequin ayant atteint la limite d’âge, elle a réussi à se refaire une santé par l’effet marketing de son mariage avec le président de la République. Calcul réussi : ses prestations ”musicales” et ”artistiques”, qui seraient passées inaperçues si elle avait épousé mon libraire – ou qui n’auraient probablement pas eu lieu – ont recueilli un certain succès. Le marketing est plus fort que le talent et ça ne date pas d’aujourd’hui.
Ces deux charmantes quadras, qui appartiennent à la gamme moyenne/basse du showbiz (comme une Renault Clio par rapport à une Aston Martin Vanquish) ont, avec une certaine intelligence, tenté de grimper dans la gamme supérieure en devenant la favorite du chef de l’État. Bien joué. On verra si ça marche, si Julie Gayet obtient des rôles phare et si Carla Bruni se hisse au niveau de Barbara. Peu probable, mais sait-on jamais ? La médiocrité est parfois compensée par la notoriété.
Celle qui a mal joué son coup, c’est la journaliste moyenne gamme Valérie Massonneau, épouse Trierweiler, qui s’est carbonisée en envoyant son tweet pour soutenir un opposant électoral de Ségolène Royal, par un réflexe de jalousie, gaffe impayable dont elle doit évidemment se mordre les doigts. Valérie, par rapport à Julie et à Carla n’a pas été une bonne courtisane, parce qu’elle a laissé apparaître, par naïveté, son ambition sans les fards nécessaires. Elle n’a sans doute jamais lu Saint Simon et sa chronique du Grand Siècle où le duc explique qu’une courtisane doit cultiver l’impassibilité.
On pourrait comparer, en effet, ces dames aux Pompadour et Du Barry. Mais ça n’a rien à voir. Les maîtresses des rois avaient, comme leur royal amant, du panache. En revanche, les histoires à rebondissement, et parfaitement similaires, des deux PR successifs Sarkozy et Hollande, avec leurs nanas ont un côté petit-bourgeois horriblement banal et vulgaire. Le pire, c’est M. Hollande, avec son casque et son scooter qui va en catimini voir sa chérie. Qui délaisse son épouse pour une première maîtresse et puis largue cette dernière pour une nouvelle courtisane plus jeune et ce, sans savoir gérer la confidentialité de sa vie privée. « Pauvre petit bonhomme ! » comme l’écrit méchamment un grand quotidien américain. L’incapacité totale des services de protection, incapables de repérer un paparazzi et a fortiori un tueur n’a pas tellement d’importance (1).
Ce qui est plus grave, c’est la dévalorisation symbolique du chef de l’État, commencée par M. Sarkozy et aggravée par M. Hollande, dégradant l’un comme l’autre la fonction souveraine. Ce bal des courtisanes, femmes, demi-épouses, maîtresses, étalé sur la place publique est non seulement la risée des médias internationaux mais un très mauvais signal envoyé aux Français.
Bien sûr, il faut respecter l’intimité et la sincérité de chacun, amoureuses, sexuelles et conjugales. Mais quand on est élu chef de l’État français, on n’est plus un citoyen comme les autres. La notion de ”vie privée” n’est plus pertinente. Ou alors, il faut choisir un autre métier. Ni M. Sarkozy ni M. Hollande, dont la ressemblance est au fond assez étonnante, n’ont vraiment compris ce que signifiait être président de la République française. Les courtisanes, elles, l’ont bien compris.
Note:
(1) On ne voit pas très bien qui pourrait vouloir attenter à M. Hollande. Sa vacuité politique est sa meilleure protection. Ce qui explique le relâchement des services de sécurité. -
Gender : l'Education nationale s'inquiète de la contre-offensive
Suite à l'action nationale lancée par Farida Belghoul, proposant de retirer les enfants des écoles durant une journée, pour protester contre l'enseignement de l'idéologie du gender, différentes académies ont réagi. Par exemple, voici celle de Versailles :
"Nous sommes alertés par l’activisme du mouvement « journée de retrait de l’école » (le 24 janvier voire le 27) porté notamment par Farida Belghoul dans plusieurs communes du département : Bagneux, Asnières, Nanterre, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne. Des parents reçoivent un texto qui met en cause l’Education nationale au motif qu’elle promeut la théorie du genre. [...]
Nous vous recommandons de signaler ce type de démarche, notamment lorsqu’elle survient sur la voie publique, à votre correspondant de la police nationale. Il serait utile d’informer les directeurs d’école de ces manœuvres dans la mesure où des familles peuvent s’inquiéter de ce qui est effectivement enseigné par l’école.
Je vous remercie de bien vouloir nous transmettre toutes informations relatives aux agissements de ce mouvement et de leurs incidences sur le fonctionnement des écoles."
On ne lâche rien.
-
Sexualité des enfants : les propositions délirantes de l’OMS – par Marie Vermande
GENEVE (NOVOPress) - L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a rédigé en 2010 un rapport intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ». Le gouvernement socialiste en France, et Najat Belkacem en tête, s’est rué sur le document pour préparer la mise en application de ce vaste programme !Peillon, notre cher ministre de l’Education nationale nous a maintes fois parlé de la nouvelle religion républicaine. Une religion qui a déjà sa liturgie (le vote), ses ministres (les divers élus ou non élus d’ailleurs), il lui manquait encore quelques préceptes et commandements… Pour les trouver, on s’en va lire la Bible constituée des divers rapports de l’OMS et autres institutions aussi sombres, et on nous fait avaler le tout en nous affirmant que ce sont les scientifiques et pédagogues qui le disent, nouveaux docteurs de l’Eglise républicaine. Tandis qu’il y a quelques siècles l’enfant apprenait à l’école le catéchisme et les commandements, lui expliquant comment il devait vivre et se comporter, le jeune enfant du XXIème siècle sera désormais confronté à d’autres normes de comportements, et devra donc tout savoir sur le sexe… et ateliers pratiques à l’appui !
Voici donc comment l’apprentissage du sexe sera institutionnalisé et édifié en commandement de la République : 1ère étape, de 0 à 4 ans, l’enfant apprend la « masturbation enfantine », il apprend ainsi à exprimer « ses besoins, ses désirs et ses limites », et pour la pratique on nous propose le jeu du docteur ! 2ème étape, entre 4 et 6 ans, l’enfant peut étudier les « l’amitié et l’amour envers les personnes de même sexe » et « consolider l’identité de genre » 3ème étape, à 6 ans, l’enfant peut connaître et défendre les « droits sexuels des garçons et des filles », et bien sûr le mettre en garde contre les stéréotypes du genre. On lui explique également « l’éjaculation et les menstruations », accompagnés illico presto des « méthodes de contraception » ! 4ème étape : entre 9 et 12 ans, il ne reste plus qu’à le mettre en garde contre les grossesses imprévues, les maladies sexuellement transmissibles, on en remet une couche sur la contraception et le préservatif, et on lui parle de l’avortement et du planning familial. Au cas où ce n’était pas compris on réexplique encore les différentes orientations sexuelles, après tout l’apprentissage n’est-il pas fait de répétition ? Bien entendu on met en garde contre le nouveau Satan de la religion républicaine : l’Eglise catholique et toute autre religion aux idées arriérées et rétrogrades n’y comprenant rien. Enfin dernière étape : de 12 à 15 ans il n’y a plus qu’à étudier la PMA, la GPA, les dons de sperme, la prostitution, après quoi l’enfant de 15 ans arrivé à sa majorité sexuelle est prêt pour se lancer dans le vaste monde et tenter sa propre expérience en appliquant à la lettre ce beau programme.
Qu’ajouter à cela ? Pourquoi ne pas finir par une petite citation ? « A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation » in Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley
Marie Vermand
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire