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France et politique française - Page 1832

  • Pierre Ménès et Cédric Villani dans le collimateur des ligues de vertu antiracistes !

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    Peut-on imaginer plus dissemblables que Cédric Villani et Pierre Ménès ? Pourtant, ces deux personnalités, l’un député macroniste de l’Essonne, candidat dissident à la mairie de Paris, et l’autre commentateur sportif, ont ceci de commun : une certaine liberté de ton devenue rare, en ces temps de sourcilleuse « bienveillance ».

    Le premier semble être le seul à pouvoir mettre Anne Hidalgo en danger dans la capitale, la candidature, même estampillée LREM, d’un Benjamin Griveaux demeurant une erreur de casting à peu près aussi cataclysmique que celle d’une Nathalie Loiseau lors des dernières élections européennes. Du coup, Ian Brossat, adjoint au Logement, à l’Habitat durable et à l’Hébergement d’urgence de la mairie de Paris, tente de coincer l’homme à l’araignée sur le prix du mètre carré local, histoire de voir s’il est homme de terrain ou non.

    Pour l’édile, Cédric Villani se serait emberlificoté dans ses chiffres et ses calculs. Pour ce dernier, ses déclarations auraient été tronquées. Ces deux informations doivent sûrement être plus ou moins fondées.

    Mais ensuite, quoi de mieux, pour mettre ce candidat fantasque à la peine qu’un bon petit point racisto-godwinien de derrière les fagots ? Soit le très opportun rappel d’un entretien accordé en 2017, à RTL, à l’occasion duquel Cédric Villani affirmait : « On ne peut pas comparer directement les résultats du système éducatif français aux systèmes étrangers. Le système français est l’un de ceux dans lesquels il y a le plus de complexité, parce que la France est une terre d’immigration. Ça a fait partie aussi de la force de la science française, mais il y a des difficultés, des questions d’assimilation qui sont à gérer. La France est une société qui est très chamarrée, très colorée. » Le voilà donc lepénisé pour la campagne municipale à venir.

    De l’autre côté de la galaxie médiatique, Pierre Ménès, qui, dans le même temps, a le malheur de répondre à Lilian Thuram, héros national en 1998 qui, ayant stigmatisé « le sentiment de supériorité des Blancs sur les Noirs », se fait tacler de la sorte : « Le vrai problème, en tout cas en France et dans le foot, c’est le racisme anti-Blancs. J’incite les gens à prendre leur voiture et à aller faire le tour des matchs en région parisienne, le week-end. Allez voir ces matchs-là et comptez les Blancs sur le terrain. En général, il y a le gardien de but et l’arrière-droit. »

    Mieux, ou pis, comme toujours, c’est question de point de vue, le même en appelle à son expérience personnelle, ayant voulu inscrire son fils, même « s’il n’avait aucun talent », à un club de football : « Il y est allé et, au bout de deux fois, il a dit : “Papa, je n’y vais plus”. Et quand j’ai demandé pourquoi, il a répondu : “On ne me parle pas, on ne me dit pas bonjour, on ne me passe pas la balle, on ne prend pas la douche avec moi”. »

    Ce à quoi l’inénarrable Rokhaya Diallo a cru bon de tweeter en retour : « Mdr il reconnaît lui-même que son fils n’a aucun talent en foot et s’étonne que personne ne lui passe le ballon ? C’est ça le racisme anti-Blancs ? » Certes, que Ménès junior ne soit pas un futur dieu du stade, on peut l’entendre. Mais que personne ne lui dise bonjour à l’entrée ou à la sortie du terrain, c’est une tout autre affaire, susceptible de s’apparenter à une sorte de « racisme anti-Blancs ». Un peu comme si Rokhaya Diallo n’était gratifiée ni d’un bonjour ni d’un au revoir, à l’entrée et à la sortie de ces médias d’État dans lesquels elle possède, manifestement et de longue date, son rond de serviette.

    D’ailleurs (simple hypothèse d’école), si un Bernard Ménès affirmait publiquement refuser de prendre sa douche avec une Rokhaya Diallo, s’agirait-il de « racisme anti-Noirs » ? Il serait intéressant de connaître la réponse de l’animatrice du blog Kiffe ta race dans lequel elle s’interroge, non sans raison, sur le fait que le terme de « race » soit aujourd’hui devenu « tabou ».

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/pierre-menes-et-cedric-villani-dans-le-collimateur-des-ligues-de-vertu-antiracistes/

  • Eric Zemmour : « Dans l’ancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros »

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    « Dans l’ancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros. Nos monuments aux morts en sont pleins. Aujourd’hui, on les insulte, on les traite de racistes et on les met en prison ».Telles sont les déclarations d’Eric Zemmour, qui signe là sa rentrée politique et médiatique en référence à la condamnation à de la prison ferme de militants de Génération Identitaire par rapport à leur action menée sur le col de l’Echelle.
    Il s’agit d’une tribune publiée par Le Figaro, dans laquelle on peut lire également : 
    « Le Conseil constitutionnel lui-même bénit celui qui ouvre les frontières, le passeur qui transgresse la loi française, met en danger ses compatriotes, au nom du concept fumeux de «fraternité». Dans l’ancien monde, les fous se prenaient pour Napoléon et posaient leur main sur le ventre: dans le nouveau, ils crient «Allah Akbar» et plantent un couteau dans le ventre des passants.»
    Et de conclure, incisif comme à l’accoutumée :
    « Dans l’ancien monde, l’État avait pour mission de protéger les citoyens français à n’importe quel prix. C’était sa légitimité. D’ailleurs, la justice rend ses jugements au nom du peuple français. Aujourd’hui, l’essentiel pour l’État est d’éviter tout «amalgame». De protéger l’étranger des persécutions imaginaires des Français. De protéger l’islam de toute «stigmatisation» même si nos compatriotes sont massacrés en son nom »
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/eric-zemmour-dans-lancien-monde-les.html

  • Charlie Hebdo apôtre de la Terreur

    3820354286.jpgEric Delcroix
    Charlie Hebdo, livraison du 21 août, page 3, dans un éditorial signé Riss, exprimant son indifférence au sort des djihadistes soi-disant français qui risquent la peine de mort en Syrie ou en Irak, a trouvé le moyen d’insulter la mémoire de Brasillach.
    Selon l’éditorialiste, « La peine de mort en temps de guerre prononcée contre les serviteurs d’un régime de terreur n’a rien à voir avec la peine de mort en temps de paix prononcée contre les criminels de droit commun. Car en temps de paix, parce que précisément règne la paix, la violence doit être prohibée ».
    Rien de neuf sous le soleil, Riss reprend pour le compte de son périodique l’antienne soviétique selon laquelle les criminels politiques devaient être maltraités sans pitié et éliminés, à l’inverse des criminels de droit commun, par hypothèse victimes, de la Société (cf. Rousseau). A l’inverse, la France du XIXe siècle s’était efforcée de réserver la peine de mort aux seuls criminels de droit commun, doctrine qui a commencé à se dissoudre avec la condamnation à mort et l’exécution de Gorgulov, l’assassin du président Paul Doumer (1932). Contre l’OAS, Edmond Michelet, ce chrétien confit en dévotion, avait fait rétablir la peine de mort pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État, mettant définitivement fin à cette doctrine fort civilisée, même si le mode d’exécution différait encore : aux politiques la fusillade, aux droits communs la guillotine.
    À cette aune, l’assassin et vraisemblable violeur de la petite Maélis, s’il est confondu, ne saurait être considéré aussi impitoyablement qu’un Brasillach ou que n’importe quel Salaud, selon le seul concept philosophique dû à Sartre…
    Cela dit, quand est-on en temps de guerre ? À tout moment. Pour la Terreur (1792 - 1794), c’était la guerre contre la tyrannie ; pour les djihadistes, c’est en permanence, jusqu’au triomphe définitif et mondial de l’islam. La guerre, selon Clausewitz, ce n’est jamais que la politique par d’autres moyens. Le procureur Jackson, au grand procès de Nuremberg, avait déclaré qu’après la capitulation du 8 mai 1945, « Les alliés sont encore techniquement en état de guerre contre l’Allemagne ... » (26 juillet 1946). De nos jours, d’ailleurs, les guerres ne se déclarent même plus...
    Paradoxalement, en se félicitant de l’exécution de Brasillach, pour crime d’opinion, Riss légitime les frères Kouachi, qui l’ont gravement blessé lors du massacre du 7 janvier 2015, là aussi pour crime d’opinion (blasphème).
    D’un point de vue hostile à tout délit ou crime d’opinion, il n’y a pas, n’en déplaise à Riss, d’  « idéologie mortifère ». En revanche, il y a trop de gens qui cèdent à la passion, à l’hybris. Et c’est ainsi que  l’excitation antifasciste, à l’instar de l’islamisme, rend fou : « Le délire de mentir et croire s’attrape comme la gale » (Céline). Ce n’est pas autrement que l’on accède à la Vérité, le Bien, si mortifères...
    Source NSP cliquez là

  • Les Gilets jaunes face à la répression

  • Boris Johnson, le parlement... et Paris

    6a00d8341c715453ef0240a4cc780c200b-320wi.jpgÀ l'imbroglio invraisemblable du Brexit, le nouveau Premier ministre prétend, right or wrong, mettre un terme par une sortie coûte que coûte le 31 octobre. Il s'exprimait une fois de plus dans ce sens hier après-midi devant le 10 Downing street. "Je ne veux pas d’une élection", a-t-il déclaré. Souhaitant garder les mains libres pour négocier un accord, il persiste dans la suspension du Parlement pour cinq semaines, sans doute pour ne pas se retrouver dans la situation de Theresa May, peut-être pour aboutir au fatidique no deal, lui ouvrant la voie vers ce Grand Large, que l'empire britannique naissant avait choisi à partir de 1822.

    La situation ne cesse d'évoluer, jour après jour. Dès ce 3 septembre un vote des Communes doit intervenir. Et face à cette interruption des débats de la chambre basse programmée pour plus d'un mois, les manifestations véhémentes se multiplient, criant au coup d'État. Et toute cette confusion amène, dès lors, certains observateurs à s'interroger sur l'avenir même des institutions anglaises qui, rappelons-le, remontent au XIIIe siècle, ont traversé l'époque absolutiste des Tudors, survivant à la guerre civile du XVIIe siècle, chassé les Stuarts, permis à l'Europe de chasser Napoléon, tenu tête à Hitler puis à l'URSS, etc.

    C'est ainsi que Jean-Dominique Merchet, plus connu comme spécialiste des questions militaires et de renseignement, en arrivait ce 2 septembre au soir, dans un article mis en vedette sur le site de L'Opinion, à considérer qu'à "Londres comme à Rome, la démocratie représentative entre en crise" et que "la Chambre des communes du Royaume-Uni" souffre d'un "fonctionnement grippé".

    Dans le New York Times, Stephen Castle envisageait, il y a 3 jours, pas moins de 6 familles de scénarios parmi lesquelles il plaçait curieusement en tête, pour dire qu'on ne peut pas l'écarter, la reprise des rênes par les Communes. Schéma n° 2 : une motion de censure concoctée par la somme des oppositions, allant des travaillistes aux nationalistes écossais en passant par les libéraux démocrates et les conservateurs anti Brexit. Schéma n° 3 ÷ des élections anticipées dont la date serait éventuellement fixée au 17 octobre, veille de la réunion du Conseil Européen. Schéma n° 4 : vote, toujours possible, d'un accord. Schéma n° 5 : Brexit sans accord (no deal) et enfin, schéma n° 6 : une décision de justice rebat les cartes en rouvrant les débats parlementaires.

    Tout est possible dans cette affaire et même les décodeurs du Monde, toujours si péremptoires, sont amenés à en convenirLes diverses hypothèses donnent le tournis. Triomphe de l'adage selon lequel le parlement de Westminster peut tout faire sauf changer un homme en femme.

    À Paris, on professe une supériorité écrasante du pouvoir exécutif et de la quasi dictature du président. De ce fait, quand on ne se gausse pas sottement, on se raidit. Car les institutions parlementaires britanniques restent terra incognita et les nôtres demeurent fragiles. Les deux conflits mondiaux les ont démonétisées. Les guerres d'Indochine et d'Algérie ne leur ont guère permis de redresser leur blason sous les républiques successives.

    C'est seulement au début du XIXe siècle qu'elles sont apparues dans ce pays, tributaires de définitions oubliées, d'une charte octroyée par Louis XVIII dans un esprit réconciliateur, et théorisée par Chateaubriand, par ses écrits de 1814 sur le retour des Bourbons, de 1816 sur la monarchie selon la Charte et de 1818 à l'occasion de la naissance de la revue Le Conservateur.

    À cet aspect paradoxal des conséquences de la démocratie parlementaire, le pire des régimes excepté tous les autres disait Churchill, votre serviteur tentera de consacrer sa conférence du 18 septembre prochain sur le Moment conservateur[1].

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1]Une réunion des Amis de l'Insolent  Mercredi 18 septembre  JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème "Le Moment conservateur" de 18 h à 20 h à la Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er
    M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet

    https://www.insolent.fr/2019/09/boris-johnson-le-parlement-et-paris.html

  • Récession : ceux qui cherchent à vous rassurer et ceux qui disent la vérité…

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    Marc Rousset

    La revue Capital, dans son dernier numéro de septembre, veille sur nous et tient à nous rassurer. Capital estime à 20 % de probabilité que « l’économie devrait reculer », à 60 % que « l’économie devrait ralentir » et à 20 % que « l’économie mondiale devrait repartir ». Mais ce que la revue oublie de préciser, c’est que, systématiquement, lors des sept dernières récessions, partout dans le monde, les médias ont toujours estimé à environ 20 % de probabilité la venue de ralentissements et de récessions, alors que les crises et les krachs ont toujours eu lieu dans les douze mois qui suivaient la courbe de l’inversion des taux de rendement aux États-Unis.

    Capital nous précise que les organisations internationales ne prévoient pas de catastrophe avec un rebond de croissance à 3,6 % en 2020 pour l’OCDE, sans nous avouer que, même si elles en prévoient une, elles nous tiendront toujours des propos rassurants avec des chiffres optimistes tronqués. Un petit paragraphe de lucidité sur trois pages de texte est quand même là pour protéger le magazine au cas où les événements tourneraient au vinaigre : « Nous sommes loin d’être à l’abri d’une crise financière. Excès de liquidités, surendettement de nombreux acteurs, Bourses qui tutoient des sommets sans véritables raisons, banques en difficulté… les bombes sont nombreuses et prêtes à exploser. »

    L’Argentine s’enfonce dans la crise avec une inflation de 55 %, un endettement public de 100 % du PIB, un rééchelonnement demandé pour 50 milliards de dollars de la dette, le classement par Standard & Poor’s des obligations argentines en catégorie spéculative, le spectre de la banqueroute et du défaut de paiement.

    Au-delà des derniers discours apaisants de Trump et des Chinois, des droits de douane bien réels de 30 % au lieu de 25 % ont frappé, ce dimanche, 250 milliards de dollars de produits chinois et frapperont 175 milliards de dollars de produits supplémentaires à 15 %, le 15 décembre, soit, alors, la totalité des importations chinoises. Quant à la devise chinoise à 7,17 yuans pour 1 dollar, elle n’a jamais été aussi basse depuis onze ans pour contrer les droits de douane américains.

    Mme Lagarde se déclare prête à soutenir l’économie avec de nouvelles mesures de la BCE car « l’expansion économique de la zone euro a ralenti récemment et les perspectives de croissance sont en baisse » : Lagarde veut encore baisser davantage les taux (négatifs depuis 2014) de rémunération des dépôts bancaires et le principal taux de refinancement, nul depuis mars 2016. Elle reconnaît, pourtant, que les taux bas ne sont pas la panacée car ils « ont des implications pour le secteur bancaire et la stabilité financière en général ».

    Aux États-Unis, les dernières données de l’association ISM (Institute for Supply Management) mesurant l’activité manufacturière dans la région de Chicago laissent entrevoir un ralentissement général de l’activité économique et, toujours selon ISM, les entreprises ralentissent déjà leurs investissements. En Allemagne, les exportations reculent de 1,3 % au deuxième trimestre par rapport au premier, un rythme inédit depuis six ans. Selon le président de l’IFO (Institut für Wirtschaftsforschung/Institut pour la recherche économique), « les signaux indiquant une récession sont de plus en plus nombreux ».

    Le taux de rendement des bons du Trésor à 30 ans est tombé à 1,906 %, un record historique. Le rendement à 10 ans (1,46 %) est, une nouvelle fois, inférieur à celui à 2 ans (1,50 %). Le compte à rebours avant la récession a commencé, selon l’économiste américain Tony Dwyer car « lors des sept derniers cycles économiques, chaque récession a été précédée d’une inversion de la courbe des taux ».

    Le grand média chinois Global Times évoque le retour du standard or. Après un gain récent de 20 %, « une nouvelle hausse de l’or de 25 % pourrait se déclencher », selon les experts de Citi. La dédollarisation est en marche, l’or étant prêt à reprendre sa place de roi légitime sur le trône des valeurs refuges. Mark Carney, président de la Banque d’Angleterre, a lancé une bombe, lors de la grand-messe des banquiers centraux à Jackson Hole, en affirmant la nécessité d’un nouveau système monétaire, que le dollar allait perdre son statut de monnaie de réserve. Il n’y a qu’un seul véritable candidat pour le remplacer : l’or, vieux de 5.000 ans !

    Boulevard Voltaire cliquez ici

  • L’union des droites avec Éric Zemmour et Marion Maréchal pour se débarrasser d’Emmanuel Macron, par Marc Rousset

    3919228288.jpgMarion Maréchal et Éric Zemmour seront les vedettes d’une première grande convention de la droite, le 28 septembre à Paris. L’union des droites est la seule façon de se débarrasser de Macron qui trahit la France en favorisant l’invasion migratoire de plus de 460.000 personnes par an, au lieu de la combattre.

    Patrick Buisson, théoricien abstrait, a créé, selon moi, la confusion dans les esprits, commettant la même erreur qu’Alain de Benoist. Il prétend que l’union des droites est impossible, car le libéralisme individualiste d’argent destructeur d’une droite avide irresponsable « louis-philipparde » est incompatible avec les valeurs véritables de droite et s’oppose au patriotisme conservateur. Patrick Buisson en conclut, si l’on suit son raisonnement jusqu’au bout, que la seule stratégie possible en France, pour vaincre Macron, c’est une alliance populiste Marine Le Pen/Mélenchon.

    Cette stratégie a conduit à l’impasse italienne actuelle entre Luigi Di Maio et Salvini. L’alliance des patriotes de droite et des gauchistes contestataires irresponsables, c’est, comme disait de Gaulle, le mélange instable de l’huile et du vinaigre. L’erreur de Patrick Buisson est de se laisser hypnotiser par le terme « libéral » qui, en fait, ne veut rien dire, car ce terme « libéral » est devenu une véritable auberge espagnole. Un grand nombre d’hommes de droite bourgeois ou des élites des classes moyennes et supérieures se disent « libéraux » alors qu’ils sont, en fait, tout ce qu’il y a de plus « antilibéraux ». Ces « libéraux » patriotes sont tout simplement favorables à l’efficacité de l’économie du marché par opposition au technocratisme, au bureaucratisme, au laxisme irresponsable, au gâchis socialiste. Et le seul à tirer profit de cet énorme malentendu, de cette confusion dans les esprits du terme « libéral », c’est Emmanuel Macron !

    C’est ainsi que la plupart des hommes de droite patriotes qui se définissent comme « libéraux-conservateurs » sont, en fait, des antilibéraux car hostiles au libre-échange mondialiste, favorables au protectionnisme et à la préférence communautaire (idées de Maurice Allais), favorables à la diminution du nombre des fonctionnaires et à l’arrêt du gaspillage public, hostiles aux stock options et aux rémunérations folles des hauts dirigeants d’entreprises, favorables à la primauté du politique sur l’économique, hostiles à l’économie financière et à l’argent-roi, favorables à la réindustrialisation et opposés aux délocalisations dans les pays émergents, favorables à la relance de la natalité et à l’immigration zéro, tout à fait favorables, comme de Gaulle, au holisme du bien commun qui doit prévaloir sur le libéralisme individualiste matérialiste d’argent, ce qui caractérise justement le libéral, selon Adam Smith.

    Le plus souvent, ces « libéraux-conservateurs » patriotes sont également favorables à un budget de défense nationale conséquent (2,5 % minimum du PIB), à la défense des valeurs traditionnelles, de la famille et des droits de l’enfant, au rétablissement de l’autorité parentale et des maîtres dans le système actuel de l’« inéducation » nationale, à la défense du multilinguisme et de la langue française face à l’anglo-américain, à une écologie responsable et non pas idéologue (réchauffement climatique par l’homme), hostiles au droit-de-l’hommisme naïf et à la tyrannie actuelle des juges français et européens.

    Il importe donc qu’une union des droites, avec à sa tête un homme nouveau charismatique, mette en place un programme commun de droite qui inclurait tous les partis de droite, dont le Rassemblement national, DLF et la « droite dure » de LR, tout comme le socialiste Mitterrand, avec son programme commun de gauche, avait fait alliance avec le Parti communiste. Sinon, ce sera de nouveau Macron en 2022 comme Président avec, à la clé, au minimum 460.000 entrées d’immigrés de plus par an pendant les cinq années de présidence, c’est-à-dire un afflux migratoire supplémentaire de 2,3 millions d’immigrés de plus en 2027, nonobstant leur taux de natalité prolifique de 3,4 enfants par femme, soit le double du taux de fécondité moyen de 1,7 des femmes françaises d’origine européenne.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/09/06/l-union-des-droites-avec-eric-zemmour-et-marion-marechal-pou-6174176.html#more

  • Politique & Eco n° 226 – La liberté de la presse en question : quand un rideau de fer tombe sur le Web

    Francis Bergeron, gérant du quotidien Présent, ancien DRH d’un groupe international, est l’invité d’Olivier Pichon et Pierre Bergerault.

    1) Les identitaires condamnés, Présent censuré sur Facebook

    – Les identitaires contre les illégaux, opération « Defend Europe »
    – Une action qui ne peut pas porter à condamnation et pourtant condamnée
    – Au contraire, une aide à la loi puisqu’il s’agit de migrants qui violent la loi
    – Présent censuré sur Facebook pour publication « contraire au standard de la communauté » !
    – Une règle contre le terrorisme qui se retourne contre les Français
    – Zuckerberg et Macron comme larrons en foire
    – Revanche paradoxale du journal papier sur les réseaux sociaux

    2) Les chances de l’information écrite en dépit des milliardaires

    – Comment aider Présent ?
    – La classe d’âge des moins de 30 ans, une cible
    – Emmanuel Ratier avait vu juste sur la résistance du papier contre le numérique
    – Les 9 propriétaires de la presse en France
    – Facteurs du monopole, lois sociales de la presse et contrôle de l’opinion
    – Un phénomène totalement inédit : 50% de la presse contrôlée par deux personnes : B. Arnaud et X. Niel, son gendre
    – Un danger considérable pire que la censure d’Etat

    3) Comment se porte (et se comporte) la presse en France ?

    – L’affaire Nice Matin
    – Journal de gauche dans une région de droite
    – Les curieux propriétaires de Nice Matin, une société belge contrôlée par le Parti Socialiste belge
    – Niel une fois de plus à la manœuvre contre Iskander Safa, propriétaire de Valeurs Actuelles et candidat à la reprise de Nice Matin
    – La PQR, presse quotidienne régionale, des difficultés, des charges supérieures à la capacité de vente
    – Comparaison USA-France : aux USA 95% de la presse soutenait Clinton, c’est Trump qui a été élu
    – Les chances de Présent, équipe restreinte, charges et coût faibles, un moyen de résister… comparaison avec l’Humanité sous perfusion !
    A lire : »Présent, un défi au quotidien », le livre de Francis Bergeron

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-226-la-liberte-de-la-presse-en-question-quand-un-rideau-de-fer-tombe-sur-le-web

  • I-Média n°262 – Villeurbanne : islamisme et relativisme

    Nouveau format pour l’émission I-Média sur TV Libertés, avec Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure. Au sommaire (détaillé ci-dessous) : islamisme, censure, justice, Allemagne…

    Sommaire

    02:25 Villeurbanne : islamisme et relativisme

    Un migrant afghan a poignardé mortellement un jeune Savoyard de 19 ans et blessé plusieurs personnes à Villeurbanne. Les médias ont tout fait pour relativiser l’attaque islamiste.

    12:56 Revue de presse

    Dans cette nouvelle rubrique, nous balaierons quelques actualités médiatiques particulièrement intéressantes. Censure, bien-pensance et folie végane, il y en aura pour tous les goûts !

    25:07 Condamnation inique, silence médiatique

    Trois militants identitaires ont été iniquement condamnés pour avoir mené une opération symbolique de sécurisation des frontières dans les Alpes. Les médias ont fait profil bas.

    33:55 Vers le réveil allemand ?

    Pour clore l’émission, Jean-Yves Le Gallou analysera la hausse notable des scores de l’AfD en Allemagne.

    https://fr.novopress.info/

  • La rentrée des mensonges

    6a00d8341c715453ef0240a4cbec6a200b-320wi.jpgCe 2 septembre marque bien, en effet, pour des millions de familles, pour 12 millions d'enfants, dont 2,5 millions dans des écoles maternelles, mais aussi pour des millions de parents et de grands-parents, pour des centaines de milliers de professeurs et d'instituteurs, pour autant de personnels techniques et administratifs qui, quant à eux, y ont travaillé depuis plus longtemps, la rentrée des classes.

    Le ministre présenté pour le sauveur de l'Éducation Nationale communique donc, lui aussi depuis plusieurs jours, sur des chiffres faux ou très approximatifs, comme celui de la rémunération des enseignants. Ils seront gratifiés généreusement cette année nous dit-on d'un rehaussement de salaire de 300 euros, c'est-à-dire d'une augmentation de 18 euros de leur rémunération nette mensuelle.

    Parmi les éléments de désinformation du jour on ne peut pas ne pas mentionner cette significative prétention de faire de l'École, orthographiée avec un grand E, un instrument de la coagulation jacobine. Les paroles de l'hymne constitutionnel deviendront un marqueur imposé aux jeunes générations, sous prétexte de les prémunir contre la lecture littéraliste du Coran. Leur renommée remonte, pour ceux qui s'intéressent encore à l'histoire de France aux journées sanglantes de l'été 1792. Celles-ci, préludes aux martyres respectifs du roi, de la reine et du dauphin, constituent le point de départ de la guerre civile franco-française et européenne, marquées par ce qu'on doit appeler le génocide de la Vendée. Tout ceci se terminera à Waterloo, après un quart de siècle d'abominations.

    Qu'on se rassure, les drapeaux officiels français et européens seront installés dans les salles de classe ou les préaux pour qu'on ne s'y trompe pas. L'école étatique de Jules Ferry ne dispense plus la doctrine de la colonisation mais au contraire l'idéologie du sanglot de l'homme blanc. Pourtant elle n'a varié que dans ses caprices, pas dans sa nature monopoliste et péremptoire. Et les petits-fils de ceux qui se sont réfugiés dans l'Hexagone persisteront à apprendre à en haïr les indigènes, mais on prétend, toujours "en même temps" ne pas les laisser aller jusqu'au bout de la logique, celle d'un phénomène qu'on appelle pudiquement "radicalisation".

    Étonnante cohabitation : l'introduction dans les mêmes locaux de l'étendard bleu frappé des douze étoiles qui fleurit désormais aussi au fronton des bâtiments publics.

    Imaginer que, par ce symbole, nos dirigeants pensent vraiment en fonction de l'Europe, de sa défense, de la consolidation de ses institutions, de la cohésion de sa diplomatie, de son identité et de ses libertés ? pure illusion. Même leur météo, premier centre d'intérêt de leurs instruments de crétinisation quotidienne, demeure hexagonale.

    Le règne des éléments de langage retrouve il est vrai toute sa vigueur pour évoquer l'attaque commise à Villeurbanne par un honnête réfugié afghan. Nous avons appris, sans surprise, qu'il s'agit d'un fou, que ses propos sont incohérents, qu'il a décliné trois identités différentes, et surtout, que les commentaires de l'extrême droite se révèlent vraiment désobligeants. En termes d'argot journalistique voilà sans doute ce que l'on doit considérer comme un "scoop". Les islamistes frappent-ils ? les blacks blocs et les antifas infiltrent-ils les manifestations les plus diverses ? c'est l'ultradroite, un concept bien commode puisque personne ne s'en réclame, qu'il faut enrayer par priorité.

    Une polémique un peu décalée a vu, aussi, notre omniprésent président, Jupiter bienfaisant appelé à sauver l'école, à rétablir la justice dans les pensions de vieillesse,[1] etc. à dénigrer non pas l'étatisme, mais l'État profond. Cette expression mal traduite de l'américain, peut sembler surprenante dans le contexte.

    Cet ectoplasme, à entendre M. Macron, entrave les vues géopolitiques, qu'il présente pour entièrement nouvelles, d'un rapprochement avec Moscou. Cette vieille illusion, remonte pourtant à la belle et bonne alliance conclue en 1944 par De Gaulle et Staline, renouvelée par le plus grand commun diviseur à partir de 1966. Et elle entraîne tant de contresens et de pataquès qu'il me semble utile de rappeler que la France, en fait, très concrètement, a donné son adhésion, depuis 1949 au traité de l'Atlantique nord, sur lequel reste basée la sécurité de l'Europe occidentale mais aussi en 1975 aux accords d'Helsinki, en 1992 au traité de l'Union européenne, etc.

    Reprocher leur application à des hauts fonctionnaires qui ont consacré toute leur vie à appliquer une politique constante, au nom d'une nouvelle virevolte, d'un nouveau caprice, d'un nouveau désir de faux clinquant international, voilà un signe assez inquiétant de la volonté de nous faire rentrer un peu plus dans l'univers parallèle de la post-vérité.

    Certaines choses fonctionnent encore dans cette république, à commencer, constatons-le, par la rentrée du mensonge.

    JG Malliarakis 

    Une réunion des Amis de l'Insolent  

    Mercredi 18 septembre de 18h à 20 h JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème
    "Le Moment conservateur" Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet

    Apostilles

    [1] cf. les gros titres du Journal du Dimanche ou du Figaro en cette fin de semaine...

    https://www.insolent.fr/2019/09/la-rentree-des-mensonges.html