Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 1584

  • L'ART DE LA COMÉDIE

    Quelques-heuresle-debut-officiel-G7-Biarritz-president-Republique-expliquera-enjeux-sommet-television_0_730_490.jpg

    Michel Onfray cliquez ici

    Le président de la République des mots.
    Chacun l’aura compris, Emmanuel Macron n’est pas un bon président de la République. Il s’avère juste le président des mots, celui qui parle, parle sans discontinuer, celui qui verbigère, qui étourdit à force de paroles, qui s’enivre de mots et voudrait griser son auditoire, tous ses auditoires, avec cette logorrhée qui n’en finit pas, qui n’en finit plus. Il voulait une parole rare ? Elle est pluriquotidienne et dupliquée en éléments de langage partout serinés par ses perroquets de ministres – je ne parle pas de sa porte-parole, un précipité, au sens chimique du terme, de cette logocratie... Il avait promis la rareté de son verbe sous prétexte qu’il ne serait ni Sarkozy ni Hollande. Or, il est le premier sans l’action et le second sans la bonhomie : c’est à la fois un Sarkozy qui ne fait rien d’autre que laisser voguer le bateau maastrichtien et un Hollande méchant qui ne peut s’empêcher de cacher sa nature dès qu’il parle avec un quidam critique dans un bain de foule. Il parle sans cesse et sa parole se montre accablante, démonétisée, dévalorisée. Il n’est pas orateur, mais il croit que son pouvoir hypnotique, celui du serpent qui convoite l’oiseau, fera tomber de la branche tous ceux qui auront entendu sa rhétorique, sa sophistique. Mais il prend sa volubilité pour de l’éloquence, il croit que son amphigouri est une ligne claire, il pense que son bavardage est l’atticisme postmoderne. Il se trompe lourdement ; il trompe lourdement.

    Lire la suite

  • Business « Halal » : entre gros sous et hypocrisie

    Les grandes enseignes s'engraisseraient volontiers sur la viande halal. Malheureusement elles doivent encore tenir compte des humeurs des Français « de souche ». Mais à malin, malin et dhimmi.

    Le développement exponentiel du nombre de musulmans vivants en France sous l'effet conjugué d'une immigration qui n'est contrôlée que dans les discours de Nicolas Sarkozy et des vagues de conversions - qu'elles soient « de confort » (pour obtenir une relative « tranquillité » dans un milieu hostile tel que les banlieues) ou d'adhésion (réponse au vide spirituel laissé par la société ultra-matérialiste occidentale et aux démissions modernistes des églises chrétiennes) - a entraîné ces dernières années une véritable explosion des ventes de produits estampillés « halal » « licite » en français).

    Lire la suite

  • Professeur Didier Raoult, l’irréductible Gaulois

    raoult.png

    À l’heure même où Uderzo nous a quittés surgit, dans le paysage audiovisuel, un de ces personnages improbables qui, de temps à autres, rappellent au monde que s’il y a un pays viscéralement réfractaire aux injonctions des puissances de l’argent, c’est bien la France.

    Il y eut le moustachu José Bové, devenu une des figures planétaires de l’altermondialisme pour avoir procédé au démontage du MacDo de Millau en août 1999 ; il y eut et il y a toujours le vicomte Philippe de Villiers, conspué et méprisé par l’intelligentsia française mais devenu une référence internationale en raison de l’extraordinaire succès du Puy du Fou, challenger des parcs Disney. Il y a les grandes figures des gilets jaunes, ces forts en gueule aux modestes origines qui ont fait trembler le pouvoir macroniste transnational, et il y a désormais le professeur Didier Raoult.

    Lire la suite

  • Coronavirus : On nous ment sur le nombre de morts en France, c’est bien pire !

  • DES LENDEMAINS TUMULTUEURS !

    Un ami me signale que tous les "instituts" phosphorent sur la prospective post-Covid_19 afin de sortir le dossier que tous les gouvernements s'arracheront. Sans être collapsologue patenté, Royal-Artillerie rejoint la meute et vous livre la substantifique analyse d'un futur à connaître. Les gouvernements étrangers pourront cliquer sur la barre de traduction en tête de gondole (fin de la blague).
    L'idée était de faire un dossier de quatre articles sur la spécialisation à outrance des fabrications qui impacte les chaînes de production partout comme on l'a vu lors du tsunami de Fukushima ; sur le rôle de l'Etat-stratège dans une société libérale ; sur le combat croissance-réchauffement climatique, et aussi, sur la fracture millénials vs. boomers. Mais le premier brouillon a laissé comprendre que la mondialisation était la mère de tous ces sujets et qu'il fallait creuser. Cela tombe à pic. Royal-Artillerie a fait plusieurs articles impliquant la mondialisation (37). Des bases existent qu'il faut actualiser et développer.

    Lire la suite

  • Vous avez dit peuple ! Quel peuple ?

    838_beaujeanasterixhistoire-1-1-1200x675.jpg

    Le billet de Patrick Parment

    Il aura fallu ce genre de traumatisme pour voit surgir tous les miasmes que nos sociétés d’abondance secrètent. Avec pour toile de fond un individualisme forcené conséquence de la société de consommation et apparue au lendemain des années 1960. Les Trente Glorieuses ont consacré ce modèle et Mai 68 en fut le révélateur. Dans la France d’après guerre, il y avait encore de vraies solidarités au sein du peuple pas encore phagocyté par le modèle bourgeois. Mais celui-ci a fini par s’imposer avec la prise de pouvoir par De Gaulle et ses sbires. Jusqu’à Georges Pompidou, on peut avancer qu’il y avait un peuple français. C’en est fini avec Valéry Giscard d’Estaing – archétype du modèle bourgeois -  mais paradoxalement c’est à l’ère Mitterrand que l’individualisme prendra son essor avec sa cohorte d’intellectuels des broussailles et leur fascination pour l’American Way of Life et les théories libérales. Faut-il rappeler que c’est Laurent Fabius qui a ouvert les vannes de l’enrichissement boursier !

    Lire la suite

  • « Ce que vingt ans d’immigration massive ne sont pas parvenus à faire, le coronavirus l’a fait !

    On ne voit pas souvent Patrick Buisson dans les médias, ce qui donne tout son prix à ses rares apparitions. La droite hors-les-murs n’a pas pour autant pris la clef des champs, mais en ces temps de confinement elle nous offre un moment de respiration intellectuelle et de liberté de ton.

    https://www.lesalonbeige.fr/ce-que-vingt-ans-dimmigration-massive-ne-sont-pas-parvenus-a-faire-le-coronavirus-la-fait/

  • La crise, elle arrive !

    SN 53 1 DE COUV.jpg

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

    ÉDITORIAL DU N°53 (PRINTEMPS 2020) DE LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE

    La crise, voilà des années qu’on en parle, elle finira bien par arriver... « Vous êtes bien pessimistes » me direz-vous. Peut être, mais si c’est le cas, c’est qu’il y a de sérieuses raisons de l’être...

    En effet, la question que l’on peut légitimement se poser est « Combien de temps ce Système à la dérive peut-il encore tenir ? » car, d’année en année, de quinquennat en quinquennat, la situation ne cesse de se dégrader. Que ce soit dans le domaine économique, dans le domaine social, dans le domaine sociétal, dans le domaine identitaire et, bien sûr, dans le domaine politique... en fait, dans tous les domaines.

    Lire la suite

  • Michel Onfray : « le chef de l’Etat autorise les banlieues à contaminer à tout va qui elle voudra! Le message est on ne peut plus clair »

    Le président de la République des mots

    Chacun l’aura compris, Emmanuel Macron n’est pas un bon président de la République. Il s’avère juste le président des mots, celui qui parle, parle sans discontinuer, celui qui verbigère, qui étourdit à force de paroles, qui s’enivre de mots et voudrait griser son auditoire, tous ses auditoires, avec cette logorrhée qui n’en finit pas, qui n’en finit plus. Il voulait une parole rare? Elle est pluriquotidienne et dupliquée en éléments de langage partout serinés par ses perroquets de ministres –je ne parle pas de sa porte-parole, un précipité, au sens chimique du terme, de cette logocratie… Il avait promis la rareté de son verbe sous prétexte qu’il ne serait ni Sarkozy ni Hollande. Or, il est le premier sans l’action et le second sans la bonhomie: c’est à la fois un Sarkozy qui ne fait rien d’autre que laisser voguer le bateau maastrichtien et un Hollande méchant qui ne peut s’empêcher de cacher sa nature dès qu’il parle avec un quidam critique dans un bain de foule. Il parle sans cesse et sa parole se montre accablante, démonétisée, dévalorisée. Il n’est pas orateur, mais il croit que son pouvoir hypnotique, celui du serpent qui convoite l’oiseau, fera tomber de la branche tous ceux qui auront entendu sa rhétorique, sa sophistique. Mais il prend sa volubilité pour de l’éloquence, il croit que son amphigouri est une ligne claire, il pense que son bavardage est l’atticisme postmoderne. Il se trompe lourdement; il trompe lourdement.

    Lire la suite