France et politique française - Page 1758
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Royalistes : Formation et militantisme : Compiègne, Strasbourg, Toulouse...
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L’Etat français réclame 11 millions d’euros de dommages et intérêts au Front National !
L’Etat, seul partie civile au procès, a réclamé mercredi la somme de onze millions d’euros de dommages et intérêts dans l’affaire des kits de campagne électorale remboursés par les deniers publics. Le parti à la flamme comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris depuis le 6 novembre pour « complicité d’escroqueries », « tentatives d’escroqueries » et « recel d’abus de biens sociaux ». Une affaire judiciaire qui pourrait viser à affaiblir le Rassemblement National de Marine Le Pen à quelques mois des élections municipales… le financement de la campagne d’Emmanuel d’Emmanuel Macron, lui, n’a pas fait l’objet d’une enquête…
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Macron ou le triomphe de la destructrice pensée néolibérale
Par Johann Chapoutot*
Macron a une signification historique réelle : il est l’artisan zélé du néolibéralisme dont il veut assumer la règne en France. Sa « révolution » est l’introduction d’un programme néolibéral trop longtemps retardé. ( …) Le moment néolibéral fut inauguré en 1979, avec la victoire de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, puis celle de Reagan aux Etats-Unis en 1981. Après la tentative chiraquienne, celle de 1986, et malgré les accommodements de la «gauche» dite «de gouvernement», la France a du retard ! La logique purement comptable et rentable n’a été introduite à l’hôpital qu’en 1995, avec la tarification à l’acte, puis en 2002, avec les «indicateurs de performance» dans la police, grâce à Sarkozy, avant d’arriver à l’université en 2007, avec Pécresse. L’«efficacité» peut désormais être évaluée – en burn out, en blessures à vif et en morts. Education, santé, police : la «pensée complexe» du génie du Touquet sape et détruit ces trois piliers de la nation. Avec les drames que nous vivons, cette «pensée» apparaît pour ce qu’elle est : bête et méchante.
(*) Historien, professeur d’histoire à la Sorbonne
Libé 28/11/2019
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Lucien Cerise participera aux Assises de la Dissidence française
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Les agriculteurs sont entrés dans Paris : gare à la Jacquerie !
Ils sont venus de vingt départements à l’appel de la FNSEA et du syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA) ; des centaines d’agriculteurs montés sur leurs tracteurs, en provenance du Grand Est, de Normandie, des Hauts-de-France, Val-de-Loire, Bourgogne Franche-Comté et, bien sûr, Île-de-France.Ceux-là ont roulé de nuit sur leurs engins pour être à l’aube dans Paris.
À 9 heures, ce mercredi matin, ils étaient au Stade de France, convergeant vers l’avenue Foch. D’autres rassemblements sont prévus en région, notamment à Lyon.
Si les agriculteurs ont choisi ce 27 novembre, c’est pour ne pas se retrouver mêlés au grand jour qui se rêve en Grand Soir, le 5 décembre prochain.
Pas question, pour eux, d’entrer dans cette danse-là.
La réforme des retraites et des régimes spéciaux, en vérité, ils aimeraient bien qu’elle les concerne, mais ils en sont loin.
« Nous n’avons rien à voir avec les casseurs, les Black Blocs, et nous touchons des retraites de 800 euros en moyenne. Pas question de défiler avec des gens qui ont trois fois ça ! », dit l’un d’eux au Point. « Nous sommes écrasés de charges, sommés d’appliquer des normes de plus en plus drastiques qu’on n’impose pas à nos concurrents, et traités d’empoisonneurs par l’opinion. Comment voulez-vous ne pas craquer ? »
Tous en ont ras le bol de l’« agri-bashing », comme on dit en franglais d’aujourd’hui, qui menace bien plus les exploitations et les vies des agriculteurs que leurs productions ne menacent celles des consommateurs.
Nous vivons dans une société folle, déchirée par une schizophrénie entretenue à dessein par les médias et relayée par les réseaux sociaux, pourvoyeurs de délires qui conduisent à une violence que, désormais, personne ne contient plus.
En deux jours, le week-end dernier, quatre fermes ont été incendiées dans la Drôme.
Bilan : 23 génisses tuées dans l’une, les porcs sauvés in extremis dans une autre. La veille, ce sont 4.000 poussins qui ont péri dans l’incendie d’un poulailler récemment installé à Châlons-en-Champagne.
En mai dernier, dans l’Eure, plus de 1.400 dindes sont mortes asphyxiées ou piétinées dans une opération qui visait à les « libérer ».
Partout, au nom du « bien-être animal », des fanatiques s’autorisent à envahir les exploitations agricoles, dégrader les biens : 50 « intrusions malveillantes » ont été recensées depuis l’été, avec parfois des conséquences dramatiques.
Paradoxe : les éleveurs ne portent pas plainte.
Pourquoi ? Parce que les jugements les en dissuadent.
Ainsi, comme le rappelle L’Opinion, « La mésaventure d’un éleveur de porcs des Côtes-d’Armor a récemment révolté ses confrères. Victime d’une intrusion le 22 mai de la part l’association de défense animale DxE, accompagnée du député insoumis Bastien Lachaud, il a porté plainte pour violation du droit de la propriété et violation de domicile. Contre toute attente, c’est lui qui a été condamné à verser 3.000 euros de frais de justice à l’association. »
À rapprocher du jugement rendu, la semaine passée, contre un éleveur du Cantal, condamné à verser 8.000 euros à ses voisins qui n’aimaient pas l’odeur des vaches…
Mensonges, désinformation, confusion, ignorance, simplisme…
Tous les maux du jour se conjuguent sur leurs têtes.
Un éleveur des Yvelines s’indignait ainsi, le mois dernier, expliquant au Point qu’il avait voulu se convertir à l’élevage en plein air : « J’ai trouvé le bon modèle, déposé le permis, obtenu l’autorisation des services vétérinaires, mais le maire a dit non. […] les riverains refusent. En région parisienne, ils veulent des œufs bio, mais surtout pas produits à côté de chez eux… » « Les Parisiens mangent 1,3 million d’œufs par jour. Par jour ! Et ils voudraient des fermes de 80 poules, où on ramasse les œufs avec un panier ? Ces gens-là sont fous… »
Dans le Finistère, trois dossiers de jeunes agriculteurs qui souhaitent s’installer en bio sont bloqués par des riverains qui ne veulent pas de l’élevage en plein air : « Ça pue… »http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/les-agriculteurs-sont-entres-dans-paris.html#more
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JEUDI 28 NOVEMBRE, AU COURS DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS, STÉPHANIE BIGNON, PRÉSIDENTE DE TERRE ET FAMILLE, NOUS PARLERA DE La Défense DE LA RURALITÉ
LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ IC
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Le Parti de la France demande des mesures sévères contre la Turquie.
Mettant ses menaces à exécution, le maître chanteur Erdogan, dictateur de la République islamique de Turquie, vient de laisser plus de 50 000 "réfugiés" venus de Syrie, d'Irak et d'ailleurs, se répandre vers l'Europe, renouant ainsi avec sa politique de déversement migratoire qui, en 2015, avait conduit à une arrivée massive de clandestins en Allemagne, en Hongrie, en Autriche et en France. Déferlante que l'accord scélérat conclu entre Berlin et Ankara n'avait que momentanément jugulée, créant les conditions d'une véritable bombe à retardement et faisant ainsi d'Erdogan le maître du jeu et des frontières.
Face à la perspective d'une nouvelle ruée migratoire vers le continent, l'Union européenne, loin de prendre les mesures de rétorsion qui s'imposeraient contre la Turquie, se prépare à payer rançon : 1,5 milliards d'Euros qui viendront s'ajouter aux 8 milliards versés en 2017 et aux 3 milliards accordés pour la période 2018/2019.Le Parti de la France condamne cette lâcheté de l'UE. Il demande l'arrêt immédiat de tout versement d'aide à la Turquie, la mise en place d'un verrouillage absolu des frontières extérieures de l'Europe, la fin immédiate des négociations sur son éventuelle intégration historiquement, identitairement et stratégiquement criminelle à l'Europe, ainsi que, dans une perspective d'endiguement, la mise en œuvre d'une série de sanctions économiques et politiques sévères contre le régime turque dont Erdogan veut faire la base de son ambition de reconstituer l'Empire ottoman et le retour au Pays des ressortissants turcs présents sur le sol européen.Pour le Parti de la France, on ne traite pas avec les maîtres chanteurs, on ne compose pas avec les États terroristes, on les réduit.Jean-François TouzéDélégué national du PdF -
Foutez-moi tout ça dehors !
Platon traitait, il y a plus de 2.000 ans, dans La République, de ses réserves sur la notion de démocratie.Il analysait avec une lucidité toujours d’actualité son inévitable glissement vers l’anarchie, une anarchie que seul un régime tyrannique pourrait, avec tous ses excès, remettre en ordre.
Nous n’en sommes pas loin…
La décadence de la civilisation, la médiocrité et la corruption des élites, tout est en place pour ce scénario.
Un scénario que nos responsables politiques savent écrire, en prenant allègrement le peuple pour des imbéciles.
C’est Juan Branco qui a mis au jour de jeu de rôle d’un cynisme effroyable.
Certes, les observateurs aguerris de la vie politique ne seront pas surpris de l’échange en question. Cela fait bien longtemps que l’on peut aisément comprendre la connivence du pouvoir (qu’il soit de centre gauche ou de centre droit depuis plus de trente ans) avec l’extrême gauche.
Mitterrand, en son temps, avait lui aussi su traiter avec les communistes.
Mais là… Là…
Entendre une discussion enregistrée en 2016 entre François Ruffin endossant le rôle de contestataire soutenant les ouvriers d’Ecopla avec le ministre de l’Économie et futur candidat Macron pour orchestrer leur rivalité sur le thème de la fermeture d’usines et du chômage…
On y parle avec froideur d’épisodes de communication, comme dans un scénario, ce qui n’est finalement pas étonnant puisque tous deux ont une passion commune pour le cinéma et le théâtre.
« Si on réfléchit stratégie, que vous soyez vivement interpellé par les salariés d’Ecopla, ça fera un épisode, ensuite, que vous y répondiez en disant moi je suis prêt à me déplacer sur place, bah, ça fait un deuxième épisode », lance Ruffin.
« Un : on échange sur le dossier ; deux : on vous tient au courant des avancées ; trois : vous m’interpellez publiquement ; quatre : dans la foulée, on cale ensemble une date de déplacement avant le 5 octobre et on voit comment on la communique ensemble », renchérit Macron.
« Et je pense qu’on sort d’ici en n’étant pas contents. »
« En disant vous avez fait part de vos… »
« De tout ça », conclut l’Insoumis.
Ce machiavélisme leur a plutôt bien réussi puisqu’ils ont été élus respectivement député et président de la République.
Une illustration parmi tant d’autres du jeu de notre système politico-médiatique.
Une communication où l’on traite « les épisodes » à la petite semaine, en dépit de l’intérêt général, sans aucune vision à long terme pour la nation et son peuple réduits à écouter les consignes de la bien-pensance pour voter comme il se doit.
Il fut un jour de 10 novembre 1799 (18 brumaire) où Murat entra dans la salle de l’Orangerie sous les ordres de Napoléon.
Suivis de ses fidèles grenadiers, il ouvrit la porte avec fracas sous les regards apeurés des députés devant les baïonnettes.
Les plus pressés commençaient déjà à sortir par les fenêtres quand le héros d’Aboukir déclama alors avec autorité : « Foutez-moi tout ça dehors ! »
Axel Vontargierhttp://by-jipp.blogspot.com/2019/11/foutez-moi-tout-ca-dehors.html
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En France, Google fait un don important à des associations pro-immigration
Sur son blog officiel, le géant de Mountain View rappelle qu’il a lancé – en mai dernier – le Google.org Impact Challenge en France, un appel à projets de 3 millions d’euros, invitant les associations et les acteurs de l’économie sociale et solidaire à proposer leurs idées pour promouvoir l’inclusion numérique.
C’est ainsi que le 19 novembre dernier, 10 finalistes ont présenté leurs “idées innovantes” à un panel de jurés lors d’une cérémonie à la Maison de l’Artisanat.
Parmi les projets qui vont recevoir un don très important, on note deux associations qui viennent en aide aux réfugiés en France…
Le 1er prix du jury Konexio recevra un don de 600.000 euros pour son projet de parcours de formation au numérique gratuit pour un usage personnel et professionnel à destination des jeunes des quartiers défavorisés et des migrants.
Le 2e prix du jury Unis-Cité recevra 500.000 euros afin de favoriser l’intégration des réfugiés en France grâce à un parcours de formation au numérique animé par des jeunes en service civique.
Voir l’annonce complète sur le blog de Google France : https://france.googleblog.com/2019/11/google-recompense-10-associations.html
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Les députés LREM commencent à douter d’Emmanuel Macron
Dans une note envoyée au chef de l’Etat, le président du groupe LRM à l’Assemblée, Gilles Le Gendre, l’alerte sur la dégradation de sa relation avec les 303 députés macronistes (contre 314 en début de mandat).
Si le Gendre refuse de commenter, l’un des lecteurs de cette note déclare :
« Le Gendre met en garde sur la nécessité de recréer un lien fort entre le président et le groupe ». « Elle est dans le constat négatif. Il n’y a pas beaucoup de propositions ». « Il n’est pas malsain qu’un “warning” soit lancé ». « Cela a un peu tangué dans le groupe en cette rentrée ».
Le 16 septembre, Emmanuel Macron s’est adressé aux parlementaires de la majorité réunis au ministère des relations avec le Parlement au sujet de l’immigration. Plusieurs députés ont critiqué cette intervention.
« Ce moment a marqué une rupture : avant, les députés ne s’en prenaient jamais au président ».
L’entretien accordé en octobre sur le même sujet à Valeurs actuelles a un peu plus déstabilisé les troupes.
Le 13 novembre, le député du Nord Jennifer de Temmerman a quitté le groupe macroniste pour protester contre un « discours politique à charge contre les migrants ».
Le gouvernement a en tout cas été « battu » à plusieurs reprises ces dernières semaines par sa propre majorité. Ainsi du vote sur un amendement favorisant fiscalement l’huile de palme, rejeté le 15 novembre par les « marcheurs » contre l’avis de l’exécutif ; ou du maintien du prêt à taux zéro, le même jour.
« Ce n’est plus comme lors de la première année du quinquennat où les députés votaient comme un seul homme. La majorité challenge le gouvernement désormais. »
Le député LRM du Rhône Bruno Bonnell ajoute :
« La première année, on a appris la technique de notre métier. La seconde a été une formation à la politique, accélérée grâce aux “gilets jaunes”. Désormais, chaque député se sent légitime à dire ce qu’il pense, y compris s’il n’est pas d’accord ».
Le député de la Somme Barbara Pompili note :
« Il y a un vrai blues dans les rangs. Après avoir été en première ligne face aux “gilets jaunes”, de plus en plus de députés de la majorité vivent mal de ne pas être écoutés par l’exécutif. Certains le disent bruyamment, en partant ou en émettant des critiques ; d’autres viennent de moins en moins à l’Assemblée. »
Un absentéisme croissant aussi bien lors des réunions de groupe que lors des votes dans l’Hémicycle.
Et cela ne va ps s’arranger, avec les élections municipales de mars 2020, qui provoquent des rivalités et des frustrations. Le Monde note que la 2e partie du quinquennat risque d’être compliquée. La réélection aussi.
https://www.lesalonbeige.fr/les-deputes-lrem-commencent-a-douter-demmanuel-macron/