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magouille et compagnie - Page 2477

  • Éducation, ou instruction ?

    Dans le délire linguistique actuel, qui en réalité est logiquement et politiquement incorrect, la langue française devient de plus en plus un magma incohérent dans lequel toute pensée logique a été diluée puis dénaturée. C’était voulu, c’est évident.

    Et, comme au cours de tout délire, les concepts ont été déformés puis finalement contredits, toute réalité étant finalement perçue  à travers le filtre des slogans – tous mensongers par nature.

    L’expression fondamentalement mensongère inventée par les socialistes, et hélas aujourd’hui très répandue et prise comme une vérité qu’elle n’est aucunement, est celle qui a le plus perturbé les cervelles ; c’est le slogan affirmant que l’on peut être « politiquement correct ».

    Ce qui est, en fait, un double, voire triple mensonge. En fait, cette expression masque le fait que toute politique est partisane, et que de surcroît, comme toute politique, elle dépend de la situation nationale et internationale du moment, donc fluctuante : « correct signifierait donc éphémère, et même volatile !!!

    Mais ce qui est plus grave encore, c’est l’abus de langage : car l’adjectif « correct » ne signifie pas, et n’ jamais été synonyme de « véridique ! Il signifie plutôt « conforme à » quelque chose ; et donc rien n’est plus superficiel !   « Politiquement correct » est donc un euphémisme, un slogan profondément mensonger, car il ne signifie que « provisoirement admis par un parti politique, donc au mépris possible de toute vérité ; Qu’on se le dise ! Et qu’on le dise à tous vents !

    Cette ambiguïté dans les termes est encore plus évidente dans certains textes officiels, et ce, depuis trop longtemps. Le titre « Éducation nationale » en est un exemple. Car, en fait, ce n’est pas la fonction de l’école de procéder à l’éducation des jeunes : c’est la responsabilité première et fondamentale des parents. Le rôle de l’État, donc de l’école, c’est l’instruction, la transmission du savoir ? Grave confusion des genres.

    De même, puisque l’on parle ici des enfants (je ne dis pas « des jeunes » car ce terme a été lui aussi dénaturé : les médias parlent aujourd’hui de « jeunes de trente ans !!!!), je vais ici dénoncer un grave abus de droit, fruit des délires verbaux qui mènent à inventer un « droit à l’enfant » (comme le « droit à une voiture ») qui mène à nier le « droit de l’enfant », droit absolu psychologique et sociétal à une enfance normale dans une société d’êtres humains et non de fourmis égoïstes et indifférenciées. Droit à un papa et une maman et non à une mascarade de « parent numéro 1, 2, et pourquoi pas 1984 comme le prévoyait Orwell... Non aussi à des phrases destructrices du genre « Ton père deux (ou perdu !!), c’est ta mère !!! »

    Dans une telle société stupidement égalitariste, quels caps pourraient être transmis à l’enfant ?   Quels exemples pourraient être invoqués ? Ablation des seins pour une femme-homme, ou castration pour un homme-femme ???

    Mais en nos jours de troubles en tous « genres », si l’on n’obéit qu’à un individualisme et à un hédonisme perturbé, follement confondus avec un égalitarisme doctrinaire car mal compris et confondu avec une égalité des droits réels, l’on se dirige rapidement à des dictatures  totalitaires comme celles qui ont amené la Terreur « guillotinesque » de Robespierre, l’eugénisme stalinien, le racisme hitlérien, les crimes  des Khmers rouges ou de la Révolution culturelle chinoise...  Le Crieur du Cœur

    Oui, il est urgent de ramener le langage donc les pensées à la raison... Et pour cela, il faut faire comme Le Crieur du Cœur.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Le Dictionnaire de novlangue (Mise à jour janvier 2013) 2/2

    Cent nouveaux mots (2/2)
pour Le Dictionnaire de novlangue
(Mise à jour janvier 2013)
Suite et fin
     
    Les entrées figurant déjà dans le premier Dictionnaire de novlangue sont marquées d’un astérisque (*)
     
    I
    IMMIGRATION* : catastrophe européenne, synonyme d’islamisation et/ou d’africanisation.
    INCIDENTS : médiatisation de certains faits, en général résultant de provocations, lors d’une réunion ou d’une manifestation de droite ou sur un thème politiquement incorrect, afin de détourner l’attention sur son succès.
    INSERTION : voir ACCOMPAGNEMENT.
    INTÉGRATION* : c’est un devoir pour la France et les Français de souche uniquement, et un droit pour les immigrés (cf. « La France intègre avec difficulté ses populations d’immigrés », Le Monde du 4 décembre 2012).
    ITINÉRANT : qualificatif trompeur utilisé en lieu et place de roms (ex : « des jeunes voleurs itinérants en provenance des pays d’ex-Yougoslavie »).
    INVISIBLES : personnes d'origine étrangère ou de couleur résidant en France qui seraient « invisibles » au motif qu'elles ne se sentiraient pas suffisamment représentées dans les médias audiovisuels. Comme l'oligarchie réside habituellement dans des quartiers privilégiés et qu'elle n'utilise pas les transports en commun, elle trouve en outre que ces personnes ne sont pas assez visibles. Pour les Français de souche et d'en bas, elles sont, au contraire, de plus en plus visibles.
    IRRÉVERSIBLE : mot fétiche de l’oligarchie qui pense qu’elle peut transformer durablement la nature de l’homme et de la société et créer un monde nouveau (« L’euro est irréversible », Mario Draghi, président de la BCE, Le Monde du 22 juillet 2012).
     
    J
    JUGE : agent public irresponsable de ses actes, qui prétend prendre ses décisions au nom du peuple, mais dont la fonction principale consiste à veiller à ce que les lois reçoivent une lecture politiquement correcte ; la figure du juge tient une place centrale dans les productions médiatiques du Système ; synonyme : GOUVERNEMENT DES JUGES ; voir VICTIME, COUPABLE.
    JUSTICE : mot trompeur, synonyme d'IMPÔTS depuis le 6 mai 2012.
     
    L
    LAÏC : personne qui trouve que toutes les religions sont respectables, sauf le christianisme ; LAÏCITÉ POSITIVE : expression trompeuse, contraire à la conception traditionnelle de la laïcité, consistant à prétendre qu’il appartient aux collectivités publiques d’encourager la construction de mosquées et de participer financièrement à la formation des imams.
    LGBT : acronyme pour « lesbienne gay bi transgenre » ; lobby ultra minoritaire qui exerce une très grosse influence sur l’oligarchie.
    LIEN (« construire du ») : accroche commerciale qui veut faire croire que l’on construit des liens (en achetant des produits ou des services !) alors que le Système repose, au contraire, sur l’implosion individualiste des sociétés ; voir ENSEMBLE.
     
    M
    MAL-LOGÉS : familles nombreuses, en général d’origine africaine et souvent entrées illégalement sur le territoire, qui revendiquent bruyamment un droit à obtenir un logement, avec la bienveillante complicité des médias (« Fanta Soumahoro et ses trois enfants s'époumonent : “Un toit c'est la loi, un toit c'est un droit” », LeMonde.fr du 26 décembre 2012) ; les autochtones dans la même situation intéressent beaucoup moins l’oligarchie.
    MALAISE : se dit quand une personne ou une institution qui incarne le Système et le politiquement correct se retrouve devant la justice pour répondre de faits délictueux, afin de suggérer qu’elle n’est pas aussi coupable que cela (ex : le procès des responsables de l’Arche de Zoé « après deux semaines de débats laisse un sentiment de malaise », Le Monde du 14 décembre 2012) ; voir EMBARRAS.
    MARIAGE : institution ringarde qui se doit d’être dépassée pour les autochtones, mais qui est réclamée comme un droit par les minorités homosexuelles ; MARIAGE DES COUPLES DE MÊME SEXE : expression trompeuse, pour ne pas dire mariage des homosexuels.
    MÈRE : terme ringard et crypto-fasciste depuis que l’homoparentalité est la loi ; la maternité est haïssable pour l’oligarchie dès lors qu’elle est le fait des Européennes de souche ; elle lui préfère l’image de la femme « libérée », c'est-à-dire soumise à la dure loi du travail salarié ; voir : HOMOPARENTALITÉ.
    MILITANT : terme destiné à positiver l’action, souvent violente, de certaines minorités, à la condition qu’elles agissent dans le sens du politiquement correct (ex : « les militants de la cause homosexuelle », les « militants anti-nucléaires » ; on ne dit pas, par contre, « militants identitaires »).
    MINABLE : personne qui s’expatrie car elle considère qu’elle paye trop d’impôts en France, à la condition qu’elle ne soit pas de gauche.
    MORT DOUCE : euthanasie réservée aux vieux Européens privés du secours de leur famille et qui n’ont plus le goût de vivre ; synonyme : SUICIDE ASSISTÉ.
    MORTEL : tout ce qui dure au-delà d'un plan audiovisuel, pour les enfants du Système.
     
    N
    NATIF : terme employé par les sociologues pour désigner un Français de souche ; voir SOUCHIEN.
    NICHE FISCALE : expression dévalorisante pour désigner les dispositifs tout à fait légaux permettant de diminuer le montant de ses impôts et pour diaboliser ceux qui les utilisent.
    NOËL : fête européenne et chrétienne qu’il est préférable de ne plus invoquer en public afin de ne pas indisposer nos hôtes qui ne relèvent pas de cette identité ; voir SAPIN.
    NOUVEAU : mot trompeur, argument publicitaire déterminant renvoyant à l’idéologie progressiste ; aujourd’hui est mieux qu’hier et sera moins bien que demain ; voir aussi VU A LA TÉLÉ.
    NUMÉRO VERT : numéro de téléphone gratuit que les victimes de l’impuissance de l’Etat à assurer la sécurité intérieure sont priées d’appeler ; synonyme de SOLUTION MIRACLE.
     
    O
    ORANGE : couleur symbolique et marqueur du Système (ex : « révolution orange »).
    ORIENTATION SEXUELLE : expression trompeuse destinée à banaliser l’homosexualité ; voir GENRE.
     
    P
    PARADIS FISCAL : pays où l’on paye moins d’impôts qu’ailleurs, en particulier ailleurs qu’en France (de nombreux pays sont dans ce cas !).
    PARENT : terme ringard car renvoyant aux notions dépassées de père et mère, depuis que l’homoparentalité est la loi ; voir HOMOPARENTALITÉ.
    PARENTALITÉ : terme trompeur inventé pour réduire le rôle des parents à sa dimension éducative, en gommant leur dimension de géniteurs ; voir PARENT.
    PATRIMOINE (de l’humanité) : quand une manifestation de la culture humaine est déclarée « inscrite au patrimoine mondial de l’humanité » par l’UNESCO, c’est qu’elle est en voie de disparition.
    PATRIOTISME : n’est acceptable pour l’oligarchie que s’il se déclare « économique », « écologique », ou s’il est américain ou israélien ; sinon il s’agit d’un concept RINGARD, belliciste et crypto-fasciste et en tout cas interdit aux Européens de souche.
    PÈRE : terme ringard et crypto-fasciste depuis que l’homoparentalité est la loi ; voir HOMOPARENTALITÉ.
    PLANÈTE* (protection de la) : prétexte à l’augmentation incessante des réglementations et des taxes totalement inutiles par rapport à l’objectif affiché car pesant sur les seuls Européens ; source aussi de notoriété à bon compte pour politiciens ratés (ex : Nicolas Hulot est nommé « envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète » le 6 décembre 2012).
    POUVOIR : mot péjoratif pour désigner le gouvernement d'un pays considéré comme ennemi par le Système (ex : le « pouvoir syrien ») ; synonymes : CLAN, RÉGIME, FAMILLE.
    PRIORITÉ : mot trompeur, synonyme de CRISE. Car en France tout ce qui ne marche pas bien est une « priorité gouvernementale » (ex : « La sécurité est non seulement une priorité mais une obligation », F. Hollande à Pierrefeu–du-Var le 14 août 2012).
    PMA (procréation médicalement assistée) : terme technique pour dire que les couples d’homosexuelles ont le « droit » d’avoir des enfants ; voir GESTATION POUR AUTRUI.
    PROFANATION : n’intéresse les médias et l’oligarchie qu’à la condition que des églises ou des sépultures chrétiennes ne soient pas visées ; dans ce dernier cas on doit seulement employer le mot « dégradations ».
    PROTECTION : mot prétexte justifiant l’intrusion permanente des pouvoirs publics dans la vie des gens, ainsi que la réduction de la libre initiative ; voir DANGER, SÉCURITÉ*.
    PUB : technique d’action psychologique exercée sur les consommateurs potentiels afin de les conduire à acheter des produits ou des services dont ils n’ont pas un réel besoin, mais qui est par contre nécessaire à la survie du Système marchand occidental.
    R
    RACISME ANTI-BLANCS : oxymore, phénomène inexistant, ou à l’extrême rigueur cas tout à fait isolé, pour l’oligarchie ; car pour elle, seuls les Blancs sont racistes.
    RADICALISATION : se dit d'un mouvement politique qui décide d'adopter une position allant à l'encontre de l'idéologie dominante ou du politiquement correct ; synonymes : RAIDISSEMENT, SURENCHÈRE, SE DROITISER ; voir aussi ISLAM RADICAL comme synonyme d'islamisme ou de terrorisme islamique.
    RECYCLÉ : produit de mauvaise qualité vendu aux clients au nom de l’écologisme ; synonyme : ERSATZ.
    REDRESSEMENT DES COMPTES PUBLICS : politique conduite par l’oligarchie consistant à réduire les dépenses publiques ou sociales et à augmenter les impôts et cotisations sociales, afin de permettre aux Etats de rembourser les dettes qu’ils ont contractées auprès des banques. Cette politique n’est, bien sûr, jamais de la DÉFLATION, de l’AUSTÉRITÉ ou de la RIGUEUR, en particulier quand elle est conduite par des gouvernements de gauche.
    REFONDATION : mot trompeur et artifice de communication pour qualifier la simple poursuite des errements antérieurs (ex : « la refondation de l’école », un grand classique du langage politique).
    RÉPUBLICAIN : mot trompeur, synonyme de soumis à l’idéologie dominante et au politiquement correct (ex : « droite républicaine »).
    RETRAITES : pour l’oligarchie, doivent toujours être « ÉQUILIBRÉES », c'est-à-dire réduites.
    RÉVOLUTIONS ARABES : conquête du pouvoir par les mouvements islamistes dans les pays arabes, avec la bénédiction aveugle de l’Occident et le soutien des pétro-monarchies ; synonyme : PRINTEMPS ARABE.
    RIGUEUR : voir REDRESSEMENT DES COMPTES PUBLICS.
    RINGARD : pour l’oligarchie, est ringard tout ce qui n'est pas transnational ; synonyme :RÉAC*.
     
    S
    SANG-FROID : synonyme de soumission au politiquement correct ; une personne qui tient des propos allant à l’encontre de l’idéologie dominante se trouve accusée de « perdre son sang-froid ».
    SAPIN : arbre politiquement incorrect lorsqu’il est associé à la célébration de Noël, car il indisposerait ceux qui ne sont ni chrétiens ni européens de souche ; voir NOËL.
    SIMPLE : qualificatif trompeur, en général utilisé pour minimiser des faits violents imputables à des personnes d’origine immigrée (ex : « un simple différend familial ») ; voir aussi BANAL.
    SOCIÉTAL : barbarisme inventé pour qualifier l’ingénierie mise en œuvre par l’oligarchie et consistant à bouleverser les mœurs et le droit sans demander l’avis de la population majoritaire par référendum (ex : le mariage des homosexuels est une réforme « sociétale » du gouvernement socialiste) ; le sociétal permet de détourner l’attention sur le caractère de moins en moins « social » du Système.
    SOUCHIEN : diminutif méprisant pour « Français de souche », sur la base d’un jeu de mots (sous-chien) employé par Houria Bouteldja (relaxée par la Cour d’Appel de Toulouse alors qu’elle avait été poursuivie pour injures raciales) ; voir NATIF.
    SURENCHÈRE : se dit d’un homme ou d’un mouvement politique qui tient des propos politiquement incorrects ; voir aussi RADICALISATION.
    SURPOPULATION CARCÉRALE : expression destinée à faire croire que le problème viendrait du nombre de détenus, alors que celui-ci n’est que la résultante de la progression des crimes et délits en France. Il faut en outre surtout craindre ceux qui ne sont pas emprisonnés.
    SURPRISE : mot trompeur utilisé quand les résultats d’une élection ne correspondent pas à ce qui était souhaité et préparé par l’oligarchie.
     
    T
    TOUS, POUR TOUS : expression trompeuse utilisée pour positiver le fait de donner à certaines minorités agissantes les mêmes droits qu’à la majorité, alors qu’elles ne sont pas du tout dans la même situation (ex : « le mariage pour tous », pour ne pas dire le mariage pour les homosexuels).
     
    V
    VÉLO* : moyen de transport urbain pour bobos écolos, offrant l’avantage de s’affranchir des règles normales de circulation tout en bénéficiant d’une impunité juridictionnelle sur les automobilistes (ex : ne pas s’arrêter aux feux rouges, prendre des voies à contresens, rouler sur les trottoirs, rouler de nuit sans lumières).
    VERT : qualificatif magique permettant de transformer des réglementations inutiles, des normes tatillonnes, des subventions injustes, des taxes et des impôts multiples qui pèsent sur les seuls Européens, en actes vertueux censés « sauver la planète » (ex : « emplois verts », « fiscalité verte », « croissance verte ») ; voir BIO, DURABLE*, DOUCE*.
    VIGILANCE (Appel à la) : attitude hostile préconisée par l’oligarchie vis-à-vis de ceux qui vont à l’encontre de l’idéologie dominante (ex : « vigilance vis-à-vis de l’extrême droite », « vigilance vis-à-vis de l’homophobie ») ; la vigilance contredit le tolérantisme préconisé en tout par l’oligarchie à la condition qu’il reste politiquement correct.
    VILLAGE GLOBAL : expression cosmopolite, utilisée par l’oligarchie et destinée à valoriser la suppression des nations et à nous faire croire que nous profitons de la mondialisation. Seuls les privilégiés ont en réalité accès à ce prétendu « village global ».
    VIRAGE : le mot Virage s’applique toujours à la droite (ex : « virage à droite ») mais jamais à la gauche (il n’y a pas de « virage de la rigueur ») car il est assimilé à un changement de trajectoire illégitime ; synonyme de DROITISATION, DÉRAPAGE, DÉRIVE.
    VU A LA TÉLÉ : accroche publicitaire à caractère tautologique puisque la télévision sert justement à diffuser des messages publicitaires, en captant l’attention des spectateurs.
    FIN
    www.polémia.com
 janvier 2013

  • Le Dictionnaire de novlangue (Mise à jour janvier 2013) 1/2

    Le novlangue se développe et se répand à la vitesse d’un cheval au galop. Comme dans bien d’autres domaines, on assiste à une dénaturation du langage, les médias étant le gros porteur du nouveau vocabulaire. Des mots sont inventés ; on les appelait naguère néologismes et ils étaient prononcés avec réticence et presque un sentiment de culpabilité jusqu’à ce qu’ils soient entrés dans le langage courant ; d’autres perdent leur sens étymologique et, au regard de leur signification première, sont utilisés à mauvais escient. Aujourd’hui, c’est la compétition : le bobo « néologise » et rivalise avec les médias qui vendent ce nouveau vocabulaire sans retenue.
     
    Curieusement, ces mots du novlangue ont une fonction banalisante, visant à adoucir la réalité : à la société il faut parler avec précaution (en jouant du principe du même nom), dans des termes édulcorés, non seulement pour cacher volontairement des choses qui ne seraient pas bonnes à dire, mais aussi, et surtout, pour lobotomiser les cerveaux et ainsi éviter des réactions brutales.
    Michel Geoffroy fait le point de l’évolution de ce nouveau langage.

    Cent nouveaux mots (1/2) pour Le Dictionnaire de novlangue  (Mise à jour janvier 2013)
     
    Les entrées figurant déjà dans le premier Dictionnaire de novlangue sont marquées d’un astérisque (*)
     
    A
    ACCIDENT : mot fétiche du Système, la prévention des accidents servant de prétexte à l’intervention étatique et à la réduction constante de la liberté des autochtones ; voir CATASTROPHE.
    ACCOMPAGNEMENT : synonyme d’ASSISTANAT, « car il faut en finir avec un discours de stigmatisation vis-à-vis de ceux qui sont en situation de pauvreté et d'exclusion », Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, Le Bulletin quotidien du 3 juillet 2012 ; synonyme : INSERTION.
    ARRÊT DE TRAVAIL : expression employée pour banaliser la grève dans les services publics (transports notamment) en lui donnant un sens presque technique.
    AUSTÉRITÉ : voir REDRESSEMENT DES COMPTES PUBLICS.
     
    B
    BALKANS (originaire des) : expression trompeuse utilisée en lieu et place de roms (ex : « un couple de mineurs originaires des Balkans ») ; voir ITINÉRANT.
    BANAL : adjectif trompeur ; se dit toujours d'un incident ou d'un délit ayant dégénéré violemment quand il met en cause des personnes d'origine immigrée (ex : une « banale altercation », un « banal vol de sac à main ») ; voir aussi SIMPLE.
    BANALISER : se dit quand des idées ou des prises de position politiquement incorrectes trouvent un écho favorable dans l’opinion (ex : « le Front national se banalise », Le Monde du 13 janvier 2012).
    BIENTRAITANCE : néologisme destiné à prendre le contre-pied de Maltraitance.
    BIO : argument publicitaire (ex : « un produit bio ») pour vendre des produits en général plus chers que les autres mais pas toujours de meilleure qualité ; voir VERT, DURABLE*.
    BOULEVERSANT : accroche publicitaire pour film diffusant des messages à l’eau de rose mais politiquement corrects ; voir CHEF-D’ŒUVRE.
     
    C
    CAMP : partisans d’une personnalité politique politiquement correcte (ex : « le camp Obama »).
    CATASTROPHE : se revendiquer en VICTIME* permet de bénéficier de la bienveillance publique et médiatique.
    CHANCE (pour la France) : avantage que l’oligarchie tire d’une situation qui en général ne profite qu’à elle (ex : « l’immigration est une chance pour la France » ; « Les outre-mer sont une chance pour la France », Francois Hollande le 19 novembre 2012) ; voir FORCE.
    CHEF-D’ŒUVRE : accroche publicitaire réservée aux films conformes à l’idéologie dominante ; voir BOULEVERSANT.
    CHOC DE COMPÉTITIVITÉ : synonyme de choc fiscal pour les Français qui travaillent et qui épargnent ; voir JUSTICE.
    CLAN : mot péjoratif pour désigner l'équipe d'un chef d'Etat qui est diabolisé dans les médias (ex : « le clan Assad, le clan Ben Ali ») ; synonyme : FAMILLE*.
    CLASSE MOYENNE: synonyme de RICHES* pour les socialistes.
    CLICHÉ : mot dévalorisant visant uniquement les traditions et valeurs des Français de souche (ex : « des clichés sexistes ») ; on ne dit jamais « cliché musulman », « cliché anglo-saxon » ou « cliché africain » ; synonyme : STÉRÉOTYPE.
    COMMUNICATION : synonyme de propagande ; voir aussi PÉDAGOGIE.
    COMPLIQUÉ : synonyme de tabou ; une question « compliquée » est une question que l'on ne doit pas trancher et, si possible, ne pas évoquer dans les médias ; voir DÉLICAT.
    CONFIANCE (je fais toute confiance à) : expression en général employée au moment où un ministre ne la mérite plus (ex : « j’ai toute confiance en mon ministre Jérôme Cahuzac », J.-M. Ayrault sur RTL le 6 décembre 2012).
    CONSISTANT : se dit pour ne pas reconnaître le succès d’une manifestation à l’encontre de l’idéologie dominante lorsqu’elle rassemble de très nombreux Français de souche.
    CONTEMPORAIN : sans style ; ART CONTEMPORAIN : art déraciné marchand.
    CONTESTÉ : se dit uniquement des initiatives qui vont à l’encontre du politiquement correct et des intérêts de l’oligarchie (ex : « la réforme [l’élection au suffrage universel des chefs de la police locale britannique] est très contestée », LeFigaro.fr du 15 novembre 2012), jamais des réformes « SOCIÉTALES» ; synonyme : CONTROVERSÉ.
    CONTEXTE : mot passe-partout destiné à justifier de nouveaux sacrifices pour les salariés (ex : « contexte international », « contexte économique »).
    CONVAINCRE : s’emploie en général dans une formulation négative (« peine à convaincre ») à l’encontre de personnes ou de gouvernements qui tiennent des propos ou qui conduisent une politique allant à l’encontre de l’idéologie dominante.
    CORDON SANITAIRE : expression employée par les partis « RÉPUBLICAINS » pour désigner l’ostracisme auquel doivent être soumis les électeurs qui votent pour des candidats des partis populistes ou identitaires et à l’égard desquels aucune alliance ne serait possible ; l’expression suggère que le vote populiste serait une sorte de maladie ; synonyme : ARC CONSTITUTIONNEL.
    COUP DE POUCE : synonyme d'augmentation quand on parle du SMIC. On ne dit pas que le SMIC augmente, mais qu'il bénéficie d'un coup de pouce ; cela fait plus « social », sans doute.
    COUPABLE : mot fétiche du Système qui repose sur la promotion du triptyque victime-coupable-juge ; les Européens et les Français en particulier seraient coupables d’à peu près tout si l’on en croit l’oligarchie, qui joue le rôle commode de procureur et juge.
    COUPLE DE MÊME SEXE : synonyme de couple homosexuel ; voir HOMOPARENTALITÉ.
    CHRISTIANOPHOBIE : déclarations ou actes antichrétiens tout à fait autorisés par le Système et les ligues de vertu « antiracistes » ; synonyme : CATHOPHOBIE.
     
    D
    DANGER : mot fétiche de l’Etat Big Mother : la prévention contre les « dangers » constituant le prétexte à la réduction continue des libertés et de l’autonomie des citoyens ; voir SÉCURITÉ*, PROTECTION.
    DÉFENSEUR DES DROITS : gardien de l’idéologie des droits de l’homme (« l’intérêt supérieur de l’enfant doit primer [sur les enjeux relatifs à] la politique des flux migratoires », Dominique Baudis, Le Bulletin quotidien du 27 décembre 2012) ; voir HAUT.
    DÉLICAT : se dit d’un sujet que les médias sont contraints d’aborder, alors qu’il contredit le politiquement correct (ex : le racisme anti-blancs est un « sujet délicat ») ; voir COMPLIQUÉ.
    DÉRANGEANT : mot trompeur signifiant que l’on se conforme au politiquement correct ; synonyme de CONFORMISTE ; voir aussi EMBARRAS.
    DÉRIVE : lorsqu'une personne d'origine immigrée commet un délit ou un crime on dit qu'elle a dérivé, ce qui suggère que son comportement serait anormal par rapport à la norme des personnes de même origine. Ce terme s’emploie aussi à l’encontre des personnes tenant des propos politiquement incorrects ou n’agissant pas en conformité avec la ligne de l’idéologie dominante (ex : « Depardieu : dérive ou provoc », titre du Parisien du 8 janvier 2013).
    DIFFÉRENCES INTERGÉNÉRATIONNELLES : expression pédante destinée à masquer les difficultés d’intégration des jeunes d’origine immigrée en milieu professionnel français.
    DIGNITÉ : qualifie le comportement des parents ou familles de victimes de violences commises par des personnes d'origine immigrée, à la condition qu'ils s'abstiennent de dénoncer l'identité des malfaiteurs ou le laxisme de la justice.
    DROITISATION, SE DROITISER : voir RADICALISATION, VIRAGE, DÉRIVE.
     
    E
    ÉCRAN : autrefois, ce mot désignait qui faisait obstacle à la diffusion de la lumière ou de la chaleur ; aujourd’hui, il désigne au contraire le truchement par lequel les Occidentaux voient le monde.
    ÉGALITÉ RÉELLE : mot destiné à positiver les revendications féministes les plus extrêmes (ex : le gouvernement veut instaurer « l’égalité réelle » entre les hommes et les femmes).
    EMBARRAS : se dit d’une situation qui contredit la vision politiquement correcte du monde et qui sème donc l’embarras dans l’oligarchie (ex : « la question des spoliations embarrasse les relations franco-algériennes ») ; voir aussi DÉLICAT.
    ÉMOTION : expression de l’impuissance politique à faire cesser des actes délictueux (en général l’émotion se doit d’être « vive») ; voir HOMMAGE.
    EMPREINTE CARBONE : équivalent de Satan pour la religion écologiste, qui prétend notamment que le réchauffement du climat serait dangereux et dû au taux de CO2 produit par l’activité humaine ; il est en outre normal pour l’homme aux semelles de vent que promeut l’oligarchie de ne pas vouloir laisser de traces ; synonyme : EMPREINTE ÉCOLOGIQUE.
    ÉNERGISANT : simple argument publicitaire sans véritable justification (ex : « boisson énergisante »).
    ENFANT : objet à revendiquer au titre du « droit » à en avoir ; voir PMA.
    ENGAGEMENT, S’ENGAGER : expression trompeuse, qui empreinte au vocabulaire militaire, simple promesse électorale n’engageant… que les électeurs (ex : « les 60 engagements de campagne du président de la République ») ; ENGAGEMENTS EUROPÉENS : synonyme de contraintes pesant sur la souveraineté nationale (ex : les « engagements européens de la France ») ; S’ENGAGER (ex : « En visite à Rungis Hollande s’engage sur l’emploi », LeMonde.fr du 27 décembre 2012) : synonyme de PROMESSE, PROMETTRE.
    ENSEMBLE : accroche commerciale pour vendre des produits ou des services. Le terme « ensemble » capitalise le mal-vivre au sein d’un Système qui repose au contraire sur l’implosion individualiste des sociétés humaines : dans une telle société les hommes ne sont pas « ensemble » mais à la fois nombreux et isolés ; voir LIEN.
    ENVIE : argument publicitaire consistant à faire croire que céder à ses envies donnerait un plaisir durable (« envie de »).
    ÉQUILIBRÉ : qualificatif trompeur car synonyme de parité homme/femme et de réduction de la part des hommes dans un groupe ; les nominations doivent être ainsi « équilibrées », sauf à la Justice où les femmes sont… majoritaires ; voir aussi RETRAITES.
    ÉVASION FISCALE : expression stigmatisant le fait de ne pas payer légalement d’impôts en France ; voir aussi NICHE FISCALE, PARADIS FISCAL, EXIL FISCAL.
    EXIL FISCAL : expression stigmatisant le fait de s’installer dans un autre pays de l’Union européenne pour payer moins d’impôts, attitude pourtant tout à fait conforme au principe de libre circulation et de libre installation prévu au Traité de Maastricht ; les exilés fiscaux de droite sont montrés du doigt, à la différence des exilés de gauche ; voir PARADIS.
     
    F
    FAUTE : la REPENTANCE* pour les prétendues fautes qu’auraient commises nos ancêtres est l’une des composantes de l’idéologie dominante, car destinée à déconsidérer l’identité nationale et européenne (ex : « La France se grandit toujours lorsqu’elle reconnaît ses fautes », F. Hollande le 25 septembre 2012 dans son message aux harkis).
    FÉMINISATION : signe de dévalorisation pour un métier.
    FORCE : qualificatif trompeur associé aux initiatives SOCIÉTALES de l’oligarchie qui prétend toujours qu’elle agit pour notre bien (ex :« Il ne faut pas avoir peur de ces nouveaux Français qui sont une force pour la République », Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, le 28 septembre 2012) ; voir CHANCE.
    FRAGILE, FRAGILISÉ : qualificatif alambiqué pour éviter d’appeler les choses par leur nom, notamment pour ne pas employer le mot « pauvre » (ex : « personnes fragilisées face à l’écrit » pour personnes ne sachant pas lire : Enquête Insee sur la lecture et le calcul, décembre 2012).
     
    G
    GENRE : francisation du mot anglais gender, utilisé à la place du mot sexe ; selon l’idéologie du gender, les différences sexuelles ne seraient pas naturelles mais acquises et de nature culturelle. Selon cette théorie les inclinations sexuelles sont toutes équivalentes et devraient être librement choisies par les individus ; synonyme ORIENTATION SEXUELLE.
    GESTATION POUR AUTRUI : expression pédante pour dire « droit » des homosexuelles à avoir des enfants ; voir PMA.
     
    H
    HAUT (Haut Conseil de, Haute Autorité de) : groupes de personnes irresponsables politiquement, qui prennent des décisions que le pouvoir politique ne veut pas assumer ; synonymes : AUTORITE ADMINISTRATIVE INDÉPENDANTE, DÉFENSEUR DES DROITS.
    HÉROS : catégorie absente de la nouvelle idéologie dominante, qui lui préfère les figure de la VICTIME*, du COUPABLE et du JUGE ; la figure du héros – celui qui se sacrifie pour une cause qui le dépasse – est suspecte, en effet, pour un Système qui ramène tout à l’intérêt économique individuel.
    HEURTS ETHNIQUES : violences racistes quand elles se déroulent en Afrique ; synonyme : VIOLENCES TRIBALES.
    HOMOPARENTALITÉ : terme trompeur inventé pour pallier l’impossibilité pour des homosexuels d’être parents ; voir PARENT.
    HOMMAGE : manifestation collective d'impuissance, en général sous forme d'une marche ou d’un attroupement silencieux, à la mémoire des victimes de la délinquance violente ; on rend hommage aux victimes à défaut de pouvoir assurer la sécurité des Français ; synonymes : MARCHE BLANCHE, MINUTE DE SILENCE, ÉMOTION.

    polémia

  • Défaut de comptage : un policier témoigne

    Témoignage : devant l’Elysée

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    “Un policier en civil qui m’a dit avoir été patron d’une équipe en charge de comptabiliser les manifestants du 13 janvier sur le trajet Denfert / Champs de Mars. Il a comptabilisé 470 000 personnes uniquement sur ce trajet en fin de journée. Il confirme que les chiffres donnés ne sont pas sortis de la préfecture de Police mais viennent du ministère de l’intérieur. Le policier m’a demandé pardon au nom de la police, il m’a confié avoir honte de ne pas dire cela au grand jour. Il m’a confié que son épouse était dans la manif avec leurs enfants.

     

    Concernant la manif de dimanche, il m’a dit que les chiffres étaient déjà sortis pour la préfecture de police et qu’il y aurait 500 000 manifestants.”

     

    source Michel Janva dans le Salon Beige

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  • Enrico Mattei au Proche et au Moyen Orient

    La figure d’Enrico Mattei, le grand pétrolier italien, est encore susceptible de donner du fil à retordre à tous ceux qui, au niveau universitaire, se posent maintes questions sur l’histoire des approvisionnements énergétiques, sur l’indépendance nationale en matières énergétiques, sur le colonialisme et sur les rapports internationaux. Aujourd’hui, on se souvient principalement d’Enrico Mattei parce qu’il avait financé, plus ou moins frauduleusement, les partis politiques de la péninsule pour qu’ils ne lui mettent pas des bâtons dans les roues. En revanche, bien peu se souviennent qu’il entendait ainsi « utiliser les partis comme on utilise un taxi », afin de rendre l’Italie indépendante sur le plan énergétique et de la dégager de la tutelle des « Sept Sœurs » américaines et anglo-hollandaises. Il suffit de penser que, dans l’immédiat après-guerre, Enrico Mattei fut nommé commissaire pour la liquidation de l’AGIP et que, dans le cadre de cette fonction, il a fait preuve d’une indubitable clairvoyance. Il a réussi à convaincre le gouvernement de l’époque de renoncer à liquider l’entreprise pétrolière italienne et d’investir dans un cartel public, l’ENI, qui s’occuperait de garantir à l’Italie les approvisionnements en gaz et en pétrole dont elle avait besoin pour soutenir son envolée économique. La presse italienne, surtout celle du nord, liée aux milieux industriels et financiers nationaux et entretenant des liens solides avec des milieux analogues en Europe et aux Etats-Unis, n’a pas laissé s’échapper l’occasion d’attaquer la politique de l’ENI qui se déployait avec une autonomie quasi totale sur la scène internationale, et dont la préoccupation première était l’intérêt de la nation italienne.
    Ce qui déterminait le succès de l’ENI dans les pays producteurs de pétrole fut essentiellement l’approche non colonialiste que lui avait conféré Mattei. Celui-ci, en effet, innovait radicalement dans l’attribution des pourcentages que retenait l’ENI pour pouvoir exploiter les gisements de pétrole découverts. Le groupe italien ne retenait que 25% des bénéfices et en octroyait 75% à la compagnie pétrolière de l’Etat recelant les gisements. Au contraire, les « Sept Sœurs » s’appropriaient un minimum de 50%. Le deuxième aspect qui séduisait dans la politique pétrolière de Mattei fut la clause suivante : si les recherches n’aboutissaient à rien sur un site spécifique, l’ENI ne réclamait rien à titre d’indemnisation à l’Etat sur le territoire duquel se trouvait le site en question. C’était là des méthodes élémentaires et simples qui contribuaient à créer un formidable courant de sympathie pour le groupe italien. Troisième aspect de la politique de Mattei, et non le moindre : former les compétences locales à l’école de l’ENI, située à San Donato dans le Milanais. Le but de cette politique était évident. Mattei voulait faire comprendre que l’ENI n’entendait pas se limiter à des rapports économiques mais voulait aussi faire évoluer professionnellement des équipes de techniciens qui, une fois formées, seraient capables de travailler sans aide étrangère et d’aider au mieux les sociétés pétrolières étrangères, sans devoir pour autant dépendre entièrement d’elles. Cette approche demeure encore vivante dans la mémoire de bon nombre de dirigeants des pays producteurs de pétrole. Ce souvenir positif fait que l’ENI, aujourd’hui encore, peut vivre de rentes en provenance de ces pays, en jouissant d’une sympathie qui ne s’est jamais estompée.
    La politique autonome de l’ENI s’est adressée surtout aux pays du Proche et du Moyen Orient et d’Afrique du Nord. L’Iran fut évidemment l’exemple le plus prestigieux dans le palmarès du groupe italien, qui était parvenu à s’insinuer dans un pays considéré comme chasse gardée et exclusive de la « British Petroleum ». Mais il y eut aussi l’Egypte de Nasser : elle fut le premier pays avec lequel Mattei amorça des rapports stables et durables, dès 1956. Il faut aussi évoquer l’appui financier qu’accorda Mattei au Front de Libération National algérien, ce qui irrita bien entendu la France, dont la classe dirigeante s’était faite à l’idée de perdre ses territoires d’Outremer. Les rapports entre l’ENI et le FNL étaient de fait assez étroits : le chef politique du mouvement indépendantiste algérien, Mohammed Ben Bella, avait un appartement à sa disposition à Rome.
    L’ENI se présentait donc comme une réalité autonome qui, au nom des intérêts supérieurs de l’Italie, considérait que l’Europe possédait un prolongement naturel sur la rive méridionale de la Méditerranée, ce qui avait pour corollaire de rompre les équilibres consolidés dans toute la région. L’activisme de Mattei rencontrait l’hostilité d’Israël qui tolérait mal de voir l’ENI contribuer à la croissance économique de pays comme l’Egypte ou l’Algérie, et cela tout en maintenant leur autonomie politique. L’origine de l’attentat perpétré contre lui le 27 octobre 1962, lorsqu’une bombe placée dans son avion explosa dans le ciel au-dessus de Bascapè, doit sans doute être recherchée dans l’hostilité que lui vouait ce petit Etat, né quinze ans plus tôt. Une hostilité à son endroit que l’on retrouvait également au sein même de l’ENI. Quelques mois avant sa mort, Mattei avait obligé Eugenio Cefis, vice-président de l’ENI et président de l’ANIC, à abandonner le groupe, où il était considéré comme le leader d’un courant jugé trop proche des intérêts atlantistes et israéliens. Ce même Cefis, ancien bras droit de Mattei dans les rangs des partisans catholiques lors de la guerre civile italienne (1943-45), fut appelé à diriger l’ENI immédiatement après la mort de Mattei. Il existe d’autres hypothèses sur l’attentat mais elles sont peu crédibles. On a évoqué une intervention des « Sept Sœurs » mais Mattei avait trouvé avec elles une sorte de « gentlemen agreement ». On a aussi évoqué la main de la CIA qui aurait jugé Mattei comme un « élément déstabilisateur », surtout en ces jours où sévissait la crise des missiles soviétiques à Cuba. Il y a lieu de faire montre du même scepticisme quand on parle d’un rôle possible des compagnies pétrolières françaises qui avaient de gros intérêts en Algérie. De même, il est peu plausible que la mafia sicilienne ou la Cosa Nostra américaine aient agi pour le compte de tiers. Toutes ces hypothèses ont le désavantage de voir seulement la partie émergée de l’iceberg et de ne pas voir le problème dans toute sa substantialité. L’attentat de Bascapè a mis fin à l’existence d’une personnalité unique, d’un homme qui s’était montré capable de percevoir réalités et potentialités là où la plupart des autres ne voyaient ni n’imaginaient quoi que ce soit.
    Filippo GHIRA.
    (article tiré du site  http://rinascita.eu/ , 23 février 2010).
    par Robert Steuckers

  • L’intolérance du gouvernement Ayrault s’en prend à l’objection de conscience: êtes-vous d’accord ?

    Signez la pétition contre l’intolérance des hautes autorités : la loi du « mariage nocif pour tous » pratiqué entre personnes de même sexe va passer en force fin janvier si vous ne réagissez pas vite

    http://fr.altermedia.info/

  • Politiciens et journaleux dans le même sac !

    82 % des Français estiment que « les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels ». Ils sont même 62 % à penser qu’ils « sont corrompus » ! Mais ce n’est pas tout : toujours selon cette enquête d’Ipsos pour le journal Le Monde, 86 % des sondés considèrent que « l’autorité est une valeur trop souvent critiquée », 70 % jugent qu’il y a « trop d’étrangers en France » et 62 % que l’on « ne se sent plus chez soi comme avant ». Summum de l’horreur : 74 % d’entre nous estiment que l’Islam est « intolérant » et « incompatible avec la société française ».

    Les bons esprits, les grandes âmes s’étranglent. La France basculerait « de la défiance au rejet, de l’inquiétude à l’anxiété, du repli sur soi à la peur de l’autre, du pessimisme au catastrophisme » pour reprendre les mots de notre confrère du Monde. La suite, vous n’aurez aucun mal à l’imaginer. C’est, bien sûr, le « populisme » qui est montré du doigt. Avec, en arrière-fond, l’habituelle comparaison avec les « années sombres », celles du « tous pourris », de l’appel au « chef », des boucs émissaires. On connaît la chanson.

    Sur les responsables de ces « crispations », pas de doute pour le grand quotidien du soir : il faut aller les chercher du côté de ceux qui « loin de les apaiser, attisent les peurs », et de « leur travail d’incendiaire ». Mais rien, bien sûr, sur les politiciens au pouvoir depuis des décennies, sur leurs responsabilités, sur leurs mensonges, sur leurs prébendes, sur leur refus de voir ce que tout le monde voit, sur leur égoïsme de classe, de caste, sur leur soif de pouvoir…

    Rien sur eux parce qu’au fond, ils font partie du même petit monde que les journalistes qui commentent ce sondage. Des éditorialistes, des analystes près, tout près du pouvoir, de droite comme de gauche. Jusque, parfois, dans les mêmes chambres à coucher…

    Pas étonnant, du coup, que les Français jugent, pour 74 % d’entre eux, que les journalistes sont « coupés des réalités et ne parlent pas des vrais problèmes des Français ». Parions que cet article du Monde ne va pas les faire changer d’avis… Pas plus que les 58 % de ce peuple, tellement ingrat à l’égard de cette noble profession, qui sont persuadés que nos « nouveaux chiens de garde » font « assez mal ou très mal leur travail ». Populistes, vous dis-je…

    Robert Ménard dans Boulevard Voltaire

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  • Éric Zemmour dénonce « le lobby gay » et « son maître », Pierre Bergé

  • GENDER : Impostures féministes (archive 2009)

    Le 8 mars, les féministes radicaux vont profiter de le "Journée de la femme" pour dénoncer un patriarcat diabolique et nier toute différence de nature entre les sexes. Leur idéologie, inconsistante, se trouve en complète opposition avec les sciences sociales comme avec les sciences naturelles.
    La France s'apprête à célébrer le 8 mars prochain la Journée de la femme. Cet événement, officialisé par l'ONU en 1977 et par la France mitterrandienne en 1982, doit sa création à l'Internationale socialiste des femmes, version féminine de la Deuxième Internationale (fondée en 1889 par Friedrich Engels), qui en lança l'idée en 1910.
    Les féministes radicaux, les tenants du Gender-feminism, qui ont en horreur la différence des sexes et qui alimentent sans cesse la guerre des sexes sur le mode de la « lutte des classes », peuvent à bon droit se réjouir de voir ainsi institutionnalisée par des États et des gouvernements, même conservateurs ou "de droite", une manifestation que l'on doit à une Internationale fondée par l'auteur de L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'État (1884) et célèbre compagnon de lutte de Karl Marx.
    Fantasme du matriarcat
    Bien entendu, tous les féminismes, réformistes, universalistes ou différentialistes, ne se situent pas sur la même ligne que ces ultras du féminisme du Genre. Cela dit, ce dernier mouvement, proche à la fois du marxisme et des mouvements lesbiens, est très puissant aux États-Unis et son influence ne cesse de gagner du terrain en Europe et dans le monde. Dans l'intéressant Lexique des termes ambigus et controversés sur la vie, la famille et les questions éthiques, publié en 2005 par le Conseil pontifical pour la famille, Mgr Oscar Alzamora Revoredo, ancien archevêque de Lima au Pérou, a notamment démontré l'influence de ce mouvement sur la conférence mondiale sur les femmes, organisée par l'ONU à Pékin en 1995. Les deux axes principaux du féminisme du Genre sont la critique du patriarcat présenté comme une entreprise diabolique d'exploitation de la "classe" féminine et la négation obstinée de toutes les différences de nature entre les hommes et les femmes. Or, nous allons voir que sur ces deux axes, la théorie féministe radicale est inconsistante et, contrairement à ses prétentions, en complète opposition avec les sciences sociales comme avec les sciences naturelles.
    On sait aujourd'hui que le matriarcat n'a jamais existé que dans les mythes et la littérature. Les célèbres théories de Jacob Bachofen, qui inspirèrent des auteurs aussi différents que Friedrich Engels et Julius Evola, reposent sur des extrapolations abusives à partir de sources éparses et essentiellement légendaires ainsi que sur une confusion regrettable entre matriarcat d'une part, filiation matrilinéaire et régime uxorilocal (cas où le mari vient habiter chez sa femme) d'autre part.
    L'ethnologie et la sociologie actuelles l'affirment sans ambiguïté, au grand dam des prétendues "études" consacrées par des féministes à ce sujet : si certaines sociétés ont accordé plus de place que d'autres à la femme, notamment au sein de la famille, aucune société historique n'a été dominée par les femmes. Un article de Nicolas Journet, « Le fantasme du matriarcat », paru en 2005 dans la revue Sciences Humaines (hors-série numéro 4), résume assez bien l'état présent de la recherche scientifique sur cette question. Or si le matriarcat est un fantasme, le patriarcat, entendu comme la domination brutale et intéressée des femmes par les hommes, comme un véritable « système d'exploitation » au sens marxiste, disparaît lui aussi. À l'illusion, entretenue selon des méthodes gramscistes parfaitement maîtrisées par les féministes radicaux, d'une division sexiste du travail, imposée à un moment précis de l'histoire par une sorte de complot universel des mâles (1), une vision plus réaliste des choses opposera l'existence d'une division sexuelle des tâches que l'on retrouve dans toutes les sociétés humaines et dont l'origine est à chercher dans la biologie et la physiologie.
    Des différences naturelles
    À partir de la puberté, la différenciation sexuelle, déjà présente chez les enfants (2), connaît un pic et voit les garçons acquérir progressivement, sous l'effet anabolisant des androgènes (les hormones mâles), une stature, un poids, une robustesse du squelette et, surtout, une masse musculaire nettement supérieurs à ceux des filles. En moyenne, les hommes adultes sont plus grands (de 10 centimètres), plus lourds (d'une dizaine de kilos) et plus forts que leurs homologues féminins. La force maximale de la femme moyenne calculée absolument correspond à 60 % de la force de l'homme moyen, avec des différences plus sensibles dans les muscles de la partie supérieure du corps que dans ceux de la partie inférieure. Même calculée de manière relative, après correction des différences de taille et de poids, la force de la femme reste inférieure (voir sur ce point, par exemple, le Traité de physiologie de l'exercice et du sport de Paolo Cerretelli, paru chez Masson en 2002 ou le Précis de physiologie de l'exercice musculaire de Per-Olof Astrand et Kaare Rodahl paru en 1994 chez le même éditeur).
    Les femmes sont en effet programmées au plan hormonal, en vue des grossesses, pour développer plus de masse grasse et moins de masse sèche que les hommes. Ceci explique que pour chaque unité de poids corporel, elles possèdent moins de masse musculaire que les hommes. Si l'on ajoute à cette différence, la vulnérabilité de la femme pendant ses grossesses, c'est-à-dire pendant une part non négligeable de sa vie dans la plupart des sociétés traditionnelles, les nécessités de l'allaitement (dont la médecine la plus moderne nous rappelle les bienfaits pour l'enfant mais aussi pour la mère, en termes d'espérance de vie et de prévention des cancers), le lien étroit qui unit le nouveau-né à sa mère (que la physiologie a étudié sur le plan hormonal et la psychologie sur le plan affectif, n'en déplaise à Simone de Beauvoir), il n'est pas besoin d'être grand clerc ni de recourir à une quelconque conspiration des mâles pour comprendre pourquoi la chasse et la guerre (donc la politique) ont échu aux hommes et la sphère domestique et affective aux femmes dans toutes les cultures humaines sans exception.
    Cette division sexuelle des tâches est synonyme, pour les féministes en général et pour les féministes radicaux en particulier, qui dévaluent systématiquement la maternité et les tâches traditionnellement féminines, d'exploitation de la femme par l'homme. On pourrait d'abord leur objecter que la part dévolue aux hommes n'était pas toujours très confortable (mourir à la guerre ou au fond de la mine), ensuite que les civilisations traditionnelles accordaient un grand prix et parfois un grand prestige à la part dévolue aux femmes (Evola rapporte dans Révolte contre le monde moderne que, chez les Aztèques-nahua, les femmes mortes en couches « participaient au privilège de l'immortalité céleste [...] car on estimait qu'il s'agissait d'un sacrifice semblable à celui de l'homme qui meurt sur le champ de bataille »).
    Le corset invisible
    À l'heure actuelle, quand les médias, sous l'influence du sexuellement correct, ne présentent comme modèles symboliques aux femmes que des super women, commissaires de police ou championnes d'arts martiaux, il n'est pas étonnant de voir que le statut de la femme au foyer n'est plébiscité que par 5 % des jeunes filles de quinze à dix-huit ans, d'après un sondage commandé en février 2009 par Valérie Létard, secrétaire d'État chargé de la Solidarité, qui bien entendu s'en félicite ! Cette situation révèle tout le paradoxe du féminisme qui pousse les femmes à s'identifier aux hommes et à n'imaginer comme forme d'épanouissement que des activités pour lesquelles elles souffrent d'un indéniable handicap naturel (que l'existence d'épreuves ou de barèmes différenciés aux tests d'aptitude physique dans la plupart des professions traditionnellement masculines n'arrive pas à masquer) en même temps qu'il entretient savamment le mépris des tâches féminines que les femmes réelles continuent pourtant à exercer le plus souvent. Il en résulte une pression si insupportable pour les femmes que les essayistes Eliette Abécassis et Caroline Bongrand n'hésitent pas à parler à ce sujet dans le livre qu'elles ont co-écrit d'un Corset invisible. La même Eliette Abécassis, romancière et philosophe, affirme dans un entretien accordé en mai 2007 au site Evene.fr : « Le plus important est de prendre en considération les différences naturelles entre l'homme et la femme. Un certain féminisme a voulu calquer la libération de la femme sur le modèle masculin, ce qui n'est pas très réaliste. Cette dissymétrie est aujourd’hui une évidence. Il faut la prendre en compte quand on veut libérer la femme. Il faut revenir à cette différence fondamentale. » Elle ajoute plus loin, dans le même entretien, au sujet de l'avortement, que le discours féministe n'envisage que sous l'angle du droit de la femme à disposer de son corps et jamais à travers ses conséquences : « Il ne s'agit pas de revenir au temps où l'avortement n'était pas légal et où les femmes mouraient dans d’atroces souffrances [...] Mais l’avortement est un traumatisme pour la femme alors que pour l'homme il s'agit davantage d'une délivrance face à un enfant qu'il ne voulait pas avoir. » Dans la mesure où cet auteur se réclame encore du féminisme, il faut sans doute voir dans ce type de déclarations un signe de la crise que connaît cette idéologie.
    Il nous reste à souhaiter que les thèses du féminisme radical suscitent en France de plus en plus de réactions comme celles d'Eliette Abécassis ou encore de Claude Habib dans son excellent livre Galanterie française, paru chez Gallimard en 2006 et dont nous avons déjà rendu compte dans nos colonnes (3). La France se trouve en effet, à l'égard du Gender-feminism, dans une position périlleuse : ce mouvement commence avec beaucoup de retard sur les autres pays occidentaux à y faire sentir son influence mais il le fait avec d'autant plus de facilité qu'il n'a pas encore rencontré chez nous d'opposition déterminée comme celle que nous nous efforçons d'initier ici.
    STÉPHANE BLANCHONNET L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 5 au 18 mars 2009
    1 - Thèse par ailleurs contradictoire avec celle de l'égalité naturelle entre les sexes défendue par ces mêmes féministes puisqu'elle suppose une supériorité des hommes capables d'imposer partout le triomphe de ce prétendu complot.
    2 - De nombreuses études scientifiques récentes montrent que les différences, de comportement notamment, sont observables dès les premières années, ruinant l'explication culturaliste de la différence des sexes (voir sur ce point Claire-Marie Clozel, Pourquoi les petits garçons ne sont pas des petites filles, éditions Triptyque, 2007).
    3 - L'Action Française 2000, n° 2722, du 5 au 18 avril 2007.

  • L’insulte et la dissimulation au secours du mariage gay

    La réforme du « mariage pour tous » est soutenue très largement par la société. C’est du moins ce que l’opinion est priée de répéter et de retenir, à la suite des nombreux médias acquis à la cause.

    Dimanche, en tout cas, le défilé parisien a mobilisé beaucoup moins de monde que la manifestation massive des opposants au projet de loi, il y a quinze jours. Ceci en dépit des soutiens apportés par les partis de gauche (PS, PC, Front de gauche, etc), les syndicats (CFDT,CGT, FSU, etc), les associations militantes ( SOS Racisme, Ligue des droits de l’homme, etc), et une grande partie des bobos parisiens. (Rectificatif, lundi 15 h: les tarifs très attractifs qu’aurait opportunément proposé la SNCF, évoqués ici dans un premier temps, se révèlent en revanche être une rumeur.) Le 13 janvier, le peuple de France était descendu dans les rues, venu de tout le pays. Le 27 janvier, c’est le people parisien qui s’est retrouvé pour une soirée branchée dans un théâtre des Champs Elysées. Rien n’illustre mieux la fracture entre la société civile et ses « élites » que cette caricature d’une intelligentsia mondaine parrainée par la compagne du Président de la République. (…)

    Le Figaro  http://www.fdesouche.com