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France et politique française - Page 2004

  • C’est qui le patron?

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    Ce n’est pas demain que nous verrons les quelques dizaines de milliers de Japonais vivant en France descendre dans la rue chaque mois de mars en  souvenir de la catastrophe de Fukushima (11 mars 2011) et de ses 18 000 victimes ou du bombardement de terreur sur Tokyo par l’aviation américaine (10 mars 1945) qui fit 100 000 morts. Les Algériens eux, n’hésitent pas  à occuper l’espace public. De nombreux Français ont  été choqués de voir la campagne électorale algérienne s’immiscer dans  les rues de Paris où de Marseille,  envahies par des milliers de binationaux réclamant qu’Abdelaziz Bouteflika renonce à briguer un nouveau mandat (ils ont été entendus). Imagine-t-on en effet la réciproque ? Cela fait bien longtemps qu’avec l’immigration massive, la France importe sur son sol des tensions ou des conflits qui nous sont étrangers. Mais faut-il rappeler également que la communauté  algérienne, dixit Le Monde en 2014, compterait  en France  5 millions d’âmes ? Autre conséquence de notre société du vivre-ensemble, que rapportait le site de BFM, « Deux familles françaises» (oui vous avez bien lu « Françaises »…)  ont déposé un recours devant le tribunal administratif  pour qu’elle contraigne l’Etat français à rapatrier des enfants en péril actuellement retenus par les forces kurdes en Syrie après la mort de leurs parents jihadistes, a annoncé lundi  Me Samia Maktouf leur avocate. « Elle demande au tribunal qu’il oblige l’Etat à intervenir sous astreinte de 500 euros par jour et par enfant.»

    500 euros par jour ? Une paille pour Jack Lang dont l’Obs a révélé que l’ancien ministre de la Culture et actuel président  de l’Institut du monde arabe  s’est fait offrir pendant 5 ans, entre 2013 et 2018,  pour 195 600 euros de pantalons et de costumes de la marque italienne SmaltoDepuis 40 ans, il a reçu des cadeaux compte tenu de sa notoriété. Cela s’inscrit dans une sorte de tradition d’ambassadeur de la marque a  justifié  l’avocat de Jack. Une tradition qui n’a pas bénéficié à François Fillon, dézingué proprement, éjecté promptement de la campagne présidentielle de 2017  pour s’être fait offrir 13 000 euros de costume…

    Des histoires de (très gros sous) qui n’intéressent plus Christine Lagarde. L’ancienne ministre de l’économie et actuelle directrice du FMI a décliné l’invitation qui lui était faite de se rendre à l’audience ou comparaît Bernard Tapie,  ouverte lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.  «L’arbitrage qui lui avait octroyé 403 millions d’euros en 2008 pour solder son litige avec le Crédit Lyonnais avait finalement été annulé pour fraude » rappelle l’Afp. « L’affaire a déjà coûté cher à (Mme Lagarde) qui a été condamnée par la Cour de justice de la République pour négligence. Son ancien directeur de cabinet Stéphane Richard est lui poursuivi pour complicités d’escroquerie et de détournement de fonds publics. »« D’autres témoins ont également fait savoir qu’ils ne feraient pas le déplacement dont l’un des arbitres Jean-Denis Bredin. Le troisième arbitre Pierre Mazeaud est incertain pour des raisons de santé. » « Pour les juges d’instruction, notait encore Le parisien, « Bernard Tapie, son avocat Maurice Lantourne, et le juge-arbitre Pierre Estoup ont conçu et exécuté ensemble une opération frauduleuse. »

    Estoup, Mazeaud, Bredin… Trois vieilles figures engagées en leur temps dans la  lutte contre l’opposition nationalecomme nous le rappelions en 2013 sur notre bloguePierre Estoup notamment, présidait la  cour d’appel de Versailles qui, le 18 mars 1991, condamna Jean-Marie Le Pen à la somme délirante de  1 200 000 francs de dommages et intérêts (plus de 183 000 euros !) pour ses propos tenus  sur RTL le 13 septembre 1987.

    Et d’argent,  il est encore et toujours question avec la réponse apportée par l’Allemagne, à la très médiocre et bancale tribune « Pour une renaissance européenne » d’Emmanuel Macron - dont Michel Drac a fait une analyse aussi juste qu’impitoyable. La réplique  de Berlin n’est pas venue d’Angela Merkel qui ne s’est pas abaissée à cet exercice, mais, constate Marianne, « (de la dirigeante) de son parti conservateur (CDU), Annegret Kramp-Karrenbauer »,  surnommée « AKK ».

    « Une réponse aussi directe qu’acide et trouble. L’Elysée a certes pu éviter de réagir en expliquant que par principe , la présidence française ne commentait pas les paroles des chefs de parti. Mais AKK est probablement la prochaine chancelière. On ne peut donc ignorer ses mots. » « Et AKK va droit au but. (…) elle rejette d’une seule phrase toute idée qui conduirait à entraver la souveraineté allemande sur le plan budgétaire. Ou bien à renforcer le contrôle législatif et réglementaire de Bruxelles:  Le centralisme européen, l’étatisme européen, la communautarisation des dettes, l’européanisation des systèmes de protection sociale et du salaire minimum seraient la mauvaise voie , explique-t-elle en renvoyant dans les cordes toute Europe sociale, même à la sauce Macron. »

    Une manière de manifester aux yeux de tous les Européens note Bruno Gollnisch,  que la France, qui poursuit sa dégringolade  sur la voie du déclassement économique accélérée, entravée par une Europe Bruxelloise a contrario taillée sur mesure pour l’Allemagne, n’est définitivement plus le patronUne Allemagne qui entend désormais, a contrario, gagner une stature politique, géopolitique,  digne de son poids économique. Il est tout sauf anodin dans ce contexte, Marianne le relève encore, qu’Angela Merkel réclame de manière de plus en plus appuyée «la création d’un seul siège européen au Conseil permanent de sécurité de l’ONU, et donc la disparition du siège français (…) une idée fixe qui hérisse les Français mais qui n’est pas nouvelle. » La superpuissance économique allemande tient les cordons de la bourse et les postures, les grands mots creux, l’agitation vibrionnante de M. Macron peuvent essayer de donner le change mais dans ce domaine là aussi, le roi est nu.

    https://gollnisch.com/2019/03/12/cest-qui-le-patron/

  • Avez-vous pensé à réserver votre place au 3e dîner des Amis de Synthèse nationale qui se tiendra samedi 6 avril prochain ?

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  • Philippe de Villiers : J’accuse Monnet et Schuman de s’être comportés comme des agents américains

    Philippe de Villiers :  J’accuse Monnet et Schuman de s’être comportés comme des agents américains

    Suite à la publication de son livre « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu », Philippe de Villiers est interrogé dans Le Parisien. Extrait :

    Selon vous, la construction européenne s’est faite sur un mensonge : l’UE servirait non pas les intérêts européens mais ceux des Etats-Unis et de la CIA. N’est-ce pas complotiste ?

    Le complotisme, c’est la rumeur et le fantasme. Moi, je publie des documents. Les preuves que j’apporte à travers les archives montrent que les Américains ne voulaient pas d’une « Europe-puissance ». Ils voulaient un marché annexe pour écouler leurs surcapacités productives, et une simple « commission exécutive » dans un bloc transatlantique où les nations européennes viendraient se fondre sous une gouvernance mondiale. Ce projet a été exécuté par Jean Monnet. Dans ses Mémoires, il annonce d’ailleurs que l’Europe « ne sera qu’une étape » vers un marché planétaire de masse.

    Que la construction européenne ait été encouragée dès ses origines par les Etats-Unis pour en faire un bloc libéral face à l’URSS n’est pas un secret…

    La guerre froide était la couverture des Américains pour mener discrètement des opérations d’influence. Les Américains envoyaient de l’argent à Monnet et Schuman pour configurer une Europe qui soit entièrement à leur main.Par exemple, Monnet recevait 150 000 dollars tous les trois ans de la Fondation Ford. Fondation présentée par les européistes comme une organisation philanthropique. Mais sur le papier à en-tête du Comité américain qui chapeaute l’ensemble, les trois premiers noms sont des hiérarques éminents de la CIA… J’accuse Monnet et Schuman de s’être comportés comme des agents. Le deal était le suivant : on vous donne de l’argent, par exemple, pour créer l’Euratom [communauté européenne de l’énergie atomique] afin d’entraver la marche à l’indépendance nucléaire de la France ; ou encore pour neutraliser le traité franco-allemand de l’Elysée en y imposant un préambule atlantiste ; et surtout pour envoyer des rapports d’activité secrets et d’informations hautement confidentielles qui ne passeront jamais par le quai d’Orsay. […]

    Le Point vous accuse d’avoir plagié certains passages de votre livre. Vous le reconnaissez ?

    C’est une diffamation, il y aura donc des conséquences judiciaires. Un plagiat, c’est quand on emprunte le texte de quelqu’un sans le citer. Dans le chapitre auquel Le Point fait allusion, je rends hommage au professeur Antonin Cohen. Je le cite deux fois dans le corps du texte pour son travail très fouillé et je dis que je m’inspire de lui. Je ne laisserai pas discréditer le fond de mon travail d’enquête hyper référencé. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/philippe-de-villiers-jaccuse-monnet-et-schuman-de-setre-comportes-comme-des-agents-americains/

  • Démographie française : attention, tout s’accélère ! – Cyril Raul (Les Identitaires)

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    La démographie est implacable. Dans le plus grand silence, nous approchons d’un point de bascule historique dont voici les principaux traits.

    Une grande ville arabo-musulmane chaque année en France

    Selon Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’institut de sondage Ifop, 18,5 % des nouveau-nés de 2015 portaient un prénom arabo-musulman.[1] L’Insee ayant recensé 800 000 naissances cette année-là, environ 150 000 personnes d’origine arabo-musulmane sont donc nées en France en 2015. Chaque année dans notre pays, les naissances arabo-musulmanes représentent l’équivalent d’une nouvelle grande ville française comme Angers ou Nîmes.

    Des chiffres édifiants… et pourtant très incomplets

    Les chiffres de Jérôme Fourquet sont d’autant plus préoccupants que l’origine de ces naissances présente deux critères cumulatifs, puisqu’elle est à la fois musulmane et arabe. Ce qui exclut donc de facto l’essentiel des prénoms d’Afrique noire ainsi que des prénoms donnés dans les pays musulmans non arabes (les prénoms d’origine turque, par exemple) ou les pays asiatiques. Le taux de prénoms extra-européens est donc aujourd’hui très largement supérieur à ce pourcentage de 18,5 %. De combien est-il réellement ? Un tiers ? La moitié ? Dans tous les cas, ces stades seront a minima dépassés dans les années à venir si les courbes de natalité poursuivent leur évolution actuelle.

    Les maternités de la France périphérique ferment

    Alors que la part des naissances extra-européennes ne cesse d’augmenter, la moitié des maternités françaises a fermé en 20 ans.[2] Ces fermetures n’ont bien évidemment pas lieu dans les grandes métropoles multi-ethniques, mais dans la France périphérique désertifiée… et très majoritairement habitée par des Français de souche.

    Des décisions qui, sur le temps long et à l’échelle d’une population, ont nécessairement un impact sur la démographie et les taux de natalité dans les régions concernées. Pour les femmes enceintes habitant ces zones, l’angoisse d’accoucher dans sa voiture devient de plus en plus prégnante. À ce constat s’ajoutent les fermetures d’écoles, le manque de médecins, la hausse du coût de la vie… Autant de circonstances pouvant objectivement dissuader d’avoir un enfant.
    Une politique gouvernementale dé-nataliste

    Des fermetures de maternités contre lesquelles les pouvoirs publics ne font rien. Pire : ces derniers ont mis en œuvre des mesures clairement dissuasives en matière de natalité ces dernières années. Qu’on en juge : sous les mandats Hollande et Macron, le plafond du quotient familial a été rabaissé à 1500 euros[3], les allocations familiales ont été divisées par 2 ou par 4 pour les revenus les plus élevés, les plafonds de la prime de naissance et de l’allocation de base de la Paje[4], qui englobaient jusqu’ici toute la classe moyenne, ont été nettement rabotés… À défaut d’encourager la natalité, les derniers gouvernements français se livrent au contraire à une véritable politique dé-nataliste… pour une partie de la population du moins. Car entre ces mesures et les fermetures d’écoles et de maternités dans la France périphérique, ce sont bien les parents français de souche qui sont les premiers impactés. Un constat d’autant plus révoltant qu’il se déroule dans un silence assourdissant.

    Pendant ce temps, les baby-boomers amorcent leur disparition

    Concomitamment, l’Insee enregistre désormais plus de 600 000 décès par an en France. Le solde naturel, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès, est le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette augmentation des décès devrait s’amplifier dans les années à venir puisqu’elle est essentiellement liée à un phénomène démographique logique et prévisible : l’amorce de la disparition des baby-boomers. Après avoir régné démocratiquement sur la seconde moitié du XXe siècle grâce à son poids numérique, cette génération née au lendemain de la Seconde Guerre mondiale débute son déclin démographique.

    Une génération qui présente deux caractéristiques essentielles. Elle est d’abord quasi-exclusivement française de souche : mécaniquement, la hausse de son taux de mortalité contribue donc notablement à la réduction de la proportion de la population « indigène » française. Elle vote ensuite massivement Emmanuel Macron : les trois quarts des plus de 65 ans ont choisi le candidat d’En Marche au second tour des présidentielles 2017, de loin le meilleur taux de vote Macron selon les tranches d’âge. Deux éléments qui illustrent l’émergence d’une « France d’après » : celle où la proportion de la population européenne diminue, mais aussi celle où les Français de moins de 65 ans ont une conscience identitaire nettement plus développée que leurs anciens.

    Décennie 2020 et accélération de l’Histoire

    Ce compte à rebours démographique se déroule à une période charnière. Depuis 2015, notre époque connait une succession de secousses sur un laps de temps très court : les attentats islamistes, la crise des migrants, les arrivées au pouvoir de Trump et de Salvini, la révolte des gilets jaunes… Autant d’éléments survenus en à peine quelques années qui illustrent un phénomène incontestable dont il faut prendre conscience : nous assistons à une accélération de l’Histoire.

    Bien sûr, il est aujourd’hui impossible de savoir où nous conduira cette accélération. Mais ce constat conjugué aux bouleversements démographiques en cours permet néanmoins de dessiner les contours d’une prévision : la décennie 2020 dans laquelle nous entrerons dans quelques mois sera manifestement décisive.

    Cyril Raul

    Texte repris du site deLes Identitaires

    [1] https://twitter.com/franceinter/status/1103560323271966728

    [2] https://www.bfmtv.com/economie/en-20-ans-la-moitie-des-maternites-francaises-a-ferme-1629774.html

    [3] Mécaniquement, le quotient familial réduit le montant de l’impôt sur le revenu d’une famille. Son plafonnement consiste à limiter cette réduction a une certaine somme : plus cette somme est réduite, moins l’avantage sera important et plus la famille paiera d’impôt.

    [4] aide mensuelle versée par la Caf pour les enfants de moins de 3 ans

    https://fr.novopress.info/213888/demographie-francaise-attention-tout-saccelere-cyril-raul-les-identitaires/

  • Jean Messiha : « Si ces manifestants se sentent de tout cœur avec ce qui se passe en Algérie, le plus efficace, c’est d’aller l’exprimer là-bas »

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    Des manifestations sont organisées en France pour protester contre la situation en Algérie. Réaction de Jean Messiha, qui analyse par ailleurs la situation en Algérie.

    http://www.bvoltaire.fr/jean-messiha-si-ces-manifestants-se-sentent-de-tout-coeur-avec-ce-qui-se-passe-en-algerie-le-plus-efficace-cest-daller-lexprimer-la-bas/

  • Le patron de Sud Radio demande au CSA de comptabiliser les interventions audiovisuelles de BHL sur le temps de parole de La République en Marche

    Voici un très intéressant courrier adressé par Didier Maïsto, PDG de Sud Radio, au Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel.

    Monsieur Roch-Olivier Maistre
    Président
    Conseil supérieur de l’audiovisuel
    Tour Mirabeau
    39-43 quai André Citroën
    75739 Paris Cedex 15

    Paris, le 11 mars 2019

    Monsieur le Président,

    Qu’il me soit permis de solliciter votre attention sur deux points précis.

    1/ Les services de votre Conseil nous ont écrit la semaine dernière, dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, afin que nous comptabilisions le temps de parole des intervenants favorables aux Gilets jaunes, dans l’éventualité d’une ou plusieurs liste(s) présentée(s) par ce mouvement social. Nous le ferons, bien que l’entreprise ne soit pas aisée, dans la mesure où 99% des Gilets jaunes ne souhaitent pas présenter de liste.

    Parallèlement, le 8 mars 2019, Monsieur Bernard-Henri Lévy, qu’on ne présente plus, a donné à Milan une première représentation de sa pièce de théâtre -il est seul sur scène durant 1h30- dans laquelle on peut notamment entendre mot pour mot ceci :
    “Les Gilets jaunes qui, à Paris, ne pensent qu’à casser du flic, du juif et du pédé”.

    Ces propos ont été relayés par la matinale de LCI le 9 mars à 8h10 et postés dans la foulée par la chaîne sur les réseaux sociaux. LCI a par ailleurs interviewé Monsieur Bernard-Henri Lévy, soutien revendiqué du président de la République et du mouvement La République en Marche, qui a déclaré, à propos de Monsieur Macron (sic) : “Sa tribune, elle a été accueillie je crois, ici, à Milan et en Italie, avec un immense soupir de soulagement”.

    Monsieur Bernard-Henri Lévy a ensuite confié à la chaîne qu’il démarrait une tournée européenne qui s’achèvera à Paris le 20 mai prochain, entièrement calquée sur le calendrier de la campagne des élections européennes, le tout en reprenant textuellement les éléments de langage du président de la République : “Progressistes contre populistes”.

    C’est la raison pour laquelle j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir comptabiliser la totalité des interventions audiovisuelles de Monsieur Bernard-Henri Lévy -y compris les extraits de son oeuvre “théâtrale” (qui en réalité n’est pas une fiction mais bien un discours de campagne assumé, et ce, en dépit de son aspect caricatural, diffamatoire et ordurier) sur le temps de parole deLa République en Marche.

    2/ Concernant l’extrait en question –“Les Gilets jaunes qui, à Paris, ne pensent qu’à casser du flic, du juif et du pédé”– je vous serais infiniment reconnaissant s’il vous était possible de le faire analyser par vos services, car selon moi il est clairement, absolument et définitivement une criante incitation publique à la haine, diffusée par une chaîne d’information de façon brute et sans précaution aucune en matière de maîtrise de l’antenne, qui plus est dans une période où notre pays a besoin d’apaisement et de concorde.

    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de ma haute considération.

    Didier Maïsto P-dg de Sud Radio

    https://www.medias-presse.info/le-patron-de-sud-radio-demande-au-csa-de-comptabiliser-les-interventions-audiovisuelles-de-bhl-sur-le-temps-de-parole-de-la-republique-en-marche/105914/

  • Puisque la campagne européenne a commencé

    6a00d8341c715453ef0240a4442975200c-320wi.jpgÀ moins de 3 mois du scrutin, l'élection européenne de mai mériterait qu'on en parle d'une manière un peu plus conforme à la réalité.

    Les médias parisiens ne l'évoquent guère que sur le mode franco-français. Par convention, en effet, on raisonne dans l'Hexagone comme si, Napoléon ayant été vainqueur à Waterloo en 1815, le peuple qu'on disait encore dans mon enfance "le plus intelligent de la terre" pensait, et par conséquent se trouverait habilité à décider pour les autres. C'est dans cet esprit que, plus poliment que d'habitude en l'occurrence, plus courtoisement que lorsqu'il s'adresse à ses concitoyens, mais sans proposition concrète vraiment novatrice et convaincante, le chef de l'État français a entrepris d'écrire ce 4 mars à l'ensemble des électeurs de l'Union européenne.

    Les projections résultant de sondages doivent, dans ce cas plus que jamais, être considérées avec beaucoup de prudence.

    La marge d'erreur reste colossale.

    Mais, un peu comme la géométrie qui consiste à raisonner juste sur des figures fausses, on se permettra ici de se baser sur la dernière projection, certes discutable en date du 6 mars.[1]

    À cette lecture on croit comprendre deux choses : d'une part les listes nationales qualifiées de populistes (pouah) devraient réaliser une poussée, de l'Estonie à l'Andalousie.

    Elles pourraient passer à 80 eurodéputés contre 37 dans l'assemblée sortante.

    Précisons que cette projection, comme les suivantes, résulte d'une anticipation en fonction d'une "dynamique", car les enquêtes réalisées en mars ne donnent que 59 eurodéputés "populistes".

    Et, d'autre part le groupe de centre droit PPE est évalué en "dynamique" à 165, en recul de 52 par rapport à l'assemblée sortante, et après le départ du Fidesz hongrois de Viktor Orban. Même dans ces conditions le centre droit devrait quand même arriver en tête.

    La coopération serait compromise avec les socialistes (140, moins 47) qui reculent dans toute l'Europe.

    La grosse coalition socialo-conservatrice perdrait en effet 99 sièges. Elle a imposé son conformisme mou depuis 40 ans. Elle ne dispose plus d'une majorité qui permettait aux États d'imposer le candidat le plus effacé possible à la présidence de la Commission : Barroso de 2004 à 2014 ? Juncker depuis 2014, autant de mollusques.

    Le parti présidentiel français En Marche, bien qu'il n'ait pas encore désigné sa tête de liste, cherche à s'insérer parmi les libéraux-centristes de l'ALDE. Malgré l'appoint possible du Mouvement Cinq Étoiles italien cette alliance de la carpe et du lapin n'apparaît encore qu'en troisième position, avec une projection à 112 (+45).

    Même par conséquent si de telles hypothèses se révélaient exactes, toute la question resterait de savoir si la présidence de la Commission, conformément aux traités, reflète le résultat du vote des électeurs ou les négociations "au sommet" entre les 27 chefs d'États et de gouvernements.

    L'hypothèse du respect des électeurs reviendrait logiquement alors à imposer le candidat du centre droit. Il s'agit en l'occurrence de Manfred Weber. Issu des rangs des chrétiens sociaux bavarois celui-ci vient encore de rappeler que la Turquie n'a pas sa place en Europe et d'annoncer que s'il présidait demain la Commission les négociations d'adhésion seraient donc définitivement conclues par la négative [Sa phrase exacte est :"La Turquie ne peut pas être membre de l'UE. Si je deviens président de la Commission européenne, je donnerai instruction aux services à Bruxelles de mettre fin aux négociations avec la Turquie sur l'accession à l'Union européenne[1]". Je ne préjuge pas ici de sa sincérité. Je note simplement qu'il s'agit d'un rapprochement métaphorique avec les partisans d'une Europe plus identitaire] Une telle position tend, comme les déclarations de Laurent Wauquiez en France, à se rapprocher prudemment de l'électorat populiste. Elle contredit celles du chef de l'État français.

    À notre aussi que le parti conservateur allemand, par la voix de Annegret Kramp-Karrenbauer, dauphine désignée d'Angela Merkel, s'est clairement démarqué ce 9 mars des propositions d'Emmanuel Macron : "le centralisme européen, déclare-t-elle,l'étatisme européen, la mutualisation des dettes, l'européanisation des systèmes sociaux et du salaire minimum seraient la mauvaise voie."

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Der europäische Föderalist" 
    [2] cf. Reuters du 6 mars 2019

    https://www.insolent.fr/2019/03/puisque-la-campagne-europeenne-a-commence.html

  • Algérie : une lourde révolte pour la France – Journal du lundi 11 mars 2019

     

    Algérie : une lourde révolte pour la France

    Des milliers de personnes descendent dans les rues en France contre Abdelaziz Bouteflika ! Alors que le président algérien est revenu à Alger dimanche, la contestation ne faiblit pas des deux côtés de la Méditerranée.

    Gilets Jaunes : un acte XVII qui suit la tendance

    A une semaine de la fin du grand débat national lancé par Emmanuel Macron, les gilets jaunes ont de nouveau battu le pavé, samedi. Malgré une baisse de la mobilisation, les gilets jaunes espérent toujours changer la donne

    Européennes : Le vrai départ approche

    A deux mois et demi du scrutin européen, le départ de la campagne semble poussif. Alors que l’essentiel des têtes de listes est désormais connu, la bataille devrait réserver encore son lot de surprises.

    l’Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/algerie-une-lourde-revolte-pour-la-france-journal-du-lundi-11-mars-2019

  • Berlin à Macron : je garde ce qui est à moi mais je veux bien ce qui est à toi

    Berlin à Macron : je garde ce qui est à moi mais je veux bien ce qui est à toi

    Annegret Kramp-Karrenbauer, présidente de la CDU, a répondu à la tribune européiste d’Emmanuel Macron. L’article est en français sur le site de la CDU. On peut y lire :

    […] L’UE devrait à l’avenir être représentée par un siège permanent commun au Conseil de sécurité des Nations Unies. Parallèlement, nous devrions mettre en place un Conseil européen de sécurité intégrant les Britanniques pour y adopter des positions de politique extérieure communes et organiser notre action commune en matière de politique de sécurité. D’ailleurs, en Allemagne aussi, un Conseil de sécurité national destiné à élaborer des directives stratégiques et à coordonner les politiques en matière d’affaires étrangères, de sécurité, de défense, de développement et de commerce extérieur est également une idée intéressante.

    Dès à présent, l’Allemagne et la France travaillent ensemble au projet d’un futur avion de combat européen, et d’autres nations sont invitées à les rejoindre. La prochaine étape pourrait consister en un projet hautement symbolique, la construction d’un porte-avions européen commun, pour souligner le rôle de l’Union européenne dans le monde en tant que puissance garante de sécurité et de paix.

    Nous devons aussi créer de nouvelles perspectives supplémentaires avec et pour l’Afrique. Dans l’intérêt des Africains comme dans notre propre intérêt, il nous faut établir un partenariat stratégique d’égal à égal.Concrètement, un tel partenariat peut aussi signifier que l’ouverture de notre marché aux produits agricoles africains et la baisse des règlementations et des subventions dans ce domaine ne doivent plus être des sujets tabous. […]

    Cela a le mérite d’être clair : l’Allemagne lorgne sur le siège de la France au Conseil de sécurité de l’ONU, sur l’industrie navale française (après avoir absorbé en partie l’industrie aéronautique avec Airbus et le nouveau projet d’avion de combat européen, et l’industrie terrestre), et sur l’Afrique où la France est présente et même déployée…

    https://www.lesalonbeige.fr/berlin-a-macron-je-garde-ce-qui-est-a-moi-mais-je-veux-bien-ce-qui-est-a-toi/

  • Politique & Eco n° 206 – Brexit : GB touchée, UE coulée ? avec le Pr Jean-Claude Werrebrouck

     Olivier Pichon reçoit le Pr Jean-Claude Werrebrouck professeur (h) à l’université de Lille et membre du G 21 et de l’association Pomone.

    1. L’UE un OJNI (objet juridique non identifié)

    – L’Europe, les passagers clandestins(les états) et les barreurs (les maîtres de l’économie)
    – L’UE est pour l’instant régie par des traités internationaux
    – Cela implique la coopération non la subordination
    – D’où la règle de l’unanimité
    – Lisbonne : un traité volé à la souveraineté populaire
    – La Grande-Bretagne : un pied dans le monde (anglo- saxon), un pied en Europe
    – La City, deuxième place financière mondiale, reste favorable à l’UE
    – Le Problème aigu de l’Irlande et de la frontière
    – Budget européen, probabilité réduite
    – L’Allemagne n’est pas là pour payer mais pour gagner
    – Ce désir français de l’universel qui néglige le particulier
    – Victor Hugo : »adieu nation, bonjour humanité », le rêve éveillé de Macron
    – La France sur la route de la servitude volontaire en raison de « ses grands principes »

    2. De sérieuses pertes de patrimoine industriel pour la France

    – Le sud en voie d’affaiblissement
    – Industrie en péril, même l’Italie du nord
    – Quand la Grèce avait une (petite) industrie, c’était avant l’Euro
    – France : après les pertes d’industrie de manufactures (habillement, métallurgie), on arrive dans le dur
    – L’exemple de l’armement : toute la chaîne industrielle complète désormais menacée
    – L’Allemagne a un % de son PIB consacré à l’armement supérieur à la France
    – Le successeur du Rafale ne sera pas français
    – Après Alsthom, Péchiney, Dassault ?
    – Les retards d’Ariane 6 expliqués par les discussions « européennes »
    – L’idéologie d’une souveraineté européenne est une utopie dangereuse et peu sérieuse
    – L’arme nucléaire ne se partage pas
    – Brexit : celui-qui part doit souffrir, comment Barnier « savonne » la planche pour les Britanniques
    – L’Allemagne, en difficulté, en passe de se raidir plus que de s’assouplir
    – Ces pays d’Europe sans l’euro : un niveau de prospérité supérieur aux autres qui sont dans l’euro

    3. L’Euro et l’économie européenne, perdants et gagnants

    – La prospérité britannique aujourd’hui
    – Les approvisionnements en question, les douanes, les flux de camion, le juste à temps
    – Un processus lent de démondialisation : le lien entre la croissance du commerce international et la croissance du PIB n’est plus établi
    – GB : 30 millions de T d’objets manufacturés importés, 20 millions exportés
    – L’Allemagne sera affectée par le Brexit. Elle a besoin de la City
    – La livre est attractive, délocalisations possibles vers la GB
    – L’Euro, un verrou de trop
    – Le risque italien, le sort de l’euro passe par Rome
    – Le retour des effets Mefo, une émission de monnaie autonome pour l’Italie
    – Et la France ? En s’appuyant sur l’article 16 de la Constitution, le gouvernement de la France pourrait mettre fin à l’euro
    – Où l’on apprend par l’agence France Trésor que l’or et les réserves de devises sont encore classées par pays
    – Draghi, docteur honoris causa de l’université de Bologne y prononce un discours délirant sur la souveraineté européenne
    Discours repris intégralement par toute la presse française. Question : qui finance ces journaux ?

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-206-derriere-le-brexit-lebranlement-de-toute-lue-avec-le-pr-jean-claude-werebrouck