Selon Angers info.
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Selon Angers info.
Extrait du texte du père abbé dans la dernière Lettre aux amis de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux :
[...] Bienheureux les doux l Oui, bienheureux ceux qui agissent en respectant la nature des choses. Ils cherchent l’harmonie entre le ciel et la terre, entre l’âme et le corps, entre l’homme et la femme. Bienheureux celui qui, respectant l’altérité féconde, participe au mystère de l’unité. Bienheureux sont-ils car ils posséderont la terre de leur corps, de leur famille et de leur cité. Maudits au contraire les dictateurs qui forcent la nature à main levée. Qui sème la violence récoltera le chaos.
Bienheureux ceux qui pleurent l Oui, bienheureux ceux qui voient le mal en face et qui en sont émus jusqu’au fond de leur conscience. Ils sont capables de dire « non » avec force et sont capables de prendre des coups. Bienheureux ceux qui pleurent à cause des gaz lacrymogènes, car ils seront consolés par la suavité de la mission accomplie et par ces paroles de Dieu : « Entre dans la joie de ton Maître l » Maudits les insensibles au bien et au mal, surtout quand il touche les plus petits, car tous les sophismes ne suffiront pas à calmer le feu éternel de leur conscience.
Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui travaillent à défendre les droits fondamentaux, tout particulièrement ceux des plus faibles : les embryons, les enfants et les vieillards. Ils veulent, comme saint Benoît, que cette justice soit inscrite dans la loi. Oui, bienheureux, car ils recevront une juste récompense qui dépasse tout ce qui est monté au cœur de l’homme. Et maudits ceux qui construisent la cité sur le sable mouvant des passions désordonnées. Ils recevront le châtiment de leurs propres actions et de toutes leurs conséquences.
Bienheureux les miséricordieux, ceux qui aiment leur frère et haïssent les vices. Ils prennent sur eux le péché du monde à l’imitation de Jésus-Christ. Bienheureux les Veilleurs qui chantent l’espérance dans les ténèbres, car il leur sera fait miséricorde pour eux et pour le monde. Maudits ceux qui prônent la loi du plus fort, car viendra un beaucoup plus fort qu’eux. [...]
Bienheureux les pacifiques ! Oui, bienheureux ceux qui donnent au monde la paix construite sur la base de la filiation et non sur un prétendu droit à l’enfant. Bienheureux, car ils seront appelés fils de Dieu et ils entreront dans la grande fraternité des saints. Maudits ceux qui profanent ce lien, car ils finiront dans la solitude éternelle.
Bienheureux, enfin, ceux qui souffrent persécution, les frappés, les insultés, les méprisés, les ignorés. Bienheureux, car le royaume des cieux leur appartient. Ils ne perdent rien de ce qui est grand, et ils jugeront le monde à la droite du Seigneur. Maudits les persécuteurs, car ils seront persécutés par les démons."
La France, un paradis fiscal pour un géant financier : Camille Galic a lu les deux dernières monographies du Qatar.
Peuplé de 1.903.447 habitants dont les deux tiers d’étrangers répartis sur 11.586 km2 seulement, soit un peu moins que la région Ile-de-France, le Qatar intrigue, le Qatar inquiète. Il est vrai que son avidité capitalistique et ses ambitions géopolitiques sont inversement proportionnelles à sa population et à sa superficie. Sur les cinq livres qui viennent de lui être consacrés, nous en avons retenu deux : Qatar/ Les secrets du coffre-fort et Le Vilain Petit Qatar. Le premier, plus informatif, le second, plus polémique. C.G.
Bons spécialistes du Moyen-Orient, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, qui furent enlevés le 20 août 2004 par l’Armée islamique en Irak qui ne les relâcha que quatre mois plus tard en échange, selon The Times, d’une rançon de 11,8 millions d’euros en partie réglée, dit-on, par… le Qatar, disent avoir enquêté un an sur « ce confetti qui rêve d’être un empire ». Ils énumèrent ses atouts, en particulier ses fabuleuses réserves de gaz naturel et son « trio magique » constitué par le cheik Hamal al-Hani, « un émir despote mais éclairé » (après avoir pris soin de débarquer son père et de neutraliser une kyrielle de frères), son ambitieuse et élégante épouse la cheika Moza et son premier ministre et cousin Hamad bin Jassem Bin Jabor, dit HBJ, wahhabite conservateur très proche des Etats-Unis et « grand manitou du rapprochement avec la France de Nicolas Sarkozy ».
La France paradis fiscal… pour les Qataris
En fait, le rapprochement avait initialement eu lieu sous De Gaulle, qui avait tenté de faire la pige aux Anglo-Saxons dans le Golfe, et s’était accentué sous Chirac, mais l’idylle menée tambour battant par Sarkozy favorisa de la part des Qataris un véritable prurit d’acquisitions et d’investissements. Palaces, hôtels particuliers, immeubles de rapport et de bureaux, entreprises du luxe, participations dans les firmes du CAC 40, terres arables, œuvres d’art (c’est le Qatar qui imposa la grotesque exposition Murakami au château de Versailles), sport avec le rachat du PSG, rien n’échappe à leur fringale.
Cette relation « quasi fusionnelle entre Sarko et HBJ » aboutira, écrivent de leur côté Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget, à la signature, le 14 janvier 2008, d’une convention fiscale extraordinairement favorable au « Vilain Petit Qatar », fanatique du « Monopoly planétaire » : « L’article 8 allège considérablement l’impôt sur la fortune des Qataris propriétaires en France. L’article 12 de cette même convention prévoit l’exonération de tout impôt sur les plus-values immobilières. »
Inutile de préciser que cette convention transformant notre pays en paradis fiscal sélectif fut votée avec enthousiasme à l’Assemblée nationale… et qu’elle n’a pas été abrogée par François Hollande, l’homme qui « n’aime pas les riches ». Au contraire : lorsque le (faux) couple présidentiel se rendit aux Etats-Unis, Valérie Trierweiler offrit à Michelle Obama un sac « le Tanneur », entreprise acquise par le Qatar. Un geste très apprécié à Doha.
De même, lors des violentes émeutes raciales ayant ravagé, le 13 mai, le quartier du Trocadéro sous prétexte de fêter la victoire du PSG en championnat de France, la responsabilité du Qatar ne fut jamais évoquée par le gouvernement Ayrault, alors que c’est le Qatar qui avait exigé le Trocadéro, avec la Tour Eiffel en toile de fond, pour passer en boucle, sur sa chaîne de télévision Al Jezirah, cette réjouissance d’abord prévue au Parc des Princes.
De Sarkozy en Hollande, un personnel politique aux ordres
Mais on ne mord pas la main qui vous nourrit. Les deux tandems de journalistes se montrent très sévères, dans leurs ouvrages respectifs, pour le personnel politique français se précipitant à Doha pour s’y prélasser gratis dans les palaces et quémander prébendes et faveurs : des ministres Rachida Dati et Claude Guéant, parmi les plus assidus, aux « épouses d’ambassadeurs » faisant la manche « sans pudeur », en passant par les députés multipliant les salamalecs devant les potentats du gaz, tout le monde y passe, y compris le président Sarkozy et son épouse Carla, qui a fait le très juteux voyage de Doha. Et rien n’a changé pour le couple après la défaite de 2012. « Selon nos informations, l’ancien président de la République, devenu avocat d’affaires, travaille à l’acquisition par Doha de la filiale marocaine de Vivendi », affirment les auteurs des Secrets du coffre-fort. Mais, plus prudent que les Français, « Mohamed VI est réticent, craignant les liens entre le Qatar et les islamistes ».
La situation est-elle plus saine depuis l’avènement de François Hollande ? Rien ne permet de l’espérer. Au contraire. L’un des intermédiaires les plus actifs dans le business entre Paris et Doha n’est-il pas le socialiste (ex-trotskiste) Eric Ghebali, l’un des cofondateurs de SOS-Racisme dont un ancien président, Harlem Désir, est aujourd’hui premier secrétaire du PS ? Et, dans un communiqué du 6 juin, Qatar Airways se vantait d’avoir été nommée « Meilleure Compagnie du Moyen-Orient » pour la sixième année consécutive… après avoir bénéficié d’autorisations de desserte internationale au détriment d’Air France !
En Syrie comme dans les banlieues, la loi de Doha
Plus grave : le Qatar a été le plus gros fournisseur d’armes des rebelles libyens, puis syriens, car l’émir veut la peau du président syrien. « C’est aujourd’hui un combat personnel. Hamad contre Assad, l’un d’eux partira. Et l’émir sait que si Bachar survit, il le lui fera payer. C’est pourquoi il met toute cette énergie pour le faire tomber », assure l’un de ses cousins, cité par Chesnot et Malbrunot. Dans les deux cas, Paris a servilement suivi le mouvement, mettant sa diplomatie et ses conseillers militaires au service de l’émir.
Sur notre territoire même, on ferme les yeux sur « l’OPA sur l’islam de France » lancé par le Vilain Petit Qatar qui arrose généreusement les responsables d’organisations musulmanes – vilainen particulier Mohamed Bechiri, patron de la FNMF et proche de Martine Aubry, maire de Lille, où il a installé son Centre d’enseignement islamique – afin de créer un « Conseil représentatif des institutions musulmanes, un CRIM, qui serait, version islam, ce qu’est le CRIF pour la religion juive » et, par ce biais, de séduire les « communautés musulmanes de France, formidable porte d’entrée vers les pays du Maghreb où l’émir entend prendre la main ».
« A la manœuvre, [on trouve] une jeune et charmante sous-préfète, Malika Benlarbi, ancienne du cabinet de Brice Hortefeux » (ministre de l’Intérieur de 2009 à 2011 sous Nicolas Sarkozy) mais aussi Kamal Hamza, conseiller municipal de La Courneuve et président de l’ANELD, Association nationale des élus de la diversité, à l’origine du Fonds pour les banlieues que devait financer le Qatar. Très critiqué, le plan a été modifié pour faire place à un « fonds franco-qatarien de 300 millions d’euros géré par la Caisse des dépôts et consignations »… et destiné non plus aux cités, trop connotées, mais aux « territoires déshérités », ce qui revient au même.
Tout comme Beau et Bourget, Chesnot et Malbrunot donnent dans leur livre maints exemples de cet activisme, qui avait commencé avec la création d’Al Jezirah… et la distribution de paraboles pour la capter dans les banlieues.
Protecteur des Frères musulmans et fidèle allié d’Israël
Mais qui proteste, alors que, pratiqué par l’Iran par exemple, cet activisme susciterait un véritable tollé ? Il est vrai que le Qatar peut bien être classé par The Economist en queue des pays démocratiques, derrière la Biélorussie d’Alexandre Loukachenko, il a su prendre ses précautions dans un domaine essentiel : celui des relations avec l’Etat hébreu.
Le premier ministre HBJ a ainsi choisi comme homme de confiance l’Arménien Najarian qui, pendant la guerre du Liban, participa au massacre, demandé par Ariel Sharon, des Palestiniens dans les camps de Sabra et de Chatila, ce qui conduisit à son exfiltration en Israël. HBJ lui-même, écrivent Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget, « entretient des relations avec une bonne partie des élus israéliens. Depuis qu’il a inauguré à Doha la représentation diplomatique de son pays, Shimon Peres continue à fréquenter cette capitale. Quant à Tzipi Livni, désormais chef du parti de droite Kadima, elle vient ici faire du shopping dans les “malls” climatisés et rendre visite au palais », où elle est, bien sûr, royalement reçue.
Plus signifiant encore : quand, preuve de la « mondialisation financière vertigineuse » où est engagé le Qatar, est créé avec le concours du Fonds de l’émirat, le QIA, un « fonds spécial doté d’un milliard de dollars destinés aux pays émergents », ce fonds est « placé sous la supervision et le pilotage de Nochi Dankner, président du conglomérat IDB, le plus grand groupe d’affaires israélien ».
Jusqu’à quand le « confetti » qui, via sa télévision, a tant célébré les révolutions arabes quand il ne les a pas attisées par des reportages truqués et des livraisons d’armes, et donc tant favorisé l’arrivée au pouvoir de fanatiques musulmans, pourra-t-il continuer à pratiquer un double langage et à jouer les équilibristes entre l’islam le plus radical et l’Etat hébreu ?
Un géant (financier) aux pieds d’argile
Seule consolation pour nous : les jours du Qatar sont peut-être comptés. Non seulement, dans le contexte tribal de l’émirat, le renversement du cheik al-Thani n’est pas à exclure, mais la principauté elle-même est d’une grande fragilité : trop riche, trop gâtée, sa jeunesse a tout oublié des rudes vertus bédouines et, même passée par les plus prestigieuses universités, semble n’avoir aucun sens des responsabilités ni aucun esprit d’entreprise dans la construction d’un pays viable. D’où, à mesure que le Qatar se modernise, l’appel de plus en plus pressant à la main-d’œuvre étrangère, du haut en bas de l’échelle. Les Arabes ne constituent plus ainsi que 40% de la population, pourcentage incluant en outre les Maghrébins, les Egyptiens et les Moyen-Orientaux travaillant et résidant dans l’émirat, qui les naturalise à tour de bras.
Une situation explosive. Mais, en attendant qu’elle dégénère, le Qatar et surtout les politiques qui, par bêtise ou affairisme, ont choisi de faire de lui un partenaire privilégié et bientôt incontournable, auront durablement nui aux intérêts français.
Camille Galic http://www.polemia.com
11/06/2013
Christian Chesnot et Georges Malbrunot : Qatar/ Les secrets du coffre-fort, Ed. Michel Lafon 2013, 334 pages (sans index).
Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget : Le Vilain Petit Qatar/ Cet ami qui nous veut du mal, Ed. Fayard 2013, 292 pages (sans index).
"Mme Marion Maréchal-Le Pen interroge Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur la convocation de quelque 200 magistrats pour un séminaire sur les violences et les discriminations à raison de l'orientation sexuelle, évoqué cette semaine par la presse. Les documents liés à ce programme de formation font référence, très explicitement, à la théorie dite du genre. Dans le même temps, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme aurait été saisie pour un avis sur la définition et la place de l'identité de genre dans le droit français. Lors du débat sur le mariage pour tous, elle avait pourtant rejeté les arguments de ceux qui y voyaient une promotion de cette théorie. Depuis, le texte sur la transposition de diverses directives en matière de justice a inscrit dans notre droit des références explicites au genre. Elle souhaite savoir sur quels fondements le ministère de la justice entend faire la promotion de travaux qui semblent n'avoir aucuns fondements scientifiques, qui font l'objet de sévères critiques et qui participent d'une vision extrêmement idéologique de la société."
Les autorités tunisiennes ne plaisantent pas avec les gourgandines.
Qu’elles soient françaises, allemandes ou tunisiennes, les « Femen » ne sont pas les bienvenues seins nus.
Lu sur Le Figaro : « elles risquaient jusqu’à six mois de prison ferme pour leur action seins nus à Tunis. Les trois militantes Femen, détenues depuis leur interpellation il y a deux semaines, ont écopé d’une peine de quatre mois de prison ferme. Lors de leur procès à Tunis mercredi, les deux militantes françaises et la militante allemande ont revendiqué leur manifestation seins nus le 29 mai dernier. Elles s’étaient rendues à Tunis pour soutenir Amina Sboui, jeune Femen tunisienne emprisonnée depuis le 19 mai, accusée «d’atteinte aux bonnes mœurs» et de «profanation de sépulture». »
De l’excellent (comme toujours) Dominique Daguet, sur France Catholique
J’avoue être presque constamment irrité du spectacle « offert » par l’UMP… Pourquoi ces désaccords sur des points essentiels entre les principaux dirigeants et les aspirations des militants encartés (je pense ici à François Fillon, tiède alors qu’il lui faudrait être déterminé et combattif ?
À Luc Chatel, qui me semble plus un sous-marin venue de la gauche qu’un homme soucieux de respecter le mandat de ses électeurs uèmepéistes : quel besoin fut le sien d’introduire le « gendeure » dans l’enseignement public ? Avait-il fait une promesse imprudente aux gens de sa loge ? Était-il lié à quelque puissance occulte ? On peut se poser des questions embarrassantes suite à une telle manœuvre impudente, qui ne pouvait en aucun cas plaire aux adhérents du parti dont il se veut l’un des chefs).
J’ai entendu hier soir François Fillon, devant les juges-journalistes de France 2, être plutôt dans l’embarras pour justifier ses déclarations mi-claires, mi-obscures au sujet de l’impossibilité d’abroger la loi Taubira : c’était prendre les auditeurs-électeurs de droite pour des sots… L’argument qu’il ne pouvait être question de « démarier les déjà mariés » n’est qu’une pétition de principe : le candidat à l’élection présidentielle de 2017 se sert d’une évidence partielle pour supprimer la possibilité du tout. Le citoyen n’attend pas une échappatoire de cet acabit, formulée juste pour que le prétendant n’ait pas à faire preuve du courage exigé par les futurs électeurs : je gage pourtant qu’ils auraient été sensibles à une fidélité plus affirmée au camp seul à même de le porter éventuellement au pouvoir.
Bien entendu, il n’a jamais été question de demander le démariage des pauvres innocents qui auront déjà dû vérifier le peu de consistance du « mariage » obtenu aux forceps, le peu de crédibilité des promesses hollandiennes, eux qui vivront peut-être longtemps sur une illusion tragique : la seule réclamation des citoyens qui ont manifesté vise à empêcher que l’on continue à « marier » de nouvelles paires de semblables, cérémonie factice qui n’accumulerait encore que de fausse unions … [...]
La suite sur France Catholique
Il est le « viagra » d’un gouvernement qui bande mou. Valls l’autoritaire, Valls, l’homme de la gauche dite réaliste, celle qui affronterait les problèmes sans tabou. Une gauche qui soit-disant ne craindrait pas de s’attaquer à l’immigration illégale…
Le masque est en train de tomber : les chiffres publiés ce dimanche par Le Figaro confirment que le ministre de l’Intérieur n’est là que pour jouer un rôle, comme Sarko avant lui. On s’agite, on se tient bien droit face caméra et on parle ferme… pendant que l’immigration clandestine — sans compter la « légale » — explose !
Si on était conspirationniste, on pourrait croire que tout est voulu, qu’il faut que l’invasion commencée il y a 40 ans se poursuive jusqu’à la submersion totale de la population indigène. Et qu’en attendant, on s’en tienne à « gérer » la sourde colère populaire, en la dirigeant vers des phénomènes périphériques, roms ou autres plombiers polonais. Et puis le FN n’est qu’à 20 %. Pas vraiment dangereux. Il y aura toujours des NKM ou des Fillon pour faire « barrage » ! [...]
Joris Karl - La suite sur Boulevard Voltaire
Une révolution culturelle est en marche qui est en train de transformer notre démocratie en maison de redressement des vivants et des morts" : le gender est un vrai bouleversement, mais cette apocalypse n’annonce rien, ne prépare rien, sinon la volonté d’ignorer la nature quoi qu’il en coûte.
Affaire Clément Méric, suite. De nouvelles informations viennent battre en brèche encore davantage la version politico-médiatique des premiers jours, ruinant un peu plus les efforts de la presse et des Mélenchon, Besancenot, Désir et autres professionnels du théâtre politique pour transformer ce fait divers tragique en menace fasciste contre la « République ».
En visitant « Vigilance Végane Antifasciste », l’un des sites Internet des groupes « antifa », il est possible de découvrir un article daté du 1er décembre 2012 et intitulé « Les fascistes de la protection animale ». En fait d’article, il s’agit plutôt d’une liste de photos d’individus ou de profils Facebook d’individus agissant pour la protection des animaux.
Rappelons la définition du « véganisme », qui figure dans l’intitulé du site en question :
Le véganisme est un mode de vie fondé sur le refus de l’exploitation et de la cruauté envers les animaux. Au-delà de l’adoption d’un régime alimentaire végétalien, le véganisme exclut la consommation de tout produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, cire d’abeille, cosmétiques, loisirs, etc.). Par rapport au végétarisme et au végétalisme, qui désignent stricto sensu des régimes alimentaires, le véganisme vise plus largement un mode de vie rattaché à des choix moraux et politiques, comme ceux du mouvement des droits des animaux. On nomme communément végane la personne qui opte pour le véganisme.
(Wikipédia)
Malgré cette proximité des objectifs apparents entre les antifa de la cause « végane » et les individus et profils présentés dans l’article, cette liste n’a évidemment pas été dressée pour féliciter ces derniers, mais pour les ficher, au motif qu’ils seraient certes défenseurs de la cause animale, mais « fascistes »... Figurent ainsi quelques indications près des noms de certains, comme par exemple « X, Fan de Troisième Voie et du groupe affilié Section défense animale ».
Mais le plus intéressant dans cette affaire est la liste de photos où figure la mention « Besoin d’identification please ». On découvre ainsi que depuis des mois, les antifa cherchaient l’identité de certains défenseurs de la cause animale, parmi lesquels... Esteban, le jeune homme mis en cause dans la mort de Clément Méric. Katia, sa petite amie, avait, elle, déjà été identifiée.
Curieusement, la page en question n’est pas accessible à partir de la page d’accueil du site Vigilance Végane Antifasciste. Suppression inopinée ? Heureusement, il existe le précieux « cache Google », ainsi qu’un outil formidable connu sous le nom de « capture d’écran » :
(NB : Nous avons flouté les visages et les noms pour ne pas causer de tort aux personnes concernées. Seul celui d’Esteban, d’ores et déjà diffusé dans la presse, a été conservé. L’image en grand format figure dans le portfolio en bas de l’article.)