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France et politique française - Page 2212

  • Marcel Campion en campagne électorale pour la mairie de Paris

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    Images de la conférence de presse de Marcel Campion, candidat à la mairie de Paris, désormais classé “homophobe” (il avait déclaré que “Paris est gouverné par les homos”), malgré ses excuses et explications.

    Marcel Campion promet par ailleurs de révéler quelques scandales politiques. On attend !

  • Immigration et insécurité : Gérard Collomb estime que d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible

    Immigration et insécurité : Gérard Collomb estime que d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible

    Valeurs Actuelles publie demain des propos tenus par Gérad Collomb avant qu’il n’abandonne le ministère de l’intérieur :

    Gérard Collomb : C’est très inquiétant. Ce que je lis tous mes matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble.

    VA : Quel est la part de responsabilité de l’immigration ?

    Énorme. C’est pour ça, qu’avec Emmanuel macron, nous avons voulu faire changer la loi (…)

    Vous pensez qu’on n’a plus besoin d’immigration en France ?

    Oui, absolument.

    Vous parliez du vivre ensemble, tout à l’heure. Que se passe-t-il ?

    Des communautés en France s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent

    Que craignez-vous? Une partition ? Une sécession ?

    Oui je pense à cela. C’est ce qui me préoccupe.

    Combien de temps reste-t-il avant qu’il ne soit trop tard ?

    Je ne veux pas faire peur mais je pense qu’il reste peu de temps.

    Combien ?

    C’est difficile à estimer mais je dirais que, d’ici à 5 ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après…

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-et-insecurite-gerard-collomb-estime-que-dici-a-5-ans-la-situation-pourrait-devenir-irreversible/

  • Bébés sans bras : vers un scandale national ? – Journal du mercredi 31 octobre 2018

    Santé / Bébés sans bras : vers un scandale national ? 
    Alors que 11 nouveaux cas de bébés sans bras ont été recensés, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a précisé qu’une enquête avait été ouverte. Tout porte à croire que les causes sont environnementales.

    Economie / Tourisme : la France a toujours la cote
    Malgré un risque terroriste accrue et des politiques de la ville désastreuse, la France demeure la première destination touristique au monde. Des résultats positifs sur lesquels le gouvernement entend s’appuyer pour favoriser une relance sur le marché du travail.

    Europe / Espagne : Un gouvernement jeune et instable

    International / Aéroport d’Istanbul : le rêve de grandeur d’Erdogan
    La Turquie rêve plus grand. Le président de la république Recep Tayyip Erdogan vient d’inaugurer le nouvel aéroport d’Istanbul. Une vitrine pour l’homme fort d’Ankara qui entend asseoir la place de sa nation dans la région et dans le monde.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • La Ve république : Soixante ans

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    Analyse. A-t-elle encore gardé son esprit ? Macron veut l’enserrer dans une réforme technocratique. 

    Notre Ve République a soixante ans. Encore cinq ou six petites années et elle dépassera en durée la IIIe République. Soit le prochain quinquennat. Ça passe vite. On sait comment finit la IIIe République et, d’une manière générale, toutes les républiques dans notre pays au cours des deux siècles précédents. Aucune n’a réussi à instituer, malgré sa prétention, un régime stable, ni dans le gouvernement ni dans la représentation ; aucune n’a été capable d’assumer, aux yeux des Français et en faveur de la France dans le monde, une pérennité et un équilibre dont notre nation, plus que tout autre au monde, a un besoin vital et, pour ainsi dire, substantiel, comme ne le montre que trop son histoire.

    Les Français attendent toujours – et le monde avec eux – que la France soit la France : c’est ainsi ! Ce n’est pas pour rien que, quel que soit leur parti pris, les Français ont l’impression funeste qu’à quelques exceptions près, la France n’est pas à la hauteur de l’idée qu’ils s’en font.

    La question des institutions

    Ce qui repose indéfiniment, en raison des circonstances, qu’on le veuille ou non, la question politique qui est au cœur du problème français depuis plus de deux cents ans : la question même des institutions. Car elle n’apparaît jamais bien posée ni, par conséquent, bien résolue : c’est encore ainsi. On fait semblant de croire que les choses vont pouvoir poursuivre leur course comme avant, en s’adaptant aux nouvelles circonstances politiques et en pliant la constitution aux normes d’une prétendue modernité.

    Les brusques et récents départs de ministres – les plus importants : Hulot, Collomb – ont entraîné un remaniement ministériel qui se présente comme une reprise en main. On verra la nouvelle équipe à l’ouvrage. Castaner à l’Intérieur, Riester à la Culture, il paraît que ça change ! Il est plus que probable que tout continuera comme avant, pour la bonne et simple raison que ce sont les institutions qui sont atteintes dans leur fonctionnement. Ce qui aggrave aujourd’hui dans le peuple français le sentiment d’insécurité politique qui domine – et c’est normal – tous les autres sentiments d’insécurité, et Dieu sait qu’ils sont nombreux : insécurité sociale, culturelle, nationale, économique, financière et tout simplement humaine avec l’immigration. Au point qu’il devient naturel de se demander si Macron, en courant derrière sa chimère d’une France autre qu’elle n’est, ne mène pas le pays vers une crise politique majeure.

    Que reste-t-il de la Ve ?

    Le président de la République a donc célébré, ce mois de septembre, comme il se devait, la constitution de la Ve République, alors que par son comportement et ses choix personnels il ne cesse d’en fausser le sens. Pour se justifier, il assure qu’il se pénètre de l’esprit de la Ve République.

    Il a péleriné et s’est recueilli sur les traces de son fondateur, le général de Gaulle, à Colombey-les-deux-Églises ; il a médité au Conseil constitutionnel, haut lieu de la République où est conservée, dans son texte original, dûment scellé du Grand Sceau, la loi constitutive du contrat social qui lie démocratiquement et juridiquement les Français entre eux et qui règle leur vie publique. Cependant, Macron a bien l’intention de la modifier, lui aussi, et profondément, tant il est insatisfait du fonctionnement actuel. Alors ?

    La constitution a déjà été aménagée par de nombreuses révisions, affectant les pouvoirs publics et leur organisation. Il suffit d’examiner les principales de ces révisions pour saisir dans quel sens évolue la Ve République. Elle perd progressivement sa marque originelle qui était fondamentalement, pour le meilleur et pour le pire, un refus du régime des partis et une restauration de l’autorité de l’État sur un cadrage étroit du pouvoir législatif.

    Brièvement et dans l’ordre d’importance. D’abord l’élection du chef de l’État au suffrage universel, ce qui était censé, dans la logique gaullienne, investir le monarque républicain d’une légitimité populaire incontestable, mais ce qui, en revanche, l’établissait comme « le grand gagnant » de « la grande élection », celle qui tranchait le grand « débat » ou le grand « combat » du champ politique. Le chef de l’État devenait le plus habile et le premier des politiciens, obligé d’avoir à son service un parti, si possible majoritaire ou en capacité de le devenir ou de le redevenir, rendant inopérante, sinon douteuse, sa fonction arbitrale, au-dessus des partis.

    Le quinquennat ne fit qu’accentuer le caractère électoral et politicien de la désignation de l’homme du destin français qui ne pouvait plus être que l’homme-clef d’un appareil partisan. Emmanuel Macron qui s’est fait fort de dépasser le clivage gauche-droite, est et sera de plus en plus contraint, lui aussi et quoi qu’il en ait, par la mécanique institutionnelle, de se couler dans le moule d’un chef de parti, ce qu’il fait en ce moment même avec son remaniement ministériel et dans la préparation des prochaines échéances électorales, au risque d’y perdre son apparente originalité.

    Acté par Jacques Chirac, à l’encontre, d’ailleurs, de son sentiment intime, le quinquennat a, de plus et gravement, retiré à la charge du premier et souverain magistrat l’attribut primordial de la représentation durable de l’État, celui d’une sorte de permanence politique qui dominait les aléas de l’histoire et de la vie politicienne. Le septennat s’inscrivait, en effet, dans une conception régalienne, autrement dit royale, du pouvoir suprême, telle que les constituants monarchistes de la IIIe République l’avaient voulue, dans l’attente du Roi qui devait venir et qu’on attend toujours, mystérieusement, sans jamais le dire et même en le niant, encore et encore, se contentant d’hommes dits providentiels, de substituts de rois, en quelque sorte de faux rois.

    Des contradictions mortelles

    Ce court exposé ne saurait s’attarder sur des réformettes secondaires qui étaient imaginées pour donner satisfaction à la personne du chef de l’État et renforçaient, plus ou moins faussement, le caractère américain qu’on prétendait infliger à nos institutions : un président coiffant une alternance !

    L’autre grande affaire constitutionnelle concerne les statuts des collectivités territoriales, tels qu’ils ressortent après les différentes phases des lois de décentralisation où Defferre et Raffarin ont originairement accroché leur nom. Notre République est dite maintenant constitutionnellement « décentralisée », alors même qu’elle conserve ses caractères antérieurs et constituants de République une, indivisible, laïque et sociale, principes consubstantiels, inaltérables et inamissibles, métaphysiques en quelque sorte ! Et nous voilà depuis lors dans des paquets de contradictions majeures qui ne peuvent qu’empirer jusqu’à l’explosion probable.

    Une véritable décentralisation supposerait, d’un côté, un État fort et indépendant, de l’autre, une représentation des intérêts réels qui auraient la liberté de s’exprimer. La France est loin du compte ! Les intérêts locaux sont de plus en plus bafoués et donc les libertés sont de plus en plus mal représentées, comme s’en plaignent justement les autorités représentatives elles-mêmes des régions, des départements, des mairies, singulièrement au cours de ces dernières années et de ces derniers mois. Mais à qui la faute ? La représentation est captée – et les Français le savent – par un régime des partis dont la France crève littéralement, et d’autant plus que ce régime est lui-même en train de crever dans l’esprit et le cœur des Français !

    Alors, Macron prétend porter l’estocade en réduisant encore la représentation, en la ramenant, pour ainsi dire, à une sorte de service de la société civile, en l’émiettant, en recentralisant par ailleurs et en réorganisant sur de grands ensembles, métropoles en particulier, tous les services, en unifiant et en uniformisant et puis en façonnant la loi, comme le législateur lui-même, à la manière des règlements de société sortis d’ordinateurs performants.

    Dans son esprit, c’est ça le progrès et il se définit évidemment comme « progressiste », face à tous les « nationalismes » du monde, face surtout à cette nation française qu’il qualifie de gauloise, et qui demande à vivre selon ses libertés, donc réfractaire à son projet !

    Le prince Jean de France, duc de Vendôme, dans un communiqué, a fait savoir son attachement au caractère monarchique de la constitution de la Ve République qui, épanoui comme il conviendrait, jusqu’à son véritable terme, serait la meilleure garantie des libertés françaises. À quand la vraie réforme ?   

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/10/29/la-ve-republique-soixante-ans-6101045.html

  • Élections européennes : la croisade de Macron contre les populistes est mal partie

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    On comprend que le Président, sur les conseils de madame Macron paraît-il, ait décidé d’anticiper le Conseil des ministres ce mardi pour prendre trois jours de repos avant son marathon mémoriel de novembre. En effet, son activisme anti-populiste qui l’a amené à s’en prendre, dans une capitale européenne, aux dirigeants polonais et hongrois a été mal perçu en France aussi bien que dans les pays visés. C’était déplacé, caricatural et peut-être même contre-productif. C’est pourtant l’unique levier que le président de la République et son gouvernement semblent vouloir actionner pour ces élections européennes de mai 2019. Et alors que la campagne est encore loin de nous, ils y sont déjà entrés tête baissée, sentant sans doute que les choses n’étaient pas gagnées et qu’il allait falloir travailler l’électeur au corps.

    D’abord par des « consultations citoyennes » voulues par Emmanuel Macron et organisées dans toute l’Europe pour répandre le catéchisme de l’Europe comme ils l’aiment. Cette précampagne s’est achevée ce week-end. Le bilan est un flop. Nathalie Loiseau, Ministre chargée des Affaires européennes, dans un entretien au Parisien, le reconnaissait en regrettant que les Français ne se soient pas « assez appropriés la campagne en ligne ». Hier, pour le discours de clôture, elle tentait quand même de justifier son activisme :

    « Sans vous, les 1.076 consultations citoyennes sur l’Europe n’auraient pas pu avoir lieu. Plus de 70.000 de nos concitoyens ont pu faire part de leurs propositions, de leurs craintes, de leurs espoirs pour l’Europe. »

    Sur Twitter, on ne s’est pas privé d’ironiser sur ces avis donnés par 0,1 % des citoyens et sur la préférence de l’Union européenne pour ces consultations entre happy few au détriment de la parole du peuple, comme lors du référendum de 2005. Pour information sur ces consultations, il y en a même eu dans des endroits assez inattendus, comme l’a confié, émerveillée, le ministre Loiseau : « Il y a eu des consultations dans des endroits où l’on ne parle pas spontanément de l’Europe, par exemple à la prison des Baumettes. » Décidément, la voix des détenus est une priorité dans ce gouvernement… Il paraît que ces montagnes de contributions seront soigneusement épluchées et analysées pour être restituées aux chefs d’État et de gouvernement européens. Quand on sait la capacité du pouvoir à s’asseoir sur ce genre de consultation (voir les débats sur la bio-éthique), on peut toujours rêver à une heureuse surprise ! Bien sûr, la précampagne de Mme Loiseau, derrière ses airs de « démocratie participative », a montré du doigt les mauvais élèves de la classe, MM. Orbán et Salvini, accusés de ne pas participer à cette propagande.

    Ensuite, lundi, on a appris aussi que le gouvernement français avait mis en ligne un clip pour inciter les citoyens à voter en mai prochain. La vidéo est actuellement en réparation car elle était « truffée d’erreurs », selon Le Point. Si même eux ne maîtrisent plus le fonctionnement de leur jouet, ils ont peu de chances de nous le faire aimer… Et puis, bien sûr, elle était placée sous le patronage de la phrase mantra du Président Macron dans son discours de la Sorbonne sur le « rétrécissement » populiste et faisait une place, même pas de façon subliminale, aux deux mauvais élèves. Plus orienté, on ne fait pas.

    Alors, un petit scoop sur les discours mémoriels que notre Président pétrit pendant sa mise au vert ? Vous y apprendrez certainement que MM. Salvini et Orbán, en plus d’être « menteurs » et « fous », se préparent à creuser des tranchées en Europe. Mais, finalement, cette campagne a du bon et Emmanuel Macron a raison : Orbán et Salvini constituent d’excellentes raisons de voter pour ces élections européennes.

    http://www.bvoltaire.fr/elections-europeennes-la-croisade-de-macron-contre-les-populistes-est-mal-partie/

  • Élections européennes : la croisade de Macron contre les populistes est mal partie

    1059220-french-president-emmanuel-macron-delivers-a-speech-to-set-out-plans-for-reforming-the-european-union-845x475.jpg

    On comprend que le Président, sur les conseils de madame Macron paraît-il, ait décidé d’anticiper le Conseil des ministres ce mardi pour prendre trois jours de repos avant son marathon mémoriel de novembre. En effet, son activisme anti-populiste qui l’a amené à s’en prendre, dans une capitale européenne, aux dirigeants polonais et hongrois a été mal perçu en France aussi bien que dans les pays visés. C’était déplacé, caricatural et peut-être même contre-productif. C’est pourtant l’unique levier que le président de la République et son gouvernement semblent vouloir actionner pour ces élections européennes de mai 2019. Et alors que la campagne est encore loin de nous, ils y sont déjà entrés tête baissée, sentant sans doute que les choses n’étaient pas gagnées et qu’il allait falloir travailler l’électeur au corps.

    D’abord par des « consultations citoyennes » voulues par Emmanuel Macron et organisées dans toute l’Europe pour répandre le catéchisme de l’Europe comme ils l’aiment. Cette précampagne s’est achevée ce week-end. Le bilan est un flop. Nathalie Loiseau, Ministre chargée des Affaires européennes, dans un entretien au Parisien, le reconnaissait en regrettant que les Français ne se soient pas « assez appropriés la campagne en ligne ». Hier, pour le discours de clôture, elle tentait quand même de justifier son activisme :

    « Sans vous, les 1.076 consultations citoyennes sur l’Europe n’auraient pas pu avoir lieu. Plus de 70.000 de nos concitoyens ont pu faire part de leurs propositions, de leurs craintes, de leurs espoirs pour l’Europe. »

    Sur Twitter, on ne s’est pas privé d’ironiser sur ces avis donnés par 0,1 % des citoyens et sur la préférence de l’Union européenne pour ces consultations entre happy few au détriment de la parole du peuple, comme lors du référendum de 2005. Pour information sur ces consultations, il y en a même eu dans des endroits assez inattendus, comme l’a confié, émerveillée, le ministre Loiseau : « Il y a eu des consultations dans des endroits où l’on ne parle pas spontanément de l’Europe, par exemple à la prison des Baumettes. » Décidément, la voix des détenus est une priorité dans ce gouvernement… Il paraît que ces montagnes de contributions seront soigneusement épluchées et analysées pour être restituées aux chefs d’État et de gouvernement européens. Quand on sait la capacité du pouvoir à s’asseoir sur ce genre de consultation (voir les débats sur la bio-éthique), on peut toujours rêver à une heureuse surprise ! Bien sûr, la précampagne de Mme Loiseau, derrière ses airs de « démocratie participative », a montré du doigt les mauvais élèves de la classe, MM. Orbán et Salvini, accusés de ne pas participer à cette propagande.

    Ensuite, lundi, on a appris aussi que le gouvernement français avait mis en ligne un clip pour inciter les citoyens à voter en mai prochain. La vidéo est actuellement en réparation car elle était « truffée d’erreurs », selon Le Point. Si même eux ne maîtrisent plus le fonctionnement de leur jouet, ils ont peu de chances de nous le faire aimer… Et puis, bien sûr, elle était placée sous le patronage de la phrase mantra du Président Macron dans son discours de la Sorbonne sur le « rétrécissement » populiste et faisait une place, même pas de façon subliminale, aux deux mauvais élèves. Plus orienté, on ne fait pas.

    Alors, un petit scoop sur les discours mémoriels que notre Président pétrit pendant sa mise au vert ? Vous y apprendrez certainement que MM. Salvini et Orbán, en plus d’être « menteurs » et « fous », se préparent à creuser des tranchées en Europe. Mais, finalement, cette campagne a du bon et Emmanuel Macron a raison : Orbán et Salvini constituent d’excellentes raisons de voter pour ces élections européennes.

    http://www.bvoltaire.fr/elections-europeennes-la-croisade-de-macron-contre-les-populistes-est-mal-partie/

  • Le gouvernement veut supprimer une partie de la fonction publique

    Le Premier ministre Édouard Philippe a réuni lundi le 2ème comité interministériel de transformation de l’action publique. A cette occasion, il a défini plusieurs axes pour, entre autres, modifier en profondeur la fonction publique.

    L’objectif semble être de respecter l’engagement du candidat Macron de supprimer 50 000 postes dans la fonction publique d’Etat, sans parler des 70 000 postes à supprimer dans la fonction publique territoriale.

    Pour arriver à des diminutions d’effectifs, les départs d’agents non-remplacés vont nécessairement devoir s’accélérer. Le gouvernement visera prioritairement les missions qu’il n’estimera pas prioritaires. Mais il est resté flou sur les missions qui seront supprimées : on sait par exemple que le fisc refusera les paiements d’impôts en espèces ou encore que la taxe d’habitation sera supprimée, mais cela ne suffira pas à supprimer 50 000 fonctionnaires.

    Les départs de fonctionnaires pourront être consécutifs à des départs en retraite ou – et c’est ce qui est nouveau – découler d’un plan de départ volontaire.

    Des mesures incitatives financières et en termes de formation et de reconversion devraient être mises en place. Les fonctionnaires en question bénéficieront ainsi d’une prime de départ de pas moins de 24 mois de traitement et des allocations chômage. Autrement dit, les meilleurs éléments risquent de partir pour le privé, tandis que les moins bons resteront bien au chaud dans leur administration. Ce sera aussi un moyen de mettre les fonctionnaires âgés en pré-retraite – pratique que les gouvernants ne manquent pourtant jamais de critiquer dans le secteur privé !

    Il y aurait aussi la possibilité étendue de recruter des fonctionnaires hors statut ?

    Oui, le gouvernement veut permettre aux administrations de gérer leurs effectifs avec souplesse en généralisant la possibilité de recruter des contractuels sans passer par le système du concours et donc du statut.

    A cette fin, l’exécutif veut étendre les exceptions autorisant l’emploi de contractuels sur des postes permanents, notamment pour les tâches administratives par exemple.

    La dernière piste serait la rémunération au mérite pour tous avec « indicateurs d’efficacité »

    Mais rien ne démontre que ces mesures permettront de réduire les coûts salariaux de l’Etat ou de gagner en qualité de la main d’œuvre.

    Il est en effet fort à craindre que ces recettes à forte connotation idéologique et libérale n’auront pas d’effet significatif sur la performance de l’action publique. Il risque surtout d’y avoir davantage de clientélisme dans la fonction publique. Quant au service rendu aux usagers, il risque de se dégrader compte tenu des missions supprimées et de la diminution des moyens humains et matériels consacrés à l’action de l’Etat.

    https://www.radiocourtoisie.fr/2018/10/31/bulletin-de-reinformation-du-31-octobre-2018/

  • L’homophobie qui se développe a pour origine principale la montée du fondamentalisme islamiste

    L’homophobie qui se développe a pour origine principale la montée du fondamentalisme islamiste
     
    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel

    "L'homophobie qui se développe dans notre pays a pour origine principale la montée du fondamentalisme islamiste. Vais-je à nouveau être la seule à oser le dire ? Qu'on nous donne le nom des agresseurs !"

  • Appels à manifester le 17 novembre : les Français ne veulent plus être « emmerdés » !

    La mascarade fiscale doit cesser : l’écologie et la justice sociale ne sont que de grossiers prétextes pour s’en prendre à l’épargne collective et à tous ceux qui travaillent et font fonctionner le pays.

    Par Romain Naudin1.

    « Qu’on arrête d’emmerder les Français ! » : le mot de Pompidou est connu et continue de résonner à l’heure où le gouvernement Philippe a encore une fois décidé de s’attaquer au pouvoir d’achat.

    Depuis quelques jours, les appels à manifester le 17 novembre se multiplient sur Internet, annonçant de forts remous politiques et sociaux. L’exaspération populaire est logique, s’expliquant par la hausse, devenue insoutenable, d’une fiscalité désormais perçue comme nuisible et inefficace.

    Lire la suite

  • Vers la fin du droit du sol ?

    Vers la fin du droit du sol ?

    konk-300x300.jpgAux Etats-Unis :

    “Le président des Etats-Unis Donald Trump souhaite mettre fin, par décret, au droit du sol, qui stipule que tout enfant né sur le territoire américain a la nationalité américaine. Cette proposition, formulée dans la dernière semaine d’une campagne électorale (…) pourrait cependant se heurter à de sérieux obstacles. Dans un entretien à Axios, le président affirme qu’il envisage de signer un décret pour que les enfants nés sur le sol américain de parents en situation irrégulière ne bénéficient plus de ce droit.

    Nous sommes le seul pays au monde où, si une personne arrive et a un bébé, le bébé est citoyen des Etats-Unis… avec tous les avantages“, affirme-t-il dans cet entretien télévisé. “C’est ridicule, c’est ridicule, il faut que cela cesse” (…) La possibilité même pour le président de pouvoir remettre en cause, par décret, ce principe inscrit dans le 14ème amendement de la Constitution, est vivement contestée par nombre de juristes. “On m’avait toujours dit que vous aviez besoin d’un amendement constitutionnel. Vous savez quoi? Ce n’est pas le cas”, avance le président au cours de l’entretien. “C’est en cours. Cela va se faire, avec un décret”, ajoute-t-il.”

    Contrairement à une idée reçue, le droit du sol n’existe pas en France de la même manière. En France, en plus du droit du sang, s’applique le double doit du solDans les faits, il est extrêmement facile de devenir français :

    En France, le droit de la nationalité est régi par le code civil depuis 1804: la nationalité se transmet par filiation, ou directement à un enfant né en France de parents apatrides.

    En 1851, est institué le «double droit du sol» : est Français à la naissance tout individu né en France d’un parent étranger qui y est lui-même né (…). De plus, l’enfant d’un Français est français, quel que soit son lieu de naissance (droit du sang).

    Toutefois, un enfant né et ayant vécu au moins cinq ans en France de parents tous deux nés à l’étranger peut devenir français à sa majorité s’il a sa résidence habituelle en France. Cette reconnaissance de nationalité française a été subordonnée de 1993 à 1998, date d’application des lois Pasqua-Debré à une demande préalable, elle est désormais automatique (sauf refus par l’intéressé), ou à partir de l’âge de 13 ans si ses parents en font la demande et si l’enfant réside en France depuis l’âge de huit ans (…)

    La loi du no 2016-274 du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France (…) élargit par son article 59 l’accès à la nationalité française par le droit du sol, en ouvrant la nationalité française à leur majorité, aux personnes vivant sur le territoire français « depuis l’âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française. » Selon le juriste Alexis Théas, cette loi introduit une innovation dans le droit français. Elle crée « une nouvelle forme d’acquisition de la nationalité française, un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d’être né sur le territoire français, mais d’avoir un frère ou sœur devenu lui-même français par le droit du sol. »

    https://www.lesalonbeige.fr/vers-la-fin-du-droit-du-sol/