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France et politique française - Page 1760

  • Les contradictions ou les mensonges de Macron sur l’immigration et l’islam, par Christian Vanneste

    3309368304.jpgDepuis longtemps déjà les Français soucieux de la survie de leur pays pensaient avoir le choix entre ceux qui voulaient en finir avec lui et leur proposaient une France métissée promise à la faillite économique et ceux qui leur promettaient de remettre à flot le pays tout en colmatant les brèches par où entrait une population différente de moins en moins disposée à s’assimiler. La troisième option leur était présentée comme l’horreur absolue aussi bien pour l’économie que pour l’humanité, et servait d’épouvantail pour faire triompher l’une ou l’autre des deux premières. Finalement, c’est une quatrième solution qui l’emporta : la France serait sauvée par un génie de la finance, et la peur du marasme fit disparaître celle de l’invasion. Depuis deux ans, la France n’a guère amélioré ses performances économiques, mais le thème du changement de population perçu naguère comme un fantasme paranoïaque est devenu beaucoup plus puissant, avec l’extension d’une « communauté » musulmane venue d’ailleurs, de moins en moins encline à l’assimilation et de plus en plus disposée à la provocation, voire plus.

    Malgré les efforts conjoints des politiques et des médias, l’idée qu’on puisse mettre sur le même plan, les deux blessés après « l’attentat » commis contre une mosquée à Bayonne par un vieil homme qui n’a plus toute sa tête et les 263 morts des attentats islamistes dans notre pays, n’est pas de nature à rassurer l’opinion. Celle-ci est de plus en plus consciente qu’une communauté différente s’est installée et se développe sur le territoire en affectionnant d’occuper celui-ci avec les signes ostentatoires de sa présence. Les voiles islamiques ne sont pas des fichus qu’on porte par tradition et par habitude, au nom d’une décence féminine, ce sont les marques d’une appartenance qui se veut conquérante, et il faut être bien naïf ou de mauvaise foi, pour en nier l’intention.  Le point de savoir jusqu’où doit être toléré ce signal est anecdotique. La menace qu’il représente pour l’existence de notre pays et pour la permanence de son identité ne l’est pas. Le président de la République a tenté de répondre à cette angoissante question qui n’était manifestement pas à son programme.

    Il l’a fait selon son habitude en tentant de manipuler l’opinion. Il s’est adressé pour évoquer le sujet à un hebdomadaire clairement de droite, « Valeurs Actuelles ». C’était une manière de dire que non seulement il n’esquivait pas le problème mais allait même au-devant de ceux qu’il préoccupait davantage. Peu après avoir dit que le voile dans l’espace public n’était pas son affaire, il a donc reconnu que notre politique de peuplement était mauvaise, que notre intégration économique était en échec au moment même où l’islam était en crise, que l’abandon d’exigences républicaines avait accentué les difficultés. Demande-t-on à un Chef d’Etat des analyses ? Non, on lui demande des actes, et il est clair qu’ici la clarté apparente du discours de contrition n’ouvre la voie à aucune solution. M. Macron a simplement dit : je vois la question et je m’en occupe.

    Peu de temps auparavant, il avait dit qu’il fallait être vigilant contre l’hydre islamiste, et qu’il refusait le communautarisme. La seconde affirmation est évidemment fausse. En 2016, selon le sociologue canadien, Mathieu Bock-Côté, en égrenant l’origine des citoyens venus à son meeting de Marseille, Emmanuel Macron a dévoilé sa vision idéologique multiculturaliste : « Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens, Sénégalais… Mais je vois quoi ? Je vois des Marseillais… Je vois des Français. » 

    Emmanuel Macron n’est évidemment pas un homme de droite attaché à l’identité de la France. C’est un mondialiste qui pense que les Etats-nations sont voués à disparaître au profit d’une gouvernance mondiale qui devra gérer non seulement la circulation des biens et des capitaux, mais aussi celle des personnes tout aussi indispensable pour répondre aux déséquilibres démographiques de la planète. Son attachement à souligner l’importance du risque climatique, qui ne concerne guère la France, n’est que la conséquence de son idéologie : effectivement, le climat ne peut être traité qu’à un niveau mondial. Selon lui, le réchauffement climatique est un danger, les migrations ne le sont pas : elles conduisent tout naturellement à créer des nations composites sur le modèle américain qui exige le respect mutuel des composantes, et de leurs cultures différentes. Le multiculturalisme est la conséquence logique de cette politique, sauf que la France n’est pas un pays d’immigration de longue date comme le rappelait récemment Michèle Tibalat, que ses immigrants ne sont pas issus de l’Amérique latine catholique, qu’ils ne viennent pas avec l’espoir de devenir les citoyens d’un Eldorado admiré, mais souvent avec l’idée d’une revanche à prendre sur d’anciens colonisateurs, entretenue d’ailleurs stupidement par les Français partisans de l’immigration.

    Les Français ont élu un homme qui est totalement inconscient de la principale menace qui pèse sur eux, car il ne se rend pas compte à quel point le multiculturalisme suicidaire, qui se construit dans les quartiers où les minorités deviennent majoritaires, est le terreau de l’islamisme. Mohamed Merah a été le prototype de ces enfants d’immigrés non assimilés, passant de la drogue et de la délinquance au terrorisme, par la case prison parce que détenteurs d’une double nationalité, et éduqués souvent dans la haine de la France, ils sont la réserve d’une armée hostile au sein même du pays. Entre le quartier où la police n’entre plus par peur du guet-apens et l’acte terroriste à l’extérieur, la différence est de degré et non de nature. C’est la raison pour laquelle l’hydre du terrorisme verra sans cesse ses têtes repousser. L’idée d’une « société de vigilance » dans des quartiers où se pratique l' »omerta » communautaire fait preuve d’un paradoxal aveuglement. On ne peut « en même temps » vouloir l’immigration de masse en provenance de pays musulmans et prétendre s’attaquer à l’hydre de l’islamisme.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/05/les-contradictions-ou-les-mensonges-de-macron-sur-l-immigrat-6187906.html#more

  • Franck Abed analyse la révolte des Gilets jaunes

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    Franck Abed est un historien engagé. Il est monarchiste et catholique de tradition. Et cela ne l'empêche pas de s'intéresser de près à ce qui se passe dans le monde et en France en particulier. De la même manière, il a toujours privilégié les moyens modernes de communication. Ainsi, il y a une dizaine d'année, il fut un précurseur en réalisant des entretiens filmés de qualités avec les responsables et les écrivains de notre famille politique, assurant ainsi la promotion de bien des les projets qui voyaient alors le jour.

    Il est aussi un observateur et un théoricien politique qui analyse l'actualité en restant fidèle à ses idées. Il a donc suivi de près les Gilets Jaunes, mouvement de protestation apparu en France en novembre 2018.

    Au fil des semaines, il a rédigé des articles d’analyse sur ce phénomène social, politique et culturel, en rappelant qu’un combat mené sur de mauvaises bases ne pouvait déboucher sur un « Grand Soir » tant espéré par les protestataires. Effectivement, les différentes manifestations organisées par les Gilets Jaunes, loin de montrer la force de la France des sans-grade, ont rappelé que, sans doctrine sûre et sans une organisation digne de ce nom, il était extrêmement difficile de faire vaciller la République.

    Nous ne pouvons que vous conseiller de lire le petit livre qu'il vient de publier sur ce conflit qui, bien que démarré avec des références intéressantes, s'est très vite vu récupéré par les larbins du Système.

    S.N.

    Gilets jaunes, les raisons d'un échec dévoiléFranck Abed, Editions orviloise, 80 pages, 8 euros

    Pour acheter ce livre cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quelle est l’alternative au projet de transformation de notre pays en terre d’islam ?

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    La République ? Vous y croyez vraiment ? Comment le pourra-t-elle, dès lors qu’elle ne se donne comme objectif que de laïciser l’islam ?

    Sans doute obtiendra-t-elle la neutralité bienveillante d’une majorité de musulmans de France, mais elle sera impuissante devant l’hydre islamiste qui s’est donné comme objectif de nous conquérir au prix d’un combat mené à coups d’attentats. La minorité fondamentaliste qui représente 10 à 20 % des musulmans de France ne sera jamais « laïcisable ». Et la majorité silencieuse des laïcisés sera toujours susceptible de les rejoindre à un moment charnière de bascule. Ajoutons à cela l’argument démographique, le combat semblerait perdu d’avance si la France n’était, de toutes les nations de la terre, sans doute celle à laquelle notre Dieu chrétien a apporté la plus grande attention. Cette France « fille aînée de l’Église » !

    Sauf que les chrétiens sont en train d’abjurer, ou à tout le moins de renoncer à ce destin peu commun et exemplaire. Pourquoi ? Comment ? C’est la grande question des années écoulées depuis 1789…

    Il demeure que notre peuple est encore modelé par le christianisme.

    Mais le conformisme ambiant fait qu’il est devenu de règle de critiquer l’Église, de refuser ses dogmes, son intolérance supposée. Il suffit de participer à un dîner en ville où que ce soit, et même de lire les articles de l’excellent Boulevard Voltaire, pour rencontrer ces hommes et ces femmes qui vous assènent leurs jugements fruit d’un anticléricalisme ancien. Pour certains (ils sont une majorité), leurs modes de vie les ont éloignés des dogmes dont ils ne veulent plus, incapables de revenir en arrière et trop jaloux de leurs conquêtes sur le supposé obscurantisme du christianisme. D’autres, moins nombreux, se disent encore catholiques mais vivent en dehors d’une Église qu’ils ne fréquentent plus que de manière épisodique, irrégulière et sans aucun esprit sacrificiel ni sacramentel. Les derniers, enfin, sont simplement indifférents ou ignorants du christianisme.

    Imaginons pourtant, un instant, qu’une majorité de cette France encore catholique retourne à l’Église, qu’elle aille à la messe le dimanche, remplissant à nouveau ses églises, qu’elle retourne au confessionnal. Je sais, je rêve. Mais imaginons quand même…

    Ne serait-ce pas la seule alternative crédible à l’islam en conquête ? Ne serait-ce pas un électrochoc d’une puissance redoutable pour les musulmans qui nous méprisent parce que nous sommes devenus sans religion. La seule opposition qu’ils craignent, c’est celle de Jésus-Christ et ses saints. C’est, en même temps, la seule opposition pour laquelle ils auraient de la considération et du respect.

    Alors oui, je rêve, mais la France n’a-t-elle pas connu d’autres retournements dans son histoire ?

    Il suffirait que tout ce peuple piégé dans son conformisme moderniste comprenne que l’amour ne se réalise pleinement qu’autour du Christ vivant, présent dans ses sacrements, et que si son enseignement est exigeant il est également la seule voie de la paix véritable.

    Le blog de Bernard Hawadier : ICI.

    Bernard Hawadier

    https://www.bvoltaire.fr/quelle-est-lalternative-au-projet-de-transformation-de-notre-pays-en-terre-dislam/

  • Pierre Cassen : Chanteloup-les-Vignes brûle, mais c'est Zemmour qu'il faut éliminer...

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/04/pierre-cassen-chanteloup-les-vignes-en-brule-mais-c-est-zemm-6187761.html

  • Pour le ministre Djebbari (LREM) : « la France blanche n’a jamais existé dans l’Histoire »

    La négation du réel est poussée de plus en plus loin par les remplacistes et cosmopolites…

    Invité lors du « Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI » dimanche 3 novembre, le secrétaire d’Etat en charge des Transports Jean-Baptiste Djebbari dépeint la France de Marine Le Pen : une « France gauloise, blanche, hétérosexuelle si possible comme le disait Eric Zemmour. C’est une France qui n’a jamais existé dans l’histoire et elle construit cette utopie et elle dresse les gens les uns contre les autres, ça me paraît être totalement l’inverse de notre projet ».

    Trois remarques :
    ► Ce Djebbari soit ne connait strictement rien à l’histoire de France (ce qui est plausible pour un ministre républicain), soit nie le réel en mentant effrontément.
    Rarement un peuple (le peuple français, presque entièrement gaulois jusqu’à présent) a fait l’objet d’un tel mépris, d’une telle négation de son identité, de son existence.
    ► Djebbari avoue explicitement que le « projet » de son parti cosmopolite est « l’inverse » d’une « France gauloise, blanche, hétérosexuelle ».
    ► Djebbari se trompe quant à la vision de la France qu’a Marine Le Pen. Contrairement au Front national d’avant, la présidente du Rassemblement national ne cesse de dire qu’elle a une vision non ethnique (donc multiraciale) de la nation française.

    http://www.contre-info.com/pour-le-ministre-djebbari-lrem-la-france-blanche-na-jamais-existe-dans-lhistoire

  • Sondages : Macron et Le Pen tous les deux à 29 % en 2022. Vous y croyez ?

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    Le sondage Elabe pour BFM sur la prochaine présidentielle a quelque chose de désespérant : à la moitié du mandat d’Emmanuel Macron, il nous annonce le remake de l’élection de 2017 avec le même face-à-face de second tour – Macron-Le Pen. En effet, les deux sont donnés dans une fourchette très haute, entre 27 et 29 % des voix. Derrière eux, très loin derrière, le troisième homme serait Jean-Luc Mélenchon, à 12-13 %, puis Yannick Jadot, à 6-7 %. Un autre sondage IFOP, pour le JDD paru ce dimanche, donne quasiment les mêmes chiffres et le même ordre. Pourquoi désespérant ? Parce que cette situation est celle dont rêvent Emmanuel Macron et tous ses soutiens, dans les médias, car elle lui assurerait une réélection automatique.

    Évidemment, on redira qu’un sondage n’est qu’une photographie à un instant t, et que cette photographie – désespérante, elle aussi – ne dit en fait qu’une chose : l’absence d’alternative crédible. À gauche comme à droite (entendez : la droite qui n’est ni Macron ni Le Pen). Même si la seconde est dans un état beaucoup plus inquiétant que la première : en effet, quel que soit le candidat LR testé – Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou François Baroin –, aucun ne dépasserait les 10 % ! Eux qui imputaient à la ligne conservatrice et droitière de Wauquiez incarnée par Bellamy le score humiliant de 8 % aux dernières européennes devront, à leur tour, assumer ce score à un chiffre. Remarquons que Nicolas Dupont-Aignan ferait un score d’outsider supérieur à celui de 2017 et devancerait même Valérie Pécresse. La crise des LR a encore de l’avenir.

    Mais ce sont surtout les très hauts scores attribués à Macron et Marine Le Pen qui laissent sceptiques. Et pour tous les deux. Pour Marine Le Pen, l’expérience a montré qu’elle était capable d’atteindre 28 %… dans les sondages. C’était déjà le cas en 2017, et elle finit à 21 %… dans les urnes. Mais la performance sondagière d’Emmanuel Macron interroge tout autant : comment le même homme, dont l’impopularité, bien réelle, ne cesse de croître, notamment depuis cette année gilets jaunes, pourrait-il atteindre de tels sommets à un premier tour de présidentielle ? Certes, on en revient toujours à l’élection par défaut, à l’absence d’alternative à gauche comme à droite. Mais on a tout de même du mal à y croire.

    Ces sondages seraient donc désespérants pour tous, sauf pour eux deux. Erreur : Emmanuel Macron comme Marine Le Pen devraient, au contraire, s’en inquiéter. D’abord, ils doivent se souvenir que les duels prévus deux ans avant l’élection n’ont jamais eu lieu : les mésaventures de MM. Barre, Balladur, Strauss-Kahn, Juppé ou Fillon nous le rappellent. Ensuite, cette situation peut se révéler anesthésiante si ces candidats – notamment Marine Le Pen – croient pouvoir se dispenser de travailler enfin sur leurs handicaps structurels : alliances, stratégie, crédibilité.

    Mais finalement, celui qui a le plus à perdre de cette situation de favori, c’est bien sûr Emmanuel Macron. D’abord, car il est le sortant. Ensuite, car toute candidature crédible à gauche comme à droite l’affaiblirait lui, et pas elle. D’ailleurs, il s’effrite dès que le candidat LR monte un peu, comme le montre le dernier sondage IFOP. Et, plus inquiétant pour lui encore, au second tour (55/45), il perd deux points quand Marine Le Pen en gagne deux… Ce qui fait entrer l’élection dans la zone de tous les possibles.

    À deux ans et demi de l’échéance, la stratégie du face-à-face exclusif avec Marine Le Pen pourrait se révéler un piège pour Emmanuel Macron. Après Benalla, Goulard et quelques autres, ce ne serait pas la première fois qu’il commet une grosse erreur de casting.

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/sondages-macron-et-le-pen-tous-les-deux-a-29-en-2022-vous-y-croyez/

  • [VIDÉO] Violences et émeutes à Chanteloup-les-Vignes : l’acte d’une « bande d’imbéciles » selon Edouard Philippe

    Samedi soir, à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), la cité de la Noé a été le théâtre d’affrontements violents entre les forces de l’ordre et des bandes d’habitants du quartier. Un chapiteau de cirque et du matériel urbain (lampadaires…) sont partis en fumée. « L’acte d’une bande d’imbéciles » selon le Premier ministre Edouard Philippe.

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  • Le nombre de blessures oculaires causées par les LBD en forte hausse depuis la crise des Gilets jaunes

    Le nombre de blessures oculaires causées par les LBD en forte hausse depuis la crise des Gilets jaunes

    C’est le résultat d’une étude menée auprès des CHU de France et publiée dans la revue médicale britannique The Lancet.

    Les auteurs de l’étude « blessures oculaires causées par des armes non-létales en France » ont fait parvenir une « enquête rétrospective » à tous les CHU de France, où sont traités les patients les plus gravement atteints, pour recenser les cas suspectés de blessures oculaires par LBD, sur la période allant de février 2016 à août 2019.

    Deux cas sont recensés en 2016, un en 2017, mais 25 en 2018 – année du début de la crise des Gilets jaunes – et 15 sur la période étudiée de 2019.

    Sur le total de 43 cas étudiés, 20 ont été traités à Paris par l’AP-HP. L’âge moyen des victimes est de 26 ans. Il y a 38 hommes et cinq femmes. Vingt-cinq patients présentent des blessures ouvertes au globe oculaire et 18 d’autres traumatismes, notamment à la rétine (10 cas). Il y a 25 cas de fractures orbitales, 12 de fractures de la face et deux de dommages au cerveau. Trente des 43 patients ont dû être opérés, à une ou plusieurs reprises. Parmi eux, neuf ont dû être énucléés.

    Parmi ces dernières, Florian Lignier, qui vient de témoigner dans un ouvrage paru aux éditions Via Romana : Tir à vue. Samedi 8 décembre 2018 sur les Champs-Élysées, lors de l’Acte  IV du mouvement des « Gilets jaunes , les forces de l’ordre, censées réprime les casseursr, tirent une volée de grenades lacrymogènes sur des manifestants pacifiques regroupés de l’autre côté de l’avenue. Touchée en plein visage, Fiorina est opérée le soir même : fractures du nez, du visage, traumatisme crânien et l’œil gauche perdu. Dans son témoignage elle raconte que le personnel médical, qu’elle a longtemps fréquenté au cours de l’année écoulée, avouait découvrir pour la première fois autant de blessés aux yeux suite à des manifestations.

    Fiorina témoigne que, si elle est venue d’Amiens pour manifester au côté de son fiancé, c’est tout autant pour défendre la dignité des travailleurs de la France « périphérique » que pour s’opposer au Pacte mondial sur les migrations des Nations unies qu’Emmanuel Macron s’apprêtait à signer à Marrakech. Face au silence des médias, à l’indifférence voire au mépris du gouvernement, à la lenteur de la justice, la jeune étudiante en philosophie, marquée par plusieurs opérations qui la marquent désormais pour la vie, a décidé de ne pas baisser les bras. Sans être pour autant animée par un esprit de vengeance :

    https://www.lesalonbeige.fr/le-nombre-de-blessures-oculaires-causees-par-les-lbd-en-forte-hausse-depuis-la-crise-des-gilets-jaunes/

  • Un an après la crise des « gilets jaunes », rien n’a été fait pour les plus pauvres, selon la Fondation Abbé-Pierre

    Le 14 avril, Christophe Robert avait demandé un profond sursaut politique avec un pacte du pouvoir de vivre après la crise des « gilets jaunes ». Rien n’a été fait depuis, selon le délégué général adjoint de la Fondation Abbé-Pierre. « Globalement, le taux de pauvreté a augmenté en France en 2018. Nous voulons pousser avec les citoyens à une société plus juste, plus solidaire, plus écologique également ».

    Les ferments de la colère qui avaient entraîné la crise des « gilets jaunes » l’an dernier sont-ils toujours là ? « Ça dépend de quelle catégorie de population on parle. Dans la redistribution qui a eu lieu, la classe moyenne inférieure s’est vue proposer des solutions, mais les plus pauvres sont encore descendus plus bas. Les APL ont beaucoup baissé, la réduction des impôts ne les concerne pas, la prime d’activité non plus », estime Christophe Robert dans les « 4 Vérités » lundi 4 novembre.

    France Info

    https://www.tvlibertes.com/actus/un-an-apres-la-crise-des-gilets-jaunes-rien-na-ete-fait-pour-les-plus-pauvres-selon-la-fondation-abbe-pierre