France et politique française - Page 2293
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Actualité et politique du 19 août 2018
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Salvini tient bon la barre – Journal du vendredi 24 août 2018
Union Européenne / Salvini tient bon la barre
Haro sur Matteo Salvini ! Face à la fermeté du ministre de l’intérieur italien, les foudres n’arrêtent plus de tomber. Tout est bon pour essayer de discréditer le nouvel homme fort européen.Politique / Mélenchon s’érige face à Macron
Alors que les Insoumis sont réunis pour leurs “amphis d’été”, les attaques pleuvent contre Emmanuel Macron. L’objectif de Jean-Luc Mélenchon est clair, être le premier opposant au président de la République lors des élections européennes.International / Le Swaziland change de nom, pas de régime !
L’actualité en bref
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Des jeunes LR veulent faire sauter les digues
Clip de la grande soirée de lancement de la campagne pour la présidence des Jeunes LR avec le collectif "Racines d'Avenir"sur un discours d'union des droites!
Pour faire sauter les digues, rendez-vous le 5 septembre. Inscription (gratuite mais obligatoire)
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/des-jeunes-lr-veulent-faire-sauter-les-digues.html
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Fiché S car "lié aux groupes islamistes armés algériens", il est LREM et a participé à la campagne électorale
Expulsable maIs jamais expulsé, lié aux groupes islamistes armés algériens et faisant l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière mais devenu citoyen français, fiché S mais candidat aux législatives de 2012, il a finalement pris part en 2017 à la campagne législative du secrétaire d'État au numérique Mounir Mahjoubi, candidat dans le 19ème arrondissement de Paris.
Voici un homme du "nouveau monde".
"Plus tard, dans Le Journal du dimanche, une source présentée comme un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur avait affirmé que la fiche S de ce militant avait été désactivée avant la campagne électorale.
En réalité, il n'en est rien. Ce militant fiché S fait régulièrement l'objet d'un contrôle minutieux lors de son passage au filtre police des aéroports. Néanmoins, sur le profil Facebook de cet homme, de nombreuses photos sont publiées où il apparaît aux côtés du secrétaire d'État en campagne. On le voit, par exemple, distribuer des tracts en faveur de son candidat".
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Alain de Benoist : « Macron parle avec tout le monde mais n’écoute personne ! »
Entretien avec Alain de Benoist réalisé par Nicolas Gauthier
Nicolas Gauthier : Voilà un an qu’Emmanuel Macron, le Président que personne n’avait vu venir, est à l’Élysée. Que sait-on, maintenant, sur lui ? Peut-on dresser un premier bilan de son action ?
Alain de Benoist : Macron a eu beaucoup de chance. Mais il faut reconnaître qu’il a su forcer la chance. Il a parfaitement mesuré l’envie de « dégagisme », de renouvellement, mais aussi de « verticalité », qui montait dans l’opinion depuis des années. Instruit par l’expérience de ses prédécesseurs, dont il ne veut pas répéter les fautes, il a parfaitement compris que les vieux partis institutionnels ont fait leur temps et que le clivage droite-gauche ne veut plus dire grand-chose dès lors qu’il ne renvoie plus qu’à une « alternance unique ». C’est ce qui lui a permis de réussir là où Giscard et Rocard avaient échoué : regrouper au « centre » les libéraux de gauche et de droite acquis à la mondialisation.
Sur le plan de la personnalité, Macron est un libéral autoritaire, absolument pas un moraliste « humaniste » (il est aussi dénué de scrupules que Sarkozy, et s’il a fait appel à Jean-Michel Blanquer, c’est avant tout pour adapter l’école aux exigences de l’entreprise). « Agnostique » sur les problèmes de société, c’est un homme qui n’a pas d’amis mais seulement des conseillers techniques, qui a réussi à faire de ses ministres des employés et de sa majorité parlementaire une armée de zombies, simple reflet de son électorat. Le « macronisme », c’est Macron et rien d’autre.
Sa façon de gouverner est typique du style managérial : apparaître sympathique, ouvert et détendu, aller « au contact », favoriser par principe le « dialogue » et la « délibération », mais sans jamais dévier d’un pouce de ce qu’il a décidé par avance. En d’autres termes, parler avec tout le monde mais n’écouter personne. Main de fer et sourire commercial. C’est ainsi qu’il est arrivé à faire passer sa loi de « moralisation de la vie politique », puis la réforme du Code du travail, puis celle de la SNCF, en attendant celles de l’audiovisuel public, des retraites et de la fiscalité.
Nicolas Gauthier : À sa manière, n’est-il pas, lui aussi, un populiste ?
Alain de Benoist : Je le définirais plutôt comme un contre-populiste. Il a opéré pour la classe dominante le regroupement que les populistes tentent de réaliser à la base. Dans son vocabulaire, le clivage principal est désormais celui qui oppose les « progressistes » aux « conservateurs ». Les premiers sont tout simplement les libéraux, les seconds ceux qui restent attachés à des valeurs ou des principes que l’individualisme moderne n’a pas encore liquidés.
L’objectif qu’il s’est fixé est simple : réformer la France pour l’adapter aux exigences de la modernité libérale. Et pour ce faire, parier sur les ambitions et les initiatives individuelles des « premiers de cordée » plutôt que sur les énergies et les passions collectives. Cette volonté d’être en phase avec l’idéologie dominante est le cœur même de sa doctrine. « L’article un du macronisme, c’est l’européisme », constatait récemment Marcel Gauchet. L’idée sous-jacente est celle énoncée jadis par Margaret Thatcher : « Il n’y a pas d’alternative. »
Comme l’a écrit Paul Thibaud, « Macron considère la France de l’extérieur, à partir de l’universalisme direct où il s’est établi. » Il reconnaît, certes, à l’appartenance nationale une valeur sentimentale, mais la réduit à sa capacité d’adaptation au milieu ambiant. La France n’est pas, pour lui, le support d’une identité commune, mais une quasi-entreprise (une « start-up ») qui doit avant tout se tourner vers l’avenir et à laquelle il faut donner toutes ses chances de réussir, fût-ce au détriment des perdants, étant entendu que sa capacité à réussir implique son alignement sur les critères de Maastricht, ce qui ne peut qu’aboutir à toujours plus de précarité, de dévaluation salariale, de difficulté à vivre pour cette partie grandissante de la population qui n’appartient pas aux secteurs compétitifs insérés dans la mondialisation. D’où sa réputation justifiée de « Président des riches » – mais sans doute faudrait-il plutôt dire de « Président des gagnants ». Les nouvelles fractures politico-sociales ne peuvent donc que s’aggraver.
Nicolas Gauthier : Quelles sont les chances de l’opposition ?
Alain de Benoist : Déjà assuré d’une majorité aux ordres, Macron n’a de surcroît aucune opposition crédible face à lui, ce qui est à peu près inédit dans notre histoire. Il gouverne de manière d’autant plus autoritaire qu’il manœuvre dans un champ de ruines. À gauche, le Parti socialiste ne parvient toujours pas à se relever, tandis que La France insoumise se divise de plus en plus entre les lignes d’Alexis Corbière et de Clémentine Autain ; c’est-à-dire entre partisans d’une forme de populisme inspirée de Podemos, qui veulent « fédérer le peuple », et ceux qui veulent surtout ne pas se couper des « forces de gauche ». Mélenchon fait partie des premiers, mais il ne peut aller jusqu’au bout de sa démarche, car cela l’obligerait à un changement de cap radical à propos de l’immigration.
À droite, la concurrence des appareils de partis ruine toute tentative d’union. Certes, la porosité est plus grande à la base, mais cela reste limité au plan local. À l’échelon national, il manque une figure charismatique nouvelle, susceptible de rallier aussi bien les classes moyennes que les classes populaires, rôle que ne peuvent tenir, pour des raisons différentes, ni Marine Le Pen ni Nicolas Dupont-Aignan ni Laurent Wauquiez. Sans une telle figure, tous les efforts de la « droite hors les murs » resteront vains. Il manque aussi, et peut-être surtout, l’aggiornamento doctrinal qui permettrait à cette droite de congédier une fois pour toutes la tentation libérale qui, de pair avec l’opportunisme, pousse tant de Républicains à rejoindre les rangs macroniens au motif qu’après tout, Macron réalise ce qu’ils voulaient faire eux-mêmes depuis longtemps.
Certains espèrent que, lorsque le macronisme aura commencé à décliner, le vieux paysage politique bipolaire va renaître de ses cendres après lui. Je ne le crois pas un instant. L’élection de Macron a engagé un processus de recomposition générale sur lequel on n’est pas près de revenir. C’est en cela que réside son caractère historique.
Source : Boulevard Voltaire
Crédit photo : presidenciaperu via Flickr (cc)
https://www.polemia.com/alain-de-benoist-emmanuel-macron-parle-ecoute-personne/
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80 km/h : la guerre est bien entamée. Premières victimes : les radars.
A suivre :
'Avec l'explosion des dégradations des radars enregistrée cet été, les Français disent leur rejet du 80 km/h, une mesure destinée à multiplier les recettes des PV. La question est finalement simple : l'implantation des radars contribue-t-elle à abaisser la mortalité routière ou, tout simplement, à bombarder de PV de bons citoyens ?
La détestation des radars, déjà aiguë auparavant, s'est amplifiée depuis l'instauration du 80 km/h, le 1er juillet, et les premières semaines de « l'expérience » font déjà ressortir une multiplication des dégradations et des actes de vandalisme de ces appareils.
Le magazine Autoplus estimait le 1er août à 400 le nombre des radars vandalisés ou sévèrement tagués, un mouvement qui rappelle la fronde de l'écotaxe avec des Bonnets rouges tronçonnant les installations ou y mettant le feu".
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Que nous importe ce qu'est Kamel Salhi, le tueur de Trappes ? Son origine est étrangère, il est venu porter la mort chez nous
Trappes, hier jeudi
Les attentats - que leurs auteurs soient conscients et déterminés, ou malades et déséquilibrés - frappent aujourd'hui toute l'Europe.
Ceux qui les commettent proviennent toujours des mêmes régions du globe, professent une même religion, ressortent d'une ou plusieurs autres civilisations étrangères ou hostiles à la nôtre. Qu'ils soient, si l'on peut dire, sains de corps et d'esprit au service de la guerre qu'ils nous font, ou qu'ils souffrent de diverses pathologies, le résultat est le même. Peu nous chaut. Ils portent la violence et la mort sur un continent qui en a accueilli un nombre insensé. Voilà le fait.
Après Londres, Barcelone, Cornellà, Périgueux, c'est à Trappes, que le terrorisme a frappé hier. L'auteur se nomme Kamel Salhi. Comme le Soudanais qui a sévi l'autre jour à Londres s'appelait Salih Kater. Sainte transparence des prénoms et des patronymes ! Nous saurons demain, après-demain ou à peine un peu plus tard où un tel acte se renouvellera.
Un remarquable article d'Yves Michaud - auteur que nous ne connaîssons pas - publié le 15 août dans Causeur a pour titre : « Attaques au couteau : la vérité de l’intention, c’est l’acte ».
Il précise en préambule : « Déséquilibrés, terroristes, djihadistes ? Les querelles sémantiques n’y changent rien : de plus en plus d’agressions, notamment au couteau, frappent les populations occidentales. Peu importe le motif invoqué par leurs auteurs, il faut qualifier les faits en s’interrogeant sur le modus operandi des coupables. »
Et Yves Michaud ajoute ces réflexions qui auraient pu être les nôtres - mais n'ont pas été celles de Gérard Colomb et des médias :
« Comme philosophe empiriste se réclamant de la philosophie analytique, j’ai en effet depuis toujours la plus grande défiance envers les explications par les intentions subjectives. Ce qui compte, ce ne sont pas les intentions mais les actes. Hegel, pourtant pas très philosophe analytique, disait que « la vérité de l’intention, c’est l’acte ».
« Or dès qu’il y a une attaque au couteau (et il y en a beaucoup – la dernière en date à Périgueux!) non seulement les belles âmes islamo-gauchistes mais aussi les bonnes consciences des médias s’empressent d’invoquer l’absence d’intention terroriste avérée ou la pathologie mentale ou l’alcoolisme des agresseurs pour se rassurer : non ce n’est pas une action terroriste mais juste l’acte d’un déséquilibré. Et donc, circulez il n’y a rien à voir. »
Que dire de plus juste et de plus sérieux après Trappes ?
Lire l'article d'Yves Michaud dans Causeur ICI
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Intox de Ouest-France sur l'avortement
Le quotidien de gauche répète comme un perroquet l'intox habituelle des militants de la culture de mort, qui exagèrent le nombre d'avortements clandestins. Il s'agit là de l'Argentine où la loi pour l'avortement a pour le moment été rejetée :
"500 000 Argentines qui, cette année encore, devraient recourir à des IVG clandestines au péril de leur vie."
Et pourquoi pas 3 millions aussi ?
En attendant, les militants pro-mort s'en prennent à l'Eglise :
"Trois églises ont été profanées lundi dans la capitale : statues de la Vierge peinturlurées de rouge, cintres pendus aux portes, graffitis pro-choix…"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/intox-de-ouest-france-sur-lavortement.html
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Qui a le droit de parler pour nous?
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Migrants mineurs isolés : le scandale à tous les étages
Leur nombre explose et ils deviennent de plus en plus médiatiques : les migrants mineurs, ou, pour parler le langage administratif – compassionnel et culpabilisant à souhait -, les MNA : les migrants mineurs non accompagnés.
Ainsi, on les a vus occuper le parvis de la cathédrale de Quimper, ce lundi 20 août, ou un terrain de la paroisse de Saint-Pierre-des-Corps, en juillet. Personne, dans les associations humanitaires pour qui le MNA est devenu le prochain indépassable de notre temps, n’a eu l’idée de les aiguiller vers un autre parvis ou une autre communauté ?
À Paris, concernée au premier chef par le phénomène, la mairie vient justement de lancer un appel d’offres sur son site dédié : un « Appel à projet pour la création d’environ 600 places d’accueil pérenne pour des mineurs non accompagnés ».
Cette catégorie de migrants mobilise donc les pouvoirs publics. Et les budgets…
Car, selon un rapport du Sénat, leur nombre a triplé entre 2014 et 2017. Et 2018 ne devrait pas voir s’inverser la courbe. Le Sénat avance le nombre de 40.000. Pour Le Figaro, « les services d’aide sociale à l’enfance ont pris en charge plus de 25.000 enfants migrants en 2017, soit 92 % de plus qu’en 2016 ». Le coût incombe aux départements qui, devant l’explosion de ce budget dans un contexte de rigueur budgétaire, communiquent enfin sur ce sujet. En Haute-Garonne, Arnaud Simion, vice-président du conseil départemental délégué à l’enfance et la jeunesse, confirmait, dans La Dépêche, l’envol du budget MNA :
« L’aide aux mineurs étrangers a atteint 35 millions d’euros cette année. Elle était de 31 millions d’euros en 2016. »
On comprend, dans ces conditions, le bras de fer qui oppose les départements à l’État. Le coût total était évalué à 1,9 milliard d’euros par Jean-Louis Thiériot, président du conseil départemental de Seine-et-Marne.
Ce sont, d’ailleurs, les mêmes départements qui ont soulevé officiellement, via les tests médicaux controversés qu’ils ont parfois demandés, le problème de l’âge de ces « mineurs ». Le Figarosouligne que le « système de protection des mineurs est massivement détourné par des adultes »en donnant le chiffre de 60 % pour ces migrants ! Sur RMC, le président du conseil départemental du Nord avait démonté cette filière et dénoncé ce qui est un véritable appel d’air (encore un !) :
« Ils arrivent par Roissy. Ils ont perdu leurs papiers d’identité ou ils en achètent à Lille pour démontrer qu’ils ont 16 ans même quand ils en ont 25 ! »
Ainsi, l’aide sociale à l’enfance originellement créée pour les mineurs isolés français subit un double détournement au profit de personnes qui ne sont ni mineures ni françaises…
Mais ce n’est pas le dernier détournement auquel donne lieu cette affaire de vrais-faux mineurs, car il y a aussi le traitement médiatique qui l’accompagne, dénoncé par une synthèse éloquente publiée par l’OJIM le 21 août : la plupart des journaux, jouant sur l’émotion et la compassion de leurs photos, présentent systématiquement ces migrants comme des victimes, toujours désireuses de s’insérer, en passant sous silence tous ces faits divers qui révèlent une situation bien moins idyllique.
Devant un tel phénomène, qui peut encore dire que l’immigration n’a pas un coût financier, humain et culturel considérable ?