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France et politique française - Page 2353

  • La “lèpre qui monte ” : la police mobilisée, par Ivan Rioufol

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    L’actualité fait bien les choses : après la mise en garde d’Emmanuel Macron, jeudi, contre “une lèpre qui monte” chez les populistes, la Direction générale de la sureté intérieure vient d’interpeler un groupuscule d’extrême-droite, dans la nuit de samedi à dimanche. Les dix personnes arrêtées, inconnues des fichiers, étaient organisées pour projeter des actions violentes contre des cibles islamistes. Selon les enquêteurs, les suspects avaient “un projet de passage à l’acte violent, aux contours mal définis à ce stade, ciblant des personnes de confession musulmane“. Ils auraient notamment eu dans le collimateur des imams radicaux, des détenus islamistes sortant de prison ou encore des femmes voilées choisies au hasard dans la rue. Un retraité de la police nationale dirigerait le réseau.

    L’enquête devra déterminer le degré d’avancement et de maturité du projet. Selon les échanges interceptés par la DGSI, les suspects voulaient se procurer des armes. Familiers de stands de tirs, certains en possédaient déjà. Comme le reconnait l’Afp, ce lundi, “il s’agit d’un rare dossier judiciaire impliquant la mouvance de l’ultradroite au sein du pôle antiterroriste de Paris qui a connu depuis 2015 un important contentieux lié à la menace terroriste djihadiste”. En 2017, un autre groupe d’extrême droite avait été arrêté. De l’aveu même du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, il ne constituait pas “la bande la plus sérieuse qu’on ait arrêtée au cours des derniers temps“. Réagissant aux dernières arrestations, SOS Racisme estime que cette affaire montre “que les racistes (…) se sentent suffisamment soutenus pour passer de leur pensée-poubelle à des actes sanglants“.

    Vu l’imprécision des charges et des soupçons qui pèsent, pour l’instant, sur cette mouvance extrémiste, il est loisible de faire un lien politique entre l’opération de police et la dramatisation voulue par le chef de l’Etat. A l’entendre, les années 30 se profileraient dans le réveil des nations, des peuples, des souverainetés, des frontières. Lépreux seraient donc, à ses yeux, tous ceux qui, lassés des élites déconnectées, se montrent de plus en plus à l’écoute des populistes. Pour Macron, ces derniers participent à une dérive violente. Elle serait opportunément illustrée par ce groupuscule baptisé Action des Forces Opérationnelles (AFO). L’enquête dira la dangerosité des dix branquignols.

    Il apparaît néanmoins que ce type de mouvance reste jusqu’à présent très marginale. Le spectre fasciste est de ces propagandes menées par ceux qui sont les premiers à dénoncer l’instrumentalisation des peurs. Les mêmes hurlent à l’esprit complotiste, sans s’apercevoir qu’ils en sont les promoteurs. En insultant les Français coupables de s’alarmer de la vulnérabilité de leur pays, Macron révèle la panique qui le gagne. Le populisme n’a évidemment rien à voir avec “cette lèpre qui monte”. L’expression pourrait convenir, en revanche, au totalitarisme islamique que ne nomme pas le chef de l’Etat et que protègent des associations antiracistes. La lèpre que combat le président est dans l’article 2 de la Constitution française : “Le principe de la République est (…) : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple“. Faut-il, comme le proposait Brecht, dissoudre le peuple ?

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 25 juin 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Politique & Éco n°176 : La Super Classe mondiale contre les peuples

    Olivier Pichon reçoit Michel Geoffroy ENA, contributeur à la fondation Polémia, pour son livre paru chez Via Romana. Préface de Jean-Yves Le Gallou.

     

     
     

    1 .L’implacable mécanisme de domination mondialiste.
    – Il ne s’agit pas de complotisme.
    – l’idéologie libérale libertaire en question.
    – Ne pas surestimer l’adversaire.
    – quand le monde est en train d’échapper au mondialisme.
    – Le modèle occidental, cette part déclinante de l’humanité.
    – L’ Europe en servitude.
    – L’ épicentre, après la grande –Bretagne au XIX e siècle l’Amérique.
    – Le cumul de la richesse.
    – En fait un très vieux projet remontant à Diogène le cynique (IV avjc)
    – Une utopie à dimension eschatologique.
    – Le millénarisme, la fin de l’histoire et des nations, une vieille idée.
    – La Manifest destiny américaine.
    – faire le bonheur des peuples malgré eux, la fable de l’Ours et l’amateur des jardins.
    – Soros et la société ouverte, une forgerie contradictoire.
    – Soros ne va pas à Calais il paye des mercenaires pour cela.
    – Changer la nature de l’homme par la technologie (Attali).
    – La grande dimension, une fausse solution, la gouvernance mondiale, une plaisanterie !

    2 .Les cercles concentriques du pouvoir.
    – 100 000 personnes riches le pouvoir économique et financier l’emporte sur la souveraineté politique.
    – Une classe affranchie de la tutelle des états.
    – Les 100 première entreprises mondiales ont un «  PIB » supérieur à celui de l’UE.
    – Quand le Danemark envoie un ambassadeur auprès des GAFA.
    – Le cercle des cultureux, Hollywood et le soft power.
    – Un pouvoir désincarné.
    – Philanthropie ou moyen d’influence ?
    – le cercle des ONG, 1/5 e du PIB mondial, au service de l’oligarchie.
    – Le 4e cercle, trahison des élites politiques, l’onction démocratique apparente mais la réalité : organe de contrôle des populations.
    – La fin du communisme a libéré l’oligarchie de l’obligation sociale.
    – de quelques citations emblématiques, Buffett, Junker Oettinger !
    – Ils n’ont plus peur du peuple ils le méprisent, cf. le langage de Macron à l’égard du peuple.

    3. L’échec annoncé de la super classe. Le monde en voie d’échapper … aux mondialistes.
    – L’analyse de ses moyens d’action.
    – La dette le chaos, l’influence autant de leviers pour détruire les résistances.
    – Ne pas se mettre en avant choisir ses affidés, exemple les Young Leaders, Hollande, Macron.
    – La stratégie du Chaos se décline sous plusieurs formes, en premier le choc affectif (Eylan, Mammoudou).
    – Une stratégie satanique (diviser) perte d’homogénéité du peuple ;
    – La dette comme levier de pouvoir : les causes de la dette, privatisation de la création monétaire.
    – les budgets sociaux détruits par l’immigration ;
    – la dérégulation fiscale, très riches et pauvres exemptés, la classe moyenne au premier rang des payeurs.
    – La dette moyen de soumission, exemple de la Grèce (qui inventa la démocratie) aux ordres de la troïka.
    – La lutte contre le terrorisme moyen de contrôler la population, réduction des libertés.
    – Le chaos des mœurs.
    – Mais le jean n’a pas supplanté le tchador, l’illusion de la modernité occidentale.
    – Le monde rejette le modèle occidental et en même temps le pouvoir de la superclasse mondiale.
    – Les droits de l’homme incompréhensibles aux autres peuples.
    – Nous entrons dans une période dangereuse, l’oligarchie menacée.
    – Le cas de l’Amérique «  Great again » ?
    – Jean Monnet un prototype oligarchique.
    – pour une Europe Puissance.
    – Davos un très petit monde.
    – Pour une défense européenne ? L’Otan l’en aura empêchée.
    – L’histoire est le lieu de l’inattendu les choses peuvent changer, le monde échappe aux mondialistes

  • TV Libertés / Tout savoir pour ne rien manquer – JT TVL 25 juin 2018

    1)  TV Libertés / Tout savoir pour ne rien manquer

    2) Union européenne / Sommet sur l’immigration : des mots et toujours des maux

    Face à la crise migratoire, seize pays européens se sont réunis dimanche à la Commission à Bruxelles. Le but était avant tout de calmer les esprits et les oppositions frontales entre les différents dirigeants. Résultat : de belles paroles et aucune proposition concrète.

    3) Politique / Rampe de lancement pour l’ISSEP

    L’école fondée par Marion Maréchal était inaugurée vendredi à Lyon. L’occasion pour l’ancien député de Vaucluse d’énumérer ses objectifs.

    4) International / Erdogan garde la main sur la Turquie

    Le président turc réélu dès le premier tour. Dimanche, Recep Tayyip Erdogan s’est imposé pour reconduire son mandat et gouverner avec une majorité, sous les protestations de l’opposition.

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/25/23781/tv-libertes-savoir-ne-rien-manquer-jt-tvl-25-juin-2018

  • 80 km/h : une forme de racket au détriment de la Sécurité Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com

    Intéressants propos de l’avocat Eric de Caumont : « Le 80 km/h est une forme de racket au détriment de la sécurité des automobilistes. Le gouvernement s’attend l’an prochain à une rentrée de 230 millions découlant de cette mesure. Je redoute que ce soit une des premières mesures qui augmente la mortalité. Beaucoup de conducteurs vont connaître le Salaire de la Peur. La privatisation des voitures #radars simultanée n’est certainement pas une coïncidence. » 

    Voir la video

  • Is fecit cui prodest

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    Bernard Plouvier

    Cela fait plus de deux millénaires que magistrats et policiers appliquent – même ceux qui ignorent la langue latine – ce proverbe, qui n’est qu’un truisme. Lorsqu’on cherche un coupable, il est bon de réfléchir à cette simple question : À qui profite le crime ?

    En fouillant bien, on peut toujours trouver et monter en épingle une histoire d’abrutis amateurs de scandale et, cerise sur le gâteau, ça permet de détourner le bon peuple des vrais problèmes (le chômage & l’insécurité), des vrais fléaux (la corruption et l’effarante nullité intellectuelle et physique de la jeunesse autochtone) et des vrais dangers publics (les djihadistes ou les nervis gauchistes).

    À partir de 1990, il parut opportun de faire mousser durant des années une enquête sur la profanation d’un cimetière juif – alors même que l’organisateur avait été arrêté le lendemain, puis relâché, ce qui permit de faire durer six années la campagne médiatique de diabolisation d’un Front National en plein essor et sans la moindre relation avec l’affaire.

    On accoucha d’une souris : 4 « néo-nazis », qui ignoraient probablement que les cimetières juifs avaient fonctionné normalement durant le IIIe Reich, même à Berlin jusqu’en avril 1945, et que seuls les bombardements de terreur alliés avaient déterré des cadavres, confondant juifs et goyim dans la même horreur. À force d’écrire des insanités historiques, il arrive qu’on transforme des esprits faibles en satanistes de pacotille et en violateurs de sépultures.

    De nos jours, après cinq années d’attentats terroristes mahométans, dont certains furent très sanglants, et alors que partout en Europe occidentale les populations autochtones, pourtant si molles et si longues à émouvoir, commencent à grogner (oh ! très discrètement) contre l’invasion du continent  par des cohues de gens qui n’ont rien à y faire (d’autant moins qu’il y règne un chômage structural énorme), on lance un gram tam-tam médiatique sur un « vaste complot anti-mahométan »…chacun sait l’amour de nos excellences pour le vacarme africain.

    Il y aurait de quoi rire s’il ne fallait s’attendre à une nouvelle vague d’attentats meurtriers des fous d’allah, par mesure de rétorsion. Car la « pensée-poubelle », chère à nos preux chevaliers de l’antiracisme, est plutôt une spécialité de nos merveilleux envahisseurs. Après tout, qui viole et qui tue de parfaits innocents en énormes quantités en Europe occidentale : les rarissimes excités de « l’ultra-droite » ou les fous d’allah ? Qui saccage depuis des mois, en France, écoles et universités : les nervis fils-à-papa de l’ultragauche trotskiste ou les jeunes de la mouvance populiste ?

    L’on veut bien admettre qu’il existe des Européens n’ayant pas encore compris qu’une Libération, ça se prépare et ça n’a de chance de triompher qu’au bon moment. Mais l’unique réalité sanglante depuis 2014, ce sont les tueries organisées par les mahométans djihadistes.

    N’inversons pas les rôles dans la comédie politico-médiatique. Il est évident que la Nation française commence à trouver un peu trop cynique la politique « jeune et dynamique » du Président, largement acquis aux charmes de l’économie globale et de l’invasion migratoire. C’est en informant constamment l’électorat que pour l’instant, l’on doit agir. Et la triste réalité de notre Europe occidentale est telle que le simple exposé des faits suffit à ébranler une partie de plus en plus grande des citoyens.

    C’est d’ailleurs ce qui effraie les hommes et les femmes implantés à la direction des États européens pour y faire passer la pilule de l’invasion et du brassage des races et des pensées. Si le slogan : « Tous métis », métis culturels ou métis raciaux, pouvait devenir la réalité de l’Europe occidentale et scandinave, cela enchanterait les tireurs de ficelles des pantins qui font semblant de nous gouverner.

    Ne leur donnons pas la joie, à ces joueurs de flûte et à ces richards qui veulent jouer aux démiurges, de gagner trop facilement leur partie de Monopoly vicieux. Informer et préparer en toute légalité les conditions de la Libération sont les seuls objectifs utiles pour le moment. Ce ne sera pas facile et l’on peut faire confiance à nos ennemis pour multiplier les coups bas.

    L’essentiel est d’obtenir en tout pays européen meurtri, avili, envahi, une majorité d’électeurs qui se prononcent pour une solution politique favorable à la Nation autochtone. D’abord s’unir contre la folle arrogance des maîtres du fric, s’unir contre l’envahisseur non désiré. Ensuite, quand la majorité de chaque Nation sera éveillée, on agira en établissant de nouvelles lois, l’on organisera méthodiquement la nécessaire re-migration des non-Européens vers leurs terres d’origine, et l’on en reviendra, logiquement, aux valeurs fondamentales : Honneur, Travail, Famille, Patrie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • GPA : des femmes réduites en esclavage

    6a00d83451619c69e2022ad355ebf1200c-200wi.jpgSheela Saravanan est une chercheuse indienne, titulaire d'un doctorat en santé publique, et a travaillé dans plusieurs universités allemandes. Elle appartient notamment à l'Institut d'Éthique et d'Histoire de la médecine, à l'Université de Göttingen. Elle a mené une longue enquête auprès des mères porteuses en Inde, et a publié à la suite de ses recherches A Transnational Feminist View of Surrogacy Biomarkets in India, un document réalisé à partir de nombreux entretiens. Elle y révèle les conditions terribles dans lesquelles les mères porteuses sont étroitement surveillées tout au long de leur grossesse. Elle a été interrogée dans le Figarovox. Extrait :

    "En 2007, L'Inde était la deuxième destination au monde en matière de tourisme médical, grâce à la qualité de son système de santé, de ses équipements et de l'accessibilité des soins. Je pensais donc que les parents d'intention (les personnes qui ont recours à une mère porteuse pour obtenir un enfant) étaient attirés par la modernité des équipements médicaux et le haut degré de qualification des médecins, ainsi que par la permissivité de la législation indienne, la faiblesse des coûts et la disponibilité des mères porteuses. Mais lorsque je suis venu en Inde et que j'ai discuté avec des parents d'intention, j'ai compris en réalité qu'ils viennent surtout parce qu'en Inde, les mères porteuses n'ont absolument aucun droit sur l'enfant qu'elles portent, ni même sur leur propre corps tout au long de leur grossesse. Elles ne bénéficient d'aucun soutien légal ni psychologique. On leur demande d'allaiter l'enfant qu'elles ont porté, puis on le leur arrache sans leur apporter la moindre assistance psychologique. C'est tout le contraire de ce que l'on nous montre à la télévision: dans les talk-shows comme celui d'Oprah Winfrey aux États-Unis, on nous vend une image romantique de la gestation pour autrui en Inde, comme si c'était un service rendu, entre sœurs, en quelque sorte. J'ai donc pris conscience qu'en Inde, la gestation pour autrui est une violation flagrante des droits de l'homme, et qu'elle fait encourir d'importants risques pour la santé des femmes.

    Vous rapportez les difficultés que vous avez eues pour approcher les mères porteuses. Pourquoi les cliniques étaient-elles si réticentes à vous mettre en contact, si leur activité est légale?

    Malgré tout, deux cliniques ont accepté de m'aider dans mes recherches, dont une qui dispose d'un foyer pour mères porteuses, c'est-à-dire des dortoirs dans lesquels les femmes enceintes sont détenues pendant toute leur grossesse. J'ai toutefois appris plus tard que les femmes avaient reçu des consignes très strictes sur ce qu'elles avaient le droit de dire ou non. J'ai rapidement compris les raisons de tous ces mystères. Ces cliniques étaient impliquées dans diverses activités illégales: elles ne fournissaient aucune copie de leur contrat aux mères porteuses, elles fabriquaient de faux certificats de naissance, et se servaient même de leur influence pour émettre de faux passeports aux personnes qui souhaitaient ramener un enfant dans un pays où la GPA est illégale. Par ailleurs, de nombreuses médicales y sont contraires à toute forme d'éthique: bien qu'on n'ait pas le droit d'implanter plus de trois embryons à la fois dans l'utérus de la mère, les cliniques en implantent systématiquement cinq, et s'il y en a plus de deux qui sont viables, on procède in-utero à des avortements sélectifs. De plus, les accouchements ne se font que par césarienne. Une des mères m'a confié que même si le travail se fait douloureusement, on les conduit brutalement en salle d'opération pour les accoucher en urgence. Ces pratiques sont toutes, évidemment, illégales. Les cliniques se doutaient certainement que si je restais trop longtemps ou que j'approchais les femmes de trop près, je finirais par avoir vent de leurs pratiques, d'où leur réticence à me mettre en relation avec elles. [...]

    Vous avez également visité ces «surrogacy homes», ces foyers pour mères porteuses où sont retenues les femmes pendant leur grossesse. Y restent-elles par choix, ou par obligation? Vous comparez ces lieux à des prisons…

    Il s'agit d'une obligation imposée par la clinique, parfois même après la naissance si les parents d'intention souhaitent que la mère allaite l'enfant. De toute manière, après l'accouchement, elles n'ont pas le droit de retourner tout de suite chez elles. Pendant la grossesse, tous leurs mouvements sont strictement contrôlés, elles n'ont pas le droit de sortir ni d'accomplir aucune tâche du quotidien. On limite le nombre de proches qu'elles sont autorisées à voir. Elles doivent également abandonner leurs autres enfants: l'une d'entre elles, célibataire, a dû les confier à son frère tout le temps de la grossesse. Et dans la clinique, il n'y a aucun divertissement prévu pour elles: pas de télé, de radio, de livres ou d'ordinateurs, elles sont sur leur téléphone portable pratiquement toute la journée. Même dans les prisons, il y a des cours ou des espaces de récréation. On leur fait écouter de la musique sacrée à longueur de temps, car cela est supposé avoir un effet bénéfique sur les bébés. Elles sont gavées à longueur de journée, sont tenues de finir leur assiette à chaque repas. En réalité, les conditions de vie dans ces foyers sont une violation flagrante des droits de l'homme: toute activité autre que liée au bon déroulement de la grossesse est bannie. [...]

    En revanche, est-ce que l'interdiction de la GPA ne risque pas de laisser ces pratiques se perpétuer souterrainement, dans des conditions pires encore?

    Non, car en réalité, même légale, la gestation pour autrui s'accompagne de pratiques terribles. En 2013, de très jeunes femmes venues des régions les plus pauvres d'Inde ont été enlevées, échangées, violées et forcées à devenir mères porteuses. Une jeune fille a notamment été forcée d'accoucher à six reprises après son enlèvement, à l'âge de 13 ans! Il y a de très nombreux trafics similaires en Inde, avec des femmes venues souvent du Népal ou de Thaïlande. D'autant que la GPA intéresse de moins en moins de femmes à cause de la diminution des salaires. Comme pour la prostitution, une interdiction formelle n'empêchera certainement pas certains trafics souterrains, mais permettra de créer des plateformes légales pour aider les femmes qui en sont victimes à se pourvoir en justice, tandis qu'un système permissif favorise l'essor des réseaux clandestins."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Têtes à clash n°30 : La France aurait-elle dû accueillir l’Aquarius ?

    Franck Tanguy reçoit Christian Vanneste, François Samson, Gabrielle Cluzel et Serge Federbusch. Ils débattent de l’indemnité de l’ancien PDG de Carrefour, Georges Plassat, du navire pour clandestins l’Aquarius, du droit de grève en France et de la Coupe du monde de football.

    Têtes à clash n°30 : La France aurait-elle dû accueillir l’Aquarius ? from TV Libertés on Vimeo.

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/22/23694/tetes-a-clash-n30-depart-pdf-de-carrefour-greve-a-sncf-laquarius-coupe-monde-2018

  • Herve Juvin : du vide politique à l'urgence nationale

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    Hervé Juvin nous présente son dernier ouvrage France le moment politique paru aux éditions du Rocher.
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