Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2437

  • Hitler leur sert encore

    Hitler : l’éternel retour. Le phénomène s’accélère à mesure que s’éloigne dans le temps  la seconde guerre mondiale, il se passe rarement une semaine en France depuis vingt ans, sans que le totalitarisme nazi ne soit évoqué dans les médias  au détour d’une émission, d’une fiction, d’un  documentaire, d’un reportage,  d’un entretien. Quant à la survivance de cette idéologie en Europe, concentrée dans quelques groupuscules « folkloriques » de quelques dizaines d’individus,   peuplés d’indicateurs de police,  d’illuminés   manipulés et sans soutien dans l’opinion,  elle est elle aussi grossie exagérément,  mise  en exergue régulièrement au travers d’enquêtes sensationnelles dans les magazines,   et bien  sûr  dans le cinéma hollywoodien  ou les téléfilms dont  le   service public  à le secret.  Le  traumatisme  majeur de la dernière grande guerre civile européenne,  son cortège de monstruosités, de massacres  et de persécutions, n’explique pas à lui seul ce pilonnage. Nous le savons,  la reductio ad hitlerum  visant  tous les défenseurs  des identités et des souverainetés nationales, des valeurs traditionnelles,  reste une arme efficace de diabolisation. Elle entend   rendre infréquentables et illégitimes les courants patriotiques. Une  démonisation  de l’adversaire politique qui est d’ailleurs le ressort de tous les totalitarismes…Stigmatisation qui touche ainsi  en premier lieu les opposants au   totalitarisme bruxellois, lequel n’est jamais que  l’aboutissement du  rêve d’une Europe supranationale… dirigée par l’Allemagne…ça ne vous rappelle rien ?  Bruxellois qui entendent  interdire aux Européens toute manifestation d’une fierté nationale, toute  volonté de préserver leurs racines. Dénoncer  les ravages de l’idéologie mondialiste,  aimer son peuple, défendre l’authentique  civilisation européenne,  c’est de  facto être  suspect de crypto fascisme. Tout sursaut identitaire doit donc être frappé d’infamie, et les Européens qui entendent le rester sont invités à faire leur autocritique et à se laisser « châtrer » sans moufter…

     Mort en 45, Hitler reste un épouvantail commode, mis à toutes les mauvaises sauces. Chevalier de la Légion d’honneur, officier des Arts et Lettres,  le metteur en scène et propriétaire du Théâtre du rond point, qui abrita notamment la   pièce crapoteuse  Golgota Picnic, Jean-Michel Ribes a d’ailleurs fait  sensation  en invitant le chancelier allemand  dans le débat sur le mariage et l’adoption  pour les couples homosexuels.

       Lundi 28 janvier sur  RTL Soir, dans l’émission de  Marc-Olivier Fogiel,  le citoyen Ribes a violemment attaqué Frigide Barjot qui  défendait  une conception traditionnelle de la filiation. Argument massue, il a  éructé que  « le papa et la maman ça a donné Hitler »… Cela a aussi « donné » Jean-Michel Ribes, mais nous sommes priés d’admirer la finesse et l’intelligence du raisonnement. Pour faire bonne mesure, M. Ribes   a  fait un parallèle, comme le délicat Pierre Bergé avant lui,   entre ce qu’il croit être le retour de  l’homophobie  et l’antisémitisme… ça ne mange pas de pain.

     Au-delà de cet épisode consternant, qui prouve la pauvreté navrante des arguments de prosélytes du mariage gay, l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir d’Hitler, il y a 80 ans, le 30 janvier 1933,  a été utilisé à plein. Les faiseurs d’opinions  ont abreuvé les foules  de commentaires sentencieux établissant comme de bien entendu un parallèle entre la geste hitlérienne et l’émergence de courants « populistes » en Europe,  qui seraient animés des mêmes  pulsions coupables plus ou moins inavouables …

     En Belgique, Jean-Pierre Jacqmin, directeur de l’info à la RTBF,  a mis en place hier  la 30 janvier  une « journée Hitler » dont le but pédagogique était d’expliquer  que la Bête  est  toujours tapie dans l’ombre  prête  à bondir et à asservir les peuples d’Europe. D’ailleurs,  invité à expliquer pourquoi les représentants des  partis et mouvements nationaux  sont interdits d’antenne sur « sa » chaîne » il confesse que « ce  cordon sanitaire a une raison d’être ». «  Il répond à l’obligation que nous avons à la RTBF d’être responsables des propos qui sont tenus et qui ne peuvent pas être en contradiction avec les lois contre le racisme, la xénophobie, la discrimination, les genres (sic), etc. Et quand nous avons l’impression que ce genre de dérapage est possible, notamment avec l’extrême droite, nous jouons notre rôle d’éditeur responsable et nous ne les prenons pas en direct. »

    Un « principe de précaution », si nous suivons la logique de ce monsieur, qui commanderait  d’interdire purement  et simplement les Mouvements patriotiques et la possibilité pour ces derniers de se présenter aux élections. Cette  tentation  là, est  toujours présente prévient Bruno Gollnisch,  et elle est étudiée, il faut le savoir, par les plus hautes instances européistes…

     Bien sûr, pas de grand débat sans grand sondage et le quotidien gratuit Métro a publié ce matin celui de l’ Ifop.  Les sondeurs « ont posé aux Français une question radicale, inscrite dans cette perspective historique : Croyez-vous possible qu’un mouvement politique se réclamant du nazisme arrive un jour au pouvoir dans un pays européen, comme Hitler en Allemagne en 1933 ? Le résultat interpelle : un tiers des personnes interrogées (34%) répond par l’affirmative. Qu’ils expriment du pessimisme, de l’inquiétude ou de la vigilance par rapport aux mouvements d’extrême-droite, c’est une part non négligeable qui juge que le ventre dont est sorti la Bête pourrait encore être fécond, estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop.

    Se voulant plus rassurant, le spécialiste de l’extrême-droite, Jean-Yves Camus, ne cite par Bertold Brecht comme M. Dabi, mais  reprend une formule de Louis-Ferdinand  Céline en affirmant que «  l’histoire ne repasse jamais les plats.  Il y a des différences fondamentales (entre les années 30 et la situation actuelle, NDLR)  ne serait-ce que parce qu’il existe aujourd’hui une législation contre le racisme et l’antisémitisme . S’il note qu’il faut s’inquiéter de la montée en puissance de partis néo-fascistes comme Jobbik en Hongrie (étiquette rejetée catégoriquement par cette formation et dont le programme ne s’apparente en rien à celui du fascisme des années trente, NDLR)  ou Aube dorée en Grèce, le chercheur à l’Iris qualifie leur capacité à arriver au pouvoir de  pratiquement inexistante ». Alors pourquoi tant de battage ?

    Et  bien parce que « La crainte que les gens expriment, c’est en réalité celle de l’arrivée au pouvoir de partis populistes et xénophobes. Et là, l’affaire est déjà jouée d’avance puisque des formations de ce type ont déjà accédé au gouvernement. Parti de la Liberté de Geert Wilders aux Pays-Bas, FPÖ autrichien du temps de Jorg Haïder, Ligue du Nord en Italie, Silvio Berlusconi vient de susciter un tollé en rendant hommage à MussoliniCes mouvements auprès desquels peut-être rangé le FN ont enregistré des succès électoraux ces dernières années. De quoi faire redoubler les vigilances.»

    Bref, à écouter nos spécialistes,  les gens craignent le retour d’Hitler parce que des mouvements qui ne sont dans leur essence ni  totalitaires, ni  fascistes, ni héritiers de l’hitlérisme  sont  demain en position d’arriver au pouvoir…chercher l’erreur !

     Dans ce concert d’avertissements  solennels, laissons le mot de la fin à Benjamin Abtan,  président du Mouvement antiraciste européen – European Grassroots Antiracist Movement (EGAM), ancien conseiller «Droits de l’Homme et Société Civile» de Bernard Kouchner et ancien président de l’UEJF. Dans une lettre ouverte à la chancelière Angela Merkel  et publié par le Nouvel Obs, il félicite cette dernière « pour le travail d’histoire et de mémoire », mais  il agite les fantasmes d’une Europe rongée par la haine vis-à-vis des minorités.

    Il  exige que «  l’Allemagne, comme tous les pays de l’UE, (remette) au cœur de son discours européen la promotion et le développement de la démocratie, en particulier la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. » Soit le «  projet civilisationnel que porte l’Europe, fondé sur la Paix, la démocratie, l’Égalité, et le dépassement des identités particulières en une identité collective plurielle et diverse »

    M. Abtan,  précisait sa vision de l’Europe « plurielle et diverse », dans les colonnes du Monde  au lendemain du 22 avril dernier.  Avec  « 17,90 %, avrtissait-il,  le score du Front National au premier tour de l’élection présidentielle résonne comme un coup de tonnerre aux oreilles de tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la démocratie, en France comme en Europe ». Il appelait   les «démocrates européens à agir vigoureusement» pour que le score de Marine Le Pen  soit relégué «au rayon des mauvais souvenirs anachroniques». « Avec près de 80 % de participation, l’extrême droite rassemble derrière elle le plus grand nombre de Français depuis la Collaboration, d’où sont issus les fondateurs du FN, et donne au 22 avril 2012 un relent nauséabond de 21 avril 2002 » affirmait sans crainte du ridicule ce militant.  Comme disait Joseph  Goebbels, en grand  maître de la propagande, « plus c’est gros plus ça passe » ?

     La solution pour arracher la mauvaise herbe européenne ? Notre antiraciste de choc la donne, à savoir  la poursuite d’une « immigration extra-européenne (qui)  a contribué à donner à notre continent son plus beau visage, celui du métissage des cultures (…). Il est grand temps que les dirigeants politiques européens démocrates s’adressent à leurs concitoyens pour leur parler de ces bouleversements, à l’instar de Bill Clinton expliquant dans les années 1990 au peuple américain qu’il n’y avait plus de majorité ethnique ou religieuse dans le pays et traçant des perspectives de vivre ensemble pour une Amérique transformée. Il leur faudra expliquer, avec pédagogie et clarté, que nous ne pouvons bénéficier de la démocratie et d’un haut niveau de protection sociale sans les apports de l’immigration. Nous avons besoin de plus d’immigration si nous ne voulons sacrifier ces deux autres éléments qui fondent l’identité européenne. »

     Benjamin Abtan a au moins le mérite d’énoncer clairement  l’alternative   posée entre deux conceptions du devenir de la France  et de l’Europe; en dernier ressort les Européens ont encore la possibilité de choisir…avant qu’il ne soit trop tard.

    http://www.gollnisch.com

  • Mères porteuses : Taubira veut naturaliser les enfants nés à l’étranger

     

    Indépendantiste et anti-française avant de se voir bombardée ministre, Taubira n’a de cesse de détruire les fondements d’une France qu’elle abhorre. Elle vient en effet d’envoyer une circulaire aux magistrats pour leur demander de reconnaitre la nationalité française aux enfants de Français nés de la gestation pour autrui à l’étranger, une pratique interdite en France.
    Alors même que les députés ont entamé le débat sur le mariage pour tous à l'Assemblée, la question de la Gestation pour autrui (GPA), totalement absente du projet de loi, s’invite sur le devant de la scène par un autre biais. Christiane Taubira, la ministre de la Justice, a en effet envoyé une circulaire aux magistrats leur demandant de ne plus refuser la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés de mères porteuses à l'étranger. Si la gestation pour autrui est totalement interdite en France, pour les couples hétérosexuels comme homosexuels, elle est parfois pratiquée à l’étranger, notamment aux États-Unis, par des Français.
     

     « C’EST UNE FORME DE PROVOCATION »

    Pour Éric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, le débat va plus loin. « C’est une forme de provocation. On voit bien aujourd’hui que tous les débats ne sont pas ouverts dans le texte présenté à l’Assemblée nationale. On voit qu’il y a des arrière-pensées. Malgré les propos du gouvernement, il y a la question de la PMA, il y a la création de la gestation pour autrui, beaucoup plus grave, beaucoup plus dangereuse, qui introduit cette mercantilisation de l’enfant qui est totalement insupportable, totalement intolérable ».

    « CETTE CIRCULAIRE EST CONSTERNANTE »

    Le député de la Drôme et l’un des porte-parole de l’UMP sur le mariage pour tous Hervé Mariton estime pour sa part que la circulaire est un préalable à une future loi. « Cette circulaire est consternante. Que vaut la parole du gouvernement ? Il nous dit qu’il ne veut pas de la GPA, et puis il régularise celles faites à l’étranger. Alors, assez vite, on nous dira « puisque ça se fait à l’étranger, et qu’on les régularise en France, alors autant les faire en France ». Voilà l’enchaînement qu’on nous propose, raison de plus pour dire non ».
  • Changement : ceux pour qui « ça l’fait » et ceux pour qui « ça l’fait toujours pas »

    Changement : ceux pour qui « ça l’fait » et ceux pour qui « ça l’fait toujours pas » Tout change pour que rien ne change ? Le changement annoncé maintenant et impatiemment attendu par ceux qui y ont crû – si, si, des électeurs hollandistes y ont sincèrement crû, nous assure-t-on– semble être de mise. Dans l’enseignement, en tout cas. La preuve par la grève de ce jour à Paris à l’appel des syndicats d’enseignants s’insurgeant contre les nouveaux rythmes scolaires, avec entre autre, le retour en classe le mercredi matin. Le rajout d’une demi-journée hebdomadaire permettant de passer à 180 jours de classe par an contre 144 actuellement.

    Ceux qui votaient « à gauche » en espérant moins de grèves en sont pour leurs bulletins de vote. On ne peut vraiment plus se fier à rien, ni à personne !

    Une fois de plus, on ne comprend pas bien de quoi il est question, étant entendu que « dans l’intérêt de l’enfant, tout le monde s’accorde sur la nécessité de revenir à la semaine de 4,5 jours dans le primaire. Les journées d’école sont trop chargées, l’année trop courte, ce qui ne favorise pas les apprentissages »(1)…

    Alors quoi ? Alors « des résistances apparaissent en raison d’intérêts divergents (enseignants, parents, élus, patronat…) »… Soit, mais quels « intérêts divergents » ?

    « Nous sommes favorables à une remise en question du rythme de la semaine, voire de l’année, à condition qu’il y ait une vraie concertation sur le sujet. Pour nous, l’urgence est dans la refonte des programmes et la manière dont on enseigne. Alors seulement découlera la question du rythme », martèle Pauline Laby-Le Clercq, enseignante en primaire et responsable de la section parisienne de l’Unsa, syndicat plutôt réformiste qui lui-même appelle à la grève.

    Soit, en – mauvais, mais plus compréhensible – français dans le texte : « Faut qu’on cause ! »… Beaucoup et sans se presser, soit le mot d’ordre bien connu de l’enseignant post-soixante-huitard type : « Pas trop vite le matin, lentement l’après-midi et jamais pendant les pauses café… »

    « Comme une majorité de Français, nous avons voté pour ce gouvernement, reconnaît Jérôme Lambert, Secrétaire départementale de Paris du Snuipp-FSU. Aujourd’hui, nous sommes déçus. Si la Refondation de l’école comporte des avancées, elle est un miroir aux alouettes, car ad minima. Contrairement aux promesses faites, elle ne permettra pas de passer de la massification de l’enseignement à sa démocratisation. »

    Ah ! l’enjeu est « démocratique », et là ! Évidemment, si la démocratie est en jeu, il y a péril en la demeure, on s’en doute ! On conçoit mieux l’urgence de la grève d’aujourd’hui…

    Le Snuipp-FSU propose pour sa part de prendre « une année de débat public », rien de moins… car il y a des urgences qui impose de prendre son temps… et généralement, pour le syndicaliste français qui se respecte, à exiger plutôt celles-ci sur le temps de travail… afin de « … recréer et donner des moyens aux Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased), baisser les effectifs afin de permettre un travail en petits groupes, former les enseignants… »(2)… et toutes ces sortes de choses en attendant l’été et les sacro-saints mois de juillet et août que nul enseignant qui se respecte ne saurait, évidemment, sacrifier, démocratie en péril ou pas !

    Ces enseignants, à l’évidence, n’en veulent pas du « changement maintenant » promis par François Hollande. Et pour plus tard, gageons que ce sera sans doute encore trop tôt…

    Reste aux parents concernés par l’éternel problème de savoir ce qu’ils vont bien pouvoir faire de leur progéniture durant cette journée de « sauvetage de la démocratie »… Pour eux, pas de changement.

    Philippe Randa http://www.voxnr.com/

    Notes :

    (1) http://aquitaine.france3.fr/2013/01/21/rythmes-scolaires-184965.html, KJ avec Hélène Chauwin.
    (2) www.lavie.fr.

  • Quand les députés PS veulent provoquer les catholiques et sont bloqués par les CRS…

    Alors qu’ils avaient, peu après 20 heures, quitté la séance qui se poursuivait à l’Assemblée sur le mariage pour tous, une dizaine de députés PS, accompagnés de leurs assistants et menés par Yann Galut, député du Cher, ont voulu se rendre place du Président Edouard-Herriot (ParisVIIe) où le mouvement Civitas, opposé au projet de loi sur le mariage pour tous, tenait une prière de protestation. Ils ont été stoppés par des CRS assurant l’ordre public autour de la manifestation. Le ton est alors vite monté, les élus prétendant qu’avec leurs badges de députés, ils pouvaient aller partout, et en toutes circonstances…


    Manifestation Civitas : accrochage entre... par leparisien

    http://www.contre-info.com/

  • Michel Onfray - "L'islam n'est pas une religion de paix et d'amour ! »

  • La mondialisation a permis d'augmenter le pouvoir d'achat ? Balivernes !

    Quand les ressorts pervers de la mondialisation sont dévoilés, quelques bonnes âmes s’exclament : « Oui ! mais grâce à la mondialisation, les prix baissent, le pouvoir d’achat s’améliore. Qui lutte contre la mondialisation va donc renchérir le coût de la vie des plus pauvres, dont les tee-shirts ou les jouets en plastique vaudront soudain quelques euros de plus. » Cet argument est naïf et faux. H.de B. 

    Quelques produits ont vu baisser leurs coûts grâce à la mondialisation, comme l’électronique grand public, les jouets et une partie du textile. Mais les produits importés ne sont pas l’essentiel des dépenses obligatoires des ménages. Le coût du logement ne baisse pas grâce à la mondialisation, ni le prix des abonnements téléphoniques, de l’électricité, des transports, de l’assurance ou de la banque. Ni les impôts. Les quelques produits dont les prix ont baissé ont, en outre, souvent vu leur qualité s’effriter, comme les jouets en plastique qui connaissent une fin digne de Toy Story : la benne, vite. Dans le domaine alimentaire, la mondialisation a accéléré l’industrialisation de la production d’aliments, et provoqué une baisse effarante de la qualité des produits : poulets sans goût, saturés de déchets, viande de porc repue d’antibiotiques, viande de bœuf fourrée d’hormones de croissance, tomates hors sol truffées de pesticides, poisson d’élevage saturé d’antibiotiques. Pour cette nourriture sans goût, qui empoisonne à long terme et représente une régression majeure par rapport aux produits moins industriels, la baisse de la qualité a été bien plus forte que la baisse des prix... Le bénéfice pour le client final a été maigre.

    Pour d’autres produits, comme le textile ou l’électronique, la baisse des coûts liée au sourcing en Asie a servi à augmenter les marges des grandes marques plus qu’à baisser des prix. Apple, Nike ou Mattel pratiquent des prix élevés et des coûts bas. Ils n’ont guère contribué à l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages occidentaux. Au contraire, les marges fortes rendues possibles par la délocalisation leur ont permis d’investir massivement en marketing pour convaincre les consommateurs occidentaux d’acheter leurs produits de plus en plus cher

    Dans le textile et l’ameublement, les baisses les plus fortes de prix ne sont pas dues à la mondialisation, mais à l’adoption de nouveau business modèles par des entreprises comme Zara ou Ikea. Flux tendus, fabrication européenne mais intégrée, séries finies, rapidité dans la chaîne design/fabrication pèsent davantage sur les prix que la sous-traitance déloca- lisée. Le low-cost a été inventé dans l’aérien par Southwest et a migré en Europe grâce à Ryanair : rien à voir avec la mondialisation, pas plus que le low-cost hôtelier ou que le hard discount dans la distribution.

    Voir en la mondialisation la Jeanne d’Arc du pouvoir d’achat des classes moyennes ou inférieures relève de la stupidité ou de l’intégrisme. Il ne reste à la mondialisation venue de Chine que la baisse de prix des tee-shirts, des jouets, d’outils ou de meubles bas de gamme. Mince bilan.

    Au contraire, cette même mondialisation a pesé sur le pouvoir d’achat occidental, en faisant grimper le prix des matières premières, de l’énergie et même des produits alimentaire. L’adoption, par les milliards d’habitants des pays émergés, des pires habitudes des pays occidentaux, a créé une bulle des prix, amplifiée par les hedge funds. Les Chinois, vainqueurs et prisonniers de l’hypercapitalisme, veulent eux aussi se gaver de steaks, une des nourri- tures les plus coûteuses, les moins efficaces et les plus polluantes. Les classes moyennes inférieures et les classes pauvres occidentales ont ainsi la joie de combiner, grâce à la mondialisation, aliments de qualité douteuse et prix en augmentation.

    Au rebours de la vision des ravis du libre-échange heureux, la mondialisation a fait décliner, depuis vingt ans, le pouvoir d’achat réel de la majorité de la population des pays occidentaux. Des baisses limitées sur un nombre restreint de produits non indispensables ont été largement compensées par une dégradation de la qualité, pendant que s’envo- laient les dépenses de santé, le coût du logement et les tarifs des monopoles. La stagnation voire la baisse des salaires, ou le chômage, liés à la mondialisation, ont empiré la situation. La mondialisation, c’est l’enrichissement de quelques-uns et l’appauvrissement de presque tous.

    Henri de Bodinat http://www.polemia.com
    président de TIME Equity Partners 
    27/01/2013

  • « Rupture » et « subversion »

    Invité ce mercredi de l’antenne de RTL, Jean-Marc Ayrault a annoncé que la demande de manifestation déposée pour protester contre le film innocence of muslims,  instrumentalisé par l’internationale verte  sous forme de manifestations violentes qui ne faiblissent pas, sera rejetée.  il n’y a « pas de raison qu’on laisse venir dans notre pays des conflits qui ne concernent pas la France » a affirmé le locataire de Matignon,  qui feint d’ignorer que ce phénomène de libanisation est  justement le propre des sociétés soumises à l’immigration de masse. Bref, hors de question d’étaler de nouveau devant les caméras des images de prières publiques ou de barbus en colère dans les rues emblématiques de notre capitale…Le Premier ministre n’a pas caché  non plus sa gêne devant le nouveau coup de pub à moindre frais de l’hebdomadaire scato pour adulescents, Charlie hebdo.

     Le  patron du journal, Stéphane Charbonnier alias Charb,  avait annoncé de nouvelles caricatures de Mahomet, dévoilées ce mercredi, au nom  de la liberté d’expression au pays des droits de l’homme.  Chacun sait  en effet que l’une des conquêtes de la  philosophie des  lumières  est bien  le droit  au blasphème, car en  assimilant la  religion à une  idéologie, celle-ci peut être en tant que telle  critiquée, vilipendée et moquée.

     Ce matin, le Premier ministre a encore  observé: « Nous sommes dans un pays où la liberté d’expression est garantie, la liberté de caricature aussi ». « Si vraiment des personnes se sentent heurtées dans leurs convictions et pensent qu’il y a eu dépassement du droit – nous sommes dans un Etat de droit qui doit être totalement respecté -, elles peuvent saisir les tribunaux ». Certes. Attaché à la liberté d’expression, ce qui lui a valu les persécutions que l’on sait et d’être traîné dans la boue  par les petits kapos de Charlie et d’ailleurs, Bruno Gollnisch avait  condamné l’année dernière  l’attentat contre cet hebdomadaire, tandis que le pauvre  Charb confiait alors sa peur   que celui-ci  soit « instrumentalisé par l’extrême droite » (sic)- http://www.gollnisch.com/2011/11/03/charlie-bobo%e2%80%a6/.

    .Dans le nuit du 1er au 2 novembre 2011,    à la suite à la diffusion en avant première sur internet de la « une » d’un  numéro intitulé  « Charia Hebdo » et consacré sur un mode « humoristique » à la montée en puissance des islamistes en Tunisie et en Libye, un cocktail Molotov  avait  ravagé les locaux  du journal.  Par ailleurs le groupe de hackers islamistes Akincilar avait  revendiqué  le piratage du site de ce journal, au nom de la « lutte contre une publication qui attaque (ses) croyances et (ses) valeurs morales. »

     Bien sûr notions nous, les plus cyniques soulignaient  que l’incendie criminel de la rédaction de Charlie Hebdo était  une divine surprise  arrivant  à point nommé pour booster les ventes du journal qui se situaient  en moyenne autour de 48 000 exemplaires par semaine en 2011… contre 120 000 les années précédentes. Les petits comptables de Charlie visent ils aujourd’hui  le même effet d’aubaine en se dissimulant  derrière les grands principes ? ?

     A l’époque,  Yves Thréard, directeur adjoint du Figaro, soulignant implicitement que  l’hebdomadaire satirique a surtout pour habitude d’insulter l’église catholique, avait avancé  la probabilité d’un attentat émanant de « l’extrême droite catholique », au motif que celle-ci avait  été (également) pointée du doigt par Charlie hebdo dans son dernier numéro. L’Hercule Poirot du Figaro étayait  son hypothèse en signalant la présence de musulmans à la manifestation organisée par Civitas à Paris quelques jours  auparavant pour protester  pacifiquement contre deux pièces heurtant violemment  la sensibilité des croyants  mais  subventionnées par nos impôts – Sur le concept du visage du Fils de Dieu de Romeo Castellucci et Golgota Picnic de Rodrigo Garcia .

     Car la nébuleuse anti chrétienne est toujours aussi active, nous en voulons pour preuve l’incroyable cabbale déclenchée vendredi contre le cardinal de Lyon,  Philippe Barbarin, jouissant jusqu’alors d’une bonne image médiatique pour son « humanisme ». Au sujet de  l’offensive en faveur du mariage homosexuel,  l’homme d’Eglise a évoqué   au cours d’une émission  diffusée  par la radio RCF et la chaîne TLM « une rupture de société » qui  a des  « conséquences innombrables.  Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera. »  Il n’en a pas fallu plus pour  que Mgr Barbarin soit cloué au pilori.

     Pourtant, le Secrétaire départemental et   Conseil régional FN du Rhône Christophe Boudot  l’a souligné, « Monseigneur Barbarin, est victime  d’une injuste tentative de déstabilisation. »  Il n’a fait que rappeler « la position de l’Eglise sur la question des revendications homosexuelles (…). Le Primat des Gaulles est dans son rôle quand il rappelle, l’équilibre du mariage entre un homme et une femme et la primauté de la famille composée d’un père et d’une mère ». Or, « Le Front National reconnait le principe fondamental de la liberté de chacun, mais se montre farouchement opposé au mariage homosexuel et à l’adoption d’enfants par des personnes de même sexe et de toutes les revendications politico-sociétales qui vont avec. »

     Alors que le projet de loi sur le mariage et l’adoption homosexuels sera présenté le 24 octobre au conseil des ministres,  la porte-parole du Collectif pour l’enfant, Béatrice Bourges,  rappelait dernièrement elle aussi   quelques dangers  (voir notre article en date du 12 septembre).  « Le mariage entre personnes de même sexe est la porte ouverte à la reconnaissance légale de la polygamie a-t-elle déclaré. Car, en ne réservant plus le mariage à l’homme et à la femme qui s’engagent dans la durée pour fonder une famille mais en l’ouvrant à des personnes de même sexe au motif qu’ils s’aiment, pourquoi ne pas, dès lors, le permettre entre plusieurs personnes qui peuvent également éprouver des sentiments les unes pour les autres ? Est-ce véritablement ce que nous souhaitons pour notre pays et nos enfants ? »

     Pas de quoi inquiéter le maire « rose » de Paris, Bertrand Delanoë,  qui a estimé lundi sur Europe 1 que le cardinal  Barbarin avait tenu des propos « très choquant ». « C’est même étonnant venant de lui, parce que c’est un homme que je considère comme un homme sage. Je ne sais pas ce qu’il lui a pris, il a un peu pété les plombs, et ce qu’il dit est franchement moche » a-t-il jugé.

     Ce qui est franchement moche c’est de ne pas comprendre ( ?),  quand on a l’intelligence de M. Delanoë,  les conséquences évidentes de cette rupture là,  pour satisfaire les revendications  très minoritaires d’une fraction toute aussi  minoritaire de la population.

     A la lumière de cette actualité, Bruno Gollnisch  constate que  du lobby de l’immigration qui s’étonne de la montée en puissance des revendications ethnico-religieuses,  au lobby progressiste qui s’attaque à la famille traditionnelle,  « ce sont les mêmes forces de destruction qui sont  l’œuvre. Renversement brutal ou corrosion progressive, décadence larvée ou subversion brutale. Subversion venue d’ailleurs ou subversion par le dedans. Ces phénomènes ne s’excluent pas nécessairement. Ils peuvent très bien se cumuler… »

    19 sept 2012 http://www.gollnisch.com/

  • Mondial 2022 : Sarkozy et Platini tremperaient dans le « Qatargate »

    Mondial 2022 : Sarkozy et Platini tremperaient dans le « Qatargate » [MàJ]

    PARIS (NOVOpress) – Le Bloc identitaire a réagi face à ce “scandale”, par le biais d’un communiqué.

    Rappelant que “de la place de l’Opéra de Paris jusqu’à l’hôtel Martinez de Cannes, [il] a toujours été aux avant-postes pour dénoncer le rachat progressif de la France par le Qatar”.

    C’est la raison pour laquelle “dans un premier temps, [le Bloc identitaire] invite tous les Français à signer [sa] pétition visant à obtenir une commission d’enquête sur les investissements qataris et leurs relais en France. Cette demande n’est pas extravagante puisque certains députés indépendants ont témoigné de la même préoccupation.”

    De son coté Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire, a personnellement indiqué :

    “Plus rien ne nous étonne de la part du Qatar. Pour cet émirat, tout – entreprises, individus, événements sportifs – est à vendre, ce n’est qu’une question de prix.
    Ce nouveau scandale permet notamment de rappeler que le Qatar tente aussi de racheter progressivement la France grâce à la lâcheté de nos élites dirigeantes. Pour exemple, une loi unique taillée sur mesure, exonère les Qataris d’imposition sur les plus-values immobilières et d’impôt sur la fortune (pour les cinq premières années de résidence) alors qu’aujourd’hui on impose l’austérité à notre peuple.
    Aujourd’hui, le Qatar se paye notre patrimoine (hôtels particuliers, palaces, etc.), investit dans les entreprises et les médias, achète nos clubs de football (PSG) et même nos banlieues.

    Le Bloc identitaire a toujours été en avance pour dénoncer le rachat progressif de la France par le Qatar. Nous entendons mettre en place très prochainement de nouvelles initiatives – au-delà des étiquettes partisanes – sur ce thème crucial pour l’avenir et l’indépendance de notre pays.”

    DOHA (NOVOpress) – Le Qatar dépense sans compter : livraison d’armes pour les islamistes en Syrie ou au Mali, financement des mosquées dans l’Hexagone, rachat des plus beaux palais français à Paris, ou encore, acquisition du PSG. Dans l’univers de l’argent sale et du ballon rond, le Qatar fait la Une des médias depuis hier. France Football a en effet publié une enquête dans laquelle le bihebdomadaire (photo ci-dessus) accuse le Qatar de corruption dans la course à l’attribution du Mondial 2022. C’est le 2 décembre 2010 que le comité exécutif de la FIFA a confié à l’émirat qatari l’organisation de cette Coupe du monde de football.

    Pour étayer sa démonstration, France Football cite notamment un mail interne de la FIFA dans lequel le secrétaire général de la Fédération internationale de football, Jérôme Valcke, déclare : « Ils ont acheté le Mondial 2022 ». Un « Qatargate » qui impliquerait également Nicolas Sarkozy et Michel Platini. La revue révèle en effet un rendez-vous secret entre Nicolas Sarkozy, Michel Platini, Sébastien Bazin (alors président du PSG) et le prince Tamin bin Hamad al-Thani du Qatar, afin de lui offrir la voix de la France.

    L’enquête de France Football n’est pas la seule à accuser de corruption le Qatar et ses soutiens occidentaux. En octobre 2010, le « Sunday Times » avait recueilli le témoignage d’une employée du service communication internationale pour la candidature du Qatar. Elle accusait deux membres du comité exécutif, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Camerounais Issa Hayatou, président de la CAF, d’avoir touché 1,5 million de dollars afin de voter en faveur du Qatar. Elle s’est rétractée en juillet 2011…

    En décembre 2010, le Wall Street Journal révélait à son tour qu’au moins un des conseillers de la fédération qatarie avait proposé à la fédération argentine de lui verser 78,4 millions de dollars en contrepartie de son soutien. Cet énorme scandale international pourrait enfin braquer une lumière crue sur les magouilles multiformes des Qataris.

    http://fr.novopress.info

  • Michel Collon Le 4 juillet 2012 " Guerres Et Mensonges des Médias "