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France et politique française - Page 1828

  • Prestations sociales : grandeur et servitude ?

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    La France reste inégalitaire, néanmoins, notre système de redistribution est efficace : nous sommes sans doute dans le top 10 des nations luttant le mieux contre la pauvreté. D’abord, balayons un mirage : toutes les sociétés actuelles, passées ou futures sans aucune exception ont été, sont ou seront inégalitaires. Dans celles qui se sont prétendues socialistes ou communistes (Cuba, Corée du Nord, Chine, Venezuela, URSS, bloc de l’Est), le contraste était saisissant entre une petite élite disposant de privilèges exorbitants et la masse du peuple maintenue dans la misère. Quant au slogan « faire payer les riches », il est absurde et injuste. En réalité, il ne vise que les membres des classes moyennes supérieures (au-dessus de 3.000 euros par tête), qui sont partout surtaxés en Occident. Quant aux très riches, ils sont certes une source potentielle considérable de revenus pour les budgets : taxer 10 % des revenus des 5 % des Français les plus fortunés rapporte 12 milliards d’euros, mais les moyens tout à fait légaux qu’emploient les « super-riches » limitent drastiquement les prélèvements sur leurs revenus. Et si une nation devient trop intransigeante, les « très riches » changent de pays sans aucun état d’âme. Tout l’art d’un gouvernement est de déterminer le taux maximum que les « très riches » acceptent de payer sans fuir.

    Notre système est redistributif : 13 % de nos concitoyens ont un revenu inférieur à 1.068 € mensuels, et 6,5 % à 854 €. Près de 7 millions de personnes perçoivent des aides sociales non contributives (sans cotisations préalables) : RSA, minimum vieillesse, allocations pour handicapés. Le coût total est de 27,6 milliards d’euros (1,2 % du PIB). L’efficacité est notable. Les personnes du 9e décile (1 décile représente 10 % de la population) ont un niveau de vie 3,4 fois supérieur à celles du dernier décile. Cette différence serait de 6,2 sans aides. Ces dispositifs réduisent de 49 % la pauvreté des couples avec 3 enfants, de 38 % celle des personnes seules avec 1 enfant et de 34 % celle des couples avec 2 enfants. Revers de la médaille : les aides constituent 20 % des revenus des personnes gagnant 1.530 € par mois et 41,6 % de celles touchant 1.026 € par mois.

    Et on retrouve l’éternelle polémique : les plus pauvres qui ne travaillent pas recevraient des coups de pouce invisibles (cantine et transports gratuits) que n’ont pas les travailleurs pauvres, d’où un sentiment grandissant d’injustice en partie à l’origine de la révolte des gilets jaunes. En outre se pose le problème le plus souvent occulté du poids de l’immigration. Chaque année, 250.000 personnes venant de l’étranger sont régularisées. Du fait de leurs difficultés à s’exprimer en français, de leur manque de compétences, ils s’insèrent très difficilement dans le marché du travail malgré leur bonne volonté. En Allemagne, où règne le plein-emploi, on estime que 65 % des réfugiés entrés en 2015 seraient encore au chômage. En 10 ans, combien avons-nous introduit, en France, de personnes qui n’étaient pas persécutées dans leur pays d’origine et qui ne vivent que des aides sociales, même si, sans doute, elles préféreraient travailler ? Quel est le coût total de cette générosité ? Très difficile de le dire !

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/prestations-sociales-grandeur-et-servitude/

  • Décodeur d’Alliance Vita sur le projet de loi bioéthique 2019

    Décodeur d’Alliance Vita sur le projet de loi bioéthique 2019

    Document très intéressant, à lire ici. Extrait :

    […] Les premières lois de bioéthique ont été votées en 1994 puis révisées en 2004 et 2011. Conformément à la loi de 2011, cette révision a été précédée par une consultation citoyenne. Organisés par le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE), des Etats généraux se sont tenus de janvier à avril 2018 et ont fait l’objet d’un rapport. Le Conseil d’Etat, le CCNE, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), une mission d’information parlementaire sur la révision de la loi, ont procédé à des auditions et rendu des rapports (l’ensemble des liens vers ces rapports est disponible en annexe du présent décodeur).

    Le chiffre

    310 000 embryons humains sont conçus en éprouvette chaque année : 52% sont détruits, 22% congelés, 25% immédiatement utilisés pour des tentatives d’implantation dans l’utérus.

    18 650 enfants naissent chaque année par FIV, soit 6 % du total des embryons conçus.

    Après les 4 tentatives de fécondation in vitro remboursées par la Sécurité sociale, la moitié des couples restent sans enfant. Toutes méthodes confondues, le taux de succès des techniques d’AMP est de 17%. En moyenne, il aura fallu concevoir environ 17 embryons pour 1 naissance.

    Les principaux enjeux éthiques du projet de loi

    Le projet de loi bioéthique soulève des enjeux éthiques majeurs dans trois domaines principaux :

      1. l’accès aux techniques artificielles de procréation humaine,
      2. le développement de la recherche sur les embryons humains
      3. l’accroissement de la sélection anténatale.

    1 – Procréation assistée (Articles 1,2,3,4) 

    Quatre changements sont projetés :

      1. l’abandon du critère de l’infertilité pour l’accès à l’Assistance médicale à la procréation (AMP),
      2. le double don de gamètes,
      3. la levée de l’anonymat du don de gamètes,
      4. et, plus généralement, un bouleversement des règles de la filiation.

    […]

    2 – Dérégulation accrue des recherches sur l’embryon humain (articles 14,15,17) :

    De nouvelles digues qui prétendaient protéger l’embryon humain tombent : on pourrait

      1. le cultiver jusqu’à 14 jours,
      2. créer des embryons transgéniques, des gamètes artificiels et même des embryons chimères…
      3. La recherche à partir de cellules souches embryonnaires serait également dérégulée.

    Législation actuelle et mesures proposées 

    Le régime encadrant la recherche a évolué par étapes depuis la loi de 1994 qui posait son interdiction. Cette interdiction a été fragilisée par des dérogations croissantes en 2004 et en 2011, puis a été supprimée en 2013 sans vrai débat (ni les états généraux prévus par la loi). Les conditions de cette recherche ont aussi énormément évolué, l’impératif de « progrès thérapeutiques majeurs » de 2004 étant devenu de simples « finalités médicales » en 2013.

    […]

    3 – Intensification de la sélection prénatale (articles 19, 20, 21)

    Législation actuelle et mesures proposées 

    Le diagnostic prénatal (DPN) s’est intensifié depuis 30 ans. S’il a heureusement permis un meilleur suivi des grossesses pour accompagner la mère et l’enfant à naître, notamment par sa prise en charge précoce, parfois in utero et plus souvent à la naissance, il est régulièrement assorti de propositions d’interruption médicale de grossesse (IMG, plus de 7000 annuellement) en cas d’affection d’une particulière gravité. L’IMG peut intervenir légalement jusqu’à la veille de la naissance. Beaucoup s’alarment d’une nouvelle forme d’eugénisme en France, qui stigmatise particulièrement les personnes porteuses de trisomie : 96% des diagnostics de trisomie conduisent à une IMG. L’autorisation récente de nouveaux tests génétiques, dits non invasifs (DPNI), qui permettent par une simple prise de sang de la mère d’analyser le code génétique du fœtus, interroge sur de nouvelles pratiques qui peuvent conduire à un accroissement de la sélection prénatale. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/decodeur-dalliance-vita-sur-le-projet-de-loi-bioethique-2019/

  • Ces quatre guerres qui se livrent sous nos yeux

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    En 2006, Warren Buffet avait osé cette provocation : « C’est ma classe, les riches, qui a déclaré cette guerre et c’est elle qui est en train de la remporter. » Il confirma cette victoire après la crise. En fait, la guerre se poursuit, ou plutôt les guerres se développent. Ce n’est pas seulement celle qui oppose la classe supérieure mondialisée, ce 1 % qui, selon OXFAM, avait capté, en 2017, 82 % de la richesse mondiale au reste de l’humanité, dont il faut dire que la pauvreté régresse, mais moins vite que la richesse des milliardaires n’augmente. Pour cette oligarchie planétaire qui se réunit à Davos, les frontières n’existent guère et il faudrait, d’ailleurs, qu’il n’en existe que le moins possible, tant la circulation des capitaux, des biens et des personnes joue un rôle positif dans la croissance des profits. Beaucoup songent à un gouvernement mondial qui régulerait le marché pour éviter les crises.

    La seconde guerre est justement celle des frontières, notamment celles des États-nations anciens qui veulent sauvegarder leur souveraineté et leur identité. L’Europe vieillissante, usée par les conflits mondiaux dont elle a été le centre, voit son importance économique reculer, son industrie dépassée et sa population changer. Son destin est-il de ne devenir qu’une péninsule de l’Asie, n’inventant plus guère, peuplée de consommateurs achetant les produits de la planète entière avec de l’argent de moins en moins issu du travail, de la production et des exportations, vendant ses entreprises au plus offrant et comptant sur l’immigration pour se renouveler et préserver son économie grâce à la modération des salaires ? Cette hypothèse ne gêne guère l’oligarchie mondiale, ni ses proconsuls au pouvoir, comme le Président français. Elle révolte une partie grandissante des peuples, ceux dont le destin et celui de leurs enfants sont liés à la nation dont ils sont les héritiers, et qui sont de plus en plus conscients du déclin, de la décadence et du risque de disparition. Les États-Unis ou l’Australie, ces colonies européennes, font preuve désormais de vigilance sur la protection de leurs frontières et la limitation d’une immigration qui les a pourtant fait naître. Cette guerre des frontières est, cependant, avant tout une guerre civile. Le cosmopolitisme des milliardaires, assez compréhensible, trouve dans le microcosme politique, médiatique et judiciaire des collaborateurs aussi zélés que totalement aveugles sur le long terme. Tous les moyens sont bons pour que les partisans de l’identité et de la souveraineté, les démocrates qui parlent au nom du peuple, soient écartés du pouvoir pour « populisme » – un mot révélateur ! Salvini trouve, en face de lui, la coalition des ennemis d’hier. Boris Johnson se voit accuser de trahir la démocratie alors qu’il essaie de mettre en œuvre la volonté exprimée par une majorité lors d’un référendum. Une étonnante « légitimité » est à l’œuvre derrière ces manœuvres : il n’y a qu’une voie et, comme par hasard, c’est celle qui correspond aux vœux de l’oligarchie mondialiste.

    Mais il y a une troisième guerre, qui est celle du G20 contre le G7, celle de l’avenir contre le passé, des puissances émergentes contre le vieil Occident. Ce n’est pas très malin d’avoir rejeté la Russie parmi les adversaires de l’Occident. La Chine, l’Inde, le Brésil et la Russie sont en train de dépasser les nations occidentales, les unes après les autres. Elles possèdent la puissance économique, acquièrent peu à peu la force militaire et aspirent à se voir reconnaître à leur niveau. La dernière réunion du G7 appartenait au passé et n’était plus qu’une apparence nostalgique privée de tout futur. On aurait tort de négliger la réponse de Bolsonaro à Macron dénonçant son colonialisme : c’était, malheureusement, le bon angle d’attaque.

    Enfin, il y a une guerre dont on s’efforce de parler moins en voyant derrière chaque terroriste islamique un déséquilibré. Elle a disparu des écrans, mais elle s’amplifie aux frontières des quartiers sensibles de plus en plus nombreux dans notre pays, très loin de Davos, d’Abou Dabi ou des îles Caïmans.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/ces-4-guerres-qui-se-livrent-sous-nos-yeux/

  • Richard Ferrand s’accroche à son perchoir – Journal du 12 septembre 2019

    Richard Ferrand s’accroche à son perchoir

    Une vilaine affaire de prise illégale d’intérêt ressort le bout de son nez et le président de l’Assemblée Nationale, Richard Ferrand, mis en examen, semble sur la sellette ! Nouvelle affaire Rugy ou feu de paille ? L’intégrité des gouvernants semble en tout cas plus que jamais mise à mal.

    Le football : un sport heureux mais pas très gay ?

    Les supporters de football accusés d’homophobie. Depuis la reprise du championnat de france de football, de nombreux matchs ont été arrêtés après le déploiement de banderoles qualifiées d’homophobie par le gouvernement et la Ligue de football professionnel. Une véritable chasse aux sorcières est ouverte pour une nouvelle fois promouvoir une minorité.

    “Movie Money”, les faux billets font leur retour !

    La France championne d’Europe du faux billet ! La movie money, une monnaie fiduciaire qui tire son origine des tournages de film, a fait son apparition dans les commerces ! Une arnaque à l’ancienne qui fait son chemin !

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/richard-ferrand-saccroche-a-son-perchoir-journal-du-12-septembre-2019

  • Contre Zemmour, un nouveau délit : « La délinquance de la pensée » (Présent)

    Présent – Le Monde du 10 septembre, sous la plume du dénommé Gérard Noiriel, lance un appel à la répression des « délinquants de la pensée » personnifiés par Eric Zemmour, présenté comme une sorte d’Edouard Drumont du XXIe siècle.

    Selon la définition classique, la délinquance est un ensemble d’infractions, de délits, commis sur une période et en un lieu donnés. Le mot même de délinquance a la même racine que le mot délit (du latin delictum) et suppose des fautes pénalement sanctionnables. Un quotidien comme Le Monde, qui ne se veut pas un brûlot gauchiste, le sait parfaitement.

    Or Le Monde du 10 septembre met en une l’accusation selon laquelle Eric Zemmour commettrait et légitimerait, par ses écrits et ses propos, « une forme de délinquance de la pensée ». Le Monde consacre en effet une page entière à démontrer que Zemmour serait notre nouvel Edouard Drumont. Le dénommé Noiriel – nous devrions plutôt écrire le procureur Noiriel –, à l’issue d’une laborieuse démonstration, présente Zemmour comme le nouveau chantre de l’antisémitisme, un doctrinaire de la haine « qui s’attaque aux musulmans […], aux femmes, aux homosexuels, aux universitaires, etc. ».

    Cette énorme tribune donnée à un universitaire communiste pour le moins controversé et à la pensée désormais très minoritaire, Dieu soit loué ! dans le paysage intellectuel français, est un signal. C’est un signal pour mettre sur Eric Zemmour et ses « suiveurs » le maximum de pression, c’est un signal pour inciter les réseaux sociaux et les médias à accentuer leur censure, c’est une piste en direction du gouvernement et des associations du prétendu antiracisme pour les pousser toujours plus loin dans la criminalisation de mots, de pensées, de concepts, un processus de type communiste en effet, à l’œuvre en France et ailleurs depuis les lois Gayssot et autres.

    Criminalisation de la pensée non conformiste

    Comme l’écrit à juste titre l’Agrif, « il y a aujourd’hui de la graine de Pol Pot culturel dans un Gérard Noiriel, l’idéologue de la répression de la “délinquance de la pensée”, idéologue du parfait racisme en sens contraire qu’est le soi-disant antiracisme ».

    Pour parler comme Noiriel, prenez les « grammaires » de Noiriel, c’est-à-dire les règles qui sous-tendent son discours totalitaire, remplacez les mots « identitaires » par « impérialistes » et vous aurez du Pol Pot dans le texte. Quant au prétendu « renversement de la rhétorique dominants/dominés » (Zemmour, les identitaires, les patriotes, se feraient passer pour des dominés, des victimes en puissance, alors qu’ils seraient en fait les dominants), l’appel du Monde et de Noiriel à la criminalisation et à la répression judiciaire de toute pensée non conformiste en est la démonstration contraire.

    Car si on suit bien Le Monde et Noiriel dans leur logique totalitaire, des expressions comme « grand remplacement », « parti de l’étranger », « islamo-gauchistes » doivent rejoindre d’urgence, « avant qu’il ne soit trop tard », le catalogue des formules pénalement sanctionnables, et déjà interdites de médias.

    Francis Bergeron pour Présent

    https://www.tvlibertes.com/actus/contre-zemmour-un-nouveau-delit-la-delinquance-de-la-pensee-present

  • Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, proche de Macron, mis en examen

    Macron avait dit vouloir incarner une « République irréprochable » et avait fait de l’exemplarité un de ses marqueurs de la campagne présidentielle. Mais depuis le début du quinquennat, plusieurs de ses proches ou de ses soutiens ont dû quitter leurs fonctions à la suite de démêlés judiciaires. Sylvie Goulard, François Bayrou et Marielle de Sarnez, avaient été contraints de sortir du gouvernement à cause de l’affaire des emplois présumés fictifs des assistants parlementaires du MoDem. En juillet, l’ex-ministre de l’écologie, François de Rugy, a dû démissionner pour une polémique provoquée notamment par des dîners fastueux.

    Dernier en date à faire la Une des quotidiens : Richard Ferrand, qui avait dû abandonner son poste de ministre en juin 2017 après l’ouverture de l’enquête sur les Mutuelles de Bretagne, mais avait été propulsé président de l’Assemblée nationale, vient d’être mis en examen, ce jeudi 12 septembre, à Lille pour « prise illégale d’intérêts » dans cette même affaire des Mutuelles. Il est soupçonné d’avoir favorisé sa compagne.

    Bien qu’Emmanuel Macron ait annoncé lui conserver « toute sa confiance », Richard Ferrand pourrait ne pas garder son portefeuille. D’ailleurs pour un gouvernement se disant vouloir appliquer la la jurisprudence « un ministre mis en examen doit démissionner », la démission de Ferrand devrait être automatique. Et est en effet demandée par de nombreux opposants politiques.

    Le quatrième personnage de l’État a cependant aussitôt annoncé, dans un communiqué, être « déterminé à poursuivre [sa] mission » à la tête de l’Assemblée, en affirmant vouloir « poursuivre sa défense » pour « obtenir un non-lieu ». « Il n’est pas question d’une démission car une instruction n’est en aucun cas une condamnation », a indiqué son entourage, en rappelant que l’enquête avait d’abord été classée sans suite par le parquet de Brest, en octobre 2017. Bref, on voilà un qui ne veut pas perdre son fauteuil ! Le même, qui lors de l’affaire Fillon écrivait sur Twitter :

    « Une droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d’un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale. »

    Bruno Jeudy
    @JeudyBruno

    Ce tweet de Richard Ferrand (exhumé par @GuillaumeDaret) au sujet de l'affaire Fillon risque de rattraper le president de l'Assemblee nationale apres sa mise en examen https://twitter.com/richardferrand/status/852938381365522434 

    Richard Ferrand
    @RichardFerrand

    Une droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d'un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale.

    428 personnes parlent à ce sujet

    Ferrand a du oublier depuis ses leçons de morale politique…

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/richard-ferrand-president-de-lassemblee-nationale-proche-de-macron-mis-en-examen/112205/

  • Ligue de défense noire africaine : cette organisation raciste qui bénéficie d’une impunité ahurissante, par Franck Deletraz

    Il aura vraiment fallu que deux de ses militants agressent jeudi dernier le couple Balkany dans les rues de Levallois-Perret pour que de rares médias daignent enfin consacrer quelques lignes très vagues à la Ligue de défense noire africaine. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur cette organisation noire ouvertement raciste, qui lance régulièrement des appels aux meurtres contre les Blancs, mais a quand même pignon sur rue dans notre pays si tatillon avec « l’extrême droite ».

    Menaces de mort et actes d’intimidation

    Lundi, le nom de cette organisation a en effet été brièvement cité, sans plus de commentaires, par certains de nos médias, parce que deux de ses militants soupçonnés d’avoir agressé le couple Balkany devaient être jugés en comparution immédiate par le tribunal de Nanterre pour « menaces et actes d’intimidation » envers l’élu, et pour « menaces de mort » envers une gardienne d’immeuble qui s’était interposée. Une affaire qui remonte au 5 septembre, lorsque les deux hommes, dont l’un s’est avéré être le porte-parole de la LDNA, ont invectivé et insulté Balkany « tout au long du chemin menant à l’hôtel de ville » avant de le bousculer en l’attrapant par l’épaule. Interpellés et mis en garde à vue le jour même, les deux individus avaient été placés en détention provisoire samedi soir dans l’attente de leur procès lundi. Procès qui a finalement été renvoyé au 14 octobre. L’histoire, en revanche, ne dit pas si ces deux suprématistes noirs, passablement abrutis par leur idéologie raciste, s’en sont pris au couple Balkany parce qu’il est soupçonné de… « blanchiment à grande échelle ».

    « Commencez par tuer les Blancs »

    Quoi qu’il en soit, quand on sait à quel point les médias se montrent intarissables dès lors qu’une agression a été commise par des extrémistes de droite (ou prétendus tels), on peut s’étonner d’une telle discrétion s’agissant de la LDNA. Mais tout s’explique lorsque l’on étudie de plus près cette organisation ouvertement raciste, dont l’un des membres, lors d’une manifestation censée dénoncer « la xénophobie » vendredi dernier devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris, a ouvertement appelé à tuer « des Blancs, des Chinois et des Indiens » en Afrique du Sud, sous les applaudissements nourris des sympathisants et sans la moindre réaction des forces de l’ordre. En effet, s’est exclamé l’individu, « si vous voulez être xénophobe, d’accord. Commencez par tuer les Blancs, commencez par tuer les Chinois, commencez par tuer les Indiens. Ne tuez pas vos frères […], nous avons la même couleur [de peau] » ! On n’ose imaginer la réaction du gouvernement si un groupe de suprématistes blancs avait appelé dans les mêmes conditions à tuer des Noirs… Cela n’empêche pourtant pas ces gens de disposer aujourd’hui d’un site Internet dernier cri, accessible à tous, sur lesquels les curieux peuvent découvrir la prose consternante de ces suprématistes noirs, antisémites, racistes anti-Blancs, anti-Arabes, et anti-Asiatiques. Ni même d’une cagnotte Leetchi, qui a tout de même été suspendue pour vérification lundi, grâce au signalement effectué par un internaute.

    Et l’Etat, me direz-vous ? Connu pour sa promptitude à dissoudre les « groupuscules d’extrême droite », pour des raisons infiniment moins graves, celui-ci se montre curieusement absent et n’envisage pas à ce jour de dissolution de LDNA. Une absence totale de réaction qui scandalise à juste titre nombre de patriotes, dont l’Organisation de lutte contre le racisme anti-Blanc, qui a demandé « l’intervention immédiate de l’Etat pour faire cesser les activités de ce groupement de haine ». Ou encore Stop au racisme anti-Blanc, qui a mis en ligne une pétition réclamant la dissolution immédiate de ce « mouvement extrémiste appelant à la haine et au meurtre »

    https://fr.novopress.info/

  • Une époque de dérèglement des esprits, avant la crise économique qui vient…

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    Marc Rousset

    La justice rendue d’une façon officieuse en France au nom d’Allah ou de l’humanité en lieu et place du peuple français, comme le remarque Éric Zemmour, des hélicoptères monétaires de la BCE demandés publiquement par les médias, des taux d’intérêts négatifs, du jamais vu dans l’histoire économique qui commence à préoccuper de nombreux responsables éclairés de grandes banques internationales…

    Sans être un sachant infaillible politiquement correct, un citoyen normalement constitué, avec le plus élémentaire bon sens, peut se demander si nous ne vivons pas une époque d’esprits déréglés avec des idées saugrenues, ce qui caractérise toujours les périodes en ébullition pré-révolutionnaires ou de changement de régime politique, les krachs économiques les plus marquants dans l’histoire du monde.

    Comme l’ont remarqué de nombreux chroniqueurs, les militants de Génération Identitaire qui avaient manifesté pacifiquement avec des pancartes « Défendre l’Europe », ont été condamnés injustement en première instance à 6 mois de prison ferme et 75 000 euros d’amende pour avoir soi-disant « créé une confusion avec la fonction publique » du contrôle de la frontière franco-italienne, au col de l’Échelle, ce qui est inexact.

    Par contre la Cour de cassation a cassé la condamnation de Cédric Herrou, passeur d’immigrés clandestins, à 4 mois de prison avec sursis, prononcée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, suite à un recours devant le Conseil constitutionnel qui a reconnu, en se fondant sur les préambules de 1946 et 1958, « un principe de fraternité » d’où découlerait « la liberté d’aider autrui dans un but humanitaire ».

    En matière économique, l’ubuesque règne aussi de nos jours en maître ! Alors que l’économiste Milton Friedman dans son ouvrage « The optimum quantity of money » avait pris comme symbole imagé un hélicoptère qui pourrait lâcher de l’argent au-dessus d’une ville pour relancer l’économie, cette idée est reprise le plus sérieusement du monde sur BFM TV, par l’économiste Daniel Cohen dans Les Échos, par l’économiste Moritz Kraemer dans le Financial Times, par le vice-président Philipp Hildebrand du géant de gestion d’actifs Black Rock… L’idée, pour tirer d’affaire les décadents incapables en faillite, est de reconstituer le miracle de Jésus-Christ avec la multiplication des pains !

    La BCE se transformerait en Père Noël qui distribuerait 1 000 euros pour chaque Européen, en créant en plus du « quantitative easing » non conventionnel par achat de titres obligataires pour les banques, davantage de fausse monnaie, sans aucune contrepartie à l’actif du bilan, qui serait distribuée directement aux Européens. Ceci, afin de relancer l’économie et si possible l’inflation, voire même l’hyper-inflation, afin de diminuer le poids de la dette des emprunteurs. Cet argent distribué représenterait la bagatelle de 340 milliards d’euros ! IL y aurait immédiatement une perte totale de confiance dans la monnaie, plus personne ne voulant garder ses euros qui deviendraient progressivement des bouts de papier sans valeur, semblables aux « Deutsche Mark » de 1923 dont les Allemands tapissaient leurs murs !

    Tout aussi grave est le cri d’alarme des banquiers qui commencent à mettre en avant la folie des taux d’intérêts négatifs en Europe, les États-Unis s’y refusant jusqu’à ce jour. Ces taux négatifs et bas correspondent à un vol annuel pur et simple de 160 milliards d’euros pour les épargnants. Lors d’un séminaire organisé le 4 septembre par Handelsblatt à Hamburg, Christian Sewing, DG de Deutsche Bank a contesté l’idée émise par Christine Lagarde de continuer à baisser les taux d’intérêt négatifs, car cela devient trop dangereux pour les banques et car cela n’aurait pas de conséquences positives pour l’économie. Le plus grave, c’est que Sergio Ermotti, DG d’UBS, la première banque suisse, partage cette opinion. Sewing a même pu dire : « À long terme, les taux d’intérêt négatifs vont ruiner et mettre à bas le Système » !

    Sont également du même avis : le Norvégien Yngve Slyngstad, DG de Norges Bank Investment Management, le Hollandais Kees van Djikhuizen, DG de la célèbre banque ABN Amro Bank NV aux Pays-Bas et Martin Zielke, DG de la très grande banque allemande Commerzbank. Pendant ce temps Macron ne fait rien contre l’invasion migratoire ni pour diminuer les dépenses publiques d’une France en faillite et se préoccupe du réchauffement climatique non provoqué par le C02 humain ainsi que des feux en Amazonie moins nombreux que les années précédentes, afin d’amuser la galerie !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/12/une-epoque-de-dereglement-des-esprits-avant-la-crise-economi-6175495.html

  • Fréjus : Revoilà le front républicain

    Fréjus : Revoilà le front républicain

    Une liste soutenue par LREM, le MoDem, EELV, LR et le PS est en train de se monter dès le premier tour contre le maire du Rassemblement national, David Rachline.

    Le député MoDem Philippe Michel-Kleisbauer négocie avec La République en marche, Les Républicains, EELV et le PS pour présenter une liste commune.Pourtant, les non-LREM ont tout à perdre aux yeux des électeurs en s’affichant alliés du régime en place.

    Jérémy Campofranco, délégué LR à Fréjus, qui participe aux négociations, confirme cette alliance :

    « La nouvelle génération a pris le relais. Elle s’est moins affrontée que par le passé. Elle est plus à même de discuter. Quand on s’est affrontés pendant des années, c’est plus compliqué ».

    Pourtant, David Rachline reste le grand favori à sa propre succession. La liste RN menée par Jordan Bardella a recueilli 39,2 % des voix dans la ville aux européennes. Et, si elles ne sont pas soutenues par des partis traditionnels, plusieurs candidatures de droite, de gauche et même écologistes se sont déjà déclarées.

    Nous vivons un changement civilisationnel dont le moteur est cul

    https://www.lesalonbeige.fr/frejus-revoila-le-front-republicain/