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Les rendez-vous d'une journée de la Marche des Veilleurs :
9h : départ de la Marche sur le lieu de la veillée de la veille
17h : arrivée de la Marche sur le lieu de la veillée du soir même
21h : Veillée
Chaque soir à 21h se tiendra une veillée dans les villes suivantes (les 3 premiers lieux sont précisés, pour les autres, regardez régulièrement ici ) :
Rochefort - Samedi 10 août 2013 - place Colbert
Châtelaillon – Dimanche 11 août 2013 - plage des Bouchôleurs
L’Ile de Ré – Lundi 12 août 2013 - plage de la Flotte
Charron - Mardi 13 août 2013
Luçon – Mercredi 14 août 2013
La Faute sur Mer – Jeudi 15 août 2013
La Tranche sur Mer – Vendredi 16 août 2013
Jard sur Mer – Samedi 17 août 2013
Sables d’Olonne – Dimanche 18 août 2013
Bretignolles sur Mer – Lundi 19 août 2013
Saint-Gilles Croix de Vie – Mardi 20 août 2013
Challans – Mercredi 21 août 2013
Bourgneuf en Retz – Jeudi 22 août 2013
Pornic – Vendredi 23 août 2013
Saint-Michel Chef-Chef – Samedi 24 août 2013
Saint-Nazaire – Dimanche 25 août 2013
Paimbœuf – Lundi 26 août 2013
Couëron – Mardi 27 août 2013
Nantes – Mercredi 28 août 2013
Sartrouville – Jeudi 29 août 2013
Bondy – Vendredi 30 août 2013
Paris – Samedi 31 août 2013 - 17h30 la Défense - 21h30 Concorde
La cour d'appel de Paris a ordonné l'inhumation d'Amar Bergham, donnant ainsi raison à sa veuve, et avalisant surtout la fatwa de la Ligue islamique du Nord, dont elle reprend les arguments sans la moindre réserve. Amar Bergham est mort le 13 mai. Ses trois enfants voulaient incinérer son corps, conformément à ses dernières volontés. Mais sa veuve (qui n'est pas la mère des enfants et qui était en instance de divorce avec le défunt) refusait l'incinération, au motif que son mari était musulman. Ce à quoi les enfants répondent que leur père se proclamait athée. L'affaire a été portée devant la justice. En première instance, le tribunal a donné raison aux enfants. La veuve a fait appel, mais son recours a été jugé irrecevable. Elle a alors formé un pourvoi en cassation. La Cour de cassation a cassé la décision de la cour d'appel de Douai : celle-ci avait rejeté le recours en arguant du fait que les délais avaient été dépassés, or la seule raison pour laquelle l'appel n'avait pu être enregistré est que le greffe était fermé. L'affaire a donc été renvoyée devant la cour d'appel de Paris, qui a donné raison à la veuve. L'arrêt est un modèle de justice islamique, comme on peut le constater en comparant ses attendus avec la fatwa de la Ligue islamique du Nord, produite par la veuve devant la justice, et appuyée par le témoignage de son président Amar Lasfar. La fatwa disait ceci : « Seule une autorité judiciaire musulmane dans un pays musulman doit définir et vérifier les causes de l'apostasie d'une personne. » En effet, un musulman est réputé rester musulman, quels que soient ses propos et quelle que soit son attitude vis-à-vis de la religion. Seul un tribunal islamique officiel, donc dans un pays musulman, peut constater l'apostasie, ce qui est une procédure exceptionnelle, car on juge là le pire des crimes. Procédure en tout état de cause impossible en ce qui concerne Amar Bergham, puisqu'il était français. Le maire de Lille Martine Aubry, le préfet du Nord et le procureur de Lille avaient pris la décision, malgré le jugement du tribunal et le rejet de l'appel, de «suspendre» l'incinération du défunt. La fatwa primait la justice française. La cour d'appel de Paris va plus loin. Elle avalise la fatwa, et tout le droit islamique en la matière. En effet, tout en considérant qu'il « résulte des attestations produites qu'Amar Berghnm n'était pas un pratiquant régulier », elle estime que « rien ne permet d'affirmer qu'il avait entendu rompre tous liens avec ses traditions, l'absence de respect des obligations de l'Islam [avec un i majuscule] n'étant pas déterminante ». C'est exactement ce que dirait un tribunal islamique. De ce fait, M. Bergham n'ayant « pas fait le choix expressément et de manière certaine d'un mode de funérailles ayant un caractère irréversible, violent et contrairè à sa tradition », il convient d'ordonner l'inhumation de son corps. Ainsi importe-t-il d'abord, pour la justice laïque française, de faire respecter «la tradition» auquel le défunt est supposé appartenir, et non ses dernières volontés contestées. On constate enfin que dans son élan de défense de l'islam, la cour d'appel de Paris condamne l'incinération comme un mode de funérailles «violent». Or ce qui est violent est par définition contraire à la loi. L'incinération serait-elle subrepticement devenue illégale ? Ou illégale seulement pour les musulmans ? Yves DAOUDAL National Hebdo : SEMAINE DU 23 AU 29 JUIN 2005
Tout a commencé le 24 juin. Jean-Baptiste apprend que Nicolas Bernard-Buss est condamné à une peine scandaleuse au regard de ses actions. Inspiré par l'exemple de la place Taksim, il décide d'aller protester, seul, devant le ministère de la Justice. Un ami le prend en photo et publie la photo sur Twitter. Les réseaux sociaux s'en emparent. Quelques heures plus tard, quatre amis en train de diner la voit circuler : « On a vu ça, on a vu qu'il se tenait debout, on n'a pas hésité une seconde, on s'est dit "c'est génial, on y va !" et on a sauté dans un taxi. » Ils débarquent place Vendôme où Jean-Baptiste a été remplacé par trois compagnons. Les sept jeunes gens s'alignent, et un policier leur demande de se disperser : l'un d'entre eux s'éloigne de quelques mètres, s'immobilise et invite les autres à en faire autant. Le policier remonte dans son fourgon, demandent des ordres... Les sept passeront la nuit séparés ensemble, à « veiller debout », les policiers les regardant, coincés dans leur véhicule. « Le matin, les autres sont arrivés, ça avait fait le tour sur Facebook, et ils ont pris la relève. » Les Veilleurs Debout sont nés. Minimal et efficace Immédiatement, cette nouvelle manière de manifester remporte un succès inattendu : c'est qu'elle vient combler un manque. Après des mois le manifestations géantes, de mouvements de foule, de bataille des nombres, les Veilleurs Debout proposent un mode d'action efficace, visible, simple, immédiat, autonome. Tout le monde peut veiller, seul ou en famille, en allant à la fac ou pendant la pause déjeuner, un quart l'heure ou une nuit entière. Il suffit désormais que quelqu'un soit là, tout le temps. Chacun s'empare de l'idée, avec cette spontanéité et cette liberté qui fait la saveur de la lutte anti-mariage gay ; il n'y a d'ailleurs pas d’organisateurs des Veilleurs Debout, juste une page Facebook où sont répertoriées les veilles, les incidents avec la police, les abus de pouvoir... « C'est une démarche individuelle, on se contente de relayer, de dire comment ça se passe. » La station debout est une expérience particulière : le Veilleur Debout est actif. Là où les « Veilleurs assis » dispensent un enseignement, chantent, installent des haut-parleurs, le Veilleur Debout ne fait rien d'autre que se tenir debout, sans rien attendre, sans rien recevoir. Est-ce vraiment une action? « Oui, et franchement ennuyeuse ! On n'en peut plus assez rapidement, on a envie de bouger : on se force, ce n'est pas vraiment passif même si ce n'est pas spectaculaire. Cela dit, une rangée de gens immobiles, c'est très impressionnant, ça marque les esprits. » L'homme révolté Les Veilleurs Debout se placent sous le signe de Camus, en citant L'Homme révolté : « Plutôt mourir debout que de vivre à genoux. » Car il s'agit bien d'une révolte, au sens camusien : « Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non. [...] Quel est le contenu de ce "non " ? Il signifie, par exemple, "les choses ont trop duré", "jusque-là oui, au-delà non", "vous allez trop loin ", et encore, "il y a une limite que vous ne dépasserez pas". En somme, ce non affirme l'existence d'une frontière. » Ce qui compte, désormais, c'est se tenir debout face aux lieux de pouvoir (ministères, mairies, palais de justice, Assemblée...), qui symbolisent tous ceux qui n'écoutent pas, qui méprisent, qui répriment. Dans un manifeste intitulé L'esprit du Veilleur Debout, les animateurs précisent : « Le Veilleur Debout est un résistant silencieux qui se dresse contre l'injustice et le mensonge des gouvernements. » Les gouvernements, car comme le précise l'un d'entre eux : « ceux d'avant n'ont pas forcément fait mieux et ceux d'après, on a peur qu'ils ne fassent pas mieux... » Si la protestation est née autour de Nicolas Bernard-Buss, elle se poursuit légitimement : « À partir du moment où on a décidé de dire non au mensonge, on ne peut pas se résigner, il n'y a pas de compromis possible. On veut une société juste, on va se battre pour y arriver, peut-être toute notre vie, mais "on ne lâchera rien ". » Un combat au nom d'une civilisation qui paraît s'effacer sans que rien ne la remplace, sinon l'arbitraire de l’État - un État d'ailleurs attentif à réprimer un mouvement qui irrite, quitte à être plus répressif que l’État turc, et encore une fois à agir dans la plus complète illégalité. Le 19 juillet, les Veilleurs Debout ont d'ailleurs publié un communiqué sans équivoque : « [...] Ne nous habituons pas à l'illégalité des actions des forces de l'ordre ! Soyons vigilants, ne nous laissons pas berner par la fausse amitié de certains policiers ! Tant qu'ils exécutent ces ordres, ils collaborent avec le pouvoir que nous combattons, ils n'ont pas compris l'importance de notre combat, ils ne sont pas nos amis ! » Quousque tandem abutere patienta nostra ? Chacun veille donc où il veut et pourquoi pas, un jour, devant les usines qui licencient ou les laboratoires qui utilisent des embryons, là où le pouvoir économique opprime aussi sûrement que le pouvoir politique. Mais les Veilleurs Debout, qui font plutôt partie de la population active, ne sentent pas, chez ceux qui veillent, y compris les démunis et les chômeurs, la nécessité d'affirmer le primat de l'économique. Chez ceux qui se lèvent, c'est l'absence terrifiante de sens qui prévaut, la claire conscience que nous n'allons nulle part et que l'homme ne peut qu'être dégradé par les révolutions successives touchant la filiation, la conception, le genre, la mort... « La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent », disait Camus. Les Veilleurs dans leur manifeste ne disent pas autre chose : « [le Veilleur Debout] refuse de léguer aux générations futures un monde relativiste et individualiste, où le bien et le mal, le vrai et le faux, ne suscitent que l'indifférence générale. » C'est aujourd'hui qu'il faut se lever et veiller - c'est aujourd'hui, chaque jour, que ce gouvernement franchit les limites.
Face au retour du pays réel, le pouvoir opte pour la stratégie de la tension
Plus les semaines passent, plus la ligne de fracture se précise : d’un côté le pays réel ; entendons, la France enracinée ; et de l’autre, le Régime, qui regroupe toutes les institutions privées et publiques cherchant à imposer au peuple les différents avatars du mondialisme.
La résurrection du pays réel est pour le Système un objet politique non identifié et imprévu. Avec effarement, il découvre que les effets de la servitude cérébrale dans laquelle il avait plongé la France s’estompent petit à petit. Cela a pris du temps, mais de fait, chaque jour qui passe voit des Français se débrancher de la matrice mondialiste. Chaque jour qui passe apporte son lot d’estocades supplémentaires dans les omoplates du libéralisme-libertaire et du politiquement correct.
Le basculement des consciences est très lent, certes, mais il est enclenché, et cela suffit à faire paniquer le Régime. Dès lors, les domestiques de l’oligarchie financière qui nous dirigent doivent avoir recours à une autre arme que la servitude cérébrale. Cette arme est la stratégie de la tension, soit la stratégie qui consiste à mettre en place une atmosphère de violence et d’insécurité pour neutraliser le pays réel par la peur et prolonger de la sorte la domination mondialiste sur la France.
La République répudie ses propres principes
Pour contrer la pression exercée par le pays réel sur le Système, le gouvernement a décidé de s’attaquer à nos libertés publiques, malgré la protection constitutionnelle dont jouissent certaines d’entre elles. Pour n’en citer que quelques-unes, relevons les violations de la liberté de réunion (charges des CRS sur les manifestants aux Invalides), du droit à la sûreté (violences policières, arrestation abusives), du droit à un procès équitable, de la présomption d’innocence (condamnation médiatique du jeune Esteban) et de la liberté d’association (procédure de dissolution arbitraire).
La liste de libertés attaquées est encore longue, si bien que le seul véritable acquis politique de notre modernité, l’Etat de droit, a fortement reculé ces dernières semaines et cela en toute logique : ce n’est que sous perfusion d’un surcroît de répression que la domination mondialiste se maintiendra à la tête de la France.
Un crescendo répressif ?
Ce gouvernement de faux durs - qui ne touche ni aux racailles d’en haut, ni aux racailles d’en bas - paraît être prêt à tout pour enrayer le retour du pays réel. Dès lors, la brutalité d’Etat déployée ce printemps peut laisser craindre un crescendo répressif. Ce scénario toutefois, ne se produira vraisemblablement pas avant le printemps 2014. Un solide garde-fou est là pour nous le garantir : les élections municipales et européennes.
Le gouvernement n’est pas encore au fond du trou en termes de popularité, mais il s’y rapproche. Prisonnier du droit européen, il ne peut structurellement pas améliorer la situation économique de la France. Laissant l’économie parallèle prospérer, il s’autoligote en matière de lutte contre l’insécurité. Inéluctablement, le PS va devoir porter ce bilan lors des élections et la facture risque d’être très salée. Cette situation n’a pas pu échapper aux notables de la rue de Solférino. Appuyer sur l’accélérateur répressif conduirait à un véritable hara-kiri électoral. Un, parce que l’électorat centriste capté suite aux maladresses de Sarkozy prendrait ses distances avec la bobocratie. Deux, parce que la base électorale de la gogôche elle-même finirait par être effrayée.
Personne ne doit s’illusionner : la diffamation, la calomnie, les insultes, la diabolisation, les arrestations arbitraires, les coups de matraques et le gazage gratuit seront à nouveau employés par le Régime. Mais le gouvernement ne pourra pas passer à un stade supérieur de répression…du moins pas avant le printemps 2014.
La banquise du Régime craquèle
Une fenêtre de tir s’est ouverte pour au moins une année. Le pays réel devra en profiter pour accentuer sa pression sur le Système. Contrairement à ce que certains commentateurs du Régime prêchaient haut et fort, la mobilisation du pays réel n’a pas faibli suite à l’adoption de la loi Taubira. Ceux qui d’ailleurs ont cru une seule seconde que le pays réel baisserait les bras après le vote de celle-ci, témoignent d’une profonde incompréhension du choc sismique qui balaye la France. Si le pays réel s’est levé, ce n’est pas uniquement pour éviter que la France ne se ridiculise en instituant le mariage gay. Le pays réel s’est levé parce que pour tout Français enraciné, l’air est proprement irrespirable. Et le vote de la loi, loin de purifier notre air, l’a au contraire pollué d’avantage. Le pays réel ne cessera pas la lutte tant qu’il ne pourra pas mieux respirer. Que les Français l’aient déjà compris ou non, cette bulle d’oxygène que nous attendons tous, ne s’offrira pas à nous tant que le Système actuel sera en place.
C’est par nos actes quotidiens, même les plus simples, multipliés par plusieurs millions, que la banquise du Régime, qui craquèle déjà, s’effondrera définitivement.
Face à la stratégie de la tension, ultime va-tout du gouvernement, le pays réel ne doit obéir qu’à un seul mot d’ordre : ne pas fléchir.
"[...] Pour la première fois depuis la loi Dati de 2009, une peine de moins de deux ans de prison sera exécutée alors que le juge d’application des peines conclut systématiquement à la remise en liberté des condamnés. Pour la première fois, la justice de ce pays emprisonnera pour délit d’opinion un jeune inoffensif, alors que près de 100 000 peines de prison ferme ne sont pas exécutées chaque année… [...]
[...]Le silence commence à se rompre au sujet des conditions déplorables de sa garde à vue : brimades, policiers qui le prennent en photo avec leur téléphone comme un trophée de chasse, promiscuité forcée avec des transsexuels alors que des cellules restent vides, premier repas servi au bout de vingt-quatre heures, renversé à même le sol, officier de police judiciaire qui propose de jouer sa relaxe au « bras de fer », changement fréquent de commissariat pour détruire les repères, provocations, moqueries… [...]
[...] Pour ses juges, le déroulement de l’audience est accablant. Les chefs d’accusation varient : Nicolas est finalement, dans les dernières minutes de sa garde à vue, accusé de “rébellion”, “fourniture d’identité imaginaire” et de “refus de prélèvement des empreintes digitales et photographiques”. La rébellion repose, sans preuves, sur les seuls témoignages de deux policiers qui affirment [...].
[...]
La sentence tombe. La magistrate prend soin de lire les peines infligées dans l’ordre le plus cruel : « 1 000 euros d’amende sans sursis. » « Assortis de deux mois de prison avec sursis. » « En complément d’une peine de prison ferme de deux mois. » Tout s’effondre. Le mandat de dépôt, qui vaut enfermement immédiat, n’est pas prononcé tout de suite. Nicolas est menotté. Dernière salve : « Compte tenu de la dangerosité de l’incriminé, nous assortissons cette peine à un mandat de dépôt à effet immédiat et exécutoire à l’instant. Il devra être conduit dès ce soir à la prison de Fleury-Mérogis. »
Du 16 juin au 9 juillet, un prisonnier politique est resté détenu dans les prisons de François Hollande et de Christiane Taubira. Nicolas Bernard-Buss restera un symbole de la résistance à la dictature socialiste. Jupiter rend fou ceux qu'il veut perdre, dit-on, mais les dirigeants socialistes n'ont même pas besoin du vieux dieu des Romains pour s'aveugler eux-mêmes : leurs œillères idéologiques y suffisent, comme les Français ont pu le vérifier une nouvelle fois avec l'emprisonnement de Nicolas Bernard-Buss. Le dimanche 16 juin, alors que François Hollande est invité sur le plateau de l'émission Capital, sur M6, environ 1500 opposants à la dénaturation du mariage décident d'aller le saluer à leur façon, avec drapeaux et sifflets, devant les locaux de la chaîne télévisée. La manifestation est autorisée par la préfecture de police et l'ordre de dispersion est donné à 22 heures. Une centaine de manifestants se dirigent alors, à pieds, vers les Champs-Élysées, ce qui, pour les forces du désordre de Manouel Gaz, habituées à « embarquer » même les « veilleurs », constitue une véritable provocation. Une trentaine de jeunes sont donc interpellés, au nombre desquels se trouve Nicolas, étudiant âgé de 23 ans et adversaire déterminé de la loi Taubira. Il prend la fuite et, poursuivi par les gaziers de Manouel, cherche refuge dans une pizzeria où les pandores le suivent et l'arrêtent sans ménagement. Placé en garde à vue, il comparaît le 19 juin devant la 16e chambre correctionnelle, qui a ordinairement à juger des affaires de stupéfiant. Le magistrat le condamne à quatre mois de prison dont deux ferme avec mandat de dépôt immédiat, assortis d'une amende de 1000 euros, pour avoir donné une identité imaginaire et refusé les tests ADN pendant sa garde à vue, ainsi que pour une supposée rébellion. « Je suis ahuri par cette décision politique, et je pèse mes mots », déclare au lendemain de la condamnation son avocat, Me Benoît Gruau. « Elle est totalement infondée et à mille lieux des condamnations habituelles infligées dans ce domaine. Je rappelle que mon client ne commettait aucune infraction quand il a été interpellé, c 'est le premier scandale. Par ailleurs, il ne s'est pas rebellé, c'est le second scandale. » Ce scandale, les magistrats du parquet, obéissant aux ordres de leur ministre Christiane Taubira, n'ont eu de cesse de le créer, en cherchant par tous les moyens à obtenir de lourdes peines et en tentant de sur-qualifier les faits : ainsi le magistrat du parquet qui a requis contre le jeune « hommen » qui, lors de la finale de Roland-Garros, a traversé le terrain de tennis en brandissant un fumigène, avait tenté d'obtenir une condamnation pour port d'armes ! Malheureusement, Nicolas, lui, a été jugé par une femme connue pour sa rigidité et décidée à sévir. Christiane Taubira ne croit pas à l'efficacité de la prison pour dissuader les délinquants et les criminels, mais il n'en va apparemment pas de même lorsqu'il s'agit d'opposants politiques. En réprimant aussi brutalement ses contradicteurs, le pouvoir socialiste, qui pensait que le mouvement s'essoufflerait après le vote de la loi, montre surtout son désarroi. Mais il commet de grosses fautes politiques. Si François Hollande imaginait effrayer les opposants à sa loi scélérate, c'est raté : l'emprisonnement de Nicolas Bernard-Buss, dans des conditions sévères et indignes, a au contraire eu pour effet de mobiliser les énergies. Dès le surlendemain et le dimanche suivant, des manifestations de soutien au jeune homme étaient organisées. Des élus ont protesté, comme Jean-Frédéric Poisson, Hervé Mariton, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Myard, Marion Maréchal Le Pen ou Christine Boutin, qui dénonçait un « État totalitaire », tandis que Mgr Aillet, évêque de Bayonne, fustigeait « une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants aux mariage et à l'adoption par des couples de même sexe ». Pas de quoi déranger le gouvernement, pour qui ses adversaires politiques comptent pour rien. Mais certaines voix à gauche, tranchant avec l'imbécillité tarée d'un Stéphane Guillon ironisant sur un possible viol du jeune prisonnier en prison, ou d'une Ségolène Royal, se sont émues de l'injustice commise - comme l'historien Guiseppe Di Bella sur le site du Nouvel Observateur, ou Nicolas Domenach, qui, pour une fois d'accord avec Eric Zemmour, estimait que le pouvoir avait commis une « faute politique ». Rejugé en appel, Nicolas Bernard-Buss a vu sa peine réduite à 3000 euros d'amende, dont 1500 avec sursis, et a été libéré le 9 juillet. Peut-être Hollande, s'il avait montré davantage de justice plus tôt, aurait-il été moins sifflé cinq jours plus tard, sur les Champs-Elysées. Jean-Pierre Nomen monde & vie 30 juillet 2013
Reçu d'un lecteur : le texte est long et relate ce qui est visible dans les vidéos en bas de ce post.
"Je suis encore choqué et fatigué mais il faut témoigner.
Hier lundi, nous apprenions que Hollande passerait demain en Vendée. Cette info de dernière minute est tout à fait anormale et traduit un président et qui ne peut plus prendre le risque de s’annoncer quelque part sans courir le risque d’être conspué, car les français en ont marre.
Pourtant, rien n’y fait : les contestataires sont partout alors à moins de venir avec des figurants pour l’applaudir, il ne peut plus aller nulle part sans que, même en moins de 24 heures, des centaines de français se bougent pour venir protester.
A 9h30 un rassemblement de tout âge, calme et pacifique devant le Pôle Emploi où Hollande allait venir dans la matinée pour se féliciter de la signature de trois emplois chez KFC… Une chaîne de restauration au poulet : il sera en effet beaucoup question de poulet par la suite !
Je n’étais pas dans le groupe mais en dehors, dans l’intention d’observer et de prendre des photos (de la presse, des officiels, de la police, de la brigade de déminage présent sur place…).
Subitement un CRS me prend brutalement le bras et me pousse tout aussi brutalement dans le groupe, d’une centaine de personnes.
Sans comprendre la situation, immédiatement après cette bousculade, trois hommes, en civil, se jettent sur un jeune et le violentent en le poussant. Je n’ai pas été témoin du motif, du démarrage de cette violence et ne suis pas sûr du tout qu’il y ait eu un événement déclencheur. Tout se passe vite. Comme n’importe quel honnête homme, plusieurs viennent spontanément à son secours. Je ramasse la chaussure du jeune homme, qui se retrouve torse nu le polo arraché. Je me fais subitement à mon tour, sans aucun motif, brutalement pousser par une femme, toujours en civil, tandis qu’un autre homme toujours en civil me pousse en me faisant un croc-en-jambe qui heureusement ne me fait pas chuter. Les trois premiers hommes repoussent brutalement le jeune homme qui semble souffrir (clefs de bras) à l’écart entre deux voitures. les téléphones sortent pour filmer la scène et ces hommes. L’un d’entre eux notamment tourne totalement le dos ou baisse la tête pour fuir l’objectif et ne pas paraître à visage sur le film. Quelqu’un remarque que ces hommes ont des pistolets à la ceinture. On leur demande : « si vous êtes de la police dîtes-le. Qui êtes-vous ? Etes-vous de la police ? » Les brutalités continuent mais aucune réponse. La maltraitance continue. Il y a un moment de désordre où il semble que les CRS ont repoussé tous les manifestants.
Tout le groupe se trouve repoussé loin du Pôle Emploi. Des CRS sont là goguenards, certes pas tous, mais un nombre important. Je ne peux pas écrire ici tout ce que j’ai vu et entendu de leur part : « vous êtes des soumis, vous n’avez pas de couilles vous vivez avec celles d’un autre, cassez-vous, dégagez, nous on est de la police on a tous les droits , on fait ce qu’on veut. » En clair, des termes de voyous, de délinquants revêtus d’un uniforme.
Lisez bien la suite : un commandant qui a donné les ordres durant tout ce dispositif lamentable, qui n’est pas en tenue d’intervention mais en uniforme (chemise blanche) est venu lui-même dans le groupe escorté par des CRS pour prendre un grand drapeau LMPT monté sur une haute hampe (genre canne à pêche) et le DETRUIRE, malgré les véhémentes protestations des manifestants solidement encadrés qui n’en pouvaient mais. Plus tard, lorsqu’une personne le filmant lui demande, suivant un conseil juridique, de nous dire pourquoi nous sommes parqués depuis des heures, en plein soleil, privés de notre liberté de circulation (Hollande étant parti depuis longtemps), ce même commandant fait mine de ne pas entendre et fait semblant d’être au téléphone et s’éloigne. Apparemment ce commandant a dit à une femme qu’en 1945 elle aurait été du côté des collabos ! Il a osé !
Un autre commandant, en tenue d’intervention celui-là, se comportera de manière ironique avec une ironie vicieuse durant toute cette matinée. Ce commandant qui avait la direction opérationnelle des hommes a répondu de manière narquoise à des personnes qui lui demandaient pourquoi il agissait ainsi « Pourquoi ? Mais pour 4000 euros par mois Monsieur ! Je suis très heureux de repousser des familles et des enfants. Je ne vais jamais en banlieue, non, c’est beaucoup trop dangereux. En revanche, je ne suis mobilisé que pour les manifs anti-mariage gay. Ca c’est pas dangereux, c’est sympa ».
Un manifestant d’un certain âge, persuadé que les CRS sont des serviteurs respectables, est amené devant ce commandant afin qu’il puisse entendre de ses oreilles et là, toujours aussi narquois et goguenard, faussement compatissant, le commandant déclare « ah vous savez Monsieur, je suis de votre bord. C’est pas juste ce que vous fait la police ». Ce pauvre manifestant n’aura pas pu voir ni comprendre que certains de ces CRS ne sont pas des gens respectables, contrairement à ce qu’il veut croire. Certes il faut respecter les personnes, et ne pas vouloir la « mort du pêcheur », mais cela ne doit pas nous empêcher de voir la réalité et ce juger comme ignoble et méprisables les actes ignobles et méprisables. On entendu une jeune femme « les pauvres policiers, ils ont chaud avec leur harnachement. » Mais mademoiselle, pas de syndrome de Stockhom svp. Eux, ils sont libres de déposer leur équipement et de rentrer à l’ombre s’ils le veulent. Vous, comme nous, nous sommes contraints de rester parqués manu militari en plein soleil pour ne pas qu’on vous voie, pas qu’on vous entende et ce en raison, non pas d’un désordre, mais de vos opinions. Alors de grâce, ayons pitié des familles et des enfants mais pas de ces soldats qui deviennent, de gré ou de force, des exécutants de pure police politique.
Les manifestants ont été parqués en plein soleil au milieu de la rue jusqu’à 13h30, soit 4 heures après et bien longtemps après le départ de Hollande. Pourquoi ? Pour ne pas que cette population soit libre d’entrer en centre-ville où Hollande prenait un bain de foule.
J’ai remarqué que lorsque on s’éloigne d’une ligne de CRS où se trouve beaucoup de monde, et donc risquent potentiellement d’être enregistrés, plusieurs se lâchent de manière grossière et ignoble, déshonorant leur statut de policier. On pense alors vraiment aux barbouzes et on se dit qu’il ne ferait pas bon être arrêté par ces types dont il est permis de penser qu’ils seraient des voyous s’ils n’étaient pas dans la police. La honte repose surtout sur les officiers qui les commande, qui donnent le mauvais exemple et même attise leur méchanceté. Alors qu’on ne dise plus « ah les pauvres policiers, ils font leur métier, ce n’est pas de leur faute, ils obéissent ». il faut progresser dans sa tête et cesser ces rengaines qui sont fausses : ils ne font pas leur métier mais ils sont dans l’abus, et personne n’est moralement obligé d’accomplir des ordres injustes et qui ne se justifient par rien d’autres que des mesures de diktat.
Plusieurs personnes ont soi réussi à partir en catimini, soit en passant par-dessus un haut grillage (un jeune ouvrier à qui son employeur a dit par téléphone que s’il avait avec une heure de retard à son poste, il serait viré… Il n’a rien commis de mal, mais il a dû fuir la police pour conserver son emploi…)
Quelle est la réaction des rares témoins de cette zone industrielle ? Je demande à une femme si elle a bien vu et pourra témoigner autour d’elle : « ah non, mais moi je n’ai rien à voir. Je ne veux pas me mouiller. Et puis ils ne devraient pas venir avec des enfants ». Je n’ai pas eu le temps de lui répondre, car elle a fermé sa porte « ah bon on n’a plus le droit de sortir pacifiquement avec ses enfants ! Vous trouvez cela normal qu’il ne faille plus sortir avec ses enfants pour ne pas qu’ils soient choqués par la police, et condamnés à rester en plein soleil pendant des heures par la police ? ». Je m’adresse à un passant avec sa voiture (trentaine d’années) qui me répond (accrochez vos ceintures) : « c’est bien fait pour vous. Vous êtes des homophobes. Ce sont les hétéros qui viennent frapper les enfants des homos. On l’a vu à la télé. » Je reste alors sans voix…
Plus tard, un photographe indépendant et professionnel vient dans le groupe. Au début, il est outré car il ne comprend pas pourquoi on est parqué : il croit qu’on est un groupe de soutiens à Hollande, pro-mariage homo. On le détrompe. « Ah bon ? Ben pourquoi ils vous parquent là, Hollande est parti depuis longtemps, il est en ville » « Monsieur le photographe professionnel, on est parqué ici pour que ces hommes de presse tels que vous ne puissiez pas prendre de photos de citoyens contestants le président Normal durant son bain de foule en ville. On est parqué ici afin qu’en ville vous ne puissiez prendre que de belles photos avec des figurants acclamant le président et que les médias ne relayent pas le pays réel ». « ah bon… »
Vers 12h30, un père de famille arrive en parlant discrètement avec un policier qui a une tête plus avenante et à l’air plus humain que les autres, à sortir discrètement du dispositif pour revenir avec de l’eau. Merci à lui pour ce geste d’humanité : il n’y a presque pas d’ombre. Il fait une chaleur à crever et plusieurs dizaines de personnes de 7 à 75 ans sont parqués en plein soleil. Des citoyens qui ne pouvaient pas se douter de cet incroyable abus !
Vers 13h, un avocat est arrivé sur place, et puis aussi un huissier. L’huissier a pu constater de manière professionnelle les faits.
A 13h30, les CRS ouvrent le dispositif et laissent sortir le groupe dix par dix. Le commandant en tenue nargue alors un manifestant, qui ne lui parlait et ne le regardait même pas « alors, à bientôt, on se reverra », sur un ton ironique et de dérision.
Il n’a pas tort : on ressort, AVEC COLERE MAIS SANS PEUR ET SANS HAINE, renforcé de ces injustices flagrantes.
Les conséquences de cette manifestation : des retombées dans la presse (l’information à notamment été reprise sur France Info), une plainte collective qui sera déposée.
Les conclusions qui me semblent devoir être tirées pour l’acte II de la LMPT :
Tout filmer, et prévoir de diffuser rapidement et de faire des copies (entendu sur place des CRS demandant par talkie « demande autorisation d’interpeller car il nous a filmé »).
Venir en ayant prévu un avocat et un huissier, et ce si possible dès le début du rassemblement car c’est au début du rassemblement que la police politique tente de faire dégénérer le rassemblement familial et pacifique.
Prévoir un moyen de contacter un responsable (qu’ils communiquent une adresse électronique par exemple) pour une action juridique collective. Ce moyen parait plus sûr que de recueillir sur place l’adresse de tous les gens, car il suffit qu’un barbouze vous vole la liste après et vous vous retrouvez chocolat et eux avec toute une lise pour la police…
Enfin, pour conclure par une note d’humour, toujours se montrer souriant et irréprochables car il y avait un policier en tenue qui est constamment resté sur place pour filmer les manifestants !"
Toutes les enquêtes d’opinion convergent : les Français de souche en ont assez. Ils ne supportent plus ce qu’il y a de « trop » dans notre société désormais : trop d’immigration, trop de culpabilisation, trop d’insécurité, trop de politiquement correct, trop de déni de démocratie, trop de violences et de dégradations à l’école, trop de chômage, trop de « réformes » inutiles, trop d’inquiétudes sur l’avenir, trop de diabolisation. Michel Geoffroy décrit pour Polémia les raisons de la révolte qui monte. 1) Trop d’immigrés qui ne manifestent aucune volonté de « s’intégrer » et de devenir de vrais Français par la civilisation et la culture ; trop d’immigrés qui cultivent leurs particularismes d’une façon ostentatoire, et qui affirment de plus en plus leur religion – l’islam – dans l’espace public, au mépris de la laïcité et avec la lâche complicité des pouvoirs publics ; trop d’Africains qui se constituent en communautés. 2) Trop de culpabilisation et de repentance à l’encontre des seuls Européens et des seuls Français de sang et de souche ; trop de mépris de la nation française et de son histoire ; trop de parti pris en faveur de nombreux allogènes, dont il est interdit de critiquer le comportement même délictueux, sous peine de « racisme » ; trop de discrimination à l’encontre des Français de souche. 3) Trop d’insécurité pour les honnêtes gens, trop de bienveillance pour les criminels et délinquants récidivistes ; trop de délinquants d’origine immigrée ; trop de « zones de non-droit » ; trop de corruption dans la classe politique ; trop de police, trop de radars et trop de juges mais pas assez de sécurité et de moins en moins de liberté pour le citoyen. 4) Trop de politiquement correct ; trop de répression de la liberté de parole, trop de propagande et de travestissement de la réalité dans les médias ; trop de publicité cynique et agressive ; trop d’américanisation de la culture. 5) Trop de déni de démocratie ; trop de « minorités » bruyantes, trop de « communautés », trop « d’autorités morales », trop de lobbies qui prétendent imposer leurs préjugés et leurs seuls intérêts à la majorité des Français ; trop de mépris du peuple français de la part de l’oligarchie politico-médiatique ; trop de promesses non tenues par les politiques, qu’ils soient de gauche comme de droite. 6) Trop de violences et de dégradations à l’école ; trop de maîtres qui capitulent devant les élèves et devant leurs parents ; trop de laxisme éducatif et universitaire ; trop de diplômes qui ne valent plus rien sur le marché du travail. 7) Trop de chômage, trop de petits boulots, trop de contrats à durée déterminée, trop de délocalisations, trop de désindustrialisation ; trop d’inégalités sociales, trop de profits pour les uns, trop d’insécurité économique pour les autres ; trop de difficultés à se loger lorsqu’on est jeune ; trop d’impôts et de taxes pesant sur les classes moyennes et populaires. 8) Trop de « réformes » inutiles qui ne s’attaquent pas aux vraies questions qui préoccupent les Français ; trop de services publics « reformés » mais qui ne fonctionnent plus ; trop de fonctionnaires découragés ; trop de fermetures de services publics de proximité. 9) Trop d’inquiétudes sur l’avenir : trop de dépenses sociales que les actifs ne peuvent plus financer, trop de menaces sur les économies et les retraites ; trop de dettes publiques et privées. 10) Trop de diabolisation des Français qui respectent les lois, qui demandent que cesse cette situation qui les révolte, qui ne sont ni « racistes », ni « fascistes », ni « d’extrême droite » mais qui veulent enfin être entendus de la classe politique et voir leur opinion représentée dans les médias. Michel Geoffroy, 04/10/2011 http://www.polemia.com