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magouille et compagnie - Page 2289

  • Création du Collectif de « Défense des Libertés Publiques »

    COMMUNIQUÉ du Collectif de « Défense des Libertés Publiques »

    Chaque jour qui passe voit des libertés publiques, pourtant chèrement conquises par notre peuple, un peu plus rognées. Un de ces premiers droits fondamentaux qui est la Liberté d’association est en train d’être bafoué par le gouvernement
    La procédure de dissolution de deux organisations patriotes –Troisième Voie et J.N.R-, entamée en Conseil des ministres, dénote une ingérence de l’Exécutif dans l’application de la loi de 1936 ainsi qu’une grave entorse au principe de la séparation des pouvoirs.
    Les déclarations inouïes de Jean-Marc Ayrault, le 08/06/13, indiquant que le groupe des JNR serait dissous “sur la base d’éléments antérieurs et plus larges que la rixe [car ils étaient]… en passe de constituer un groupe de combat”, sont la preuve de l’inculture et de la duplicité de nos dirigeants toujours prompts à rogner nos droits fondamentaux.

    Une dérive autoritaire qui avait démarré sous les précédents gouvernements est en train de s’exacerber en particulier depuis 6 mois avec les succès engrangés par « La Manif Pour Tous ».
     
    Le gouvernement français est en train de se livrer à un grand écart entre une posture « droits de l’hommesque » virtuelle d’une part, et une pratique répressive des libertés publiques au quotidien d’autre part.
     
    QUELQUES EXEMPLES DE CETTE DÉRIVE
     
      Liberté de réunion : difficultés pour les organisations patriotes d’avoir accès à des salles de réunion qui subissent pressions et menaces.
     
      Liberté de manifestation : près de 500 interpellations depuis début janvier autour de «La Manif Pour Tous », gazages d’enfants, interpellations pour port de tee-shirt, interpellations au faciès…
     
     Liberté d’expression : de nombreux collaborateurs de sites ou orateurs dans des réunions publiques sont poursuivis ou ont été condamnés à de lourdes amendes.
     
      Liberté de la presse : un journaliste du Figaro vient d’être convoqué à la Police Judiciaire pour propos islamophobes sur un plateau T.V. et Internet est, à l’évidence, en butte aux visées des censeurs en tout genre, qui rêvent d’en prendre le contrôle.
     
    Enfin l’actualité tragique de la semaine dernière a donné l’occasion au ministre de l’intérieur Valls de déclarer que la rixe de la rue Caumartin était un assassinat faisant fi du principe de séparation des pouvoirs.
     
    Depuis quelques mois, la France est montrée du doigt et reléguée au fin fond des tableaux de notations sur les questions des droits et des libertés…
     
    La mise en détention d’Esteban et Samuel en contradiction avec la règle de la présomption d’innocence avant jugement définitif renvoie notre pays au niveau des dictatures d’Asie Centrale.
     
    En créant ce collectif, les soussignés entendent s’opposer fermement à la dérive autoritaire du gouvernement, aux violences policières et à l’érosion des libertés publiques. Ils lancent un appel au monde de l’édition, de la culture, au secteur associatif et politique pour conforter ce collectif.
    Ils tiendront une conférence de presse prochainement pour présenter aux médias les actions qu’ils comptent mettre en place pour que ne disparaissent pas les libertés publiques garanties par notre constitution.¢
     
    PREMIERS SIGNATAIRES DU COLLECTIF
     
    Renaud Camus, écrivain, Président du Parti de l'In-nocence
    Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale
    Richard Roudier, Président du Réseau Identités
    Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine
     
    Très bientôt, une liste de nombreuses personnalités soutenant cette initiative sera publiée.

  • « Dissolution des groupes d'extrême droite », où la bonne vieille technique gouvernementale pour faire taire des opinions dissidentes

    « Dissolution des groupes d'extrême droite », où la bonne vieille technique gouvernementale pour faire taire des opinions dissidentes

    Tribune de Louis Tode.
    Les médias semblent délaisser l’affaire Clément Méric. Ils ont fait leur travail, mais la manipulation médiatico-politique a-t-elle pris ? Rien n’est moins sûr. Le public s’est-il laissé prendre dans les filets des élucubrations du ministre de l’Intérieur ? A force de s’entendre rabâcher toujours les mêmes rodomontades, il finit par sortir de sa torpeur. De-ci de-là, des réactions se manifestent, surtout sur internet, mais aussi, parfois certes d’une façon timide, dans la grande presse. Polémia a reçu d’un correspondant un historique des dissolutions, armes chéries de la démocratie depuis 1936 (*). En quoi ont-elles empêché la reconstitution des dissolus ? Louis Tode fait part de ses réflexions. (**)
    Polémia

    Il est actuellement question de la mort d’un militant d’extrême gauche dans une bagarre à Paris. Les circonstance de cette tragique nouvelle semblent pour le moins floues : qui a agressé qui ? Qui a provoqué le premier ? La mort est elle la conséquence d’une chute due à de la légitime défense ? Le gouvernement et les médias ont déjà choisi leur camp : des méchants d’extrême droite ont attaqué des gentils d’extrême gauche… Partant de là, la solution est simple : le méchant est d’extrême droite, donc votons pour la dissolution de groupes dont il serait proche ! Bien pratique finalement cette agression… Et si cette fameuse « dissolution » dont dispose le gouvernement en place (de gauche comme de droite) n’était qu’un instrument dont il se servait régulièrement pour régler ses comptes, de manière légale et sans violence, à des groupes idéologiquement gênants ?
    Nous nous souvenons tous de la dissolution des ligues des années 1930, dont la masse, la puissance de feu, l’organisation représentaient réellement un danger pour une république vacillante. Depuis, cette menace de la dissolution a maintes fois été brandie, voire mise à exécution, pour des groupes dont on se demande s’ils peuvent être comparés, par leur nombre, à cette marée humaine mettant en péril un régime en 1934.
    En 1968, le gouvernement dissout le mouvement Occident en raison d’affrontements suite à un meeting de ce dernier ; affrontements qui ont été provoqués par l’attaque de l’extrême gauche des participants à ce meeting. Communistes et pouvoir, déjà main dans la main.
    Bien plus tard devait suivre une décennie de menace de dissolution à l’encontre des mouvements patriotes : en 2002 Jacques Chirac décide de dissoudre Unité Radicale, dont faisait partie Maxime Brunerie, groupe avec lequel il avait, semble-t-il, déjà pris quelque distance, mais peu importe : oublions la responsabilité individuelle, autant dissoudre tout le groupe. Plus c’est gros, plus ça passe ; si l’homme avait appartenu à une Amicale bouliste, peut être celle-ci aussi y serait passée.
    En 2005, le premier ministre Dominique de Villepin menace de dissoudre les Jeunesses Identitaires, pour quelques histoires de bagarres à droite et à gauche, comme il en existe des centaines tous les jours en France. Quelques années plus tard, en 2012, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls soumet à son tour le projet de dissolution de Civitas, mouvement politique catholique manifestant contre le mariage entre personnes de même sexe, en raison de « violence contre les Femen » : rappelons que ces militantes féministes manifestant seins nus avaient attaqué la manifestation de Civitas à coups de bombes lacrymogènes et de slogans insultants. Comme en 1968 avec Occident, l’agressé devient le méchant agresseur, et il faut le dissoudre, comme… en juin 2013, avec cette bagarre opposant nationalistes et gauchistes : ces derniers semblent être les agresseurs (l’enquête le confirmera) mais dans leur rang se trouve une victime : sus à l’extrême droite ! Ce sont eux les méchants, il faut les faire taire ! On voit bien le résultat de leurs propos nauséabonds, racistes, antisémites, homophobes !
    Que sont devenues les grandes valeurs démocratiques de tolérance, de démocratie, de respect, d’ouverture, de volonté de ne pas faire d’amalgame ? Car quand bien même le nationaliste serait l’agresseur, est-ce rationnel de faire un amalgame avec tous les nationalistes ? Dissoudre un groupe parce qu’un des sympathisants aurait commis un crime ? Dans quel pays sommes nous ?
    La dissolution est une arme politique : ceux qui ne pensent pas comme le régime en place doivent le savoir :
    À t on dissout les Verts suite à la tuerie de Nanterre ? A t on dissous l’extrême gauche suite aux crimes d’Action directe ? A t on dissout les mouvements musulmans suite aux actes terroristes et à Mohammed Merah ? A t on dissout le CRIF suite aux débordements de la Ligue de défense juive ? A-t-on dissout le Parti socialiste suite aux agissements de DSK ou de Jérôme Cahuzac ?
    Droite et gauche s’accordent pour harceler juridiquement les patriotes, montrant ainsi qui sont les vrais rebelles, car comment expliquer alors que quelques groupes représentant quelques milliers de personnes pourraient faire trembler le régime ?
    Il est temps de s’interroger sur la solidité de ce régime, et de se rendre compte que, pendant tout ce temps l’extrême gauche, elle, peut dormir sur ses deux oreilles et ses subventions.

     Louis Tode, 12/06/2013 http://www.polemia.com

    Notes :
    (*) Affaire Clément Méric et la loi de 1936
    (**) Après la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric, le gouvernement a promis la dissolution des groupuscules d’extrême droite auxquels sont affiliés ses agresseurs. Mais selon un sondage paru vendredi, 67% des Français jugent cette dissolution inefficace. C’est en tout cas ce que révèle un sondage CSA/Atlantico publié vendredi. Ainsi, 29% des sondés considèrent que la dissolution des groupuscules extrémistes n’est pas du tout une mesure efficace pour lutter contre les violences et 38% d’entre eux jugent que la mesure est peu efficace. La mesure semble tout particulièrement inefficace aux sympathisants de droite (78%) et aux sympathisants du Front National (75%). (MY TF1 News – 14/06/2013)

    Image : Les jeunesses nationalistes révolutionnaires, groupuscule menacé de dissolution par le premier ministre. – crédit ph LCI

  • Alix, 20 ans, à Manuel Valls : « Je me suis décidée à entrer en résistance »

     

    Lettre ouverte à Manuel Valls :

    Monsieur le Ministre,

    Avec quelques 200 jeunes, et comme plusieurs centaines de personnes depuis quelques mois, j’ai été embarquée, ou plutôt raflée, par vos forces de l’ordre, le soir du 26 mai, près de l’esplanade des Invalides.

     

    Mon crime ? Être restée paisiblement chanter et discuter avec quelques amis avant de vouloir quitter les lieux vers 22 h. Pour ce délit de la pire espèce, 23 h de garde à vue.

    Je souhaiterais comprendre, Monsieur le Ministre, pourquoi plus de deux cents jeunes, pour la plupart pacifiques, furent placés cette nuit en garde à vue, alors qu’une vingtaine seulement de hooligans, véritables casseurs provoquant en quelques heures plus d’un million d’euros de préjudice lors du rassemblement le 13 mai au Trocadéro, furent arrêtés.

    Quelles vitrines brisées, combien de voitures brûlées, en cette journée du 26 mai alors que des centaines de milliers de manifestants défilaient dans les rues ? [...]

    La suite sur NdF  http://www.actionfrancaise.net

  • Depuis qu'il y a la mosquée, le quartier est invivable

    A Béziers. Des voisins, installés dans la rue depuis des années, se plaignent :

    "Si nous réagissons de la sorte, c’est parce que cette rue tranquille est devenue infernale à vivre. Nous avons été agressés verbalement, insultés, menacés de mort. Nous n’en pouvons plus. Il faut que l’on trouve une solution pour que nous puissions quitter ce quartier."

    Des plaintes ont été déposées auprès du commissariat.

    "Nous ne pouvons pas rentrer dans notre garage. Ou nous sommes empêchés d’en sortir. Leurs véhicules sont sous nos fenêtres, moteurs tournants. Il faut s’enfermer, même quand il fait chaud. Le quartier est devenu invivable. Nous voulons vendre, mais notre maison a perdu toute sa valeur depuis que la mosquée est là."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La queue de Léviathan (Lettre à un jeune résistant, 1ère partie)

    Je m’adresse à toi jeune résistant. Toi qui viens de te découvrir des ressorts que tu ne soupçonnais pas.

    Lorsque pour la première fois tu as discerné, venant à toi, les fantasmes irréels et insupportables de quelque chose dont tu ne soupçonnais pas l’étendue, ta résistance a commencé. Intellectuelle d’abord, elle est devenue morale lorsque tu as rencontré la méchanceté et la bêtise. Alors tu es devenu Veilleur, tu t’es fait Campeur, tu as tapissé les murs de ta ville aux couleurs de ce que tu sais être la Vérité.

    Quelques mois plus tard. Tu as laissé surgir du fond de toi la force, celle qui dit « Non », celle qui s’oppose, celle qui affronte et refuse. Insolent, tu as bravé les interdits en secouant des barrières ou enchaîné sur les avenues de la capitale. Jeune et impétueux, tu as parfois laissé ton cœur exprimer sa rage face aux boucliers et aux matraques, n’ayant plus peur de la garde à vue et de ce qui pourrait surgir.

    Il est exaltant ton visage rougi par l’enthousiasme, avec ses yeux larmoyants, son front tuméfié et ses lèvres sanguinolentes ! Et pourtant ça n’est pas ce que je souhaite voir.

    Jeune résistant, je crains pour toi. Tu viens de marcher sur la queue de Léviathan tout en serrant sa gorge. Je crains pour toi face à ce monstre à sang froid. Je crains que pris par ta fougue tu oublies que pour lui, tu n’es rien. Je crains qu’il ne fasse qu’une bouchée de toi. Il a commencé à montrer ces dents et tu ne les as pas vues, alors que je les sais prêtes à te briser. Léviathan ne se laisse pas abattre si facilement

    Tes gardes à vue, le gaz que tu inhales, les coups qui te scandalisent… ne sont que l’application de sa règle. Pour lui, tout cela est normal, Tu n’as vu que la queue de Léviathan. Et ce bout ne te laisse pas imaginer ce qu’il peut y avoir derrière.

    Abattre ou dompter Léviathan n’est pas le travail d’un jour. Il faut du temps pour l’affaiblir et le contraindre. Pour enfin lui faire rendre gorge. C’est de cela que je voudrai t’entretenir.

    Prends garde à toi. Tu ne sais pas à quoi tu t’attaques. Fixe-toi des objectifs moindres mais réalisables. Amènes à ton combat petit à petits ceux qui vivent sur ton coin de terre. Donne à ton action une portée immense. Ebranle les structures sans en avoir l’air. Et surtout, sors de ton cadre pour aller voir ce qui se passe ailleurs. Engages toi dans des actions sociales. Autant que ton militantisme, elles te porteront et te forgeront. Et enfin, demain, quand le temps sera venu et que nous le saurons, nous porterons tous l’estocade à l’anti-Homme.

    En attendant ce jour, je te croiserai avec joie dans les rues de nos villes ou sur les chemins de nos campagnes. Et nos cœurs se reconnaîtront parce que nous avons le même amour de la vérité.  

    Noverim te http://www.printempsfrancais.fr

  • [Vidéo] Delanoë, vers la dictature gay ?

    Tous les matins, il fait mourir de rire les auditeurs (et ses collègues) d’Europe 1 dans « La revue de presque ». Seulement voilà, l’imitateur Nicolas Canteloup, sans doute un poil trop audacieux, commence à dépasser les bornes — repeintes en rose — du politiquement correct. « Victime » de l’humoriste, le maire de Paris jugerait, d’après L’Express, son imitation « homophobe et caricaturale ».

    En même temps, qualifier une imitation de caricaturale, c’est dire qu’un antifa est « radical ». Philosophiquement, on n’avance guère. Quant au côté « homophobe », ce qui en 2013 veut presque dire « nazi », n’exagérons pas : Canteloup ne fait que forcer le trait un peu folasse de sa majesté Bertrand. Pas de quoi fouetter un gay.

    Mais que voulez-vous, la liberté d’expression, dont le champ se rétrécit à vue d’œil, peut encore perdre une petite parcelle de terrain.

    Évidemment, devant le mini-buzz causé par cette déclaration, Bertrand Delanoë a rapidement fait une mise au point dans les médias : non, il ne se plaindra pas auprès de la direction d’Europe 1. Ce mercredi, l’entourage du maire de Paris a infirmé à 20 Minutes l’information de L’Express. [...]

    Joris Karl - La suite sur Boulevard Voltaire

    Avec La Faute à Rousseau

    "Tu l’as voulu, Georges Dandin !..." : puisque Delanoë n’aime pas l’humour de Canteloup, voire pense peut-être à le "faire taire", régalons-nous de son imitation...

    ...écoutons-la, diffusons-la, faisons en sorte qu’on en parle le plus possible, puisqu’ "on" ne voudrait plus qu’il parle ; et, puisqu’ "on" cherche à étouffer cette voix, faisons en sorte qu’on l’entende au maximum...

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Les impostures du marketing territorial

    Les territoires à l’encan.
    La part de la dette publique liée à la dette de l’Etat s’élève en France à plus de 80%. La quote-part des collectivités, néanmoins substantielle dans notre histoire, ne doit pas faire oublier cette réalité. Il n’en reste pas moins que dans un contexte où doit régner le leitmotiv de la maîtrise des dépenses publiques et où les caisses des inter-communalités, départements et régions se vident désespérément, on ne peut que s’étonner de certaines dérives. A titre d’exemple, à grands coups de millions, certains opérateurs du « marketing territorial » donnent dans le pseudo-identitaire et abusent les élus avec des créations d’une pauvreté affligeante. Les quelques images qui illustrent le texte donnent un aperçu de cette pauvreté, en comparaison des blasons traditionnels.
    J.H. d’Avirac fait le point pour Polémia.

    Territoires à vendre
    Depuis trois décennies, les « territoires » cherchent à se vendre… se vendre à des investisseurs, des touristes ou des populations actives candidates à la migration, se vendre à leurs administrés. Cette hystérie marketing masque en fait un défaut de légitimité des collectivités, qui ont tendance à en rajouter d’autant plus en matière de communication que leur ancrage est faible et leur histoire inexistante. C’est évidemment le cas pour bon nombre de régions administratives françaises.
    Rappelons simplement à cet égard que notre beau pays jacobin doit être le seul au monde à avoir confié, à la fin des années 1950, à un haut fonctionnaire commissaire général au Plan le découpage (depuis Paris) de nos belles provinces… évacuant de facto toute considération culturelle ou identitaire vécue comme contre-productive d’un point de vue administratif et économique, voire suspecte d’un point de vue politique. La création de collectivités « jeunes », désincarnées, artificielles a immédiatement suscité chez les élus, toujours prompts à saisir un drapeau même vide de sens, une volonté de création de notoriété, matérialisée par des budgets colossaux en matière de communication. Quelques années après… bis repetita, les intercommunalités, fraîchement collées entre les départements et la commune, venaient rajouter leur couche de gras au millefeuille hexagonal, avec les mêmes dérives, les mêmes réflexes, les mêmes logos et la même rhétorique. Enfin, quelques strates supplémentaires, pays et, plus récemment, métropoles ont progressivement saturé le paysage et les espaces de communication publique au risque de diluer les identités réelles encore bien enracinées chez nos concitoyens.En 2011, les seules régions ont dépensé jusqu’à 150 millions d’euros en communication, avec des pointes à 10 € par foyer fiscal, sans parler, bien évidemment, des dépenses cachées (plus du double selon certaines sources) des multiples associations subventionnées moyennant la mise en place du logo et de la signature « corporate » de l’institution régionale et des opérations de relations publiques/politiques faisant partie du package.

    L’identité revue et corrigée par des communicants-idéologues
    Disons-le tout net : les blasons, les patois et autres traditions embarrassent quelque peu les publicitaires de tout poil, qui se penchent sur les problématiques de communication des territoires comme on se penche sur une nouvelle marque de dentifrice. C’est bien d’un embarras culturel qu’il s’agit : rompus aux techniques de communication lessivière, à la néophilie (nouveauté pour la nouveauté), au « faire-moderne », ces Parisiens inquisiteurs impitoyables de la ringardise provinciale franchissent parfois le périphérique pour aborder « les territoires » comme on découvre la Yakoutie, le Kamchatka ou la Terre Adélie. Nouveaux évangélistes, détenteurs du vrai, du beau et de la branchitude, ils viennent moderniser la province pour la rendre présentable sur la scène internationale. Leurs anglicismes impressionnent l’élu local, leur dégaine Yamamoto amuse mais force le respect, leur accent crée des complexes à l’Occitan de souche. Quant à leurs théories labellisées sciences-po, grande école de commerce ou Boston Consulting Group, affichées sous format power point dernier cri abondamment illustrées, elles ne peuvent être contestées par un élu local, qui affiche au mieux un bac+3 et qui, selon l’un de ces pubards parisiens, sera « surtout sensible aux images ». Et puis il y a ces postures marketing dégoulinantes de prétention, telle la « disruption », anciennement défendue par l’agence BDDP aujourd’hui reprise par TBWA, qui finissent par aboutir à des signatures institutionnelles dont la juxtaposition confine au ridicule : « Only Lyon », « Nantes Just Imagine », « L’Aisne it’s open », « Strasbourg Europtimist », « So Toulouse », « I’Amsterdam », « Montpellier unlimited »… pour faire branché, faire anglais et en mettre plein la vue à l’élu qui, de toute manière, ne comprend rien. Si une démarche réellement identitaire et parallèle voit le jour, tel que ce fut le cas en Bretagne ou en Alsace, on s’en inquiétera comme s’en inquiéta Joshua Adel (directeur du pôle lobbying et communication politique de TBWA Corporate), qui parle d’ « irruption d’un repli identitaire et de régionalisme »…Le patron de cette agence, qui a pourtant pignon sur rue, n’hésite pas, du reste, à en rajouter en matière idéologique. N’est-il pas, sur d’autres fronts, le délégué général de la Forge, « think tank » fondé par Benoît Hamon et Noël Mamère, au lendemain de la défaite de la gauche en 2007, pour réfléchir à une alternative dans un esprit gramsciste… la conquête des esprits devant précéder l’action politique ! On se pince !
    Voilà donc distillés au plus profond de nos provinces ignorantes, sous couvert de marketing territorial, de l’humanisme à deux balles, de la vigilance sur l’évidence et les menaces fantômes, de l’antiprovincialisme et de l’universalisme à tous les étages. L’identité devient diversité, les 4×3 valorisent les minorités, l’anglais stérilise le discours au nom de la quête de l’investisseur international, le différenciant s’efface devant le même. Un marketing de masse donc, qui s’oppose à un marketing de l’offre, qui, à l’inverse, partirait des incontournables spécificités des territoires pour nourrir un discours identitaire de simple bon sens, plus fédérateur pour les populations concernées, plus insolite et fascinant pour des publics-cibles extérieurs : une occultation organisée au nom d’une idéologie bien typée qui s’accommode fort bien d’un clientélisme des plus basiques.

    Consensus et soupe tiède
    Dans les services connexes du marketing territorial, les professionnels du genre ont un outil choc appelé « concertation », qu’ils servent à l’envi aux politiques locaux, tétanisés à l’idée deLyon regrouper sous un même drapeau l’évêque et le marchand, les élus de tout bord, les territoires de tous niveaux, les associations et les institutions, les chambres consulaires et les francs-maçons, les agriculteurs et les femmes, les jeunes et les vieux, la presse et les amis politiques, toujours plus compliqués à gérer que les ennemis déclarés. C’est ainsi que des réunions-fleuves se mettent en place à grand renfort d’honoraires, aboutissant à une soupe tiède mais consensuelle… ce fameux consensus dont une illustre figure féminine de la politique britannique, récemment décédée, disait judicieusement qu’il est « ce que personne ne rejette, mais que personne ne croit ».
    Comment en est-on arrivé à ce niveau d’amnésie qui prive nos provinces de leur capital identitaire et les conduit à accepter les lieux communs les plus éculés du politiquement correct ? A titre d’exemple, et ce sera le dernier, était-il absolument nécessaire que l’agence de développement de Midi-Pyrénées, comme bon nombre de ses consœurs, utilise dans les salons professionnels un visuel mettant en scène la frimousse, du reste bien charmante, d’une petite fille noire évoquant plutôt spontanément la France d’outre-mer ? Au cas où vous ne l’auriez pas compris, ce qui doit primer en l’occurrence sur l’identité, c’est bien ce fameux message d’ouverture à la « diversité », censé incarner la marque de fabrique d’un territoire moderne. Ceci au risque de faire disparaître les aspérités, les typicités, les richesses et l’ADN d’une terre et de ses hommes, qui ont façonné notre pays… leur légitime fierté étant, par la volonté de quelques prétentieux experts, devenue suspecte.
     J.H. d’Avirac http://www.polemia.com
    13/06/2013

  • “Il serait plus courageux de dissoudre l’Union Racaille”, Renaud Camus

    <i>“Il serait plus courageux de dissoudre l’Union Racaille”</i>, Renaud Camus

    Comment avez-vous perçu les réactions de la classe politique et des médias à l’annonce de la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric ?

    Comme de la farce greffée sur de la tragédie, ce qui doit être la définition du mélo, non ? Mélenchon est notre Robert Macaire, il ressuscite le boulevard du Crime. Évidemment, par curiosité, on aurait aimé voir ce qui se serait passé si, trente secondes plus tôt ou trente secondes plus tard, un poing « antifa » avait renversé et tué malencontreusement un pauvre jeune « fa ». En tout cas, c’est bien la première fois que les belles âmes de gauche, et celles de la droite remplaciste, daignent verser des larmes sur la mort d’un p’tit gars bien de chez nous, tué par un immigré (1). N’était le chagrin qu’on éprouve de cette mort idiote, on se réjouirait presque de voir ça…

    […]

    "Il serait plus courageux de dissoudre l’Union Racaille", Renaud Camus

    Renaud Camus

    De toute façon, les violences skinhead et antifa, qui font un mort tous les dix ans et qui affolent si fort le gouvernement, sont une douce plaisanterie auprès de la violence encapuchonnée, qui gâche quotidiennement la vie de la moitié de la population, attaque les trains, fait régner la terreur dans les rames, pratique le nettoyage ethnique dans les quartiers, abolit les confins entre grand banditisme et guérilla urbaine, arrache à la République des pans entiers du territoire et, par sa haute main sur l’économie parallèle, contribue à l’hébétude générale presque aussi efficacement que ne le font l’école et son enseignement de l’oubli, l’industrie culturelle et l’imbécillisation programmée, la ruquiérisation des esprits. Ah oui, Serge Ayoub, voilà vraiment un adversaire à la taille de Manuel Valls ! Marseille et le 9-3 peuvent dormir tranquilles, leur indépendance n’est pas menacée !

    […]

    Quand on étudiera la situation présente de la France, dans deux ou trois siècles, […] ce qui importera sera de savoir qui s’est dressé contre la substitution ethnique, le Grand Remplacement, le changement de peuple, la conquête musulmane, et qui y a collaboré par bêtise, par inconscience, par lâcheté ou par intérêt. Remplacistes et antiremplacistes sont dans tous les camps, même s’il faut reconnaître que, pour le moment, les premiers sont plutôt à gauche, ce qui est un comble si l’on veut bien songer à ce que promet le Grand Remplacement, et les seconds plutôt à droite.

    Faut-il dissoudre les Jeunesses nationalistes révolutionnaires ?
    À mon avis, il serait plus courageux, politiquement, de dissoudre l’Union Racaille ou le Mouvement des Jeunesses Sensibles. Ils sont dix mille fois plus violents, ils font au quotidien infiniment plus de dégâts et la peur qu’ils inspirent affecte bien davantage la vie des gens.

    Renaud Camus

    Source et article complet sur Boulevard Voltaire.

    (1) Note de Novopress : Estaban Morillo qui a fait cette rixe avec Clément Méric, est né en Espagne d’une mère française et d’un père espagnol.

    Crédit photos : DR.http://fr.novopress.info

  • Mariage gay : Manuel Valls met la pression sur les maires et les Préfets

    Exclusif. Alors que de nombreux élus se demandent comment ils pourront exercer leur « liberté de conscience » pour ne pas célébrer de mariages homosexuels - François Hollande l’avait promis devant l’association des maires de France (AMF) avant de se rétracter sous la pression du lobby LGBT-...

    ...le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, vient d’envoyer une circulaire aux Préfets, intitulée « conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un officier d’état civil ». Pour leur indiquer comment faire face à ces refus.

    La circulaire, que Valeurs Actuelles a pu consulter, est à la fois étonnante et brutale.

    Avant de rappeler que les maires refusant de célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe s’exposent à des poursuites pénales (5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende), le ministre écrit que « le juge des référés peut donner injonction au maire de procéder à la célébration sans délai, éventuellement sous astreinte ». Ce n’est plus la « liberté de conscience » qui est cette fois mise en cause dans le paragraphe mais bien la liberté individuelle du maire ou de ses adjoints qui seront obligés, sous la contrainte s’il le faut, de célébrer un mariage entre personnes de même sexe. Comme si ce n’était pas suffisant, le ministre de l’intérieur précise que « le refus de célébrer un mariage par le maire (…) peut constituer (…) une atteinte grave portée à une liberté fondamentale ».

    Les préfets, arbitres du mariage gay

    Enfin, et ce sont les plus lignes les plus sévères, Manuel Valls évoque la possible révocation par décret en conseil des ministres des élus récalcitrants. Ce qui pose de réelles questions sur le fonctionnement de la démocratie : que se passe-t-il si tout un conseil municipal est révoqué ? Cette situation serait inédite. Le ministre l’indique clairement aux Préfets, il suivra personnellement cette affaire : « je vous demande de me tenir informé, des situations dans lesquelles certains officiers d’état civil refuseraient de célébrer des mariages entre personnes de même sexe ».

    Ci-dessous des extraits de la circulaire adressée le 13 juin par Manuel Valls aux Préfets.

    Merci à Valeurs Actuelles 

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • BIENTÔT LE 14 JUILLET, LE TOUR DE FRANCE, … LES INQUIÉTUDES DU POUVOIR…

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    Le « On ne lâche rien » des défenseurs de la famille commence à inquiéter les tenants de la loi Taubira. Le gouvernement espérait bien qu’une fois la loi sur le mariage homosexuel votée, les familles rentreraient dans leur trois pièces/cuisine de province. Malheureusement, il n’en est rien pour lui. Malgré une répression de plus en plus visible et hargneuse, les opposants ne lâchent rien, ni les ministres en « goguette » sur le territoire, ni la trêve estivale. Au contraire l’été c’est le moment des grands rendez-vous : Roland Garros, défilé du 14 juillet, Tour de France…

    Ainsi le site Genteside feint de s’inquiéter de la détermination de ce qu’il appelle « un groupuscule de manifestants » à venir défendre ses idées lors de la Grande Boucle.

    Pour les sympathisants du Printemps français, il ne s’agit pas de « saboter » ni de perturber le déroulement de l’épreuve sportive, comme le laisse entendre perfidement le site Genteside, mais de profiter au maximum de la couverture médiatique d’un tel évènement.

    Mais ce que redoute par dessus tout le pouvoir socialiste et Manuel Valls, c’est la descente par François Hollande des Champs Élysées, sous les sifflets des d’opposants à la loi Taubira, lors défilé du 14 juillet. Le défilé s’avère être un véritable casse tête pour la préfecture de Police. En effet comment interdire l’accès de l’avenue ou réprimer les « irrévérencieux » placés tout le long du parcours alors que des milliers de touristes étrangers seront présents sur place, avec la presse du monde entier. Si jamais les anti « Mariage pour tous » réussissaient leur coup à cette occasion, le gouvernement perdrait la bataille de l’image. Les « services » (Intérieur, Défense) s’activent donc pour découvrir le nombre et le plan de bataille des manifestants pour ce jour là.

    source: Le nouveau NH

    http://fr.altermedia.info