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France et politique française - Page 1829

  • Terrorisme : le gouvernement face à la réalité – Journal du mercredi 9 octobre

    1) Terrorisme : le gouvernement face à la réalité
    VO: Après l’hommage, les justifications. Mardi, Christophe Castaner a été sommé de s’expliquer après l’attentat à la préfecture de police de Paris. Face aux députés, le ministre de l’intérieur a été chahuté alors qu’Emmanuel Macron a appelé à la plus grande vigilance.

    2) Retraite : les retraités toujours mobilisés pour l’augmentation des pensions.

    VO : C’est la 8ème fois depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Les retraités ont défilé dans plusieurs villes de France avec pour principale revendication, une réelle revalorisation de leurs pensions et une augmentation de leur pouvoir d’achat.

    3) Yuka : l’appli qui vous veut du bien ?

    VO : Depuis quelques années, une application pour passer au crible vos achats fait un véritable tabac. Avec un système extrêmement simple, Yuka renseigne le consommateur au delà des messages marketing… Un procédé qui commence déjà à faire plier certains industriels de la distribution.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/terrorisme-le-gouvernement-face-a-la-realite-journal-du-mercredi-10-octobre

  • ATTAQUE À LA PRÉFECTURE - MENSONGE D'ÉTAT ?

  • Débat sur l’immigration : Marine Le Pen « bouscule » l’hémicycle, par Franck Deletraz

    9465-chard-edoard-philippe.jpg

    Pensé et programmé par Macron pour couper l’herbe sous le pied du RN à quelques mois des municipales, le fameux débat sur l’immigration, qui s’est tenu lundi à l’Assemblée nationale, a sans surprise accouché d’une souris. Prenant tout à tour la parole devant un hémicycle quasiment désert, Edouard Philippe, Jean-Yves Le Drian, Christophe Castaner et Agnès Buzyn, tout en déplorant une situation migratoire « difficile » qu’ils ont pourtant grandement aggravée depuis leur arrivée au pouvoir, ont ainsi présenté « six axes de travail » non seulement très en dessous de ce qu’exige la situation, mais dont on sait d’ores et déjà qu’ils ne seront (comme toujours) jamais mis en œuvre. Bref, seul véritable moment fort de ce débat : l’intervention énergique de Marine Le Pen, qui a une nouvelle fois demandé un « moratoire » ainsi que l’organisation d’un grand référendum sur l’immigration.

    « Un argument électoral […] à quelques mois des municipales »

    Certes, du côté des résistants à l’invasion de notre pays, personne n’attendait quoi que ce soit de ce débat. Ainsi, avait déclaré auparavant Nicolas Dupont-Aignan, « c’est un débat publicitaire, qui ne va déboucher sur aucun vote, aucune loi, simplement pour se donner bonne conscience ». Un avis partagé par Marine Le Pen qui, en se félicitant quand même « d’avoir brisé le mur du silence », avait aussi dit ne rien attendre de ces discussions qui étaient avant tout « un argument électoral sorti [d’un] chapeau à quelques mois des municipales ». En outre, avait-elle observé, « des débats comme celui-là, nous en avons vécu des dizaines. Mais les lois et amendements que nous avons proposés au gouvernement lors de la loi asile et immigration ont tous été rejetés par la majorité, et d’ailleurs aussi par Les Républicains »… Il faut dire qu’en ce domaine, Macron et son gouvernement, qui réclamaient encore il y a quelques jours du Parlement européen qu’il sanctionne les Etats membres refusant d’accueillir des clandestins, ont perdu toute crédibilité depuis bien longtemps. Aussi, Philippe a eu beau parler lundi de « réviser nos logiciels » et proposer ces fameux « axes de travail », il n’a guère convaincu, y compris dans les rangs de la majorité. Parmi ces « six axes », rappelons-le : une éventuelle mise en place de « quotas par nationalité, ou par secteurs professionnels », une possible « révision des régimes d’asile européens », « l’harmonisation de nos systèmes nationaux », un « plan de lutte contre les fraudes » à l’AME (et non sa suppression, bien sûr…), ou encore « davantage de solidarité au niveau européen ».

    « Lois cosmétiques » et « propos tartarinesques »

    Bref, autant de mesures qui, même si elles venaient à être mises en œuvre, sont clairement insuffisantes pour endiguer le déferlement migratoire auquel la France est confrontée depuis tant d’années. Ce que n’a pas manqué de souligner lundi Marine Le Pen, lors d’une prise de parole qui n’est pas passée inaperçue. En effet, a déclaré la présidente du RN, « des lois il y en a eu beaucoup depuis 30 ans et elles n’ont abouti qu’à des lois cosmétiques, des propos tartarinesques ».

    Or, a-t-elle poursuivi, les Français « ont conscience que l’immigration anarchique est une menace pour leur vie quotidienne ». Dénonçant une « véritable submersion migratoire », avec un « flux ininterrompu dans nos villes », Marine Le Pen a alors rappelé très justement : « Le rôle premier des politiques est de protéger leur peuple. Ce n’est pas ce que les dirigeants ont fait. Derrière ces dissimulations et ces abandons, il y a certes l’incompétence de nos dirigeants, mais cette idéologie mondialiste d’un homme qui n’est qu’un rouage. » Pointant ensuite du doigt les « ONG complices des passeurs », associations qui exposent les pays européens « à une déstabilisation démographique, culturelle », la présidente du RN s’est indignée d’un débat « sans vote, sans décision » et aux allures de « répétition d’une pièce de théâtre de lycée ». Appelant à un « moratoire » sur l’immigration, Marine Le Pen a alors conclu son intervention dans l’hémicycle en invitant l’exécutif à « avoir le courage d’organiser enfin un grand référendum » sur l’immigration.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 8 octobre 2019

    https://fr.novopress.info/215750/debat-sur-limmigration-marine-le-pen-bouscule-lhemicycle-par-franck-deletraz/

  • Dérision de nos sécurités d'État

    6a00d8341c715453ef0240a48e5e18200c-320wi.jpgOn met en cause le ministre Castaner dans l’affaire de l’attentat islamiste dans l’enceinte de la Préfecture de Police. Voilà qui semble bien compréhensible. Ce personnage est nul et il faut une grande solidarité gouvernementale pour ne pas le critiquer et le destituer. “Auteur de bourdes à répétition, le ministre de l’Intérieur se trouve une nouvelle fois sous le feu des critiques et des appels à la démission” soulignaient dans L’Opinion le 7 octobre Nathalie Segaunes et Ivanne Trippenbach[1].

    Mais on ne saurait se dissimuler, non plus, la part politicienne de l’angle d’attaque : il s’agit, aussi, pour la presse de gauche de mettre en cause le symbole de la répression bien plus que le dérisoire bobo ministériel.

    On le présente comme le maillon faible au sein du gouvernement. Soit. Mais alors quel est le maillon fort ?

    Frédéric Péchenard ne passe pas pour un soutien du pouvoir actuel. Il souligne cependant que “le procès fait à Castaner, c’est l’arbre qui cache la forêt. Quand on s’acharne sur un individu on passe à côté de l’essentiel.“[2]

    Une partie de ceux qui le clouent aux gémonies ne visent pas les incertitudes du pouvoir face à l’islamisme pas même l’incapable en tant que tel, mais tout simplement le chef des méchants flics.

    L’auteur de cette chronique n’a pas attendu pour dénoncer ici, plutôt deux fois qu’une, ses responsabilités[3]

    Chaque jour qui passe voit se préciser ce qu’on appelle du terme un peu trop technique de “dysfonctionnements” dans la protection du cœur même de la centrale policière parisienne. Faillir dans sa propre sécurité augure mal du rôle de protection qu’en attend le public et pour lequel sont supposés contribuer les lourds impôts que nous supportons.

    On n’a su en haut lieu gérer correctement, ni la crise des gilets jaunes en elle-même, ni sa captation par la stratégie des blacks blocs.

    La médiocrité des autorités républicaines continue, tout simplement, ses ravages à balles réelles.

    Or, l’horrible crime commis par un islamo-terroriste, doublement traître, et le sang de ses victimes pourrait aussi contribuer à éclairer l’opinion, sur quelque chose de plus large.

    Nous avons, de façon logique et légitime, de moins en moins confiance en l’État. Surtout quand il prétend nous protéger.

    Yannick Jadot, à sa manière lourdingue habituelle, car ce citoyen n’a pas inventé l’écol-eau tiède, le soulignait à l’envi ce 3 octobre sur les ondes de RTL[4], entrecoupé hélas par les hoquets publicitaires et les gloussements de basse-cour de Ruquier, il s’époumonait à réclamer “une plus grande crédibilité de la parole publique”. Son intervention portait sur l’affreux mais révélateur incendie, petit tchernobyl chimique, survenu dans l’usine Lubrizol de Rouen filiale du conglomérat constitué par Berkshire Hathaway du génial boursier Warren Buffet.

    Ne nous encombrons pas ici de généralités excessives, mais si ce type d’investissements étrangers met beaucoup moins la France à l’encan que les folies de l’étatisme, constatons que l’entreprise américaine semble bien d’après les informations qui se dégagent, avoir violé les règles élémentaires de précaution, nonobstant l’inscription chiraquienne de ce principe dans la constitution, et contourné les contrôles de notre si prétentieuse et si coûteuse administration.

    C’est pour toutes ces raisons que les protections d’État paraissent de plus en plus dérisoires aux personnes de bon sens.

    [1] cf. “Attentat, explosion, violences…: le problème Castaner”
    [2] cf. entretien du 8 octobre avec Nicolas Beytout
    [3] cf. L’Insolent du 26 novembre 2018 “Castaner ministre de la chienlit”
    [4] L’invité de RTL Alba Ventura

    Jean-Gilles Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/10/derision-de-nos-securites-detat.html

  • LAFAUTEAROUSSEAU Cinq semaines à peine d'existence, et un réel succès pour notre Page quotidienne rapportant les activités militantes...

    3053309136.3.jpgNous nous sommes dit - avec l'équipe de jeunes qui m'entoure - qu'une des choses qui manquait aux royalistes était... la synergie. En gros, beaucoup de personnes de qualité, dans toute la France, menaient des actions de qualité, faisaient des interventions de qualité à la radio, proposaient des conférences, Cercles d'études ou de formation de qualité etc... mais l'information passait peu, ou mal, voire pas du tout; et, souvent - cela vaut aussi pour nous-mêmes... - des textes, conférences, vidéos... très intéressantes, provenant d'ici ou là, étaient tout simplement ignorées de tout ou partie du public royaliste... 

    D'où l'idée toute simple - aussi simple que l'oeuf de Colomb... - de réunir sur une seule page, actualisée quotidiennement, tout ce qui se faisait en France :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/07/soutenez-participez-activites-des-royalistes-et-ou-du-pays-r-6180804.html

    Il faut croire que cela a correspondu à une attente, à un besoin - même non formulé... - puisque, en à peine cinq semaines, ce sont plus de cinquante réunions ou activités diverses qui ont été annoncées. Aujourd'hui, 9 octobre, 20 le sont, et on nous écrit de toute la France pour "annoncer" :

    après les Réunions de rentrée, les différents Cercles de chaque ville de France ont commencé leurs cycles de conférence/formation; les mercredis de la Nar reprennent; nous annonçons aussi les émissions de Radio Courtoisie avec Philippe Mesnard et Hilaire de Crémiers; les Cafés Actualité d'Aix et Histoire de Toulon reprennent également : celui-ci annonce plusieurs réunions pour octobre, dont une demain avec notre excellentissime ami Antoine de Lacoste : ce sera l'occasion de le rencontrer, de le saluer et de le remercier, de votre part à tous, pour ses chroniques sur lfar.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter une anecdote : il y a maintenant pas mal d'années de cela, Pierre Chauvet étant président de l'URP, j'avais mené un cycle de formation historico/politique sur toute une année avec une dizaine de collégiens marseillais, dont Hugues de Lacoste, neveu d'Antoine. Je le lui avais raconté lors de ma longue prise de contact téléphonique avec lui; et il est beau de voir qu'aujourd'hui, revêtant une autre forme, d'Hugues à Antoine, la relation perdure entre la famille de Lacoste et nous...

    Voilà ce que je tenais à vous dire : utilisez ce nouvel outil, utile au militantisme, pour démultiplier vos efforts, et ne vous contentez pas de bien faire, mais faites-le savoir...

    Vous aurez aussi remarqué que nous avons ouvert un lien permanent "Communiqués des Sections de la France entière" : il y en a neuf, pour l'instant, sur des sujets très variés, provenant de Paris, Nantes, Lyon, Le Mans...

    A vous de jouer : lafautearousseau est à votre service, pour "optimiser" (comme on dit aujourd'hui dans le jargon) vos activités : "l'optimisation militante", c'est original, non ? Utilisez lafautearousseau, dans un "gagnant-gagnant" mutuel, et, là, sans modération !...

    François Davin, Blogmestre,  et toute l'équipe de lafautearousseau

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/09/x-6181491.html

  • Immigration : les camps du nord de Paris au cœur de la campagne des municipales

    Alors que le nombre de migrants à Paris s’envole depuis février, les candidats commencent à avancer des propositions sur ce thème ultrasensible.

    Des centaines de tentes installées à la va-vite sous une bretelle d’autoroute, des camps de fortune qui resurgissent sitôt démantelés, des milliers d’étrangers vivant ou survivant aux franges de la ville, entre la porte de La Chapelle et celle d’Aubervilliers… A Paris, la question des migrants ne relève pas de la théorie. A cinq petits kilomètres de l’Assemblée nationale où les députés ont discuté, lundi 7 octobre, de la politique de la France en la matière, se trouve l’une des plus importantes concentrations de migrants du pays. Un sujet devenu un des dossiers-clés de la campagne des municipales.

    Le Monde

    https://www.tvlibertes.com/actus/immigration-les-camps-du-nord-de-paris-au-coeur-de-la-campagne-des-municipales

  • Immigration : belle mise en scène à l’Assemblée !

    Lundi, le grand théâtre du régime macronien avait choisi l’hémicycle du palais Bourbon pour offrir un spectacle aux médias chargés de désinformer les Français. Il s’agissait, pour le gouvernement et pour les « députés », d’obéir à l’injonction présidentielle : ils l’ont fait et ont parlé pendant cinq heures de l’immigration.
    Le but de l’exécutif était d’occuper apparemment la position centrale qui lui paraît la bonne tactique électorale.
    On parle de l’immigration, sans tabou, et on se fait accuser par l’extrême gauche d’instrumentaliser la question, mais on rejette la remise en cause du droit du sol, proposée par la vraie droite, tout en refusant la naïveté, en matière d’aide médicale, pour complaire à la droite dite modérée, c’est-à-dire au Marais.
    Le fait que la question cruciale du droit du sol, et plus généralement de l’acquisition de la nationalité française, ait été balayée d’un revers de main est significative.
    C’est la seule qui peut mettre fin à la naïveté qui consiste à croire qu’un Français de papiers, souvent doté d’une autre nationalité, conservant un mode de vie et des convictions étrangères et même parfois hostiles à la nation française dont il est devenu membre par automatisme ou par intérêt, constitue un citoyen comme les autres.
    L’augmentation de ce type de « Français » modifie en profondeur l’identité du pays, sa culture, la prise en compte de son destin par l’ensemble de sa « nation ».
    Peu à peu, sur des territoires qui s’étendent et se multiplient, ce sont d’autres codes qui s’installent que ceux transmis par nos traditions, par notre histoire et théoriquement imposés pas nos lois.
    Des personnes d’influence, puis des décideurs investissent les pouvoirs médiatiques, culturels et politiques pour changer, comme ils disent, notre « mentalité », nos « stéréotypes », pour déraciner les Français, non pour créer une société plus ouverte vers le monde, multiculturelle, mais pour affaiblir les résistances identitaires et préparer un basculement progressif vers une autre culture.
    Pour ceux qui ont connu l’Assemblée de l’intérieur, un débat comme celui de lundi est effarant.
    Le gouvernement a réuni les parlementaires pour dire qu’ils avaient parlé de l’immigration et qu’ils en parleraient à nouveau.
    Cela fait cinquante ans que ça dure depuis le va-et-vient sur le regroupement familial des années 1970, jusqu’aux mesures cosmétiques de la loi Asile et Immigration de l’année dernière, en passant par le manège du Code de la nationalité en fonction des alternances politiques et le fiasco du débat sur l’identité nationale confié par Sarkozy à un ministre venu du Parti socialiste.
    Les quotas sont aux parlementaires ce que sont les marronniers pour les journalistes, le sujet qu’on évoque quand on n’a rien d’autre à dire.
    Le serpent de mer a donc refait surface dans le discours d’Édouard Philippe chatoyant de multiples écailles : par pays, par profession.
    Cette solution technocratique permettrait d’envelopper le souhait du pouvoir de faire entrer des travailleurs à bas coût tout en manifestant apparemment de la rigueur sur les flux migratoires.
    La possibilité ouverte de travailler, pour les demandeurs d’asile, après six mois de présence votée lors de la récente loi participait de cette ambiguïté, pour ne pas dire de cette hypocrisie.
    Devant ce théâtre d’ombres qui s’est agité, dénué de cette représentativité que l’on doit exiger d’un Parlement digne de ce nom, seuls quelques élus de droite ont sonné le tocsin, quelques gaullistes noyés chez Les Républicains toujours à la recherche d’eux-mêmes, comme Ciotti et Aubert, chez les non-inscrits, Marine Le Pen, sauvée des eaux par Matthieu Orphelin qui lui avait laissé son temps de parole.
    D’autres, non inscrits, comme Dupont-Aignan, n’ont pas eu cette chance.
    Pourtant, c’est dans ces quelques voix que l’on retrouvait cette idée contenue dans le titre d’un ouvrage de Pompidou : Le Nœud gordien.
    Moratoire, référendum, suppression du droit du sol, etc.
    La politique actuelle ne doit pas être modifiée mais renversée si nous voulons que notre pays soit toujours la France.
    Christian Vanneste

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/10/immigration-belle-mise-en-scene.html

  • Jacqueline Eustache-Brinio : « C’est une honte ! La manifestation de soutien au terroriste Mickaël Harpon ne sera pas interdite ! »

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    Alors que la France fait son deuil des victimes de l’attentat de la préfecture de police de Paris, un militant, Hadama Traoré, organise une manifestation de soutien au terroriste Mickaël Harpon à Gonesse jeudi.

    La sénatrice du Val-d’Oise Jacqueline Eustache-Brinio a immédiatement saisi la préfecture pour faire interdire la manifestation. Sans succès.

    Elle réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    Madame la Sénatrice, alors que la France fait le deuil des quatre victimes de Mickaël Harpon, une manifestation est organisée à Gonesse en soutien non pas aux quatre victimes, mais au terroriste lui-même, par un militant du nom de Hadama Traoré. Vous avez demandé au préfet si cette manifestation allait être maintenue, quelle est la réponse que vous avez reçue ?

    Comme tous les Français, je ne peux pas être insensible à ce qui s’est passé au sein même de la Police. Et en tant que sénatrice du Val-d’Oise, je m’offusque qu’à Gonesse quelqu’un s’autorise à organiser une manifestation de soutien à un terroriste, à un assassin. La vidéo diffusée sur YouTube est un véritable appel à la haine, un appel à la remise en cause de notre République et de notre dignité.
    J’ai donc bien évidemment appelé la préfecture ce matin pour demander si cette manifestation allait être interdite. Or, dans ces cas-là, c’est toujours la même chose : « On ne peut pas interdire, on n’a pas le cadre pour interdire, etc. » Stupéfaite, je me suis permis de penser : à situation exceptionnelle, peut-être, attitude exceptionnelle et courageuse ?
    On a essayé de me rassurer en me disant qu’il y aurait des services de police, etc. Mais la manifestation en elle-même ne sera pas interdite ! C’est une honte !
    On nous demande d’être courageux. Le Président aujourd’hui demande aux citoyens de lutter tous ensemble, alors que les services de l’État eux-mêmes ne peuvent empêcher une telle manifestation. C’est totalement inadmissible ! On ne peut plus, et on ne doit plus laisser faire ça !

    Pourquoi cette préfecture réagit-elle comme cela, selon vous, alors que le Président a demandé de ne plus rien laisser passer ? Peut-on parler lâcheté ?

    On nous dit qu’on n’a pas le cadre et que ce n’est pas si simple d’interdire. Moi je dis : « Quand on ne veut pas, on ne fait pas, et quand on veut, on peut ». Il y a bien des manifestations qui sont interdites sur ce territoire, et on trouve le cadre nécessaire pour les interdire.
    Ça ne serait pas la première manifestation qui serait interdite. Et là, comme par hasard, on ne trouve pas le cadre pour l’interdire. On est dans le même concept, on ne veut pas lutter. Si on ne lutte pas de l’intérieur, si l’État n’est pas courageux pour lutter, ça ne sert à rien de nous demander d’être courageux. C’est vraiment une honte ! Je suis vraiment très en colère.

    Pour vous, cette initiative de Hadama Traoré, c’est une preuve de la fracture sociale, de la partition ?

    C’est une preuve qu’on peut tout se permettre dans notre pays ! Avez-vous vu les commentaires ? Avez-vous le texte ? Le texte dit à peu près en substance : « Nous allons rentrer en guerre contre votre pays. » J’exagère un petit peu, mais c’est pas loin de ça. « On nous frappe à terre », « la guerre est ouverte ».
    J’ai d’ailleurs fait un signalement sur le site du gouvernement pour toutes ces choses un peu violentes. Au lendemain de ce qui s’est passé au cœur même de nos services de police, cette vidéo aurait dû être supprimée de YouTube.
    Nous sommes dans une situation où, si l’État ne met pas en place des décisions et des actions très fortes, ce n’est pas la peine de palabrer. Les mots n’ont plus d’importance aujourd’hui. Seuls les actes et les actions feront que nous pourrons retrouver notre unité, retrouver cette laïcité qui est une chance pour ce pays. Pour se battre contre l’islam radical, contre l’islamisation des banlieues, contre les Frères musulmans qui ont tissé des petites toiles d’araignée depuis des années chez nous, on ne peut pas se payer de mots ! Il faut faire, et faire vraiment !

    https://www.bvoltaire.fr/jacqueline-eustache-brinio-cest-une-honte-la-manifestation-de-soutien-au-terroriste-mickael-harpon-ne-sera-pas-interdite/

  • Lier fiscalisme et immigrationnisme est décisif pour le combat politique

    Lier fiscalisme et immigrationnisme est décisif pour le combat politique

    Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur le tome 2 des Mémoires de Jean-Marie Le Pen :

    […] Mais ce livre est surtout une passionnante leçon politique. Tout d’abord, je relève une insistance à laquelle nous ne sommes plus habitués sur les méfaits du fiscalisme. Jean-Marie Le Pen est connu comme le principal tribun contre l’ immigration de masse. On oublie trop qu’il est aussi un pourfendeur de l’État obèse. Ce n’est pas pour rien qu’il débuta en politique dans le mouvement de Pierre Poujade.

    Or, lier fiscalisme et immigrationnisme est décisif pour le combat politique: l’État-providence est la principale pompe aspirante de l’ immigration et l’ immigration oblige l’État-providence à grossir sans cesse. C’est pourquoi la ligne Philippot était vouée à l’échec : on ne peut pas sérieusement lutter contre l’ immigration en renforçant l’État-providence.

    Je note aussi un rapprochement dont nous n’avons plus l’habitude aujourd’hui : le lien entre avortement et dénatalité d’un côté et immigration de l’autre. La démographie n’est certes pas la seule raison de s’opposer à l’avortement. Mais, pour la survie du peuple français, il est impératif d’une part de stopper le grand remplacement et d’autre part de stopper le véritable génocide en cours (sait-on que plus de 10 millions de petits Français ont été légalement tués depuis 1975 ?).

    J’ai été également frappé par le plaidoyer pour la justice sociale. Le Pen fait observer que, si les travailleurs français avaient été correctement payés pour leur travail, l’oligarchie n’aurait pas pu faire venir en masse des travailleurs étrangers dont l’accueil coûte si cher (et pas seulement financièrement) à la nation. Une autre leçon touche à la «dédiabolisation». Très justement, l’auteur fait remarquer qu’il n’appartient pas au « diabolisé » de se « dédiaboliser ». Qu’on le veuille ou non, en s’opposant à la destruction de la France, on s’oppose à des intérêts puissants qui peuvent aisément vous grimer en « fascistes». C’est déplorable, mais c’est ainsi. Naturellement, il faut veiller à être aussi sérieux que possible, mais nous n’y pouvons rien et la stratégie de dédiabolisation est vouée à être extrêmement décevante.

    La dernière leçon politique que je voudrais relever ici concerne la droite. Jean-Marie Le Pen remarque avec beaucoup de franchise que, si Chirac avait été clairement de droite, le FN aurait rencontré un succès bien plus faible. Le FN est essentiellement le reproche vivant des électeurs de droite contre les trahisons de leurs représentants. Si cette leçon pouvait être méditée par les dirigeants des LR et du RN, ce livre pourrait être aussi la base d’une renaissance française !

    https://www.lesalonbeige.fr/lier-fiscalisme-et-immiationnisme-est-decisif-pour-le-combat-politique/

  • L'affaire Harpon : de plus en plus inquiétant... Les informations de ses clés USB ont-elles été transmises aux terroristes ?

    Une découverte inquiétante : selon Le Parisien et Franceinfo, des clés USB ont été retrouvées au domicile de Mickaël Harpon.

    Elles contenaient des vidéos de propagande de Daech mais aussi - et surtout - des coordonnées et données personnelles de plusieurs dizaines de ses collègues travaillant à la préfecture de police. 

    Question : Harpon a-t-il "envoyé" ces dossiers, et à qui ?

    "Rétrospectivement, ça fait tout de même froid dans le dos, témoigne l’un des anciens collègues de Harpon auprès du Parisien. On savait qu’il disposait de l’un des plus hauts niveaux d’habilitation de la préfecture. Ça veut dire qu’il était en capacité de savoir tout ou presque des agents qu’il côtoyait au quotidien" : seulement des agents ?

    En somme, sans tomber dans le catastrophisme ni chercher à créer un climat anxiogène, on ne peut que redouter que le terrorisme soit au courant de plein de choses. Car, là et pour l'instant, on nous parle de "données personnelles" de policiers, ce qui est déjà gravissime : mais va-t-on apprendre demain que d'autres clés on été retrouvées qui contiennent des renseignements "confidentiels défense" sur la lutte anti-terroriste (lieux, installations, personnels, méthodes...)...

    Et Castaner qui continue à plastronner...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/08/l-affaire-harpon-de-plus-en-plus-inquietant-les-terroristes-6181310.html