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France et politique française - Page 1757

  • Ce que dit la guérilla de Mantes-la-Jolie – par Alain Sanders

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    Un clou chasse l’autre. Les gesticulations de Macron tous azimuts, celles d’Edouard Philippe en Seine-Saint-Denis, le papy flingueur de Bayonne, le service public façon CGT à la SNCF, les petites lâchetés de Blanquer, etc. ont remisé les actes de guerre perpétrés le 25 octobre dernier à Mantes-la-Jolie (sic) au rayon des faits divers « trois p’tits tours et puis s’en vont ». Et pourtant…

    Ce n’est pas la première fois que Mantes-la-Jolie, située à une encablure de Magnanville où a été égorgé par un islamiste (avec de nombreuses complicités dans le coin) un couple de policiers, tristement connue pour son quartier ethnique du Val Fourré (sur lequel des millions d’euros ont été déversés depuis vingt ans), défraie la chronique.

    Mais dans le contexte préinsurrectionnel actuel où l’on voit les quartiers dits « sensibles » s’enflammer au moindre prétexte (Les Mureaux, Trappes, Limeil-Brévannes, Etampes, Chanteloup-les-Vignes, etc.), les scènes de guerre de Mantes-la-Jolie et, plus récemment encore, celles de Béziers, sont le signe très fort de ce qui nous pend au nez – et plus seulement dans les zones de non-droit – si on n’y répond pas autrement qu’en faisant du bruit avec la bouche. Le coup du karcher sarkozien et les rodomontades du kéké marseillais Castaner, personne n’y croit plus depuis longtemps.

    « Des actes de guerre civile », a dit Gilbert Collard au lendemain des « heurts » (comme ont dit les médias de la dhimmitude). Il n’a pas tort. Sauf que le mot civile est de trop. Les racailles ont attaqué avec des mortiers et des cocktails Molotov aux cris de « Tuez-les, tuez-les tous ! Tuez les flics de l’Etat colonial ! » : on est au-delà de l’habituel racisme anti-flics. Ils ne se sentent pas Français – ce qui accréditerait, si tel était le cas, l’appellation « guerre civile » – mais comme des « colonisés » en guerre, une guerre assumée et revendiquée, contre l’Etat français étiqueté « colonial ».

    On ne va donc pas régler tout ça à la Castaner ou à la Nuñez, féroces contre les Gilets jaunes (le « de souche », ça se trique sans états d’âme), mais tétanisés face aux « d’origine ». Ils se gardent d’ailleurs bien d’aller au-delà de la condamnation (manquerait plus qu’ils les approuvent…) de ce qu’ils appellent des « violences ». Au Val Fourré, les émeutiers sont chez eux, comme des poissons dans l’eau, protégés, inassimilés et fiers de l’être, comme dirait Yassine Belattar (cet « humoriste » très proche de Macron). Ce n’est pas un hasard si l’une des aventures du Hussard, Le Hussard fonce dans le tas (Auda Isarn), commence devant la gare de Mantes-la-Jolie, un véritable caravansérail qui provoque cette réaction d’un des personnages : « Je vous écoute. Mais je ne vais pas rester seule dans un quartier qui ferait passer la casbah d’Alger pour la promenade des Anglais… »

    Le guet-apens (mashadat apens en arabe), qui est le b.a.-ba de la guérilla, est devenu tellement habituel que les pompiers, comme cela a été le cas à Mantes-la-Jolie, ne se dérangent plus quand on les appelle pour des voitures en feu. Des policiers entraînés qui reculent (faute d’ordres musclés, il faut bien le dire) devant des assaillants prêts à tout, alors des pompiers armés de leurs lances à eau, macache…

    En 1364, Du Guesclin fit rentrer Mantes (maintes fois pillée et occupée par les Anglais) sous la domination du roi de France. La ville doit son surnom de « jolie » à Henri IV qui y retrouvait Gabrielle d’Estrées. Mon Dieu, rendez-nous Du Guesclin et ses fidèles Bretons ! Pour faire le job qui s’impose et que leur République est incapable de faire…

    Alain Sanders

    Article paru dans Présent daté du 4 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/215938/ce-que-dit-la-guerilla-de-mantes-la-jolie/

  • Royalistes : Formation et militantisme : Bordeaux, Lyon, Toulouse...

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  • Radars-tourelles : la révolte repart de plus belle !

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    Bien des indices montrent que le mouvement des gilets jaunes, malgré la répression, l’essoufflement et la récupération par l’extrême gauche et les Black Blocs, n’a peut-être pas fini de mijoter. Sous une forme ou sous une autre. Peut-être en repartant à la base de son élan.

    Et la base, c’était les radars : pendant tout l’été précédant l’explosion du mouvement, le 17 novembre dernier, les radars étaient incendiés ou vandalisés partout en province. Le gouvernement n’avait pas voulu voir.

    Or, voici que, dès le 25 octobre dernier, on apprenait, dans Capital, que la destruction des radars était, cette semaine-là, repartie à la hausse, à la surprise générale – enfin, surtout celle des autorités -, et ce, malgré les peines très lourdes prévues contre les auteurs de dégradation de ces engins : « Selon le site radars-auto, 11 cabines ont été incendiées cette semaine. Le phénomène, qui touche aussi bien les radars fixes que les radars autonomes, les radars tourelles, les radars discriminants ou les radars double face, a été constaté dans toute la France. Pourtant, précise le site, de nombreux engins sont sous surveillance policière. Le week-end dernier, deux radars ont été incendiés : un radar autonome en Meurthe-et-Moselle et un radar fixe en Saône-et-Loire. Des destructions qui se sont poursuivies tout au long de la semaine. Lundi, c’est un radar tourelle qui a pris feu dans le Morbihan alors que trois nouveaux appareils ont été vandalisés mardi : dans les Alpes-de-Haute-Provence, le Val-d’Oise et la Haute-Marne. Le lendemain, un autre radar tourelle a été retrouvé au sol dans la Sarthe et une cabine installée le matin même a été incendiée jeudi dans l’Oise. Enfin, dans la nuit de vendredi à samedi, deux autres radars ont été victimes des flammes. À nouveau dans l’Oise pour l’un et en Loire-Atlantique pour le second. »

    Mais cette flambée n’est pas retombée et toute la France semble de nouveau touchée. Le Président et le gouvernement devraient s’en inquiéter.

    Ces jours-ci, c’est en Bretagne que les destructions les plus spectaculaires ont eu lieu : des radars tourelles, réputés imprenables, incassables, in-…, ont été mis hors service, sciés, et cela, dans les heures mêmes qui ont suivi leur installation !

    Selon France Bleu Armorique, le radar de la RN164, à Plémet (Côtes-d’Armor), est déjà hors d’usage : il « il a été vandalisé dans la nuit de jeudi à vendredi. Scié à la base, l’appareil est tombé sur la voie. »

    D’après 20 Minutes, le week-end dernier, « un radar tourelle installé à Plouvara, toujours dans les Côtes-d’Armor, avait déjà été incendié et mis hors service ».

    La Bretagne s’était fait connaître par la révolte des bonnets rouges puis avait pris une part active à celle des gilets jaunes. Une réponse aussi radicale à l’installation de ces nouveaux radars devrait faire réfléchir le gouvernement.

    Il est, en tout cas, consternant qu’un an après, les mêmes gouvernants soient toujours en place, d’Édouard Philippe à Christophe Castaner, et, surtout, que la politique en la matière n’ait pas changé, se contentant d’inventer des radars plus nombreux, plus hauts, plus résistants, plus « efficaces », puisque le gouvernement a prévu d’installer 1.200 radars tourelles d’ici à « fin 2020 », selon le délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe.

    Nul doute que la France périphérique appréciera cette attention et cet investissement qui lui est spécialement destiné…

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/radars-tourelles-la-revolte-repart-de-plus-belle/

  • Un grand retournement se prépare, en travaillant les alternatives

    Un grand retournement se prépare, en travaillant les alternatives

    Pierre de Lauzun (X et ENA), ancien directeur général de la Fédération bancaire française et délégué général de l’Association française des marchés financiers (AMAFI),  vient de publier “Pour un grand retournement politique. Faces aux impasses du paradigme actuel“. Nous l’avons interrogé :

    Dans votre ouvrage, vous proposez “un grand retournement politique” sur les bases de la pensée classique. Mais pensez-vous que notre société puisse sortir de ce que vous nommez “le paradigme actuel” ? Suffira-t-il de créer des médias alternatifs, des écoles libres, de manifester massivement… ? 

    Un paradigme, c’est ce qui structure la pensée collective et son expression publique. Le paradigme actuel date de plus de trois siècles, mais il n’a atteint le plein développement qui est désormais le sien que dans les années 60-70 du siècle dernier – notamment dans ce mélange de relativisme au niveau des idées, de reniement de la culture collective et de l’attachement national, et de sape en matière de mœurs, qui caractérise désormais notre vie publique. Le ‘politiquement correct’ qui domine nos médias (et de plus en plus nos lois) en est une expression. Mais changer de paradigme est une opération lourde, un grand retournement, et cela suppose la constatation collective explicite de son échec. Nous n’en sommes pas encore là. Mais ce qui est sûr, c’est que ce grand retournement se prépare, en travaillant les alternatives. Notamment à deux niveaux. Le culturel d’abord, et l’éducation et l’école sont ici essentiels, car il faut des outils de pensée et des références pour remplacer celles qui dominent. Et le politique, plus exactement les batailles politiques, même quand la prédominance du paradigme rend la victoire difficile – comme on le voit avec le mariage pour tous ou la PMA. Car par là au minimum la prise de conscience se renforce, on mesure la profondeur de ce qui sépare une société saine de celle qui s’étale sous nos yeux, et donc l’ampleur du changement nécessaire.

    C’est pourquoi je plaide dans ce livre pour le retour à la pensée politique classique, celle d’Aristote et de Thomas d’Aquin. Non seulement parce que c’est la pensée la plus équilibrée et la plus juste pour comprendre le fonctionnement sain des sociétés humaines. Mais surtout parce qu’un retournement de pensée en profondeur suppose aussi, à côté des mouvements dans la société, le recours à une pensée forte et construite, enracinée dans le réel. D’autant qu’une telle pensée civilisée aide à éviter d’autres dérives, plus ou moins barbares, que l’échec probable à terme de nos sociétés peut tout aussi bien susciter.

    Au vu de l’immigration, ne pensez-vous pas que nous risquons de sortir du paradigme actuel pour tomber aux mains de l’islam ?

    C’est un des points les plus inquiétants de notre situation actuelle. On peut être tenté de trouver long le temps nécessaire à la reconversion en profondeur des esprits qui est à mon sens nécessaire, si on le compare avec l’accélération des mouvements migratoires et de leurs effets. Selon J. Fourquet de l’IFOP, notre pays compte environ 20% de personnes suffisamment peu assimilées pour donner à leur enfant un prénom arabo-islamique. Ce pourcentage était négligeable il y a 30-40 ans. Une simple extrapolation des données actuelles conduirait à prévoir une majorité d’enfants similaires dans un peu plus d’une génération. D’autant que l’explosion démographique africaine combinée à une bien plus grande familiarisation des candidats avec la situation de nos pays a bien des chances d’accélérer les migrations. Or dans le cas de la France les pays de départ sont en majorité musulmans. Ce sont des extrapolations mais elles sont assez suggestives pour montrer l’importance d’agir.

    Mais inversement on voit bien que sans changement en profondeur de nos priorités collectives, de notre esprit public, nous sommes hors d’état de réagir. Comme d’ailleurs de proposer une véritable assimilation à la partie des immigrés qui voudrait s’orienter en ce sens.

    Cela dit, les migrations bouleverseront de façon croissante la problématique de nos sociétés et la position de notre paradigme relativiste. Les migrants viennent d’une horizon radicalement différent ; l’idéologie dominante chez nous ne vient évidemment pas d’eux, même si elle favorise leur arrivée tout en inhibant tout réflexe de défense. Mais au fur et à mesure que la proportion s’élèvera et que les problèmes se multiplieront, la contradiction éclatera entre l’idéologie actuellement dominante et cette population nouvelle qui lui est totalement étrangère. En clair, dans la figure limite d’une France qui s’islamiserait largement, nos progressistes auraient de moins en moins de place. L’Islam leur fera la peau. Leur contradiction est totale.

    Dit autrement, la question de la migration est le cas le plus évident de l’échec de ce paradigme à résoudre un problème majeur. Or c’est comme cela que de tels paradigmes sont historiquement dépassés : quand on a compris qu’ils mènent à des impasses, et qu’il faut chercher ailleurs.

    En exposant la diversité des régimes politiques, vous écrivez qu’un peuple peut retirer le pouvoir à quelqu’un qui l’exerce mal. A l’heure des gilets jaunes et des grandes contestations “populistes”, pensez-vous que cette situation soit actuelle ?

    Deux choses sont vraies en même temps, que la pensée classique a toujours soulignées. D’un côté, la méthode révolutionnaire pour changer de régime politique s’est avérée historiquement contre-productive et souvent catastrophique. D’un autre côté, la légitimité ultime, même des régimes monarchiques, est dans le peuple, non au niveau des votes mais dans la conviction que ce peuple a de la légitimité du régime politique, lui reconnaissant pleinement le droit d’exercer son pouvoir. Quand la situation se dégrade au point que le régime en place n’a plus les ressources pour assurer les services qu’on attend de lui, il est alors normal et justifié d’envisager de la changer. Mais dans la pensée classique cela suppose, comme pour la guerre juste, non seulement d’être sûr de sa cause, mais aussi qu’on soit convaincu que le changement apportera une amélioration réelle, avec des chances élevées de succès. Ce qui suppose une alternative crédible et construite.

    Manifestement les Gilets jaunes n’étaient pas dans ce cas de figure. Outre leur relative ambiguïté sur le fond, le point central est leur refus obstiné et structurel, dès le début, de se construire comme mouvement politique. Ce n’était donc pas une alternative crédible. Quant aux populismes, leur faiblesse dans l’analyse, les programmes et les politiques proposées ne leur permettent pas, ou pas encore, d’être une alternative d’ensemble. Du moins en Europe occidentale.

    Vous n’hésitez pas à effectuer un rapprochement entre nazisme et transhumanisme. Cette analyse ne pêche-t-elle pas par excès (le fameux point Godwin) ou faut-il vraiment s’inquiéter du militantisme en faveur d’une nouvelle race supérieure ?

    Le rapprochement n’est évidemment que partiel : il s’agit notamment de mettre en évidence ce qu’on refuse communément de voir, à savoir la profonde modernité du nazisme dans ses côtés les plus monstrueux. Certes sa prétendue base scientifique était inconsistante. Mais il adhérait à l’idée d’un usage massif de la science pour créer une humanité nouvelle. Ce faisant il n’était pas isolé : par exemple l’eugénisme, la sélection orientée de l’espèce humaine, était populaire à l’époque, notamment dans une partie de la gauche qui se voulait ‘progressiste’. D’où aussi l’euthanasie, pièce majeure du dispositif nazi, commune à ce régime et à cette gauche.

    Le transhumanisme part évidemment d’un base historique et politique radicalement différente par bien des aspects. Mais lui aussi ambitionne d’agir par des moyens qui se veulent scientifiques afin de transformer l’espèce humaine, comprise essentiellement comme un fait biologique. L’affinité avec le nazisme est sur ce plan réelle.

    Sur le libéralisme, vous appelez au discernement en distinguant libéralisme philosophique, par nature relativiste, et le libéralisme économique, avec lequel nous pouvons être parfois en accord. Vous vous démarquez ainsi d’une analyse qui estime que l’on ne peut pas séparer ces deux aspects du libéralisme, lequel doit donc être rejeté en bloc. Ou alors y a-t-il plusieurs libéralismes économiques ?

    La question est d’abord ici de vocabulaire. Le libéralisme philosophique se fonde sur le refus de la vérité et du bien objectifs qui sont au cœur de la pensée classique, et il glisse naturellement vers le relativisme : chacun se fabrique ses vérités et ses valeurs comme il l’entend.

    En politique comme en économie la situation est en partie différente. Il y a un libéralisme politique qui est la conséquence dans ce champ du libéralisme philosophique dans un sens relativiste. Ainsi dans la PMA et la GPA. Mais il y a aussi un usage du mot libéral en politique qui recouvre des réalités positives, comme l’état de droit ou le souci des libertés. Un Tocqueville est très représentatif de ce positionnement intermédiaire, qui se dit libéral, mais qui est très proche des classiques par certains traits. De même, un certain libéralisme économique, refusant tout souci éthique ou culturel en économie, toute action politique, et prétendant n’avoir pour seul guide que le jeu du marché, prolonge évidemment dans ce champ le libéralisme économique. Mais on peut aussi dans le langage usuel parler d’économie libérale pour désigner une économie d’entreprise fondée sur l’initiative des personnes et leur confrontation sur des marchés, admettant une certaine régulation publique et surtout la nécessaire orientation des choix économiques en référence à des valeurs éthiques et culturelles. Comme celle que promeut la Doctrine sociale de l’Eglise : Jean-Paul II avait d’ailleurs très bien fait la distinction.  Critiquer ‘le’ libéralisme suppose donc de s’assurer qu’on s’est bien compris : la critique d’un corpus idéologique d’ensemble se justifie à condition de ne pas être entraîné par le vocabulaire à rejeter des biens essentiel.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-grand-retournement-se-prepare-en-travaillant-les-alternatives/

  • Quotas d'immigration ? Non ! Quotas de rémigration ? Oui, cent fois oui !

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    L'avis de Jean-François Tousé

    Pathétique indigence du plan immigration dévoilé lundi soir par le premier ministre, Édouard Philippe. Un plan qui se résume, en réalité, a deux mesures: recours à des quotas d'immigration de travail et resserrement des conditions d'attribution de l'Aide médicale d'État (AME). 
    Vieille lubie de la droite chiraco-pasquaienne, l'instauration de quotas d'immigration n'est au final qu'un élément supplémentaire du processus de grand remplacement. Remplacement cette fois des travailleurs français par des travailleurs étrangers sous le prétexte que la France manquerait de main d'œuvre dans un certain nombre de secteurs professionnels. Cette carence nationale est une réalité. Elle est due avant tout à l'inadaptation de notre système de formation et, justement, à la pression que fait peser sur les salaires l'emploi étranger. On le voit le serpent migratoire se mord la queue. C'est en inversant la tendance et en formant nos jeunes dans une approche réaliste des nécessités économiques que ces métiers retrouveront vie dans une vision entièrement nationale. 
    Chacun aura, par ailleurs, compris que l'immigration par quotas, loin de se substituer aux autres formes de l'ingression globale (regroupement familial désormais élargi aux fratries, droit d'asile, clandestins...) viendra nécessairement s'y ajouter.
    Quant à la "réforme" de l'AME, elle consiste simplement à exiger des illégaux trois mois de séjour clandestin sur le territoire national. On croit rêver. 
    Pour la France, son salut, sa liberté, sa sécurité, son identité et sa prospérité, un plan et un seul s'impose. C'est celui de la droite nationale: Immigration zéro par la fin du regroupement familial, un contrôle étanche aux frontières et un nettoyage des zones de non-France, retour au droit du sang, suppression de la double nationalité, application drastique dans un sens restrictif du droit d'asile, expulsion des délinquants, réservation des avantages sociaux aux seuls nationaux.
    Quant aux quotas, les seuls que nous devons envisager sont ceux de la rémigration progressive.
    Progressive, mais générale.
  • Christophe Castaner se prend pour Vladimir Poutine et ça fait peur (ou pas)

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    De l’avis général, les mots choisis, lundi, par Édouard Philippe pour commenter les événements de Chanteloup-les-Vignes n’étaient pas ajustés : « irresponsable » et « imbéciles », convenons que le champ lexical du directeur de collège morigénant des galopins ayant séché l’heure de gym était un peu sous-dimensionné. Le registre lénifiant « Que voulez-vous, il faut bien que jeunesse se passe ! » – comme si vous et moi, adolescents, avions, bien sûr, comme tout un chacun, mis le feu à des cirques et tendu des embuscades à des policiers – a fait son temps. Force est de constater que les Français ne marchent plus.

    Qu’à cela ne tienne, mardi, c’est Christophe Castaner, flanqué de deux autres ministres, Nicole Belloubet et Julien Denormandie, qui est venu faire le service après-vente. Quittant le registre de la cour de récréation pour investir celui de la place d’armes du régiment et ses accents martiaux, il a évoqué un acte « odieux et inacceptable » et, enfilant la panoplie de Vladimir Poutine, chaussant ses larges bottes de cosaque battant les steppes, il a même affirmé, sur le ton du chef sachant cheffer : « Nous irons chercher, mètre carré par mètre carré, chacun de ces territoires pour les rendre à la République. » Il valide donc, en creux, au passage, la thèse qui pourtant avait valu tant de noms d’oiseaux aux auteurs des Territoires perdus de la République – sinon pourquoi faudrait-il les récupérer ? N’a pas été clairement évoqué le projet de traquer les délinquants jusque dans ce-petit-coin-où-même-la-reine-va-seule, comme dans la métaphore imagée du maître du Kremlin, mais on sent bien que l’idée est là.

    On va voir ce qu’on voir, on va pouvoir être fier de Christophe Castaner ! Cette gentille bourgade au nom fleurant bon la treille, le vin clairet, la nouvelle de Maupassant et la France oubliée, sera rendue à ses braves habitants. Ne manqueront plus que les ombrelles et les crinolines. Mais bien sûr ! On y croit dur comme fer.

    Sur le champ sémantique, rhétorique, dialectique, symbolique… cela ferraille sec dans le monde politique. Depuis des dizaines d’années, on nous promet La Guerre des étoiles, Austerlitz et Apocalypse Now réunis. Le vrai « hic », c’est le champ pratique, le vrai champ de bataille, celui des banlieues qu’il faut pénétrer. Et là, c’est la Bérézina. On change de chanson, Poutine devenu Dalida se contorsionne en combinaison lamée et bat des cils pour faire oublier ses lâches infidélités : « Paroles, paroles, paroles… » Nicolas Sarkozy avait promis le Kärcher™, les Français eurent-ils seulement le verre à dents ?

    La vérité – car c’est écrit – est qu’il en sera de cette cité de la Noé à Chanteloup-les-Vignes comme des autres, de toutes les autres qui font périodiquement parler d’elles : on jettera pudiquement sur elle le manteau du même nom et on n’en parlera plus jusqu’à la prochaine fois.

    Après les exactions de ce week-end, seuls deux individus ont été arrêtés. Moitié moins que de ministres qui se sont déplacés. Christophe Castaner veut aller rendre ses territoires à la République mètre carré par mètre carré. Gageons que dans six mois, on n’aura toujours pas récupéré la surface d’un timbre-poste. Et même que ces territoires perdus se seront encore un peu plus étendus. Mais chut, ce n’est pas parce que tout le monde le sait qu’on a le droit d’en parler.

    Gabrielle Cluzel

    https://www.bvoltaire.fr/christophe-castaner-se-prend-pour-vladimir-poutine-et-ca-fait-peur-ou-pas/

  • Immigration, le Medef veut simplifier l’embauche de travailleurs étrangers

    Mercredi 6 novembre, le gouvernement a présenté son plan sur l’immigration, un cache-misère qui ne changera radicalement rien à l’invasion de l’hexagone. Ce n’est qu’une combine supplémentaire dans la campagne orchestrée par Macron pour redorer une image largement ternie auprès de Français pour qui faire barrage à l’immigration est une priorité.

    Parmi les mesures annoncées, il en est certaines qui concernent l’immigration « économique ». Pas de faux espoir : le but du gouvernement n’est pas de réduire le chiffre de 33 502 travailleurs extra-communautaires embauchés l’an dernier grâce à une procédure administrative allégée mais de mieux la gérer sur tout le territoire.

    Quoi qu’il en soit des objectifs recherchés, le Medef, par la voix de son président, Geoffroy Roux de Bézieux aux micros de RMC, a tout de suite réagi en rappelant que c’est « chasse-gardée ». Il faut que “l’octroi de titres de travail” aux étrangers soit « plus facile, plus simple” et que le recrutement d’étrangers «soit beaucoup plus transparent, objectif, professionnel et planifié» , a donc estimé Roux de Bézieux.

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  • Immigration : sus au tourisme médical – Journal du mercredi 6 novembre 2019

    Immigration : sus au tourisme médical

    Un mois après le débat parlementaire sur l’immigration souhaité par Emmanuel Macron, un rapport des inspections générales des affaires sociales et des finances met l’accent sur les abus liés aux dépenses de santé pour les étrangers. Parmi les principales recommandations : mettre fin au tourisme médical.

    Islam : le voile qui cache la forêt

    Après l’affaire de l’accompagnatrice scolaire au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, la question du voile islamique n’en finit plus de faire parler d’elle. Une question qui révèle avant tout le communautarisme grandissant et l’immigration hors de contrôle en France.

    En Chine, Macron en petit VRP de la culture française

    Alors que le voyage présidentiel en Chine touche à sa fin, Emmanuel Macron a tenté de vendre un peu de culture française à son homologue chinois. Au programme : Romanée Conti et viande de bœuf… de jolies images qui ne feront pas oublier le déséquilibre abyssal des relations commerciales entre les deux pays.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-sus-au-tourisme-medical-journal-du-mercredi-6-novembre-2019