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France et politique française - Page 2357

  • Immigration : les chiffres du Figaro

    Le Figaro propose dix graphiques, dont quelques uns sont reproduits ci-dessous, pour mesurer l'étendue réelle du phénomène migratoire en France depuis plusieurs décennies. Est immigré celui qui est «né étranger à l'étranger et qui réside en France», selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Ainsi, tout étranger vivant en France n'est pas immigré. Inversement, un immigré n'est pas forcément de nationalité étrangère.

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/06/immigration-les-chiffres-du-figaro.html

  • Le plus d’Éléments n°7 : les jeunes réacs à l’assaut d’Internet et le phénomène Marsault

  • POUR UNE DROITE DE LA RECONQUÊTE !

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    Vincent Vauclin

    Président de la Dissidence française cliquez ici

    Aux grands maux les grands remèdes. À l’hégémonie morale et culturelle de la gauche, il est nécessaire d’opposer les principes d’une droite structurée et décomplexée qui ne transige pas, qui ose affronter la tyrannie du politiquement correct et braver la médiacratie libérale-libertaire. Loin des chimères de la dédiabolisation, ce n’est qu’en brusquant le conformisme et l’inertie ambiante, en affirmant une nouvelle radicalité et en assumant sa volonté de rupture que la droite pourra devenir autre chose qu’une machine à perdre.

    L’enjeu, pour la droite, est donc de se réinventer ou de disparaître, phagocytée par la gauche et ses nouveaux avatars. À contre-courant de l’idéologie dominante, la droite de la reconquête doit se doter d’une colonne vertébrale idéologique et formuler le projet d’une véritable révolution conservatrice, en considérant la racine des enjeux et non en naviguant à vue au gré des sondages et des tendances du moment. Nous ne pourrons faire l’économie d’un diagnostic sans concession et d’une thérapie de choc si nous voulons véritablement redresser notre pays.

    Quatre orientations fondamentales doivent ainsi être intégrées au logiciel de la droite nouvelle :

    1) La question identitaire est incontournable. Face aux problématiques du Grand Remplacement et de la sédition communautariste, l’enjeu n’est plus seulement migratoire : il est démographique. C’est un enjeu de civilisation. L’organisation d’une politique de remigration, c’est-à-dire d’inversion des flux migratoires et de retour des immigrés dans leur pays d’origine, est une nécessité impérieuse qui, tôt ou tard, sera rendue nécessaire par les circonstances. Les sociétés multiculturelles et multiethniques sont toujours des sociétés multiviolentes.

    2) Opposer l’identité et la souveraineté relève de l’hémiplégie. La nation ne se peut concevoir que comme une communauté de destin consciente de ses racines charnelles et historiques, de ses ancrages linguistiques et culturels, et aspirant à l’indépendance et à la puissance. Ainsi l’affirmation identitaire et la légitimité à prétendre à la souveraineté dépendent l’une de l’autre. Là où l’identité est bafouée, la souveraineté est menacée. Là où la souveraineté est niée, l’identité est en péril.

    3) La « république » ne constitue pas la solution mais bien une partie du problème. Le fétichisme de la « lutte contre les discriminations » et le recours systématique aux « valeurs républicaines » dissimule, en réalité, un projet idéologique qui n’est autre que celui de l’effacement de la France et de son remplacement par une entité post-nationale et communautariste, livrée pieds et poings liés à la prédation de tout ce que compte le monde d’intérêts étrangers et mercantiles.

    4) La subversion morale précède toujours l’hégémonie du capital. Chaque offensive « progressiste », chaque coup porté aux institutions séculaires et à l’ordre traditionnel de la société correspond à une nouvelle percée matérialiste et à une extension du monde marchand. La contestation du libéralisme-libertaire doit donc s’opérer d’une part au nom de la défense des valeurs traditionnelles de notre civilisation et de son héritage millénaire et, d’autre part, au nom du refus de la réification intégrale des rapports sociaux et de l’assujettissement des individus à l’utilitarisme et l’uniformisation de la société libérale.

    Face au cartel des médias, des juges et des lobbies, ce n’est pas d’une énième coalition électorale de revanchards carriéristes et de calculateurs versatiles que nous avons besoin. À l’orée d’années décisives pour l’avenir de la France, la droite de la reconquête doit se construire en dehors des bornes de la pensée unique, s’appuyer sur une nouvelle génération affranchie des utopies soixante-huitardes et formuler une vision du monde à la hauteur des enjeux et des défis que pose ce siècle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ÉRIK TEGNER : « JE VEUX TRANSFORMER CETTE ÉLECTION EN UN RÉFÉRENDUM POUR L’UNION DE TOUTES LES DROITES ! »

    Erik Tegnér, devant le siège de son parti, lance au micro de Boulevard Voltaire sa candidature à la présidence des Jeunes Républicains avec deux messages : parler avec toutes les droites sans exclusive et moderniser et rajeunir ce parti pour faire des Jeunes républicains un mouvement de jeunes aussi fort que celui du Fidesz de Viktor Orbán en Hongrie, « capable de mobiliser des milliers et des milliers de jeunes ».

    http://www.bvoltaire.fr/veux-transformer-cette-election-referendum-lunion-de-toutes-droites/

  • Jean-Yves Le Gallou : « Les censeurs finissent toujours par perdre la bataille ! »

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    Par Jean-Yves Le Gallou ♦ Au lendemain de la clôture par Youtube de la chaîne de TV Libertés, Jean-Yves Le Gallou a tenu à réaffirmer sa volonté de mettre à bas la censure imposée par la super-classe mondiale aux peuples européens. Une censure inévitable compte tenu de la guerre idéologique menée aux Européens mais qu’il faudra malgré tout combattre par tous les moyens.

    Polémia : La suppression de la chaîne Youtube de TV Libertés est le triste événement du moment, quel est votre regard sur cette actualité ?

    Jean-Yves Le Gallou : TV Libertés a été censurée hier soir. La chaine Youtube a été fermée et toutes les vidéos sont donc supprimées ou interdites d’accès. Avant d’envisager d’éventuelles parades, je crois qu’il faut expliquer dans quelle situation nous nous trouvons.

    Nous avons un pouvoir oligarchique qui est en train de paniquer parce qu’il voit ce qui se passe en Italie, en Allemagne ou encore en Autriche… Un pouvoir oligarchique qui est donc obligé de mettre en place des mécanismes de censure pour se protéger. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que la politique de l’oligarchie – qui consiste à livrer une guerre sociale, une guerre ethnique (à travers l’immigration de masse) et une guerre sociétale (attaques contre la famille) aux peuples – se heurte à une hostilité populaire croissante. La seule solution pour faire face à cette contestation, c’est de museler les peuples.

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  • On met en pognon de dingue dans l'immigration

    6a00d83451619c69e2022ad37ac348200d-250wi.jpgLu dans Minute :

    "Pour le président de la République, « on met un pognon de dingue » dans une politique sociale inefficace. Ce n’est pas faux, tant, comme il le dit en une suite qu’on n’a pas voulu entendre, « les gens pauvres restent pauvres ». Mais le véritable « pognon de dingue », ce n’est pas dans les aides sociales qu’on le déverse : c’est dans l’immigration. [...]

    Le budget 2018 de l’Etat, dans la continuité du budget 2017, et du budget 2016, et du 2015, et du 2014, etc., en est une nouvelle preuve. Allocation pour demandeurs d’asile : c’est 318 millions d’euros ! Subvention annuelle à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) : 70 millions, « en augmentation de 5 M€ par rapport à la loi de finances 2017 (+ 8 %) afin de donner les moyens à l’Ofpra, dans un contexte de hausse prévisionnelle de 10 % de la demande d’asile en 2018 » ! Subvention à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) : 322 millions d’euros !

    Vous en voulez encore ? En voilà, rien que pour les « migrants » qui arrivent ou sont encore en mer mais ne vont pas manquer de rejoindre clandestinement leur famille déjà aux avant-postes sur le territoire français. Voici par exemple quelque 296 millions pour financer le fonctionnement des bientôt 42 000 places de Cada, les centres d’accueil pour demandeurs d’asile ! Voilà 300 millions pour l’Huda (l’hébergement d’urgence, qui n’est pas la même chose) !

    Voici encore 43 millions d’euros pour l’accompagnement des réfugiés et les centres provisoires d’hébergement des réfugiés, qui constituent encore des structures différentes, ou bien 26 millions pour le fonctionnement des centres de rétention administrative, une somme que l’on dépenserait bien volontiers si les migrants qui y sont retenus étaient « reconduits à la frontière » in fine, alors que seule l’est une infime minorité.

    On continue à éplucher le budget de la France et on tombe encore, ici, sur 14 millions d’euros pour l’accompagnement social et sanitaire de ces mêmes centres, là sur 7 millions pour « les dispositifs de préparation au retour des demandeurs d’asile déboutés » – c’est qu’il faut les « préparer » à ce rapatriement... qui n’a pratiquement jamais lieu. Et puis, en face de 7 millions pour que les hypothétiques retours se fassent dans de bonnes conditions, on trouve un autre chiffre, vingt-sept fois supérieur : 191 millions d’euros... pour l’accueil des « primo-arrivants » !

    Plus 38 millions pour les actions « d’accompagnement des étrangers en situation régulière ». [...] On en oublierait presque, et la cerise, et le gâteau, c’est-à-dire ces 923 millions d’euros – presque un milliard ! – que nous coûte la fameuse aide médicale d’Etat, l’AME [...]".

    Stop ou encore ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Visages de la pauvreté rurale : « Ils essaient de survivre par leurs propres moyens »

    A Maupas et à Vic-Fezensac, les bénévoles de la Croix-Rouge sillonnent la campagne du Gers à bord d’un bus pour ceux qui n’ont rien et demandent peu. Ils croisent les visages de la pauvreté rurale, accompagnés de handicaps, de tutelles, ou de maladies mal soignées.
    « Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… » 
    Les fenêtres, le pull et la dentition de Paul Dupouy laissent passer les courants d’air. L’aide-ménagère qu’entendait envoyer la mairie de Maupas (Gers), elle, n’a jamais passé son seuil. Ce n’est pas à 93 ans qu’il laissera quiconque mettre le nez dans ses affaires !
    Il faut dire qu’il y en a, des petites bricoles récupérées, recyclées, empoussiérées, dans la salle à manger de son ancienne ferme au confort moderne années 1950. L’intérieur de la cheminée fait office de sèche-linge. Un transat de jardin sert de canapé, et la table plastifiée de rouge, de réfrigérateur à l’air libre où les fourmis se ravitaillent en file indienne.
    « Un moment que je vous ai pas vu… Ça va ? » Annie Dupeyron, une « jeunesse » de 75 ans, bénévole à la Croix-Rouge, est venue jusque chez l’ancien viticulteur, lui apportant un colis alimentaire et sa présence, en ce matin de la fin mai. Depuis trois mois, un camion de l’association sillonne la campagne du Gers à la rencontre de ceux qui n’ont rien et demandent peu. Il ne s’agirait pas que cela se sache…
    Paul Dupouy se contente de 700 euros de retraite agricole, ce qui a transformé en casse-tête le remplacement récent de sa guimbarde hors d’âge. « La farine… Je m’en sers pas, gardez, vous la donnerez à d’autres. Le chocolat en poudre, oui, ça, ça plaît aux petits du coin. » 
    L’inventaire des provisions ne le passionne pas. Plutôt que des spaghettis, Paul Dupouy, habitué aux haricots verts du jardin, attend une oreille bienveillante.
    Plus un seul voisin avec qui commenter le rugby 
    Pour raconter qu’il n’entend plus son téléphone. M. Dupouy n’est pas sourd. C’est la sonnerie, un petit gazouillis, comment voulez-vous ? Ces gars du foot, qui s’effondrent, maintenant, dès qu’on les frôle. Il les mime, les bras en croix. « Nous, on recevait un coup de pied, on essayait de le rendre. » Plus un seul voisin avec lequel commenter les résultats du rugby dans Sud-Ouest. « Les copains de l’école, ils sont morts jeunes, dans les 80 ans. » 
    Les nouveaux arrivants sont loin. Et pas comme ceux d’avant. Ils ne le demandent pas, mais M. Dupouy leur arrose tout de même les pots de fleurs quand ils partent à la mer. Une heure a passé, Annie Dupeyron file. Paul la salue devant l’indescriptible fouillis de sa grange. « Comme ça, au moins, j’aurai vu du monde ce matin. »
    A Maupas (200 habitants), trois personnes, toutes au moins octogénaires, bénéficient de la tournée « Croix-Rouge sur roues », cofinancée par la Fondation PSA et les collectivités locales. Le gros camion blanc se gare devant la mairie, puis une petite voiture dessert les maisons. Plus pratique dans les chemins creux. Plus discret, surtout.
    « Ils essaient de survivre par leurs propres moyens » 
    Des personnes âgées, ou des mères seules, de plus en plus: cela interpelle les bénévoles, qui décrivent les frigos vides, le liquide vaisselle qu’il faut économiser, les rares heures d’intérim, les nombreuses heures de « tondeuse » ou de ménage « au black », si les voisines veulent bien garder le petit.
    « Si on ne va pas les voir, ils ne feront pas le pas. C’est une éducation, pas plus mauvaise que celle d’aujourd’hui, ils essaient de survivre par leurs propres moyens », dit le maire de Maupas, Michel Dayman. En tenue de chasse, devant de vieilles portes reconverties en panneaux électoraux, l’élu évoque des administrés toujours plus âgés, aux retraites indigentes (« Surtout les pensions de réversion »), leur isolement, l’absence de transports en commun.
    Il y avait bien le car, à une époque, pour le marché d’Eauze. Mais c’est si vieux qu’il ne sait plus trop à quand cela remonte. Le bourg le plus proche est à 10 kilomètres, la ville à 40.
    « Les roues », comme on les appelle, coûtent moins cher à la Croix-Rouge et dévorent moins de bénévoles, surtout, qu’une antenne associative. Elles permettent de mailler ce département étendu. L’ouest surtout, où la rareté de l’activité engendre une forte précarité, et la déficience des transports un grand isolement, dès lors que la voiture devient une charge financière insupportable.
    « On est appelés de partout », s’inquiète Marie-José Lier, responsable départementale de la Croix-Rouge, qui fête ces jours-ci ses 150 ans. La demande d’aide s’accélère depuis trois ou quatre ans, et plus encore ces derniers mois. Il faudrait un deuxième camion, d’autres mains… 
    Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire. Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire.
    Dix tournées ont été dessinées après un patient repérage auprès des assistantes sociales, médecins, infirmières et autres associations. Les maires, eux, « ne sont pas toujours pressés de reconnaître qu’il y a de la précarité dans leur commune », glisse Mme Lier. Question d’image. Si « le colis fait venir », c’est finalement l’écoute qui est la plus appréciée.
    Les trois bénévoles du camion y sont formés : « Ce n’est vraiment pas un bibliobus ! Les gens qui ont peu l’occasion de parler lâchent tout devant nous, comme chez le psy. Les assistantes sociales, elles sont submergées, elles n’ont plus ce temps-là. Et puis, elles provoquent parfois un mouvement de recul. Avec nous, le rapport est différent. » 
    Avant la distribution des colis, il y a toujours un petit café-gâteaux secs. Le camion s’est garé, derrière la mairie, loin des regards, à Vic-Fezensac, bourgade gasconne à une trentaine de kilomètres d’Auch. Les bancs en bois du hall de la mairie accueillent les premières confidences des visiteurs, boisson chaude en main, avant même qu’ils ne pénètrent dans une salle qu’aucun panonceau ne distingue.
    Un deuxième bénévole y poursuit le dialogue. Quelle est leur situation administrative ? Médicale ? Ont-ils fait valoir leurs droits ? Savent-ils où trouver gratuitement des vêtements pour les enfants ? Défilent les sigles, RSA, CMU, AAH, CDD… Les humiliations, les découragements, les angoisses. Les colères, aussi.
    « C’est pas des mains de feignant » 
    « Monsieur est parti, il m’a laissée avec les deux enfants de 3 ans et 19 mois ! », jette Laetitia, 30 ans, à peine assise. Elle semble toute maigre dans un gros sweat turquoise. Comme les autres bénéficiaires, elle témoigne anonymement. « Comme il a l’AAH [Allocation adulte handicapé], on m’avait fait sauter mon RSA. Maintenant, j’ai plus rien. Ici, y a pas de travail, pas d’intérim. Rien. » 
    Et puis, confie-t-elle plus tard, l’assistante sociale appelle bien souvent pour demander comment elle s’en sort. « Est-ce qu’ils vont pas me ramasser les petits ? » Elle est venue avec son voisin, Stéphane, bientôt 50 ans, un costaud en blouson Harley Davidson qui jauge les provisions offertes. « Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… »
    Trois CAP, un boulot à 2.000 euros dans la pose de caméras vidéo, quatre enfants, tout roulait jusqu’à un grave accident de moto, suivi d’un cancer et d’une pension handicapé de 771 euros. Sa femme est partie avec « un qu’a des sous »« Au 20 du mois, il n’y a plus rien. Je me bats pour manger. Un truc de fou ! Ici, je suis regardé comme un feignant alors que j’ai toujours bossé ! »
    Il tend ses mains. « C’est pas des mains de feignant ! » Quatre ans qu’il « descend », dit-il. « Une fois, j’ai mendié mon essence dans une station-service d’Auch. Oh, putain, la honte, j’étais tout rouge. J’ai eu plus, j’ai été remplir un Caddie à Aldi et acheter des McDo pour les enfants de Laetitia. »
    « C’est la spirale du chômage et de l’isolement » 
    Et tous ces couples qui ont fui la ville, ses loyers exorbitants, parce qu’ils ne s’en sortaient pas, dans l’espoir, le fantasme, d’une vie de peu à la campagne. « Ils se retrouvent dans des logements inadaptés, à se ruiner en chauffage dans des maisons pleines de courants d’air, déplore la Croix-Rouge. Les frais d’essence triplent, ils ne trouvent pas de travail, doivent vendre la voiture, c’est la spirale du chômage et de l’isolement. Certains doivent nous demander d’amener leurs enfants à l’école… »
    Arrivent Lucile et Cyril, la timidité de leurs 20 ans, un bébé qui gigote dans la poussette. Lui « fait » un smic à la déchetterie. Mais il faut rembourser la voiture, et le reste. « On s’est plantés dans le mur. On était partis vivre à la campagne. Le déménagement, déjà, c’est la claque. Et puis la maison s’est effondrée. » Les voilà chez un oncle. Lucile sourit. « Je sais que mon fils va pouvoir manger, même si on n’a pas de sous. Franchement, je vous remercie. » Cyril, lui, a rechigné à s’extraire de la voiture. Mais il quitte la salle requinqué. « On va s’en sortir ! »
    Source

  • ISLAMÉRIQUE [1]

    Michel Jobert en visite en Arabie : l'un des rares hommes d'Etat occidentaux de notre fin de siècle (XXe)

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau

    Près de trente ans de journalisme, majoritairement au service du quo­tidien francophone le plus en vue*, m'auront au moins appris une chose : sans tambour ni trompette, la liberté d'expression n'a cessé durant ce laps de temps, d'aller en diminuant.

    Oh ! pas besoin pour cela de Gestapo ou de goulag, ni même de censeur ! Simplement le poids social, professionnel, quotidien, invisible et inodore, mais vite devenu insoute­nable, d'une « pensée unique », d'une « correction politique » qui détruisent, plus sûrement que tous les totalitarismes avoués, les plumes et les bouches tentées de s'opposer à ce système de contrôle politique transnational, inédit dans les annales universelles de la répression. « Au moins, sous le communisme, on savait contre qui, contre quoi on se battait, nous confiait récemment une consœur slovaque (mais elle aurait pu être de n'importe quelle nationalité européenne, le marxisme ayant naguère partout régné sur le Vieux Continent, via les gouvernements ou les intelligentsia), alors qu'aujourd'hui, on se heurte à des tabous sans visage, impossibles à cerner ou à discerner... »

    Chercheur, Alexandre del Valle, comme les journalistes, s'est retrou­vé face à cette liste chaque jour plus longue des sujets qui ne peuvent plus être traités librement, à cette liste non écrite mais omniprésente de sujets-tabous. Parmi eux, l'Islam, l'islamisme, les musulmans, choisissons le terme qu'on voudra, parmi eux également les Etats-Unis d'Amérique, les Américains, leurs mœurs et leurs produits. Il existe bien encore quelques petites failles, quelques petites exceptions éditoriales ou journalis­tiques, quelques petits espaces de franchise, mais outre qu'ils vont s'amenuisant, il est de plus en plus difficile aujourd'hui, en Europe généralement, en France en particulier, d'exposer en toute liberté une vision de la réalité, sinon critique du moins divergente, non conforme aux idées établies, dès qu'il s'agit des musulmans ou des Américains. Les hardis bonhommes qui s'y sont risqués se sont vus aussitôt taxés d'hostilité à la « fraternité universelle » voire, s'ils insistaient, de racisme, fascisme ou même nazisme... Les Etats-Unis n'ont-ils pas « sauvé le monde libre en 1939-45 » ? En foi de quoi, ceux qui, cinquante ans plus tard, se dressent pour refuser l'américanisation politique et culturelle de la France ou du reste de la planète, sont aussitôt soupçonnés, accusés même, de regretter la victoire américaine, il y a un demi-siècle...

    Quant aux musulmans, la moindre réserve sur leurs pratiques, leurs dogmes, leurs projets, la moindre allusion aux contradictions, aux antagonismes existant entre leurs idéaux, leurs intérêts et les nôtres, vous fait aussitôt classer parmi les tenants de la « purification ethnique ». Alexandre del Valle a passé outre, et doublement, puisque son travail s'attache à mettre en lumière les alliances de facto, les liens formels ou informels, les intérêts communs, la collusion pouvant exister entre Islam et Amérique - en attendant Inchallah cet « Islamérique » que sera peut-être demain une partie du globe.

    4038679511.jpgAlexandre del Valle sera honni, vilipendé, pour avoir osé aborder un tel sujet, d'autant plus que, par la nature et la force des choses, il n'a pu évidemment apporter au moulin de sa démonstration toutes les eaux probantes. Parviendra-t-il au moins à enclencher un courant de recher­ches dans la direction islamo-yanquie qu'il indique ? Rien n'est moins sûr. Fallait-il donc qu'il s'abstienne et remise ses notes ? Certes pas ! Le système actuel, ne serait-ce que par son ambition universelle, a certaine­ment ses talons d'Achille. Il faut les chercher sans relâche. Et puis, à tout prendre, chacun sait que les vrais gentilshommes ne défendent jamais que des causes perdues... Celle d'une France, par exemple, qui ne voudrait être ni yanquie, ni islamique et encore moins un composé de ces deux éléments si contraires à la civilisation, à l'art de vivre qu'elle a inventés.

    3013031564.jpgLe général Gallois, dans sa préface à cet ouvrage, a particulièrement insisté sur l'aspect « musulman » de la thèse d'Alexandre del Valle. Je serais plutôt tenté, pour ma part, de mettre l'accent, dans cette postface, sur le côté « américain » du travail de notre jeune auteur. On fait là avec lui une véritable cure de non-conformisme, de novation, grâce au regard cru mais non cruel, qu'Alexandre del Valle jette sur la «puissance abusive » des Etats-Unis, selon l'expression de Michel Jobert, l'un des rares hommes d'Etat occidentaux de notre fin de siècle à avoir osé dénoncer, qu'il soit ministre ou éditorialiste, la main basse américaine sur le monde.    (A suivre ...)

    Le Monde 

    Illustration ci-dessus :

    Alexandre Del Valle vs. Edwy Plenel

    Le général Gallois et Jean-Pierre Chevènement.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Macron-Merkel : l’erreur du couple européen, par Ivan Rioufol

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    Le “moteur” franco-allemand est en panne. Il a peu de chance d’entraîner l’Europe. Emmanuel Macron et Angela Merkel, qui se sont retrouvés mardi au château de Meseberg, près de Berlin, pour tenter de canaliser le Conseil européen des 28 et 29 juin, sont incapables d’apporter une solution crédible à la crise migratoire qui ébranle l’Union européenne. La raison en est simple : tous deux sont à la source de l’insurrection des peuples, qu’ils n’ont cessé de mépriser dans leurs aspirations à plus de protection. Demander à Macron et Merkel d’apaiser une opinion européenne en rébellion contre les “élites” est aussi loufoque que d’exiger de deux pyromanes qu’ils gèrent les incendies allumés.

    Faut-il rappeler, en effet, la faute préalable de la chancelière ? C’est elle qui, unilatéralement, a pris la décision en 2015 d’accueillir un million de réfugiés musulmans, sous les applaudissements de prêcheurs de “l’ouverture à l’Autre”. En septembre 2015, Le Point titrait sur “L’incroyable Madame Merkel”, en ajoutant : “Si seulement elle était française”. Le Monde voyait en elle “la fierté de l’Europe” et réclamait pour elle le prix Nobel de la paix. En 2016, des milliers de femmes se faisaient agresser sexuellement par de jeunes arabes à Cologne et dans d’autres grandes villes. En 2017, l’antisémitisme coranique venait en relève de la souillure nazie dont Merkel pensait s’amender par son geste généreux. Depuis lundi, la CSU bavaroise menace Merkel de rompre son accord de gouvernement si aucune solution de renvoi des clandestins n’est trouvée d’ici quinze jours.

    Or c’est cette politique démentielle que Macron a appuyée, en fustigeant les populistes; coupables de mettre en garde contre les difficultés d’intégrer à une culture occidentale des peuples portant une culture islamique. En septembre 2017, à la Sorbonne, son discours sur la refondation de l’UE était tout entier construit sur le rejet des citoyens réclamant davantage de contrôles aux frontières et de vigilance face à l’islam. “Je ne laisserai rien, rien, à ceux qui promettent la haine, la division, ou le repli national”, avait-il lancé dans une inutile véhémence. Son projet, avalisé hier par Merkel, d’un budget commun pour la zone euro est dans la continuité de sa conception comptable et technocratique d’une Union sans affect.

    Cette vision glaciale du couple Macron-Merkel, les Thénardier de l’UE, n’entre pas en résonnance avec ce qui s’exprime actuellement, partout en Europe, dans la renaissance des nations et des frontières. Donald Trump est celui qui, en juillet 2017 à Varsovie (Pologne) a le mieux approché la crise identitaire qui reste à résoudre (bloc-notes du 15 juillet). Le président des Etats-Unis s’était alors notamment fait le défenseur de “la grandeur de l’Occident”. Pas étonnant si, lundi, Trump s’est cru autorisé à commenter les difficultés de la chancelière : “Le peuple allemand est en train de se retourner contre ses dirigeants (…) Nous ne voulons pas que ce qui se passe avec l’immigration en Europe se passe avec nous !”. Macron et Merkel peuvent peut-être encore sauver l’UE. Mais sûrement pas avec leurs recettes.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 20 juin 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/