Emmanuel Macron n'a pas le choix : pour répondre à l'inquiétude des parties prenantes à la dette française, il doit faire une "réforme des retraites" ou du moins donner l'impression qu'il en fait une. Mais, dans le contexte des pénuries d'énergie et de l'inflation, traiter le sujet revient à se promener avec une torche dans un espace saturé d'explosif. Le président a-t-il atteint les limites de ses capacités d'illusionniste?
Un jour – dont on espère qu’il est proche – le macronisme appartiendra à l’histoire. Et rien ne le résumera mieux que la “réforme des retraites”, ce serpent de mer du macronisme.