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France et politique française - Page 1829

  • Pour battre Emmanuel Macron faut-il imiter Emmanuel Macron ?

    Pour battre Emmanuel Macron faut-il imiter Emmanuel Macron ?

    C’est la question qui se pose à droite et qu’aborde Christophe Geffroy, directeur de La Nef, dans une analyse :

    […] Ajoutons qu’une victoire électorale de la « droite » contre Emmanuel Macron suppose impérativement de gagner deux types d’électorats : l’électorat populaire et la petite classe moyenne (en grande partie la « France périphérique ») ; et la bourgeoisie conservatrice. En 2017, schématiquement, Marine Le Pen représentait le premier électorat, François Fillon le second. Mais l’un et l’autre n’ont pas su mordre sur l’autre électorat, d’où leur échec cuisant à tous deux. Ce fut tout le génie de Nicolas Sarkozy (et de Patrick Buisson) d’avoir su capter ces deux franges de population en 2007, hélas pour trahir ce positionnement à peine élu !

    Aujourd’hui, de ce point de vue là, les choses n’ont guère changé : battre Emmanuel Macron suppose de gagner la « France périphérique » très hostile à sa politique libérale mondialiste, mais aussi la bourgeoisie conservatrice, soucieuse de liberté d’entreprendre, qui est toujours attachée à la nation et à certaines valeurs morales (l’autre bourgeoisie qui avait aussi voté Fillon a très vite rejoint le nouveau président à l’instar des politiques LR qui maintenant le soutiennent). Grosso modo, électoralement, cela recoupe le RN (la « France périphérique ») et la droite de LR (la bourgeoisie conservatrice) : c’est l’union de ces deux électorats qui permettrait de battre Emmanuel Macron.

    Le problème est que LR a été grandement siphonné par LREM (toute la bourgeoisie qui place ses intérêts d’argent avant toute chose l’ayant vite rejoint) et que rien ne dit qu’il pourra retrouver un niveau supérieur aux 8 % des européennes, ce qui est très insuffisant ; en tout cas, si LR ne veut pas disparaître ou être marginalisé comme le PS, il a tout intérêt à se démarquer radicalement d’Emmanuel Macron en devenant un vrai parti conservateur au sens noble et fort de ce terme, comme l’est un François-Xavier Bellamy, d’autant plus qu’il y a là un espace libre occupé par personne. Vu les blocages idéologiques et la peur du politiquement correct des responsables LR, cette orientation semble peu probable.

    D’où l’idée de créer un véritable pôle conservateur autour de personnalités comme Marion Maréchal et Éric Zemmour [avec la prochaine Convention de droite] : idée sympathique qui mérite assurément d’être tentée, mais force est de constater que l’on ne connaît pas vraiment le potentiel électoral d’un tel pôle que certains voient plafonner à 8-10 % quand ses promoteurs estiment qu’il pourrait réunir peuple et bourgeoisie et atteindre des scores bien plus élevés : et il est vrai qu’en politique les dynamiques de progression peuvent être rapides, l’exemple de la candidature Macron est là pour le rappeler. C’est une expérience qui mérite d’être suivie et ce d’autant plus que l’absence de convictions profondes aussi bien de la majorité LR que de celle du RN sur les questions sociétales (la loi bioéthique qui se prépare en est un excellent révélateur, ni pour LR ni pour le RN il ne s’agit là de sujets prioritaires) rend urgente l’émergence d’un mouvement plus lucide et plus courageux pour résister à ce rouleau compresseur de la « culture de mort », pour reprendre l’expression de Jean-Paul II.

    L’autre question est de savoir si le RN, handicapé par sa présidente qui ne semble pas vouloir lâcher « son » parti, est capable d’évoluer vers une structure moins monolithique, plus ouverte, plus raisonnée dans ses choix ? En politique, néanmoins, les équilibres ne sont jamais gravés dans le marbre et si la situation globale (notamment en termes d’identité, de précarité, de sécurité…) continue de se dégrader, la frange « populiste », principalement incarnée par le RN en France, ne pourra que monter et peut-être même arriver jusqu’au pouvoir. Là-dessus, les exemples étrangers sont instructifs : aujourd’hui, les « populistes » peuvent gagner seuls des élections…

    Marion Maréchal et François-Xavier Bellamy ont tous les deux annoncé leur volonté de manifester le 6 octobre.

    https://www.lesalonbeige.fr/pour-battre-emmanuel-macron-faut-il-imiter-emmanuel-macron/

  • « Le peuple historique de Marseille est remplacé par ceux qui descendent de l’Aquarius », affirme le sénateur Stéphane Ravier (RN)

    Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône et prétendant à la mairie de Marseille, était l’invité du Grand Oral des Grandes Gueules ce mercredi 11 septembre. Il est notamment revenu sur la politique migratoire exercée par Jean-Claude Gaudin.

    Voir la vidéo

    https://www.fdesouche.com/1259047-le-peuple-historique-de-marseille-est-remplace-par-ceux-qui-descendent-de-laquarius-affirme-le-senateur-stephane-ravier-rn

  • Sélection d'articles de qualité : "La semaine de Magistro"...

    Marc DUGOIS   Avocat    Le "problème à traiter" de Jean-Marc Jancovici
    • Michel PINTON   Député au parlement européen     Voyage dans l’univers de la PMA
    • Jean SAROCCHI   Professeur honoraire à l'Université de Toulouse    Des hommes justes
    • Jacques BICHOT   Economiste, professeur émérite à l'Université Lyon 3     Pour en finir avec la loi "baguette magique" : le cas des retraites
    • Aude de KERROS   Sculpteur, graveur     Tulipes de Koons : financées par l’impôt, rentabilisées par la finance de l’art
    • Sophie de MENTHON   Présidente d'ETHIC  (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance)    Retraites, éducation : pour la rentrée, l'heure est à la concertation !
    • Ivan RIOUFOL    Journaliste politique    Ces violences impunies faites à la France
    • Eric ZEMMOUR     Journaliste politique     Cette justice française qui donne le permis de tuer
    • Roland HUREAUX   Essayiste    Le vrai scandale du G7 de Biarritz est la présence de Paul Kagamé, président du Rwanda
    • Renaud GIRARD   Journaliste, géopoliticien    Entre la Chine et l’Europe, la Russie doit choisir !
    • Annie LAURENT    Journaliste, spécialiste du Proche-Orient, de l'Islam et des chrétiens d'Orient     Un réformisme ambigu (Islam)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/09/11/la-semaine-de-magistro-6175102.html

  • Il n’y a pas d’inflation, il y a un appauvrissement. Ce n’est pas pareil !

    Il n’y a pas d’inflation, il y a un appauvrissement. Ce n’est pas pareil !
    L’inflation… on la critique, on dit qu’elle est nettement plus élevée que ce que l’on dit officiellement ce qui est vrai, mais globalement, il est également vrai de dire que l’inflation est faible, très faible !
    Pourquoi parce que tout dépend également quelle inflation nous regardons.
    Parle-t-on de l’inflation des salaires, de celle du kilo de lessive ?
    Parle-t-on de l’inflation qui touche les denrées alimentaires ou de celle qui concerne les prix de production industrielle ?
    Si le citoyen voit l’inflation de son caddie, ou de son panier de courses ce qui est légitime, le macro-économiste, lui s’en fiche royalement parce que ce n’est pas une inflation économiquement problématique.
    La vraie inflation est celle qui touche les salaires (et ils ne montent pas franchement depuis 20 ans) ou celle qui touche les productions industrielles et là aussi les prix ne frémissent pas franchement.
    L’indice des prix à la production (IPP) de la Chine, qui mesure le coût des marchandises à la sortie de l’usine au mois d’août le montre bien. En baisse de 0.8% sur le dernier mois et quasi stable avec une très légère hausse de 0.1% sur l’ensemble de l’année 2019

    Autant dire qu’il n’y a pas d’inflation au sens des banques centrales.

    Ce que vous ressentez, ce n’est pas de l’inflation, c’est l’appauvrissement lié à l’augmentation des prix de consommation courante et du logement, et de l’énergie ou encore des taxes dans un contexte où les salaires, eux, ne montent plus depuis 20 ans de manière générale.
    Il n’y a pas d’inflation, il y a un appauvrissement généralisé et c’est nettement plus grave !
    Souvenez-vous des 30 glorieuses et de l’inflation des prix de 12% l’an, avec des salaires indexés qui progressaient tout aussi vite et des emprunts à taux… fixe !
    En 5 ans, votre mensualité de crédit ne pesait plus rien dans votre salaire à une époque de plein emploi !
    Aujourd’hui tout augmente faiblement mais comme les salaires eux, ne montent plus du tout, même avec 2% d’inflation par an, en 10 ans vous avez perdu 20% de pouvoir d’achat.
    C’est cela qu’il se passe.
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/il-ny-pas-dinflation-il-y-un.html#more
  • Loi de bioéthique : en marche vers la GPA – Journal du mercredi 11 septembre 2019

     

    Loi de bioéthique : en marche vers la GPA

    Alors que l’Assemblée nationale va entreprendre l’étude du texte de loi sur la bioéthique après son passage en commission mardi, beaucoup redoutent que la légalisation de la Gestation pour Autrui se profile. Une tactique du cheval de Troie qui a souvent été utilisée…

    John Bolton, le conseiller belliciste de Trump limogé !

    En désaccord depuis plusieurs mois avec le président sur de nombreux sujets, John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a été remercié ! Le départ de ce va-t-en guerre devrait garantir, à minima, l’absence d’intervention militaire américaine de grande ampleur, notamment en Iran.

    Nissan: la chute avant le renouveau?

    Dix mois après le départ forcé de Carlos Ghosn, le directeur général exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa, est à son tour poussé vers la sortie. Avec ce changement de direction, Renault pourrait retrouver une place prédominante au sein de l’Alliance.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/loi-de-bioethique-en-marche-vers-la-gpa-journal-du-mercredi-11-septembre-2019

  • Le mauvais citoyen

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    Bernard Plouvier

    Aux bons temps de l’URSS, paradis des travailleurs, comme chacun sait, on répandait un slogan, devenu ritournelle : « Un assassin n’est dangereux que pour un seul homme ; le mauvais citoyen est nuisible à tout un peuple ».

    C’était une philosophie un peu sommaire. Mais, à cette époque, on croyait beaucoup à la rééducation des criminels de droit commun, que l’on n’exécutait qu’à la 3e ou 4e récidives. En revanche, on envoyait en Sibérie ou en hôpital psychiatrique ceux des dissidents qu’on n’avait pas fait disparaître… le Bon Joseph du Kremlin en avait expédié un ou deux millions, en 1936-38.

    La bonne question à poser est, bien sûr et en valeur absolue, donc valable en tout temps et pour tous les pays : Qu’est-ce qu’un mauvais citoyen ?

    De plus en plus, en Europe occidentale – pas seulement en Macronie où le phénomène est poussé fort loin, on le reconnaît avec fierté -, est considéré comme tel celui qui se proclame l’ennemi du régime et défie ouvertement le pouvoir.

    En l’occurrence, il s’agit de l’abominable individu qui trouve insupportable la dictature des LGBT militants, ou celle des partisans d’un surplus d’immigration d’origine extra-européenne (ces malheureux « réfugiés » qui ne demanderaient qu’à travailler et s’intégrer), ou encore celle des chantres d’un islam de légende (religion d’amour, du féminisme bien compris et de l’entente entre les peuples… si, si !).

    Horreur et scandale suprêmes, il existe même des « fachos » pour réclamer une Justice équitable, impartiale, où l’on appliquerait la Loi dans sa sévérité votée par les élus du peuple ; des arriérés qui exigent le respect des usages et des coutumes autochtones, tenant à saluer les gloires nationales, en lieu et place d’illustres exotiques (allez demander à Bernard Lugan ce qu’est devenue l’Afrique du Sud, après le passage du non-regretté Nelson Mandela). Ou encore, ces « réactionnaires » qui souhaitent un minimum de courtoisie et de calme dans les relations humaines et osent exiger un maximum de professionnalisme et d’honnêteté au travail.

    De fait, on a dressé le portrait-robot de l’ennemi de la Nouvelle Société Qui Gagne… à être très vite remplacée.

    Car après tout, c’est la Nation qui est seule souveraine et non pas une mafia d’élus ou de hauts-fonctionnaires, qu’ils soient les hommes et femmes de main d’un État ou d’une structure floue supranationale.

    Le seul véritable patron de l’État, c’est son corps électoral. Et si les citoyens sont honnêtes, ils doivent en tout premier lieu penser à l’avenir de leurs enfants. Le vrai Bon Citoyen doit exiger le respect des notions universelles et diachroniques : celles de l’honneur, du travail, de la famille et de la patrie, même si l’on étend désormais la patrie à l’Europe des Nations de souche européenne.          

    Le régime actuel est mauvais, fondé sur l’éphémère petit plaisir, sur le matérialisme primaire : en clair sur le fric et la frime.

    Le bon citoyen doit rejeter cette ignominie et voir au-delà de la grosse Merkel ou de Jeunot Ier et Dernier. Le Bon Citoyen doit gérer la chose publique comme le faisait le Citoyen Romain, notre seule référence d’Européens, en bon père de famille.

    Au XVIIIe siècle, une chanson française se terminait par : « Et merde au roi d’Angleterre qui nous a déclaré la guerre » (ce qui prouve que Pierre Cambronne était bien de son époque). La nôtre doit être tout aussi rude dans son expression, mais dirigée contre les vrais maîtres du moment : multinationales de la production, du négoce, de la finance et de la manipulation du crétin de base qui forme l’essentiel des opinions publiques… et le lecteur n’a que l’embarras du choix, le Net ayant largement fait connaître la ribambelle des Ripoux qui nous dirigent.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/10/le-mauvais-citoyen-6175166.html

  • UN PILLAGE FRANÇAIS #6 : Comment en finir ?

  • La complicité entre ONG et passeurs à nouveau mise en évidence

    La complicité entre ONG et passeurs à nouveau mise en évidence

    Et c’est un article de L’Obs qui le révèle en France :

    On connaît les raisons de la mise sous séquestre du navire “Juventa”, le 28 juillet à Lampedusa (Sicile) : une “taupe” infiltrée a dévoilé les liens douteux qu’entretient ce navire sauveur de migrants, et appartenant à l’ONG allemande “Jugend Rettet “, avec les passeurs.

    Certaines ONG qui opèrent au large de la Libye et qui transportent dans les ports italiens des centaines de Maliens, Nigérians, Syriens (95.811 depuis le début de l’année) étaient déjà soupçonnées d’entretenir des rapports douteux avec les passeurs. Cette fois, les rapports de collaboration et de complicité – jamais commerciaux – ont été confirmés par cette “taupe” italienne qui a pu embarquer à bord du navire de l’organisation “Save the children”.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-complicite-entre-ong-et-passeurs-a-nouveau-mis-en-evidence/

  • Et la répression contre les gilets jaunes se poursuit en silence…

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    135 euros par gilet !

    La 43e manifestation des gilets jaunes, samedi dernier, ne s’est pas trop bien passée. Dans les grandes villes, et à Paris notamment, les policiers n’y sont pas allés de main morte pour maîtriser une foule assez peu dense pourtant, mais très pacifique. Volée de grenades, encerclement, matraquage en bonne et due forme, arrestation d’un jeune homme qui mangeait une pizza et qui fut projeté sans ménagement dans le bus des gardes à vue.

    Tout cela se voit sur les réseaux sociaux qui, décidément, s’avèrent être une vraie source d’information. J’ai ainsi pu voir et écouter un jeune journaliste belge prénommé Nicolas, porteur d’une vraie carte de presse, interviewé par une chaîne privée alors qu’il était encerclé par une dizaine de gendarmes sur les Champs-Élysées. Très calmement, il expliquait qu’il venait de se prendre une amende de 135 euros pour manifestation illégale ! Il concluait, devant l’air embarrassé des gendarmes, que le pays des droits de l’homme et celui de la liberté n’était décidément plus qu’une image vieillotte.

    Question violence, une scène hallucinante qui donne raison à Vladimir Poutine lorsqu’il interpelle Emmanuel Macron sur la virulence des arrestations en France. À Bordeaux, en effet, une vidéo montre un paraplégique recevant une volée de gaz lacrymogène pendant qu’un membre des forces de l’ordre envoie un violent coup de botte à son fauteuil roulant ! Un observateur des droits de l’homme, à Toulouse, a été violemment jeté à terre et exfiltré par les street medics.

    Un film de 90 minutes de Jamel Bouabane nous fait vivre ce qui s’est passé autour des Champs-Élysées, ce 7 septembre. « Vous avez le droit d’être sur l’avenue, mais seul. Si vous êtes plusieurs, c’est une manif non déclarée, donc vous êtes passible d’une amende de 135 euros ! » Voilà la réponse des gendarmes aux personnes interpellées pendant que le cinéaste filmait avec son téléphone. Merci à MM. Macron et Philippe, signataires de ce sinistre décret n° 2019-208 du 20 mars 2019 instituant une contravention pour participation à une manifestation interdite sur la voie publique. Sont visés les gilets jaunes ! Car les Black Blocs sont hors jeu puisque rarement interpellés, comme ceux qui ont incendié, à Montpellier, une voiture de la police municipale, samedi dernier, occasionnant le début d’incendie d’un immeuble.

    À Paris, Éric Drouet a été verbalisé deux fois dans la journée pour avoir été présent dans « un périmètre interdit ». Amende : 270 euros. Il a expliqué à RT France que sa première interpellation était au motif de manifestation alors qu’il était tout seul dans la rue. « Que je sache, on ne m’a pas interdit de venir à Paris… C’est du harcèlement politico-policier. »

    Intéressante, aussi, cette vidéo en accéléré qui, sur le site Facebook Gilets jaunes le mouvement, montre plusieurs milliers de manifestants défilant dans une rue commerçante de Montpellier, là où la police n’en a dénombré que 2.000, dont 500 Black Blocs. Édifiant, ce tour de France des défilés jaunes sur cette même page Facebook et qui remplace le silence de nos chaînes, pour ceux qui veulent savoir et qui ne se sont pas contentés des quinze secondes offertes par France 2 sur ce sujet. Le journal Libération, lui, a estimé que cela avait été « une journée sans grande ampleur ». Alors…

    Attendons la grande manifestation jaune nationale prévue à Paris le 21 septembre.

    Floris de Bonneville

    https://www.bvoltaire.fr/et-la-repression-contre-les-gilets-jaunes-se-poursuit-en-silence/

  • Chômage : avons-nous le pire gouvernement d’Europe ?

    J’ai posé cette question en 2016 sous le quinquennat de M. Hollande dans les colonnes de Boulevard Voltaire en concluant que oui.
    Le Président a changé, depuis 2017.
    Malheureusement, la réponse est toujours positive ! Est-ce si étonnant, puisque le chef de l’État actuel était le ministre de l’Économie de l’ancienne équipe.
    Notre situation est épouvantable au niveau des finances publiques.
    Nous avons le record de déficit de la zone euro (3,2 % en 2019).
    Même l’Italie, qui est l’homme malade de l’Europe, fait mieux que nous (2,7 %).
    Bien sûr, notre gouvernement a beau jeu de prétendre qu’il s’agit d’un accident : nous avons modifié le système d’aide aux entreprises (CICE) en le transformant en allègement de charges, nous avons dû compter deux fois les vingt milliards d’euros en 2019 affectés à cette dépense.
    Cependant, il n’y a que deux pays, en Europe, qui ont un déficit primaire, c’est-à-dire hors service de la dette : nous (-1,7 %) et la Finlande (-0,3 %).
    Si on élimine le CICE, nous restons à -1,1 % !
    Si nous ne sommes pas pris à la gorge comme nos voisins transalpins, qui ont un solde primaire positif, nous le devons uniquement à la faveur (inexplicable) du marché : on nous prête à des taux de plus en plus bas (jusqu’à -0,7 %) alors que l’Italie emprunte autour de +1,4 % !
    Notre dette est désormais un revenu.
    Selon le FMI, nous sommes les champions d’Europe de la dépense publique (55,6 % du PIB), contre une moyenne, dans l’Union européenne, de 45,6 %.
    La situation est paradoxale : nous sommes le pays qui spolie le plus ses contribuables et qui a le déficit le plus fort.
    Notre gouvernement se vante d’avoir des résultats dans sa lutte contre le chômage.
    Dimanche encore, sur BFM TV, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, nous a assuré que le taux de sans-emploi (8,5 %, selon la définition du BIT) allait encore diminuer.
    Certes, nous sommes en progrès : sous François Hollande, ce même taux n’avait cessé de monter.
    Néanmoins, tous les pays d’Europe, sans aucune exception, ont vu le chômage refluer bien avant nous.
    Le taux de chômage est de 6,3 % dans l’Union européenne et de 7,5 % dans la zone euro.
    Nous sommes donc largement au-dessus de la moyenne : le quatrième à partir de la fin !
    Bien sûr, l’Espagne (13,6 %) et la Grèce (18,1 %) ont des taux record, mais ces deux pays partaient de très loin et, depuis deux ans, leur situation se redresse à toute vitesse.
    L’Italie fait pire que nous (9,7 %) mais les autres pays sont proches du plein-emploi : la République tchèque (2,2 %) et l’Allemagne (3,1 %) étant les plus bas, les autres se situant entre 5 % et 6,5 %.
    En outre s’il y a eu 66.000 chômeurs en moins au second trimestre, le halo du chômage a augmenté parallèlement de 63.000 !
    Il s’agit de ceux qui cherchent un emploi mais sont considérés comme inactifs par le BIT, car ils ne sont pas disponibles à prendre un nouvel emploi dans les deux semaines, soit parce qu’ils ont des stages, soit parce qu’ils sont malades, soit parce qu’ils doivent d’abord quitter leur ancien poste pas assez rémunérateur.
    Il n’y a donc aucun doute : nous avons le pire gouvernement de l’Union !
    Christian de Moliner