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magouille et compagnie - Page 2496

  • Fabrice Luchini contre la «gôche» et les ennemis du bon sens

    Fabrice Luchini parle de la fiscalité, de la « gôche », de Hollande, de Sarkozy, du « mariage » gay, de Depardieu, etc...

    Invité de « C à vous » lundi 7 janvier 2013 sur France 5, Fabrice Luchini ne prend pas de pincettes pour dénoncer le politiquement correct et la pensée unique. « Être de gauche, c’est être toujours dans le bon sentiment, attendu, t’as remarqué ? (…) Il y a un adverbe tout simple : ‘êtes-vous pour le mariage homosexuel ?’ Et tu entends les deux chroniqueurs : ‘évidemment, bien sûr’. C’est dans cet ‘évidemment’ qu’il y a la tragédie de ce pays. » Un festival de bon sens et de vérités.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Eric Zemmour remet Peillon en place…


    "La chronique d'Eric Zemmour" : que Vincent... par rtl-fr

  • Désenfumage toute !

    « Qu’est-ce qui se passe au Front National ? » Tel était l’intitulé et le thème hier de l’émission d’Yves Calvi « C dans l’air » sur France 5, qui avait fait appel pour en débattre aux spécialistes de la question, habitués des plateaux de télévision : les politologues Nonna Mayer, directrice de recherche au CNRS Pascal Perrineau, directeur du Cevipof, Brice Teinturier directeur général délégué de l’institut de sondages Ipsos…. Outre un portait détaillé du « nouveau FN » incarné par le vice-président du FN Florian Philippot, les commentateurs ont délivré un discours assez convenu, parfois outrancier, simpliste et tendancieux, en décalage avec la réalité, sur ce qu’était pour eux le Mouvement national et son devenir. Mais les téléspectateurs ont pu aussi y entendre quelques analyses assez justes sur l’audience accrue du FN au sein du peuple français. Et notamment auprès des catégories les plus sévèrement touchées par les conséquences de la mondialisation sans frein. Avec comme conséquence une « dédiabolisation » du FN sous le double effet du talent de Marine et d’une crise qui valide singulièrement et dramatiquement les avertissements et les propositions du FN formulés par le Front National depuis plus de vingt ans. Reste que les débatteurs ont tenu à rassurer ( ?) leurs auditeurs en expliquant au final  que les efforts frontistes se heurtaient à un « plafond de verre » électoral qui, conjugué avec un mode de scrutin majoritaire incapacitant, condamnait le Mouvement national, faute d’alliance « à droite », à rester cantonné dans l’opposition. A moins que la crise ne devienne torrentielle, emporte tout sur son passage. Et rebatte totalement les cartes. On le sait, « en politique le désespoir est une sottise absolue »…

     Bien sûr actualité oblige, la question du mariage et de l’adoption par les couples homosexuels a été évoqué…alors même que son refus est unanime au FN, la différence d’analyse portant sur l’opportunité de participer ou non à cette manifestation, là ou l’UMP et même le PS sont réellement divisés. Et sondage à l’appui, il a cependant était démontré que les sympathisants du FN seraient défavorables, dans des proportions bien moindres que chez les sympathisants de l’UMP, au mariage pour tous. L’explication serait à rechercher dans les différences sociologiques entre les deux électorats, les catégories populaires étant plus « déchristianisés » que les soutiens de la droitre classique.

     Ainsi, selon un sondage IFOP pour Le  Pèlerin publié mardi,  les sympathisants de gauche sont 79 % à dire OUI  au mariage homosexuel, ceux du FN 54%, et ceux de l’UMP 33%. L’ensemble des Français continuerait d’approuver la mesure à 60 %. Dans cette enquête, les plus de 65 ans sont les seuls à s’opposer majoritairement au mariage homosexuel, les autres catégories d’âge se prononçant majoritairement pour, jusqu’à atteindre un taux favorable de 75 % chez les 18-24 ans. Autre indication,  59 % des catholiques pratiquants le refusent, tout comme la grande majorité des sondés réunis sous la rubrique autre religion, principalement des musulmans, deuxième religion de France , mais 56% des non-pratiquants catholiques l’approuvent. Les ouvriers, catégorie dans laquelle le vote Marine et FN arrive en tête, seraient majoritairement pour le mariage pour tous.

     Un sondage qui apparaît globalement en contradiction avec celui paru dans Valeurs actuelles-voir notre article en date du 7 janvier- où, toutes générations confondues,  la volonté d’un referendum sur ce mariage là était très forte (69%). Un souhait d’une consultation référendaire dont on peut raisonnablement supposer qu’il ne vise pas majoritairement à dire OUI à un projet de loi pour lequel, tout le monde le sait, la gauche dans son ensemble ou presque, et un nombre important  de députés UMP voteront favorablement le 29 janvier.

     Soulignons encore avec Bruno Gollnisch que la question posée par l’IFOP comme par d’autres instituts de sondage apparaît par nature biaisée puisqu’il opère une distinction artificielle entre l’approbation du mariage et celui de l’adoption par les couples homos. Or, si le projet de loi pour le mariage homo est adopté, celui-ci induira automatiquement cette possibilité d’adoption. A cette aune Bruno Gollnisch l’a rappelé lundi soir sur I-télé, non seulement quasiment l’unanimité des militants frontistes, mais plus encore, la grande majorité des électeurs FN, et des Français, quelles que soient leurs idées politiques ou leurs opinions religieuses,  refusent ce projet de loi. Or, cet aspect est laissé (volontairement) dans l’ombre.

     Ainsi, selon ce même sondage IFOP, l’ensemble des Français reste opposé (à 54 %) au droit d’adoption par des couples homosexuels. Seuls les sympathisants de gauche y sont favorables (62 %), contre 38 % pour ceux du FN et 22 % pour ceux de l’UMP.

     Certains jugeront le pourcentage de sympathisants du Mouvement national favorable au mariage pour tous étrangement élevé, eu égard à ses conséquences et aux valeurs défendues de longue date par le FN. Mais nous l’avons vu cette question est l’objet d’un double enfumage. Il convient donc de pointer l’instrumentalisation cette question par un gouvernement incapable de résoudre la crise économique, sociale et identitaire que nous subissons alors que rien ne justifie de satisfaire les besoins ultra minoritaires du lobby LGBT. Et il appartient aussi au FN de faire preuve de pédagogie, d’expliquer les implications de cette « avancée sociétale », comme il l’a fait avec succès sur d’autres sujets pour amener un nombre croissant de Français à approuver nos positions.

     Dans cette optique, Bruno Gollnisch jugeait important que le FN, dépassant la simple opposition de principe au mariage et à l’adoption pour les couples homos, participe à la manifestation du 13 janvier, comme cela a été officiellement actée par une motion du Bureau Politique lundi : « Le Front National appelle ceux qui, élus, cadres, militants ou sympathisants, veulent exprimer leur opposition à ce projet de loi en participant à la manifestation pour tous organisée le 13 janvier à retrouver sa délégation Porte Maillot, en bas de l’avenue de la Grande Armée, à 12h30. »

     Bruno Gollnisch s’est félicité de ce que celle-ci« ne laisse aucun doute et encourage les sympathisants à se rendre à la manifestation ». D’ailleurs, si Jean-Marie Le Pen, retenu de longue date par une invitation qui lui a été faite par la fédération FN à Nantes a annoncé qu’il (« participera) mentalement » à celle-ci, outre Bruno, les députés Marion Maréchal-Le Pen, Gilbert Collard, les vice-présidents Marie-Christine Arnautu et Louis Aliot, le secrétaire général Steeve Briois, 80% des membres du Bureau politique, de nombreux élus, cadres, militants, sympathisants et bien sûr électeurs frontistes y seront présents.

     L’avalanche de commentaires suscitée par cette motion du BP du FN et les interprétations spécieuses sur la non-participation de Marine ou de Florian Philippot à la manifestation du 13 janvier, n’ont pas manqué. D’aucuns ont évoqué –théme repris hier soit dans l’émission de M. Calvi- une fracture entre « les anciens » et les « modernes », les néo-frontistes enclins « à l’intégration des évolutions sociales» et les archéo-frontistes, les traditionnalistes au sens large et pour faire court. La grille de lecture médiatique est toujours un peu la même, par paresse intellectuelle, conformisme ou propagande assumée: Si des catholiques sont membres du Front National, ils sont considérés comme les « durs » du mouvement. Et s’ils n’en sont pas membres d’ailleurs, c’est qu’ils sont encore « plus durs » ou alors tellement bourgeois qu’ils méprisent le peuple. De toute façon, ils ont tort!

     Au premier rang desquels bien sûr, les de catholiques pratiquants. Ainsi sur les 6 à 7 millions de Français catalogués comme « pratiquants réguliers ou occasionnels » le sondage réalisé par Harris-Viadeo pour l’hebdomadaire La Vie le 22 avril  indiquait ainsi que les jeunes catholiques « avec leurs exigences éthiques fortes, leurs réflexes identitaires plus marqués et leur plus grande radicalité » , avaient certes voté à 37 % pour Nicolas Sarkozy mais placé Marine Le Pen en deuxième position à 27 % . »

     Une enquête Ifop pour l’Association pour la fondation de service politique (AFSP) et Famille chrétienne indiquait qu’une révolution silencieuse est en train de s’accomplir. François de Lacoste Lareymondie, vice-président de l’AFSP, notait que «le  resurgissement des questions de société comme le mariage homosexuel ou l’euthanasie a contribué à la mobilisation des catholiques et à leur choix » et (entrevoyait) là une possible « mutation » du vote catholique traditionnel »…

     Jérôme Fourquet, de l’Ifop, soulignait La Croix en novembre dernier, notait aussi que 65 % des cathos pratiquants, soit deux tiers d’entre eux, estiment que l’Église doit intervenir en politique. « Sans doute conscients de ne constituer désormais plus qu’une minorité dans la société, ils éprouvent le besoin de se faire entendre, y compris au plan politique. »

     Enfin, Bruno Gollnisch rappelle aussi qu’une partie de l’UMP a beau condamner le mariage homosexuel, cette atteinte gravissime à « un des fondements moraux de notre civilisation », la droite libérale a puissamment contribué, plus largement, aux attaques menées contre les familles françaises avec la division par trois des allocations familiales en valeur absolue depuis 1950. C’est sous la présidence Sarkozy et avec le soutien de MM. Fillon et Copé qu’ont été supprimées en 2008 les majorations CAF à 11 et 16 ans, qu’a été mise en place une éco-taxe ou malus écologique pour les familles, supprimé l’avantage fiscal pour les nouveaux mariés, programmée la fin de la retraite à taux plein à 65 ans pour les femmes ayant élevé trois enfants.

     C’est des rangs de cette même droite UMP qu’ont été entendues de multiples déclarations en faveur du mariage gay..auquel M Copé était favorable il ya encore quelques mois ! C’est le gouvernement Fillon qui a financé le lobby homosexualiste et notamment Act Up, accrédité SOS homophobie dans les écoles, reconnu les mariages homosexuels contractés à l’étranger, ou encore qui s’est soumis à la clause européenne la plus favorisée, alignant le droit français sur le droit des Etats membres de l’Union Européenne les plus progressistes dans chaque domaine du droit de la famille…

     Autant de raisons de défiler nombreux, aux côtés de la délégation FN dimanche prochain !

    http://www.gollnisch.com

  • Extraordinaire : l’austérité est une erreur mathématique

     

    C’est une information extraordinaire, dont les conséquences sont immenses, mais qui fait beaucoup moins parler que les dérives pathétiques d’un acteur célèbre. C’est un rapport de 44 pages signé par un économiste en chef du FMI, un Français, Olivier Blanchard. Il dit tout simplement que les plus hautes instances économiques mondiales et européennes se sont plantées en imposant, au nom de la science, l’austérité à toute l’Europe.

    Ce que dit Olivier Blanchard, c’est que le modèle mathématique sur lequel s’appuyaient ces politiques visant au désendettement radical, et au retour sacré à l’équilibre budgétaire, comportaient une erreur au niveau, je cite, du multiplicateur fiscal. Pour simplifier beaucoup, ce modèle mathématique, donc incontestable, prévoyait que lorsqu’on retire un euro dans un budget il manquerait un euro dans le pays concerné. Or c’est faux. Pour des raisons qui tiennent à une réalité parfaitement triviale, et qui est que les hommes sont humains, cette austérité a déclenché des réactions collectives qui ont abouti à ce que cet euro retiré a provoqué la perte de trois euros dans les sociétés concernées.

    Multipliez par des milliards, et vous comprendrez pourquoi l’austérité imposée à coup de sabre par des troïkas savantes n’a conduit qu’à plus d’austérité, plus de chômage, et plus de récession. (…)

    Lire la suite sur un blog Mediapart

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    A lire en complément :

    - Des responsables du FMI révisent leurs calculs du prix de l’austérité (sur le site du Temps)

    - Oups, le FMI s’est trompé sur l’austérité (sur le site de Libération)

    - Les commentaires de Jacques Sapir (sur son blog – concernent la même thèse, déjà succinctement évoquée par un rapport du FMI en octobre 2012)

    - Austérité en Europe : l’énorme boulette du FMI (sur le blog de Gilles Raveaud, repris par Wikistrike)

    - Le FMI s’est-il réellement trompé dans son calcul sur l’impact de l’austérité ? (sur le blog Captain Economics)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Guerre scolaire et guerre des nerfs

    Vincent Peillon a adressé une lettre aux recteurs, souhaitant introduire le débat sur le mariage homo dans les écoles publiques et privées.

    La gauche, qui n’en finit plus de détruire ce qui reste debout dans notre pays, s’en prend ainsi à la spécificité de l’enseignement catholique en France.

    Pas moins de 2 millions d’élèves bénéficient de ces écoles, collèges et lycées privés. Seulement, les professeurs du privé, assimilés fonctionnaires puisque payés par l’argent de l’Etat ne profitent que d’une liberté sommaire, comme si l’argent achetait les consciences ...

    Le débat sur le mariage homo ou mariage pour tous soulève un certain nombre de questions sur la liberté de conscience, thème cher à la République surtout dans les périodes révolutionnaires. En somme, le privé doit s’aligner sur le public en ce qui concerne les questions de société. Les élèves doivent être conditionnés de la même façon, sans distinction entre public et privé. La "police de la pensée", terme qui prend tout son sens actuellement, fait son oeuvre de sape au sein de nos établissements scolaires. Faut-il seulement rappeler que les écoles sont en théorie conçues pour instruire, c’est-à dire mettre en parallèle des éléments contradictoires, afin de développer l’esprit critique ?

    La gauche et la droite se valent bien. M. Châtel, ex-ministre de l’Education Nationale, s’insurge contre M. Peillon, dénonçant la remise en cause même des établissements privés. Rappelons que M. Châtel a signé le renvoi de Philippe Isnard, enseignant catholique qui avait eu l’audace de mettre en place un débat contradictoire sur l’avortement, laissant ainsi le libre choix de réflexion à ses élèves.

    La République, gangrénée par les acteurs des réseaux d’influence, dont la franc-maçonnerie laicarde, ne cesse de vouloir détruire la religion catholique, en bonne révolutionnaire qu’elle demeure au fond d’elle-même. L’enseignement privé est une résistance au mondialisme, comme l’Eglise catholique et le pays réel, qui se bat pour sa survie (et le mot n’est pas trop fort lorsque l’on voit les ouvriers mis au chômage ou les paysans endettés). Le libéralisme, de droite comme de gauche, qui consiste à décerveler les gens et les culpabiliser pour mieux les paralyser, reste l’ennemi N°1 pour les royalistes que nous sommes.

    M. Peillon est un ex-trotskyste, c’est-à dire une espèce de jacobin. Il ira jusqu’au bout. Ce sont les esprits libres qui doivent conduire les affaires de la France. Sans conscience spirituelle, sans conscience politique supérieure, les Français ne pourront retrouver leur liberté perdue depuis bien longtemps (1789 ?).

    Une véritable démocratie bénéficie de systèmes scolaires différents, publics, privés sous et hors contrat. L’Etat n’a pas à intervenir de manière totalitaire dans les débats de société pour mieux les piloter et façonner l’opinion. La france bouge ! Et cela déplaît à la haute bourgeoisie, par essence a-nationale, puiqu’elle déteste que les Français pensent autrement qu’elle. N’est-ce pas M. Thiers, M. Clemenceau, M. Sarkozy, M. Hollande ?

    La France, pays chrétien, rural, national, royal, saura se relever, à force de parjure et d’insultes reçues contre elle, et donner la pleine mesure de son pouvoir réel, celui du peuple disposant de lui-même. Avec un monarque à sa tête !

    Philippe Perrin http://www.actionfrancaise.net

  • Des hors la loi occupent une église avec la bénédiction du vicaire !

    L’église de l’Estrée, située à Saint-Denis, a été occupée hier par plusieurs dizaine de clandestins, lesquels exigent leur régularisation. Le vicaire de la paroisse, l’abbé Thierry Geisler, « trouve leur démarche normale sur le fond« , espérant cependant « que ça ne va pas se transformer en une occupation de longue durée » car « d’un point de vue sanitaire on n’est pas armés pour les accueillir« .

    Les clandestins ont accroché sur le parvis de l’église, en arrivant ce matin, une banderole « Non aux expulsions des sans-papiers ». Quant à Hicham Hassanine, délégué de la Coordination 93 de lutte pour les sans-papiers, il dénonce et s’explique :  « On dénonce le mauvais traitement des dossiers des sans-papiers: les durées d’attente des dossiers excessivement longues, la qualité d’accueil, les refus de dossiers » .

    Quelques questions se posent : la France a-t-elle encore le droit de posséder la maîtrise de son territoire et de réguler les flux migratoire à l’aune de du bien commun ? La régularisation des clandestins, par ailleurs, leur est-elle due ? Quelle arrogance tout de même d’arriver clandestinement dans un pays souverain chez lui, en violant la loi, et de pousser l’indécence jusqu’à exiger d’être régularisé comme si l’on était chez soi ! Quant au prêtre desservant, il ferait mieux de remplir ses églises de fidèles plutôt que de se lancer dans un combat politique qui ne le concerne pas et d’appeler à la désobéissance civile dans un domaine où l’État est pourtant souverain : ce n’est pas tout de prêcher à tout bout de champ la séparation de l’Église et de l’État, il faut la vivre Monsieur l’Abbé! Ce sera sans doute, dans ce cas, un moindre mal…

    http://www.contre-info.com/

  • Trafic d'organes : la boîte de Pandore

    Dans un rapport prochainement soumis à l'assemblée du Conseil de l'Europe, un parlementaire suisse, Dick Marty, pointe les crimes de l'Armée de libération du Kosovo. Si les dénégations persistent, les langues se délient... La polémique gronde, tout particulièrement en Suisse.
    Titulaire du Département fédéral des affaires étrangères, et présidente de la Confédération helvétique en 2011, Micheline Calmy-Rey est bien embarrassée. Elle devait recevoir le mois dernier un prix de la Diaspora kosovare des mains de l'ambassadeur du Kosovo en Suisse, Naim Malaj ; compte tenu des "circonstances", la cérémonie a été reportée à une date indéterminée.
    Deux ans d'enquête
    Ces circonstances défavorables, ce sont la stupéfaction et l'indignation qu'ont suscitées les révélations, ou allégations, contenues dans un rapport du parlementaire suisse Dick Marty au Conseil de l'Europe ; un document qui pointe les horreurs imputées aux dirigeants kosovars, dont l'actuel Premier ministre Hashim Thaçi, durant le conflit en 1999 et 2000. La consternation et la gêne sont d'autant plus vives à Berne que la Suisse officielle se flattait jusqu'alors d'avoir fait le "bon choix", en s'alignant sur les États-Unis et l'OTAN afin de faire rendre gorge aux "méchants" serbes.
    La Confédération a d'ailleurs été un des premiers pays à reconnaître l'indépendance du Kosovo. Et lors de l'inauguration de l'ambassade de Suisse à Pristina, en mars 2008, Mme Calmy-Rey renouvelait son soutien, en espèces sonnantes et trébuchantes, au régime séparatiste. À l'époque, cet engagement du ministre des Affaires étrangères, sa précipitation peu diplomatique avaient provoqué des critiques en Suisse, notamment celles de Dick Marty, conseiller aux États tessinois et alors président de la commission de politique extérieure de l'Assemblée fédérale.
    La même année, en 2008, Dick Marty entamait ses recherches sur le crime organisé au Kosovo, à la suite de rumeurs persistantes jamais prises en compte par les grandes puissances. De ce travail d'investigation mené sur deux ans est résulté un document de vingt-huit pages révélant, avec force détails, qu'en pleine guerre du Kosovo des combattants séparatistes de l'UCK ont assassiné plusieurs centaines de prisonniers serbes afin de prélever leurs reins pour en faire commerce. Le rapport de Dick Marty a été adopté le 16 décembre en commission du Conseil de l'Europe ; il devrait être examiné à la fin janvier en assemblée plénière.
    Devant le scandale qui enfle, les responsables kosovars arguent d'un manque de preuves matérielles et parlent d'« éléments fabriqués ». Dans une déclaration à la presse suisse, Hashim Thaçi compare même la démarche de Dick Marty à « la propagande de Goebbels ». À quoi le parlementaire tessinois, juriste de formation, répond : « Nous n'avons pas colporté de simples rumeurs, mais décrit des faits qui se fondent sur de multiples témoignages, des documents, des faits objectifs. »
    Odieux commerce
    Le rapport en question s'appuie sur de nombreuses sources, allant des services secrets anglais, italiens,allemands et même américains à des témoins directs des événements. M. Marty a en outre bénéficié des connaissances d'experts ayant enquêté ces dernières années sur diverses scènes de crimes de guerre. Parmi eux, l'anthropologue et légiste d'origine péruvienne José Pablo Baraybar, qui s'est confié au quotidien Le Temps (18 décembre). Selon ce témoignage, les prisonniers serbes, de même que des musulmans kosovars accusés de "collaboration" avec Belgrade, étaient transférés dans le Nord de l'Albanie pour être ensuite assassinés au fur et à mesure des besoins de transplantation. Le rapport de Dick Marty fait état d'une « maison jaune » située à Burrell, au nord de Tirana, et qui aurait été la plaque tournante du trafic d'organes. Au sein de l'UCK, c'est un clan mafieux, le Groupe de Drenica dirigé par Hashim Thaçi, qui se livrait à ce sinistre commerce, assure le document avalisé par le Conseil de l'Europe. L'argent provenant de ce trafic aurait été déposé sur des comptes en banque en dehors de l'Albanie, notamment en Suisse, un pays que connaît bien Hashim Thaçi pour y avoir obtenu l'asile politique en 1995.
    Cynisme international
    Dick Marty affirme que la "communauté internationale" avait connaissance de ces faits, mais qu'elle a gardé le silence pour ne pas déstabiliser ses protégés kosovars, et afin de ne pas affaiblir sa diabolisation de l'ancien président serbe Slobodan Milosevic. Quant au légiste J.-P. Baraybar, interrogé sur l'absence de preuves matérielles, il précise que des policiers allemands envoyés en 1999 au Kosovo par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont collecté quatre cents échantillons d'ADN ; rapportés en Allemagne, ces échantillons auraient ensuite été détruits, le Tribunal s'en étant désintéressé. Haut représentant des Nations Unies au Kosovo entre 1999 et 2001, Bernard Kouchner rejette en bloc le contenu du rapport de Dick Marty qui, pourtant, recoupe et complète les accusations portées par l'ancien procureur Carla Del Ponte dans un livre publié en 2008, La traque, les criminels de guerre et moi (éd. Héloïse d'Ormesson, pour l'édition française de 2009). Dans cet ouvrage, l'ancienne magistrate se plaint d'avoir subi des pressions de l'ONU afin de la dissuader d'enquêter sur le trafic d'organes humains au Kosovo.
    Malgré les dénégations, Bernard Kouchner comme d'autres acteurs majeurs de cette sombre période ne pourront échapper au soupçon de complicité passive. D'autant que l'affaire n'est pas close. Ainsi, le gouvernement serbe a demandé au Tribunal pénal international de La Haye d'ouvrir une enquête sur les responsables de la Mission de l'ONU au Kosovo qui, selon Belgrade, auraient dissimulé des preuves concernant les crimes aujourd'hui imputés à l'UCK. Avec son habituel sens de la mesure, Bernard Kouchner a qualifié Dick Marty de « pauvre homme ». Sans doute parce que l'imprudent a ouvert la boîte de Pandore.
    Guy C. Menusier L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 6 au 19 janvier 2011

  • Préférence étrangère : approchez, c'est l'État qui régale !

     

    Communiqué de Jeune Bretagne du 08 janvier 2013
    Lundi 7 janvier, 5h du matin. Le TGV Quimper-Paris s’apprêtait à partir avec à son bord, deux familles de clandestins débarquées mercredi dernier en Bretagne, et dormant depuis dans des hôtels de Lorient, logées et nourries, aux frais du contribuable puisque les hôtels sont indemnisés par l’État.
    Afin de gaspiller un peu plus l’argent public, la préfecture de Bretagne a même payé aux deux familles les billets de TGV nécessaires afin de pouvoir aller se faire enregistrer en préfecture, à Rennes, en vue de leur régularisation.
    Les militants de Jeune Bretagne, présents sur place depuis 4h ce lundi matin, ont donc décidé, au nom de l’égalité pour tous, de permettre à tous les passagers du train de bénéficier de nuits d’hôtels et de billets de train payés par l’État.
    Un tract avec coupon réponse a été distribué, afin de proposer à chacun de demander à la préfecture le remboursement de son loyer, de son billet de train, de ses amendes ou encore de ses courses.
    La seule condition à remplir étant de renoncer immédiatement à sa nationalité française, ces remboursements payés par le contribuable ne pouvant être effectué qu’à des clandestins.
    Vous pouvez donc, vous aussi, profiter de la générosité de la région Bretagne en imprimant et en nous retournons ce bon, disponible sur cette page.
    En pleine crise économique, en pleine crise sociale, en pleine crise du logement, l’État français préfère nourrir et loger des clandestins plutôt que de venir en aide à sa propre population.
    Quand l’État n’est plus en mesure de garantir un traitement juste pour ses citoyens, il est du devoir de chacun de se révolter.
    C’est pourquoi nous incitons également l’ensemble de la population à imprimer, à diffuser et à remplir ce tract que nous acheminerons massivement vers la préfecture d’Ille et Vilaine, haut lieu de la préférence étrangère.
    « Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. » (Antoine de Rivarol)
    Vidéo de l'action menée par "Jeune Bretagne"
  • 10 preuves que nous vivons dans des économies factices

    « Il est temps d’admettre que nous vivons dans une économie factice », écrit le blog américain The Idealist. Les gens réclament des emplois, et les politiciens les leur promettent, mais les politiciens ne peuvent créer d’emplois. Et il ne faut pas compter sur les médias pour nous ouvrir les yeux, tout occupés qu’ils sont à glorifier les ‘people’, parce qu’ils sont riches. Ainsi, la semaine passée, Kim Kardashian a fait la une du Huffington Post parce que son chat est mort, rappelle-t-il.

    Il cite 10 autres preuves qui attestent de l’illusion de nos économies :

    1/ Les faux emplois. Non seulement les chiffres du chômage sont minimisés artificiellement par les instances gouvernementales, mais 80% des emplois ne produisent aucune valeur. Ils pourraient disparaître demain sans menacer la survie et le bonheur de l’humanité

    2/ Les problèmes créent des emplois, et non des solutions. Nous ne réglerons jamais les problèmes de la drogue, de la violence, des codes des impôts trop complexes, …etc., parce que ces problèmes permettent d’employer des policiers, des percepteurs, des gardiens de prison, des fonctionnaires… En d’autres termes, nous avons besoin de ces problèmes totalement fabriqués pour créer de l’emploi artificiel.

    3/ L’argent n’a pas de valeur. L’argent est l’illusion la plus trompeuse. L’argent n’a de la valeur que parce que la loi le décrète. Mais l’argent n’est que du papier avec de l’encre, et sa valeur réelle est nulle. Les seules choses qui aient de la valeur, c’est le travail, les matériaux, la nourriture, l’eau et l’énergie.

    4/ Les banques centrales rachètent les dettes des nations. Aux Etats Unis, la Fed prête de l’argent au gouvernement américain qui émet des obligations pour financer ses dépenses. Ces obligations sont ensuite proposées aux investisseurs. Mais en pratique, c’est la Fed qui en rachète près de 90%. C’est ce que l’on appelle la monétisation de la dette. Dans la zone euro, cette monétisation de la dette a aussi lieu lorsque la BCE rachète des obligations souveraines des pays en difficulté, comme Mario Draghi s’est engagé à le faire en juillet de l’année dernière.

    Or ceci ne consiste en rien de moins qu’une chaîne de Ponzi. Dans ce système, les taux d’intérêt sont artificiellement maintenus à un bas niveau (s’ils étaient le reflet de la demande réelle des investisseurs pour ces dettes, ils seraient plus élevés).

    5/ La détermination de la valeur est faussée. Le mécanisme de fixation des prix est désormais tellement affecté par des variables exogènes qu’il devient difficile de déterminer quelle est la valeur réelle des choses. Les subventions de l’Etat, les taxes, les lois et les règlements, la manipulation des taux d’intérêt, et la spéculation sur les matières premières sont autant de facteurs qui compliquent la valorisation des biens et des services.

    6/ L’échec est récompensé. On demande aux citoyens de se serrer la ceinture pour porter secours à des gouvernements, des institutions financières, ou des entreprises. Et lorsque quelqu’un réussit par la force de son travail, il est lourdement imposé pour financer les plans d’aide d’institutions qui se sont mal comporté.

    7/ Les organisations privées ont les mêmes droits que les êtres humains, mais pas les mêmes sanctions. Cela devient évident lors de catastrophes industrielles : à quoi aurait été condamné un homme qui aurait provoqué une catastrophe de l’ampleur de celle de la plateforme Deepwater Horizon? Il aurait été jugé comme un tueur psychopathe, et on aurait veillé à ce qu’il ne puisse plus jamais nuire.

    8/ Les gens achètent des choses avec de l’argent qu’ils n’ont pas. Malgré l’inflation, le chômage en hausse et l’effondrement des marchés immobiliers, l’achat à crédit ne ralentit pas. Or, rien n’est pire pour une économie que des emprunts adossés à des valeurs dont les retours sur investissement sont négatifs : voitures, cartes de crédit, et prêts étudiants, par exemple.

    9/ Les créateurs d’entreprises sont punis. Règlementations abusives, multiplication des considérations écologistes (pas toujours fondées)… Nos économies créent de la dépendance là où il n’y en a pas besoin. La bureaucratie toujours plus lourde entrave les entreprises, quand elles ne les étouffe pas de façon fatale.

    10/ L’esclavage moderne. Les banques centrales et les banques commerciales créent de l’argent à partir de rien, et cette création monétaire transforme les gouvernements, les industries et les familles en esclaves. Et même en l’absence d’endettement lié à un crédit, il faut payer des impôts et les effets de l’inflation…

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  • Le RSA va t-il remplacer le SMIC ?

     

     

    Nous allons commencer cette nouvelle année par une mauvaise nouvelle. Non, vous ne rêvez pas. Il ne s’agit pas d’une blague ou d’une grosse fatigue après les fêtes. Ce que vous allez lire ci-dessous est une réalité. Le gouvernement envisage sérieusement de supprimer le smic. De ce fait, le RSA deviendra de facto le seul “salaire” de référence.

    Cette montée en puissance programmée du RSA au détriment du SMIC est un projet fou qui va modifier radicalement toute la politique sociale française.

    Tout commence en 2011, le PS a préparé un programme politique qui a consigné noir sur blanc l’impérieuse nécessité de revaloriser très sérieusement le SMIC dès l’élection du candidat socialiste. Il se trouve que le même candidat socialiste, durant toute la campagne n’a cessé de prendre ses distances avec une grande partie du programme. Mais le plus marquant fut le refus de François Hollande de prendre à son compte l’augmentation importante du SMIC prônée par son parti.

    Arrivé au pouvoir, tout le monde se souvient encore des quelques centimes d’augmentation accordés comme une faveur par le gouvernement au 1er juillet 2012.

    En fait, pour ceux qui connaissent le nouveau président, son opposition au SMIC n’est pas nouvelle. Depuis longtemps, François Hollande est un adepte de la pensée (très discutable) de Alain Minc. Ce dernier a toujours soutenu la disparition du SMIC au prétexte que des salaires trop élevés faisaient le lit du chômage en France.

    Faire disparaître le salaire minimum de référence est donc une bonne façon de baisser l’ensemble de la grille salariale afin de permettre aux entreprise d’embaucher enfin à des conditions acceptables…

    Dès son arrivée au pouvoir, Hollande demande à une commission d’experts de plancher sur les réformes possibles du SMIC. Deux des conclusions du rapport ont été immédiatement suivie : depuis le 1er janvier 2013, plus de coup de pouce et majoration indexée sur l’inflation.

    Les autres mesures officielles préconisées par le rapport sont :

    - Créer des SMIC selon l’âge des bénéficiaires,

    - Créer des SMIC selon les régions (ce que le patronat réclame depuis des lustres),

    - Abandonner tout principe de revalorisation (art de laisser couler une référence).

    Bref, les experts proposent de “casser” le SMIC en petits morceaux afin de mieux l’enterrer…

    Mais, il existe aussi une mesure non officielle dans ce rapport dont le gouvernement s’est bien gardé de parler. Sous le prétexte qui reste à démontrer que : “Le SMIC n’est pas un instrument efficace de lutte contre la pauvreté et les bas revenus“, le rapport préconise de ne plus revaloriser que le RSA. Ce point est extrêmement important.

    Le SMIC est un salaire qui pèse sur les entreprises. Le RSA est à la charge de l’État. Comme le même rapport demande au gouvernement de ne plus légiférer en matière de droit du travail, on imagine facilement la suite : laissons les entreprises payer et gérer les salariés comme elles le souhaitent et l’État aidera les plus pauvres.

    Voilà en résumé le nec plus ultra du libéralisme à la sauce Hollande : un marché du travail totalement déréglementé dont la suppression du SMIC sera le fer de lance et des bonnes œuvres étatiques bien organisées… et revalorisées.

    C’est rétrograde, stupide et suicidaire.

    Source: Loi 1901 via l’excellent blog Au Bout De La Route (qui, pour l’occasion reprend une illustration du talentueux dessinateur Konk.)

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