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France et politique française - Page 1888

  • Brexit – rencontre entre Emmanuel Macron et Boris Johnson : « les Français se comportent comme des cons »

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    Une rencontre entre Emmanuel Macron et Boris Johnson a eu lieu ce 22 août à Paris. À cette occasion, Franceinfo s’est rappelé ces situations dans lesquelles le Premier ministre britannique a créé la polémique, s’exprimant sans retenue sur des personnalités politiques françaises, comme François Hollande ou Arnaud Montebourg.

    «Il semble bien que les sans-culottes ont pris le pouvoir à Paris», «les Français se comportent comme des cons», voici certaines des déclarations de Boris Johnson sur la France, dont Franceinfo s’est souvenu alors que le Premier ministre britannique a été reçu ce jeudi 22 août à Paris par Emmanuel Macron.

    La plus récente a été prononcée en 2018, quand Boris Johnson, alors ministre des Affaires étrangères, était suivi par une équipe de la BBC dans le cadre du tournage d’un documentaire, au cours duquel il a dit que «les Français se comportent comme des cons sur le Brexit».

    Cette déclaration n’apparait pas dans le documentaire, car le Premier ministre aurait demandé à ce qu’elle soit coupée au montage. Mais l’affaire a fini par faire surface en juin. Johnson, pour sa part, affirme n’avoir «aucun souvenir de ce commentaire».

    François Hollande, Arnaud Montebourg

    En 2017, l’homme politique britannique a «prêté attention» à François Hollande dans le contexte des négociations sur Brexit.

    «Si M.Hollande veut administrer une correction à quiconque essaie de s’échapper, un peu comme dans les films sur la Seconde Guerre mondiale, je pense que ce n’est pas la bonne voie pour aller de l’avant», a-t-il lancé.

    Avant l’arrivée à l’Élysée de M.Hollande en 2012, Boris Johnson s’est attaqué à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, qui envisageait de nationaliser l’usine d’ArcelorMittal à Florange.

    «Il semble bien que les sans-culottes ont pris le pouvoir à Paris», avait-il alors confié lors d’un déplacement en Inde, ajoutant, en français, «Venez à Londres, les amis!».

    «Peut-être que les Anglais vont avoir beaucoup d’influence sur les Français à Calais. Peut-être qu’ils vont regagner Calais!», avait annoncé le Premier ministre quelques années plus tôt, en français, sur le tunnel sous la Manche.

    Sputnik

    Photo : © REUTERS / Simon Dawson

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/22/brexit-rencontre-entre-emmanuel-macron-et-boris-johnson-les-francais-se-comportent-comme-des-cons/

  • Pourquoi Macron n’a pas de leçons à donner

    images.jpgPoutine a eu beau jeu de rappeler devant la presse que les reproches sur les répressions d’opposants ne pouvaient faire oublier celles, plus rudes, contre les Gilets jaunes.
    Emmanuel Macron appelle les Français à se "réconcilier". Il veut aussi rapprocher l’Europe de Vladimir Poutine. Le président l’a reçu lundi au fort de Brégançon (Var) avant le sommet du G7, ce week-end à Biarritz.
    Mais ces louables intentions commencent mal. La grande plage de Biarritz sera vidée de ses aoûtiens, dès ce vendredi, pour laisser place à l’entre soi des puissants, Russie exclue. La station balnéaire, plus Bayonne et Anglet, vont devenir des villes closes et surprotégées de possibles groupes violents. La fracture entre la société civile et le monde politique, cette séparation qui structure les démocraties malades, sera aussi visible qu’une pleine lune, du 23 au 26 août, dans cette partie du Pays basque sur le qui-vive. La logique qui a conduit le pouvoir à nationaliser ponctuellement un territoire, sans considération pour les estivants, fait douter des capacités de la macronie à respecter la vie de gens. La révolte des Gilets jaunes, citoyens maltraités, ne semble pas avoir été comprise de ceux d’en-haut.
    Pour sa part, Poutine a eu beau jeu de rappeler devant la presse que les reproches sur les répressions d’opposants ne pouvaient faire oublier celles, plus rudes, contre les Gilets jaunes. En fait, le procès en populisme fait par Macron contre ceux qui n’adhèrent pas à son progressisme est affaibli par sa propre pente illibérale. Sa chasse aux "fake news" produit des lois qui contrôlent des opinions, quitte à les censurer. L’indépendance de la Justice est un décor qui cache la soumission du parquet à l’exécutif. En octobre 2018, le président avait récusé, contre l’usage, trois candidats au poste de procureur de la République de Paris. Il a été établi, cet été, que le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre, avait menti sur les circonstances d’une blessure de Geneviève Legay, Gilet jaune bousculée par la police. Le magistrat avait voulu éviter, comme allant de soi, des "divergences trop importantes" avec la version présidentielle. Macron, soutenu par son parti quasi-unique, devrait éviter de faire la leçon aux autres.Un article de Ivan Rioufol paru sur son blog
    Cet édito est à titre informatif seulement. Les points de vue exposés dans ce texte représentent uniquement l'opinion de l'auteur et nullement la rédaction de peupledefrance.com

  • De la différence à la « diversité »

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    Le philosophe et essayiste Alain de Benoist analyse dans ce texte lumineux, comment la notion de différence a évolué jusqu’à faire apparaître une incohérence fondamentale. « La morale enseignait naguère à bien se comporter pour atteindre l’excellence de soi. Aujourd’hui, elle consiste à approuver ce que l’idéologie dominante définit comme une « société plus juste … Il en va de même de la différence. Jusqu’à une époque relativement récente, c’était une notion qui ne posait pas de problème. »

    A lire ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/23/de-la-difference-a-la-diversite-6171477.html

  • Macron : le nouveau discours de la méthode

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    « L’ambition transformatrice » du président de la République, selon Gilles Le Gendre, est intacte et prête à se développer dans les mois qui viennent. Entre retraites, impôts, bioéthique et écologie, le chantier, de fait, est annoncé multiple et important.

    En même temps que nul renoncement à « changer profondément la France » n’est à l’ordre du jour, Emmanuel Macron transmet le message aux Français qu’il va user, dans sa pratique du pouvoir, et pour servir sa volonté réformatrice, d’une autre méthode. Car il aurait tiré des enseignements des deux premières années de son mandat présidentiel.

    On peut considérer que, malgré son intelligence brillante et son sens tactique, après une première année globalement réussie avec deux réformes capitales votées sans frémir, il s’est abandonné ensuite à des dérives aussi bien personnelles que politiques qui, à l’évidence, ont fait douter de lui.

    Le favoritisme concernant Philippe Besson, l’interminable et délétère affaire Benalla, ses maladresses et sa condescendance au moins initiales dans l’appréhension de la crise pourtant si éclairante des gilets jaunes avant que ceux-ci ne lui offrent l’occasion salvatrice du grand débat national, ses saillies spontanées désobligeantes à chaque fois pour les Français, et contre le danger et l’impudence desquelles son épouse – un pouvoir à deux, lui dans la lumière, elle dans l’ombre (JDD) – l’a mis en garde, ses échecs européens, les limites d’une diplomatie de l’empathie ici et d’une brutalité antipopuliste là : autant de carences, de dysfonctionnements, de transgressions sur lesquels il fallait, en effet, réfléchir pour dorénavant les prévenir.

    Il ne faut pas oublier, non plus, que ce changement de méthode dont on perçoit bien la nature – plus d’urbanité et d’écoute démocratiques, moins d’arrogance, moins de « régalien » et plus de « républicain », une manière habile de satisfaire les citoyens tout en respectant son désir de rénovation, un investissement durable dans la forme et les modalités – ne sera pas mis en œuvre dans un milieu protégé, dans un climat serein. Même si je récuse la tentation pour le futur de « Levez-vous, orages désirés », il est possible que la rentrée, sur les plans politique et social, ne soit pas de tout repos.

    Plus profondément, un pouvoir qui décide d’aborder autrement les moyens de son action et de s’inventer d’autres outils sera forcément confronté à cette alternative qui ne cesse de pourrir notre vie démocratique : réformer à la hussarde ou accepter de tomber dans un immobilisme – chiraquien ou autre – baptisé sagesse. Le risque d’une pratique présidentielle et gouvernementale trop dure, trop peu consensuelle, ou molle au point de n’avoir pour ambition que de créer des consensus artificiels. On avance à bride abattue ou on remplace la politique par la morale. On sert la France ou on se fait applaudir.

    En ce qui concerne la première branche de l’alternative, la France a connu peu de traitements « à la hussarde ». Je songe aux deux premières années du premier mandat de François Mitterrand, au début du mandat de Nicolas Sarkozy et – j’y reviens – à la première année d’Emmanuel Macron. Avec lui, cela a été du « hussard soyeux » mais efficace, avec Mitterrand, du hussard idéologique mais vite dans l’impasse, avec Sarkozy, du hussard énergique, voire brutal mais trop vite attiédi et entravé par la crise.

    Cette approche que l’Histoire permet de relever n’est pas contradictoire avec une « ambition transformatrice », mais la difficulté sera de ne pas dénaturer celle-ci en adoptant une autre méthode. Au fond, comment entreprendre et concrétiser « à la hussarde » quand on aspire à caresser les Français dans le sens du poil, à les faire participer à l’élaboration des projets à venir, à recueillir leur avis et leur assentiment ? N’est-il pas inconcevable de prétendre sauvegarder le fond politique en modifiant la forme démocratique ? Ou ce changement ne serait que pure façade, simulacre et on feindrait d’écouter, pour la frime, sans s’arrêter un seul instant aux oppositions ?

    Double danger, donc, pour le Président avec ce nouveau discours de la méthode. Ou « l’ambition transformatrice » serait réduite à la portion congrue ou une terrible déception naîtrait de l’illusion d’une relation différente avec les Français.

    Je ne doute pas qu’Emmanuel Macron, avec 2022 en ligne de mire – et, pour l’instant, personne ne lui bouche cet horizon -, s’efforcera de combler ses inconditionnels, de faire taire les critiques, les sceptiques et de s’accommoder des irréductibles.

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/macron-le-nouveau-discours-de-la-methode/

  • Toulouse : l’article du JDD qui vous dit tout (ou presque) sur l’explosion des trafics

     
    Le JDD est un journal extraordinaire : en une, le visage souriant de Brigitte Macron ; en pages intérieures, un article sur la situation de Toulouse, minée par les trafics de drogue et les règlements de comptes entre leaders du deal, qui ont hissé la Ville rose à la hauteur de Marseille, pour un triste record. La vitrine, et l’arrière-boutique.
    L’accroche de l’article est aussi sans fard : « À Toulouse, une génération de jeunes caïds met la ville à feu et à sang pour le contrôle des points de deal. Leur héros : Mohamed Merah. »
    Pour ceux qui ne connaissent pas encore Toulouse, vous saurez tout sur les quartiers tenus par ces Merah-racailles : Empalot, le Mirail, les Izards, etc. 
    Tout sur l’explosion de la demande, en cannabis, en héroïne et en coke, du fait de l’envolée démographique de la Ville rose et la présence d’une clientèle d’étudiants et de cadres « aisés » qui engraissent ces caïds : 50.000 €/jour pour les plus doués. 
    De quoi méditer, s’il est encore temps, sur l’argent et le bonheur…
    L’article pose quelques bonnes questions : 
    « Comment s’est ­installé ce sentiment d’impunité qui ­désormais les habite ? La faiblesse des effectifs de police à Toulouse, ville nettement sous-dotée par rapport à Bordeaux ou Marseille, faute de poids lourds politiques, n’explique pas tout. Les voyous du cru exploitent une autre faiblesse du dispositif, ces tensions persistantes entre une police confinée au centre-ville et une gendarmerie qui en gère le pourtour, en sus d’une vaste zone rurale ; malins, ils dealent d’un côté de la “frontière” et dorment de l’autre, chez les pandores. Mais il y a autre chose, que pointe ce policier qui les connaît bien : l’effet Merah. Plusieurs de ceux qui sont morts sous les balles (treize règlements de comptes en 2018, cinq depuis le mois de janvier) ont grandi dans la même cage d’escalier que Mohamed Merah. » 
    En pleine préparation des élections municipales, cela devrait peut-être inciter les Toulousains à se réveiller, à faire enfin le deuil des tranquilles années Baudis, un âge d’or révolu, et à se demander s’ils veulent continuer à laisser dériver leur ville avec une municipalité LR inconsistante qui ne rêve que de s’allier avec des LREM tout aussi mous sur ces questions.
    Mais, comme d’habitude avec ce genre d’articles, on est pris d’un doute, et d’une colère : il y a comme un ton fataliste sur l’air du « Oh, zut, on n’a rien vu venir ». 
    Mais si, dans le Sud-Ouest, à Toulouse et dans toutes les petites villes gangrenées par la métropole des trafics, ces bases arrières des gros caïds toulousains (Agen, Albi, Castres, Lavaur, Villeneuve-sur-Lot, etc.), bien sûr que si, on a vu venir ! 
    Et les trafics, et les voitures, et la radicalisation !
    Et le deal jusque sous nos fenêtres ! 
    Avec toute la délinquance afférente. Et on voit depuis des années !
    Le profil soigné de Brigitte Macron sur papier glacé ou en une ne suffit plus à mettre la poussière et la poudre sous le tapis.
    Un jour, il faudra bien éradiquer ces trafics, vu la violence et l’insécurité exponentielles qu’ils entraînent. 
    Il y faudra d’autres moyens que ceux de la police et de la Justice actuelles. 
    Et une vraie volonté politique.
    Et pour cela, on ne fera pas l’impasse sur la question de l’immigration, et sur la fermeture de certaines frontières, quand on lit le rôle que jouent à tous les niveaux ces dealers « blédards » dont parle l’article.
    Le JDD peut préparer d’autres unes pour les années qui viennent. 
    Dominique Monthus

  • G7 sans la Russie: Marine Le Pen dénonce une «parodie de guerre froide»

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    S’opposant à une réintégration de la Russie aux côtés des pays du G7, l’UE agit de façon «contre-productive pour les intérêts» de ses nations, a estimé la présidente du Rassemblement national.

    Marine Le Pen a fustigé l’UE pour son opposition au retour de la Russie dans un G8 des grandes puissances industrialisées, format dont Moscou a été exclu en 2014 sur fond des événements en Ukraine.

    «En s'opposant au retour de la Russie dans un nouveau G8, l'UE nous rejoue une absurde parodie de guerre froide», a-t-elle écrit sur son compte Twitter.

    «En plus d'être anachronique, cette idéologie antirusse est totalement contre-productive pour les intérêts des nations européennes!», a ajouté la femme politique.

    ​Donald Trump a estimé mardi 20 août qu'il serait «approprié» que la Russie puisse réintégrer ce club aux côtés des États-Unis, du Japon, du Canada, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France.

    La question de cette réintégration a été abordée lors de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron au fort de Brégançon, la situation en Ukraine demeurant toujours un point de tension entre Moscou et une partie des pays occidentaux.

    https://fr.sputniknews.com/international/201908231041970132-g7-sans-la-russie-marine-le-pen-denonce-une-parodie-de-guerre-froide/

  • Open Arms: Pour Eric Ciotti, Emmanuel Macron « trahit les Français » en acceptant les clandestins

    Open Arms.jpgÉric Ciotti refuse l’ouverture des ports français aux clandestins de l’Open Arms « aucun bateau ne doit accoster en France. Emmanuel Macron trahit les Français en acceptant que des clandestins soient répartis sur notre sol sans aucune concertation parlementaire et populaire. »
    L’équipage illégal de l’Open Arms a débarqué dans la nuit de mardi à mercredi sur l’île de Lampedusa avec, à son bord, plusieurs clandestins.
    Au nom de la France Emmanuel Macron, tout comme cinq autres pays européens, s’est engagé à les accueillir alors même que la crise migratoire frappe l’Europe depuis plusieurs années. Cette position de pseudo solidarité est irresponsable et trahit les Français qui refusent cette immigration massive pour laquelle ils n’ont jamais été consultés. C’est cette fausse générosité qui est à l’origine de tels drames alors que seule la fermeté peut être gage d’humanité. Le rôle des États est de sauver des vies mais pas de se faire les complices répétés et aveugles des passeurs.
    Un an après le chantage de l’Aquarius le problème reste entier : des clandestins sont accueillis en Europe alors que nos capacités d’intégration sont largement saturés et sans aucun consentement populaire et parlementaire. Je regrette que le projet de hotspots promis par Emmanuel Macron pour étudier les demandes d’asiles dans les pays d’origines soit toujours lettre morte.
    Les associations d’extrême gauche qui réclament que les maires des villes portuaires ouvrent leurs ports aux migrants font preuve d’une irresponsabilité confinant à l’inconscience. Les ports français ne doivent pas devenir de nouveaux Lampedusa. Je m’y refuse. Ce sont en priorité les ports d’Afrique du Nord qui doivent accueillir ces clandestins. Ceux qui se félicitent de l’arrivée en Europe de clandestins sont les complices des passeurs.
    Cet édito est à titre informatif seulement. Les points de vue exposés dans ce texte représentent uniquement l'opinion de l'auteur et nullement la rédaction de peupledefrance.com 

  • Aude Mirkovic : « Si nous ne voulons pas du business de la fabrication des bébés, il faut dire NON à ce projet. »

    Boulevard Voltaire vient de publier un entretien intéressant avec Aude Mirkovic qui dénonce le projet de remboursement de la PMA – par la Sécurité sociale – à toutes les femmes.

    1) Le ministre de la Santé Agnès Buzyn a confirmé, fin juin, que la PMA, qui sera ouverte à toutes les femmes, serait remboursée à toutes. Les députés Valérie Boyer et Pierre-Henri Dumont (LR) dénoncent un dévoiement des principes de la Sécurité sociale. Partagez-vous leur avis ?

    Tout à fait. Le but de l’assurance maladie est de permettre aux assurés de faire face à des maladies, des pathologies. Déjà, parmi les soins pris en charge, il est nécessaire d’opérer une hiérarchisation des dépenses en raison de la croissance des dépenses et du déficit récurrent : on assiste à une baisse tous azimuts de l’offre de soins au fil des années. Demandez, par exemple, aux parents des enfants autistes s’ils ont de quoi payer l’ergothérapie dont leurs enfants ont besoin, aux personnes âgées qui n’ont pas de mutuelle complémentaire si elles peuvent remplacer leurs lunettes, et à de nombreuses personnes pourquoi elles ne remplacent pas les dents qui leur manquent. Autant de soins que l’assurance maladie ne prend pas ou peu en charge, faute de moyens. En dernier lieu, la fin du remboursement de l’homéopathie vient d’être décidée au motif que l’efficacité thérapeutique de l’homéopathie ne serait pas prouvée. Je ne me prononce pas sur le point de savoir si l’homéopathie est efficace ou pas, ce n’est pas de ma compétence. En revanche, chacun peut percevoir l’injustice qu’il y a à dérembourser des médicaments au motif que leur efficacité thérapeutique n’est pas prouvée, tout en prévoyant le remboursement total de PMA qui ne s’inscrivent dans aucune démarche thérapeutique, ni prouvée ni même alléguée, puisque les intéressés ne souffrent pas d’infertilité.

    2) Le remboursement de la PMA à toutes les femmes susciterait-il d’autres problèmes que cette dérive de la fonction de la Sécurité sociale ?

    Il y aurait, notamment, un détournement du rôle de la médecine, dénoncé par plus de 1.700 médecins dans une tribune en ce sens (https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Ethique/petition-contre-PMA-signee-1-700-medecins-2018-06-01-1200943665). Les médecins deviennent des prestataires de service, sans compter qu’inséminer une femme fertile par un donneur fertile ne requiert aucune compétence médicale : la blouse blanche ne suffit pas à donner un caractère médical à une prestation devenue un business. Et cela ne concerne pas seulement les femmes seules ou en couple de femmes : le projet de loi offre la PMA non seulement à toutes mais à tous, y compris les couples fertiles qui pourront recourir à la PMA et au don de gamètes dans une branche ou les deux si tel est leur choix. La PMA pour les femmes est l’arbre qui cache la forêt : le projet est celui de la « procréation sans sexe pour tous », comme le dit explicitement le rapport parlementaire du député Jean-Louis Touraine. Le but est d’organiser la production industrielle de l’humain avec, bien entendu, programmation et sélection des enfants pour réaliser le projet du ou des adultes en désir d’enfant. En effet, si un couple fertile recourt à la PMA, ce n’est pas pour avoir un enfant sans plus – ce qu’ils peuvent faire tout seuls. C’est pour avoir tel enfant qui correspond à tel projet. Si nous ne voulons pas du business de la fabrication des bébés, il faut dire NON à ce projet.

    3) Une manifestation nationale unitaire contre le projet de loi bioéthique est prévue, le 6 octobre 2019, à Paris. Pensez-vous que cette mobilisation puisse contribuer à enrayer le mouvement « progressiste » qui nous entraîne aujourd’hui vers la PMA pour toutes remboursée par la Sécurité sociale, demain vers la GPA ?

    Bien sûr qu’elle le peut ! Ce projet va à l’encontre de la justice en privant légalement certains enfants de père, et de la dignité humaine par la programmation et sélection des enfants en fonction du projet parental qu’ils sont sommés de satisfaire ou de telle ou telle préférence personnelle recherchée par les adultes. Il est encore possible de contribuer à une prise de conscience, encore faut-il que chacun s’y mette : il est possible, par exemple, de commander gratuitement un petit livret explicatif sur le site www.pmagpa.fr. À chacun de le lire et de le donner ensuite à quelqu’un. C’est à la portée de tous ! Et offrir ne serait-ce qu’un seul livret à une seule personne sera plus efficace que des heures de lamentations !

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Youtube veut faire taire la Dissidence française

    Communiqué de la Dissidence Française 

    Le 14 août dernier, nous avons été informé de la suspension de notre chaîne YouTube. Sans avertissement préalable ni justification claire, YouTube a ainsi délibérément fait le choix de censurer la chaîne officielle de la Dissidence Française qui comptait plusieurs milliers d’abonnés et des dizaines de vidéos auxquelles nous n’avons désormais plus accès.

    Les motifs invoqués par YouTube pour justifier cette décision sont flous et mensongers : en aucun cas la Dissidence Française n’a publié un contenu qui « encourage ou glorifie la violence ou la haine contre une personne ou un groupe de personnes ». D’ailleurs, notre organisation n’a jamais fait l’objet de poursuites ou de condamnations pour ces faits, ni pour aucun autre.

    Ces dérives témoignent des ingérences de plus en plus nombreuses des multinationales étrangères dans la vie politique des États souverains. Il s’agit donc là d’atteintes graves aux libertés constitutionnelles d’expression et d’opinion.

    En effet, au nom de quoi une entreprise privée – a fortiori une entreprise étrangère – s’arroge-t-elle le droit de décider si un parti politique français officiel et déclaré, qui représente plusieurs milliers d’électeurs et siège au sein d’assemblées locales, a le droit de s’exprimer ou non ? Au nom de quoi une entreprise privée s’arroge-t-elle le droit de mettre une oeuvre une discrimination pour des motifs politiques, et faire ainsi le choix de favoriser un courant d’idée plutôt qu’un autre ?

    La décision de YouTube est inique, mais elle est aussi illégale à plusieurs titres :

    • Les dispositions légales relatives au financement des partis politiques indiquent clairement qu’une entreprise privée n’a pas le droit d’intervenir dans le financement d’un parti politique ou d’une campagne électorale, soit directement soit en nature (Art. 11-4 de la loi du 11 mars 1988). Or, en empêchant la Dissidence Française d’utiliser sa plate-forme, YouTube favorise de fait l’audience des autres partis politiques, ce qui s’apparente un financement illégal de partis politiques.
    • L’article 225-1 du Code Pénal, régissant les relations entre personnes morales, précise qu’une entreprise n’a pas le droit d’opérer une discrimination sur le fondement des opinions ou orientations politiques.

    Nous avons fait appel de cette suspension, et n’avons reçu pour le moment aucune réponse de la part de YouTube. En l’absence de réponse et conformément à la Loi, la Dissidence Française se réserve donc le droit d’ester en justice et de poursuivre YouTube au titre des articles pré-cités.

    Nous appelons tous nos militants et sympathisants, et de manière générale tous les Français attachés à la liberté d’expression et au pluralisme démocratique, à nous soutenir en signant la pétition que nous avons mis en ligne

    Afin de nous prémunir contre d’autres tentatives de déstabilisation et de censure, nous vous invitons également à nous suivre sur Telegram et à vous inscrire à notre newsletter.

    On ne lâche rien !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/21/youtube-veut-faire-taire-la-dissidence-francaise-6171177.html

  • Marlène Schiappa et l’affaire Epstein

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    Lorsque, le 12 août dernier, deux jours après la mort de Jeffrey Epstein, Marlène Schiappa, avec son collègue Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la Protection de l’enfance, a réclamé l’ouverture d’une enquête en France car « l’enquête américaine a mis en lumière des liens avec la France », on a disserté sur la légitimité de cette demande : un membre du gouvernement est-il dans son rôle en demandant l’ouverture d’un enquête ?

    Le garde des Sceaux, Nicole Belloubet, tacla « gentiment » les deux secrétaires d’État en rappelant les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance de la Justice. Certes. Et on a pu sourire, aussi, de l’apparente cacophonie du gouvernement : la très professorale Nicole Belloubet tapant sur les doigts des deux gamins.

    Bien sûr, il y a sans doute beaucoup à dire et redire sur ce personnage clé de la Macronie qu’est Marlène Schiappa. Si elle a demandé cette enquête, c’est pour se faire remarquer, faire parler d’elle – cela faisait longtemps ! -, c’est évident, diront certains. Peut-être, peut-être pas. Mais sur le fond, quelle mère digne de ce nom – mais aussi, quel père digne de ce nom ! – ne s’est pas senti, instinctivement, un petit peu en accord avec Marlène Schiappa ?

    Rappelons que, le 12 août, l’association Innocence en danger publiait, dans L’Obs, une lettre envoyée le jour-même au procureur de la République de Paris, dans laquelle elle affirmait que « de source fiable », elle avait eu « confirmation récemment que plusieurs victimes du réseau prostitutionnel, créé par Jeffrey Epstein et ses complices, sont également de nationalité française ». Alors, certes, on peut disserter à l’envi sur la question de la séparation des pouvoirs (d’ailleurs, soyons puriste, il n’y a pas de pouvoir judiciaire mais une autorité judiciaire !) comme on dissertait sur le sexe des anges à Constantinople. Entre nous, Mme Belloubet ne semblait pas avoir une approche aussi stricte de cette sacro-sainte séparation des pouvoirs lorsqu’elle parcourait, sous les regards des caméras, au plus fort des manifestations des gilets jaunes, les couloirs de la permanence du parquet de Paris. Un précédent !

    Au-delà du débat byzantin, il y a la réalité sordide et le Daily Mail, journal britannique, vient, en quelque sorte, d’étayer les allégations faites par Innocence en danger en révélant que des fillettes de douze ans, venues de France, auraient été offertes à Epstein comme cadeau d’anniversaire par le fameux Jean-Luc Brunel, patron d’une agence de mannequinat. Ces trois gamines, trois sœurs, issues d’un milieu pauvre, auraient été vendues par leurs parents. Des faits dont Epstein se serait, en quelque sorte, vanté en les racontant à une certaine Virginia Giuffre, l’une de ses anciennes victimes devenue, par la suite, sa complice, faits qu’elle aurait par la suite rapportés lors d’une audition par la Justice américaine en 2015.

    Que Marlène Schiappa, mère de deux filles, comme elle se plaît à le mentionner sur son compte Twitter, ait pu, ou pas, déroger au principe de séparation des pouvoirs n’en devient que plus secondaire.

    Précision : l’auteur de ces lignes n’est pas devenu schiappolâtre.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/marlene-schiappa-et-laffaire-epstein/