France et politique française - Page 1790
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Alexandre Devecchio : "Le nouveau monde populiste"
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Comment la France s’est laissée désarmer, par Ivan Rioufol
Mais qu’ont-ils dans les yeux ? Cela fait quarante ans que les “élites” ne voient rien de l’immigration de masse, de l’islam guerrier, du séparatisme ethnique. Quarante ans qu’elles n’entendent rien des inquiétudes de ceux qui vivent ces réalités au quotidien. Jeudi dernier, c’est au cœur de la Préfecture de police de Paris qu’un “habilité secret-défense“, adepte du djihad, a assassiné au couteau quatre policiers avant d’être abattu. Le premier commentaire du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a été pour assurer que Mickaël Harpon, converti à l’islam en 2008, “n’avait jamais présenté de difficultés comportementales“, ni “le moindre signe d’alerte“. En réalité, l’islamiste s’était réjoui, en 2015, de l’attentat contre Charlie Hebdo devant deux de ses collègues.
Il fréquentait quotidiennement la mosquée salafiste de Gonesse (Val-d’Oise), dont un des imams était fiché S. Il ne serrait plus la main des femmes. Sa radicalité aurait dû alerter le service antiterroriste qui l’employait comme informaticien. Castaner a parlé d’un “dysfonctionnement de l’État”. Mais seule l’idéologie aveugle à ce point.
Ce que subit le pays sidéré est le résultat d’années d’endoctrinements sur la diversité heureuse et la nation fautive. Il est impensable qu’aucun policier n’ait vu la dérive de cet agent administratif, un Martiniquais handicapé embauché en 2003. Le choix de préserver ce fonctionnaire a été pris sous l’influence diffuse de considérations promues par la pensée officielle : ne pas discriminer, ne pas stigmatiser, respecter les différences, combattre le racisme, lutter contre l’islamophobie.
Autant de valeurs “humanistes” qui, appliquées sans discernement, peuvent désarmer un service de police, mais aussi un gouvernement et un État. Les droits de l’homme sont paradoxalement devenus les alliés des islamo-fascistes. Ils trouvent aussi, auprès de juges et de journalistes, une abondance de collaborateurs. Ces idiots utiles préfèrent sonner l’alarme contre l’extrême droite. Mercredi, un néonazi a tué deux personnes, aux abords d’une synagogue en Allemagne. Mais ce n’est pas l’extrême droite, en tout cas, qui assassine en France.
Mardi, lors de l’hommage rendu aux quatre policiers, Emmanuel Macron a appelé la nation à “faire bloc”, dans un “combat sans relâche” contre le “terrorisme islamiste“. Faut-il croire celui qui a fait du politiquement correct la langue officielle de la macronie ?
Ivan Rioufol
Texte daté du 10 octobre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol
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I-Média n°267 – Attentat islamiste à la préfecture : les médias en mode autruche !
L’image de la semaine
La censure contre Eric Zemmour franchit un nouveau cap après que des annonceurs aient annoncé leur volonté de supprimer leur publicité des chaînes soutenant le journaliste et écrivain de droite.Attentat islamiste à la préfecture : les médias en mode autruche !
Alors que le caractère islamiste de l’attaque ne faisait aucun doute, les médias ont préféré surjouer la prudence… Désormais, ils font semblant de découvrir le problème de la radicalisation…Revue de presse
Il y en aura pour tous les goûts dans la revue de presse cette semaine avec notamment une énorme auto-censure de France 3 qui n’a pas assumé d’avoir publié une grosse Fake News sur l’incendie d’une église à Grenoble.Manif anti-PMA : la mauvaise foi des médias
Les médias ont tout fait pour minorer le succès de la manifestation des opposants à la loi bioéthique. Le Monde et Quotidien ont notamment démontré leur incompétence.Coup de chapeau
Dans le silence médiatique, la Nouvelle Librairie a une nouvelle fois été la cible d’une attaque par des militants d’extrême gauche. -
L’insémination artificielle coûte 300 millions d’euros à l’assurance maladie
Mardi, la Cour des comptes a rendu son rapport sur la sécurité sociale. Parmi les mesures d’économies, les sages proposent, entre autres, de se pencher sur la procréation médicalement assistée.
En 2017, l’assistance médicale à la procréation a été à l’origine de 25 614 naissances (soit 3,3 % du total, contre 2 % au début des années 2000). Malgré un effort financier important, le taux de succès des tentatives de fécondation in vitro se situe seulement dans la moyenne européenne et présente d’importantes disparités entre centres clinico-biologiques, sur lesquelles le public est insuffisamment informé. Dans le cadre bioéthique en vigueur, les prises en charge d’actes médicaux et biologiques par l’assurance maladie doivent mieux prendre en compte les enjeux d’efficience de l’assistance médicale à la procréation.
La Cour des comptes établit à 300 millions le coût de la PMA à l’assurance maladie. Aussi, elle s’est interrogée sur « l’organisation, le fonctionnement, le coût et les résultats du dispositif français tel qu’il se présente avant la révision en cours de la loi de bioéthique ».
Elle propose d’ « analyser l’intérêt de l’insémination artificielle dans le traitement de l’infertilité pour justifier le nombre de tentatives prises en charge par l’Assurance maladie ».
Actuellement, six PMA (par couple) sont remboursées par l’assurance maladie mais « certaines études pointent des chances de succès, dans certains cas précis, quasi nulles à partir de quatre ».
49 367 tentatives d’insémination intra-utérine et 102 244 tentatives de FIV ont été recensées en 2016. Les 25 614 naissances vivantes enregistrées en 2016 doivent donc être mises en regard des 151 611 tentatives, toutes techniques confondues, recensées la même année.
Les couples faisant appel à la PMA entrent dans un parcours comportant une succession de consultations, d’actes biologiques et cliniques, accompagnés pour la FIV d’un séjour hospitalier pour prélèvement d’ovocytes. Le financement de ce parcours est pris en charge à 100 % par l’assurance maladie jusqu’au 43ème anniversaire de la femme. Il en ressort pour la PMA réalisée avec les gamètes du couple un coût compris entre 845 € pour une tentative d’insémination artificielle et 4 419 € pour une tentative d’ICSI (FIV ou fécondation en éprouvette) suivie d’un transfert d’embryon congelé, incluant dans les deux cas un bilan de fertilité. Cette estimation doit être tenue pour un plancher, certains centres facturant un nombre plus élevé d’actes et de consultations dans le cadre d’une insémination ou d’une FIV. Par ailleurs, elle ne tient pas compte du coût pour l’assurance maladie de la morbidité attachée aux grossesses multiples, dont la fréquence demeure élevée en cas de PMA.
Le coût moyen pour l’assurance maladie d’une naissance résultant d’une insémination artificielle ressortait en 2016 à 7 088 € et celui d’une naissance résultant d’une fécondation in vitro, toutes modalités confondues, à 13 849 €.
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Castaner ridiculisé : quand les moqueurs démontrent l’impasse des idées qu’ils défendent
Au lendemain de l’attaque à la préfecture de police de Paris, ce bon Christophe Castaner prend le taureau par les cornes. Les signes de radicalisation seront traqués impitoyablement. Une barbe qui pousse, une main de femme qu’on ne serre pas, un ramadan sans gluten, des prières ostentatoires sur le périphérique, et crac : signalement ! Et puis, il allait oublier, il y a aussi les clubs de sport où des pseudo-moniteurs embrigadent à tour de bras. Et puis quoi, encore ? Non, c’est tout pour aujourd’hui.
Et les réseaux sociaux de s’amuser. Création du hashtag #SignaleUnMusulman visant à signifier que le ministre de l’Intérieur n’a fait que décrire, à peu de choses près, divers aspects de la pratique de l’islam. « Castaner en voie de ridiculisation », ironise Le Canard enchaîné.
Sous couvert de moqueries mâtinées d’un nuage d’antiracisme, les auteurs de ces railleries ont, à leur insu, mis le doigt sur l’échec du multiculturalisme. Révélé la quasi-impossibilité de détecter des éléments potentiellement dangereux.
Le fin limier Castaner sera effectivement bien en peine d’expliquer ce qui distingue un musulman assidu pacifique d’un musulman assidu belliqueux. Le député M’jid El Guerrab, dont le pacifisme à coup de casque de moto n’est plus à démontrer, a fait pertinemment remarquer que le ministre lui-même portait une barbe. À partir de quelle longueur s’inquiéter ? Le radicalisé rasé de près qui s’oblige à serrer les mains des femmes se repère comment ? Des chiens renifleurs de Coran vont-ils être déployés sur les lieux de travail ? Autant de questions sans réponses qui placent les partisans d’une immigration débridée devant une énigme insoluble. À la subjectivité des signes évoqués vient s’ajouter la simplicité de simuler une « normalité ». Usine à gaz et sac de nœuds. Ce Castaner qu’on a connu si pimpant, si pétulant… Dans quel état allons-nous le retrouver à la fin du quinquennat ?
Avec leurs moqueries, parfois drôles, les détracteurs de la vigilance macronienne ne font donc qu’apporter de l’eau au moulin de l’horrible extrême droite. Ô miracle, le second degré humoristique de la bobosphère branchée se fait révélateur de l’utopie qu’ils défendent. Ne dites plus que le multiculturalisme est une impasse, vos adversaires s’en chargent.
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Attentat : Ces évidences qu'on n'ose plus dire !
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Attentat : Ces évidences qu'on n'ose plus dire !
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Nutella contre Zemmour : la pâte à tartiner du politiquement correct
Nutella a décidé de supprimer ses plages publicitaires pendant l’émission hebdomadaire de Paris Première « Zemmour et Naulleau ». Cette asphyxie d’un grand média, pour raisons politiques, par un groupe industriel et financier, est une première. La censure anti-Zemmour pourrait s’étendre à tous les autres grands médias. Elle pourrait être pratiquée par tous les autres groupes industriels et financiers. Déjà sont annoncés les boycotts anti-Zemmour de la MAIF, Groupama, Monabanq. Et qui après Zemmour ? Bellamy ? Brunet ? Lucchini ? Messiha ? (Pour ce dernier, c’est déjà fait.)
Ce qui se passe actuellement est un phénomène absolument inédit dans l’histoire de notre pays, et même au-delà : la mise en place d’une dictature capitaliste, d’une authentique ploutocratie qui s’affiche comme telle, un régime où la puissance économique et financière devient seule décisionnaire pour le droit à l’expression dans le domaine politique, culturel et social.
Certes les puissances d’argent n’ont jamais joué un rôle négligeable dans la vie politique française. Mais Nutella, c’est-à-dire le groupe Ferrero, groupe italien comptant 33 000 salariés et pesant 10 milliards d’euros, est allé là où personne n’avait osé aller : couper les vivres à une chaîne d’information, Paris Première, pour l’obliger à licencier Eric Zemmour. Immédiatement le groupe MAIF (3 milliards de chiffre d’affaires), Groupama (14 milliards de chiffre d’affaires), Monabanq (27 milliards de chiffre d’affaires) lui ont emboîté le pas. Une digue réputée infranchissable a été rompue.
Rien d’autre que de l’ultracapitalisme
Nous avons donc une coalition de grandes entreprises qui entendent dorénavant peser sur ce que les Français ont le droit d’entendre ou non. Et parce que la personne visée est marquée à droite, tout le camp de la gauche, et de la gauche de la gauche, sans parler du camp progressiste, trépigne de joie, ne réalisant pas vraiment que, grâce à sa campagne anti-Zemmour, elle déroule un tapis rouge à ce qui n’est rien d’autre que de l’ultralibéralisme, de l’ultracapitalisme, comme jamais la France et la planète n’en ont connu.
Car quelle est la motivation de ces entreprises multinationales, dirigées par des milliardaires ? Il peut y avoir la peur d’un boycott par l’extrême gauche, l’idée que, sur les réseaux sociaux, une mauvaise réputation pourrait leur coûter quelques points de croissance. Mais l’e-réputation et la réputation tout court sont bien plus affectées par un accident industriel comme Lubrizol ou par des affaires à la Carlos Ghosn que par des publicités passées sur une chaîne qui donne la parole à Zemmour.
Mais il y a sans doute d’abord le fait que les directions de ces entreprises, qui raisonnent en marché mondial, qui rêvent de délocalisations faciles, et dont les charges sociales tirent profit de l’immigration massive, veulent défendre leurs intérêts. Et leurs intérêts, c’est de supprimer les frontières, et de développer toujours plus de mobilité planétaire.
Le nouveau capitalisme qui se dessine, avec cette stupéfiante immixtion publique de grands acteurs économiques dans la sphère politique, ne prend plus ses repères à Londres ou Washington, mais à Pékin : immense liberté capitalistique et total verrouillage de la liberté d’expression.
Les Chinois ont tiré profit de ce modèle ces quarante dernières années. Mais Hong-Kong semble montrer que le système a ses limites. Il n’y a pas de raisons que les Français soient davantage enclins que les Chinois à avaler l’écœurante pâte à tartiner progressiste.
Francis Bergeron
Article paru dans Présent daté du 10 octobre 2019
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Antifas violeurs : Auto-dissolution du Groupe Révolutionnaire Antifasciste et Populaire de l’Hérault
Source : Lengadoc Info – Le Groupe Révolutionnaire Antifasciste et Populaire de l’Hérault (GRAPH) a annoncé ce mardi dans un communiqué son auto-dissolution en raison d’une affaire de viol au sein même du groupe. Un viol qui n’est pas une première dans la mouvance antifa à Montpellier.
Un viol « avéré » mais pas le premier chez les antifasL’éphémère GRAPH n’aura guère duré plus d’une année. Celui-ci a annoncé ce mardi que depuis la création du groupe « de nombreu.x.ses membres fondat.eu.r.ice.s ont quitté le collectif à la suite de la découverte d’un viol avéré dans [les] milieux militants et affinitaires mettant en cause un membre du groupe ».
Si le GRAPH ne donne guère de détails sur les circonstances du viol et l’identité du violeur, on apprend dans le communiqué que ce dernier avaient des propos et une attitude « oppressantes » au sein du groupe au point de réveiller « des peurs, des souvenirs, des mal-êtres, etc, chez plusieurs d’entre nous ayant vécu des violences sexuelles ».
Ce viol et les attitudes « oppressives » de cet individu ne semblent pas être des faits isolés au sein de la mouvance antifa locale. Déjà en 2014, un communiqué de militantes féministes dénonçait l’organisation du collectif antifa 34 qui était « gouverné par des individus blancs et masculins », une « hiérarchie bureaucratique, sexiste et autoritaire » à laquelle « s’ajoutent des cas d’agressions sexuelles dont les témoignages sont mis sous silence, la parole de la victime n’étant pas prise en compte et fortement délégitimée ».En 2016, c’est sur la ZAD de Las Rebes qu’une jeune femme de 19 ans avait été violée par plusieurs individus. En 2017, c’est au sein du squat antifa Le Royal Occupé qu’un viol avait été une nouvelle fois commis.
Si une plainte a été déposée en 2016 pour le viol de Las Rebes, nous ignorons si les autres dénonciations ont fait l’objet d’une procédure judiciaire.
Le GRAPH, un énième et éphémère groupe antifa à Montpellier
Avec cette auto-dissolution, le GRAPH risque de ne pas marquer les mémoires militantes locales. Il faut dire que depuis quelques années, les groupuscules antifas se succèdent les uns aux autres sans une grande régularité : « Scalp 34 », « Montpellier Antifa », « Collectif Antifasciste 34 », « Montpellier Antifasciste et Populaire », etc. D’ailleurs le communiqué du GRAPH annonce qu’une nouvelle structure verra bientôt le jour…Petit dernier de la bande, le GRAPH s’est fait connaître pour ses affiches appelant à la violence et pour avoir tenté de s’opposer (sans grand succès) à un hommage à Jeanne d’Arc.
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Europe : Macron humilié – Journal du vendredi 11 octobre 2019
1) Europe : Macron humilié
La protégée d’Emmanuel Macron, Sylvie Goulard, ne sera finalement pas commissaire européen. Une nouvelle gifle pour le chef d’Etat français qui se voyait encore récemment en champion de l’Union européenne…
2) Lubrizol : une lueur après le nuage ?
Deux semaines après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les interrogations sont toujours là. Malgré de nouvelles analyses, chacun se renvoie la balle des responsabilités et les habitants continuent à payer le prix fort.
3) L’Equateur au bord du chaos
VO : Depuis le début du mois, l’Equateur s’embrase après la suppression des subventions sur les carburants. Sous l’impulsion des indigènes, les manifestations parfois violentes s’enchaînent à Quito, la Capitale, forçant le président, Lenin Moreno, à délocaliser le gouvernement.
4) L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/europe-macron-humilie-journal-du-vendredi-11-octobre-2019