Si ça n’est pas un début de guerre civile, que faudra-t-il donc qu’il arrive de plus grave pour qu’enfin, les autorités acceptent de prononcer le mot ?
J’ai, depuis très longtemps, le privilège de connaître Jean Marie Le Pen. Nous sommes restés amis et nous nous voyons de temps en temps. Durant ces longues années, j’ai partagé, comme nombre de ses amis, les difficultés de son parcours dans l’arène politique française. Nous avons été témoins de sa mise au pilori par les âmes bien-pensantes de la caste politique puisque fabriquées dans les usines du prêt-à-penser, des cris d’orfraie des vierges effarouchées par les discours musclés du Menhir, des journalistes toujours enclins à lui chercher noise plutôt que d’essayer de comprendre son message, de ces directeurs de chaînes de télévision aux ordres de politiciens plus soucieux de défendre leurs prébendes que de venir l’affronter sur les plateaux télé. Mais nous avons aussi partagé sa lucidité devant la montée de l’islam radical et de sa matrice, l’immigration.