Ce 10 octobre, Paul Larrouturou, journaliste à France 5 et France Info, a saisi le trio Tondelier, Faure, Roussel à la sortie d'un restaurant parisien de luxe, le Matignon. La sole meunière y affiche le prix de 90 euros !
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Une étude parue ce lundi pointe la croissance du nombre de défaillances d’entreprises en France en septembre. L’incertitude économique est pointée du doigt.

La nomination de Lecornu, c’est trop gros, qui ferait cela après déjà deux nominations de ce même homme qui n’ont débouché sur rien ? Macron ne cherche pas à ce qu’il y ait un gouvernement, ne cherche pas non plus à ce qu’il y ait un budget, il cherche simplement à donner le coup de grâce à ce pays, qu’il soit suffisamment endetté, suffisamment anarchique, que la sécurité y soit suffisamment en péril, que les entreprises ne puissent plus y travailler et que les services de l’état n’y fonctionnent plus, ou très mal…

Le général Pierre Schill a lancé : « Être prêt à tout moment à s’engager, et dès ce soir s’il le fallait ». La France déclare montrer également durant la fête des morts à la Russie sa force militaire en déployant des soldats français en ordre de combat en Roumanie et/ou en Bulgarie avec l’exercice Dacian Fall de cet automne.

La nuit du 12 au 13 octobre 2025 restera peut-être comme celle où le peu de confiance qu’il restait encore aux Français envers ses dirigeants s’est définitivement effondré. Dans un climat d’usure politique et de rejet populaire, Emmanuel Macron a reconduit Sébastien Lecornu à Matignon, dévoilant un nouveau gouvernement censé « sortir la France de la crise ». En réalité, cette recomposition apparaît comme une énième opération de survie d’un régime qui n’écoute plus personne — sinon lui-même.

Le psychodrame continue chez les LR. On sait que Laurent Wauquiez, qui n’a pas digéré sa cuisante défaite face à Bruno Retailleau, intrigue avec les députés de son parti pour continuer à être partie prenante de la majorité de Macron, alors que Retailleau y est hostile.

Nous étions dans une sorte de flottement presque serein. Nous avions un premier ministre qui avait cessé de vouloir parler, il faut dire que ses rares interventions avaient été déroutantes, voire lunaires. Pendant ce temps les journalistes continuaient à donner la parole aux ministres démissionnaires, leur attribuant de facto un rôle et même une autorité, qu’ils n’avaient plus, mais qu’à cela ne tienne, il faut bien faire de l’audimat. Surtout, comme ils s’accrochaient à leur ministère malgré tout, pourquoi ne pas leur demander leurs avis ? Et puis soudain la machine s’est emballée. Macron a exigé un gouvernement pour dimanche soir et Lecornu s’est exécuté. Le pauvre, que pouvait-il faire d’autre que ce que nous avions imaginé, à savoir reprendre les mêmes et nous vendre cela comme une rupture ? Pour masquer la supercherie, il y incorpora des faux nouveaux, dont le fameux Le Maire.

Par Philippe Germain
Horreur, Maurras parle sérieusement et très sereinement de coup de force dans son célèbre texte Si le coup de force est possible. Pire, dans son non moins célèbre texte préalable – préfacé, notons-le, par André Malraux pour sa réédition des années 1920 –, il expliquait déjà qu’il préférait le complot à une insurrection. Alors va pour le complot.